BULLETIN D’INFORMATION DE LA FPGL Fédération des Professeurs de Grec et de Latin a.s.b.l.

Edité avec l’appui de l’Administration générale de l’Enseignement et de la Recherche scientifique. Service général du Pilotage du système éducatif.

Périodique bimestriel n° 144 mars-avril 2004 (ne paraît pas en juillet-août) Bureau de dépôt : Bruxelles X

Sommaire

Inépuisable Cicéron… 3 Marie THEUNISSEN-FAIDER

Erasme et les moutons de Périclès 6 Jean BINGEN

Voyages de fin d’études secondaires 9 Hubert MARAITE

Euroclassica : Un nouveau projet 13 Academia Homerica Academia Latina 15 Paul IEVEN

Chronique des livres et publications 16 Daniel GUILLAUME

Notre page récréative 21 Danielle DE CLERCQ

DONS DES MUSES : Musique et danse dans la Grèce antique (suite) 22 Françoise JURION - de WAHA, Anne FOURCAULT

Agenda culturel 25 Jean-Louis BRISMEE

Publications de la FPGL 28

Référence du site F.P.G.L.: http ://www.agers.cfwb.be/fpgl/fpgl.htm

Les adresses e-mail de la FPGL sont : siège social : [email protected] ou [email protected] secrétariat : [email protected] relations extérieures : [email protected]

Les e-mail du bureau de la FPGL : Secrétariat : Francis MASSILLON : [email protected] Trésorerie : Chantal LEITZ : [email protected]

Les adresses courrier importantes : Siège social : Avenue du Fort Jaco, 76 – 1180 – Bruxelles Fax : 02/374 52 49 Présidence : Jean-Louis BRISMÉE, Petite rue du Moulin, 45 - 1070 - Bruxelles Vice-Présidence : Guy ALBIN, Heskeberg, 2 - 4608 - Dalhem Paul IEVEN, Avenue Chantecler, 26 - 1420 - Braine-L’Alleud

Trésorerie : Chantal LEITZ, Rue des Combattants, 4 - 6870 - Saint-Hubert

Secrétariat : membres effectifs : Francis MASSILLON, Rue Lambert, 49 - 4432 - Alleur membres sympathisants : Noëlle HANEGREEFS, ([email protected]) Avenue Gabriel-Emile Lebon, 119/9 - 1160 - Bruxelles Rédaction du Bulletin d’information : Laurent DUCHESNE, rue des Ecoles, 3 – 4530 Villers-le-Bouillet : [email protected]

2 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Samedi 13 mars 2004 Facultés Universitaires Notre Dame de la Paix

Grenier de L’Arsenal (2e étage)

Rue de l’Arsenal – 5000 NAMUR Parking réservé dans la cour

Assemblée Générale et conférence de

Catherine SALLES Université de Paris – X – Nanterre

Lire et écrire dans l’Antiquité romaine

Inépuisable Cicéron !

Cinq vierges pour un peintre

En dehors des grands discours - Catilinaires, pro Milone, pro Murena - qui sont habituellement expliqués en classe terminale, l'oeuvre immense de Cicéron foisonne de textes moins connus qui peuvent intéresser également les élèves des autres niveaux, structurer leur raisonnement et stimuler leur curiosité. Se promener dans cette oeuvre multiple est un vrai plaisir : on reste pantois devant la variété des sujets traités avec une telle économie expressive qu'aucun mot ne peut être supprimé, modifié, ou même seulement transposé sans détruire le rigoureux équilibre de la pensée.

Tout a été dit sur l'admirable langue de l'orateur, sur son style si naturel, si coulant, si évident qu'il engendre l'illusion d'aller de soi et que le lecteur, pris au piège, a tendance à en oublier la nouveauté et la poésie. Une telle remarque ne doit pas empêcher le latiniste de découvrir pour lui-même la noblesse de l'écriture et de se laisser émouvoir au contact de tant d'intelligence et de beauté.

Le texte proposé ci-dessous est extrait du de Inventione. Oeuvre de jeunesse que Cicéron écrivit sans doute vers 84 à l'âge de 23 ans, pendant le fameux triennium (86-83), période de relative stabilité politique et d'intense activité littéraire. Cicéron projetait peut-être un ouvrage complet sur la rhétorique 3 FPGL N° 144 mars-avril 2004

dont le de Inventione constituait la première partie : sorte d'encyclopédie de l'art oratoire dans laquelle il comptait transmettre à des fins pédagogiques l'enseignement dont lui-même avait bénéficié.

Pour écrire ce traité sur l'invention, Cicéron a puisé chez plusieurs auteurs antérieurs ce que chacun avait de mieux. Il justifie cet éclectisme en se référant à un exemple célèbre, celui de Zeuxis, un des plus fameux peintres grecs admiré de Socrate, de Platon et d'Aristote1.

