Département d’Ille et

Avis de la commission d’enquête suite à l’enquête publique relative au projet de révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) du Pays des Vallons de Vilaine

Du lundi 5 décembre 2016 au samedi 7 janvier 2017

Commission d’enquête Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU Marie- GRANVILLE Bertrand QUESNEL Suppléant : Fabienne BONDON

Arrêté du Président du Pays des Vallons de Vilaine du 26 octobre 2016

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis

SOMMAIRE

I. La forme du dossier et la procédure ...... 6 I-1. Déroulement de l’enquête ...... 6 I-2- La forme du dossier ...... 8 II. Sur le fond ...... 9 II.1. Sur le caractère prescriptif du SCoT, le choix des scénarios et des indicateurs de suivis9 II.2. Sur le volet habitat / construction ...... 12 II.3. Sur le volet commercial ...... 15 II.4 Sur la prise en compte de l’environnement ...... 21 En conclusion, la commission d’enquête considère : ...... 24 ANNEXES ...... 26 OBSERVATIONS ...... 26

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis

Le dossier présenté à l’enquête est le projet de révision du Schéma de Cohérence Territoriale du Pays des Vallons de Vilaine. Cette enquête a été prescrite par arrêté d'organisation du 26 octobre 2016 du Président du Syndicat mixte du SCOT du Pays des Vallons de Vilaine, suite à la décision du Tribunal administratif de du 25 juillet 2016, désignant la commission d’enquête. Le projet de révision du Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Pays des Vallons de Vilaine a été élaboré par les deux Communautés de Communes ci-après : – la Communauté de communes Moyenne Vilaine et Semnon qui comprend 16 communes et compte 25 834 habitants en 2012. Sa création date de 1993. – « Vallons de Haute-Bretagne Communauté », créée le 1er janvier 2014. Elle compte 20 communes et la population était de 40 944 habitants en 2012.

Ces deux Communautés de communes constituent les instances dirigeantes du Syndicat mixte du SCOT du Pays des Vallons de Vilaine. L'ensemble regroupe 35 communes et 66 778 habitants sur un territoire de 824 km² : Bain de Bretagne, Chanteloup, , Ercé en Lamée, La Bosse de Bretagne, La Couyère, La Noë Blanche, Le Petit Fougeray, Le Sel de Bretagne,

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Lalleu, Pancé, Pléchâtel, Poligné, Saulnières, , Tresboeuf, , Bourg des Comptes, , , , Lassy, Saint-Senoux, , La Chapelle Bouëxic, , Saint Malo de Phily, Guipry-Messac, Maure de Bretagne, Campel, , , Saint Seglin, , Lohéac. A noter que les communes de Maure de Bretagne et Campel ont fusionné au 1er janvier 2017. En réponse à une question de la commission d’enquête sur les incidences de cette fusion, le pétitionnaire répond que « dans un souci de compatibilité, la prise en compte des deux entités communales doit être maintenue ». L’ensemble du SCoT a été construit avec cette échelle (communale) et pourra permettre d’autres fusions ou regroupements éventuels dans les années à venir. Dans ce cadre, la commune de Val d’Anast devra prendre en compte les règles pour le pôle de Campel et pour le pôle de Maure-de-Bretagne. La nouvelle commune pourra justifier d’ajustements lors de l’élaboration de son document d’urbanisme pour favoriser un développement plus harmonieux qui ne remette pas en cause le PADD du SCoT et notamment l'armature territoriale. Deux centralités pourront être considérées distinctes avec les traitements initiaux mis en avant dans le DOO du SCoT. Des secteurs ou sous-secteurs entre le pôle de Maure-de-Bretagne et le pôle de Campel pourront aussi être identifiés dans le futur PLU, avec des règles urbanistiques différentes ».

La commission estime que le SCoT doit effectivement permettre la fusion de communes sans pour autant déséquilibrer l’armature territoriale. Les documents d’urbanisme seront à adapter en cohérence.

Le SCOT encadre la planification locale et apparaît comme un document de planification territoriale stratégique permettant de mettre en cohérence l'ensemble des politiques sectorielles en matière d'urbanisme, d'habitat, de déplacements, d'environnement, de paysage, mais également d'emploi, de commerce et de services. Le SCoT des Vallons de Vilaine, approuvé le 6 janvier 2011, couvre une partie du territoire actuel. A la suite des fusions de communautés de communes et à l'intégration de nouvelles communes, le périmètre du SCoT des Vallons de Vilaine a évolué. Suite à l'intégration de 12 nouvelles communes, le territoire des Vallons de Vilaine s'étend désormais sur 36 communes (35 à la suite de la fusion de Guipry et Messac). La révision du SCOT a pour objectif de franchir une nouvelle étape dans l'organisation du territoire en prenant en compte les spécificités des communes et en définissant une armature urbaine permettant de structurer des bassins de vie autour de villes moyennes et de répondre aux besoins de proximité de la vie quotidienne de ses habitants. Cette organisation spatiale du développement doit permettre d'optimiser les déplacements. Le document en projet comporte : - Un rapport de présentation qui établit un diagnostic du territoire, propose un état initial de l’environnement montre l’articulation du SCoT avec les autres documents plans et

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programme, justifie et explique les choix retenus. Ce rapport comprend également l’évaluation environnementale et le résumé non technique. - Un Projet d’Aménagement et de Développement Durables : le PADD est la partie stratégique du document et doit être traduit dans le document d’orientation et d’objectifs (DOO). C’est un projet politique, prospectif et commun, qui doit tenir compte de la diversité des territoires et de leurs potentiels de développement. Il s’articule autour de 3 thématiques : un territoire accueillant, un territoire autonome, un territoire connecté. Il définit les pôles de bassin, les pôles secondaires et les pôles de proximité (carte ci- dessus). Le PADD a été élaboré en parallèle avec le Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET), dont les orientations sont traduites dans toutes les thématiques du PADD. - Un Document d’Orientation et d’Objectifs qui met en application le PADD est opposable. Il détermine les orientations générales de l’organisation de l’espace et les grands équilibres entre les espaces urbains et urbaniser les espaces ruraux, naturels agricoles et forestier, les conditions d’un développement urbain maitrisé et les principes de restructuration des espaces urbanisés, de revitalisation des centres urbains et ruraux, de mis en valeur des entrées de villes, de valorisation des paysages et de prévention des risques, les conditions d’un développement équilibré dans l’espace rural entre l’habitat , l’activité économique et artisanale et la préservation des sites naturels, agricoles et forestiers. Il s’appuie sur l’armature territoriale définie dans le PADD. - Un Document d’Aménagement Artisanal et Commercial : associé au DOO, le DAAC détermine les conditions d’implantation des équipements commerciaux qui par leur importance sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’aménagement du territoire et du développement durable. Comme le DOO, il s’appuie sur l’armature territoriale définie dans le PADD.

I. La forme du dossier et la procédure

I-1. Déroulement de l’enquête

Un ou plusieurs membres de la commission d’enquête ont assuré 12 permanences d'une demi- journée dans 8 communes (les communes pôles de bassin et les pôles secondaires). Ces permanences ont été réparties sur différents jours de la semaine ainsi que durant les congés d'hiver afin de permettre au plus grand nombre de pouvoir rencontrer les membres de la commission d'enquête.

Horaires permanences

Mairie Horaire

Guichen 1 05/12/16 - 9h-12h

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Guichen 2 07/01/17 - 9h-12h

Guignen 09/12/16 - 9h-12h

Bain de Bretagne 1 15/12/16 - 9h-12h

Bain de Bretagne 2 04/01/17 - 9h-12h

Guipry Messac 1 09/12/16 - 14h-17h

Guipry Messac 2 13/12/16 - 14h-17h

Maure de Bretagne 1 20/12/16 - 9h à 12h

Maure de Bretagne 2 28/12/16 - 14h à 17h

Goven 28/12/16 - 9h à 12h

Bourg des Comptes 13/12/16 - 9h-12h

Crévin 15/12/16 - 14h-17h

La publicité a été faite de façon conforme, avec la publication des annonces légales et l’affi- chage dans toutes les mairies du Pays, mais également par affichage sur les sites internet du syndicat mixte du Pays des Vallons de Vilaines et de différentes communes, ainsi que dans les publications communales. Un total de 51 observations a été porté dans les 8 registres d’enquête mis la disposition du public (41 observations écrites dans les registres, 9 courriers et un courrier électronique). L’ensemble est repris en annexe du présent document. Commune Observation Courrier Courrier électronique (sur écrite adresse dédiée)

Guichen GUIC 8 7 1

Bain de Bretagne BB 2 2 /

Guignen GUIG 27 0 /

Guipry-Messac GM 3 0 /

Goven GO 1 0 /

Bourg des Comptes BdC 0 0 /

Maure de Bretagne MdB 0 0 /

Crévin CRE 0 0 /

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Les observations GUIC C1, GUIC O3 et GUIC C7 saluent la concertation et la mise à dispo- sitions des documents de la part du Pays vers le Conseil de Développement mais regrettent un manque de concertation avec la population, comme cela avait été le cas lors de l’élaboration du précédent SCoT. GM O3 reconnait l’utilité de l’enquête. GUIC C1 remet en cause le choix de la période d’enquête et indique que c’est une explication de la faible participation du public.

La commission regrette également une relativement faible participation du public eu égard aux enjeux d’un document tel que le SCoT mais constate que cette participation est du niveau d’enquêtes similaires (179 observations pour la révision du SCoT de Rennes pour un territoire comprenant plus de 7 fois plus d’habitants). La commission constate également que les habi- tants se sont déplacés essentiellement sur Guignen pour défendre le volet commercial (cf. après) : la communication est donc bien passée. Il n’est pas certain qu’une autre période d’enquête aurait vu une plus forte fréquentation.

I-2- La forme du dossier

La commission regrette que le dossier présenté à l’enquête ait été peu lisible pour la partie « Rapport de présentation ». Ceci étant, les personnes venant déposer à l’enquête avait eu accès au dossier par voie électronique et personne n’a mis en évidence une difficulté particulière pour accéder à l’information. Par ailleurs, il n’a pas été noté de difficulté ou d’inconfort pour le public quant aux locaux d’accueil pour consulter le dossier ou s’entretenir avec le commissaire enquêteur. La commission estime donc que malgré la présentation du rapport de présentation, les dossiers étaient accessibles au public et que les conditions étaient réunies pour faciliter l’accès à l’information. Une observation (GUIC C8) estime qu’il manque un volet associatif dans le rapport de présentation et dans le DOO. Le pétitionnaire répond que le SCoT est avant tout un projet d’aménagement du territoire, un document d'urbanisme, qui planifie l'aménagement et le développement du territoire pour les 20 prochaines années. Sans remettre en cause la place et le rôle du monde associatif dans de nombreux domaines, il n’est pas du ressort du SCoT d’en réaliser un diagnostic. La commission estime que c’est le choix du pétitionnaire de ne pas faire apparaitre le monde associatif comme acteur du territoire et reconnait qu’il est difficile d’en réaliser un diagnostic, pas forcément utile au SCoT puisque non visé par le PADD et le DOO.

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II. Sur le fond

Sur le fond, 2 observations, venant d’une même personne (GUIC O3 et GUIG O3) s’opposent au projet présenté à l’enquête pour différents motifs exposés en détail dans ces observations et qui sont reprises dans la suite du document. En particulier, il s’agit de remettre en cause l’équilibre territorial choisi et l’articulation entre les pôles de bassin et les pôles secondaires (voir paragraphe précédent). En revanche dans BBO1, il précise Cette fois, ce n’est pas pour manifester son opposition comme pour l’enjeu commercial mais pour regretter le choix du scénario d’aménagement retenu et de l’armature urbaine qui en a découlé. Il s’agit de regret et non pas d’opposition car il est respectueux du choix des élus mais il souhaite préciser sa vision et exposer ainsi en quoi, selon lui, il s’agit d’une opportunité manquée.

II.1. Sur le caractère prescriptif du SCoT, le choix des scénarios et des indicateurs de suivis

Le SCoT du Pays des Vallons de Vilaine repose sur un choix d’armature territoriale (pôle de bassin, pôle secondaire, pôle de proximité) et sur les articulations entre ces pôles. Le PADD fixe les orientations politiques, le DOO les objectifs. Deux observations (GUIC O3) estime que le choix des 4 pôles de bassin est un scénario d’aménagement, qui a ménagé les intérêts de chacun au détriment d’un scénario plus innovant et se projetant dans une dynamique d’avenir (scénario A et B). (…) Cela a selon lui empêché la proposition d’un projet cohérent. BB O1 Clairement, les enjeux et objectifs de croissance démographique trop importante portée par l’Etat sont pourtant liés à cette situation privilégiée du territoire qui profite des dynamiques économiques et démographiques de ces deux métropôles voisines. Il regrette que toute la réflexion autour du SCOT n’ait pas suffisamment pris en compte cet état de fait pour concevoir un projet qui ancre leur secteur intermédiaire dans ces dynamiques. Un total de 4 observations estime que le SCoT en projet revient sur un certain nombre de règles par rapport au SCoT précédent et laisse plus de place à l’interprétation. Par ailleurs se pose la question du suivi de l’application des prescriptions. GUIC C1 En conclusion, depuis 2011, le SCOT établissait des règles et pourtant l’association regrette ce qui a été réalisée ces dernières années. Un héritage d’urbanisation qui laisse perplexe pour certaines communes. Le DOO est un document complet qui donne le sentiment que le territoire va être protégé, mis en valeur et qui devrait faire aller vers son bon équilibre. Mais comment toutes ces préconisations seront elles appliquées au sein des communes ? Un bilan de ce SCOT sera bien sur nécessaire après quelques années de mise en place. GUIC C7 Concernant l’introduction, le Conseil partage le constat que les communes et intercommunalité devront décliner dans leur PLU un véritable projet concerté et réfléchi qui s’appuie

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis sur la méthode mise en place par le SCOT. A ce titre, le conseil de développement souhaite qu’un suivi sérieux et efficace soit réalisé par les services du Pays afin que chaque commune applique véritablement les principes émis dans le SCOT.(…) les règles de préservation du patrimoine bâti en zone agro- naturelle du SCOT en vigueur sont considérablement assouplies au détriment de la préservation des outils de l’activité agricole. (…) Il est regretté que les objectifs de cohésion ne fassent l’objet d’aucune règle de mise en œuvre. (…) Il apparait ainsi une réduction très significative des objectifs de mixité sociale du territoire. (…) Il est d’ailleurs dommage que le SCOT ne prévoit pas, contrairement au SCOT en vigueur, de pourcentage de logements construits en renouvellement urbain pour les pôles de bassin et secondaires. Il est à noter dans ce cadre l’abandon du SCOT de toute référence aux enjeux de politique foncière et aux règles qui pourraient faire partie des outils du SCOT comme c’est le cas au document en vigueur encore une fois.

 Le pétitionnaire répond que le SCoT du Pays des Vallons de Vilaine n’est pas « moins pres- criptif » ni « peu prescriptif » car il s’inscrit pleinement dans un cadre législatif et réglemen- taire qui est déjà prescriptif et contraignant en matière de planification territoriale. En effet, depuis la loi ALUR, les SCoT sont également compilateurs, intégrateurs, et fixent un réel cadre à prendre en compte pour les documents d’urbanisme locaux. Ces plans locaux suivent les nouvelles règlementations et lois récentes (ENE, ALUR, LAAF…) et les documents su- pra-communaux (SDAGE, SAGE, SRCE, PLH…). Aussi, tout en respectant ce cadre, le SCoT du Pays des Vallons de Vilaine a voulu aller plus loin, préciser et ajouter des prescrip- tions lorsque cela était nécessaire, par exemple dans le cadre de la consommation d’espace (enveloppe maximale) ou encore dans la prospective de production de logements (rythme annuel, parc à diversifier…) (thématiques 1 à 3 du DOO). Qui plus est, la philosophie du SCoT a aussi été d’apporter des méthodes d’application pour que ses orientations et ses ob- jectifs soient partagés et pris en compte dans les futurs documents locaux ou intercommu- naux. De ce fait, la notion « peu ou moins prescriptif » ne nous semble pas pertinente et ne pourra être jugée qu’une fois les documents d’urbanisme mis en compatibilité.

La commission d’enquête reconnait que le projet présenté rentre dans un cadre réglemen- taire et législatif précis et que pour certains points des objectifs chiffrés sont donnés. Tou- tefois, le pétitionnaire ne répond pas sur la suppression de certaine prescription par rapport au SCoT précédent. Par ailleurs, des SCoT voisins sont plus prescriptifs et c’est un choix propre au Syndicat mixte du Pays des Vallons de Vilaine de laisser aux communes l’interprétation des orientations dans leurs documents d’urbanisme. La commission craint que cela n’entraine des distorsions d’interprétation entre les communes et dans ce cas le suivi des indicateurs sur SCoT sera prépondérant pour vérifier son efficience à répondre à ses orientations poli- tiques.

 Concernant le suivi du SCoT, le pétitionnaire répond qu’au-delà de sa compétence en ma- tière d’élaboration, d’approbation, de suivi et de révision du SCoT, le Syndicat mixte du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine a également pour missions :

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 le conseil et l’assistance des collectivités qui en font en la demande, dans les domaines de l’urbanisme (planification, urbanisme réglementaire et opérationnel, maîtrise fon- cière) et de l’habitat ;  et depuis le 1er juillet 2015, la gestion du service Application Droits des Sols (ADS), pour l’instruction des autorisations d’urbanisme des collectivités qui en font la de- mande. Un service de Conseil en urbanisme partagé est venu renforcer l’équipe du Pays des Vallons de Vilaine, début 2015, afin de pouvoir :  d’une part traiter des questions d’urbanisme dans toutes ses composantes et à toutes les échelles, en lien avec les objectifs du SCoT et des PLU(i) ;  et d’autre part donner un sens aux liens qui existent entre planification, réglementation et réalisation. Le Pays des Vallons de Vilaine s’est donc doté de moyens et d’outils permettant d’assurer le suivi et la mise en œuvre du SCoT. Aussi, le Code de l’Urbanisme prévoit que six ans au plus tard après l’approbation du SCoT, une analyse des résultats de l’application du schéma doit être faite, afin de délibérer sur son maintien en vigueur ou sur sa révision partielle ou complète. A défaut d’une telle délibération, le SCoT est caduc. Il existe donc un enjeu fort à anticiper cette évaluation, en réalisant un suivi régulier, voire continu, de certains indicateurs. Le Pays des Vallons de Vilaine saura donc se doter des moyens (méthodologiques, humains, matériels, budgétaires, etc.) et outils adaptés. Le SCoT du Pays des Vallons de Vilaine s’inscrit pleinement dans un cadre législatif et réglementaire qui est déjà prescriptif et contraignant en matière de planification territoriale. En effet, depuis la loi ALUR, les SCoT sont également compilateurs, intégrateurs, et fixent un réel cadre à prendre en compte pour les documents d’urbanisme locaux. Ces plans locaux suivent les nouvelles règlementations et lois récentes (ENE, ALUR, LAAF…) et les documents supra-communaux (SDAGE, SAGE, SRCE, PLH…). Aussi, tout en respectant ce cadre, le SCoT du Pays des Vallons de Vilaine a voulu aller plus loin, préciser et ajouter des prescriptions lorsque cela était nécessaire, par exemple dans le cadre de la consommation d’espace (enveloppe maximale) ou encore dans la prospective de production de logements (rythme annuel, parc à diversifier…) (thématiques 1 à 3 du DOO). Le PADD est un projet politique qui a généré de nombreux débats, sur la base des différentes approches et scénarios présentés. Le scénario et les choix retenus pour ce PADD sont expliqués et justifiés dans le rapport de présentation (cf. Chapitre 3 pp. 41-77). Evidemment, il est parfaitement concevable que le scénario retenu ne satisfasse pas tout le monde, bien qu’ayant fait l’objet d’une large concertation.

