Rapport D'enquête ICPE Carrière Gourlizon Et Plonéis.Pdf

Enquête Publique Installation Classée soumise à Autorisation 16/11/2020 –16/12/2020 Arrêté préfectoral du 7 octobre 2020 Dossier n°E 20000104/35 du Tribunal Administratif de Rennes

Département du Finistère

Communes de GOURLIZON et PLONEIS

Rapport de l'Enquête Publique portant sur la demande de renouvellement d'exploiter et l'extension de la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis par la SAS Le Roux TP et Carrières Sommaire

1. Généralités...... 4 1.1 Contexte communal...... 4 1.2 Historique...... 4 2. Le Projet...... 5 2.1 Présentation du projet de demande d'autorisation d'exploiter...... 5 2.2 Le porteur de projet...... 5 2.3 Raisons du choix du projet...... 5 2.4 Nature et caractéristiques du projet...... 6 2.4.1 Localisation...... 6 2.4.2 Situation parcellaire ...... 7 2.4.3 Modalités d'exploitation...... 9 2.4.4 Principe de remise en état du site...... 11 2.5 Capacités et garanties financières...... 12 2.6 Compatibilité avec les documents d'urbanisme...... 12 3. L'enquête publique...... 14 3.1 Objet...... 14 3.2 Contexte juridique...... 14 3.3 Composition du dossier d'enquête ...... 15 3.4 Analyse du dossier d'enquête...... 15 4. Organisation de l'enquête...... 16 4.1 Nomination...... 16 4.2 Organisation de la participation du public...... 16 4.3 Publicité - Communication...... 16 4.4 Déroulement de l'enquête...... 17 4.4.1 Travaux préparatoires...... 17 4.4.2 Travaux pendant l'enquête...... 17 4.4.3 Déroulement des permanences...... 17 5. Les Observations du public...... 19 5.1 Observations orales (O)...... 19 5.2 Observations reçues par courrier (C)...... 20 5.3 Documents (D)...... 32 5.4 Observations portées sur les registre d'enquête (R)...... 34 5.5 Observations reçues par courrier électronique (M)...... 35 5.6 En résumé...... 43 6. Les avis réglementaires sur la demande...... 44 6.1 Décision de la Mission Régionale d'Autorité Environnementale...... 44 6.2 Avis des Conseils municipaux...... 44

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 2/79 Conclusions et avis...... 46 1. L'enquête publique...... 49 1.1 Les objectifs du projet...... 49 1.2 Le dossier d'enquête...... 49 1.3 Les mesures de publicité – communication...... 50 1.4 Le déroulement de l'enquête...... 50 2. Analyse des thèmes abordés par le public...... 51 2.1 Les vibrations ...... 51 2.2 Le trafic routier...... 53 2.3 Les nuisances sonores...... 56 2.4 Les émissions de poussières...... 58 2.5 Les déchets inertes...... 59 2.6 Le Paysage...... 61 2.7 Qualité de l'étude d'impact...... 62 2.8 Le milieu naturel...... 64 2.9 L'opportunité du projet...... 68 2.10 La profondeur de l'excavation...... 69 2.11 La remise en état du site...... 70 2.12 L'étude de dangers...... 70 2.13 Les mesures ERC...... 71 2.14 Divers...... 72 2.15 Hors sujet...... 73 3. Analyse des autres thèmes traités dans l'étude d'impact...... 73 4. Avis du Commissaire Enquêteur ...... 74

Annexes...... 76

Pièces jointes...... 78

1.1 Contexte communal La carrière du Moulin de Fonteynou est implantée sur les communes de Gourlizon et de Plonéis, au sud du département du Finistère entre Quimper et Douarnenez. La commune de Gourlizon est à l'écart des grands axes de communication, même si l'axe routier D 765 Quimper-Douarnenez, longe la limite nord-est du territoire communal et si la D 43, en direction de Pont- Croix, traverse la partie nord de la commune ; le bourg n'est desservi que par la modeste D 57. Le relief de la commune est assez vallonné, les altitudes s'échelonnant entre 158 mètres pour le point le plus haut, situé dans l'angle nord-est du territoire communal entre Kerfréost et Kerdroual, et 66 mètres au sud-ouest de la commune, dans la vallée du Goyen. La commune fait partie de la communauté de communes du Haut Pays Bigouden. La commune de Plonéis se situe dans l'intercommunalité de Quimper Bretagne occidentale, le Goyen, fleuve qui se jette dans la mer à Audierne, y prend sa source. Le paysage des deux communes est celui du bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de petits hameaux et fermes isolées.

1.2 Historique La société Le Roux TP et Carrières exploite, sur les communes de Gourlizon et Plonéis, une carrière de roche massive qui a été autorisée pour la première fois par arrêté préfectoral le 5 septembre 1975, sur une surface d'environ 20 ha, sous le nom de la société S.A. Le Roux C. et Cie. Le 2 août 1977 , le fonctionnement des installations de traitement des matériaux par concassage-criblage- lavage a été autorisé par arrêté préfectoral. L'extension de la carrière, sur une surface d'environ 3,5 ha, sur la commune de Gourlizon, a été actée par arrêté préfectoral du 30 août 1977. Un arrêté complémentaire en date du 4 juin 1999 est venu modifier le montant des garanties financières, le suivi d'exploitation ainsi que la remise en état du site envisagée en fin d'exploitation. L'Arrêté Préfectoral en date du 16 décembre 2005 autorise la société Le Roux TP et Carrières à exploiter la carrière de Fonteynou et ses installations de traitement de matériaux. L'autorisation porte sur : • une surface totale de 331 224 m2 soit 33 ha 12 a 24 ca, • une production maximale annuelle de 500 000 t/an, • une cote minimale d'extraction fixée de 50m NGF pour la zone d'extraction Ouest et de 80 m NGF pour la zone d'extraction Est, • l'exploitation d'installations fixes de traitement des matériaux pour une puissance totale installée de 1 165 KW, • l'accueil de matériaux inertes pour le remblaiement partiel de la zone d'extraction Est, • une durée de 15 ans, soit jusqu'au 16 décembre 2020.

2.1 Présentation du projet de demande d'autorisation d'exploiter A l'approche de l'échéance de l'arrêté préfectoral, la société Le Roux TP et Carrières souhaite renouveler son autorisation d'exploiter, le gisement autorisé n'ayant pas été exploité en totalité. Parallèlement à ce renouvellement, la société Le Roux TP et Carrières,afin de pérenniser son activité sur du long terme, souhaite approfondir la zone d'extraction actuelle (zone d'extraction Ouest, côté Gourlizon) et étendre son périmètre sur la commune de Plonéis afin de poursuivre l'extraction de l'ancienne zone Est et créer une plateforme de stockage de matériaux produits afin de palier au manque se place sur le site actuel. L'actualisation du périmètre de la carrière permettra également de renoncer à des parcelles qui n'ont pas été exploitées et des parcelles, aujourd'hui dédiées à l'activité de Travaux Publics de l'entreprise. Le projet couvre une durée d'exploitation de 30 ans et concerne : • le renouvellement du droit d'exploiter sur 30 ha 56 a 75 ca, • l'extension du droit d'exploiter sur la parcelle ZB n°2 de la commune de Plonéis d'une superficie de 5 ha 46 a 20 ca pour étendre la zone d'extraction Est et créer la plateforme de stockage de matériaux produits, • la renonciation du droit d'exploiter sur la parcelle ZN 182 et une partie de la voie communale n°13 de la commune de Gourlizon, pour une surface totale de 47 a 68 ca, • la cessation partielle d'activité sur les parcelles ZH 39p, Zh 138p et ZH 128p de la commune de Plonéis correspondant au terrain occupé par l'atelier et la plateforme liée aux activités des Travaux Publics, pour une surface totale de 1 ha 43 a 75 ca, • une production moyenne de 500 000 t/an et maximale de 550 000 t/an, • l’approfondissement de la zone d'extraction sur la partie Ouest de 30 m (2 paliers de 15 m) jusqu'à une côte de 20 m NGF ( au lieu de 50 m NGF), • la reprise des extractions sur la partie Est jusqu'à une côte de 95 m NGF, • la poursuite de l'accueil des matériaux inertes extérieurs pour le remblaiement partiel de la zone d'extraction, à hauteur de 100 000 t/an, • la poursuite de l'exploitation des installations fixes de traitement des matériaux pour une puissance totale de 1 165 kW et d'une installation mobile de concassage-criblage d'une puissance de350 kW. Au total, la superficie totale de la carrière du Moulin de Fonteynou atteindra après renouvellement, renonciation partielle et extension, 36 ha dont environ 17,3 ha pour les extractions.

2.2 Le porteur de projet Le développement de ce projet est mené par la Société Le Roux TP et Carrières, siège social situé 20 rue André Foy 29710 LANDUDEC. La société est spécialisée dans le secteur d'activité des travaux de terrassement courants et travaux préparatoires. Elle fournit en matériaux de carrière comme des gravillons, des graves ou des blocs d’enrochement et effectue la livraison des matériaux à travers tout le sud Finistère (29) et le pays lorientais. Le président de la Holding HURIS, dirigeante de la Société par Actions Simplifiée Le Roux TP et Carrières, porteur de la demande est Monsieur Hubert LE ROUX.

2.3 Raisons du choix du projet La poursuite de l'exploitation a pour objet principal la volonté de maintenir et pérenniser les activités extractives et les emplois associés. La carrière de Fonteynou permet l'exploitation de deux formations géologiques différentes :

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 5/79 • au Nord, la formation des ultramylonites et des mylonites de la zone broyée sud-armoricaine, • au Sud, la formation du granite de Pluguffan. Cette particularité permet à la société de proposer à ses clients une gamme de produits de granulométrie et de caractéristiques mécaniques élargies. La zone d'extraction actuelle présente des paliers d'exploitation de différents niveaux en fonction de la nature de la roche, l'approfondissement de la zone d'extraction Ouest et la reprise des extractions en partie Est permettra d'assurer un accès au gisement des ultramylonites et mylonites. La société n'ayant pas exploité la totalité du gisement disponible, l'extension des extractions vers l'Est est apparue comme la solution de moindre impact : • du fait de la faible densité de population à l'est de la carrière, • du fait de la présence d'un gisement valorisable sur l'extension, dans la continuité de l'ancienne zone d'extraction et du filon d'ultramylonites, • du fait des faibles enjeux écologiques sur les parcelles (cultures) sollicitées à l'extension.

2.4 Nature et caractéristiques du projet

2.4.1 Localisation La carrière du Moulin de Fonteynou est implantée sur deux communes, en limite est de la commune de Gourlizon et en limite ouest de la commune de Plonéis. L'accès au site s'effectue par : • la RD 57 (Plogastel Saint Germain-Le fort) • la route communale « Route de Gourlizon », sur la commune de Plonéis, permettant de rejoindre la RD 765.

La carrière est localisée en milieu rural. Très peu d'activités industrielles (activité TP de la société Le Roux TP et carrières) ou commerciales sont présentes dans les abords du site. Celles-ci se concentrent principalement dans le centre bourg communal de Gourlizon à plus de 600 m de l'emprise du site du Moulin de fonteynou et dans le centre bourg de Plonéis à plus de 2 km du site.

2.4.2 Situation parcellaire Les parcelles concernées par le projet s'étendent sur la section cadastrale ZN de la commune de Gourlizon et la section ZB de la commune de Plonéis : • renouvellement du droit d'exploiter les terrains actuels sur une superficie de 30 ha 56 a 75 ca, • renoncement au droit d'exploiter sur la parcelle ZN 182 et une partie de la voie communale n°13 de la commune de Gourlizon pour 4 768 m², • cessation partielle d'activité sur les parcelles ZB 39p, 128p et 138p pour 14 375 m², • extension du droit d'exploiter de la parcelle ZB 2 pour 5 ha 46 a 20 ca.

La société Le Roux TP et Carrières dispose de la maîtrise foncière des terrains soit en propriété, soit par le biais de contrat de fortage.

2.4.3 Modalités d'exploitation Le déroulement des activités sur la carrière du Moulin de Fonteyou est et sera le suivant : – décapage sélectif de la terre végétale et des matériaux de découverte (matériaux de recouvrement non valorisables) au moyen d’un engin de terrassement. La partie non valorisable de ces matériaux sera employée pour remblaiement de la fosse d’extraction ou des aménagements internes au site (merlons), – extraction des matériaux en abattant les fronts rocheux compacts du gisement ultramyolinitique et granitique susceptible d’être transformé en matériaux concassés. Ces opérations nécessitent des techniques de minage à l’explosif : – foration depuis le sommet du front à abattre, – abattage de la roche au moyen de tirs de mines verticales, – reprise des matériaux abattus en pied de front à la pelle hydraulique, – traitement des matériaux par concassage primaire au niveau d’un concasseur mobile. Les matériaux sont ensuite acheminés via des tapis transporteurs vers l’installation fixe de concassage- criblage-lavage avant d’être stockés par classe granulométrique au sol, – chargement des camions d’enlèvement pour acheminement vers les lieux d'utilisation.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 9/79 Le synoptique ci-dessous synthétise les différentes activités réalisées sur la carrière du Moulin de Fonteynou.

Destination et usage des matériaux produits : Les installations de transformation permettront la production de granulats de granulométries diverses : 0/150, 0/80 et 0/40 principalement. Les matériaux produits trouvent leurs débouchés dans les secteurs du BTP tels que le terrassement, l’assainissement et les réseaux, la voirie et les aménagements. Les marchés sont privés : particuliers ou entreprises du BTP, ou publics : Conseil Départemental, les communautés de communes, les villes de Douarnenez et Quimper, ... Les matériaux extraits sont également employés dans le cadre des activités BTP de la société Le Roux TP et Carrières (terrassements, enrochements, voiries...) et permettront ainsi de soutenir les activités de chantier de cette entreprise. Le rayon de chalandise est de 40 km en moyenne. Personnel : 10 personnes sont employées sur la carrière du Moulin de Fonteyou :1 chef de carrière,1 responsable de laboratoire,1 responsable au pont bascule,1 mécanicien, 1 chaudronnier, 3 chauffeurs, 2 personnes à l’installation mobile. Installations de traitement des matériaux : Une installation fixe de traitement des matériaux comprenant 5 unités (puissance totale de 1 165 kW) : – 1 poste primaire (alimentateurs, concasseur à mâchoires, extracteurs, crible, convoyeurs sous tunnels), – 1 poste secondaire (alimentateurs, concasseurs giratoires, cribles, convoyeurs sous tunnels), – 1 poste tertiaire (alimentateurs, cribles, broyeurs, trémies, convoyeurs sous tunnels), – 1 poste de lavage (sauterelle, essoreur, roue à aubes, crible, convoyeur sous tunnel, trémies), – 1 poste graves reconstituées humidifiées (trémies, transporteur, malaxeur, sauterelle). Une installation mobile de traitement d’une puissance de 350 kW pour le recyclage des matériaux inertes (4 mois de production par an) et, au besoin, pour réduction de la fraction des matériaux abattus au pied des fronts. Les activités de la carrière nécessitent l’emploi des matériels suivants : 2 pelles LIEBHERR, 3 chargeuses VOLVO, 2 dumpers VOLVO et KOMATSU et 2 véhicules légers. Phasage d'exploitation : Dans un premier temps, la poursuite de l’exploitation de la carrière du Moulin de Fonteyou s’effectuera dans le prolongement de l’excavation actuelle (Partie Nord-Ouest) à la cote minimale de 20 m NGF.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 10/79 Par la suite, celle-ci sera étendue vers le Sud sur des terrains déjà en exploitation. A partir de la phase 3 (10-15 ans), l’exploitation de la parcelle sollicitée à l’extension s’effectuera (partie Ouest de la parcelle) sur la partie Est du site jusqu’à un pallier de 95 m NGF (correspondant à la cote du remblaiement de l’ancienne fosse d’extraction). Cette excavation connaîtra un prolongement vers l’Est en phase 4 (15-20 ans). La découverte et les stériles de production serviront au remblaiement partiel de la fosse d’extraction au Nord-Ouest. Au final, la carrière du Moulin de Fonteyou sera exploitée au maximum sur huit paliers. La cote maximale d’exploitation sera de 20 m NGF sur la partie Ouest du site et 95 m NGF sur la partie Est. Les volumes / tonnages mis en jeu au cours des 6 phases quinquennales sont résumés dans le tableau suivant.

Phase Phase 1 Phase 2 Phase 3 Phase 4 Phase 5 Phase 6 TOTAL (0-5 ans) (5-10 ans) (10-15 ans) (15-20 ans) (20-25 ans) (25-30 ans) (sur 30 ans) Découverte 140.000 0 180.000 180.000 0 0 500 000m3 (m3) Stériles 87.500 87.500 87.500 87.500 87.500 87500 525 000m3 d'exploitation (m3) Extractions 2.500.000 2.500.000 2.500.000 2.500.000 2.500.000 2.500.000 15 000 000 t (t)

Les horaires d'ouverture maximale du site seront inchangées, compris entre 7h00 et 20h00 du lundi au vendredi. Les périodes de congés reparties sur le mois d'août ainsi qu'entre Noël et le jour de l'an. L'accueil des matériaux inertes extérieurs se fera sur ces mêmes plages horaires.

2.4.4 Principe de remise en état du site La réhabilitation de ce type d'extraction ne permet pas un retour à la morphologie initiale. La remise en état de la carrière du Moulin de Fonteyou s'oriente vers un développement naturel de la végétation, favorisant ainsi la création de milieux propices à la biodiversité. Sur cette base, le principe général retenu pour la remise en état du site sera donc le suivant : – un talutage des fronts de taille, de façon à diminuer la verticalité des parois rocheuses et à faciliter l’implantation des végétaux. Les actions à entreprendre consisteront à traiter la partie sommitale des fronts : ces fronts seront purgés et talutés de manière à casser leur aspect géométrique, permettre l’enracinement de la végétation mais également rompre la linéarité de certaines portions, – la formation d’un plan d’eau d’environ 12 ha suite à la remontée de la nappe après l’arrêt du pompage en fond de fouille, – la transformation des bassins de collecte des eaux en mares, – le maintien de la clôture bordant le site, de même que le portail à l’entrée, – le développement naturel d’une zone humide sur le carreau de la zone d’exploitation Est, d’une surface d’environ 2 ha, en raison de la remontée de la nappe, après exploitation, à un niveau proche de la surface de remblaiement, – une reprise naturelle de la végétation par la mise en place d’un couvert végétal au niveau de la plateforme de traitement des matériaux (partie centrale de la carrière sur environ 3 ha) : décompactage du sol et régalage une couche de terre végétale. La recolonisation naturelle spontanée sera privilégiée, – un retour à l’état agricole de la plateforme de stockage de matériaux en partie Est du site sur une surface d’environ 1,1 ha (décompactage du terrain, apport de terre végétale).

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 11/79 De par l’arrêt du pompage des eaux en fond de fouille, un plan d’eau se formera naturellement sur l’ancien carreau de l’exploitation à une côte d’environ 93-94 m NGF sur la partie Ouest du site. Une noue sera créée jusqu’au ruisseau du Moulin de Fonteyou afin de permettre un éventuel écoulement du trop plein du plan d’eau vers le ruisseau. Ce plan d’eau, d’une surface d’environ 12 ha sera favorable à l’accueil d’une faune et d’une flore diversifiée : développement d’une végétation aquatique et semi-aquatique, implantation de diverses espèces animales telles que des oiseaux, des amphibiens et des odonates qui affectionnent ce type de milieu. En fin d’exploitation, les deux passages busés au-dessus du ruisseau traversant la carrière seront retirés (2 x 20 m). Le lit du cours d’eau sera recréé en respectant autant que possible le tracé initial du ruisseau du Moulin de Fonteyou. La ripisylve associée sera également recréée grâce à une strate arborée : saules, aulnes, peupliers.

Source : Dossier ICPE

2.5 Capacités et garanties financières Capacités financières : Les éléments présentés dans le dossier (chiffre d’affaires, résultats et cotation Banque de France) soulignent que la société Le Roux TP et Carrières dispose des capacités financières nécessaires à la poursuite de l'exploitation de la carrière du Moulin de Fonteynou. Garanties financières : Les éléments sont présentés dans le dossier et 6 tranches quinquennales ont été établies pour l'établissement des garanties financières.