1 Crotoniatae quondam, cum florerent omnibus copiis et in Italia cum in primis beati numerarentur, templum Junonis quod religiosissime colebant egregiis picturis locupletare voluerunt. Itaque Heracleoten Zeuxin, qui tum longe ceteris excellere pictoribus existimabatur, magno pretio conductum adhibuerunt. [...] Is ut excellentem muliebris formae pulchritudinem muta in sese imago contineret, Helenae se pingere simulacrum velle dixit. Quod Crotoniatae, qui eum muliebri in corpore pingendo plurimum aliis praestare saepe accepissent, libenter audierunt.

2 Neque tum eos illa opinio fefellit. Nam Zeuxis ilico quaesivit ab eis quasnam virgines formosas haberent. Illi autem statim hominem deduxerunt in palaestram atque ei pueros ostenderunt multos magna praeditos dignitate. Cum puerorum igitur formas et corpora magno hic opere miraretur, "horum, inquiunt illi, sorores sunt apud nos virgines ; quare qua sint illae dignitate, potes ex his suspicari". "Praebete igitur mihi, quaeso, inquit, ex istis virginibus formosissimas, dum pingo id quod pollicitus sum vobis ut mutum in simulacrum ex animali exemplo veritas transferatur".

3 Tum Crotoniatae, publico de consilio, virgines unum in locum conduxerunt et pictori quam vellet eligendi potestatem dederunt. Ille autem quinque delegit. ... Neque enim putavit omnia quae quaereret ad venustatem uno se in corpore reperire posse, ideo quod nihil in simplici genere omnibus ex partibus perfectum natura expolivit. Itaque, tamquam ceteris non sit habitura quod largiatur si uni cuncta concesserit, aliud alii commodum aliquo adiuncto incommodo muneratur.

Cicéron, de Inventione, II, 1, 1-3.

1 Les témoignages antiques sur Zeuxis sont relévés dans le recueil Milliet (Adolphe REINACH, Textes grecs et latins relatifs à l'histoire de la peinture ancienne, Paris, Klincksiek, 1921), pp. 188-219, n° 199-256.

4 FPGL N° 144 mars-avril 2004

1 Les habitants de Crotone1, aux temps où leur cité regorgeait de richesses et pouvait être comptée parmi les plus prospères d'Italie2, voulurent enrichir le temple de Junon, qu'ils entretenaient très scrupuleusement, de tableaux exceptionnels3. Ils firent donc appel à Zeuxis d'Héraclée, un peintre qu’à cette époque on considérait comme de loin supérieur aux autres et lui allouèrent une grosse somme d'argent4. Zeuxis dit qu'il voulait peindre un portrait d'Hélène afin que l'image muette enferme en elle la beauté suprême du corps féminin. Les habitants de Crotone, qui avaient souvent entendu dire que Zeuxis surpassait de beaucoup les autres peintres dans la peinture du corps féminin, accueillirent cette proposition avec joie. Leur espoir ne fut pas déçu. 2 Sans plus attendre, Zeuxis leur demanda s'il y avait chez eux de jolies jeunes filles. Ses interlocuteurs l'emmenèrent aussitôt à la palestre et lui montrèrent quantité de jeunes gens d'une grande beauté. Comme le peintre admirait la beauté des corps de ces garçons, "ils ont des soeurs, dirent-ils, qui sont chez nous. D'après ceux-ci, tu peux facilement imaginer la beauté de leurs soeurs". "Amenez-moi, s'il vous plaît, dit Zeuxis, les plus belles de ces jeunes filles pour que, pendant que j'exécute le tableau que je vous ai promis, la vérité puisse être transposée d'un modèle vivant dans une représentation muette". 3 Les habitants de Crotone, après en avoir délibéré publiquement, réunirent les jeunes filles en un même endroit et donnèrent au peintre la possibilité de choisir celle qu'il voulait. Zeuxis en choisit cinq. Car, selon lui, tout ce qu'il cherchait pour représenter la grâce et le charme ne pouvait se trouver en un seul corps, parce que la nature n'a pas créé la perfection dans toutes les parties d'une seule et même créature. À chacune elle fait donc cadeau d'un avantage différent, en y joignant l'un ou l'autre défaut, comme si, en attribuant toutes les perfections à une seule d'entre elles, elle n'avait plus rien à distribuer aux autres.

Zeuxis (455 ?-397) était originaire d'Héraclée, une cité grecque de Lucanie. Comme tous les artistes de l'antiquité, il voyagea beaucoup au gré des commandes que lui valait sa réputation. Il fut notamment invité à la cour de Macédoine et passa plusieurs années à Athènes. Socrate, d'après Xénophon (Mémorables, I, 4, 3) avait une grande admiration pour lui.. Dans les textes grecs, il est partout appelé zwgr£foj, ce qui indique clairement que loin de peindre d'après des schèmes traditionnels et plus ou moins stéréotypés, il voulait que sa peinture donne une impression de vie. Aussi travaillait-il d'après modèle vivant. Le texte du de Inventione illustre cette méthode dans laquelle le peintre se veut en quelque sorte un translator de vie.