La commission prend acte de la réponse du pétitionnaire et estime également que le suivi et l’anticipation de l’évaluation sont des enjeux majeurs en termes d’atteinte des objectifs fixé par le SCoT. Elle note également que le conseil de développement sera vigilant sur le suivi de ces indicateurs, ce qui ne peut être que bénéfique pour le suivi des orientations.

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II.2. Sur le volet habitat / construction

Le volet habitat et construction est développé dans le chapitre 1 du PADD « Un territoire ac- cueillant » « Structurer l’accueil des populations. » Il définit les bassins de vie : Bain de Bre- tagne, Guichen Guipry-Messac et Maure de Bretagne. Le DOO envisage une croissance an- nuelle de 2% sur les pôles de bassin, de 1.8 % sur les pôles secondaires et de 1.5% sur les pôles de proximité. En termes de densités et suite aux observations des PPA mettant en avant un manque d’ambition concernant les densités de logement, il est proposé les valeurs suivantes.

Pôle de bassin Pôle secondaire Pôle de proximité Densité moyenne 28 (Guichen et Bain), 23 20 15 (log/ha) (Maure et Guipry-Messac) Densités minimales 20 (Guichen et Bain), 15 15 12 par opération (Maure et Guipry-Messac)

Un total de 7 observations regrette que les densités imposées par le SCoT soient trop faibles eu regard des enjeux de préservation du foncier et des espaces agricoles, et par rapport aux SCoT voisin. C’est également une des raisons des avis défavorables ou réservés des PPA.

GUIC O3 Dans les choix de densité avec la création d’un plancher stupéfiant à 10 logements par ha alors que l’on veut protéger les terres agricoles ! La modification proposée par le comité syndicale du 23-11-2016 reste insuffisante quand on regarde les règles prévue par Foncier de Bretagne avec 20 logements par ha, même pour les communes rurales bretonnes GUIC C1 Concernant la consommation foncière, l’association constate qu’elle est importante ces der- nières années. L’accueil de nouveaux habitants doit se faire sans consommation excessive. Pour cela deux critères sont à prendre en compte : la densification et les nouvelles formes urbaines. (…) L’asso- ciation estime que l’économie de foncier doit être plus homogène sur le territoire et ne pas prendre en compte le classement des communes par pôles. Elle demande si ce classement en 3 catégories pour des chiffres de densité à l’ha est suffisamment pertinent ? Par exemple la commune de Lassy située à 25 km de Rennes et Saint Séglin à 42 km ont la même densité (15 lgt/ha) et pourtant ces deux communes ont des caractéristiques très différentes. La densité doit être plus élevée pour toutes les catégories et plus contraignantes dans son aspect réglementaire (on parle de moyenne). En économisant le foncier, on préserve aussi l’espace agricole (activité, économie, paysage). Les densifications proposées ne semblent pas réaliste à l’association au regard de l’objectif d’économie de foncier qui est un impératif absolu. Les densités auraient dû être vues commune par commune pour être plus proche de la réalité et pour avoir une analyse plus fine. De plus les nouvelles formes urbaines peuvent permettre l’économie de foncier tout en étant attractives et en maintenant une qualité du bâti et de vie. Cette politique ne s’im- provise pas et pour la mettre en place, on ne doit pas laisser les communes seules face à cette problé- matique. Le traitement doit être plus large que le simple périmètre de la commune. Il serait nécessaire de faire appel à des compétences externes (architectes, urbanistes…) pour élaborer des projets d’en- semble permettant de meilleurs choix. Cet aspect n’a pas fait l’objet d’une réflexion suffisamment ap- profondies. GUIC C7 Concernant la thématique 1 « accueillir de nouveaux habitants » le CD souhaite concilier une moindre consommation d’espace avec des objectifs de construction ambitieux, ce qui passe par une augmentation des densités dans les centralités avec des formes urbaines innovantes. Il est regretté que les objectifs de cohésion ne fassent l’objet d’aucune règle de mise en œuvre. Concernant la thématique 3 « économiser et optimiser l’espace » le CD estime que les pôles de bassin doivent être en mesure d’assumer leur vocation et que l’abaissement de 28 log/ha à 23 log/ha pour Maure de Bretagne et Guipry-Messac n’est pas cohérent au vu de l’armature territorial souhaité pour le SCOT. Concernant Guipry-Messac et ses zones inondables, la densification doit tenir compte des

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis prévisions des experts concernant l’intensification des phénomènes d’inondation, en lien avec le réchauffement climatique. Les travaux menés par l’Etat dans ce domaine (territoires à risques importants) ont estimé le risque millénial sur les bassins concernés par le PPRI. Cela a donc concerné le territoire et les résultats seront à prendre en compte. GM O2 indique que la densité de logements à l’hectare pour Guipry Messac lui semble raisonnable (23 log/ha en pôle de bassin et 15 log /ha en pôle de proximité). Mais il demande pourquoi dans l’article « objectif d’optimisation » le SCOT fixe au PLU une densité minimale de 10 log/ha, ce qui ouvre la possibilité de changer et de déroger à la règle. Il faut bien comprendre que cette densification se fera d’autant plus facilement que la maison individuelle n’est plus la règle et donc de l’habitat groupé permet d’augmenter cette densité et cela sauvegarde les terres agricoles. On s’aperçoit que par cette densifi- cation, existant en centre bourg, les zones 2AU sont trop élevée et devraient être réduite.

 Le pétitionnaire répond que la notion et la « philosophie » de densité moyenne est défendue par le SCoT car elle favorise la réflexion d’un véritable projet urbain à l’échelle d’une commune. Pour l’appliquer, le document d’urbanisme doit prendre en compte cette notion de manière globale et peut instaurer des densités différentiées pour atteindre l’objectif glo- bal moyen, à travers différents outils (Zones d’Aménagement Concerté (ZAC), Orienta- tions d’Aménagement et de Programmation (OAP) …). La densité moyenne permet une souplesse relative dans l’élaboration des projets urbains de chaque commune et ne focalise pas tous les débats sur la notion stricte de densité à l’opération. Au même titre que la densité par opération, l’outil de la densité moyenne permet d’avoir et d’atteindre des objectifs de limitation de la consommation foncière. Son application n’est pas plus complexe qu’une autre forme de densité dans le cadre de l’élaboration ou la révision d’un document d’urba- nisme. Son contrôle renvoie aux outils de mise en compatibilité des documents d’urba- nisme vis-à-vis du SCoT, ainsi qu’à leur suivi par le Syndicat mixte du SCoT, les services de l’Etat et autres PPA. Le seuil initialement proposé d’une densité minimale de 10 loge- ments à l’hectare par opération a été pensé avant tout comme une mesure de précaution pour les pôles de proximité, espaces les moins denses. Un objectif de densité minimum par opération, modulé par type de pôle selon l’armature urbaine, est cohérent et est de nature à « rassurer » sur la gestion économe des sols. (cf. éléments de réponses du Comité syndical du 23 novembre 2016). Il rappelle les densités minimales par opération. Il rappelle égale- ment que les objectifs visés et à considérer sont bien les densités moyennes par pôle, qui devront être démontrées dans chaque projet urbain lors de l’élaboration ou la révision des documents d’urbanisme. L’analyse de la consommation d’espace sur la période 2006-2014 (cf. analyse de la consommation foncière, méthode CERTU/CEREMA, Chapitre 1 du rap- port de présentation, pp 55-65) mesure et compare les rythmes annuels de consommation d’espace : pour la période 2006-2014 : consommation moyenne d’environ 150 ha / an pour l’habitat ; pour la période SCoT 2015-2035 : consommation moyenne maximale d’environ 36 ha / an pour l’habitat. Et il s’agit bien d’un maximum car chaque document d’urbanisme (PLU/PLUi) devra analyser la capacité en densification et renouvellement urbain de l’en- semble des espaces bâtis, potentiel qui viendra en déduction de l’enveloppe foncière maxi- male. Globalement, cette méthode va permettre de réduire à minima par 4 la consommation foncière observée ces dernières années pour l’habitat.

La commission d’enquête estime que le maitre d’ouvrage apporte des éléments de ré- ponses, d’une part en augmentant un peu les densités minimales par opération et en rappelant que les documents d’urbanisme devront montrer l’atteinte de ces objectifs. Toutefois, elle es- time que la réduction de la consommation foncière par ce biais reste à démontrer et qu’un objectif chiffré de réduction aurait pu, lui, « être de nature à rassurer ». Par ailleurs, la

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis commission estime également qu’une réflexion sur de nouvelles formes urbaines pour opti- miser la consommation foncière devrait être fortement encouragée pour tous les projets d’amé- nagement.

Un autre paramètre pour limiter la consommation de foncier est de fixer un nombre de logements nouveaux par an. Chaque commune a donc un nombre de logement par an à construire pour ester en cohérence avec la nécessité d’accueillir de nouveaux habitants et en même temps avec la limitation de consommation du foncier. Deux observations (BBO2 et BB C1), toutes les deux de M. le Maire de Pancé, remettent en cause ces seuils pour sa commune, car « la prise en compte de la référence 2006-2014 pour les projections et autorisations futures pénaliseraient leur programme de constructions. Il réitère sa demande (documents à l’appui) de revoir la programmation pour Pancé en portant à 10 logements par an l’autorisation de construction ».  Le pétitionnaire répond que le SCoT s’est attaché à définir une méthode de prospective, que chaque commune devra intégrer dans sa démarche de PLU. Une fiche annexe a été réalisée afin d’expliciter cette méthode, accompagnée d’un exemple (cf. annexe 1 pp. 58-59 du DOO). Chaque commune doit élaborer sa prospective dans le respect du principe de compatibilité (et non pas de conformité). C’est-à-dire qu’il est possible d’ajuster sensiblement certaines dispositions du SCoT (nombre de logements à produire par an, taille des ménages, etc.) mais en venant justifier le projet urbain communal et sans remettre en cause l’armature territoriale et le PADD du SCoT, avec pour objectif prioritaire l’optimisation et l’économie du foncier.

Il est difficile pour la commission de se prononcer sur le cas particulier de la commune de Pancé. Toutefois les arguments avancés par son maire semblent cohérents et justifiés. Le pétitionnaire semble donner satisfaction à cette demande. La commission d’enquête estime que la réponse du pétitionnaire montre qu’il existe bien une certaine souplesse dans l’application des règles du SCoT. Dans un sens cela est cohérent car certains projets d’intérêts communaux ne doivent pas être entravés par trop de rigidité mais il reste important que l’objectif prioritaire d’économie de foncier, qui reste à démontrer, ne soit pas mise à mal par de nombreux « ajustements sensibles ».

Concernant la constructibilité dans les dents creuses (ou STECAL secteur de Taille et de capacité d’accueil limitée), 3 observations (GUIC O5, GOV O1, GUIC C7) interrogent sur leur définition. La commission d’enquête a également soulevé la question. GUIC O5 pense que certains terrains dans des hameaux ou villages, il y a des terrains enclavées entre des maisons anciennes ou récentes ces terrains ne peuvent être exploitées par des agriculteurs. Ils demandent que ces villages puissent être densifiés, comme cela se fait ailleurs en rendant ces terrains constructibles. GOV O1 demande dans le cadre du développement de la commune de Goven, pourquoi il n’est pas donné de permis de construire pour des terrains enclavés dans des hameaux existants

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GUI C7 C7 L’identification des STECAL (secteur de Taille et de capacité d’accueil limitée) devrait faire l’objet de critère précis permettant une définition homogène de ces secteurs.

 Le pétitionnaire répond que les règles de constructibilité des dents creuses sont variées en fonction du secteur où l’on se situe sur le territoire (en tissu aggloméré, en hameau, en espace rural ?). Le SCoT fixe les grandes orientations concernant la limitation de la consommation dans l’espace rural et stoppe le mitage. Pour ce faire, il reprend notamment le cadre mis en place par la loi ALUR qui n’autorise plus que la densification en espace rural dans des Secteurs de Taille Et de Capacité d’Accueil Limitée (STECAL) (cf. p. 20 du DOO « Objectifs de préservation »). Mais en aucun cas le SCoT ne dicte des règles « à la parcelle ». Il laisse le soin aux documents d’urbanisme locaux tels que les PLU, dont c’est le rôle, de fixer ces règles précises et d’identifier ces secteurs. En ce qui concerne les dents creuses en tissus agglomérés, elles sont présentées comme priorité pour l’urbanisation de demain (cf. p. 19 du DOO « Objectifs de renforcement »). Elles devront faire l’objet d’une étude spécifique pour en mesurer leur potentiel, notamment en matière de densification et de production de logements (au même titre que le renouvellement urbain).

La commission d’enquête prend acte de la réponse du maitre d’ouvrage de laisser libre les communes d’adapter dans leur PLU les dispositions de la loi ALUR et de définir les STECAL. Les réponses ne peuvent bien sûr pas être apportées à la parcelle dans un SCoT.

II.3. Sur le volet commercial

Le DACC approfondit la thématique 9 du DOO « Structurer l'offre commerciale ». Il définit les localisations préférentielles de commerces, les règles d'implantation dans les localisations préférentielles de commerces, les règles pour promouvoir un commerce respectueux de l'environnement et inscrit dans le développement durable du territoire, la gouvernance et le suivi de la mise en œuvre des règles du SCOT. Les règles d’implantation des commerces sont rappelées dans le tableau ci-dessus, telle que modifiée dans l’avis du 26/11/2016 suite à l’avis des PPA.

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Un total de 37 observations concerne le volet commercial du SCoT, soit 72% des observations, ce qui montre l’intérêt pour cette thématique. 26 observations (GUIC C3, GUIG O1, GUIG O2, GUIG O4, GUIG O5, GUIG O6, GUIG O7, GUIG O8, GUIG O9, GUIG O10, GUIG O11, GUIG O12, GUIG O13, GUIG O14, GUIG O15, GUIG O16, GUIG O17, GUIG O18, GUIG O19, GUIG O20, GUIG O21, GUIG O22, GUIG O24, GUIG O25 GUIG O26 GUIG O27) demandent la possibilité d’ouverture d’une grande surface à Guignen (pôle secondaire). GUIC C3 En ce sens, le projet de SCOT vise à proposer un meilleur équilibre dans la répartition des surfaces commerciales. Loin de remettre en cause les équilibres approuvés lors du précédent schéma, le nouveau projet vise simplement à mettre en phase le potentiel de surface commercial avec la forte croissance démographique que connait le territoire. (…) Les élus tiennent à rappeler que le SCOT n’est pas élaboré pour la commune de Guignen mais pour tout un territoire, par l’ensemble des élus que le représentent et qui ont participé à tous les ateliers en se projetant sur 10 années voire plus. GUIG O4 indique qu’après tant d’années, Guignen en pôle secondaire va enfin pouvoir exister commercialement. Loin de capter tout le commerce du Pays des Vallons de Vilaine, cela va permettre à ses concitoyens d’honorer la plupart de leurs achats à Guignen, et ainsi d’éviter les déplacements incessants vers les chefs-lieux de canton, ce qui est contraire aux orientations du SCOT. GUIG O9 habitante et du centre-bourg explique que pouvoir, eux commerçants de Guignen, garder le potentiel commercial que représente une population de bientôt 4000 habitants, c’est ce qu’ils attendent depuis des dizaines d’années (personnellement 35 ans). Depuis toutes ces années c’est une évasion commerciale en constante augmentation.

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6 observations (GUIC O2, GUIC O6, GUIC O7, GUIC C4, GUIC C5, GUIC C7) concernent la zone commerciale de Guichen. Il s’agit notamment d’inquiétudes sur les possibilités de développement de la future zone commerciale de La Courtinais avec la possibilité de déménagement des commerces de la zone de Valonia classée en « commerce d’achat quotidien ». GUIC C4 Concernant la règle des 300 m² elle ne semble pas évoquée de façon claire. Cette règle ne doit s’appliquer que pour les nouveaux commerces et non pas pour les commerces existants sur la zone. GUIC C5 indiquent qu’à l’origine on parlait de délocalisation commerciale de la zone Valonia. Aujourd’hui ils ne sont pas certains, car il s’agit plus d’un centre commercial. La notion des 300 m² de surface et de fréquence d’achat remet, elle, en cause le déplacement de leur commerce vers la zone de la Courtinais. 5 observations (GUIC O4, GUIC C6, GUIC C7, BB C2, GUIG O3, GM O1) concernent l’équilibre des surfaces commerciales dans les différents pôles. GUIC O4 défend la position prise par le SCoT en termes d’équilibre des surfaces alimentaires. En revanche les autres observations remettent en cause les choix faits, notamment le fait d’autoriser des grandes surfaces dans les pôles secondaires. GUIC C6 estiment qu’autoriser ainsi des surfaces commerciales de cet ordre (jusqu’à 2500 m²) dans 4 pôles déstabiliserait complètement le marché de la jardinerie spécialisée sur le territoire et pourrait le mettre en péril, ce qui aurait un effet inverse des objectifs du SCOT, à savoir garder les habitants sur le territoire, ne pas créer de friches commerciales et de pas orienter la clientèle vers Rennes (pour avoir des produits autres que ceux proposés par les GSA). GUIC C7 le CD estime que l’apparition des surfaces commerciales hors des pôles de bassin peut remettre en cause un schéma d’organisation commerciale cohérent et risque de déséquilibrer les différentes formes de commerces que ce soit en centralité ou en périphérie. (…) Le CD demande si le SCOT ne pourrait pas proposer une hiérarchisation plus claire des rôles et orientations assignés aux 2 pôles de bassin aux spécificités différentes ? En page 39 du DOO, le CD estime que la définition des centralités laisse la possibilité aux PLU de la repréciser et craint une étude au cas par cas. Ce qui signifie que la PLU auront un rôle prépondérant à jouer dans la maitrise de leur aménagement commercial alors que le SCOT devrait être le document incontournable pour penser aménagement commercial sur un territoire. (…) Les implantations commerciales périphériques accentuent les enjeux fonciers et paysagers, engendrent des déplacements liés à la voiture particulière et génèrent 2.6 fois plus de CO2 par kg d’achats par rapport à un commerce de proximité. Le CD rappelle que le SCOT est un outil de planification qui ne doit pas être au cœur de logiques privées. BB C2 Dans les centralités, l’implantation de certains équipements commerciaux doit être plus précisément encadrée. (…) Il est vrai que la vocation des pôles secondaire et de proximité est énoncée dans le DOO, mais au vu de la jurisprudence actuelle, cette orientation n’est pas suffisamment précise pour constituer une limitation contraignante ni une interdiction. Cette

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis liberté laissée pourra en pratique se traduire par une contradiction avec l’orientation très générale selon laquelle les centralités ont vocation à accueillir le commerce de détail de moins de 300 m² de surface de plancher. (…) Le DAAC exclut que dans les pôles secondaires puissent s’implanter des magasins à vocation d’achats occasionnels légers et lourds. Toutefois, en pratique, cette condition est très difficile à faire respecter, une fois le magasin autorisé. A cet égard, il faut relever que le DAAC autorise les supermarchés de 2499 m² (maximum une fois cette précision apportée) dans les pôles secondaire. Il convient de spécifier que ces surfaces doivent être à vocation exclusivement alimentaire, afin de ne pas permettre un détournement de l’interdiction précédente. En effet, une fois l’autorisation obtenue, il ne sera plus possible de contrôler que dans un pôle secondaire, une enseigne de grande distribution ne présentera à la vente que des produits alimentaires. Il serait plus rigoureux de préciser que le supermarché de chaque pôle secondaire devra être à vocation exclusivement alimentaire. (…) Pour conclure, il est indispensable de conserver les orientations du SCOT actuel, sur ce point et donc de baisser le seuil de surface de vente maximale des supermarchés dans les pôles secondaires afin que ces supermarchés, qui sont par nature à vocation alimentaire et non alimentaire ne nuisent pas à l’équilibre et l’armature commerciale : de ce point de vue, le seuil du SCOT actuel qui limite à 1500 m² la surface de vente dans les pôles secondaires a fait la preuve de son efficacité pour éviter que des pôles secondaires concurrencent d’autres pôles plus importants ou bien se transforment en autre pôle. (…) Or à Guichen et à Bain, il convient d’être plus précis : l’offre alimentaire est suffisante aujourd’hui, cependant que des besoins réels existent en non alimentaire, comme cela est démontré par le diagnostic cibles et stratégies, qui considère que ce déficit est cause d’évasion commerciale, notamment pour Guichen. Il convient donc de prescrire qu’aucune nouvelle création pure de moyenne et grande surface alimentaire n’est possible dans les pôles de bassin et pôle de bassin intermédiaire, mais seulement des extensions en fonction de l’évolution démographiques. GUIG O3 Cela ne devrait pas laisser la possibilité à la seule commune de Guignen d’accueillir un projet d’une surface aussi importante de 2500 m² qui consommerait à elle seule la quasi- totalité du potentiel ! De plus, malgré la proximité du centre-bourg, le projet de l’enseigne Leclerc est bien un projet conçu pour capter les flux de la route de Redon et contribuera à augmenter les déplacements automobiles contrairement aux orientations du SCOT. Ce projet dépasserait ainsi la règle des pôles secondaires relative au rayonnement communal, puisqu’il élargit nettement sa zone de chalandise ? Il ne respecte pas la volonté des élus « de préserver l’offre commercial en centre-bourg et centre-ville (page 14 du DAAC) ». GM O1 se demande à quoi sert réellement cette interdiction des moins de 300 m² de surface de plancher des locaux commerciaux hors centralité puisque des « séparations en cellules » sont permises. Ces remarques des pages 8, 19, 35 et 36 sont d’excellentes intentions mais n’est-il pas illusoire de croire que le DOO/DAAC permettra de mettre réellement en œuvre ces orientations.  Le pétitionnaire répond que l’aménagement commercial a suscité beaucoup de débats, en suscite aussi au sein des PPA, du public et des investisseurs privés. Il en suscitera très cer- tainement toujours à l’avenir, dans tous les territoires. L’équilibre trouvé sur ce sujet délicat a été approuvé par le plus grand nombre et il ne s’agit pas à ce stade de refaire tous les débats.