2.6 Compatibilité avec les documents d'urbanisme Document d'urbanisme de Gourlizon: Le territoire de la commune est régi par le règlement national

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 12/79 d'urbanisme. Le RNU autorisant les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur des ressources naturelles (art. R123-3 du code de l'urbanisme), l'exploitation des ressources minérales est donc possible. PLU de Plonéis : Le PLU classe les parcelles concernées par la carrière en zonage Nca1. La parcelle sollicitée en extension est actuellement classée en zonage A où peuvent être autorisées les constructions et installations nécessaires au services publiques ou d'intérêt collectif. Le Schéma de Cohérence Territoriale (S.Co.T) Ouest Cornouaille a été approuvé le 21 mai 2015. Les communes de Gourlizon et Plonéis sont comprises dans le territoire couvert par le Schéma. Dans ce document, l'activité d'extraction de matériaux est présentée comme une activité importante avec, en 2018, 13 carrières implantées pour une production maximale autorisée par an de 1 315 300 t. Les besoins annuels en granulat de la Cornouaille sont évalués à 1 600 000 t. La demande portée par la société Le Roux TP et carrières répondra à ces besoins. Le projet ne se situe pas sur une continuité verte et bleue identifiée.

3.1 Objet Par arrêté de Monsieur le Préfet du Finistère en date du 7 octobre 2020, une enquête publique a été ouverte pour une durée de 31 jours dans la commune de Gourlizon, siège de l'enquête publique, du lundi 16 novembre 9h00 au mercredi 16 décembre à 17h00 portant sur : La demande de renouvellement d'autorisation d'exploiter avec extension de la carrière de « Moulin de Fonteyou » à GOURLIZON/PLONEIS.

3.2 Contexte juridique L'enquête publique relève du code de l'environnement, et notamment ses articles R 512 et suivants relatifs à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (I.C.P.E.). A noter que depuis le 1er mars 2017, les différentes procédures et décisions environnementales pour les projets soumis à la réglementation ICPE et les projets soumis à autorisation au titre de la Loi sur l'Eau sont fusionnées au sein de l’autorisation environnementale. La présente demande d'autorisation environnementale est faite pour une durée de 30 ans. Au titre de la nomenclature des ICPE, Le projet est classé sous le régime de l'Autorisation pour : • Rubrique 2510-1 Exploitation de carrières (Production maximale projetée 550 000 t/an), Le projet est classé sous le régime de l'Enregistrement pour : • Rubrique 2515-1a Installations de broyage, concassage, ensachage, pulvérisation, nettoyage, tamisage, mélange de pierres, cailloux, minerais et autres produits minéraux naturels ou artificiels ou de déchets non dangereux inertes : Puissance installée > 200 KW, • Rubrique 2517-1 Station de transit de produits minéraux ou de déchets non dangereux inertes autres que ceux visés par d'autres rubriques : Superficie de l'aire de transit > 10 000 m2. Le projet est classé sous le régime Non Classé pour : • Rubrique 2930 Atelier de réparation et d'entretien de véhicules et engins à moteur : Surface de l'atelier < 2 000 m2 , • Rubrique 4734-1c Produits pétroliers spécifiques et carburants de substitution (dont gazoles et fuels). Pour les stockages enterrés ou en double enveloppe avec système de détection de fuite : La quantité totale susceptible d'être présente est supérieure ou égale à 50 t d'essence ou 250 t au total, mais inférieure à 1 000 t au total. Le projet est classé sous le régime de Déclaration pour : • Rubrique 1435 Station service : installations ouvertes ou non au public, où les carburants sont transférés de réservoirs de stockage fixes dans les réservoirs à carburant de véhicules à moteur, de bateaux ou d'aéronefs : Le volume annuel de carburant (GNR) étant supérieur à 100 m3 d'essence ou 500 m3 au total, mais inférieur ou égal à 20 000 m3. Au titre de la loi sur l'eau, Le projet est classé sous le régime de l'Autorisation pour : • Rubrique 2.1.5.0 Rejet des eaux pluviales dans les eaux douces superficielles ou sur le sol ou dans le sous-sol, • Rubrique 3.2.3.0 Plans d'eau permanents ou non. Le projet est classé sous le régime de Déclaration pour :

3.3 Composition du dossier d'enquête Le dossier de demande d'autorisation d'exploiter mis à la disposition du public contenait les pièces suivantes : 1 Classeur • Un document de 54 pages : Note de présentation non technique du projet - Résumé non technique des études d'impact et de danger , • Un document de 193 pages : Demande d'autorisation environnementale, • Un document de 195 pages : Étude d'Impact, • Un document de 153 pages : Annexes de l'étude d'impact, • Un document de 52 pages : Étude de Dangers, • Un plan d'ensemble d'après la PHASE 6 au 1/1 250. Pièces de procédure et administratives : ◦ Un document de 10 pages : Avis de la Mission Régionale d'Autorité environnementale, ◦ Un document de 16 pages : Mémoire en réponse à l'avis de la MRAe, ◦ Copie de l'arrêté prescrivant l'ouverture de l'enquête publique en date du 7 octobre 2020.

3.4 Analyse du dossier d'enquête Le classeur contient les éléments de nomenclature et les aspects réglementaires associés. S'y ajoute une note de présentation non technique du projet qui reprend l'historique et le cadre du projet de façon synthétique. Les résumés non techniques des études d'impact et de dangers permettent d'estimer à travers les chapitres consacrés : • les impacts du projet sur le paysage, les eaux, la biodiversité, les bruits, les poussières, le trafic routier et les mesures d'atténuation associées, • le principe de remise en état du site après exploitation, • l'identification des risques liés à l'exploitation et aux produits présents sur le site et l'analyse des risques et les moyens de prévention et d'intervention. L'étude d'impact sur l'environnement et l'étude de danger développent la méthodologie employée pour estimer les impacts du projet et les dangers associés. L'avis de l'Autorité environnementale (MRAe) porte plus spécifiquement sur la qualité de l'étude d'impact présentée par le Maître d'Ouvrage et sur la manière dont l'environnement est pris en compte dans le projet. La SAS Le Roux TP et Carrières a réalisé pour le dossier d'enquête publique, un mémoire en réponse à l'avis de la MRAe, prenant en compte les recommandations, et complétant le dossier par des éléments de réponses ; le tableau de synthèse des enjeux et les mesures ERC envisagées, des données complémentaires sur les niveaux sonores 2007-2016, l'analyse paysagère et visuelle prévue au hameau de Kerdronval et des compléments sur l'impact de l'augmentation du trafic routier.

4.1 Nomination J'ai été désignée en qualité de commissaire enquêteur, par la décision du Tribunal Administratif de Rennes n°E 20000104/35, en date du 18/09/2020, à la demande de Monsieur le Préfet du Finistère en date du 16/09/2020.

4.2 Organisation de la participation du public Par arrêté préfectoral du 7 octobre 2020, l’enquête publique a duré 31 jours consécutifs, du lundi 16 novembre à 9h00 au mercredi 16 décembre à 17h00. Conformément à la réglementation, le dossier d’enquête et le registre sont tenus à la disposition du public pendant toute la durée de l'enquête aux heures habituelles d’ouverture de la mairie de Gourlizon (les lundi, mercredi et vendredi de 8h30 à 12h00 et de 13h30 à 17h00 et les mardi et jeudi de 8h30 à 12h00). Les observations peuvent être inscrites sur le registre ouvert à cet effet à la mairie ou adressées à l'attention de Mme Catherine DESBORDES par courrier en mairie, 12 rue de la mairie 29710 Gourlizon ou par voie électronique ([email protected]). Les contributions reçues par courrier électronique seront consultables dans les meilleurs délais sur le site internet des services de l’État du Finistère. Par ailleurs le dossier, mis en ligne sur le site internet des services de l’État du Finistère le 8 octobre 2020 : http://www.gouv;fr/publications/publications-légales/enquêtes-publiques est accessible gratuitement pendant toute la durée de l'enquête sur un poste informatique situé à la préfecture du Finistère, 42 bd Dupleix 29 Quimper, du lundi au vendredi de 8h30 à 11h30 et de 13h15 à 16h00.

Permanences du commissaire enquêteur à la mairie de Gourlizon : Lundi 16 novembre 2020, de 9h00 à 12h00, Vendredi 27 novembre 2020, de 9h00 à 12h00. Jeudi 3 décembre 2020, de 14h00 à 17h00, Mercredi 16 décembre 2020, de 14h00 à 17h00.

4.3 Publicité - Communication • Presse locale Cette enquête a été annoncée dans les quotidiens : « Ouest-France », le vendredi 16 octobre 2020, « Le Télégramme », le vendredi 16 octobre 2020. Un deuxième avis d'ouverture d'enquête publique a été publié dans ces mêmes quotidiens «Ouest-France » et « Le Télégramme », le lundi 16 novembre 2020. • Commune de Gourlizon Affichage de l'avis d'enquête sur la porte extérieure de la mairie. • Affichage sur le site du projet L'exploitant a procédé à un affichage conforme aux caractéristiques et dimensions fixées par l'arrêté du 24 avril 2012 du ministre de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement à l'entrée du site. • Affichage dans le rayon des 3 km Le rayon d'affichage de l'avis au public prévu par la nomenclature des installations classées pour la

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 16/79 protection de l'environnement est de 3 km et comprend les communes de Gourlizon, Plonéis, Le Juch, Guengat, Landudec, Plogastel-Saint-Germain, Pluguffan, Pouldergat et Pouldreuzic. • Site internet Le dossier d'enquête a été mis en ligne sur le site internet des services de l’État du Finistère le 8 octobre 2020 : http://www.gouv;fr/publications/publications-légales/enquêtes-publiques. • Communication complémentaire Afin de renforcer l'information des riverains, quatre panneaux supplémentaires ont été placés dans le périmètre de la carrière. Voir Pièce-Jointe I

4.4 Déroulement de l'enquête

4.4.1 Travaux préparatoires Le 2 octobre 2020, en collaboration avec Mme Caroline FABIN, Secrétaire générale de la mairie de Gourlizon, nous avons préparé avec les services de la préfecture du Finistère les conditions d'organisation de l'enquête publique. Le 15 octobre 2020, je me suis rendue sur le site de la carrière de « Moulin de Fonteyou » à Gourlizon, où j'ai rencontré Monsieur Hubert Le Roux, président de la Holding HURIS dirigeante de la SAS Le Roux TP et Carrières et Monsieur Patrick Le Corre, responsable de carrière qui m'ont présenté le dossier et répondu à mes questions. Afin de renforcer l'information des riverains, nous avons convenu de placer quatre panneaux d'affichage de l'avis au public, en plus de celui prévu par la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement à l'entrée du site. Un plan de situation des panneaux d'affichage me sera transmis par Monsieur Le Corre. Nous avons procédé à une visite du site. Cette visite m'a permis de visualiser l'ensemble des zones de travail et d'observer le fonctionnement de la carrière. J'ai pu observer à l'occasion de cette visite, les flux de circulation des véhicules et des personnels. J'ai ensuite circulé dans l'environnement immédiat et rapproché de la carrière « Moulin de Fonteyou ».

4.4.2 Travaux pendant l'enquête Le 16 novembre 2020, avant la première permanence, j'ai vérifié et paraphé l'ensemble du dossier d'enquête. J'ai constaté l'affichage de l'avis d'enquête sur la porte de la mairie. Le 16 décembre 2020, avant la dernière permanence, je me suis rendue sur le hameau de Créach Goaler où j'ai visualisé l'état actuel de la parcelle demandée en extension et estimé l'impact paysager du projet. J'ai rencontré M. JONCOURT.

4.4.3 Déroulement des permanences L'enquête a démarré le 16 novembre 2020 à 9h00 en mairie de Gourlizon, dans la salle des permanences. Lundi 16 novembre 2020 : Permanence de 9h00 à 12h00 J'ai ouvert et paraphé le registre d'enquête comportant 28 feuillets non mobiles. J'ai reçu 2 personnes qui m'ont fait part de leurs observations par oral et qui viendront ultérieurement déposer un courrier ou une observation dans le registre. Vendredi 27 novembre 2020 : Permanence de 9h00 à 12h00 J'ai vérifié l'intégralité du dossier d'enquête. J'ai reçu 2 personnes venues me faire part de leurs observations.L'un a déposé un courrier et un document que j'ai annexés au registre d'enquête.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 17/79 Jeudi 3 décembre 2020 : Permanence de 14h00 à 17h00 J'ai vérifié l'intégralité du dossier d'enquête. J'ai reçu 8 personnes, dont 3 membres de l'association Gourlizon Environnement, qui m'ont fait part de leurs observations par oral ou déposé un courrier dans le registre d'enquête. 2 courriels sont arrivés en mairie. Lors de cette permanence, j'ai aussi reçu la visite de Madame la maire de Gourlizon. L'association Gourlizon Environnement a formulé une demande de réunion publique d'information. J'ai décidé de ne pas donner suite à cette demande, car j'ai estimé que les conditions sanitaires pour recevoir le public étaient respectées, que de nombreux riverains s'étaient déplacés, que la communication autours de l'enquête (voir chapitre 4.3) leur avait permis d'être bien informés et que les 13 jours restant à courir permettaient de trouver toute information nécessaire à une argumentation étayée sur le projet. Mercredi 16 décembre 2020 : Permanence de 14h00 à 17h00 J'ai vérifié l'intégralité du dossier d'enquête et enregistré 11 courriers parvenus en mairie et constaté l'ajout de 5 courriers électroniques et 1 inscription sur le registre. J'ai reçu 7 personnes, qui ont complété leurs observations déposées précédemment et déposé courriers et /ou documents. 3 courriers et 3 courriers électroniques sont parvenus en mairie ce jour.

Clôture de l'enquête

Le 16 décembre 2020 à 17h00, j'ai clos le registre d'enquête.

Après avoir pris connaissance de toutes les observations, j’ai rencontré, conformément à l'article R123-18 du Code de l'environnement, le 18 décembre 2020, M. Hubert Le Roux, président de la SAS Le Roux TP et Carrières et lui ai communiqué le Procès Verbal de synthèse de l’enquête qui venait d’être clôturée. (Annexe I) J'ai reçu les réponses aux questions ou remarques soulevées lors de l'enquête publique de M. Patrick Le Corre, pour la SAS Le Roux TP et Carrières par courrier en date du 23 décembre 2020. (Annexe II)

L'enquête publique s'est déroulée comme prévu du lundi 16 novembre au mercredi 16 décembre 2020. Le public a pu contribuer à l'enquête publique en présentiel, les conditions sanitaires d'accueil du public ont été respectées. J'ai tenu, pendant cette période, les quatre permanences fixées. J'ai reçu 19 intervenants, j'ai enregistré 8 observations orales, 15 courriers et 6 documents et il y a eu 6 inscriptions sur les registres d'enquête. 9 contributions électroniques sont arrivées en mairie de Gourlizon pendant la période d'enquête. Des riverains, des entreprises, deux associations et trois organismes se sont exprimés. Remarque : l'association Gourlizon Environnement a diffusé un questionnaire aux habitants afin de recueillir leurs doléances et argumentations sur le projet.

5.1 Observations orales (O) O1 : M. SEZENEC Thierry Hent Troneoli, Gourlizon Ce riverain s'inquiète de l'augmentation annoncée des tirs de mines et des vibrations. Il est préoccupé par l'augmentation du trafic routier et les risques engendrés en matière de sécurité publique. Enfin, il constate que la présence de la carrière nuit au cadre de vie et à l'image de la commune de Gourlizon. O2 : M. LARVOR Joël Pen ar Hoat, Gourlizon Ce riverain constate de nombreuses fissures dans son habitation suite aux vibrations engendrées par l'activi- té de la carrière, et demande à être averti avant les tirs de mines, comme c'était le cas auparavant. Il se plaint de l'état de la chaussée, dégradée par les passages de camions. O3 : M. MELLET Cité de Mestellen Gourlizon Ce riverain émet un avis défavorable au projet de renouvellement de l'exploitation de la carrière. Il fait part de ses remarques sur : • l'intensité des vibrations et les fissures en conséquence qu'il constate sur la façade et les pignons de son habitation ; • l'effet de surprise lors des tirs de mines lorsqu'il se trouve à l'intérieur de son habitation, il précise qu'il n'entend l'avertissement de la sirène lorsqu'il est à l'extérieur ; • les nuisance sonores (tirs de mines et trafic routier) ; • les émissions de poussières, notamment en été et par temps sec ; • l'état de saleté de la route ; • l'importance du trafic routier et l'insécurité pour les enfants qui se rendent à l'école. Il s'interroge sur la composition des déchets inertes et l'endroit où est stocké le remblai avant son utilisation.Il s'étonne de la fonctionnalité de la parcelle située en sortie de carrière en constatant les déversements du dumper. Cette parcelle est-elle intégrée à l'exploitation ? Il propose d'installer d'autres sismomètres aux abords de la carrière, en plus de celui situé au niveau du Moulin de Fonteynou. O4 : M. JONCOURT Créach Goaler Gourlizon Ce riverain est directement impacté par la présence de la carrière et s'inquiète de l'impact visuel lié à l'exploitation de la parcelle en extension qui pourrait conduire, entre autres, à une dépréciation de ses bâtiments d'exploitation. Il s'interroge sur la création de la piste sur la parcelle en extension dès la première phase d'exploitation.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 19/79 Cette piste de circulation des engins d'exploitation, interne au site a -t-elle été intégrée dans l'étude d'impact ? O5 : Mme Aline QUERAT Gourlizon Cette habitante est défavorable au projet. Elle regrette l'absence de réunion publique d'information sur le projet. Elle considère que le dossier n'est pas suffisamment détaillé concernant les impacts liés à la pré- sence d'espèces sensibles et sur les écosystèmes en général. Elle s'inquiète de la sécurité du trafic routier engendré par la circulation des camions au bourg de Gourlizon. Elle s'interroge sur les retombées finan- cières, liées à l'exploitation de la carrière par la société Le Roux, pour la commune de Gourlizon. O6 : Association Gourlizon Environnement, représenté par Mme LAYRIS, Mme RIOUX et M. HARDY, membres du bureau Les membres de l'association commentent les observations, questionnements et propositions rédigés dans le courriel qu'ils ont fait parvenir en mairie. Ils ajoutent une question concernant l'organisation du suivi des enregistrements des sismomètres que la société Le Roux propose de mettre en place pour mesurer les vibrations liées aux tirs de mines. Ils évoquent le bassin de rétention des floculants situé au droit du ruisseau le Goyen et s'en inquiètent en cas de grosses pluies ou pollutions accidentelles. O7 : M. BELLEIL Kerivin Plonéis Ce riverain s'inquiète des vibrations à venir compte tenu des impacts déjà très importants qu'il constate. Il s'étonne des résultats qui sont donnés dans le chapitre vibrations du dossier. Il considère que le mémoire en réponse de la société Le Roux aux observations de la MRAe n'est pas engageant et demande à d'aller au- delà des bonnes intentions qui y figurent. Il souhaite la mise en place d'un suivi des engagements. O8 : M. RODIER Cité Bellevue Gourlizon Ce riverain précise que son habitation se situe, d'après géo portail, à 1,7 km de la carrière. Malgré cette distance qui peut sembler lointaine, il constate déjà des nuisances sonores liées au fonctionnement de la carrière (installation de concassage) et s'inquiète de l'augmentation des nuisances suite aux nouvelles conditions d'exploitation. Il s'interroge sur les mesures d'atténuation présentées dans le dossier, notamment le déplacement du concasseur et demande si d'autres moyens techniques peuvent être mis en œuvre. Il s'interroge également sur la nécessité probable du concassage des déchets inertes qui viendrait augmenter les nuisances.

5.2 Observations reçues par courrier (C) C 1 : M. et Mme LIGARANT Philippe 2 impasse Pen ar Hoat Gourlizon « … Nous habitons Gourlizon depuis 2005 ...nous souhaitons garder notre cadre de vie à la campagne,...Malheureusement, les aller/retour des camions vides que j'entends les fenêtres fermées(double vitrage), les tirs que l'on subit, le sol qui tremble, la vaisselle qui s'entrechoque, les enfants et nous-même sursautons, le bruit de la sirène, le bruit des gravats qui tombent, ...la poussière qui en résulte...N'accordez pas cette extension, pensez aux enfants, … aux anciens, qui veulent un cadre de vie sans la carrière...Pensez aux propositions faites par l'association Gourlizon Environnement ...(voir doc joint)... » C2 : Entreprise TPES représentée par M. COUSIN, directeur technique « ….globalement notre secteur géographique est sous équipé en carrières, en plateformes de recyclage et en ISDI, tandis que nos besoins ne cessent d'augmenter. La revalorisation et le recyclage de nos déchets, en proximité des chantiers actuels et à venir est une nécessité absolue pour notre activité. Elle permet de plus de réduire l'impact « Carbone » en diminuant l'impact du trafic routier sur les routes départementales mais surtout communales pas toujours adaptées à un trafic de camions. La facilité d'accès, la situation géographique, la multiplicité des granulats disponibles et le professionnalisme reconnu de la société Le Roux TP et Carrières en matière de productions de granulats de qualité et de recyclage des déchets est unanimement reconnu par l'ensemble des professionnels de notre filière. Elle ne peut en aucun cas être remise en cause sous peine d'impacter notre filière qui se trouverait alors sans solution pour la réception de nos déchets. Notre filière souffre déjà beaucoup actuellement de la crise sanitaire en cours.... » C3 : FRTP de Bretagne, représentée par M. COVILLE, président

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 20/79 « ...L'économie circulaire est au cœur de l'actualité, avec des enjeux prioritaires pour notre région... l'entreprise Le Roux TP et Carrières ... a prouvé son savoir-faire dans la production de granulats pour toute la filière Travaux Publics et Bâtiments du secteur géographique. Aujourd'hui l'entreprise souhaite continuer à être un acteur économique et responsable, avec la mise en place au sein de la carrière d'une ISDI. Aussi, la FRTP Bretagne apporte tout son soutien au projet proposé, qui apporte toutes les garanties en matière de respect de la réglementation, réduit les nuisances liées aux rotations de camions et surtout apporte une réponse en matière de valorisation et de recyclage des déchets inertes. Ce projet répond ainsi aux besoins de la filière de construction localement, avec la nécessité d'un maillage d'ISDI, tout en s'inscrivant pleinement dans les priorités du plan régional de prévention et de gestion des déchets.... » C4 : M. André FURNE Coat Créac'h Gourlizon « Soucieux en tant que citoyen de l’intérêt général, j'attends des différents représentants (de l’État, de la région, de la commune....) qu'Ils prennent les mesures nécessaires pour non pas empêcher mais diminuer au mieux l'ensemble des nuisances consubstantielles à l'exploitation de toute carrière. En matière d’environnement à Gourlizon, ces nuisances tiennent à la fréquence du passage des camions dans le bourg, à la dégradation des routes utilisées, à la sécurité liée au volume du trafic dans un bourg aux rues souvent étroites, aux possibles effets secondaires liés aux tirs de mines. Prendre significativement en compte l'impact sur la biodiversité, sur la quantité et la qualité des eaux superficielles et souterraines répondrait dans les faits à cette question actuellement au centre des préoccupations nationales et internationales : l'environnement.... » C5 : M. et Mme RODIER Impasse Bellevue Gourlizon « ...notre résidence se situe à 1,7 km à vol d'oiseau de la carrière au nord nord-ouest... un bruit sourd se fait entendre lorsque la carrière est en fonctionnement... En étudiant la configuration du terrain, nous avons constaté qu'au nord de la carrière le petit ruisseau qui la traverse passe précédemment dans un vallon et nous pensons que cette caractéristique provoque un effet de réverbération du son qui se trouve amplifié. Par ailleurs, il faut constater que le vent souvent du sud-ouest doit porter le son de manière systématique. Compte tenu de ces constats, nous nous inquiétons de l'augmentation de l'extraction ...Également, la mise en place d'une installation mobile supplémentaire de 350 KW ne pourra qu'augmenter les nuisances sonores. Il faut également ajouter à cela le renforcement des passages des camions... Nous souhaitons aborder les points suivants : - les mesures de bruit ont été faites sur des sites à proximité immédiate de la carrière ce qui peut expliquer, mais sans tenir compte des effets engendrés par la topographie ainsi que ceux liés à la météorologie. A priori ces éléments participent grandement aux caractéristiques de propagation d'un son (réverbération, taux d'humidité, direction et vitesse du vent). Pourquoi ? - Dans le paragraphe « Impact sonore de l'exploitation projetée », il n'est pas tenu compte de l'installation mobile supplémentaire. Pourquoi ? - Dans le paragraphe « Impact sonore de l'exploitation projetée », a-t-il été tenu compte de l'impact sonore de l'exploitation actuelle ? - sur l’impact paysager, il n'y a pas de prise de vue ni de projection depuis Tronéoly. Pourquoi ? En ce qui concerne les mesures d'évitement : - Quand et où les merlons végétalisés seront-ils aménagés sans tenir compte de celui prévu en limite sud ? - Quand se fera l’abaissement du pallier de 15 m de l'installation de traitement primaire ? - Où fonctionnera principalement l'installation mobile de concassage-criblage ? - Pourquoi le contrôle des tirs de mines se fait au niveau de la seule habitation la plus proche ? - Quand et où se fera la mise en place du renforcement des écrans végétaux en périphérie ? - Pourquoi les campagnes de mesures de l'air seront plus espacées si le seuil est respecté pendant 8 campagnes ? - La conservation du merlon nord aura-t-il réellement un impact sur le hameau de Créach Goaler alors qu'il ne se trouve pas entre la partie Est de la carrière et ce hameau ? » C6 : CCI Métropolitaine Bretagne Ouest représentée par M. Jean-François GARREC, président « … Ce site est existant depuis des décennies et nous tenons à apporter notre soutien afin qu'il puisse

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 21/79 obtenir le renouvellement de ses autorisations de carrière, de stockage de déchets inertes ainsi que la création d'une plateforme de recyclage de 30 000 m². Cette société est présente à un point de convergence entre le pays bigouden, le pays de Quimper, le Porzay et le cap Sizun. Elle permet à nos acteurs économiques locaux, depuis maintenant 5 décennies, de déposer les déchets afin de confier leur traitement à une société reconnue pour son professionnalisme. Ils peuvent également profiter de la diversité et de la qualité des granulats …. Au côté des collectivités, et des chambres consulaires depuis des années afin d'améliorer les structures collectives et individuelles existantes sur le département du Finistère, la société Le Roux a su évoluer dans ces métiers afin de répondre aux exigences parfois grandissantes sur nos chantiers. La société Le Roux est également fortement engagée à nos côtés, dans notre programme de « bleue économie en Cornouaille », afin de conserver les emplois et le dynamisme de l'activité économique de la pointe Bretagne.. l'entreprise Le roux se situe à proximité de plusieurs voies de circulation départementales. Le site proposé pour le projet, permet de diminuer l'imapact du trafic routier sur des route communales inadaptées. La facilité d'accès permet aux entreprises implantées dans le pays Bigouden, la Cornouaille, le Cap Sizun et sur le pays de Douarnenez de s'y rendre facilement. En tant que représentant d'une chambre de l'industrie et du commerce, nous sommes régulièrement interpellés sur le fait de capter des terres agricoles à des fins de développent d'entreprises, de zones d'activité, ou de construction de cellules commerciales. Tous ces projets permettent de dynamiser un territoire par la création d'emploi, l'installation des famille sur une commune, la mis en place d'infrastructures collectives. Mais elle a pour effet de réduire la capacité agricole de nos territoires. Le projet présenté permet de conserver un dynamisme économique sur la commune de Gourlizon, avec peu de changement de l'emprise existante sur les terres agricoles... Enfin, depuis maintenant quelques années, en concertation avec les collectivités, les communes, les chambres consulaires, les conseils départemental et régional, nous cherchons à développer des sites pour la revalorisation et le recyclage de nos déchets, en proximité avec les activité génératrices. Cela permet de réduire l'impact »carbone » des activités industrielles.Nous ne pouvons que soutenir le projet de la société Le roux qui rentre totalement dans ces objectifs... » C7 : Réseaux Sud Bretagne représentée par M. Rémi MILLOUR, directeur général idem C2 C8 : M. Christian BELLEIL Kerivin Plonéis « ...suite à notre entretien du 3 décembre 2020, ...Habitant au lieu-dit « Kerivin » qui se situe à environ 900 m de l'extension prévue en direction de Plonéis, je redoute les conséquences des tirs de mine dont j'ai senti parfois les effets sur mon domicile, sans pouvoir en préciser les dates (vibrations assez fortes des murs et des fenêtres d'intensité sonore importante). Les chiffres annoncés sur les années 2006 à 2016 (deux fois inférieurs au seuil de tolérance, selon le mémoire) ne correspondent pas à la perception que j'en ai eue. Or,si j'ai bien compris le tableau des mesures de réduction (p. 15 du mémoire en réponse à l'avis de la MRAe), les contrôles se limiteraient à l'installation d'un seul sismomètre, à hauteur de l'habitation la plus proche. Cela semble être très insuffisant. Quelles sont les dispositions prévues et à qui s'adresser pour pouvoir être rapidement entendu, en cas de vibrations importantes ? Plus généralement, je souhaiterai qu'un dispositif d'évaluation et de mesures intégré au projet, dont les modalités seraient établies préalablement à l'autorisation d'exploitation, confirme de façon expérimentale et dans la durée, la pertinence des mesures d'évitement et de réductions proposées par l'exploitant qui, sans préjuger de leur efficacité, restent selon moi, assez théoriques.... » C9 : Mme Claude KERVEILLANT impasse pen Ar Hoat Gourlizon « … je me permets d'attirer votre attention sur les points suivants : Le passage des camions : nous avons déjà un passage de camions très important dans le bourg de Gourlizon. La demande d'extension sur la commune de Plonéis, l'augmentation de tonnage sollicité, la continuité de l'accueil de matériaux inertes vont amener un trafic plus important de camions ce qui n'est pas envisageable par les habitants de Gourlizon. Proximité de l'école, de l'aire de jeux, commerce de centre bourg, en raison de la taille très étroite des routes traversant le bourg de Gourlizon. Les tirs de mines - le bruit : La demande de l'entreprise Le Roux prévoit une augmentation de l'extraction annuelle de matériaux qui passerait de 500 000 t /an à 550 000 t/an. Le creusement sur la partie ouest déjà exploitée atteindrait 30 m de plus que la cote actuelle, tout cela va sûrement entraîner des vibrations (et éventuellement des dégradations )sur nos habitations ; Le nombre de tir de mines pourrait passer de 18 à 35/an. Le passage des camions (flux qui risque d'augmenter), l'augmentation de tonnage extrait et par conséquence l'augmentation de matériaux traités

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 22/79 vont générer encore plus de bruit. Ce projet qui pourrait être autorisé pour une période 30 ans me semble d'une dimension déraisonnable. » C10 : Chambre d'agriculture du Finistère représentée par M. Jean Hervé GAUGANT, président « … de par le secteur d'activité défendu par notre organisation, nous estimons que la pérennisation de cette carrière centrée sur les terrioires de Douarnenez, Pont l'abbé et Quimper est nécessaire pour assurer l'entretien des voies de circulations employées quotidiennement par les outils agricoles et et les fournisseurs du monde agricole(des chemins d'exploitation aux nationales) ainsi que pour la confection des matériaux de construction des bâtiments agricoles. L'arrêt récent de l'exploitation d'une carrière dans le secteur Est de Quimper restreint déjà les sources d'approvisionnement en granulat de la Cornouaille. L'extension d'exploitation sollicitée reste circonscrite à un espace entre deux voies de circulation sans fort potentiel agronome de par sa déclivité, l'exposition et la nature des sols. Cette spécificité foncière locale vient minorer l'impact de cette consommation d'espace agricole sur le volet qualitatif, comme quantitatif si l'on s'attarde de sur la durée d'exploitation de 30 ans. Parallèlement à ce renouvellement de l'autorisation d'exploitation de carrière, nous relevons que le pétitionnaire s'attache au réemploi des surfaces déjà exploitées pour la réalisation d'une ISDI. Cette revalorisation de carrière correspond à l'une des mesures défendues par notre organisation lors de l'élaboration du schéma régional des carrières afin d'optimiser l'espace artificialisé et d'éviter les dépôts sauvages de matériaux de construction au sein de l'espace rural.... » C11 : Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique de Pont de Croix et ses environs représentée par M. Alain TREGUER, président « ….Le site exploité en carrière par l’entreprise Le Roux est traversé par le ruisseau de Fonteyou, affluent en rive droite de la rivière Goyen, ainsi que par l'un des ses tributaires, le ruisselet de Tronéoly qui coule sur la commune de GOURLIZON. Moins d'un kilomètre de ruisseau sépare la carrière de la rivière et celle-ci constitue également un milieu récepteur pour les effluents issus de cette activité. Côté Plonéis, en rive gauche, un ruisseau prenant sa source au lieu-dit Kerlaéron jouxte l’extrémité avale du site. Par ses caractéristiques morphologiques, le ruisseau de Fonteyou représente un milieu potentiellement propice à la reproduction des salmonidés, truites, saumons et autres espèces, dont les chabots, qui affectionnent ce genre de milieu. Il s'agit d'un ruisseau pépinière. Par le passé, les effluents chargés d”argile qui y étaient rejetés, les matériaux déversés ainsi que les aménagements réalisés dans le cadre de l”activité de la carrière ont gravement nui à ses fonctionnalités ainsi qu'à celle de la rivière Goyen en aval de la confluence. La laiterie de Plonéis, la pisciculture du moulin de Kerivarc'h en Guiler sur Goyen, et il y a très longtemps, l'usine d'équarrissage de Poullan sur mer qui avaient par le passé créé de graves problèmes de pollution du GOYEN n'existent plus. A notre connaissance, les risques potentiels de nuisances en provenance de la carrière de Pont-ar-Rodou en Pouldergat et de celle située en Guiler sur Goyen sont actuellement assez faibles. Ces deux carrières appartiennent à l”entreprise Le Roux. La carrière sise au moulin de Fonteyou constitue la dernière source potentielle de fortes nuisances implantée sur le bassin versant du Goyen. Paradoxalement, dans l'épais dossier présenté à l'enquête publique, à la page 35 de la note de présentation non technique et à la page 91 de l'étude d'impact, il est écrit que la carrière du Moulin de Fonteyou s'inscrit dans un environnement présentant des enjeux écologiques nuls à modérés. Pour le milieu aquatique qui nous concerne, un tel diagnostic revient a dire que le peuplement piscicole du ruisseau qui traverse le site et en aval celui de la rivière Goyen ne constituent quasiment aucun enjeu. Aucune mesure de protection, ni aucun aménagement complémentaires ne seraient donc nécessaires pour améliorer la situation existante. Ce diagnostic nous renvoie au dossier présenté à l'enquête de 2005 qui prévoyait pour sa protection le busage du ruisseau sur une longueur de 400 mètres. Il y était mentionné que pour éviter les déversements de gravillons, de matières argileuses ainsi que les retombées de poussière sur ce parcours dépourvu de toute valeur écologique, d'un peuplement d'invertébrés et d'un peuplement piscicole ne comportant aucune espèce protégée, et que la seule solution pour le protéger efficacement consiste à le buser et que cela aura peu d'effets sur le milieu.

Situation piscicole du Goyen et du ruisseau de Fonteyou : jusqu'au pont de la route départementale n° 57 Gourlizon - Plogastel Saint Germain, la rivière Goyen, cours d'eau de première catégorie piscicole, est également classée à saumon ainsi qu'au titre de l'article L. 2l4-l7 du code de l'environnement ... Pour ce dernier classement, les espèces migratrices désignées sont notamment le saumon, la truite de mer, la truite fario, l'anguille, la lamproie marine et la lamproie fluviatile. En outre, la grande alose est présente sur le

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 23/79 cours inférieur du Goyen. Le saumon Atlantique (Salmo salar) se trouve inscrit dans la liste des espèces menacées d'extinction.... En période de reproduction, les poissons migrateurs ne s”arrêtent pas aux limites administratives et leur répartition déborde largement du tronçon classé de rivière. Lorsque les conditions hydrauliques le permettent, les géniteurs saumon remontent le cours du Goyen jusqu'au moulin de Kerven en Plonéis. Ils s'engagent également dans tous les principaux afﬂuents du Goyen dont le ruisseau de Fonteyou. A l'aval du moulin et à la hauteur des hauts remblais de la carrière, les truites viennent y frayer,et, certaines années, les saumons également. Cependant, nous savons que cette année le nombre de saumons à remonter le cours du Goyen est particulièrement faible. Les autres espèces présentes dans le ruisseau de Fonteyou sont l'anguille, le chabot et la loche franche. Autrefois le vairon était présent en grand nombre dans la retenue d'eau du moulin, mais à notre connaissance, il a disparu, victime à une époque de la dérivation des eaux du ruisseau dans le bassin de pompage de la carriere. Le chabot (Cotlus Gobio) est une espèce classée à l'annexe II de la Directive Habitats-faune-ﬂore. L'espèce est normalement présente sur l'ensemble du réseau hydrographique du Goyen.

Emprise de la carrière : sur la commune de Gourlizon à l'amont de la V.C. n° 1, le terrain (Partie f de la parcelle 228) autrefois marécageux avait été remblayé et aménagé par l'entreprise Le Roux pour le stockage de granulats (Voir Annexe n° 1). Nous considérons que cette plateforme de stockage traversé par le ruisselet de Tronéoly fait partie intégrante du fonctionnement de la carrière, et, comme pour l'enquête publique de 2005, nous ne comprenons pas que l”administration n'ait toujours pas imposé à l”exploitant l'inclusion de cette aire dans le périmètre de la carrière, comme cela est le cas pour l'aire de stockage existante à l'aval, côté Plonéis. Les éventuelles mesures prises par l'exploitant pour prévenir les risques de nuisances découlant de cette plateforme de stockage font évidemment défaut dans le dossier.

Bassins de séchage des boues argileuses : depuis 2005, à notre connaissance, les deux bassins de séchage des boues aménagés sur le remblai de la rive droite du ruisseau à l’extrémité avale du site a peu évolué. Nous considérons toujours que ces bassins sont assez fragiles, et, par rupture éventuelle des talutages, présentent de sérieux risques de pollution aiguë du cours d'eau. En contrebas, le large fossé décanteur qui sépare ces bassins du ruisseau n'est pas régulièrement entretenu, et dans cette zone il est souvent presque plein de dépôts de terre argileuse et sa capacité s'en trouve réduite. Curieusement, ce fossé par lequel transite une partie des eaux de ruissellent de la partie Ouest de la carrière est totalement ignoré dans le dossier. Dans l'épais dossier présenté à l'enquête publique, ces deux bassins qui, à notre avis, constituent sur le site le plus grand risque de grave pollution du milieu aquatique, ne font l'objet d'aucun descriptif, ni de projet pour renforcer leur solidité. En 2005, des écoulements importants de boues argileuses s'étaient produits à partir de ces bassins. Aucun descriptif de cette installation ne figurait dans le dossier d'enquête publique.