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Il convient aussi de rappeler que le SCoT est un outil d’urbanisme et pas un outil de régula- tion économique : toute tentative d’intégration de critères économiques est contraire au droit de la concurrence. Le pétitionnaire rappelle que le projet s’appuie sur des bases juridiques et qu’il définit une armature territoriale. S’agissant des pôles secondaires, le SCoT affirme que ces pôles, en cohérence avec l’armature territoriale, ont vocation à répondre aux besoins d’achats hebdomadaires de leur population, avec notamment un équipement commercial de type supermarché (équipement dont la surface de vente est comprise entre 400 et 2500 m²). Seule la commune de Guignen, en tant que pôle secondaire, ne dispose pas de supermarché. Le SCoT s’est par ailleurs attaché à ce que les pôles secondaires ne puissent pas suppléer à court ou moyen terme les pôles de bassins dans leur vocation commerciale. C’est pourquoi les règles et conditions d’implantation telles que définies dans le SCoT ne leurs permettront pas de créer d’ensemble commercial autour du supermarché, ni de galerie commerciale. En- fin, comme prescrit pages 15 et 16 du DAAC, le SCoT prévoit que l’aménagement des es- paces commerciaux de périphérie ou en tissu aggloméré (existants ou nouveaux) doit com- porter des principes architecturaux et urbanistiques qui s’inscrivent dans une stratégie glo- bale d’aménagement d’ensemble, à l’échelle d’une zone d’activité notamment, maîtrisée par les pouvoirs publics. Le pétitionnaire rappelle les règles établies dans le projet pour les pro- jets commerciaux. Pour s’assurer de l’engagement des espaces commerciaux dans une dé- marche de développement durables, d’autres critères seront également à respecter (gestion économe de l’énergie, …). Enfin, une logique de continuité de l’activité commerciale a été introduite dans le DAAC, qui prévoit expressément page 14 une dérogation à la règle des 300 m² de surface de plancher, de telle sorte que tous les commerces déjà implantés en tissu aggloméré ou périphérie (comme ceux du parc d’activités « Valonia » à Guichen) puissent se transférer en périphérie ou en tissu aggloméré défini comme espace préférentiel de com- merce (secteur de « La Courtinais » à Guichen).

La commission d’enquête estime comme le pétitionnaire qu’il est logique que la commune de Guignen, en tant que pôle secondaire et au vu du nombre de ses habitants puisse disposer d’un supermarché comme les autres pôles secondaires. Le commerce alimentaire fait partie des commerces de « première nécessité » et il semble logique de permettre une offre adaptée et de proximité. A ce sujet, nous rappelons la définition de l’INSEE « Un supermarché est un établissement de vente au détail en libre-service réalisant plus des deux tiers de son chiffre d'affaires en alimentation et dont la surface de vente est comprise entre 400 et 2 500 m2. » Il ne s’agit donc pas d’hypermarché. La commission entend les craintes des commerçants quant au détournement possible de ces surfaces vers du non alimentaire mais la définition précise bien la part majoritaire de l’alimentaire dans ces surfaces. La commission estime par ailleurs que les interrogations des commerçants de Guichen sont répondues dans le document et dans le mémoire en réponse, avec la possibilité de transfert des activités existantes. Concernant le choix de l’équilibre entre les zones, la commission estime qu’elle n’a pas compétence à remettre en cause un choix issu d’un débat et d’une concertation, notamment avec les membres du conseil de développement, concertation qui a été saluée par le conseil et pas les membres venus déposés individuellement.

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Une observation (BB C2) fait état de difficulté de définition et donc d’interprétation des prescriptions du DAAC, notamment en ce qui concerne les tissus agglomérés et les obligations de projet commerciaux portée par la personne publique. BBC 2 Soucis de définition « tissu aggloméré » « centralité » « périphérie » Il ressort de cette distinction que les périphéries et les tissus agglomérés auraient la même vocation. Plus particulièrement dans les tissus agglomérés sont interdits les surfaces commerciales de moins de 300m² de surface plancher. Les tissus agglomérés ne sont donc pas des centralités et doivent être considérés comme des périphéries. Il apparait une insécurité juridique de la notion de tissu aggloméré. (…) Il est déterminant de préciser que cette orientation ne peut, en droit, aucunement induire que l’aménagement de la zone commerciale devrait se faire impérativement sous la maitrise foncière d’une personne publique et suivant une opération de maitrise d’ouvrage publique (type ZAC). En effet, le conseil d’Etat a maintes fois jugé qu’un document d’urbanisme ne peut imposer un outil d’aménagement (ZAC lotissement) mais seulement fixer des objectifs et des règles (orientations d’aménagement, zonage). Le DAAC ne pourra donc pas imposer un mode d’aménagement de la zone de la Courtinais et ne saurait, a fortiori, venir justifier une opération de maitrise foncière conduite par une personne publique (expropriation préemption). Cette orientation du DAAC parait en outre discriminatoire, car elle ne s’applique qu’à un seul des pôles de bassin celui de Guichen. Le pétitionnaire ne répond pas sur ces thèmes, à part qu’il précise que le projet a été sécurisé juridiquement dans ses définitions. La commission d’enquête ne peut que citer le DAAC : Tissu aggloméré : secteur constitué d’espaces urbanisés continus, caractérisés par un bâti relativement dense et mixte. Ces espaces sont artificialisés en tissu continu comprenant les sols bâtis, les sols artificialisés non bâtis, revêtus, stabilisés ou végétalisés. Y sont inclus : routes, stationnements, carrières … Elle estime comme le déposant que la distinction avec la centralité est relativement subtile voire floue mais que les communes ont la possibilité de traduire dans leur document d’urbanisme la délimitation de ces zones. Concernant l’obligation de portage des projets par la personne publique, le pétitionnaire ne répond pas mais la commission n’a pas la lecture du déposant et ne voit pas l’obligation ni le caractère discriminant pour la commune de Guichen.

Une précision dans la rédaction est demandée par le conseil de développement : GUIC C7 Concernant la thématique 6 (…) le CD souhaite que les hectares de parcs potentiels indiqués dans le document soient cohérents entre le tableau et la carte et qu’une carte de synthèse soit présentée à la fin du document. Le pétitionnaire ne répond pas mais la commission d’enquête estime également que cela apporterait de la clarté.

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Sur le cas des drives, deux observations et la commission d’enquête relève qu’il n’y a pas de disposition dans le projet pour encadrer cette activité. BB C2 Dans son avis, le Syndicat mixte du Pays de Rennes (page 4) relève qu’aucune orientation, limitation ou planification n’est prescrite pour les drive. Or l’interdiction des drive est indispensables dans les pôles secondaires et les pôles de proximité pour ne pas affaiblir les centralités ni augmenter les phénomènes de périphérisation. En outre la zone de chalandise d’un drive excède largement les besoins de la commune et de ses communes limitrophes. GUIC C7 3 autres constats sont importants à prendre en compte : le marché de l’occasion qui progresse, la croissance de la consommation collaborative et l’accès au numérique qui facilité les achats sur internet. Le CD souhaite que ces dynamiques soient prises en compte pour envisager de la meilleure façon possible la combinaison des facteurs d’attractivité des centre- bourgs en réponse aux lois Grenelle.

 Le pétitionnaire répond que les Drives, qui n’étaient pas soumis à autorisation d’aménagement commercial, sont désormais encadrés par la loi ALUR. Les Drives sont considérés comme des surfaces commerciales et sont soumis à autorisation et passage devant la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC). Néanmoins, il convient de relever la particularité des Drives car ils peuvent être soit indépendants, soit annexés, voire intégrés dans d’autres surfaces commerciales, notamment alimentaires. Par ailleurs, au-delà des super ou hypermarchés, cette nouvelle forme de commerce peut se développer dans des secteurs d’activités variés (boulangerie, pâtisserie, boucherie, épicerie …), y compris dans les centralités de pôles de proximité. S’agissant d’une forme de commerce et pas d’un commerce en tant que tel, il est donc difficile de réglementer ces éléments à l’échelle d’un pays. En ce qui concerne les centralités et leur « affaiblissement vis-à-vis du phénomène de périphérisation », la question se pose pour beaucoup de type de commerce et le DAAC apporte un certain nombre de réponses. Malgré tout, comme pour toute autre type de surface commerciale soumis à AEC (autorisation d’aménagement commercial), le principe de libre concurrence est de rigueur.

La commission estime que le choix de ne pas réglementer l’implantation des drives sur le Pays des Vallons de Vilaine est un choix qui lui est propre, mais que cette réglementation est possible et faite dans les DOO de SCoT voisin. La réponse ainsi que les observations ne laissent pas penser qu’une telle réglementation a été discutée en amont et la commission suggère qu’une telle réglementation devrait être discutée pour ne pas pénaliser le commerce de proximité.

II.4 Sur la prise en compte de l’environnement

Le Pays des Vallons de Vilaine présente 6 grandes entités paysagères bien distinctes : le haut Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 21 sur 54

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis plateau de Baulon, les crêtes boisées de l'Ouest, les monts et vaux de Vilaine, la pénéplaine de Messac, les marches du Semnon et la vallée de la Vilaine. Les objectifs de la thématique 5 « préserver la qualité de l’environnement » sont des objectifs de connaissance, (amélioration des connaissances du patrimoine naturel et identification des éléments qui le constitue), des objectifs de protection (protection des éléments qui compose la trame verte et bleue pour maintenir la richesse de sa biodiversité sur l’ensemble du territoire), des objectifs d’équilibre ( favoriser les relations entre la trame verte et bleue et les activités agricoles et sylvicoles), des objectifs de restauration (préservation et restauration de la trame bleue), des objectifs de qualité ( amélioration de l’environnement urbain). Un total de 5 observations traite de la prise en compte de l’environnement dans le SCoT, l’observation GUIC O3 évoquant les choix « paysagers » faits comme argument pour refuser le SCoT en l’état. Globalement les observations reprochent une certaine frilosité en termes de prescriptions environnementales. GUIC C1 Concernant les haies qui font partie du patrimoine naturel qui doit être protégé, le DOO précise que les PLU devront identifier les haies et boisements intéressants à préserver : l’association demande si cet inventaire sera fait pour chaque commune ? Est-ce que cette protection sera effective et quels seront les moyens pour les communes de l’appliquer ? GUIC C7 le CD demande une interdiction de la destruction des haies même si une compensation est assurée. Il indique qu’il sera vigilant quant au suivi de l’application des prescriptions en matière d’environnement. GUIC CE1 demande que soit indiqué que les haies identifiées devront et non pourront être protégées dans le PLU. Concernant l’objectif de protection, elle indique que la destruction des haies n’est pas judicieuse, en l’état, faute de définition de celle-ci permettant une interprétation de circonstance. La compensation doit être étoffée dans sa description et restée exceptionnelle sachant qu’une haie de 20 ans et plus n’a pas l’équivalence fonctionnelle attendue par un linéaire identique et dans sa composition. La CLE du SAGE Vilaine (GUIC C2) émet de nombreuses recommandations et réserves concernant la rédaction du document, concernant : - Inondations : compléter la rédaction du DOO afin d’édicter des règles d’urbanisme dans les secteurs non couverts par un PPRI et ajouter des prescriptions sur la réduction de la vulnérabilité des enjeux déjà présents en zone inondable - Zones humides : intégrer dans le DOO l’article 1 du règlement du SAGE sur l’interdic- tion de détruire les zones humides de plus de 1000 m² sur la partie du territoire concer- née (bassins de la Seiche et du Semnon) sauf exceptions - Cours d’eau : ajouter un paragraphe dans le DOO sur l’obligation de réaliser des in- ventaires des cours d’eau, d’inscrire les cours d’eau dans les documents d’urbanisme et d’appliquer la séquence Eviter, Réduire, Compenser pour les projets d’aménage- ment, - Bocage : compléter la rédaction du DOO pour indiquer qu’un inventaire est nécessaire ainsi qu’une protection par l’intermédiaire de l’inscription dans les documents d’urba- nisme, - Assainissement : compléter la rédaction du DOO afin de conditionner les prévisions d’urbanisation et de développement à la capacité d’acceptabilité du milieu et des in- frastructures d’assainissement.

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- Etat initial de l’environnement : actualiser les informations sur l’eau en tenant compte des observations formulées dans le présent document - Inondations : intégrer les nouvelles demandes du PGRI Loire – Bretagne : définir des indicateurs témoignant de la prise en compte du risque inondation dans le développe- ment projeté du territoire, expliquer les mesures prises pour réduire la vulnérabilité du territoire, recommander de ne pas installer de nouveaux établissements ou installations sensibles dans l’enveloppe des inondations exceptionnelles. - Espèces invasives : préciser la rédaction du DOO en indiquant que la liste des espèces invasives (liste figurant en annexe du SAGE Vilaine) sera annexée aux documents d’ur- banisme communaux. Concernant le DAAC, ajouter un critère obligatoire pour l’amé- nagement des espaces commerciaux dans une démarche de développement durable, à savoir « l’interdiction d’utilisation d’espèces exotiques envahissantes (liste figurant en annexe du SAGE Vilaine) pour l’aménagement paysager ».

 Le pétitionnaire répond que le DOO du SCoT fait figurer une carte de synthèse de la Trame Verte et Bleue (TVB) et pour apprécier l’ampleur du travail réalisé, il est nécessaire de se référer au rapport de présentation, dans son chapitre II « Etat initial de l’environnement ». Les annexes 1 à 3, pp. 178-190, précisent le cadre méthodologique pour l’identification de la TVB et la prise en compte des TVB des SCoT limitrophes. Et au sein de la partie relative au patrimoine naturel, pp. 53-104, une sous-partie est dédiée au travail réalisé pour la préservation de la TVB. Tous les plans, schémas et cartes figurant dans le SCoT, comme la carte de synthèse de la trame verte et bleue, seront disponibles en format papier à des échelles adaptées, mais aussi et surtout en format informatique compatible avec les Systèmes d’Information Géographique (SIG). Ainsi, grâce à ces outils cartographiques puissants et précis, l’ensemble des enjeux environnementaux et le projet de développement du Pays des Vallons de Vilaine pourront très facilement être transcris, en particulier dans les documents d’urbanisme locaux. Les éléments présentés par la CLE du SAGE Vilaine seront pris en compte. Les informations erronées seront corrigées, les remarques et informations complémentaires seront ajoutées. Plus globalement, une réponse sera apportée par le SCoT à tous les points relevés. S’agissant d’ajustements, ils ne changeront pas pour autant la nature même du projet. Le SRCE a bien été pris en compte (cf. chapitre 3 du rapport de présentation, pp. 32-34), mais n’est pas cité explicitement dans le DOO. Cet oubli sera corrigé, mais ne changera pas la nature du projet de SCoT.

La commission estime que les demandes des associations de plus de protection sont légitimes et que le projet présenté pourrait apporter des précisions en termes de protection des haies notamment. Toutefois, la commission estime également que les documents d’urbanisme pourront traduire ces mesures de protection même si elle est d’accord sur le fait que ces mesures devraient être les mêmes pour toutes les communes. Concernant les demandes de la CLE, la commission prend acte de la réponse du pétitionnaire et de son engagement à prendre en compte les modifications demandées, qui si elles sont indispensables à la cohérence du document, ne changeront pas l’équilibre général du SCoT.

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En conclusion, la commission d’enquête considère : - Que le projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine est justifié par l'arrivée de 12 nouvelles communes et la nécessité d'actualiser cette situation aux vues de nouveaux objectifs et également des nouvelles législations, - Que l’enquête s’est déroulée dans des conditions satisfaisantes et que toutes les personnes le désirant ont pu prendre connaissance du dossier et s’exprimer, - Que le projet présenté à l’enquête est le résultat d’une concertation et d’un compromis comme le montre les avis parfois contraires des différentes personnes publiques associées, - Que le projet présenté justifie des choix démographiques faits et des densités d’habitats retenu en fonction des différents pôles. Les densités choisies sont censées limiter la consommation d’espaces, qui reste à démontrer dans le suivi du SCoT. - Que le volet commercial positionne des zones commerciales tenant compte de besoins exprimés par les élus et les habitants, mais également par les données statistiques, en confortant le rôle des centralités comme site privilégié pour les commerces d’achats quotidiens, - Que les inquiétudes en matière de déplacement des zones commerciales existantes ont été répondues, mais que toutefois, des prescriptions concernant les drives pourraient apporter de la lisibilité, - Que les enjeux environnementaux ont été pris en compte dans le projet et dans le mémoire en réponse du maitre d’ouvrage, avec la prise en compte du risque inondation, dans la protection des espaces remarquable de la trame verte et bleue même si les objectifs pourraient être plus prescriptifs en matière de protection des haies. Le maitre d’ouvrage s’est notamment engagé à prendre en compte les demandes de la CLE du SAGE Vilaine, - Que le projet intègre deux orientations du SRCAE en s'engageant dans l'élaboration volontaire d'un PCET (Plan Climat Energie Territoire). Il s'inscrit également dans une logique de développement de la sylviculture dans le respect de la biodiversité, - Que le Syndicat Mixte du Pays de Vallons de Vilaine s'est doté d'outils pour assurer le suivi du SCoT. La commission estime que ce point est fondamental étant donné que les communes devront adapter les prescriptions dans leurs documents d’urbanisme et que plusieurs prescriptions peuvent être interprétées différemment en fonction des communes (par exemple tissu aggloméré, choix de constructibilité et définition des STECAL).

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En conséquence, la commission d’enquête émet un avis favorable au projet de révision du Schéma d’orientation et de cohérence territorial du Pays des Vallons de Vilaine. Elle re- commande une réflexion sur une réglementation spécifique à l’implantation des drives.