Continuité écologique : de l'aval vers l'amont de l'emprise du site, six ouvrages se trouvent implantés dans le ruisseau de Fonteyou dont trois passages busés installés par l'entreprise Le Roux. - Premier passage busé : cet ouvrage est constitué par le passage busé desservant la plateforme de stockage de granulats côté Plonéis. Dans le dossier de l'enquête publique de 2005, l'état de cet ouvrage vis- à-vis de son franchissement par les truites avait été examiné, par conséquent, nous nous en référons.... Suite à l'enquête publique, il avait été imposé à l'exploitant de remédier à cette situation...D'après un plan établi par l'administration, un seuil destiné à rehausser le niveau d'eau dans le ruisseau à l'aval immédiat du busage avait été réalisé par l'entreprise Le Roux. Cependant, pour faciliter la construction du seuil, ladite entreprise avait approfondi le cours d”eau à l'aval faisant ainsi de cet aménagement un nouvel obstacle à la remontée des poissons. En outre, par la suite, nous savons qu'après de forts débits du ruisseau, la berge s'étant érodée en rive gauche, l'étanchéité du seuil n'était plus assurée et le niveau d'eau à l'amont avait baissé. En l'absence de rives et d'un fond bétonnés, ce qui équivaut à un bassin en béton, il est difficile d'obtenir dans la durée un aménagement fiable. Actuellement, si nous ne connaissons pas l 'état exact de la situation, nous savons cependant que la franchissabilité de ce passage busé par les poissons est aléatoire, et que la circulation notamment des salmonidés vers l 'amont y est très difficile, voire impossible. - Deuxième passage busé : à l'amont du précédent, un autre ouvrage dessert la carrière côté Plonéis. En 2005, ce second passage busé ne posait pas de problème de franchissement. Aujourd’hui , nous ne connaissons pas la situation au niveau de cet ouvrage. - Ouvrage de retenue d'eau du moulin de Fonteyou : à l'amont du second passage busé se trouve implanté le barrage de l'étang du moulin de Fonteyou, devenu propriété de Mr Le Roux par l'intermédiaire de sa SCI. Sur le ruisseau de Fonteyou, dans l'hypothèse où les salmonidés parviendraient à franchir le busage le plus

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 24/79 aval, la limite amont de remontée des saunons et des truites serait constituée par ce barrage. Une échelle à poissons y avait été réalisée il y a une trentaine d'années. Cet aménagement devait permettre aux salmonidés, notamment aux géniteurs, de remonter le cours du ruisseau à l'amont de la retenue d'eau du moulin. A l'époque, malgré l'abondance d'eau d'exhaure, le système de lavage des granulats ne fonctionnait pas en circuit fermé et l'exploitant prélevait un volume d”eau important dans l”étang du moulin, voire même, à une certaine période, la quasi-totalité du débit du ruisseau. Des fuites d'eau existaient au barrage qui était vétuste et menaçait de s”écrouler. Dans le cadre de la réfection de cet ouvrage, l'entreprise Le Roux avait réalisé un aménagement pour le passage des poissons. Un plan d'échelle à poissons aux normes en vigueur avait été établi par le Conseil Supérieur de la Pêche, mais, lors de sa construction, les cotes n'avaient pas été respectées. Néanmoins, par la suite, au vu de la dimension des pierres déplacées dans quelques frayères recensées dans le ruisseau à l'amont de l'étang, nous en avions déduit qu'il pouvait s”agir de frayères de saumon. Par conséquent, la passe à poissons nous paraissait être fonctionnelle à certains moments. Aujourd'hui, nous pensons qu'il pouvait aussi s'agir de frayères de truites fario de grande taille vivant à l'amont du barrage, et non de saumons étant parvenus à franchir le barrage. Nous considérons que l'installation hydraulique du moulin de Fonteyou doit être englobée dans le périmètre de la carrière, et ceci d'autant que l'entreprise Le Roux en a pendant longtemps tirée profit et en est même devenue propriétaire. Aujourd'hui, une photo de l'échelle à poissons (Annexe n° 3 - Photo n° 1) qui nous a été transmise nous indique que le dispositif de franchissement du barrage de la retenue d'eau du moulin n'est pas fonctionnel. Depuis sa construction, avec l'érosion, le lit du ruisseau s'est approfondi à l 'aval immédiat du barrage et le bas de l'échelle se trouve surélevé empêchant ainsi les poissons de s'y engager; ce qui n'aurait pu se produire si l'aménagement avait été réalisé dans le respect des cotes déﬁnies. La passe à poissons donc le fonctionnement ne pouvait déjà n'être qu 'aléatoire se trouve hors service..... - Troisième passage busé : à l'amont de la route communale, le troisième passage busé réalisé par l'entreprise Le Roux et lui permettant d”accéder à la plateforme de stockage aménagée sur la commune de Gourlizon ne posait pas de problème de franchissement en 2005. Nous ne connaissons pas la situation actuelle au niveau de cet ouvrage. Alors que dans le dossier d'enquête de 2005 cette fonctionnalité du cours d'eau était partiellement prise en considération, dans l'actuel dossier, la continuité écologique pour les espèces piscicoles est totalement ignorée... Dans le dossier, Étude Faune-Flore-Habitats, à la page 17, il est notamment écrit « Aucun corridor écologique n'est présent dans l'emprise du projet car le ruisseau traversant la carrière est en partie busé ››. Si le ruisseau a bien failli être busé sur une longueur de 400 mètres de cours dans la traversée de la carrière et si certains en ont rêvé, cela ne s'est heureusement pas concrétisé. Hormis les deux passages busés, soit un linéaire de quelques dizaines de mètres, les deux ouvrages routiers et le busage de moindre importance à l'amont de la route communale, le ruisseau coule à ciel ouvert.

Comblement des zones humides bordant le ruisseau (pour rappel) : l'entreprise Le Roux exploite le site du moulin de Fonteyou depuis plus d”une cinquantaine d'années. Au ﬁl des décennies, l'aspect du tronçon de vallée situé dans l'emprise des activités de la carrière a été totalement modifié sur un linéaire de plus d'un kilomètre. Toutes les zones humides bordant le ruisseau ont été remblayées, y compris la plus grande partie des berges qui se trouve ensevelie sous les matériaux.Le comblement des prairies humides en bordure du cours d'eau a de ce fait conduit à la suppression du lit majeur. La zone d'expansion des crues qui se trouvait à l'amont de la voie communale Gourlizon-Plonéis n'existe plus. Les zones humides ont un rôle important dans l'autoépuration des eaux et dans la régulation du régime hydraulique des cours d'eau. Elles constituent notamment des zones tampon et de ﬁltration pour les ruissellements provenant des coteaux en périodes pluvieuses, et des réservoirs naturels restituant progressivement leur eau et soutenant ainsi le débit du milieu récepteur en période d”étiage. Les terrains humides bordant les milieux aquatiques constituent pour ces derniers des zones naturelles de protection rapprochée. Leur suppression par drainage ou remblaiement est un facteur de perturbation écologique des cours d'eau. Le remblaiement concerne également les berges du ruisselet de Tronéoly, et sur une distance d“au moins 200 mètres la rive droite du ruisseau de Kerlaéron. Un plan des lieux annexé à l'arrêté préfectoral du 2 août 1977 autorisant l'entreprise Le Roux à exploiter la carrière fait apparaître des terrains marécageux remblayés et d'autres non encore comblés (Voir plan - Annexe n° 4). Depuis, ces derniers ont tous été totalement remblayés. Dans le dossier, il en découle évidemment une absence de zones humides recensées dans |'emprise de la carrière (Résumé non technique - P. 28), et hormis le ruisseau lui-même qui a échappé de peu à un projet de busage de 400 mètres, tous les terrains humides, voire marécageux, ont été ensevelis sous les déchets issus de cette exploitation.

Qualité hydrobiologique du ruisseau de Fonteyou : en 2005, à l'aval de la carrière, le ruisseau subissait un colmatage bien visible du substrat. Les analyses réalisées par le cabinet Hydrobio indiquaient que l'impact

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 25/79 de la carrière sur la qualité biologique du ruisseau se traduisait à l'aval du site par une perte de trois points par rapport à l'amont où le milieu se trouvait indemne de tout colmatage. Cette perte importante provenait pour l”essentiel des différents déversements, surtout des eaux argileuses qui y étaient rejetées. Les analyses réalisées en octobre 2017 indiquent que l'état du milieu aquatique a favorablement évolué en aval du site. Les déversements de gravillons n'existent plus et les rejets d'eaux fortement chargées d'argile ont cessé ou se sont raréfiés. Il en résulte que la qualité hydrobiologique du ruisseau a l”aval de la carrière a rejoint celle de l'amont. Cette amélioration de la qualité du milieu à l”aval de la carrière est le résultat des mesures complémentaires mises en œuvre par l'exploitant pour éviter les rejets polluants dans le milieu aquatique. Ces mesures de protection sont en grande partie issues des insuffisances, des lacunes et des anomalies relevées dans le dossier d'enquête de 2005 par les associations, dont la nôtre, et par d”autres intervenants, et du fait qu'elles aient été prises en considération, au moins partiellement, par l'administration....Néanmoins, nous considérons que la situation demeure fragile et des rejets fortement chargés d'argile peuvent encore survenir et remettre en cause ce très bon état de la macrofaune benthique, bio-indicatrice de la qualité du milieu aquatique.

Dispositifs de décantation des eaux - Zone Ouest du site - côté Gourlizon Une partie des eaux de ruissellement ainsi que les eaux d'exhaure transitent par plusieurs bassins décanteurs en série avant leur rejet au ruisseau (Rejet n° 1). Dans le dossier, nous n 'avons trouvé aucun descriptif même sommaire, de ce dispositif important d'epuratíon. La capacité utile globale de ces bassins n 'y est pas indiquée. D'après la vue satellite du Géoportail et des outils disponibles, nous estimons que ces bassins au nombre de quatre représentent une surface totale probablement inférieure à 450 m² et leur volume global bien inférieur à I 000 m 3.Sur la vue aérienne du Géoportail datant de mai 2018, une partie des eaux de ruissellement en provenance de l'aire où se trouvent des installations de concassage ou de lavage de matériaux s'écoule visiblement vers l'aire de stockage côté Plonéis (Voir Vue Satellite - Annexe n° 5), et non vers le fond de fouille comme cela est indiqué sur le plan 2017-487. D'après la topographie précise des lieux déterminée par les altitudes indiquées par cet outil, la pente du terrain est orientée vers le passage busé qui dessert l'aire précitée et les eaux qui en sont issues s”écoulent par gravité vers le bassin de 370 m3. A quelques dizaines de mètres à l'aval du passage busé desservant en rive gauche l'aire de stockage, une installation destinée à l'injection de floculant dans les eaux chargées d'argile ayant servi au lavage des granulats se trouve implantée presque à l'aplomb du ruisseau (Voir vue Satellite - Annexe n° 6). Ce dispositif n'aurait jamais dû être construit si près du cours d'eau. Aucune mention de cette installation ne figure dans le dossier. D'après les renseignements obtenus, le floculant utilisé par la carrière ne présenterait aucun risque pour le milieu aquatique. Hormis le plan des installations de très mauvaise qualité, voire quasiment illisible (Page 68 -plan 3/5), nous n'avons trouvé dans l'épais dossier, aucun plan ou vue satellite sur lequel se trouveraient clairement désignées les diverses installations de concassage, criblage, lavage ou autre de fabrique des granulats, ainsi que le stockage de floculant et éventuellement d'hydrocarbures implantés sur la commune de Gourlizon. Plus vers l'aval, une autre partie des eaux de ruissellement se trouve collectée par un fossé d'environ 160 mètres de longueur bordant le ruisseau en rive droite (Voir vue Satellite - Annexe n° 7). Le rejet qui en découle en périodes pluvieuses se situe à son extrémité avale. Les coordonnées approximatives du rejet sont les suivantes: XI 160045,19 m et Y 679319990 m (Coordonnées LAMBERT 93). L'érosion provoquée par le rejet sur la rive remblayée y est bien visible (Voir Annexe n° 3, photos n° 2 et 3). Ce fossé ainsi que le rejet existent depuis des décennies. Nous considérons que les principaux déversements d'eaux fortement chargées d'argile qui ont pendant longtemps dégradé le milieu aquatique transitaient par ce fossé. Comme nous l'avons précédemment mentionné, dans le dossier, ce fossé et le rejet qui en résulte sont totalement ignorés. En périodes pluvieuses, il s'agit du rejet n° 3, si toutefois aucun rejet ne se produit à partir du bassin de 370 m3 ou de |'aire de stockage située à l'amont de la VC n° 1. A l'amont de la route communale de GOURLIZON-PLONEIS, sur Tronéoly, la plateforme de stockage de granulats en exploitation et les éventuels dispositifs mis en œuvre pour collecter et décanter les eaux de ruissellement qui en sont issues n'apparaissent pas dans le dossier, alors même qu'il s'agit d'un aménagement réalisé et utilisé par l 'entreprise Le Roux dans le cadre du fonctionnement normal de sa carrière. - Zone Est du site - côté Plonéis : les eaux qui en sont issues transitent par un bassin de 700 m3 avant leur rejet au ruisseau (Rejet n° 2). Nous supposons que l 'aire exclue de l'emprise de la carrière avec notamment son grand parking se trouve raccordée à ce bassin et que par conséquent les eaux de ruissellement qui en sont issues y transitent avant leur rejet au ruisseau. Vers l'aval, les eaux de ruissellement issues de l'aire de stockage de granulats sont collectées par un fossé et se déversent dans un bassin de 370 m3. Comme nous

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 26/79 l'avons précédemment mentionné, d'après la situation de mai 2018, ce bassin reçoit également une partie des eaux de ruissellement issues de l'aire où se trouvent diverses installations de fabrique de granulats implantées sur la rive droite. Cette situation ne constitue pas un problème si toutefois ce bassin se trouve suffisamment dimensionné pour décanter efﬁcacement un tel apport d'eau supplémentaire. Nous en doutons. Depuis 2018, la topographie du terrain y a peut-être été modifiée et cet éventuel problème n'existe plus. Il est mentionné, que l'eau de ce bassin s'évacue par évaporation et par inﬁltration. Il n'y a pas de rejet au ruisseau. Le cours d'eau est situé juste en contrebas du bassin. A l'occasion de fortes pluies, nous doutons que les infiltrations soient suffisantes pour évacuer un tel volume d”eau et pour empêcher qu'il ne se produise un rejet au ruisseau.Le volume global du dispositif de décantation de la zone Est atteint donc 1 070 m3.A l'alinéa 8.3, Eaux de ruissellement et d'exhaure, de son article 8, l'arrêté préfectoral du 16 décembre 2005 en vigueur impose à l'exploitant des bassins de décantation d'une capacité globale utile disponible et minimale de 7 000 m3. Actuellement, le volume disponible des dispositifs de décantation existants est très loin de respecter la capacité totale imposée par l’arrêté préfectoral. En y ajoutant la capacité assez importante du fossé de la rive droite s'il est bien curé et qui dans le dossier n'existe pas, nous estimons que la capacité totale des dispositifs de décantations de la carrière n'atteint pas la moitié du volume minimal de 7 000 m3 fixé par l'administration.

Mesures imposées pour le contrôle des rejets au ruisseau : - Volumes des eaux rejetées : l'exploitant doit mesurer quotidiennement les volumes d'eau rejetés au milieu naturel. Deux rejets ofﬁciellement déclarés sont pris en considération. En périodes pluvieuses, les eaux provenant de l'aíre de stockage de granulats sur Tronéoly et qui se déversent directement ou indirectement dans le ruisseau et celles qui transitent par le fossé sont ignorées. - Matières en Suspension : des mesures mensuelles de la qualité des deux rejets ofﬁciels sont prévues. Les autres rejets ne font l'objet d'aucun contrôle.

Impact de la carrière sur le débit des cours d'eau : à la page 20 de l'étude, il est écrit . « Jaugeage du ruisseau. On observe ainsi une baisse de débit de l’ordre de 7 m3/h entre l’amont de la carrière (J1 + J4) et le point J2, soit seulement 12 % du débit du Cours d'eau ››, Ces mesures de débit ont été effectuées en dehors de tout rejet de la carrière. Le terme « seulement » est inapproprié pour les 12 % de débit ainsi déjà captés par la carrière. Sur cette même page, il est mentionné : «Au Nord-Ouest de la carrière, les eaux en provenance du vallon de Tronéoly sont drainées en partie par la carrière et se déversent au niveau du front de taille Nord de la cavité Ouest ». A la profondeur où se trouve actuellement l'excavation côté Gourlizon, l'action drainante de la carrière est déjà loin d’être négligeable.

SITUATION FUTURE : Emprise de la carrière : La carrière va s'étendre sur quelques hectares côté Plonéis. L'exploitant n'a pas prévu d'intégrer dans le périmètre de la carrière l'aire de stockage des granulats située sur la commune de Gourlizon à l'amont de la V.C. n° 1, comme cela est depuis longtemps le cas pour l'aire de stockage existante à l'aval, côté Plonéis.

Impact sur I'eau de I'extension de la carrière sur Plonéis : le creusement du terrain y provoquera un abaissement et le drainage des eaux de la nappe d'alimentation du ruisselet qui prend sa source à la hauteur de Créach Goaler. Ce milieu aquatique de très faible importance qui coule le long de la route communale sera asséché. Le ruisselet est busé sur une partie de son cours inférieur. Il afflue dans le ruisseau de Fonteyou à l”aval du barrage de la retenue d'eau du moulin.

Bassins de séchage des boues argileuses : l'exploitant n'a projeté aucune amélioration concernant la solidité du dispositif de séchage desboues argileuses.

Continuité écologique : dans le dossier, cette fonctionnalité du milieu aquatique nécessaire aux espèces piscicoles est totalement ignorée et n'a fait l'objet d'aucun examen, et par conséquent, à l'avenir, d'aucun projet d'amélioration.

Dispositifs prévus de décantation des eaux : - Zone Ouest du site : à l'avenir, le circuit prévu des eaux demeure inchangé par rapport à celui actuel. Les caractéristiques des quatre bassins sont toujours indéterminées. Toutes les eaux de ruissellement issues de cette zone sont censées être collectées par l'excavation. Or, comme nous l'avons déjà mentionné, ... et si la topographie du terrain n'a pas été depuis modifiée, cela ne sera pas le cas. Une partie des eaux de ruissellement en provenance de Paire où se trouvent des installations de concassage ou de lavage de matériaux continuera à être réceptionnée par le bassin de 370 m3 en rive gauche. Des eaux continueront à

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 27/79 transiter par le large fossé fantôme d'environ 160 mètres de longueur. A l'amont de la route communale de Gourlizon-Ploéis, sur Tronéoly, les eaux de ruissellement de la plateforme de stockage de granulats qui continuera probablement à être exploitée se déverseront dans le ruisseau, directement, ou peut-être par l”intermédiaire d'un quelconque dispositif de décantation. L'exploitant n 'a prévu aucun accroissement de la capacité de décantation des eaux issues de la zone Ouest du site. Concernant l'installation de floculation située sur la berge remblayée presque à l'aplomb du ruisseau, aucun projet de déplacement de ce dispositif à l”écart du cours d'eau n’apparaît dans le dossier. - Zone Est du site : avec les eaux d'exhaure et de ruissellement qui en découleront, l'extension prévue de quelques hectares va y accroître le volume d'eau à décanter. En phase 6, à très long terme, c”est-à-dire dans quelques décennies, il est prévu la création d'un nouveau bassin d”une capacité de 1800 m3. Les eaux se trouveront ensuite dirigées vers le bassin de 700 m3 existant, puis, par l'intermédiaire d'un fossé, acheminées vers celui de 370 m3 de l'aire de stockage de granulats. Le rejet au ruisseau au ruisseau s”effectuera à partir de ce dernier bassin. Hormis en phase 6, l 'exploitant n'a présenté aucun projet d'accroissement de la capacité d'épuration des eaux issues de la zone Est du site. En considérant que le volume total utile disponible et minimal de 7 000 m3 actuellement en vigueur sera reconduit par l'administration dans le nouvel arrêté, l'entreprise Le Roux n'a pas prévu de mise en conformité des dispositifs d'épuration des eaux de sa carrière, et leur capacité globale demeurera bien inférieure au volume qui lui a été imposé depuis 2005.

Mesures prévues pour le contrôle des rejets au ruisseau : - Volumes des eaux rejetées : les mesures prévues ne concerneront que les deux rejets officiellement déclarés. Durant les périodes pluvieuses, les rejets constitués par les eaux de ruissellement provenant de l'aire de stockage sur Tronéoly et par celles transitant par le fossé de la rive droite ne seront toujours pas prises en considération. - Matières en Suspension : des mesures mensuelles de la qualité des deux rejets officiels sont prévues. Les autres rejets ne feront l'objet d”aucun contrôle. - l2M2 : cette méthode d”évaluation de la qualité biologique d”un milieu aquatique remplace l'lBGN. Nous approuvons le suivi prévu de la qualité du ruisseau qui sera ainsi réalisé tous les trois ans.