Fait à Guichen, le 07/02/2017

La commission d’enquête

Sophie LE DREAN-QUENEC’HDU Marie France GRANVILLE Bertrand QUESNEL

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ANNEXES OBSERVATIONS Guichen GUIC GUIC O1, 05/12/16 M. BOUGEARD Claude signale sur la Zone A ZA entre Péguin et Frilouze sur la commune de Guichen, une coupure de constructibilité à voir avec le PLU. Il indique qu’une demande a déjà été faite par lui-même et demande d’étudier la question pour rendre cette zone constructible. GUIC O2, 05/12/16 M et Mme CARO Yves, 4 La Courtinais, Guichen, demande quelles sont les activités prévues au SCOT sur la zone de la Courtinais et dans quel délai ? La vocation de la zone étant prévue en zone artisanale et commerciale liée à l’artisanat (cf. Escale n°3 d’octobre à décembre 2015) peut-il être envisagé l’installation d’une grande surface alimentaire. GUIC O3, 10/12/16 M. CALVEZ Jean Paul, habitant de Pancé et citoyen du Pays des Vallons de Vilaine, indique concernant la concertation qu’en tant que membre du bureau du Conseil de Développement du Pays, qu’il remercie le Président du Pays d’avoir totalement associé leur bureau aux réflexions et invité à toutes les réunions de travail et ateliers. Il souligne également la parfaite mise à disposition de toutes les informations et en permanence via le site internet du Pays. Il regrette par contre qu’il n’y ait pas eu d’engagé de concertation auprès de toute la population comme cela avait été le cas pour la population du SCOT en vigueur. Concernant le SCOT et le PCAET M. Calvez tient à souligner l’engagement volontaire du Pays dans l’élaboration d’un Plan Climat Air Energie Territorial et ce à un moment où ce n’était pas encore obligatoire. L’objectif initial était e lier les deux démarches SCOT et PCAET afin de mettre en œuvre un projet de développement du Pays cohérent et ambitieux. Malheureusement, M. Calvez constate que le résultat n’est pas (encore ?) à la hauteur des espérances avec un SCOT peu prescriptif et un PCAET toujours pas validé. Et symboliquement, le refus de clairement positionner la transition énergétique et le changement climatique au cœur du projet de développement du Pays. Concernant le projet de SCOT, comme le conseil de développement et de nombreuses personnes publiques associées donc les avis rejoignent souvent celui du conseil de développement, M. Calvez regrette le manque de traduction d’un PADD qui se veut ambitieux et d’un DOO trop peu prescriptif, au regard de la difficulté pour les élus de se mettre d’accord sur des dispositions qui traduisent réellement les objectifs intéressants du PADD. Cela a selon lui empêché la proposition d’un projet cohérent : - Dans le choix du scénario d’aménagement, qui a ménagé les intérêts de chacun au dé- triment d’un scénario plus innovant et se projetant dans une dynamique d’avenir (scé- nario A et B), - Dans le choix de développement démographique avec la suppression lors d’un comité syndical de dispositions trop contraignantes le 10-11-2015 - Dans les choix de densité avec la création d’un plancher stupéfiant à 10 logements par ha alors que l’on veut protéger les terres agricoles ! La modification proposée par le comité syndicale du 23-11-2016 reste insuffisante quand on regarde les règles prévue

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par Foncier de Bretagne avec 20 logements par ha, même pour les communes rurales bretonnes. - Dans les choix « paysagers » pour lesquels des principes du SCoT en vigueur sont aban- données comme la forte limitation de création des ZA des 2 côtés d’une 4 voies dans un souci de préservation des paysages et des vallées qui représentent un des intérêts ma- jeurs du territoire Les vallons de Vilaine » - Enfin dans les choix liés à l’urbanisme commercial qui focalisent l’incohérence du pro- jet, entre protection du commerce de proximité et en réalité, l’ouverture de la création de supermarchés au mépris du diagnostic qui pointe au contraire l’absence de besoins nouveaux. C’est pour toutes ces raisons que M. Calvez est opposé à l’approbation en l’état du projet de SCOT. GUIC O4 07/01/17 M. BURLOT Philippe souhaite préciser que M. Calvez travaille au SCOT de Rennes et qu’il veut favoriser les commerces de Rennes Métropôle et pas ceux de leur Pays. Concernant les transports, il indique qu’il faut mettre en relation la Région et Rennes Métropôle pour avoir de meilleures correspondances des relais limitrophes. Concernant le tourisme, il faut travailler avec plusieurs Pays. GUIC O5 07/01/17 M. GERMAIN André, La Trincandais Guichen, pense que certains terrains dans des hameaux ou villages, il y a des terrains enclavées entre des maisons anciennes ou récentes ces terrains ne peuvent être exploitées par des agriculteurs. Ils demandent que ces villages puissent être densifiés, comme cela se fait ailleurs en rendant ces terrains constructibles. Il cite en exemple les villages de la Trincandais à Guichen et de la Corbinais à Laillé. GUIC O6 07/01/017 M et Mme GUIHEUX en complément de leur courrier GUIC C5 indique que suite à la réponse à l’AE de novembre 2016 leur commerce ne sera plus autorisé à suivre le déplacement des commerces de la zone Valonia du fait leur classement en terme de fréquence d’achat et ce malgré une surface de 300 m². Ils indiquent que cela met en péril la survie de leur commerce ainsi que les 18 emplois rattachés. GUIC O7 07/01/17 Mme ATTIMON en complément de son courrier GUIC C6 souhaite préciser qu’il faut que les cellules commerciales qui sont dans leur zone à coté de leur magasin puissent se déplacer elles-aussi en cas de déplacement de la zone Valonia. GUIC O8 07/01/17 Mme VIGNE, en complément de son courrier GUIC C1 indique que dans le diagnostic, il manque un volet « monde associatif » dont le rôle est important dans tous les domaines : loisirs, social environnement … Ce domaine n’apparait donc pas non plus dans le DOO. GUIC C1 courrier du 30/12/16 de Mme VIGNE, présidente de l’association le Pont de Pierre, estime que sur la forme le calendrier a été serré dans la réflexion ce qui a entrainé une analyse qui aurait mérité d’être approfondie dans certains domaines pour un tel document à l’échelle du territoire, une participation insuffisante de la population et des associations en comparaison avec le précédent SCOT approuvé en 2011 où la concertation était réelle et participative. Dans

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis le présent SCOT c’est plus de l’information qui a été faite par la programmation de réunion publique. EN revanche elle souligne a transparence dans la diffusion des documents sur le site du Pays. Elle regrette lors des réunions de travail élus / conseils de développement une assistance coté élus souvent différente d’une réunion à l’autre qui nécessitait une reprise d’éléments et donc une perte de temps. Par ailleurs, elle estime que le choix de la période d’enquête n’est pas pertinent (du 05/12/16 au 07/01/17 inclus) et qu’une prolongation d’enquête semblait nécessaire. Concernant la structure du projet, Mme Vigne indique qu’il existe un grand écart entre le SCOT et les PLU des communes. Son association pense que le PLUI est un bon intermédiaire. L’est du territoire (MVS (« Bretagne Porte de Loire Communauté » future appellation après l’intégration de la communauté de commune du Grand Fougeray) est déjà structuré en PLUI. Cet échelon permet une vue d’ensemble d’un territoire plus grand que la commune et une réalisation de projets intercommunaux. Le Pays a mis en place un « conseil en urbanisme partagé avec des compétences qui ne sont pas forcément sollicitées par les commune. L’association se demande pourquoi ce conseil n’est pas obligatoire. Elle souhaite qu’un PLUI soit mis en place pour VHBC. Concernant l’évolution de la population, l’évolution retenue va conditionnée tous les aspects du SCOT : foncier, habitat, services, commerces …. A l’horizon 2035, il est prévu une population de 100 000 habitants (+30 000) ce qui donne une croissance de + 176 %. Visiblement, cette projection semble largement supérieure à celle de l’INSEE pour le département (+0.83%). Le PLH de Rennes et de l’agglomération rennais a prévu d’accueillir une population importante Est-ce que cette politique qui est justifiée pour une grande agglomération ne va pas avoir un impact en terme de diminution sur l’arrivée de la population sur le territoire des VHV. L’évolution retenue dans le dossier semble trop ambitieuse à l’association. Concernant la consommation foncière, l’association constate qu’elle est importante ces dernières années. L’accueil de nouveaux habitants doit se faire sans consommation excessive. Pour cela deux critères sont à prendre en compte : la densification et les nouvelles formes urbaines. Concernant la densification, il est prévu 23 à 28 logements /ha pour les pôles de bassin, 20 logements ha pour les pôles secondaires et 15 logements / ha pour les pôles de proximité. En analysant le tableau on a donc : 27 communes à 15 lgt/ha, 4 communes à 20 lgt/ha, 2 communes à 23 lgt/h aet 2 communes à 28 lgt/ha. L’association estime que l’économie de foncier doit être plus homogène sur le territoire et ne pas prendre en compte le classement des communes par pôles. Elle demande sir ce classement en 3 catégories pour des chiffres de densité à l’ha est suffisamment pertinent ? Par exemple la commune de Lassy située à 25 km de Rennes et Saint Séglin à 42 km ont la même densité (15 lgt/ha) et pourtant ces deux communes ont des caractéristiques très différentes. La densité doit être plus élevée pou toutes les catégories et plus contraignantes dans son aspect réglementaire (on parle de moyenne). En économisant le foncier, on préserve aussi l’espace agricole (activité, économie, paysage). Les densifications proposées ne semblent pas réaliste à l’association au regard de l’objectif d’économie de foncier qui est un impératif absolu. Les densités auraient dû être vues commune par commune pour être plus proche de la réalité et pour avoir une analyse plus fine. De plus les nouvelles formes urbaines peuvent permettre l’économie de foncier tout en étant attractives et

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis en maintenant une qualité du bâti et de vie. Cette politique ne s’improvise pas et pour la mettre en place, on ne doit pas laisser les communes seules face à cette problématique. Le traitement doit être plus large que le simple périmètre de la commune. Il serait nécessaire de faire appel à des compétences externes (architectes, urbanistes…) pour élaborer des projets d’ensemble permettant de meilleurs choix. Cet aspect n’a pas fait l’objet d’une réflexion suffisamment approfondies. L’association estime que cette compétence de nouvelles formes urbaines doit être initiée, favorisée pour permettre une meilleure maîtrise de la consommation du foncier, une urbanisation économe de l’espace. Concernant les paysages des Vallons de Vilaine et l’environnement, actuellement le territoire a 3 espaces naturels l la Courbes (Bourg-des Coptes), Corbinières (Guipry-Messac), la Vallée du Canut (Baulon, Lassy, La Chapelle Bouexic, Guignen). Lors d’une réunion avec le Département sur le schéma des espaces naturels, des zones blanches sur le territoire ont été identifiées : il aurait été intéressant de les acter dans le projet de SCOT afin d ‘avoir une politique de protection de ces espaces. De même il faudrait encourager les communes à protéger les chemins communaux et les inciter à signer des conventions PDIPR et des mesures conservatoires (chemins non aliénables). Concernant les haies qui font partie du patrimoine naturel qui doit être protégé, le DOO précise que les PLU devront identifier les haies et boisements intéressants à préserver : l’association demande si cet inventaire sera fait pour chaque commune ? Est-ce que cette protection sera effective et quels seront les moyens pour les communes de l’appliquer ? Est-ce que l’étude intéressante réalisée en 2007 par la cabine VU d’Ici a été reprise ? Elle avait été réalisée en concertation et avec la contribution de la population et a donné lieu à la réalisation d‘un document (juin 2007) « les paysages du Pays VUS PAR SES HABITANTS » 20 apprentis photographes du Pays vous livrent leur vision ? Dans ce chapitre il y n’a y a qu’un inventaire de bonnes intentions mais leur application au sein des communes par le biais des PLU ne semble pas réaliste. En conclusion, depuis 2011, le SCOT établissait des règles et pourtant l’association regrette ce qui a été réalisée ces dernières années. Un héritage d’urbanisation qui laisse perplexe pour certaines communes. Le DOO est un document complet qui donne le sentiment que le territoire va être protégé, mis en valeur et qui devrait faire aller vers son bon équilibre. Mais comment toutes ces préconisations seront elles appliquées au sein des communes ? Un bilan de ce SCOT sera bien sur nécessaire après quelques années de mise en place. Mais si on veut une réelle application des règles définies et présentées dans le DOO, un suivi et un contrôle régulier de ces règles devraient être mis en place. Comment et avec quels moyens ? La question mérite d’être posée. GUIC C2 courrier du 03/01/17 de la Commission permanente de la CLE du SAGE Vilaine, qui présente un avis sur le projet arrêté le 22 mars 2016. Concernant le rapport de présentation, état initial de l’environnement pour la partie contexte hydrique la CLE relève que plusieurs informations sont imprécises voire erronées en pages 27 et 28 : le SDGA Loire Bretagne porte sur la période 2016-2021, confusion entre Loi sur l’eau de 1992 et LEMA de 2006, confusion entre DCE er SDAGE, PDM =outil de rapportage de l’Europe, le dernier portant sur la période 2016-2021, erreur sur les masses d’eau et non présentées en annexe. La CLE rappelle les enjeux actualisés du SAGE approuvé le 2 juillet Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 29 sur 54

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2015. Elle recommande de compléter le paragraphe « un certain nombre de dispositions du SAGE Vilaine pourront concerner directement les collectivités territoriales et le projet de SCOT parmi lesquelles » par les alinéas suivants : faire l’inventaire des cours d’eau et du bocage et les inscrire dans les documents d’urbanisme, appliquer la séquence éviter / réduire / compenser pour les ZH, les cours d’eau et le bocage, ne pas créer de nouveaux plans d’eau de loisir (sauf exception prévues par le SAGE), interdire la destruction des zones humides de plus de 1000 m² sur une partie du territoire (voir carte 1 du règlement) sauf exception prévues par le SAGE, limiter le recours aux pesticides e intégrant la gestion des espaces communs ou collectifs dès la conception des projets d’urbanisation, d’infrastructure et d’aménagement. La CLE note que page 29, le paragraphe sur la qualité physique et fonctionnelle des cours d’eau, des zones humides et la problématique des plans d’eau est un point positif du rapport de présentation ? Elle signale une erreur page 34 (l’Aff coule en limite ouest du territoire + préciser que le territoire est également concerné par le bassin versant de la Seiche). Concernant les zones humides, la CLE estime que le chapitre appréhende correctement leur définition ainsi que leurs fonctionnalités. En page 47 ne actualisation avec le SAGE 2015 est nécessaire (référence au SAGE 2003) qui prévoit notamment de protéger les zones humides dans les projets d’aménagement et d’urbanisme, d’évaluer les inventaires existants, de disposer d’inventaires fiables et précis et de les inscrire dans les documents d’urbanisme. Concernant les inventaires communaux des zones humides, des inventaires ont déjà été établi sur toutes les communes à l’exception du territoire de Saint Malo de Phily. La CLE joint une carte sur la qualité de ces inventaires, qui montre qu’une majorité de ces inventaires ne sont pas fiable et nécessite une mise à jour au regard de la réglementation existante. Les communes pour lesquelles la CLE ne s’est pas prononcée n’ont pas transmis suffisamment d’information sur la méthode de travail pour permettre d’effectuer une analyse complète. Concernant les cours d’eau, il est nécessaire de compléter le document en indiquant que les cours d’eau doivent également faire l’objet d’un inventaire. Actuellement cela est fait en partie : la CLE a validé les inventaires des cours d’eau sur les bassins du Semnon, de l’Aff et la Chère. Les inventaires sont en cours sur les bassins du Canut Nord et de la Seiche et prévues en 2018 sur le reste du territoire. Concernant les plans d’eau, les mares et les étangs, le paragraphe de la page 60 est un point positif mais il faut bien distinguer les mares et les plans d’eau. Concernant les espèces invasives, la CLE indique qu’il est erroné de dire (page 72) que la Jussie peut être contrôlée par les niveaux d’eau hauts de la Vilaine. La mise en bief crée au contraire des conditions d’écoulements plus lents qui sont favorables au développement de cette espèce et d’autres espèces invasives aquatiques en général. De plus, il n’est réellement pas opportun de considérer des côtés positifs au développement de la Jussie comme cela est mentionné (habitat sur des berges raides ou anthropisées) : en effet des espèces locales peuvent jouer ce rôle. Concernant la trame verte et bleue (page 73 chapitre II) l’état initial et le diagnostic semble avoir été bien réalisé, la méthode de construction de la trame verte et bleue parait tout à fait satisfaisante, alliant données techniques et concertation. Concernant l’assainissement (page 135), le chapitre pourrait être complété par une analyse globale sur la population et les capacités des STEP à ce jour mais aussi en tenant compte des évolutions démographiques. Cette analyse doit permettre de conclure sur l’adéquation entre population et infrastructures d’assainissement. Concernant les risques naturels et technologiques (pages 145), les éléments d’état des lieux relatifs au risque

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis d’inondation, sont bien intégrés aux documents (PPRI, AZI, PAPI, TRI). La CLE recommande toutefois quelques rectifications et compléments : DDRL d’Ille et Vilaine en vigueur arrêté en juin 2015, dans le document d’état des lieux, il est recommandé d’intégrer le nombre de bâtiments en zone inondable (cf. carte jointe), la structure porteuse du PAPI est l’IAV. Concernant le PADD, dans la première thématique (accueillir de nouveaux habitants) le risque d’inondation et les leviers d’actions sont bien identifiés. Dans la thématique 5 (préserver la qualité de l’environnement) les cours d’eau sont présentés comme un atout du territoire, « à la fois réservoirs et corridors », ils constituent la « structure principale de la trame verte et bleue » et sont « garants de la quantité et de la qualité de la ressource en eau ». Cependant, les aménagements des cours d’eau sont mis en avant uniquement pour atténuer les phénomènes de crues et limiter les risques d’inondation. Il est recommandé d’appréhender les aménagements des cours d’eau sous l’angle de l’amélioration de l’ensemble des fonctionnalités, notamment la morphologie, la continuité écologique, la qualité des milieux et la qualité de l’eau. Par ailleurs, la trame verte et bleue est bien prise en compte dans le PADD. Concernant la thématique 10 (conserver les ressources du territoire), la CLE liste les points en page 39 qui répondent aux demandes du SAGE Vilaine. Concernant le DOO, dans la première thématique (accueillir de nouveaux habitants), la plupart des objectifs du SAGE sur le sujet des inondations sont bien intégrés. La CLE demande cependant deux modifications : compléter le deuxième alinéa « En l’absence de PPRI, identifier es zones à risque dans le rapport de présentation des documents d’urbanisme (à partir des atlas des zones inondables, des PPR, des études hydrauliques existantes, des éléments du SAGE Vilaine et par recensement des connaissances locales ) et édicter des règles d’urbanisme strictes afin de limiter le risque aux populations et de préserver les zones d’expansion des crues (disposition 157 du SAGE Vilaine) », et ajouter la réduction de la vulnérabilité inondations aux enjeux déjà présents en zones inondables (dispositions 160 à 163 du SAGE Vilaine). Par ailleurs, dans sa relation de compatibilité avec le Plan de Gestion du Risque Inondation (PGRI) Loire Bretagne établit dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive Européenne de 2007, le SCOT pourrait présenter des indicateurs témoignant de la prise en compte du risque inondation dans le développement projeté du territoire (exemple : évolution de la population en zone inondable) (disposition 2-2 du PGRI), expliquer les mesures prises pour réduire la vulnérabilité du territoire (disposition 2-3 du PGRI), recommander de ne pas installer de nouveaux établissements ou installations sensibles dans l’enveloppe des inondations exceptionnelles (disposition 2-12 du PGRI). Dans la thématique 5 (préserver la qualité de l’environnement) la CLE relève plusieurs points positifs en page 30. Cependant plusieurs modifications ou compléments sont demandés. Il est nécessaire de rappeler l’application de l’article 1 du règlement du SAGE Vilaine sur une partie du territoire du SCOT (bassins de la Seiche et du Semnon). Cet article interdit la destruction de zones humides de plus de 1000 m² sauf exceptions comme les projets ayant fait l’objet d’une DUP ou déclaration de projet. Il n’est pas mentionné la nécessité de préserver les cours d’eau par la réalisation de leurs inventaires, leur inscription dans les documents d’urbanisme et l’application de la séquence ERC pour les cours d’eau, à l’identique des zones humides, comme le prévoit le SAGE. Ce paragraphe serait à compléter sur ce point. L’alinéa sur les éléments bocagers mériterait d’être précisé pour