Approfondissement de la carrière côté Gourlizon : un approfondissement prévu de 30 mètres est considérable. Les indications fournies à la page 20 de l'étude réalisée sont révélatrices d'un impact actuel invisible mais réel et préoccupant, voire, si l'approfondissement se concrétise, très inquiétant. A l'avenir, avec les tirs de mines en profondeur, les fractures dans le substrat rocheux vont se multiplier. Durant les périodes d'étiage, l'action drainante de la gigantesque excavation sur les fonds de vallées environnants va s'accentuer. Nous exprimons nos craintes fondées de voir un jour le ruisselet de Tronéoly s'assécher et le ruisseau de Fonteyou fortement impacté. Même si le débit ainsi collecté par le fond de fouille serait ensuite restitué artificiellement par pompage au cours d'eau, celui-ci en serait fortement impacté. Lors d'un étiage sévère comme cela survient périodiquement, si l'approfondissement de 30 mètres se concrétise tel que sollicité dans le dossier, le risque est élevé de voir un jour le ruisseau totalement asséché sur un linéaire de plus d'une centaine de mètres de cours en amont du rejet n° 1 de la carrière. Loin d'être une hypothèse improbable, nous considérons au contraire que la probabilité est grande qu'un tel scénario se réalise si des mesures appropriées ne sont pas prises...

Remise en état du site : il est prévu en ﬁn d'exploitation, la suppression des deux principaux passages busés. Par contre, l'exploitant n'a pas projeté la suppression du passage busé aménagé à l'amont de la voie communale....

MESURES DEMANDÉES : Emprise de la carrière : nous demandons que l'aire de stockage des granulats située sur la commune de Gourlizon à l'amont de la V.C. n° 1 et exploitée par l'entreprise Le Roux depuis environ 25 ans soit intégrée dans le périmètre de la carrière, ... Bassins de séchage des boues argileuses : étant donné leur situation à proximité du ruisseau et le risque potentiel de grave pollution qui peut en résulter, ces deux bassins dont l'un contient des boues à l'état liquide doivent faire l'objet de mesures destinées à renforcer la sécurisation du milieu aquatique. Continuité écologique : de l'aval vers l'amont de l'emprise du site, quatre ouvrages implantés sur le ruisseau appartiennent à l'entreprise Le Roux (SAS ou SCI). - Premier passage busé, situé le plus à l'aval du site : cet ouvrage est constitué par le passage busé desservant la plateforme de stockage de granulats côté Plonéis. En 2005, la difficulté flagrante de son franchissement par les salmonidés avait été diagnostiquée. Par la suite, un aménagement y avait réalisé par l'entreprise Le Roux. Cependant, nous savons que la situation est loin d'y être actuellement satisfaisante.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 28/79 Nous demandons qu'une expertise y soit effectuée par un organisme qualifié afin de déterminer quelle est la solution pour remédier à cette situation. Les aménagements nécessaires devront ensuite y être réalisés dans les meilleurs délais possibles. - Deuxième passage busé : à l'amont du précédent, un autre ouvrage dessert la carrière côté Plonéis. Un diagnostic devra y être réalisé par un organisme qualifié. Nous supposons que cet ouvrage ne pose pas de problème à la remontée des poissons. Si tel n'est pas le cas, les aménagements nécessaires devront y être réalisés pour permettre son franchissement. - Ouvrage de retenue d'eau du moulin de Fonteyou : à l'amont du second passage busé se trouve implanté le barrage de l'étang du moulin de Fonteyou. Cette installation hydraulique est devenue depuis longtemps obsolète et ne possède plus aucune utilité. Par l'obstacle que représente le barrage, en l'absence d'une échelle à poissons fonctionnelle, l'ouvrage est infranchissable par les espèces piscicoles, notamment par les salmonidés. En conséquence des problèmes posés par cet ouvrage, nous demandons sa suppression. Il s'agit d'un barrage de faible hauteur. Lors de sa démolition, les précautions devraient cependant être prises pour éviter un relargage brutal de sédiments dans le cours d'eau à l'aval. Une autre solution consiste simplement à creuser une brèche dans la rive gauche au niveau de l'ouvrage. Cette solution serait la plus facilement réalisable. La suppression de l'ouvrage de retenue d'eau permettrait de solutionner pour un coût très faible le problème de son franchissement par les salmonidés. En supprimant quasiment la surface noyée parla retenue, l'abaissement du niveau d'eau aurait aussi l’avantage de réduire les infiltrations vers le fond de fouille côté Gourlizon, phénomène qui avec l'approfondissement projeté va s'accentuer. A défaut de la mise en œuvre d'une des deux solutions ci-dessus mentionnées, nous demandons que le barrage soit équipé d'une nouvelle échelle à poissons, et cette fois-ci construite dans le respect des normes en vigueur. -Troisième passage busé : à l'amont de la route communale, le troisième passage busé installé dans le ruisseau par l'entreprise Le Roux dessert la plateforme de stockage aménagée sur la commune de Gourlizon. Un diagnostic doit y être réalisé par un organisme qualifié. Nous supposons que cet ouvrage ne pose pas de problème à la remontée des poissons. Si tel n'est pas le cas, les aménagements nécessaires devront y être réalisés pour permettre son franchissement. Après l'arrêt d'exploitation de la carrière, nous demandons la suppression de cet ouvrage mesure non prévue dans la remise en état. Dispositifs de décantation des eaux : - Zone Ouest du site : nous demandons que toutes les précautions soient prises pour empêcher des rejets d'eaux non épurées au ruisseau, y compris les eaux de ruissellement provenant de la plateforme de stockage de granulats située à l'amont de la route communale. La capacité globale de décantation des eaux issues de cette zone doit y être considérablement accrue. Concernant l'installation de floculation située beaucoup trop proche du ruisseau, quand bien-même le floculant utilisé serait quasiment sans risque pour la faune aquatique, par précaution,nous demandons que celle-ci fasse l'objet d'une prescription particulière dans le futur arrêté. - Zone Est du site : nous demandons que toutes les précautions soient prises pour empêcher des rejets d'eaux non épurées au ruisseau, y compris les eaux de ruissellement issues de la zone exclue de l'emprise de la carrière et où se trouve notamment un grand parking. La capacité de décantation des eaux issues de la zone Est doit être considérablement accrue sans attendre la phase 6. Dans la nouvelle autorisation préfectorale qui sera probablement accordée, nous ne demandons pas d'accroissement de la capacité globale utile de décantation de 7 000 m3 imposée par l'arrêté du 16 décembre 2005, mais simplement le maintien de ce volume. Même si l'état actuel des moyens mis en œuvre par l'exploitant pour épurer les eaux du site a permis une évolution positive de la qualité biologique du ruisseau, la situation demeure fragile. Afin de renforcer la sécurisation du milieu aquatique, nous demandons que l'exploitant soit mis dans l'obligation de se conformer à l'arrêté préfectoral, et, par conséquent, de réaliser dans les meilleurs délais possibles les travaux nécessaires pour accroître considérablement la capacité des dispositifs de décantation des eaux du site afin d'atteindre rapidement le volume minimal fonctionnel de 7 000 m3.... Mesures prévues pour le contrôle des rejets au ruisseau - Volumes des eaux rejetées : bien que se soit leur qualité qui nous préoccupe, nous demandons néanmoins que les rejets provenant en périodes pluvieuses de l'aire de stockage amont et du fossé de 160 mètres de longueur soient pris en considération. En tenant compte de la pluviométrie et des surfaces concernées par les ruissellements, des estimations des volumes d'eaux ainsi rejetés au ruisseau sont facilement réalisables. - Matières en suspension : des mesures mensuelles de la qualité des deux rejets officiels sont prévues. En dehors d'un déversement accidentel, c'est surtout lors de périodes fortement pluvieuses que des rejets dans le ruisseau d'eaux chargées de matières argileuses peuvent se produire. Outre les mesures prévues, à une fréquence hebdomadaire mais uniquement durant les épisodes fortement pluvieux, nous demandons que des mesures de la teneur en M.E.S. des eaux du ruisseau soient réalisées à l'amont et à l'aval du site. Ainsi de telles mesures engloberaient également les apports dans le milieu aquatique des M.E.S. provenant des rejets de l'aire de stockage amont et de celui du fossé de la rive droite. Suivant son importance, la différence

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 29/79 de la teneur de l'eau du ruisseau en M.E.S. entre l'amont et l'aval du site pourrait être révélatrice d'un problème créé par un rejet polluant échappant au contrôle habituel de l'exploitant et permettant ainsi à ce dernier d'y remédier assez rapidement. Approfondissement de la carrière côté Gourlizon : la profondeur actuelle de l'excavation est très importante et son action drainante se fait déjà ressentir sur le débit du ruisseau et surtout sur celui de son affluent, le ruisselet de Tronéoly. Précédemment, nous avons demandé la suppression du barrage du moulin de Fonteyou, ce qui, par voie de conséquence, provoquera également la suppression de la retenue d'eau. La retenue d'eau du moulin étant située à seulement une quarantaine de mètres de l'excavation, nous estimons que la forte réduction de la surface en eau qui résulterait de sa suppression permettrait de réduire sensiblement les infiltrations en direction du fond de fouille, phénomène qui va s'amplifier avec l'approfondissement projeté. En l'état du projet, l'approfondissement sollicité de 30 mètres supplémentaires représente un risque trop important et avéré pour le débit du ruisseau et pour celui de son affluent déjà assez fortement impacté en périodes d'étiage. Afin de permettre l'exploitation de la zone Ouest plus en profondeur, outre la suppression de la retenue d'eau du moulin, nous demandons que la future autorisation impose à l'exploitant des précautions pour la poursuite de l'approfondissement, et que pour se faire, celui-ci soit subordonné à son impact sur le débit du ruisseau et sur celui du ruisselet de Tronéoly. En conséquence, nous demandons un suivi annuel de l'impact de l'approfondissement sur le débit d'étiage des deux cours d'eau concernés. Nous voyons l'approfondissement se poursuivre de la manière suivante: si par rapport à la situation actuelle le diagnostic effectué qui sera transmis à l' administration n'y révèle aucun impact significatif sur le débit du ruisseau ou sur celui de son afﬂuent, l'exploitant pourra poursuivre le creusement. Si au contraire l'approfondissement réalisé provoque un quasi-assèchement du ruisselet de Tronéoly, ou une réduction trop importante du débit du ruisseau de Fonteyou, il devra y être mis fin. Ainsi, le risque de voir un jour le ruisseau lui-même fortement impacté sera réduit. A moins d'une interdiction d'y accroître la profondeur actuellement autorisée, pour la zone Ouest de la carrière, nous considérons que cette solution est la seule qui puisse à l'avenir permettre la poursuite de son approfondissement, et ceci, aussi longtemps que son impact sera compatible avec la préservation du fonctionnement écologique du milieu aquatique. Cette solution s'inscrit dans une perspective de développement durable. Durée de l'autorisation demandée : l'autorisation sollicitée par l'entreprise LE ROUX porte sur une durée de 30 ans. Etant donné les aléas d'exploitation qui peuvent survenir sur une période aussi longue et les conséquences négatives pour l'environnement qui pourraient en résulter, notamment pour le milieu aquatique, nous demandons que la durée de l'autorisation future soit limitée a 20 ans,... Remise en état du site : dans la zone Ouest, après la cessation d'activité de la carrière et l'arrêt du pompage, un plan d'eau va se former. Nous savons que des espèces piscicoles telles que le gardon, brochet, perche et autres sont très souvent introduites dans les plans d'eau. Lors de la création d'une noue, par précaution, pour faire obstacle au passage des poissons, y compris celui des alevins, nous demandons qu'une sorte de lit filtrant y soit aménagée afin d'éviter qu'un jour des espèces piscicoles nuisibles ou envahissantes ne se retrouvent dans le Goyen…... Côté Gourlizon, comme en 2005, une partie du site se trouve exclue du dossier d'enquête. Le grand fossé décanteur est ignoré. Les rejets qui en découlent en périodes pluvieuses ne sont pas pris en considération. Aucune consolidation des deux bassins de séchage des boues n'est prévue. Même si le risque de pollution des eaux qui en découle y est faible, dans le dossier, il n'est pas fait état de l’installation de floculation située presque à l’aplomb du ruisseau. Le volume global des dispositifs de décantation existants et futurs n'est pas indiqué dans le dossier. Il n'y est fait mention d'aucun projet d'accroissement de la capacité d'épuration des eaux. Côté Plonéis, nous doutons de l'absence de rejet au ruisseau à partir du bassin de 370 m3. Hormis en phase 6, il n'est fait mention dans le dossier d'aucun projet d'accroissement de la capacité d'épuration des eaux. Le volume global et minimal de 7 000 m3 des dispositifs de décantation imposé depuis 2005 par l'administration est toujours très loin d'être respecté.Dans le ruisseau qui traverse le site, l’état de la continuité écologique pour les espèces piscicoles est ignoré. Nous savons qu'au moins deux ouvrages posent problèmes à la libre circulation vers I'amont des poissons, notamment des salmonidés. Pour les mesures de suivi, certains rejets de la rive droite sont ignorés. Durant les épisodes fortement pluvieux, il n'est pas prévu de mesures de la teneur des eaux en M.E.S. dans le ruisseau de Fonteyou.Tel qu’il est projeté, l'approfondissement de 30 mètres de l’excavation sur Gourlizon présente des risques importants et avérés pour le débit du ruisseau et pour celui de son petit affluent en rive droite.

En conséquence des observations qui précèdent, l'Association Agréée pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique de Pont-Croix et des Environs émet un avis défavorable au projet présenté par la S.A.S. Le Roux pour sa demande de renouvellement de l'autorisation d'exploiter avec extension la carrière sise au

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 30/79 moulin de Fonteyou sur les communes de Gourlizon et Plonéis, et demande, pour la compatibilité du projet avec son environnement aquatique, la prise en considération des diverses mesures préconisées pour la protection du ruisseau de Fonteyou ainsi que pour l'amélioration de ses fonctionnalités.

DOCUMENTS JOINTS : Annexe n° 1 : Vue satellite de Paire de stockage implantée sur la commune de Gourlizon à l'amont de la voie communale n° 1. Annexe n° 2: Page 13 de l’étude d'impact du dossier d'enquête publique de 2005 de la carrière Le Roux indiquant les difficultés de franchissement par les salmonidés du passage busé desservant l'aire de stockage côté Plonéis. Annexe n° 3 : Trois photos - Cliché n° 1, vue partielle de l'échelle à poissons construite au barrage de la retenue d'eau du moulin de Fonteyou. Clichés n° 2 et 3, en rive droite, vue de l'érosion provoquée sur la rive remblayée par le rejet dans le ruisseau des eaux transitant par le fossé de décantation de 160 mètres. Annexe n° 4 : Plan joint à I'arrêté préfectoral d'autorisation d'exploitation de la carrière datant du 2 août 1977 et faisant apparaître une partie des zones humides déjà remblayées et d'autres non encore comblées par l'entreprise Le Roux. Annexe n° 5: Vue satellite de l'aire située sur la rive droite où se produisent des ruissellements s'écoulant en direction du bassin de 370 m3 en rive gauche. Annexe n° 6: Vue satellite de l'installation de floculation située en bordure et presque à l’aplomb du ruisseau sur sa rive droite. Annexe n° 7 : Vue satellite du fossé d'environ 160 mètres de longueur et du point de rejet au ruisseau des eaux qui y transitent en périodes pluvieuses.

C12 : Mme HARDY Ghislaine 12 cité Bellevue Gourlizon « Je suis très inquiète pour le bourg de Gourlizon et surtout pour ses habitants. La circulation déjà importante de camions sur les routes étroites deviendrait encore plus importante avec des camions de plus ne plus gros.Je pense aux enfants qui vont ou sortent de l'école toute proche, ou qui vont sur l'aire de jeux. Ne serait-il pas plus judicieux de passer direction Plonéis ? Parlons aussi des nuisances, du bruit, de la poussière et de la remise en état de la route. »

C13 : CHARIER TP représenté par M. BODERE, directeur d'agence « ….ce site est existant depuis des années et nous tenons à apporter notre soutien... En effet, la carrière Le Roux de Gourlizon nous a produit des gravillons routiers dans le cadre du marché des enduits superficiels pour l'ensemble des routes du Finistère. Les caractéristiques intrinsèques de la roche leur permettent de fabriquer un gravillon adapté à cette technique routière difficile à trouver par ailleurs. Cette société est présente à un point de convergence entre le pays bigouden, le pays de Quimper, le Porzay et le cap Sizun. Le site est desservi par les routes départementales, mais, c'est aussi la proximité des voies rapides qui lui ont permis de répondre à nos demandes sur l'ensemble du département. Nous avons également sollicité la société Le Roux pour la fourniture de matériaux dans le cadre de la réalisation de fondations pour les éoliennes. La disponibilité de ses équipes a permis d'étudier la meilleure manière de répondre aux exigences de notre maîtrise d’œuvre, aussi bien pour les routes d'accès que pour les fondations elles-mêmes. Le service de transport associé à la diversité et la qualité des granulats produits sur le site de Gourlizon est unanimement reconnu par nos équipes... »

C14 : Les salariés du site Entreprise Le Roux TP et Carrières 11 courriers identiques de Mme LAURENT et MM. FLOCHAY, LE COZ, COAJOU F., DROAL, SERGENT, RAPHALEN, LE GOAF, COAJOU G., LE BIHAN, CARIO « ...le site emploie 12 personnes et permet de produire en moyenne 350 000 t de granulats par an. Cette activité génère nombre d'emplois indirects sur le pays bigouden. Nous sommes principalement résidents, et/ou originaires du cap Sizun et du pays bigouden et de Quimper. Le site se trouve à l'intersection de deux veines. Une veine bleue, reconnue pour sa dureté et permettant de produire des produits répondants à la demande de l'industrie routière. Une autre jaune/marron, plus friable, qui correspond aux besoins des canalisateurs et autres société de travaux publics. Nos principaux clients au delà de l'activité travaux publics interne qui utilise une partie de laproduction, sont les collectivités, les particuliers, les agriculteurs, les canalisateurs, les centrales à béton, les centrales d'enrobé, les sociétés de gravillonnage, des granulats pour leurs activités. Le projet porté par notre société est la continuité d'une activité déjà existante... la connaissance acquise au

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 31/79 fil des années du terrain, de l'environnement, de la biodiversité, les espèces animales, végétales présentent sur le site, font que nous sommes les premiers acteurs de leur protection et de leur préservation. Nous pensons que l'implantation du site optimise la sécurité grâce aux accès par les voies départementales, en limitant au maximum la circulation dans le bourg de Gourlizon. L'utilisation de semi-remorques plutôt que des camions entraîne une baisse significative du trafic routier. Nous travaillons également sur les moyens de réduire notre consommation de carburant en participant à des stages éco-conduite. Nous sommes fiers de travailler et heureux de vivre sur ce territoire. Nous souhaitons continuer dans ce sens...»

C15 : M. et Mme André et Marie-Jo LE GARREC « Habitant le hameau de Kerdronval, l'activité de la carrière et les nuisances ne sont pas nouvelles pour nous. Elles ont augmenté considérablement au fil des années....Nous tenons à souligner qu'aujourd'hui à Kerdronval : - les nuisances sonores sont particulièrement fortes, surtout le matin...oralement des remarques ont été exprimées, par exemple, concernant le « bourdon » de la marche arrière des engins de chantier et ces remarques ont été suivies d'effet. Le bruit généré par les basculement des matériaux dans la trémie de choc doit pouvoir être diminué par des moyens techniques appropriés que la société Le Roux pourrait proposer. L'abaissement d'un pallier de 15 m de l'installation fixe (le concasseur) générant le plus de bruit sera apprécié s'il est réalisé. La société a tout à gagner à atténuer ces niveaux sonores tant pour les riverains que pour les employés... Les contrôles de bruits doivent être plus fréquents, inopinés, non commandés et consultables en mairie. Par ailleurs, ..à l'abri de la haie existante, il n'y a pas d'amélioration probante....le merlon proposé en limite sud de 2 m de hauteur tel qu'il est proposé ...pourrait peut être préserver nos habitations de la vue sur la carrière, mais les inconvénients qui en découlent de son tpas négligeables. Nous ne réclamons donc pas ce merlon malgré les dépassements des niveaux sonores … - les nuisances visuelles supportées. De plus ce merlon ferait de Kerdronval un véritable camp retranché ….ce merlon semble érigé dans le champ très en retrait des haies et des talus existants....cela diminue ainsi très largement la surface du terrain agricole actuellement loué à un jeune agriculteur, qui remettrait en cause le bail existant.... la vue sur la carrière est bien plus accentuée... la photo 7 page 43, n'en donne qu'un aperçu.... - la réduction des poussières dans l'air est-elle prise en compte ? Par quels moyens ? - fissures, faïençage, légère résurgence dans le bitume de la cour ,...hasard ou méfaits des vibrations ? - l'extension sur Plonéis....pour nous les nuisances engendrées se rajouteront à celles vécues aujourd'hui. Le bruit va augmenter....la structure du chemin de Kerdronval ne risque-t-elle pas de pâtir de la proximité d'une fosse d'extraction aussi proche et profonde ? Le circuit des camions vers Plonéis est certes « moins pire » que de traverser le bourg de Gourlizon, mais la VC1 (et ses riverains) devront donc supporter tout ce trafic.»

5.3 Documents (D) D1 : Évitement du bourg de Gourlizon par les camions : solutions pour toutes les orientations du trafic « Orientation du trafic vers Douarnenez sans traversée du bourg de Gourlizon : La distance de la carrière au rond-point de Bellevue sur la RD 765 en traversant le bourg de Gourlizon est de 3,9 km. La distance de la carrière ...en évitant le bourg de Gourlizon et en empruntant la route de Gourlizon à Plonéis est de 5,4 km, avec passage par la Croix-Rouge à Plonéis. Un aménagement routier sur la ND 765, création d'une entrée et d'une sortie au terme de la route Gourlizon-Plonéis permettrait d'éviter le passage par la Croix-Rouge. 1,5 km supplémentaires ce qui est peu. Orientation du trafic vers Quimper sans traversée du bourg de Gourlizon : Il est évident que l'emprunt de la route de Gourlizon à Quimper est la solution la plus adaptée : il n'y a donc pas de traversée du bourg. Orientation du trafic vers le Cap (Pont-Croix, Audierne,....) sans traversée du bourg de Gourlizon : La distance de la carrière au lieu-dit le Fort en traversant le bourg de Gourlizon est de 2,8 km. La distance de la carrière ...en évitant le bourg de Gourlizon, donc en empruntant la route de Gourlizon à Plonéis, puis en rejoignant le Fort par le rond-point de Bellevue est de 6,7 km. 3,9 km supplémentaires, ce qui parait très acceptable, au vu du bénéfice pour les habitants de Gourlizon. Orientation du trafic vers le pays bigouden sans traversée du bourg de Gourlizon : La distance de la carrière au rond-point de Kerandoaré sur la RD 7684 en traversant par le bourg de Gourlizon (avec passage devant

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 32/79 l'école) est de 4,8 km. La distance de la carrière ...en évitant le bourg de Gourlizon, en empruntant la route de Gourlizon à Plonéis, puis la route du Marc'Hallach pour rejoindre Kerandoaré sur la D784 est de 8 km. 3,2 km supplémentaires,ce qui parait très acceptable, au vu du bénéfice pour les habitants de Gourlizon. Aucun de ces trajets n'amène les camions à une traversée de lieux à densité importante d'habitations. » D2 : déposé par Mme Christiane Le GUILLOU Gourlizon Quelques observations concernant l'extension de la carrière Le Roux « La circulation dans le bourg : La sécurité : les routes qui passent dans le bourg ne sont pas suffisamment larges pour permettre une circulation importante de camions avec des piétons qui n'ont pas d'espaces suffisants pour être sécurisés. Les trottoirs sont étroits et parfois très étroits, les camions frôlent donc les piétons.... aux enfants de l'école (certains viennent en vélo), mais aussi aux collégiens et lycéens qui prennent le car (quant il fait nuit, la circulation peut être un danger pour eux)....aux personnes âgées qui vont au « Barmad » (épicerie) faire leurs courses...aux « nounous » qui, avec leurs grandes poussettes, vont vers TY-Bras (aire de jeux). Autres nuisances : le bruit, la poussière sont autant de nuisances qui ne sont certes pas continus mais peuvent occasionner d'importantes gênes aux habitants plus ou moins proches des axes empruntés. De plus, la taille des camions donne l'impression d'une vitesse excessive du fait du déplacement d'air et du bruit généré....la réfection de la chaussée du centre bourg (coût important) que des passages fréquents de poids lourds détériorent évidemment. Pour toutes les destinations prises par ces camions, il y a d'autres solutions : direction Plonéis ver la D765. Certes, il faudra un aménagement afin d'éviter de passer par la Croix Rouge. Dans d'autres cas de grandes circulations de camions dans des communes aux infrastructures non adaptées, la décision d'interdire la traversée du centre a été prise souvent malheureusement après un grave accident... Les nuisances environnementales : Qu'en sera-t-il de la quantité et de la qualité des eaux souterraines dans le projet de la SA Le Roux. L'amélioration qualitative du Goyen a été observée. Il ne faudrait pas que le fait d'exploiter une carrière plus en profondeur, détériore cette qualité de rivière qui sert pour l'alimentation en eau des habitants dans cette région. Il ne semble pas qu'il y ait des études approfondies dans le dossier la- dessus. » D3 : déposé par M.et Mme CHARRIER Extension carrière entreprise Le Roux Gourlizon (projet) « ….au nord de la carrière, le ruisseau qui la travers passe précédemment dans un vallon et cette caractéristique peut provoquer un effet de réverbération du son qui de ce fait se trouve amplifié....le concasseur se situe à 95 m d'altitude alors que nous sommes à 150 m. La zone d'ombre des merlons (quand ils existent) ne doit plus s'appliquer. Par ailleurs, il faut constater que le vent, souvent du sud-ouest doit participer à la propagation du son. Constats sonores zone Nord carrière en arrêt (bruit résiduel) : niveau Créach Teurnel 38,7 dB avec du vent 300 m au nord de l'exploitation 3502 dB Constats sonores zone Nord carrière en activité (bruit ambiant) : 44,4 dB 49,8 dB et 55,4 dB Constats sonores en limite Nord de l'exploitation 62,2 dB et 61,5 dB Comparaison avec l'arrêté préfectoral du 23 janvier 1997 le niveau de bruit en limite Nord ne doit pas excéder 55 dB et l’émergence ne doit pas être supérieure à 5 dB.

Compte tenu de ces constats, nous nous inquiétons du non respect des précédentes obligations préfectorales, de l'augmentation de l'extraction qui passerait de 30 000t /an à 500 000 t/an en moyenne pouvant aller jusqu'à 550 000 t/an. Également, la mise en place d'une installation mobile supplémentaire de 35 KW le renforcement des passages de camions. Il n'est fait aucune approche de constatations diverses sur la zone nord de l'exploitation. Alors que certaines caractéristiques (météo, topologie) laissent penser qu'il serait nécessaire d'effectuer des contrôles, ceci d'autant que plusieurs dizaines d'habitations se trouvent dans cette direction ; Pourquoi pas de campagne de mesure de bruit au hameau de Créach Goaler depuis 2017 ? ... il n'est pas tenu compte de l’installation mobile supplémentaire ; a-t-il été tenu compte de l'impact sonore de l'exploitation actuel le ? Impact paysager : il n'y a pas de prise de vue ni de projection depuis Tronéoly, , pas d'approche depuis le bourg de Gourlizon . Les vues présentées dans le dossier ont été prises dans une période où le feuillage es

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 33/79 présent.. Mesures d'évitement : pourquoi n'est-il jamais envisagé de modification (revêtement caoutchouc ou polyuréthane) sur le matériel de concassage criblage ? Le bardage mis en place sera-t-il double peau ? Où fonctionnera principalement la nouvelle installation mobile de concassage-criblage ? Pourquoi le contrôle des tirs de mines se fait au niveau de la seule habitation la plus proche? Quand se fera la mise en place du renforcement des écrans végétaux en périphérie ? Pourquoi les campagnes de mesures de l'air seront plus espacées si le seuil est respecté pendant 8 campagnes ? La conservation du merlon nord aura-t-il réellement un impact sur le hameau de Créach Goaler alors que ce merlon ne parcoure pas l'ensemble de la façade nord ? Quand se fera l'abaissement du palier de 15 m ? Pourquoi cet abaissement ne figure pas dans le résumé non technique alors qu'il est indiqué dans le mémoire ne réponse à la MRAe ?? Suggestions : rapprochement des appareils de concassage criblage du merlon Nord ; suivi des niveaux sonores de la zone se trouvant entre Créach Teurnel, Kerougou et Bellevue ; suivi de qualité des eaux souterraines au niveau de l'ensemble des puits et fontaines précisés sur la carte ; effectuer un I2M2 chaque année ; proposer la présence d'habitant de la commune à chaque contrôle. D4 : déposé par Association Gourlizon Environnement Additif au dossier destiné à l'enquête publique « ….La SA Le Roux avait certes l'autorisation d'extraire 500 000 t/an, mais elle ne l'a jamais fait, puisqu'elle annonce pour les années passées une moyenne de 350 000 t/an. Par contre dans le projet , il s'agit bien d'une moyenne de 500 000 t/an. Il y a donc de fait une augmentation de 150 000 t/an, ce qui est conséquent et engendrera probablement un nombre de passage de camions proche du nombre annoncé par la MRAe ; Il est par ailleurs à noter qu'un très important chantier de démolition et construction de logement va se présenter à Douarnenez, avec opérations desésamiantage..spécialité de la SA Guenneau, propriété de M. Le Roux depuis 2016. …M. Le Roux nous a précisé qu'un comptage effectué par le département (en vue de la réfection des chaussées) a indiqué que le trafic des camions ne représentait que 5% du trafic routier total . M. le Roux a donc déduit de ce comptage que le nombre de camions par heure était de. Mais l'artefact est de taille ! En effet, ce comptage a été réalisé 7 jours sur 7 , 24 heures sur 24 : or, l'activité de la carrière se déroule durant 5 jours, sur une amplitude horaire de 7h à18h...donc on peut déduire que le nombre actuel de passages de camions est de 120 /j … Au printemps 2019, il nous a été signalé l'existence d'une colonie d'hirondelles des rivages installées dans une paroi de la carrière....nous avons pris contact avec le responsable du groupe « Hirondelles et Martinets » de la Ligue de Protection des Oiseaux ...très récemment, il nous a été rapporté que la paroi rocheuse où se trouvaient les nids des hirondelles avait été excavée pour supprimer les cavités creusées par les oiseaux....ce qu'il est advenu des nids de cette colonie reste à vérifier.... Les deux bassins de séchage des boues aménagés sur le remblai de la rive droite du ruisseau paraissent fragiles, et, par rupture possible des talutages , présentent un risque important de pollution du cours d'eau. Cependant, aucun renforcement de la solidité n'est prévu. Il nous a été signalé que, par fortes précipitations, l'eau du ruisseau en aval de la carrière était extrêmement trouble.Il est indispensable de protéger le ruisseau de Tronéoly, et donc le Goyen dans lequel il se jette de tout risque de pollution. Le niveau des eaux souterraines est très proche de la surface en fond de vallon, généralement à quelques centimètres de profondeur seulement. Ceci est inquiétant : le risque de pollution des eaux souterraines est maximisé par cette proximité extrême avec la surface. »

5.4 Observations portées sur les registre d'enquête (R) R1 : Mme LIGARANT déposé un courrier ce jour ( 27/11/20) R2 : Mme LE GUILLOU déposé un document avec observations concernant entre autre la circulation au centre de la commune. En 25 ans, la circulation des camions a beaucoup augmenté et leur taille est de plus en plus importante … R3 : Bernard HARDY 12 cité Bellevue Gourlizon « Bien qu'habitant à 1800m de la carrière, nous entendons faiblement mais distinctement le bruit généré par le concassage au niveau de la carrière, par vent de sud. J'imagine la gêne pour les riverains d'autant qu'une deuxième unité de 350 KW devrait être installée, ce qui augmentera la puissance de plus de 30 %, et donc le bruit.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 34/79 L'augmentation prévue du nombre de passages de camions est inquiétante d'autant qu'à l'heure actuelle elle pose déjà des problèmes de bruit et de gêne lors des passages dans le bourg relativement étroit. Qu'en sera-t-il demain avec une rotation annoncée de camions de 15 tonnes vers des semi-remorques de 29 tonnes ? Et qu'en sera-t-il de la dégradation des routes occasionnée par des véhicules 2 fois plus lourds ? M. Le Roux peut-il s'engager sur 30 ans, sachant qu'à l'issue il serait alors âgé de 86 ans ...Que sera devenue la société d'ici là ? Une autorisation portant sur 30 ans me paraît déraisonnable. Les tirs de mines peuvent avoir des incidences sur des habitations éloignées de la carrière, l'onde de choc peut être propagée par le sol et produire des dégâts pour peu qu'elles soient construites à proximité d'une veine exploitée par la carrière. » R4 : ? déposé ce jour 11 courriers des salariés 16/12/20 R5 : Mme LAYRIS déposé document Additif au dossier destiné à l'enquête publique , le 16/12/20 R6 : André LE GARREC déposé document

5.5 Observations reçues par courrier électronique (M) M1 : Association Gourlizon Environnement M1- a Préambule « Cette enquête publique est l’occasion donnée aux citoyens d’exposer leurs avis, leurs interrogations, leurs doléances au sujet d’une installation industrielle située sur leur commune, et qui a des incidences sur leurs cadre et qualité de vie. Une enquête publique est donc un moment fort de la vie démocratique, d’autant qu’elle se produit rarement dans le cas de la carrière du Moulin de Fonteyou : la dernière enquête a eu lieu il y a quinze ans, la suivante n’aura peut-être lieu que dans trente années. La volonté de notre association est de défendre le cadre et la qualité de vie des Gourlizonais. Comme nous avons bien conscience que la SA LE ROUX joue un rôle important dans le tissu économique du Sud-Finistère, notre intention est celle d’instaurer un dialogue avec les responsables de l’entreprise LE ROUX, afin de trouver les ajustements les plus proches des intérêts de la population. Il a été reproché à notre association d’avoir diffusé des « fake news » à propos de l’augmentation du trafic routier et des tirs de mines qu’induirait le nouveau projet de la SA LE ROUX. Or nous n’avons fait que reproduire fidèlement des éléments de l’avis de la Mission Régionale d’Autorité environnementale, à la disposition du public sur le site de la Préfecture du Finistère ((Avis n' 2019- 007747 rendu le 27 janvier 2020). Enfin, si nous avons donné à penser que nous voulions décider de l’organisation d’une réunion publique avec le commissaire enquêteur, c’est sans doute que nous nous sommes mal exprimés. Nous avons simplement relayé et partagé le souhait de Gourlizonais qui espéraient qu’une réunion publique puisse avoir lieu, sachant pertinemment que seul le commissaire enquêteur peut être à l’initiative de son organisation.»

M1- b Questionnaire Juillet 2020 Ce document est précédé d'un rappel des objectifs de l'enquête publique et d'une présentation du projet. M1- c Complément à la synthèse des questionnaires CR de la réunion du 20/11/20 « Comme nous vous l’avions annoncé, nous nous sommes, le Trésorier de l’association et moi-même, rendus à la carrière à l’invitation de M. Le Roux et de Mme la Maire de Gourlizon..... Au sujet du trafic des camions : M. Le Roux dit que celui-ci a fortement diminué, car 80% du trafic est orienté vers Quimper par la route de Gourlizon à Plonéis, que par ailleurs il demande à ses chauffeurs d’éviter le bourg et que les camions repartent le plus souvent à plein (double flux), ce qui évite des rotations supplémentaires..... M. Le Roux parle de « fake news » à propos de l’augmentation du nombre de camions (augmentation de 122 à 244 camions) évoquée par la Mission Régionale d’Autorité environnementale dans l’avis qu’elle a rendu le 27 janvier 2020 …. M. Le Roux nous explique que le tonnage d’extraction demandé (550 000 tonnes par an) est un tonnage maximal, qui ne sera pas atteint, sauf en cas d’un très important chantier, ce qui semble selon lui peu probable. Le tonnage extrait par la suite serait donc légèrement supérieur à celui qui l’est actuellement, soit environ 350 000 tonnes/an. M. Le Roux indique qu’un comptage des véhicules légers traversant le bourg a été réalisé par les services du conseil départemental, qui a fait état de 1000 véhicules/jour. Ainsi, le trafic des poids lourds ne représenterait que 4 % du trafic routier global. Lors de la visite, il nous est indiqué que des semi-remorques de 29 tonnes remplaceraient les camions de 15 tonnes, et que cela réduira le nombre de passages pour un même tonnage de matériaux transportés.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 35/79 Nous craignons cependant que des camions plus gros génèrent plus de bruits et plus de risques au passage dans le bourg, ainsi qu’une dégradation plus importante de l’état des voies. Nous faisons remarquer qu’actuellement le passage de camions reste important selon l’avis des riverains et le nôtre. Un comptage des poids lourds circulant dans le bourg serait nécessaire pour disposer de chiffres reflétant au plus près la réalité du trafic et y apporter si besoin des mesures correctives. Nous signalons les excès de vitesse, le non-respect de la signalisation routière, en précisant que, si ce n’est pas le fait de tous les chauffeurs, cela reste fréquent. Au sujet des tirs de mines : M. Le Roux indique que le nombre de tirs de mines a été divisé par deux en 15 ans. Il dément ce qu’énonce la MRAe ...,à savoir que nombre de tirs de mines passerait de 18 à 35 par an. Dans le document qui nous a été remis avant la rencontre, il est indiqué que le nombre de tirs sera de 15 par an. Le nombre de tirs qui auront effectivement lieu sera relativement simple à vérifier : il suffira aux riverains, quand ils le pourront, de noter le jour et l’heure des tirs qu’ils ont entendus et ressentis, et de nous communiquer leurs relevés de dates. Cela permettra, comme pour le comptage des camions, d’avoir des chiffres au plus près de la réalité. En ce qui concerne les fissures dans les habitations, M. Le Roux explique que des mesures sont faites régulièrement lors des tirs de mines, et que les normes sont respectées...... il nous paraît crédible que les fissures soient liées aux tirs de mines. M. Le Roux avance alors que les personnes qui le souhaitent peuvent s’adresser à lui pour demander la pose d’un sismographe dans leur habitation, afin de mesurer l’impact des tirs, en ajoutant que cette proposition a déjà été faite à certains riverains, qui l’auraient refusée. Mme la Maire évoque un tir de mine « de démonstration » qui a eu lieu dans la matinée, en présence de membres du conseil municipal. Lors de la visite de la carrière, certains ont reconnu que ce tir leur avait semblé tout de même moins puissant qu’à l’ordinaire, et c’est également ainsi qu’il a été perçu par des riverains. Au sujet des bruits en provenance de la carrière : M. Le Roux indique que divers dispositifs sont installés pour réduire les bruits, et qu’il ne peut difficilement faire mieux, sauf à mettre la clé sous la porte.Cela restera à évaluer dans le temps, puisque des mesures de bruit devront avoir lieu régulièrement. Au sujet des traversées d’engins entre la carrière et l’aire de stockage située de l’autre côté de la route, M. Le Roux déplore que les véhicules légers ne respectent pas la limite de vitesse aux abords de la carrière, et pense que si la limite était respectée, il n’y aurait aucun risque d’accident. Nous soulignons qu’il appartient également aux chauffeurs des poids lourds et d’engins d’être attentifs et de respecter le code de la route. En ce qui concerne la saleté de la route, M. Le Roux dit que les poids lourds qui quittent le site de la carrière passent dans un dispositif de lavage des roues. Au sujet de Tronéoly, nous posons la question de savoir si les terres agricoles de Tronéoly sont toujours l’objet d’un projet d’exploitation, en raison de l’existence d’une « veine bleue » de grande qualité. M. Le Roux affirme qu’il a totalement renoncé à ce projet depuis 15 ans, et que ce renoncement est définitif, ce dont nous prenons acte. Toutes les questions que nous avons n’ont pas été traitées durant cette rencontre, mais M. Le Roux nous ayant invités à ne pas hésiter à venir le trouver en cas de problème, nous ne manquerons pas de le faire selon le besoin des Gourlizonais au fil du temps. Nous pouvons cependant souligner comme un progrès le fait de pouvoir échanger avec les responsables la SA Le Roux, et de débattre de la réduction des impacts de la carrière sur le cadre et la qualité de vie des Gourlizonais, à la condition bien évidemment que l’échange ne soit pas uniquement de pure forme. Il nous paraîtrait judicieux qu’une réunion annuelle entre des responsables de la SA Le Roux, des représentants des habitants de Gourlizon et des associations concernées ait lieu, pour permettre la poursuite d’un dialogue constructif. »