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis indiquer qu’un inventaire est nécessaire ainsi qu’une protection par l’intermédiaire de l’inscription dans les documents d’urbanisme. Page 31, il est recommandé de préciser le paragraphe sur les espèces invasives : « Porter un regard attentif sur les espèces végétales introduites par l’Homme (jardins, espaces verts) afin de bannir l’utilisation d’espèces végétales envahissantes et de favoriser les espèces locale. La liste des espèces invasives (ex liste disponible en annexe du SAGE Vilaine) sera annexée aux documents d’urbanisme communaux ». Dans la thématique 10 (conserver les ressources du territoire), le paragraphe sur la gestion de la ressource en eau répond en grande partie aux demandes du SAGE Vilaine (la CLE liste les points positifs). Cependant il est demandé de le compléter avec le point suivant : conditionner les prévisions d’urbanisation et de développement à la capacité d’acceptabilité du milieu et des infrastructures d’assainissement (disposition 125 du SAGE Vilaine). Concernant le DAAC, dans les règles pour promouvoir un commerce respectueux de l’environnement et inscrit dans le développement durable (page 16), la CLE demande d’ajouter un 9ème critère portant sur « interdiction d’utilisation d’espèces exotiques envahissantes dans le cadre de l’aménagement paysager (liste figurant en annexe du SAGE Vilaine). Ce critère devrait être obligatoire car peu contraignant mais très bénéfique d’un point de vue environnemental. Au final, la commission permanente de la CLE du SAGE Vilaine émet un avis favorable au projet de SCOT révisé en recommandant de veiller à la compatibilité du SCOT avec le SAGE révisé en 2015 avec les réserves suivantes : - Inondations : compléter la rédaction du DOO afin d’édicter des règles d’urbanisme dans les secteurs non couverts par un PPRI et ajouter des prescriptions sur la réduction de la vulnérabilité des enjeux déjà présents en zone inondable - Zones humides : intégrer dans le DOO l’article 1 du règlement du SAGE sur l’interdic- tion de détruire les zones humides de plus de 1000 m² sur la partie du territoire concer- née (bassins de la Seiche et du Semnon) sauf exceptions - Cours d’eau : ajouter un paragraphe dans le DOO sur l’obligation de réaliser des inven- taires des cours d’eau, d’inscrire les cours d’eau dans les documents d’urbanisme et d’appliquer la séquence Eviter, Réduire, Compenser pour les projets d’aménagement, - Bocage : compléter la rédaction du DOO pour indiquer qu’un inventaire est nécessaire ainsi qu’une protection par l’intermédiaire de l’inscription dans les documents d’urba- nisme, - Assainissement : compléter la rédaction du DOO afin de conditionner les prévisions d’urbanisation et de développement à la capacité d’acceptabilité du milieu et des infras- tructures d’assainissement. En parallèle, la CLE émet les recommandations suivantes : - Etat initial de l’environnement : actualiser les informations sur l’eau en tenant compte des observations formulées dans le présent document - Inondations : intégrer les nouvelles demandes du PGRI Loire – Bretagne : définir des indicateurs témoignant de la prise en compte du risque inondation dans le développe- ment projeté du territoire, expliquer les mesures prises pour réduire la vulnérabilité du

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territoire, recommander de ne pas installer de nouveaux établissements ou installations sensibles dans l’enveloppe des inondations exceptionnelles - Espèces invasives : préciser la rédaction du DOO en indiquant que la liste des espèces invasives (liste figurant en annexe du SAGE Vilaine) sera annexée aux documents d’ur- banisme communaux. Concernant le DAAC, ajouter un critère obligatoire pour l’amé- nagement des espaces commerciaux dans une démarche de développement durable, à savoir « l’interdiction d’utilisation d’espèces exotiques envahissantes (liste figurant en annexe du SAGE Vilaine) pour l’aménagement paysager ». GUIC C3 courrier du 07/01/17 de M. le Maire de la commune de Guignen qui indique que dans le cadre de l’enquête, il apparait nécessaire, à lui et ses adjoints d’apporter des éléments d’informations en réponse aux observations portées par M. Calvez. Les élus de Guignen veulent affirmer que le nouveau projet de SCOT prend en compte dans sa globalité les orientations prescrites par les services de l’Etat en maintenant l’activité sur leur territoire, en garantissant une proximité de services à la population et en évitant des déplacements vers Rennes Métropôle. Ils estiment que c’est un projet ambitieux qui vise à éviter le phénomène d’évasion économique et commerciale sur Rennes Métropôle parfaitement illustré par les données étables par la CCI (il cite le courrier reçu en mairie le 19/12/2016). Le pays des vallons de Vilaine est avec celui de Brocéliande le Pays qui affiche le plus faible ratio de surface de plancher commercial pour 1000 habitants : 807 m² contre 1146 m² en moyenne en Ille et Vilaine. Avec seulement 1% des 140 500 m² de surfaces de vente autorisées en Ille et Vilaine entre 2012 et mi 2016, le Pays des Vallons de Vilaine est le territoire qui a créé le moins de surface de vente. A comparer aux 48% totalisés par le Pays de Rennes. Par ailleurs M. le Maire indique que M. Calvez reproche au SCOT de concentre à Guignen la quasi-totalité du potentiel de développement commercial alimentaire mais le précédent schéma autorisait déjà 1500 m². Avec seulement 300 m² de surface alimentaire pour une population de près de 4000 habitants, leur commune souffre d’un réel déficit de service de proximité. En ce sens, le projet de SCOT vise à proposer un meilleur équilibre dans la répartition des surfaces commerciales. Loin de remettre en cause les équilibres approuvés lors du précédent schéma, le nouveau projet vise simplement à mettre en phase le potentiel de surface commercial avec la forte croissance démographique que connait le territoire En tant qu’élus, il leur appartient d’anticiper sur les besoins à venir En outre la possibilité d’avoir une surface commercial de 2500 m² n’st par réservée à Guignen mais à tous les pôles secondaires (Bourg des Comptes, Goven, Crévin). Concernant les flux, les élus font confiance aux citoyens qui ne viendront pas à Guignen s’ils doivent rallonger leurs déplacements. A contrario, les Guignenais verront enfin la possibilité d’accéder à une offre alimentaire en réduisant leur trajet, ce qui est parfaitement dans les orientations du SCOT. S’agissant du projet présenté par une enseigne citée par M. Calvez, les élus ont effectivement été sollicité pour donner leur avis sur un projet qui leur a étés soumis, alors même que l’élaboration du SCOT touchant à sa fin. Ils s’étonnent que M. Calvez en fasse état publiquement car lors de sa présentation il avait été précisé que cette information était confidentielle. En définitive, les élus s’interrogent sur la neutralité de M. Calvez qui travaille à Rennes Métropôle ? Pour étayer leur propos, celui-ci n’a cessé lors des réunions d’élaboration du SCOT d’évoquer Renens Métropôle, monopolisant plus que de raison l’auditoire. Ils pensent fortement que celui-ci est influencé par des personnes qui trouveraient intérêt à ce que leur commun ne puisse pas avoir Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 33 sur 54

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis de surface commerciale décente. Pour preuve le peu de commentaires inscrits sur le cahier d’enquête publique à Guichen. Les élus tiennent à rappeler que le SCOT n’est pas élaboré pour la commune de Guignen mais pour tout un territoire, par l’ensemble des élus que le représentent et qui ont participé à tous les étaliers en se projetant sur 10 années voire plus. GUIC C4 courrier du 07/01/17 de M. THOMAS pour l’enseigne SPORT 2000 de Guichen et Bain de Bretagne qui explique être interpelé par plusieurs points à la lecture du dossier. Il exerce son activité sur Guichen depuis 33 ans et sur Bain depuis 6 ans. Le dossier évoque un rôle similaire pour ces 2 communes. Il s’interroge sur l’équilibre proposé avec pour Bain 60 ha en 1 zone et pou Guiche 25-28 ha en 2 zones. Son inquiétude et interrogation porte sur le projet de Guichen et son rang de Pôle de bassin. Il estime que pour préserver et dynamiser le centre bourg (point évoqué depuis très longtemps) c’est impossible sans projet réel des élus. En piste à développer il propose de rendre aux halles leur attractivité (chaque matin étal de petits producteurs, poissonnerie, boucherie traiteur …) et d’accompagner sur quelques cellules à loyer très modéré l’implantation de nouveaux commerçants (pépinière de commerces). Concernant le projet de la Courtinais, il demande quel sera le commerce de demain. Il estime que si ce projet doit avoir lieu il doit être porté par la collectivité et non pas par un privé. Il souhaite qu’il y ait un prix préférentiel pour les entreprises de Valonia devant se déplacer. Ce projet doit se faire en concertation afin de ne faire qu’un projet collectif et résoudre au mieux la mutualisation des parkings et conserver l’attractivité pour tous. Concernant la règle des 300 m² elle ne semble pas évoquée de façon claire. Cette règle ne doit s’appliquer que pour les nouveaux commerces et non pas pour les commerces existants sur la zone. GUIC C5 courrier du 07/01/17 de M et Mme GUIHEUX pour Qualité Viande sur Guichen qui indiquent qu’à l’origine on parlait de délocalisation commerciale de la zone Valonia. Aujourd’hui ils ne sont certains car il s’agit plus d’un centre commercial. La notion des 300 m² de surface et de fréquence d’achat remet elle en cause le déplacement de leur commerce vers la zone de la Courtinais. Quelle serait la disponibilité des terrains commerciaux sur la zone de la Courtinais. E effet, ils se sont renseignés à la communauté de commune concernant la zone de la Courtinais et la zone des Landes mais aucune place ne serait disponible pour du commerce. Ils demandent s’il y a d’autres terrains à vocation commercial à l’avenir ? Comment serait réhabilitée la zone Valonia en cas de migration vers La Courtinais ? Comment se fait-il que la notion de déplacement de zone Valonia dans son ensemble ne soit plus mentionné ? GUIC C6 courrier du 07/01/17 de M et Mme ATTIMON pour Point Vert le Jardin sur Guichen qui indiquent que dans le SCOT il est précisé que dans les pôles secondaires et pôle de proximité les achats occasionnels lourds ne sont pas autorisés (achats lourds = jardinerie / bricolage) ? Dans le diagnostic il a également été dit qu’il ne fallait pas créer de surface de jardinage supplémentaire au risque de mettre en danger celles existantes. Dans le SCOT il a été noté que Goven, Bourg des Coptes, Guignen et Crévin pouvait avoir une ou plusieurs surfaces commerciales pouvant atteindre 2500 m². Dans une surface commerciale de 2500 m² l’offre en produit de jardinerie est très large et par conséquent, cela vient en contradiction avec les achats occasionnels lourds interdits dans les pôles secondaires. Pour confirmer leur propos, M et Mme ATTIMON donnent quelques extraits d’articles : « bien que le marché des jardineries soit porteur, les professionnels du secteur sont confrontés à de fortes pressions concurrentielles de

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis la part des grandes surfaces de bricolage et des grandes surfaces alimentaires (site jesuisentrepreneur.fr). En France on constate un certain équilibre entre les différentes typologies de réseaux. Ainsi les grandes surfaces de bricolage (GSB) représentent 30 %suivi par les LISA (petites jardinerie agricoles), avec 23 %, les jardineries (21%), les LSA (libre- service alimentaire) (20% loin devant le e-commerce (6%) (source planetoscope Le marché du jardinage en France). Ils donnent un tableau avec ces chiffres dans différents pays européens. M et Mme Attimon estiment que ces chiffres démontrent bien que les GSA (ou LSA) et la GSB occupent la même place que les jardineries et donc chaque création, même d’un non spécialisé, a un impact dort au niveau local sur les achats, ce qui est complétement oublié dans la rédaction du présent SCOT par méconnaissance. Le monde de la jardinerie est très saisonnier, ce qui permet au GSA de positionner ces produits à certaines périodes de l’année. En effets, ils citent « les jardineries contrairement aux magasins de bricolage par exemple voient leur chiffre d’affaire stagner en raison d’une fréquentation trop saisonnière » (LSA Distribution du 04/04/2016). «Les GSA occupent la position de discounter et conservent une part conséquente grâce à la vente hyper saisonnière de volumes importants d’un assortiment basique ». Au vu de ces chiffres et exemples, M et Mme Attimon estiment qu’autoriser ainsi des surfaces commerciales de cet ordre (jusqu’à 2500 m²) dans 4 pôles déstabiliserait complètement le marché de la jardinerie spécialisée sur le territoire et pourrait le mettre en péril, ce qui aurait un effet inverse des objectifs du SCOT, à savoir garder les habitants sur le territoire, ne pas créer de friches commerciales et de pas orienter la clientèle vers Rennes (pour avoir des produits autres que ceux proposés par les GSA). GUIC C7 courrier du 07/01/17 de M. Le Président du Conseil Développement du Pays des Vallons de Vilaine qui indique dans le conseil s’est fortement investi pendant toute la durée de la préparation du projet de SCOT. C’est dans ce cadre qu’il souhaite formuler un avis faisant la synthèse des positions de ses membres. Après avoir pris connaissance des avis des PPA, le conseil note avec satisfaction que es avis des PPA rejoignent pour une large part les préoccupations du Conseil. En introduction, le conseil en développement rappelle que le SCOT est l’affaire de tous et au-delà d’un document d’urbanisme, il est l’occasion de repenser la structuration et le développement du territoire dans son ensemble. Tout d’abord le conseil tient à saluer l’excellente association qui s’est faite dès le début de la révision du SCOT qui leur a permis de participer à toutes les réunions de travail et ateliers relatifs au SCOT et au PCAET. EN revanche, tout en convenant d’un calendrier serré rendant plus difficile une association de la population aussi large que lors de l’élaboration du SCOT en vigueur, le conseil regrette l’absence de véritable concertation au profit d’une simple information au travers de la mise à disposition de l’ensemble des documents sur le site internet du Pays et de 2 réunions publiques. D’une manière générale le conseil regrette que les élus municipaux ne soient pas tous au même niveau d’information d‘une réunion à l’autre, ce qui laisse entendre un manque de concertation et d’implication de leur part. La vision commune de la stratégie n’apparait pas franchement en fin de réflexion. De même il aurait été nécessaire de former davantage les élus au regard de certains objectifs relevant du développement durable du territoire et des nouvelles formes d’urbanisme qui seront utiles d’étudier. Le Conseil souhaite vivement la mise en place d’un PLUI dans une optique de cohérence et d’avenir sur l’ensemble du territoire. Le PLUI es une échelle pertinente pour étudier les enjeux économiques et environnementaux afin de mettre en Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 35 sur 54

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œuvre de façon cohérente les politiques d’urbanisme, d’environnement, d’habitat et de déplacements. Le partage de la réflexion sur l’urbanisme s’impose à une échelle supra- communale. A ce titre le conseil de développement se félicite de voir la communauté de communes de Moyenne Vilaine et Semnon s’être mis d’accord pour élaborer un PLUI à l’inverse de leurs homologues des Vallons de haute Bretagne Communauté, ce qui est regrettable. Concernant l’introduction, le Conseil partage le constat que les communes et intercommunalité devront décliner dans leur PLU un véritable projet concerté et réfléchi qui s’appuie sur la méthode mise en place par le SCOT. A ce titre, le conseil de développement souhaite qu’un suivi sérieux et efficace soit réalisé par les services du Pays afin que chaque commune applique véritablement les principes émis dans le SCOT. L’enjeu d’assurer un bon accueil des 30000 habitants supplémentaire à l’horizon 2035 ne sera possible que par la volonté politique de limiter la consommation du foncier pour la construction de logements. Comme déjà suggéré dans le dernier SCOT, le CD propose qu’une réunion annuelle de suivi soit organisée avec sa participation, afin de faire le point sur les indicateurs du SCOT. Il en est de même avec a création d’un comité local de l’agriculture qui serait l’interlocuteur privilégié des candidats à l’installation, en association avec la SAFER. Ce comité contribuerait ainsi à garantir les objectifs de maintien et de développement d’une agriculture respectueuse de l’environnement. Concernant la thématique 1 « accueillir de nouveaux habitants » le CD souhaite concilier une moindre consommation d’espace avec des objectifs de construction ambitieux, ce qui passe par une augmentation des densités dans les centralités avec des formes urbaines innovantes. Il est regretté que les objectifs de cohésion ne fassent l’objet d’aucune règle de mise en œuvre. Concernant la thématique 2 « permettre un parcours résidentiel », le CD estime qu’il faut ambitionner une définition de l’ »habitat social » afin de pouvoir vérifier l’application des parts demandées au DOO. Pour mémoire, le SCOT e vigueur prévoit 25% de locatifs sociaux et 15% d’accession social pour les pôles de bassin et 15 % pour les 2 catégories dans les pôles secondaires. Il apparait ainsi une réduction très significative des objectifs de mixité sociale du territoire. Concernant la thématique 3 « économiser et optimiser l’espace » le CD estime que les pôles de bassin doivent être en mesure d’assumer leur vocation et que l’abaissement de 28 log/ha à 23 log/ha pour Maure de Bretagne et Guipry-Messac n’est pas cohérent au vu de l’armature territorial souhaité pour le SCOT. Concernant Guipry-Messac et ses zones inondables, la densification doit tenir compte des prévisions des experts concernant l’intensification des phénomènes d’inondation, en lien avec le réchauffement climatique. Les travaux menés par l’Etat dans ce domaine (territoires à risques importants) ont estimé le risque millénial sur les bassins concernés par le PPRI. Cela a donc concerné le territoire et les résultats seront à prendre en compte. En page 16, le CD s’inquiète de la définition qui sera donné par les communes de la « centralité » et espère qu’un regard attentif sur les projets à venir sera effectué. Il est d’ailleurs dommage que le SCOT ne prévoit pas, contrairement au SCOT en vigueur, de pourcentage de logements construits en renouvellement urbain pour les pôles de bassin et secondaires. Il est à noter dans ce cadre l’abandon du SCOT de toute référence aux enjeux de politique foncière et aux règles qui pourraient faire partie des outils du SCOT comme c’est le Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 36 sur 54

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis cas au document en vigueur encore une fois. L’identification des STECAL (secteur de Taille et de capacité d’accueil limitée) devrait faire l’objet de critère précis permettant une définition homogène de ces secteurs. Par ailleurs, le CD rappelle que les élus devront se former et s’appuyer sur des spécialistes pour l’aide à la décision. Concernant la thématique 4 « valoriser les paysages des vallons de Vilaine », le CD estime que la réflexion sur les formes urbaines n’a pas été suffisamment approfondie, même si le cabinet a présenté quelques pistes de réflexion lors d’un atelier, les élus ne s’y sont pas attardés. Le CD souhaite que les élus acceptent de nouvelles formes urbaines innovantes sur le territoire, la maison individuelle avec de grandes parcelles n’est plus un modèle à privilégier. Il est surprenant à ce titre d’avoir abandonné les dispositions relatives au seuil de 500 m² pour les terrains à bâtir, selon la taille des communes. Les élus devront accepter de bâtir du collectif ou semi-collectif sur leur territoire. La densification et notamment les constructions mitoyennes permettent de réduire les dépenses énergétiques. La réhabilitation des centre- villes et bourgs devrait être pour cela une priorité. Concernant la thématique 5 « préserver la qualité de l’environnement », à l’échelle du SCOT, le CD demande une interdiction de la destruction des haies même su une compensation est assurée. Concernant la thématique 6 « renforcer la viabilité économique », le CD regrette qu’il n’y ait pas eu davantage d’échanges en amont entre élus. Le CD souhaite que les hectares de parcs potentiels indiqués dans le document soient cohérents entre le tableau et la carte et qu’une carte de synthèse soit présentée à la fin du document. Concernant la thématique 7 « préserver une activité agricole diversifiée », le CD souligne que les règes de préservation du patrimoine bâti en zone agro-naturelle du SCOT en vigueur sont considérablement assouplies au détriment de la préservation des outils de l’activité agricole. Concernant la thématique 8 « répondre aux besoins en équipement et services », le CD estime que les objectifs ne sont pas assez ambitieux et approfondis. Assurer l’accueil de 30 000 habitants supplémentaires nécessite de répondre qualitativement aux besoins en équipements sportifs, culturels, déficients sur le territoire. Dans une optique de mutualisation et de cohérence, la mise en place d’un PLUI semble être souhaitable. Concernant la thématique 9 « structurer l’offre commercial » le CD partage l’ambition proposée dans le PADD page 37 « conforter la diversité commerciale actuelle et permettre la complémentarité des différentes formes de commerce, il convient de limiter le développement de nouveaux espaces commerciaux et la dispersion de l’offre ». De même le CD est très attaché au principe suivant énoncé dans le PADD « l’armature commerciale du Pays des Vallons de Vilaine se caractérise par une bipolarisation du territoire (…) plutôt qu’à une politique de développement extensif du plancher commercial ». A c e titre, le CD estime que l’apparition des surfaces commerciales hors des pôles de bassin peut remettre en cause un schéma d’organisation commerciale cohérent et risque de déséquilibrer les différentes formes de commerces que ce soit en centralité ou en périphérie. Par ailleurs, le diagnostic met en exergue des différenciations notables entre l’attractivité commerciale de Bain de Bretagne qui draine l’ensemble de MVS et l’attractivité commerciale d VHBC dont l’offre se répartit entre 3 pôles Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 37 sur 54

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(Guipry-Messac, Maure de Bretagne et Guichen). Le CD demande si le SCOT ne pourrait pas proposer une hiérarchisation plus claire des rôles et orientations assignés aux 2 pôles de bassin aux spécificités différentes ? En page 39 du DOO, le CD estime que la définition des centralités laisse la possibilité aux PLU de la repréciser et craint une étude au cas par cas. Ce qui signifie que la PLU auront un rôle prépondérant à jouer dans la maitrise de leur aménagement commercial alors que le SCOT devrait être le document incontournable pour penser aménagement commercial sur un territoire. De plus le CD estime que les comportements du consommateur évoluent et que le commerce doit s’adapter cette révolution qui se met en route. Selon une étude du CREDOC de 2015, les commerces de proximité sont de plus en plus sollicités, la recherche de lien social, la qualité des produits proposés et la proximité de l’offre sont autant de facteurs qui permettent le succès du commerce de proximité. 3 autres constats sont importants à prendre en compte : le marché de l’occasion qui progresse, la croissance de la consommation collaborative et l’accès au numérique qui facilité les achats sur internet. Le CD souhaite que ces dynamiques soient prises en compte pour envisager de la meilleure façon possible la combinaison des facteurs d’attractivité des centre-bourgs en réponse aux lois Grenelle. Par ailleurs, le CD sera très sensible à la valorisation des produits locaux et des circuits courts sur le territoire. Concernant l’évasion commerciale, le CD est attaché à l’objectif affiché dans le DOO en page 40 : consolider l’offre en fonction de la vocation de chaque pôle, notamment afin de contribuer à limiter l’évasion commerciale. L’évasion commerciale en non- alimentaire est un constat notable sur le Pays des Vallons de Vilaine et le renforcement des pôles de bassin doit être une des réponses à apporter sur le territoire. Enfin, le CD veillera à ce que les zones commerciales périphériques soient pensées dans une optique de développement durable des territoires avec une moindre consommation foncière et desservies par des liaisons douces et disposant d’une qualité architecturale valorisante. Les implantations commerciales périphériques accentuent les enjeux fonciers et paysagers engedrent des déplacements liés à la voiture particulière et génèrent 2.6 fois plus de CO2 par kg d’achats par rapport à un commerce de proximité. Le CD rappelle que le SCOT est un outil de planification qui ne doit pas être au cœur de logiques privées. Il pense qu’il est nécessaire de prendre en compte les inter -SCOT afin d’avoir une vision éclairée sur les dynamiques de développement des Pays voisins ? D’une façon générale, le DOO ne tient pas assez compte du diagnostic réalisé en 2015. La thématique 9 retarde la validation du DOO et le CD attend impatiemment la réflexion en cours des élus. Concernant la thématique 10 « conserver les ressources du territoire », le CD estime que la thématique de la préservation de la ressource en eau a toujours tendance à être négligée dans les documents d’urbanisme. Le CD sera vigilant quant aux conditions d’application des dispositions prises dans le SCOT et les PLU. Il est rappelé que l’ensemble des dispositions prises dans le SCOT sur la thématique de l’eau devront être compatibles avec le SDAGE Loire –Bretagne. Concernant la thématique 11 « mettre en œuvre la transition énergétique », le CD veillera, en lien avec les thématiques 8 et 9 à ce que les projets ou initiatives du territoire soient exemplaires. Bien que les thématiques ne fassent pas l’objet d’un ordre hiérarchique dans le DOO, le CD aurait souhaité que la thématique 11 soit inscrite en thématique 1 et que le lien avec l’élaboration du PCAET soit davantage mis en exergue. Par ailleurs, il est regretté un décalage

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis entre l’ambition de l’objectif annoncé de « tendre vers l’autonomie énergétique du territoire » et des dispositions plus proches de « bonnes intentions » que de prescriptions de nature à atteindre cet objectif. Concernant la thématique 12 « améliorer l’accessibilité du territoire » le CD constate que de nombreuses dispositions du SCOT en vigueur ont disparu et que cette partie mériterait d’être complétée. Concernant la thématique 13 « renforcer la connexion du territoire », le CD propose de rendre obligatoire l’engagement d’une réflexion relative à la desserte en haut débit des zones à urbaniser tant pour les secteurs à vocation économique que d’habitat. De plus le DOO ne mentionne pas d’échéancier de mise en œuvre du très haut débit sur le territoire, des zones blanches restent à couvrit sur le territoire. GUIC CE1 courrier électronique reçu le 07/01/17 de M. Emile BESNEUX pour Eaux et Rivières de Bretagne, demande prendre note des observations de l’association sur le projet de SCOT et plus particulièrement sur la thématique 5 du DOO. Concernant l’objectif de connaissance l’association demande que soit indiqué que les haies identifiées devront et non pourront être protégées dans le PLU. Concernant l’objectif de protection, elle indique que la destruction des haies n’est pas judicieuse, en l’état, faute de définition de celle-ci permettant une interprétation de circonstance. La compensation doit être étoffée dans sa description et restée exceptionnelle sachant qu’une haie de 20 ans et plus n’a pas l’équivalence fonctionnelle attendue par un linéaire identique et dans sa composition. Concernant l’objectif de restauration, la carte TVB page 31 n’est pas d’une échelle utilisable pour identification. Une fois la TVB répertoriée elle devra faire l’objet de prescription visant à la protection de la réalité écologique et naturaliser de son milieu. Les zones humides devraient être matérialisées par une cartographie particulière et accompagnées de prescriptions sur les mesures à mettre en ouvre par les communes ou les collectivités pour « éviter réduire compenser » la destruction de celles-ci. La valorisation de la TVB doit être affinée dans le DOO. Il faut faire référence à la loi Grenelle 2 (intégration des objectifs de préservation des continuités écologiques). Par ailleurs, aucune thématique ne fait référence au SRCE dont le contenu est fixé par le code de l’environnement aux articles L.371-3 er R371-25 à 34. Des prescriptions doivent être intégrées pour garantir la protection de la ressource en eau (directive cadre sur l’eau) avec l’objectif de non dégradation des eaux superficielles. Concernant la densité d’urbanisation, l’association estime que la densité moyenne doit devenir minima non pas souhaitée mais obligatoire dans la grande majorité (exception pour les reliefs excessifs). Elle remarque également que le SDAGE de référence est celui approuvé le 4/11/2015.

Bain de Bretagne BB BB O1 30/12/16 M. Jean Paul CALVEZ, habitant de Pancé et citoyen du Pays des Vallons de Vilaine, indique qu’après ses remarques générales à Guichen (GUIC O3) puis ses remarques ciblées sur l’urbanisme commercial à Guignen, il vient terminer son tour du Pays à Bain de Bretagne. Cette fois, ce n’est pas pour manifester son opposition comme pour l’enjeu commercial mais pour regrette le choix du scénario d’aménagement retenu et de l’armature Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 39 sur 54

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis urbaine qui en a découlé. Il s’agit de regret et non pas d’opposition car il est respectueux du choix des élus mais il souhaite préciser sa vision et exposer ainsi en quoi, selon lui, il d’agit d’une opportunité manquée (la seconde après le manque de traduction réelle de la politique énergétique et de lutte contre le changement climatique …) d’inscrire le territoire dans une vraie dynamique de développement profitant des métropôles rennaise, bien sûr, mais également nantaise. Son analyse part du fait que le territoire est clairement tourné vers Rennes comme l’atteste l’aire urbaine de Rennes en 2010 qui comprend 34 des 35 communes du Pays. Et celle de Nantes s’arrête à environ 20 km du Pays. Clairement, les enjeux et objectifs de croissance démographique trop importante portée par l’Etat sont pourtant liés à cette situation privilégiée du territoire qui profite des dynamiques économiques et démographiques de ces deux métropôles voisines. Il regrette que toute la réflexion autour du SCOT n’ait pas suffisamment pris en compte cet état de fait pour concevoir un projet qui ancre leur secteur intermédiaire dans ces dynamiques. Et pourtant, l’occasion était présente dans le cadre des échanges relatifs au choix du scénario d’aménagement du Pays En effet, trois scénarii ont été présentés aux élus, selon des modèles vraiment différents et à ce titre intéressants. Le 1er scénario, appelé « Couronne productive, travailler la campagne » renforce le poids économique de Bain et lui confie un vrai statut de pôle structurant. Il préfère d’ailleurs dans ce cas le terme de pôle « majeur ». Ce scénario s’appuie également sur son territoire en développant une sphère productive autour de l’agriculture, de l’énergie du recyclage, des communications (…). Cela permet de faciliter le maintien d’une campagne entretenue et valorisée par son activité agricole. Le 2ème scénario, appelé « Villes de l’eau » affirme Guichen et Guipry-Messac comme de vraies villes tournées vers la Vilaine et développant des activités touristiques et récréatives. Le 3ème scénario appelé « Entre mobilité et ruralité » s’articule autour de ses deux pôles « historiques » que sont Bain et Guichen en développant des actions autour de la mobilité. Après présentation d’une analyse comparative des 3 scénarii, qu’il a trouvé un peu « à charge » contre les deux premiers scénarii, les élus se sont rapidement mis d’accord sur le 3ème scénario, le plus rassurant et ne bousculant pas les habitudes, qu’il a considéré comme celui d’un « consensus mou ». Ce scénario a été complété en ajoutant parmi les pôles structurants, selon le souhait insistant de leurs élus, les communes de Guipry-Messac, et Maure de Bretagne. C’est comme cela qu’est née la notion de « bassin de vie » qui fonde le scénario retenu : celui qui affiche un recul de l’activité agricole. M. Calvez regrette l’absence d’un véritable temps de débat qui aurait permis d’approfondir ces propositions de scénarii. Cela aurait rendu possible selon lui la levée des incompréhensions / inquiétudes du type : le scénario A est entièrement en faveur de Bain au détriment du reste du Pays, le scénario B est trop idéaliste voire irréaliste. Les deux scénarii disposent pourtant de vraies finalités qui auraient pu être combinées pour assumer un choix résolument ambitieux pour leur « petit Pays » et qui aurait mieux préparé l’arrivée des 4 communes de la communauté de communes du Pays du Grand Fougeray : en confiant le statut de pôle « majeur » à Bain de Bretagne, en désignant les communes de Guichen, Guipry-Messac et Maure de Bretagne comme pôles « structurants », en considérant Pléchâtel et le Sel de Bretagne comme des pôles d’appui de Bain (statut minimum que pourrait avoir le Grand Fougeray à terme), en renvoyant la répartition de la croissance démographique (sans revenir sur la perspective des 100 000 habitants), en adaptant les critères de densité selon l’armature dans un esprit plus volontariste au profit du maintien des terres agricoles. Dans sa proposition,

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis si la RN 137 confortait effectivement son rôle moteur en matière de développement économique, avec l’extension de Château Gaillard à Pléchâtel, le développement des zones de Crévin et Bourg des Comptes mais aussi la prise en compte future du Parc d’activités des 4 routes du Grand Fougeray et son extension annoncée, cela ne se ferait pas au détriment de la route de Redon qui conserverait ses capacités (avec la réserve personnelle de M. Calvez quant à l’urbanisation des 2 côtés d’une 4 voies). Les deux « villes d’eau » du scénario B pourraient ici trouver un terrain d’expérimentation et d’innovation dans le même esprit que Rennes Métropôle a engagé avec les projets autour de la Vallée de la Vilaine en renforçant notamment l’attractivité touristique et environnementale des Vallons de Vilaine. Enfin, en vue d’être plus performant en matière de protection des espaces agro-naturels par les documents d’urbanisme, tout en tenant compte du constat de la précarité énergétique du sud du Pays, il semble nécessaire à M. Calvez de revoir les choix d’objectifs démographiques en réinscrivant le principe de limitation / maitrise de croissance pour les pôles de proximité, de densité des opérations d’urbanisme en s’alignant sur ce qui a été adopté pour des communes comme Chancé, , ou Saint Gondran au sein du Pays de Rennes, avec un seuil de 20 logements / ha correspondant à l’exigence de Foncier de Bretagne. Dans le même temps, le pôle majeur de Bain pourrait voir son seuil à 30 logements/ha, augmentation minime mais qu’il conviendrait de bien expliquer (comme pour tous les seuils) afin qu’elle soit acceptée. En conclusion, M. Calvez est bien conscient des freins notamment psychologique que comprend ce scénario alternatif avant qu’il puisse le cas échéant être validé par les élus. Mais il est persuadé qu’un débat apaisé et serin permettrait de donner les éléments de pédagogie et de compréhension d’un projet montrant les intérêts convergents pour l’ensemble du territoire et s’inscrire dans une prospective ayant un cap à 2035 mais aussi à 2050 (comme le projet urbain de Bain…). BB O2 03/01/17 M. Jean Marie PRINCEN, maire de Pancé dépose ce jour copie de 2 courriers ainsi que 3 feuilles ayant trait au PLU 2014 de la commune de Pancé. Ces deux courriers et mail justifient ses observations faites suite aux réunions d’orientation du SCOT sur la construction de logements à l’horizon 2025, démontrant que la prise en compte de la référence 2006-2014 pour les projections et autorisations futures pénaliseraient leur programme de constructions. Il réitère sa demande (documents à l’appui) de revoir la programmation pour Pancé en portant à 10 logements par an l’autorisation de construction. Il joint 5 feuilles paraphées pour prise en compte. BB C1 03/01/17 M. Jean Marie PRINCEN, maire de Pancé Mail du 1er décembre 2016 à M. RAULT sur le compte rendu de la réunion de commission PLUI, à propos de la carte d’analyse de consommation d’espace sur la commune de Pancé entre 2006 et 2014. Il est noté 14 nouvelles constructions, toutes réalisées à l’intérieur de la zone UE. Seules 4 parcelles nouvelles ont été urbanisées en provenance de jachères ou jardins, soit 10 403 m² pour 6 maisons. 8 constructions sont issues de divisions parcellaires pour une surface de 7 213 m². Une erreur concerne les 3 lots en extrémité est dont 2 proviennent d’une division parcellaire (terrain d’environ 5000 m²). Le terrain consommé par le parking NOWAK apparait à la commune (réservé pour une extension de la zone artisanale). En conclusion ces observations confirment le faible développement de constructions neuves à Pancé sur la période 2006 à 2014. Cette situation engendre une très faible progression de la population qui a entrainé

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis une baisse importante des effectifs scolaires avec fermeture d’une deuxième classe à la rentrée 2016-2017. La très faible consommation d’espace agricole a motivé la demande par la municipalité de revoir à la hausse la quantité de logements autorisée dans les orientations du SCOT pour les 15 années à venir soit 9 logements par an en moyenne au lieu des 7 prévues en prenant en compte la référence 2006-2014 pénalisante pour la commune. Courrier à M. REBOUX Président du Pays des Vallons de Vilaine reprenant les éléments du mail précédents et expliquant les raisons du très fort ralentissement des constructions entre 2006 et 2014 (manque de foncier disponible et tergiversation de la municipalité précédente). Document issus du rapport de présentation du PLU de 2014 montrant la baisse du taux de croissance notamment et donnant comme objectif du PLH 10 logements par an pour une croissance de 1,4% par an. Il explique également la nécessité d’un rattrapage de croissance. BB C2, 04/01/17 courrier de M. Bernard CAZIN, avocat représentant Mme DUPLAA dirigeante de la SAS GUIDIS, propriétaire et exploitante du magasin de l’enseigne Hyper U sur le site Valonia à Guichen. Il indique que le projet de SCOT a été modifié suite à l’avis des personnes publiques associées par une délibération du 23 novembre 2016. Les PPA n’ont pas été consultées à nouveau alors que le SCOT est modifié, notamment sur le doublement des densités minimales de logements dans les pôles de bassin et leur relèvement dans tous les autres pôles. Il cite l’article L.750-1 du code du commerce dans lequel s’inscrit l’implantation des équipements commerciaux. Il rappelle que le SCOT a vocation notamment à fixer des orientations pour les politiques de logements et d’implantations commerciales. Ce document doit donc permettre la conciliation et la cohabitation harmonieuse de ces différents développements, notamment en permettant la modernisation de l’offre commerciale pour les habitants, actuels et futurs, du territoire considéré. Il explique que le projet de SCOT comporte un volet commercial, sous la forme d’un DAAC régit par l’article L.141-17 du Code de l’urbanisme. Il cite l’article en question. Selon le projet de DAAC soumis à enquête, la commune de Guichen est classé pôle de bassin au même titre que la commune de Bain de Bretagne. Concernant le DAAC, la délibération modificative du 23 novembre 2016 relève que « le pays des Vallons de Vilaine est, avec celui de Brocéliande, le pays qui affiche le plus faible ratio de surface de plancher commercial pour 1000 habitants : 807 m² contre 1146 m² en moyenne pour l’Ille et Vilaine. Le Pays des Vallons de Vilaine est celui qui a créé le moins de surfaces de vente entre 2012 et mi-2016 : 1% sur 140 500 m² de surface de vente autorisée ». En conséquence, les commerces répondant à des achats quotidiens sont également modifiés, pour être interdis dans les périphéries des pôles de bassin, pôles de bassin intermédiaires et pôles de bassins secondaires, alors qu’ils étaient conditionnés à une unité de format supérieur à 300 m² de surface plancher. De plus « tout projet commercial de plus de 300 m² de surface plancher devra, dans le cadre d’une procédure ou a minima ….seront également à respecter (gestion économe de l’énergie,…) ». Le projet de DOO expose que « Le SCOT affirme le rôle important des centralités comme lieu de lien et de cohésion sociale et donne la priorité …Le périmètre de centralité s’apprécie dans une logique de déplacement piéton ». Le SCOT fixe comme orientation « consolider l’offre Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 42 sur 54