M1- d Questions et observations à partir de la note de présentation non technique du projet de renouvellement du droit d'exploiter et de l'extension de la carrière du Moulin de Fonteynou « …..Le projet peut-il être celui de pérenniser l’activité, ou ne doit-il pas être celui de répondre à des besoins réels en matériaux, dans la recherche d’une sobriété de consommation des ressources ? …. La toute première question que nous nous posons, et que se posent des Gourlizonais, est celle de l’opportunité de ce projet : la SA Le Roux indique n’avoir pas exploité totalement le gisement, ce qui pourrait laisser penser que la demande en matériaux n’en justifiait pas l’exploitation complète.Les carrières de Guiler/Goyen et de Plozévet, qu’exploite également la SA Le Roux, n’ont pas non plus été totalement exploitées, laissant penser que les besoins en matériaux sont peut-être moindres que prévus par la SA Le Roux. Il n’est pas question dans ce projet de la zone de stockage de matériaux située en face de la carrière, de l’autre côté de la route de Gourlizon à Plonéis. Il est indiqué ailleurs qu’elle appartient à la SA GUENNEAU, dont Monsieur Hubert LE ROUX est propriétaire depuis 2016. Cette zone de stockage existait déjà bien avant cette date. La traversée de la route par les engins de chantier génère des risques d’accidents de

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 36/79 circulation, d’autant que le passage entre carrière et aire de stockage se situe dans une courbe de la route. (Voir photo en annexe) La section ZB de la commune de Plonéis correspond à des terres agricoles : à une époque où les terres agricoles disparaissent dramatiquement, est-il judicieux de supprimer celles-ci ?...... La durée de 30 ans pour le droit d’exploitation est déraisonnable ! D’autant que l’actuel dirigeant de la SA LE ROUX aura quitté ses fonctions, et que l’on ignore ce que deviendra l’entreprise : succession familiale ou cession ? Par ailleurs, l’intégralité des engagements pris par l’actuel dirigeant de la SA LE ROUX est-elle automatiquement assumée par son successeur, familial ou autre ? Si la durée du droit d’exploitation accordée est moindre que de 30 ans, quelles modifications cela induirait-il dans le phasage des extractions et le tonnage des extractions ? Quel sera l’impact des vibrations dues aux tirs de mines pour l’approfondissement de la zone Ouest, côté Gourlizon, sur les habitations voisines très proches (Pen ar Hoat). L’impact a-t-il été évalué ? Des mesures y seront-elles faites lors des tirs de mines ?...... La liste des matériaux inertes... susceptibles d’être accueillis en remblai est-elle exhaustive, ou peut-elle subir des modifications dans le temps ? D’où proviendront ces matériaux ? Quelles seront les quantités produites par l’entreprise ? Quelles seront les quantités produites par les entreprises extérieures ? Leur traçabilité sera-t-elle assurée ? Y aura-t-il des contrôles de leur réelle inertie ? L’entreprise favorise-t-elle une politique de tri et de recyclage et de réemploi des matériaux ? Si oui, projette- t-elle de poursuivre cette politique ? À une période où le recyclage et le réemploi des matériaux sont devenus impératifs pour préserver au mieux l’environnement et épargner les ressources naturelles, cela nous semble particulièrement important.... …...La MRAE, ... estimait que le projet de la SA LE ROUX générerait un passage de 244 camions contre 122 précédemment, soit quasiment deux fois plus que précédemment. Lors de notre rencontre avec M. Le Roux le 20 novembre 2020, celui-ci parle de « fake news » à propos de cette augmentation du nombre de camions. M. Le Roux nous explique que le tonnage d’extraction demandé (550 000 tonnes par an) est un tonnage maximal, qui ne sera pas atteint, sauf en cas d’un très important chantier, ce qui semble selon lui peu probable. Le tonnage extrait serait donc légèrement supérieur à celui qui l’est actuellement, aux alentours de 350 000 tonnes/an. M. Le Roux ajoute que le trafic dans le bourg a fortement diminué, car 80% du trafic est orienté vers Quimper et emprunte donc la route de Gourlizon à Plonéis, que les camions repartent le plus souvent à plein (double flux), ce qui évite des rotations supplémentaires. D’autre part, il demande à ses chauffeurs d’éviter le bourg …..Le trafic des poids lourds de l’activité TP est-il inclus dans cette évaluation du nombre de passages quotidiens, ou s’ajoute-t-il à ce nombre ? Il existe des solutions qui supprimeraient les fortes nuisances générées par les camions, très mal vécues par les habitants du bourg.... La SA LE ROUX pourrait prendre l’engagement d’adopter ces circuits, ce qui améliorerait considérablement la qualité de vie des Gourlizonais. D’autre part, une entrée et une sortie sur la D 765 en direction de Douarnenez s’imposeraient. Il arrive que certains véhicules légers et poids lourds, à l’issue de la route de Gourlizon à Plonéis, tournent à gauche pour prendre la direction de Douarnenez : cela s’avère extrêmement dangereux compte tenu de la très grande fréquentation de cette voie. Il serait important de connaître la répartition du trafic des camions selon les directions empruntées : vers Quimper, Douarnenez, Cap-Sizun et Pays bigouden.... … Lors de la visite, il nous est indiqué que des semi-remorques de 29 tonnes remplaceront les camions de 15 tonnes, et que cela réduira le nombre de passages pour un même tonnage de matériaux transportés. Nous craignons cependant que des camions plus gros génèrent plus de bruit et plus de risques au passage dans le bourg, ainsi qu’une dégradation plus importante de l’état des voies...... Il est extrêmement difficile, au vu des éléments donnés par la MRAe, au vu de la multitude des éléments d’information dispersés dans le dossier, qui sont par ailleurs parfois contradictoires, de savoir ce qu’il en est du trafic des poids lourds. En conclusion, un comptage des passages de camions dans le bourg nous paraît indispensable, pour disposer de chiffres reflétant au plus près la réalité, car les chiffres avancés jusque-là ne sont que des estimations et sont parfois contradictoires. Un adhérent de notre association, riverain de la route du centre bourg à la carrière, a consacré de larges plages horaires (qui ne couvrent cependant pas la totalité du temps d’activité autorisé, soit de 7h à 20h) à effectuer un comptage des camions qui empruntent cette route, dans un sens comme dans l’autre, durant la semaine du 23 au 27 novembre (tableau ci-dessous)

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 37/79 Temps de Nombre Dont camions Temps de Nombre de Dont camions contrôle de LE ROUX contrôle camions LE ROUX camions GUENNEAU GUENNEAU Lundi 23 3h30 33 9 4h00 27 11 Mardi 24 3h00 31 15 4h00 47 22 25/12/20 3h30 50 24 3h50 26 9 Jeudi 26 3h00 47 10 4h00 43 15 Vendredi 27 4h00 38 12 4h 42 15

Évidemment, une semaine de comptage ne suffit pas à approcher la réalité du trafic routier au plus juste, un ou deux mois seraient sans doute nécessaires, mais elle en donne une première indication, à affiner ultérieurement...... Dans la première note non technique présentée par la SA LE ROUX, il était écrit : «L’habitat du secteur se concentre dans les bourgs de Gourlizon, à 800m de la carrière à l’Ouest ». Nous sommes satisfaits de constater que la réalité a depuis été rétablie, et que figure la distance de 600 m plutôt que de 800 m. Environ 35 habitations se situent à moins de 250 m de la carrière. Environ 43 habitations se situent à moins de 400 m, et la majorité des habitations du bourg se situe à moins de 700 m de la carrière... L’impact de l’exploitation de la carrière sur le cadre et la qualité de vie de la population est très important en termes de nuisances : fissures dans les murs et carrelages au sol, vibrations des maisons lors des tirs de mine, bruit important (concasseurs, passage des camions, tirs de mines), route souvent empoussiérée et rarement nettoyée… (A Plozévet, la SA LE ROUX charge un agriculteur de nettoyer la route au besoin avec une tonne à eau : pourquoi n’est-ce pas fait à Gourlizon ?). Suite au précédent renouvellement du droit d’exploitation, plusieurs habitants de Gourlizon avaient fait constater par huissier les dégradations subies par leurs habitations. Quelles suites ont été données ?...... Décapage sélectif : de quelle sélection s’agit-il ? Comment est réalisé ce décapage ? De façon mécanique uniquement ?...... Des Gourlizonais soulignent un non-respect des horaires du matin. Peut-être serait-il utile, pour apaiser au mieux les tensions éventuelles, de rappeler aux chauffeurs qu’il est important de respecter les horaires définis par l’entreprise ?...... Est-il possible d’expliquer en quoi l’emploi est dit raisonné (et optimisé, selon la première version de la note de présentation non technique ?...... « Une solution de moindre impact » : nous souhaiterions que ceci soit explicité. Il n’est pas possible de soutenir que les enjeux écologiques sont faibles. La zone du Moulin de Fonteyou est un site d’intérêt écologique, ZNIEFF de type 2 (grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des potentialités biologiques importantes. (Voir l’avis de la MRAe n°2019-007747) https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/znieff-zones-naturelles-dinteret-ecologique-faunistique-et-floristique/...... Nous sommes inquiets au sujet de la qualité des eaux superficielles, mais aussi de celle des eaux souterraines. L’approfondissement du creusement rendra leur niveau proche de la surface : le risque que la pollution de surface impacte les eaux souterraines n’est pas exclu. Quelles mesures préventives sont prévues pour pallier ce risque ? Nous nous inquiétons également des incidences d’une baisse du niveau des eaux souterraines sur les milieux aquatiques et les zones humides, ainsi que sur les prélèvements d’eau voisins (présence de puits).. …..Dans le dossier de demande présenté par la SA LE ROUX, il est fait état des analyses des eaux d’exhaure rejetées dans le ruisseau qui apparaissent conformes aux critères de rejet sauf sur 3 éléments ; arsenic et antimoine (valeurs limites légèrement dépassées) ; et fortement dépassées pour manganèse (mais très présent en amont aussi, ce qui semble exonérer la carrière, mais qui reste à vérifier) » D’autre part, Ia présence ponctuelle de sulfates dans les eaux rejetées est signalée, expliquée par la qualité de certains déchets inertes apportés ».Ceci signifie-t-il que certains déchets dits « inertes » ont malgré tout un impact sur l’environnement ? La pollution par divers éléments des eaux rejetées dans le ruisseau est source d’inquiétude. Préserver la qualité des eaux est un impératif majeur pour le devenir de notre planète, et donc le nôtre. Cet impératif sera-t-il assuré ? Quels sont les engagements du carrier en ce sens ? Il serait souhaitable que les analyses des eaux de rejet, quand celles-ci sont réalisées, soient consultables par les administrés et les associations...... « La carrière du Moulin de Fonteyou s’inscrit dans un environnement présentant des enjeux écologiques nuls à modérés. » Cela est en contradiction forte avec la richesse de la faune aquatique du Goyen...... Les enjeux écologiques ne sont certainement pas nuls : le Moulin de Fonteyou se trouve au sein d'un site d’intérêt écologique, la ZNIEFF de type 2 « Rivière du Goyen et ses zones humides connexes ».

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 38/79 Des espèces d’intérêt patrimonial s’y trouvent (amphibiens et oiseaux) ainsi qu’une espèce de chauve-souris protégée, la pipistrelle commune, une colonie d’hirondelles des rivages, espèce protégée (non citée dans le dossier de la SA LE ROUX) et trois espèces d’amphibiens...... …..Protection de la biodiversité : La présence de haies et de points d’eau sur le site favorise l’existence d’espèces animales diverses. La destruction du linéaire de haies de 350 m aura inexorablement une incidence sur le devenir de ces dernières.Les continuités écologiques telles que définies par la trame verte et bleue, risquent de ne plus être garanties, les corridors écologiques assurant les connexions entre les divers réservoirs de biodiversité risquent d’être interrompus, rendant difficiles la dispersion ou l’accueil de nouvelles populations d’espèces animales.Le risque d’abaissement du niveau des eaux compromettrait également la faune et la flore des milieux aquatiques.Ceci nous inquiète, car il est aujourd’hui fondamental de mettre tout en œuvre pour préserver la biodiversité, dont l’état de dégradation pèse lourdement sur le devenir de notre planète, et donc sur celui des générations qui nous suivront.Laisser à celles-ci une Terre offrant de bonnes conditions de vie nous apparaît primordial. Nous sommes évidemment sensibles à l’intention affichée par la SA LE ROUX de préserver les espèces animales vivant sur le site de la carrière. Il serait cependant important de connaître la manière dont l’effectivité de cette protection sera- évaluée et attestée dans la durée..... … Il est indiqué dans le dossier de demande que la puissance de broyage concassage passerait de 1165 KW à 1515 KW par l’ajout d’une unité mobile de 350 KW. Une augmentation du bruit semble-t-elle malheureusement à craindre ? À la page 7 du dossier de demande figure l’article 10- bruits, qui énonce ceci :« En dehors des tirs de mines, les bruits émis par la carrière et les installations de premier traitement des matériaux ne doivent pas être à l’origine, à l’intérieur des locaux riverains habités ou occupés par des tiers, que les fenêtres soient ouvertes ou fermées, et, le cas échéant, en tous points des parties extérieures(cour, jardin, terrasse…) de ces mêmes locaux, d’une émergence supérieure à :- 5 dB pour la période allant de 7h00 à 22h00 pour les niveaux supérieurs à 45 dB(A)- 6 dB pour la période allant de 7h00 à 22h00 pour les niveaux inférieurs à 45 dB (Pen ar Hoat)Il n’y a pas d’activité en période de nuit ainsi que les dimanches et jours de fête. ». L’activité de la carrière pourrait-elle se prolonger au-delà de l’horaire de fin de journée prévu, soit 20h00 ?Que signifie précisément le contenu de cet article ? Selon l’avis de la MRAe ….la fréquence des tirs de mines dans le projet de la SA LE ROUX passera de18 à 35 par an, ce qui représente un doublement par rapport aux années précédentes ! Cela équivaudrait approximativement à un tir tous les 10-12 jours, ce qui est très important en matière de pollution sonore pour les riverains, et en matière de dégâts dans les habitations. Lors de notre rencontre le 20 novembre 2020, M. Le Roux dément le nombre avancé. Dans le document qui nous a été remis avant la rencontre, il est indiqué que le nombre de tirs sera de 15 par an.M. Le Roux indique que le nombre de tirs de mines a été divisé par deux en 15 ans. En ce qui concerne le nombre de tirs de mines, il sera simple d’en faire un décompte précis, ou d’obtenir auprès de la SA LE ROUX le nombre de tirs effectués dans une année. Cela permettra, comme pour le comptage des camions, d’avoir des chiffres au plus près de la réalité. En ce qui concerne les fissures dans les habitations, M. Le Roux explique que des mesures sont faites régulièrement lors des tirs de mines, et que les normes sont respectées. Il fait remarquer que les fissures dans les habitations se produisent dans d’autres lieux, loin de toute carrière et tirs de mines. Nous rétorquons que les fissures concernent des habitations toutes situées dans un périmètre de grande proximité avec la carrière, et qu’il nous paraît crédible que les fissures soient liées aux tirs de mines. M. Le Roux énonce alors que les personnes qui le souhaitent peuvent s’adresser à lui pour demander la pose d’un sismographe dans leur habitation, afin de mesurer l’impact des tirs, en ajoutant que cette proposition a déjà été faite à certains riverains, qui l’auraient refusée. Mme la Maire évoque un tir de mine « de démonstration » qui a eu lieu dans la matinée, en présence de membres du conseil municipal. Lors de la visite de la carrière, certains ont reconnu que ce tir leur avait semblé tout de même moins puissant qu’à l’ordinaire, et c’est également ainsi qu’il a été perçu par des riverains. Il nous semble qu’il serait utile que la SA LE ROUX propose aux riverains et Gourlizonais en général la possibilité de recevoir un SMS ou un mail la veille des tirs de mines, en en indiquant l’horaire prévu, afin d’écarter l’effet de surprise très légitimement mal vécu par les Gourlizonais...... La SA Guenneau, qui appartient à Monsieur Hubert LE ROUX depuis 2016, dispose d’une aire de stockage de l’autre côté de la route de Gourlizon à Plonéis : la traversée d’engins dans une courbe de la route (voir carte N° 1 en annexe) est accidentogène. Qu’en est-il de la conservation en bon état des voies de la commune dégradées par les passages répétés de camions ? Les camions de l’entreprise LE ROUX, et ceux des entreprises venant charger des matériaux, ne

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 39/79 représentent évidemment pas la totalité des camions empruntant les voies communales, mais ils sont majoritaires à le faire.... Remise en état du site…..Est-il prouvé que le développement naturel de la végétation favorise la création de milieux propices à la biodiversité ? Plus qu’une autre méthode, telle que la plantation de végétaux endémiques et adaptés au site ? Quelle serait la profondeur du plan d’eau envisagé ? Quels risques sanitaires et écologiques présente-t-il? Cette dernière question se pose également pour les bassins de décantation transformés en mares. Dans le document « tableau des insuffisances », et dans le rapport de l’Inspection des ICPE, il est demandé à la SA LE ROUX de proposer une solution alternative au maintien d’un plan d’eau... La réponse de la SA LE ROUX est la suivante : « Les solutions alternatives sont abordées au chapitre VIII.1 de l’étude d’impact. Le remblaiement au dessus de la cote de l’eau est impossible car nécessiterait un apport trop important de matériaux inertes qui n’est pas disponible dans le secteur. Une des solutions seraient l’ouverture du site en ISDI après l’autorisation carrière. Il semblerait donc que la création d’un plan d’eau ne soit pas une solution satisfaisante, et nous souhaiterions en connaître les inconvénients et risques. En ce qui concerne l’alternative suggérée par la SA LE ROUX, à savoir l’ouverture d’une ISDI pour remblayer le fond de fouilles, nous y sommes totalement opposés : le ruisseau de Fonteyou rejoint le Goyen à moins de 900 m en aval, et le risque de pollution serait important...... Quel est l’entretien prévu de la clôture, du portail et des merlons ? Quelle sera la durée durant laquelle leur entretien sera assuré ? La clôture bordant la carrière au-dessus des à-pics était défectueuse en avril 2019. Ce sont des enfants qui jouaient dans ce secteur qui ont signalé le fait : la vérification du bon état de la clôture ne semble donc pas être régulièrement assurée. Qu’en sera-t-il quand le site ne sera plus exploité ?.... …..Etude de dangers : … Le poids total de carburant stocké sur le site serait de plus de 59 tonnes, ce qui est très important. Nous avons donc besoin de savoir comment les risques liés à ce stockage de carburant sont prévenus.... …..figure un plan indiquant les zones de retombées de projections accidentelles en cas d’anomalie de tir ...Les zones de retombées de projections empiètent largement sur la route et même sur certaines zones d’habitation, hors du périmètre de la carrière : cela est source d’inquiétude pour les Gourlizonais.... …..La pose de sismomètres en divers lieux aux alentours de la carrière serait souhaitable, pour évaluer le respect du seuil en plusieurs endroits...... Prévention des risques : Le risque de collisions existe également aux abords de la carrière, sur la route de Gourlizon à Plonéis, du fait de l’accès situé dans une courbe de la route, et du fait du dépôt de matériaux situé de l’autre côté de la route par rapport à l’entrée de la carrière : la traversée d’engins de l’un à l’autre peut être source d’accidents... Moyens d'intervention...Quelles sont les mesures prévues pour avertir rapidement la population en cas d’accident pouvant la mettre en péril ? Une sirène suffisamment puissante pour alerter les habitants sur un large rayon existe-elle sur le site ? Enfin, il nous semblerait souhaitable qu’une concertation annuelle avec des représentants des riverains et les associations concernées ait lieu pour faire avec les responsables de la SA LE ROUX un bilan des impacts sur la qualité de vie, sur l’eau, sur l’environnement et la biodiversité, et permettre ainsi des ajustements bénéfiques.