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis commercial en fonction de la vocation de chaque pôle ». Dans les centralités, il est prévu de développer le commerce. Pour ce faire, le DAAC prévoit de localiser pour tous les pôles (sans tracé à la parcelle) les différents espaces de développement commercial de périphérie ou en tisse aggloméré et de déterminer les conditions d’implantations des équipements commerciaux, qui du fait de leur importance, sont susceptibles d’avoir un impact significatif sur l’aménagement du territoire et le développement durable. Dans cette suite, M. Cazin rappelle les objectifs du DAAC, qui distingue deux catégories d’espaces commerciaux : e centralités, où tous les formats sont permis, dans la limite des vocations de pôles, les espaces de moins de 300 m² ne sont autorisés que dans les centralités, et les périphéries et tissus agglomérés où sont privilégiés la création et le développement des plus grands commerces, dont le fonctionnement et la dimension peuvent être incompatibles avec les centralités. Les achats quotidiens y sont désormais interdits, même pour des cellules (dans les galeries marchandes) ou des magasins (dans des ensembles commerciaux) d’une surface de plancher supérieure à 300 m². Compte tenu de ce qui précède le projet du SCOT soumis à enquête appellent les observations suivantes. 1- Il ressort de cette distinction que les périphéries et les tissus agglomérés auraient la même vocation. Plus particulièrement dans les tissus agglomérés sont interdits les sur- faces commerciales de moins de 300m² de surface plancher. Les tissus agglomérés ne sont dons pas de centralités et doivent être considérés comme des périphéries. 2- Insécurité juridique de la notion de tissu aggloméré. Le DAAC ne justifie pas de l’utilité de créer cette 37me catégorie que constituent les tissus agglomérés. En effet, en droit, le code de l‘urbanisme (article L141-17) distingue seulement les périphéries des centra- lités « le document d’aménagement artisanal et commercial localise les secteurs d’im- plantation périphérique ainsi que les centralités urbaines ». M. Cazin explique que le législateur a habilité les DAAC à opérer une distinction strictement binaire : centralité et périphérie, quand il s’agit de localiser les équipements commerciaux, lesquelles peu- vent être effectivement distingués en fonction de leur impact sur le développement du- rable et l’aménagement de l’espace. En créant une catégorie intermédiaire non prévue par la loi au moyen des tissus agglomérés, le DAAC est allé au-delà de ce que le légi- slateur a prévu. De plus cette catégorie est hybride, dans la mesure où elle présente le caractère aggloméré de la centralité mais se situe en marge de celle-ci sans pour autant constituer une périphérie. Cette incohérence n’est pas sans conséquence selon M. Cazin. En effet, si le DAAC revenait à une distinction plus conforme à la Loi, il éviterait les conséquences défavorables et notamment les nuisances liées à la construction de sur- faces commerciale sur les franges urbaines, dans des zones comportant notamment de l’habitation ou des activités agricoles. De plus, la notion de tissu aggloméré suggère qu’étant ans la zone agglomérée de la commune, l’emplacement prévu pour l’implanta- tion d’une surface commerciale dispose déjà d’une desserte suffisante (ce qui corres- pond très clairement à la notion d’agglomération). Autrement dit, un site en tissu agglo- méré serait réputé être en agglomération, à la différence d’une périphérie. R, si on étudie les applications de la catégorie de tissu aggloméré (Goven et Guignen notamment), on

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s’aperçoit que les sites localisés comme des localisations préférentielles en tissu agglo- méré ne se trouvent pas en agglomération mais bien en périphérie. La notion de tissu aggloméré étrangère au droit de l’urbanisme, conduit à des incohérences qui peuvent remettre en cause le développement de l’offre commerciale et la lutte contre l’évasion commerciale. C’est ainsi que dans son avis défavorable du 13/10/16, le Préfet d’Ille et Vilaine relève que si le DAAC distingue entre d’une part les périphéries et le tissu ag- gloméré censé être déjà urbanisé et en continuation d’une zone dense, le DAAC permet en réalité des implantations commerciales dans des espaces non urbanisés mais au con- tact du tissu urbain et donc non déconnecté de celui-ci. Ces prétendus espaces de tissu aggloméré ne présentent donc pas les garanties d’une implantation en périphérie ni d’une densification, puisque leur aménagement consistera purement et simplement en une artificialisation de zones naturelles. L’exemple de l’espace préférentiel à Guignen est révélateur de cette hybridation qui conduit à cumuler les inconvénients d’implanta- tions commerciales. En conclusion, les espaces dits de tissus aggloméré apparaissent comme pouvant dévitaliser es centres, du fait de leur relative indétermination, et ne constituent pas une notion juridiquement fondée, ni matériellement homogène. 3- L’instabilité dans le temps du tissu aggloméré. L’extension de l’urbanisation par des programmes de logements ou des zones d’activité aura nécessairement un impact sur la tache urbaine. Le tissu aggloméré actuel correspond à priori aux zone U et 1AU déjà aménagé. Mais l’ouverture à l’urbanisation ou l’aménagement de nouveaux quartiers permettra de densifier le tissu aggloméré. Dès lors, devra-t-on considérer qu’un nouveau quartier, réalisé en tissu aggloméré peut devenir une centralité ? En pareille hypothèse, cela pourrait modifier l’équilibre et la hiérarchie entre les pôles. Une révision complète du SCOT serait alors nécessaire. 4- Dans les centralités, l’implantation de certains équipements commerciaux doit être plus précisément encadrée. Quel que soit le niveau de pôle, le principe qui se dégage est la liberté d’implantation. Par exemple, dans la centralité d’un pôle de proximité ou d’un pôle secondaire, il est possible d’implanter un ensemble commercial d’échelle territo- riale, départementale voire régionale. Rien ne l’exclut de manière précise ou explicite dans le DOO. Il est vrai que la vocation des pôles secondaire et de proximité est énoncée dans le DOO, mais au vu de la jurisprudence actuelle, cette orientation n’est pas suffi- samment précise pour constituer une limitation contraignante ni une interdiction. Cette liberté laissée pourra en pratique se traduire par une contradiction avec l’orientation très générale selon laquelle les centralités ont vocation à accueillir le commerce de détail de moins de 300 m² de surface de plancher. La question est posée de savoir si les PLU pourraient autoriser dans toutes les centralités des équipements commerciaux de type retail parc, centre commercial, galerie marchande, village de marques sans être incom- patibles avec le DAAC. Il est donc demandé aux auteurs du SCOT de bien vouloir pré- ciser que le DAAC garantira durablement l’armature territoriale et commerciale, qui repose sur une hiérarchie entre différents niveaux de centralité. Par conséquent, il sera expressément précisé que les centralités n’ont pas vocation à accueillir de retail park, villages de marques, galeries marchandes et centres commerciaux, à l’exception des

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communes centre des pôles de bassin qui doivent pouvoir les accueillir en périphérie à l’occasion d’un transfert. 5- Conforter l’armature commerciale pour lutter contre l’évasion commerciale. Cette ar- mature doit permettre de résister à des attractions très fortes (métropôles rennaise et nantaise, Redon). Pour ce faire, il convient de garantir que l’armature commerciale se calque sur l’armature territoriale : les grands pôles commerciaux doivent correspondre aux principaux pôles de bassin. Le DAAC a entendu donner à l’armature territoriale une fonction qualitative de spécialisation des zones commerciales, en fonction de l’échelle des équipements commerciaux et en fonction de la fréquence d’achats. La technique des seuils de surface de plancher (ou de vente) est directement fondée sur les critères du code du commerce. Toutefois afin de lutter efficacement contre l’évasion commerciale, il est essentiel de permettre aux pôles de bassin d’atteindre une taille minimale suffisante pour devenir de véritables destinations commerciales et retenir ainsi les consommateurs qui se rendent aujourd’hui sur Rennes ou Nantes. Pour ce faire il est indispensable de mieux pérenniser le rôle de locomotives commerciale des périphéries afin de lutter contre l’évasion commerciale. a. M. Cazin cite l’orientation du DAAC (page 18) de la zone de la Courtinais à Guichen. Il est déterminant de préciser que cette orientation ne peut, en droit, aucunement induire que l’aménagement de la zone commerciale devrait se faire impérativement sous la maitrise foncière d’une personne publique et suivant une opération de maitrise d’ouvrage publique (type ZAC). En effet, le conseil d’Etat a maintes fois jugé qu’un document d’urbanisme ne peut imposer un outil d’aménagement (ZAC lotissement) mais seulement fixer des objectifs et des règles (orientations d’aménagement, zonage). Le DAAC ne pourra donc pas im- poser un mode d’aménagement de la zone de la Courtinais et ne saurait, a for- tiori, venir justifier une opération de maitrise foncière conduite par une personne publique (expropriation préemption). Cette orientation du DAAC parait en outre discriminatoire, car elle ne s’applique qu’à un seul des pôles de bassin celui de Guichen. b. Le projet de DAAC prévoit que chaque demande d’autorisation d’équipement commercial sera soumise non seulement à la CDAC (ce que le code du com- merce et le code de l’urbanisme prévoient) mais également à la commission per- manente du SCOT (ce que le DAAC ajoute). Or, un document d’urbanisme ne peut ajouter des consultations ou des procédures, au stade de l’instruction d’une demande d’autorisation (permis de construire valant autorisation d’équipement commercial par exemple). La jurisprudence est aussi ancienne que constante en la matière. Dès lors, la prescription du DAAC selon laquelle « la compatibilité avec le SCOT des projets présentés sera appréciée par la commission perma- nente du SCOT et la CDAC » (page 16 est illégale : seule la CDAC est habilitée à se prononcer sur la compatibilité avec le SCOT et la commission permanente d SCOT ne saurait émettre un avis opposable, ni lier les membres de la CDAC. c. Le projet de DAAC a été modifié à la suite de l’avis des PPA par une délibération du 24/11/16. Du fait de la modification, les espaces de périphérie des pôles de

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bassin, pôles de bassin intermédiaires et pôles secondaires, ne pourront pas ac- cueillir des commerces dédiés aux achats quotidiens, même s’ils développent une surface de plancher supérieure à 300 m². Pourtant, M. Cazin rappelle les prescriptions énoncées dans le DAAC « afin de promouvoir l’implantation de commerces de proximité en centralité plutôt qu’en périphérie …en tissu agglo- méré défini comme espace préférentiel de commerce ». Il est déterminant que les auteurs du SCOT confirment expressément et sans aucune réserve que ces prescriptions permettent de déroger à l’interdiction des commerces dédiés aux achats quotidiens, quelle que soit leur surface de plancher ou de vente lorsque ces magasins sont situé dans une galerie marchande existante au jour de l’appro- bation du SCOT. En effet, tous les commerces existants à Valonia doivent avoir le droit de se déplacer, y compris en périphérie, et même s’ils développent moins de 300 m², dans la mesure où ils sont situés dans toute la zone commerciale Valonia, existante au jour de l’approbation du SCOT. Car le déplacement de la locomotive commerciale de Valonia, tel qu’il est permis par le DAAC ne saurait se concevoir sans le droit, pour ces commerces indépendants et d’achats quoti- diens, de suivre cette locomotive, et de reconstituer ainsi l’ensemble commercial existant. L’avis de l’Etat (page 8) suggère d’apporter des précisions sur le deve- nir des sites commerciaux dont le transfert est envisagé. Mais cela pourra relever d’une OAP dans le PLU concerné pour ne pas empiéter sur la compétence com- munale en la matière. d. Le DAAC exclut que dans les pôles secondaires puissent s’implanter des maga- sins à vocation d’achats occasionnels légers et lourds. Toutefois, en pratique, cette condition est très difficile à faire respecter, une fois le magasin autorisé. A cet égard, il faut relever que le DAAC autorise les supermarchés de 2499 m² (maximum une fois cette précision apportée) dans les pôles secondaire. Il con- vient de spécifier que ces surfaces doivent être à vocation exclusivement alimen- taire, afin de ne pas permettre un détournement de l’interdiction précédente. En effet, une fois l’autorisation obtenue, il ne sera plus possible de contrôler que dans un pôle secondaire, une enseigne de grande distribution ne présentera à la vente que des produits alimentaires. Il serait plus rigoureux de préciser que le supermarché de chaque pôle secondaire devra être à vocation exclusivement ali- mentaire. e. M. Cazin reprend l’avis du Préfet d’Ille et Vilaine « une certaine incohérence entre l’armature urbaine et les possibilités de développement …. Portait sur une zone de chalandise de 44 883 habitants ». Il est donc manifeste que « cette ap- proche risque de conduire à des concurrences nocives entre territoires et va à l’encontre de l’objectif de préservation des commerces de proximité ». La com- mune de La Chapelle Bouexic souligne d’ailleurs que « le tissu commercial de la commune risque d’être mis en difficulté par des équipements disproportionnés dans les pôles secondaire type hypermarchés ». C’est pourquoi il est impératif de conserver comme dans le SCOT actuel un véritable pallier entre les surfaces

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commerciales dans chaque pôle, de manière à ce que l’échelle des surfaces com- merciales comportent des degrés mieux détachés et partant mieux différenciant entre les pôles. Car ce sont de telles limitations qui ont permis qu’un supermar- ché, à l’extrême limite de l’hypermarché, s’implante à Guignen (pôle secon- daire) et vienne capter la zone de chalandise de communes bien au-delà de sa périphérie directe. f. Pour conclure, il est indispensable de conserver les orientations du SCOT actuel, sur ce point et donc de baisser le seuil de surface de vente maximale des super- marchés dans les pôles secondaires afin que ces supermarchés, qui sont par na- ture à vocation alimentaire et non alimentaire ne nuisent pas à l’équilibre et l’ar- mature commerciale : de ce point de vue, le seuil du SCOT actuel qui limite à 1500 m² la surface de vente dans les pôles secondaires a fait la preuve de son efficacité pour éviter que des pôles secondaires concurrencent d’autres pôles plus importants ou bien se transforment en autre pôle. Il sera par ailleurs con- firmé que les maxima de surfaces de vente ainsi posés se calculent à l’échelle du pôle et non pas par magasin. Autrement dit, un pôle secondaire n’aura pas voca- tion à accueillir plus d’un supermarché, afin que la surface de vente dans le pôle ne puisse pas atteindre, ni a fortiori excéder celle d’une pôle de bassin. A défaut c’est toute l’armature commerciale et territoriale qui pourrait être déséquilibrée, voire inversée. Ce point est maintes fois relevé comme un défaut du DAAC qui ne fixe pas de plafonds de surface de vente dans les pôles (en ne limitant pas le nombre d’équipements commerciaux dans chaque pôle) : ce point est relevé par le Pays de Brocéliande, de Rennes et par le Préfet d’Ille et Vilaine. A défaut, le DAAS perdrait son indispensable cohérence interne et la volonté des élus serait dénaturée. 6- Dans son avis, le Syndicat mixte du Pays de Renens (page 4) relève qu’aucune orienta- tion, limitation ou planification n’est prescrite pour les drive. Or l’interdiction des drive est indispensables dans les pôles secondaires et les pôles de proximité pour ne pas af- faiblir les centralités ni augmenter les phénomènes de périphérisation. En outre la zone de chalandise d’un drive excède largement les besoins de la commune et de ses com- munes limitrophes. 7- Selon la délibération modificative du 23 /11/16 le pays des Vallons de Vilaine est celui qui affiche le plus faible ratio de surface de plancher commercial pour 1000 habitants et est celui qui a créé le moins de surface de vente entre 2012 et mi-2016. Or à Guichen et à Bain, il convient d’être plus précis : l’offre alimentaire est suffisante aujourd’hui, cependant que des besoins réels existent en non alimentaire, comme cela est démontré par le diagnostic cibles et stratégies, qui considère que ce déficit est cause d’évasion commerciale, notamment pour Guichen ? Il convient donc de prescrire qu’aucune nou- velle création pure de moyenne et grande surface alimentaire n’est possible dans les pôles de bassin et pôle de bassin intermédiaire, mais seulement des extensions en fonc- tion de l’évolution démographiques. De plus, dans tous les pôles, l’évolution démogra- phique ne doit pas permettre le changement de catégorie de pôle, sauf révision complète du SCOT.

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Guignen GUIG GUIG O1 09/12/16 M. LERAY Loïc Guignen, indique qu’après de multiples réunions le SCOT approuvé par les élus du Pays à une forte majorité est un document qui définit clairement les objectifs ambitieux de ce Pays. Pour sa part, il pense que sa commune pourra demain s’enrichir de structure à hauteur des attentes depuis x années qui font cruellement défaut pour une commune de strate d’environ 3900 habitants. GUIG O2 09/12/16 Mme Jeannine NOBLET Guignen, indique qu’effectivement ils ont eu de nombreuses réunions pur cette surface commerciale et que celle-ci est indispensable pour la commune de Guignen. GUIG O3 17/12/16 M. Jean Paul CALVEZ habitant de Pancé et citoyen du Pays des Vallons de Vilaine, indique qu’après avoir déposé des remarques d’ordre général sur le projet de SCOT dans le registre de Guichen, il tenait à venir symboliquement déposer son avis sur le volet commercial du SCOT à Guignen, commune qui a cristallisé les débats et réflexions sur ce thème depuis de nombreuses années. Une des innovations de ce projet est la construction d’une armature urbaine ou territoire en définissant ainsi pour chaque typologie de leur commune les enjeux et règles à mettre en œuvre. En l’occurrence, les pôles secondaires doivent répondre en termes de commerces aux besoins communaux. Par ailleurs, le diagnostic réalisé par cibles et stratégies (mais dont tous les éléments très riches ne figurent pas au document) a montré que le besoin alimentaire était largement pourvu sur le Pays. Une « sur » capacité de 3000 m² sur tout le Pays est rendu possible. Cela ne devrait pas laisser la possibilité à ka seule commune de Guignen d’accueillir un projet d’une surface aussi importante de 2500 m² qui consommerait à elle seule la quasi-totalité du potentiel ! De plus, malgré la proximité du centre-bourg, le projet de l’enseigne Leclerc est bien un projet conçu pour capter les flux de la route de Redon et contribuera à augmenter les déplacements automobiles contrairement aux orientations du SCOT. Ce projet dépasserait ainsi la règle des pôles secondaires relative au rayonnement communal, puisqu’il élargit nettement sa zone de chalandise ? Il ne respecte pas la volonté des élus « de préserver l’offre commercial en centre-bourg et centre-ville (page 14 du DAAC) ». Comme cela a été souligné par plusieurs PPA, le projet e SCOT comporte ainsi des incohérences internes de nature à être contestées juridiquement. L’insistance pour faire passer ce projet, malgré l’opposition des communes voisines, conduit justement à faire de la surenchère. C’est ainsi que la commune de Guichen accélère le mouvement de transférer la zone de Valonia vers la Courtinais avec sa locomotive Hyper U et ainsi s’éloigner du centre- ville. Et dans le même temps, le patron du groupe U, Serge Pasin, ne cesse de répéter dans les médias que les projets d’avenir sont en cœur de centre-ville… Le plus triste dans cette histoire est que Guignen a pourtant une opportunité incroyable d’être citée en exemple si elle acceptait le projet d’évolution de ‘ancien magasin Utile sur 1000 m² de surface, qui répondrait effectivement aux besoins de la commune, d’autant plus que des logements pourraient y être créés. Ce projet répondrait ainsi par ailleurs au maintien des commerces dans les centres et peut- être même au maintien de la Poste. De nombreuses communes rêveraient d’avoir une telle capacité de dynamisation de bourg… M. Calvez aimerait ainsi vraiment avoir une explication de la part des élus de Guignen sur ce projet crédible. C’est pour toutes ces raisons exposées Enquête du 05 décembre 2016 au 07 janvier 2017, Sophie Le Dréan-Quénec’hdu, Marie-France Granville, Ber- trand Quesnel, supp Fabienne Bondon Page 48 sur 54

Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis précédemment qu’il est résolument opposé à ce projet de SCOT et à son volet commercial en particulier. GUIG O4 date ? Mme Françoise LEFEUVRE, habitante et pharmacien à Guignen indique qu’après tant d’année, Guignen en pôle secondaire va enfin pouvoir exister commercialement. Loin de capter tout le commerce du Pays des Vallons de Vilaine, cela va permettre à ses concitoyens d’honorer la plupart de leurs achats à Guignen, et ainsi d’éviter les déplacements incessants vers les chefs-lieux de canton, ce qui est contraire aux orientations du SCOT et du développement durable. GUIG O5 date ? M. Christian LE TALLEC, 6 rue des pins Guignen, indique que le volet commercial du SCOT, à propos de l’implantation d’une surface commerciale à Guignen répond à une double problématique. Au niveau local, pour des achats de fréquence quotidienne : malgré une population de près de 4000 habitants et une qualification de pôle secondaire, Guignen ne dispose pas à ce jour d’offre commercial de proximité répondant aux besoins courants de la population. Cette surface de vente est donc indispensable et plus particulièrement pour les personnes ayant peu ou pas de moyens de locomotion. Au niveau de VHBC, pour des achats de fréquence hebdomadaire, cette surface offrira une diversité de l’offre commerciale à la population de VHBC. Cette diversité sur le territoire devrait réduire l’évasion commerciale en dehors de VHBC et aura de ce fait un effet positif sur l’aspect environnemental par une limitation des déplacements et donc des émissions de gaz à effet de serre. GUIG O6 date ? M. VALENTIN Patrick, 18 la Jannais Guignen indique habiter la commune depuis plus de 15 ans et il ne peut que constater la mort lente des commerces, des structures d’accueil absentes pour les personnes âgées, la disparition des médecins et une école publique surchargée. L’implantation d’une zone commerciale à Guignen est indispensable aujourd’hui. Cela répondrait dans un premier temps aux besoins des habitants de la commune qui sont obligés de se rendre aux communes voisines, voire à la livraison à domicile pour les courses alimentaires et aux besoins journaliers. Il espère ainsi l’implantation d’un cabinet médical et l’amélioration de l’école publique. GUIG O7 date ? Mme VALENTIN Fabienne 18 la Jannais Guignen, indique avoir pris le temps de lire le dossier d’enquête pour son volet commercial. Guignen fait partie des pôles secondaires, le projet inclut une demande entre 30 et 2500 m², c’est qu’elle demande. Le projet semble remis en cause parce que péri-urbain, pourtant l’urbanisation à Guignen se développe vers l’est e direction de la 4 voies. Il s’agit donc bien d’une implantation urbaine. Mme Valentin réaffirme le besoin d’un commerce de cette envergure dans sa commune. GUIG O8 date ? M. Philippe BARBOT, 3 rue des Pélicans Guignen indique qu’en tant que membre du conseil de développement du Pays des vallons de Vilaine, une offre commerciale à Guignen et concurrent des autres permettrait aux habitants de Guignen de faire leurs courses sur Guignen même en plein centre bourg pour ne pas vider le bourg de ce ses commerces. Cela permettrait également de garde un lien social au niveau des commerces et entrainerait moins de transport et donc moins de pollution. Pour les transports en commun, Illenoo est bien et très utilisé pour la ligne 10 : il y a eu des car de rajouter et même avec ces nouveaux cars, ils sont archi pleins. Le cout du transport n’est pas très cher par rapport à un plein d’essence toutes les

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis semaines et à l’usure de la voiture : un abonnement Rennes + star est à 74 € par mois, un plein d’essence 60 € par semaine. Le problème est la correspondance à l’entrée de Rennes avec les bus qui desservent la périphérie de Rennes. Si on veut une commune dynamique, il faut lui donner les moyens pour que les gens viennent investir dans le Pays. GUIG O9 date ? Mme Jocelyne FLORIN, 1 rue des dames Guignen, habitante et u centre bourg explique que pouvoir, eux commerçants de Guignen garder le potentiel commercial que représente une population de bientôt 4000 habitants, c’est ce qu’ils attendent depuis des dizaines d’années (personnellement 35 ans). Depuis toutes ces années c’est une évasion commerciale en constante augmentation. Pour les habitants, qu’ils puissent faire leurs courses hebdomadaires et quotidiennes sur place, c’est un souhait qu’elle entend chaque jour, c’est un gain considérable au niveau lien social, au niveau développement durable en général c’est-à-dire au niveau social, économique et environnemental. La position prévue pour la grande surface (<2500 m²) alimentaire située à moins de 150 m de l’église favorisera sa fréquentation grâce à des déplacements alternatifs à la voiture, permettra aux familles, aux nombreuses personnes âgées habitant le centre bourg ou les hameaux proches du bourg d’utiliser les modes de déplacements doux, créant ainsi qu’une vie plus agréable en permettant les rencontre intergénérationnelles. Quant aux commerçants de Guignen, il faut un moteur tel qu’un supermarché pour que la clientèle ne s’évade pas ailleurs et fasse l’intégralité de ses courses en dehors de Guignen ? Aux commerçant d’être « bon » dans leurs spécialités pour que restant sur place, les habitants viennent chez eux ? C’est leur seule chance de pérenniser leur activité. Ils sont par ailleurs le seul pôle secondaire à ne pas avoir de supermarché : celui-ci n’a pas pour vocation, comme le prétendent certains, de capter la clientèle passant sur la 4 voies, pour preuve, le magasin situé au plus près du bourg, le parking étant relégué plus près de la voie rapide d’où rien de sera visible. Les habitants veulent simplement faire leurs achats courants sans avoir besoin de se rendre à l’extérieur. Sur ce point, le Pays des Vallons affiche le plus faible ratio de surface plancher commercial en Ille et Vilaine, bien qu’il connaisse la plus forte évolution des revenus de ses ménages associée à une forte croissance démographique. L’évasion commercial est très importante, as assez sans doute pour M. Calvez qui voudrait que tout ce flux arrive sur Rennes Métropôle. Alors qu’il ne vienne pas faire de grand discours sur le développement durable. Cela parait pour le moins incohérent. Mme Florin met de grand espoir dans la validation du SCOT sur tous les niveaux abordés. GUIG O10 date ?? Mme Monique FRENEAU le Perray, indique être sur Guignen depuis 23 ans et elle a vu malheureusement la commune perdre ses entreprises et ses commerces. Elle salue enfin un projet permettant la venue d’habitants nouveaux et le choix pour tous de faire les courses sur place. GUIG O11 date ??? M. Jean Luc OMNES 1 rue de la Chataigneraie, Guignen, indique que suite à la lecture du texte de M. Calvez, il est très étonné de son acharnement contre tout projet d’implantation commerciale. Ce monsieur est très loin des données économiques ainsi que de l’évaluation des besoins. Il est facile de critiquer lorsque l’on habite à proximité de commerces, mais lorsque le besoin de diversifier ses besoins se fait sentir, les déplacements deviennent parfois un vrai casse-tête. Il y a eu suffisamment d’obstruction au projet de commerces et de centre commercial par des gens plus intéressés par la rentabilité que par le besoins citoyens. Il

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis pense que ce monsieur fait partie de la meute de gens rétrogrades et n’ayant aucun sens de l’avenir, du bienêtre et pire de la création d’emplois, dont le Pays et le secteur a tant besoins. Les gens de Guignen en ont assez de ce report à cause de personnages qui n’ont pas leur place dans la collectivité. GUIG O12, 02/01/17 M et Mme DURAND Benjamin et Elodie, 1 rue des Primevères Guignen, indiquent être nouvellement arrivés sur la commune (avril 2016) et avoir été séduits par la commune où il « fait bon vivre » : ils ont décidés de s’y installer définitivement. Venant de Nantes, ils sont habitués à une certaine proximité des commerces. Même si la commune reste rurale, et il faut qu’elle le reste pour y préserver son cadre de vie, il leur semble indispensable de militer pour l’installation d’une surface commerciale permettant aux presque 4000 habitants de consommer sur place et participer ainsi à l’essor économique de Guignen. L’autre combat majeur à leurs yeux est de militer pour la création d’une maison médicale et l’installation d’un ou des médecins généralistes. Il souhaite préserver le cadre de vie de la commune mais milite pour son développement économique. GUIG O13, 02/01/17 Melle FOUILLON Sandrine et M. DANTE Hervé, demeurant à Guignen, indiquent que l’implantation d’un centre commercial sur la commune de Guignen est indispensable pour le quotidien et le développement de la commune. Ils sont fortement favorables à ce projet. GUIG O14, date ??? Mme Anne Valérie PAYEN, 18 la Cucuère Guignen, indique être une jeune maman et espère voir la commune de Guignen se développer, ce qui selon elle doit notamment passer par l’implantation d’un centre commercial. La population de la commune devient jeune, la commune doit s’adapter à ce public. Outre cette implantation, il serait également important de réfléchir sérieusement à l’implantation d’un cabinet médical ainsi qu’à l’amélioration de l’école publique. GUIG O15 date ??? M. Jean Yves PIEL, 52 rue du Cormier, Guignen indique être citoyen de Guignen et trouve déplorable que l’avenir commercial soit plutôt réservé au chef-lieu de canton. Il demande de ne pas oublier que sa commune est en pleine évolution démographique et que l’installation d’une grande surface sur la commune est indispensable. De là en dépend son évolution économique. Bien située, à proximité du bourg, ce commerce permettra de conserver les commerçants et artisans de la commune et même la création de nouveaux commerces et d’emplois. Il est favorable à cette grande surface pour que Guignen ne soit pas une ville dortoir. GUIG O16 date ??? ANONYME indique avoir fait construire sur la commune de Guignen car on leur avait promis une grande surface. Aujourd’hui, ils n’ont toujours rien. Toutes les communes ont une grande surface, pourquoi pas Guignen. L’implantation est indispensable aujourd’hui vu le nombre d’habitants. GUIG O17 date ANONYME indiquent avoir fait construire dans le bourg de Guignen acr on leur a promis une grande surface. Ils habitaient déjà sur la commune mais dans la campagne. Une grande surface est indispensable à leur commune. Si un jour ils ne peuvent plus trop se déplacer il faut payer une aide familiale pour faire les courses et le prix est au km. Alors ils espèrent que ce magasin sera construit et peu importe la société, ils sont pour cette implantation.

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GUIG O18 date ?? ANONYME souhaite vivement une grande surface à Guignen vu l’ampleur de la commune. GUIG O19 date M. Jean Pierre VACHE, 36 rue du Cormier Guignen, indique concernant le volet commercial que l’implantation à brève échéance d’une grande surface commerciale constitue désormais une impérieuse nécessité. Elle devrait pouvoir drainer non seulement une clientèle guignenaise mais encore celle de communes voisines qui sont dépourvues de tel magasin. L’enseigne choisie devrait évidemment être différente de celles déjà implantées alentour afin de les placer en concurrence. Elle devrait aussi faire une large place aux produits locaux et bio (COP21). GUIG O20 date ?? ? M. COLLIN et Mme MANDON indiquent avoir fait construire sur la commune de Guignen car ils ont entendu dire qu’il y allait y avoir une grande surface, ce qui va créer de l’emploi, de la vie pour la commune et peut être relancé quelques commerces. Ils sont pour cette grande surface. GUIC O21 date ??? Mme Françoise BELLIER 1 la Fontaine Guignen, indique qu’habitant la commune depuis 25 ans, elle reste toujours dans l’attente de l’implantation d’une grande surface qui va permettre aux locaux d’avoir accès à une diversité dans l’offre de produits proposés. C’est également l’occasion pour les passants (proximité de la 2x2 voies), de s’arrêter et découvrir la commune. Troisième point positif, la création d ‘emploi sur une commune qui a depuis de nombreuses années une croissance démographique soutenue. GUIG O22 date ??? Mme Solène MOTTAIS, 15 la Touche Guignen, habitante de Guignen depuis 2008, elle reste dans l’attente qu’une grande surface ouvre ses portes sur la commune. Elle s’impose de faire ses achats sur la commune le plus possible. Elle pense vraiment qu’un centre commercial sera bénéfique à l’ensemble de la commune sans pour autant défavoriser les commerçants du centre bourg. GUIG O23 date ??? Mme Elise CORMIER ???? GUIG O24 07/01/17 M. LEFEUVRE La courtinière indique que l’on parle d’une future arrivée d’un centre commercial depuis 6 ans et qu’à part des documents on ne voit pas grand-chose. Il trouve déplorable qu’il faille aussi longtemps pour prendre des décisions qui font que la commune ne se développe pas. En ce qui concerne le volet agricole, il a vu que l’on propose une future zone d’activité au niveau de la Roche Blanche, ce qui va encore diminuer les surfaces agricoles alors que a zone de Bigron est encore incomplète. Au vue de l’évolution démographique de la commune, il serait temps que ça bouge. GUIG O25 07/01/17 M. LERAY Loïc, indique qu’après avoir rencontré ce jour la commission d’enquête à Guichen et ayant déposé un courrier en réponse à M. Calvez interpelant les élus de Guignen, il vient déposer et joindre à l’enquête publique un courrier de la CCI (4 pages jointes) en date de décembre 2016. Concernant le volet économique et commerce, il indique que l’on peut ainsi comparer les chiffres pour l’Ille et Vilaine, et voir que le Pays est vraiment à la traine par rapport à Rennes Métropôle. Le SCOT a une volonté de redynamiser le voler commerce afin d‘éviter les déplacements vers Rennes et ainsi préserver la planète.

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GUIG O26 07/01/17 Mme HAMON EVANO Annie indique habiter la commune de Guignen depuis 43 ans. Elle a vu les services, les prestations commerciales diminuer au fil des années. En parallèle et en contradiction avec l’augmentation du nombre d’habitants. Mère de 2 enfants, elle ne peut pas faire ses courses à Guignen, car les commerces existants ne plus à la hauteur de leur besoins et de leur demandes. Le buraliste, les boulangeries, la pharmacie, sont les seuls qui perdurent et elle vient d’apprendre encore une diminution des services de la poste. Le manque de commerces, l’état de l’école publique contribuent à dégrader l’image de Guignen. Beaucoup sont comme elle et ne comprennent pas que les décisions stratégiques pour le développement de la commune traient et tombent à l’eau. Les communes limitrophes ne sont pas non plus en expansion sur ce volet (sauf Guichen). Plus de commerces permettrait de relancer Guignen, répondrait aux besoins des habitants lassés d’attendre cette arrivée de commerces qui n’arrivent pas. Dans un but écologique, cela diminuera les transports privés vers les agglomérations plus grandes. Sur les plans économiques, démographiques, écologiques, sociaux, culturels, humains … Guignen a tout à gagner à avoir son autonomie dans son paysage commercial. GUIG O27, 07/01/17 M. DEBROISE Régis donne un avis favorable pour la venue d’un centre commercial sur la commune de Guignen. Guipry-Messac GM GM O1 13/12/16 M. Jean Paul TROUBOUL, 8 rue du Tertre Guipry-Messac estime que malgré quelques retouches, une grande incohérence persiste encore entre le PADD et le DOO ainsi que le DACC intégré. Le DOO/DAAC ne répondant pas à certains principes fondamentaux issus notamment des articles L110 et L121 du code de l’urbanisme et pourtant inscrit dans le PADD. Ainsi précisément par exemple, le SCOT doit permettre d’assurer l’équilibre entre « le renouvellement urbain, le développement urbain maitrisé, la revitalisation des centres urbains et ruraux », et à ce propos : - Comment seront suivies les densités de logement dans les pôles de bassin, secondaire et de proximité, sans indicateurs pertinents et réguliers ? - Comment peut-on parler de revitaliser des centres urbains qui seront également structu- rants, d’équilibres ou de proximité quand une des préoccupations première consiste à assurer le développement commercial y compris pour les besoins quotidiens de l’ali- mentaire des zones situées le long des 2x2 voies Rennes / Redon et Rennes /Nantes ? - Pour étayer ce qui précède, il suffit de se reporter au PADD et à la « déclinaison » qui en est faite sur le DOO/DAAC : page 8 « Le PADD du SCOT a été élaboré en parallèle avec le plan climat air énergie territorial (PCAET), page 19 « les centres bourgs ou les centres villes doivent conserver leurs dynamisme gage de convivialité, de vitalité … », page 35 « l’organisation de l’offre commercial… enjeu fort pour le SCOT » …. « pour- suivre ….encadrer le développement des grandes et moyennes surfaces et alimentaires … ». page 36 « le développement des grandes et moyennes surfaces ne doit pas devenir le seul modèle commercial du territoire, au risque de dévitaliser les centres de village, de bourg et de ville ». A ce propos, M. Trouboul se demande à quoi sert réellement cette interdiction des moins de 300 m² de surface de plancher des locaux commerciaux hors

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Enquête N° E16000211/35 – Projet de révision du SCoT du Pays des Vallons de Vilaine, Ille et Vilaine Avis

centralité puisque des « séparations en cellules » sont permises. Ces remarques des pages 8, 19, 35 et 36 sont d’excellentes intentions mais n’est-il pas illusoire de croire que le DOO/DAAC permettra de mettre réellement en œuvre ces orientations ? ceci étant, M. Trouboul précise que l’expression « il ne faut pas se tirer une balle dans le pied » est tout à fait respectable » encore faut-il savoir ce que l’on veut et considérer que le SCOT n’a que très peu d’importance. Juste une dernière remarque à propos du tableau de la page 15 du DAAC : pourquoi les couleurs des achats occasionnels légers des pôles de bassin et bassin intermédiaire ne sont les même. Enfin le terme localisation « préférentielle » est bien ambigu. GM O2 06/01/17 M. HOGUET de Guipry Messac indique que la densité de logements à l’hectare pour Guipry Messac lui semble raisonnable (23 log/ha en pôle de bassin et 15 log /ha en pôle de proximité). Mais i demande pourquoi dans l’article « objectif d’optimisation » le SCOT fixe au PLU une densité minimale de 10 log/ha, ce qui ouvre la possibilité de changer et de déroger à la règle. Il faut bien comprendre que cette densification se fera d’autant plus facilement que la maison individuelle n’est plus la règle et donc de l’habitat groupé permet d’augmenter cette densité et cela sauvegarde les terres agricoles. On s’aperçoit que par cette densification, existant en centre bourg, les zones 2AU sont trop élevée et devraient être réduite. De même pour les zones d’activité et commerciale, il faut mutualiser les parkings et ne déclencher le VRD qui si une entreprise ou un commerce s’installent : il ne faut plus voir ces zones vides de toute activité qu’il faut entretenir alors qu’elle pourrait servir à l’agriculture. GM O3 06/01/17 Mme CHATIN Monique, Messac, indique que le groupement du commerce alimentaire de Guipry-Messac est faussé puisque le magasin de Messac Coccinelle n’existe plus et n’a pas été remplacé : il n’y a donc plus de commerce alimentaire ni de tournée alimentaire pour Messac sauf 2 boulangeries. Il faudrait peut-être pour pallier ce manque remplacer et mettre en place une navette de transport pour se rendre à Guipry où nous trouvons les magasins utiles et nécessaires. Ne pouvant se rendre sur la totalité de l’enquête pourtant très utile, elle est désireuse d’avoir plus d’informations sur les plans et dispositions impliquant Messac quant aux zones de sismicité de la Bretagne et entre autre Messac Guipry. Egalement sur la géologie, l’hydrogéologie et l’encadrement des activités d’extraction de carrières de matériaux et la réhabilitation de ces carrières favorables à la TVB. Goven GOV GOV O1 ANONYME non daté demande dans le cadre du développement de la commune de Goven, pourquoi il n’est pas donné de permis de construire pour des terrains enclavés dans des hameaux existants ? Bourg-des-Comptes BDC : Pas d’observation Maure-de-Bretagne MB : Pas d’observations Crévin CRE : Pas d’observations

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