M1-e Synthèse des questionnaires à propos du projet de la SA LE ROUX « L’association Gourlizon Environnement a distribué début juillet 2020, dans les boîtes aux lettres des 450 foyers gourlizonais, un document informatif assorti d’un questionnaire au sujet de l’impact de l’exploitation de la carrière sur leur cadre et leur qualité de vie. Des retours de questionnaires ressortent cinq registres essentiels de remarques et doléances : Le trafic des camions est une source de gêne très importante, par les bruits produits, par la vitesse excessive souvent constatée, par l’insécurité que génère le passage fréquent de camions dans les rues étroites du bourg, par le non-respect, fréquent, des règles de la circulation routière (vitesse, signalisations) et enfin par l’empoussièrement et la dégradation de la route (Gourlizon-Plonéis) longeant la carrière. Nous souhaitons et attendons un engagement du carrier sur la question du trafic routier. Nous proposons des solutions en ce sens.... Les tirs de mines sont également une source de gêne très importante, et de dégâts sur les habitations. Il nous paraît indispensable qu’une étude de l’impact des tirs de mines sur les habitations aux alentours de la carrière soit réalisée, et que des mesures visant à atténuer véritablement et durablement leur impact sur les habitations soient mises en œuvre. Les bruits de la carrière : La pollution sonore générée par les engins et installations de concassage-criblage,

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 40/79 par le chargement des camions également, est très importante pour les riverains dont les habitations se situent dans un rayon de moins de 400m, importante pour un grand nombre de Gourlizonais dont les habitations se situent à moins de 800 m de la carrière, et voire au-delà selon les conditions météorologiques. De plus, il est prévu par la SA LE ROUX l’ajout d’une unité mobile de 350 KW : la puissance de broyage passerait de 1165 KW à 1515 KW. Une augmentation du bruit semble donc inévitable. La pollution sonore est un réel problème de santé publique. Tout doit être mis en œuvre pour atténuer au mieux tous les bruits générés par l’activité de la carrière, et de manière durable. Cela est possible : https://www.unicem.fr/wp-content/uploads/bruit-carrieres-1-approche-pratique.pdf Dans ce domaine également, nous attendons que le carrier s’engage à adopter les mesures nécessaires pour préserver la santé et la qualité de vie des habitants des environs de la carrière. Nous suggérons à la SA LE ROUX de proposer aux Gourlizonais la possibilité de recevoir un SMS avant les tirs de mines, afin d’écarter l’effet de surprise, très légitimement mal vécu par les Gourlizonais. L’eau , la protection de la biodiversité, et les paysages : le site du Moulin de Fonteyou se trouve dans une Zone Naturelle d'Intérêt Écologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF de type 2), « Rivière du Goyen et ses zones humides connexes ». Ce site, à une époque où la quantité et la qualité des eaux, notre environnement et la biodiversité sont fortement menacés, mérite toute l’attention de chacun, particulier et industriel. Les engagements de la SA LE ROUX en la matière paraissent bien maigres et lacunaires. Nous n’avons pas trouvé trace dans le dossier présenté par la SA LE ROUX d’une indication de la colonie d’hirondelles des rivages (une trentaine d’individus) qui nichent depuis deux années dans les à-pics de la carrière, et donc encore moins trace des mesures prévues pour les protéger. Les dangers et les risques : Projections accidentelles de roches : Dans la note de présentation non technique du projet ... figure un plan indiquant les zones de retombées de projections accidentelles en cas d’anomalie de tir ... Les zones de retombées de projections empiètent largement sur la route et même sur certaines zones d’habitation, hors du périmètre de la carrière : cela est source d’inquiétude vive pour les riverains et les Gourlizonais en général. Passages d’engins entre la carrière et la zone de stockage située de l’autre côté de la route. Les Gourlizonais ayant répondu au questionnaire de l’association Gourlizon Environnement attendent fortement une réunion publique avec le Commissaire Enquêteur à propos du projet de la SA LE ROUX.Celle-ci nous paraît indispensable. Le bourg de Gourlizon dispose à Ti Bras d’un espace ouvert mais abrité, suffisamment vaste pour permettre la distanciation physique, qui pourrait accueillir une réunion dans le respect des mesures barrières contre la Covid-19.»

M2 : Association Gourlizon Environnement M2- a - idem D1 M2- b Courrier préfecture 14/11/20 « ...compte tenu des règles de confinement....il semble impossible que les personnes qui souhaitent rencontrer le commissaire enquêteur puisse le faire....de nombreux gourlizonnais estiment nécessaire la tenue d'une réunion publique ...au vu de l'importance du dossier... » M2- c Réponse à Monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture du Finistère « ...seul le commissaire enquêteur peut juger de l'opportunité d'une réunion publique, ce qui n'interdit cependant en rien aux administrés d'estimer qu'elle serait nécessaire... » M2- d Aire de stockage SA GUENNEAU : Photo aérienne de l'emplacement de l'aire de stockage M2- e Courrier préfecture 8/11/2020 : réponse de M. le préfet sur la tenue de l'enquête publique en fonction des règles sanitaires en vigueur M2- f Brochure SA Le Roux : document synthétique du projet établi par la SA Le Roux

M3 : Syndicat professionnel CIGO représenté par Pierre-Marie CHARIER, Président « Notre syndicat professionnel CIGO (Carrières Indépendantes du Grand Ouest) soutient totalement le renouvellement de l’autorisation d’exploitation de la carrière de Gourlizon pour diverses raisons : • Chaque français consomme 20kg de granulats par jour soit 7 tonnes par an. Il faut 20 000 à 40 000 tonnes de granulats pour construire un lycée ou un hôpital, 30 000 tonnes pour 1km d’autoroute 10 000 tonnes pour 1km de voie ferrée et 100 à 300 tonnes pour faire une maison.... La production

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 41/79 de granulats est donc une activité indispensable à l’homme, • L’entreprise LE ROUX TP implantée depuis 1957 dans le tissu économique local est respectueuse de ses engagements réglementaires, environnementaux et humains, • Ce renouvellement permettra à cette carrière d’approvisionner le marché local de la construction, l’entretien des routes, la construction de nouvelles maisons ou lotissements, • Cette extension va consolider les emplois existants, ce qui est capital en période de crise.... »

M4 : Danielle LAYRIS Coat Créac’h Gourlizon « Résidant à 2 km de la carrière, je suis épargnée par un certain nombre des nuisances liées à l’exploitation d’une carrière d’extraction de matériaux.... Le trafic routier : Cependant,.... je constate une fréquentation importante, trop importante, de poids lourds. Et si les véhicules légers ne respectent pas toujours les limitations de vitesse, il en est de même pour les camions de la SA Le Roux et d’autres entreprises venant charger des matériaux : certains chauffeurs sont respectueux des limites et des réglementations, et donc des personnes qui se déplacent à pied dans le bourg, mais d’autres les ignorent. Les rues sont étroites, les trottoirs ne sont pas larges, et le frôlement des piétons par les poids lourds inquiète à juste titre : de nombreux enfants se rendent quotidiennement à pied ou à vélo à l’école, les « nounous » promènent les jeunes enfants, et les passages fréquents de camions à leur hauteur constituent un risque. D’autre part, le bruit des camions répété à longueur de journée est fatigant pour beaucoup et agressif pour les oreilles.Je trouve indispensable que soit négocié avec la SA Le Roux un accord d’évitement du centre bourg par les camions, d’autant plus que des semi-remorques de 29 tonnes viendront à l’avenir remplacer les poids lourds de 15 tonnes. Les chaussées sont souvent abîmées : à qui incombe leur remise en état ? Les tirs de mine et les bruits de la carrière : Si je ne suis pas impactée par les effets des tirs de mine, …. Il me semble qu’il serait utile de mesurer dans diverses habitations, et pas seulement au plus près de la carrière, la vitesse des ondes de choc, et de rechercher les mesures les plus efficaces de réduction des bruits. La durée d’exploitation : La demande de renouvellement du droit d’exploitation et d’extension pour une durée de 30 ans me paraît totalement irraisonnable. M. Le Roux aura alors 86 ans. Un repreneur de l’entreprise sera-t-il tenu d’assumer les engagements, et particulièrement les engagements de remise en état pris par M. Le Roux ? La biodiversité : La carrière du moulin de Fonteyou fait partie d’une ZNIEFF de type 2, « Rivière du Goyen et ses zones humides connexes » : la biodiversité floristique et faunistique y est riche. Je suis loin d’être certaine que les mesures envisagées soient suffisantes pour protéger durablement les espèces qui y vivent, et pour permettre la dispersion ou l’accueil de nouvelles populations animales. Les eaux superficielles et souterraines : L’approfondissement très important de la carrière va faire que le niveau des eaux souterraines sera proche de la surface en fond de vallon : quels sont les risques que celles- ci soient polluées accidentellement et polluent à leur tour le Goyen à 800m en aval ? ... Concertation avec les habitants : Dans une démocratie digne de ce nom, il me semble que les citoyens devraient être associés à l’élaboration de ce type de projet, et que par la suite, des réunions annuelles de représentants de citoyens et d’associations soient prévues avec les responsables du site industriel pour évoquer les éventuels problèmes rencontrés du fait de l’activité de la carrière. »

M5 : Steven HELIAS « Voici quelques remarques que je vous adresse concernant l'activité de carrière à Gourlizon : • quand la carrière replante suite à destruction de talus, il faut qu'il utilise des essences locales, éviter les plantes invasives (ils ont planté pas mal de lauriers palme par le passé qui est aujourd'hui une espèce invasive) ; • petit à petit, des zones de la carrière ne sont plus utilisées. Il serait très intéressant de les aménager (ils ont tout le matériel pour cela) : des marres en pentes douces, des falaises sableuses pour les hirondelles de rivages, des falaises rocheuses avec quelques niches pour divers rapaces. L'association Bretagne Vivante a des salariés spécialisés sur le sujet. Il pourrait ainsi y avoir une mosaïque de milieux naturels très variés ; • arracher les plantes invasives dans la carrière (au moins les herbes de la Pampa) et les enfouir en profondeur dans la zone de stockage ; • améliorer le système de décantage des eaux pluviales surtout lorsqu'il y a de fortes précipitations. A ces moments là, l'eau de la rivière devient très trouble. Rajouter des bassins de rétention ? La carrière Le Roux pourrait mettre en avant une gestion écologique de son site grâce à ces actions. »

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 42/79 M6 : RIOU Jocelyne 3 impasse PEN AR HOAT Gourlizon « ....Cette proximité avec la carrière apporte actuellement déjà plusieurs désagréments et la demande de renouvellement d’exploitation pour une durée de 30 ans ainsi et que la demande d’extension sur la commune de Plonéïs font craindre une augmentation de nuisances. Les nuisances sonores : nous subissons déjà actuellement le bruit des installations fixes de traitement des matériaux pour une puissance totale de 1.165 KW, et il est demandé l’autorisation d’une installation mobile de concassage-criblage d’une puissance de 350 KW, ce qui va générer des nuisances sonores plus importantes. Les tirs de mines : les tirs de mines actuels engendrent de fortes vibrations sur la maison et l’apparition de fissures. L’approfondissement de la Zone d’extraction sur la partie Ouest de 30 M (2 paliers de 15 m) soit jusqu’à la cote 20 m NGF (au lieu de 50 m NGF) ainsi que la demande d’extension sur la parcelle de Plonéis vont immanquablement augmenter la fréquence des tirs de mines...L’entreprise LE ROUX a proposé que les habitants qui le souhaitent puissent demander la pose d’un sismomètre dans leur habitation. Comment sera assuré le suivi des relevés des mesures ? par qui ? Le trafic routier : la carrière actuelle génère déjà un trafic important de camions sur la VC3 à proximité de notre cité. Les routes de Plonéis, du Stade, de la Mairie, de Plogastel, sont très étroites et déjà dangereuses pour les enfants qui se rendent à l’école, au City Park de Ty Bras.... ainsi que pour les habitants qui se rendent au commerce du bourg. Une augmentation du tonnage de production passant de 500.00T à 550.000 T par an et l’accueil de matériaux inertes extérieurs de 100.00 T an vont systématiquement augmenter la circulation des poids-lourds. On ne peut pas accepter qu’un tel trafic passe dans le bourg de Gourlizon, d’autant qu’il est indiqué qu’afin de limiter le nombre de poids-lourds ceux-ci pourraient passer de 15 à 29 T. Il est impensable de laisser passer des véhicules aussi imposants dans le bourg.... La biodiversité : La carrière du Moulin de Fonteyou se trouve en ZNIEFF type 2. Toutes les précautions ont- elles été prises afin d’assurer l’intérêt écologique faunistique et floristique de cette zone ? Les eaux : malgré les études qui se trouvent dans le dossier de l’enquête publique, peut-on nous assurer que toutes les mesures ont été prises en ce qui concerne la préservation de la qualité et de la quantité des eaux de surface et souterraines compte-tenu de la traversée de la carrière par le ruisseau du Moulin de Fonteyou ? J’ai noté dans le dossier.....« que la carrière du Moulin de Fonteyou est située en milieu très rural, que cette activité n’a donc aucun impact sur le tourisme, sur le patrimoine culturel……… » les impacts concernant « les espèces végétales, les insectes, les amphibiens, reptiles, oiseaux, mammifères, gastéropodes » sont très souvent indiqués comme « non significatifs », malgré toutes les précautions qui peuvent être prises lors de l’exploitation d’une carrière, il y a toujours des impacts sur les habitants ou la biodiversité.»

M 7 : M. CHARRIER « Je transmets un Powerpoint directement à la commissaire enquêteuse ce jour. » M8 : Marie Renée GUILLOU Kerdanet Plonéis. « … je tiens à signaler qu'en tant que résidente à Kerdanet à Ploneis et propriétaires de gîtes, je ressens d'importantes vibrations dans les maisons lors des tirs de mine à la carrière. Des fissures sur toute la hauteur des murs ou dans les plafonds sont apparues et se creusent. Par ailleurs je m'interroge sur la production de radon que peut dégager l'exploitation de la carrière. » M9 : Association Gourlizon Environnement idem D4

5.6 En résumé L'inventaire des interventions est le suivant :

Les vibrations : 14 personnes et 2 associations se sont exprimées (O1, O2, O3, O6, O7, C1, C4, C8, C9, C11, C15, M1, M4, M6, M8) Le trafic routier : 13 personnes, 11 salariés et 1 association se sont exprimés (O1, O2, O3, C1, C4, C9, C12, C14, C15, D1, D2, D4, M1, M4, M6) Les nuisances sonores : 13 personnes et 1 association se sont exprimées (O2, O3, O8, C1, C5, C9, C12, C15, M1, M4, M6, D3) Les émissions de poussières : 10 personnes se sont exprimées (O3, C1, C12, C15, D2, D3, M8)

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 43/79 Les déchets inertes : 1 personne,1 association, 1 entreprise et 1 organisme se sont exprimés (O3, M1, C2, C3) Le paysage : 5 personnes se sont exprimées (O4, C5, D3, C15) Qualité de l'étude d'impact : 6 personnes et 2 associations se sont exprimées (O4, O5, O7, C5, C8, C11, M1, M6, D4) Le milieu naturel : 5 personnes, 11 salariés et 2 associations se sont exprimés (O6 , C11, C14, D2, D3, D4, M1, M5, M6) Opportunité du projet : 11 salariés, 1 association et 7 entreprises et organismes se sont exprimés (C2, C3, C6, C7, C10, C13, C14, M1, M3) Profondeur de l'excavation : 4 personnes et 2 associations se sont exprimées (C11, C15, M1, M4, D2) Remise en état du site : 2 associations se sont exprimées (M1, C11) Étude de dangers : 1 association s'est exprimée (M1) Mesures ERC : 3 personnes se sont exprimées (C8, M4, M5) Divers : 7 personnes et 2 associations se sont exprimées (O1, O7, C1, C5, C9, C11, M1, M4, D4) Hors sujet : 3 personnes et 1 association (O5, M1, C4, M4)

6. Les avis réglementaires sur la demande

6.1 Décision de la Mission Régionale d'Autorité Environnementale L'avis de l'Autorité environnementale (MRAe) porte plus spécifiquement sur la qualité de l'évaluation environnementale présentée par le Maître d'Ouvrage et sur la prise en compte de l'environnement par le projet. Synthèse de l'avis L’Ae recommande de compléter l'étude d'impact et son résumé non technique de façon à faire mieux ressortir les incidences actuelles de l'exploitation sur l'environnement, les principaux enjeux environnementaux liés au projet et à la façon dont ils sont pris en compte. L'Ae recommande en particulier • de définir les mesures permettant de garantir l'absence d'incidences sonores notables au niveau du hameau de Créac'h Goaler ; • d'évaluer sous l'angle paysager les incidences pour les habitants du merlon de protection sonore prévu autours du hameau de Kerdronval, et de prévoir un suivi dans le temps de la qualité paysagère de cet aménagement ; • d'analyser les incidences potentielles de l'augmentation du trafic de camions sur les habitations dans le bourg de Gourlizon et de mettre en place des mesures de protection et un suivi adaptés, y compris avec la participation des riverains. Remarque : le 17/02/2020, le maître d'ouvrage a rédigé une réponse à l'avis de la MRAe. Cette réponse écrite est jointe au dossier d'enquête.

6.2 Avis des Conseils municipaux • Commune de Gourlizon Le conseil municipal dans sa séance du 9 décembre 2020, l'ensemble des membres émet un avis favorable assorti de réserves sur le renouvellement avec extension de l'autorisation d'exploiter.

Demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière de « Moulin de Fonteyou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis Dossier n° E20000104/35 Tribunal Administratif de Rennes 44/79 Remarque : les réserves portent les tirs de mines, la sécurité routière et les enjeux écologiques. • Commune de Guengat Le conseil municipal dans sa délibération n° 2020/11/04 du 6 novembre 2020 émet un avis favorable à la demande d'autorisation environnementale (5 voix pour ,13 élus n'ont pas souhaité se prononcer). • Commune de Pouldreuzic Le conseil municipal dans sa délibération du 23 novembre 2020 n°2020-0070 donne un avis favorable au renouvellement et à l'extension de l'autorisation d'exploiter la carrière de Moulin de Fonteynou à Gourlizon / Plonéis (12 pour et 7 abstentions). • Commune de Plonéis Le conseil municipal dans sa délibération n° 20-09-010 du 27 novembre 2020 émet un avis favorable à la demande d'autorisation environnementale (19 pour). • Commune de Landudec Le conseil municipal dans sa délibération du 3 décembre 2020 à l’unanimité donne un avis favorable au dossier. • Commune de Plogastel-Saint-Germain Le conseil municipal dans sa délibération n° 2020-0065 du 8 décembre 2020 émet à l'unanimité un avis favorable au projet de l'entreprise Le Roux • Commune de Pluguffan Le conseil municipal dans sa délibération n° 2020-12-20 du 10 décembre 2020 émet un avis favorable à la demande d'autorisation d'exploiter (27 pour).

En conclusion, l'enquête publique sur demande présentée par la SAS Le Roux TP et Carrières en vue d'être autorisée à exploiter la carrière du « Moulin de Fonteynou » sur les communes de Gourlizon et Plonéis s'est déroulée du lundi 16 novembre au mercredi 16 décembre 2020 dans les conditions définies par l'arrêté préfectoral du 7 octobre 2020. L’enquête s’est déroulée sereinement et le protocole sanitaire a été respecté. Chaque intervenant a pu être entendu, a pu s’exprimer et faire part de ses observations concernant le projet. Le 18 décembre 2020 j'ai transmis le procès-verbal de synthèse des observations du public ainsi que mes questions complémentaires à Monsieur Hubert Le Roux (Annexe I). Le 23 décembre 2020, j'ai reçu son mémoire en réponse (Annexe II). Dans la deuxième partie de ce rapport, j'exprimerai mes conclusions suite à l'analyse du dossier, l'analyse des observations recueillies, mes entretiens et constatations pendant l'enquête, notamment pendant la visite des lieux et je donnerai un avis motivé sur le projet.

Fait à Plougastel-Daoulas, le 14 janvier 2021

Catherine DESBORDES