1 Crotone : colonie grecque fondée au VIIIe s. Capitale du Bruttium (Calabre). Ville très prospère aux Ve et IVe siècles . Urbs aliquando Italiae prima (Pétrone, Satiricon, 116). 2 Italia : ce vocable ne désignait à l'origine que l'extrémité S-O de la péninsule, c'est-à-dire le Bruttium. Le sens du mot s'est étendu à mesure que progressait la domination de Rome. 3 Le temple de Junon Lacinia se dressait sur un promontoire à 11 km de Crotone. Il dépendait de la cité qui devait l'entretenir. Ce sanctuaire, le plus populaire de Bruttium, contenait beaucoup d'oeuvres d'art. Des 48 colonnes du temple dorique, il n'en reste qu'une, haute de 9 m. qui domine la mer. De là, le nom actuel du promontoire : Capo Colonna. 4 Pline (N.H., XXXV, 36) rapporte que Zeuxis se faisait payer très cher et était si fier à la fois de son talent et de sa richesse qu'il avait fait broder sur son manteau son nom en lettres d'or et qu'à la fin de sa vie, il préférait donner ses tableaux plutôt que de les vendre, estimant qu'ils valaient plus que la somme la plus élevée qu'on aurait pu lui offrir. 5 FPGL N° 144 mars-avril 2004

La quasi-totalité de la peinture grecque, qu'elle soit murale ou de chevalet, a disparu. Mais la peinture des vases s'inspire souvent de cette "grande peinture" et fournit donc un bon point de référence. À la fin du Ve s. - et l'on situe l'anecdote ci-dessus vers 410 -, on y décèle une profonde mutation : des scènes plus mouvementées, et surtout "le charme féminin s'exprime dans des compositions intimes et grâcieuses, mais vivantes"1. Et cela particulièrement dans les vases peints d'Italie du Sud. Quant au nu féminin, il apparaît dans l'art grec au cours de dernier quart du Ve s. L'Hélène nue que Zeuxis, spécialiste de type de nudité, propose aux Crotoniates semble donc un tableau hardiment "moderne". Plusieurs explications peuvent être apportées au fait que les premiers modèles proposés au peintre sont des jeunes gens : la pédérastie, l'organisation sociale des cités grecques qui maintenait les femmes dans des activités privées, au contraire des hommes dont la nudité pouvait être contemplée et évaluée (Cicéron emploie le mot dignitas) à la palestre. En plus, en sculpture, les premières représentations féminines, partiellement nues ou couvertes de draperies collantes, avec leur large carrure, leur cou solide et la fermeté de leur carnation, toutes caractéristiques qui supposent un entraînement sportif, correspondent dans une certaine mesure à un canon masculin. Il est plausible d'imaginer que les artistes aient pu utiliser des modèles masculins. Zeuxis lui, veut que son Hélène possède la venustas, ce charme séducteur qui faisait tourner la tête aux vieillards troyens ! Impensable donc de tricher sur le modèle. C'est la veritas qui doit passer dans son tableau. Il veut créer une beauté parfaite, faire mieux que la nature qui gère la beauté en mère économe et équitable, tout en lui restant fidèle. Son Hélène devra incarner l'idée même de la beauté féminine, qui n'est pas que physique mais intègre tout le mystère de la grâce et de la séduction. Cette grâce qui sera quelques décennies plus tard celles des Aphrodite de Praxitèle ou de Scopas.

La même anecdote est racontée plus succinctement par Pline, H.N.,XXXV, 36, 64 et par Denys d'Halicarnasse, de priscis scriptoribus censura, 1.

Il n'est pas sans intérêt de remarquer qu'aujourd’hui, grâce à l'infographie et à des programmes spécifiques de photocomposition, la publicité utilise des images et des êtres virtuels qui sont créés d'éléments sélectionnés en Marie THEUNISSEN- fonction de l'impact recherché, à partir de plusieurs clichés, séquences FAIDER filmées, dessins etc.

Erasme et les moutons de Périclès

A la question posée par Madame Lilly PEYRET le lundi 03 novembre 2003 - 13h39, J'ai découvert il y a peu que le grec ancien en France, n'est pas du tout prononcé comme celui enseigné en Grèce! Quelques renseignements m'ont appris que nous utilisons la prononciation érasmienne. Or, en Grèce, le grec ancien est prononcé tel qu'il est parlé depuis au moins l'époque d'Alexandre le Grand (quelque 2000 ans d'histoire tout de même).

1 François VILLARD, Grèce classique, Univers des Formes, p.269. 6 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Quelqu'un saurait –il me dire pourquoi en France on ne peut pas adopter la méthode grecque? Merci d'avance. voici la réponse de Jean BINGEN, professeur émérite de l'U.L.B. :

Imposer à nos élèves de grec la prononciation de la dhimotiki serait une aberration pédagogique impardonnable. Cela se situerait au niveau d'un ukase inspectoral enjoignant de prononcer le latin prudentes comme l'adjectif féminin français "prudente". L'argument d'une tradition de prononciation qui remonterait à Alexandre le Grand n'est pas probant, et même il est faux. Le grec ancien, comme toutes les langues, a évolué à des vitesses différentes suivant les régions, les niveaux sociaux et la présence de l'école. La prononciation actuelle n'est à peu près acquise que vers le IVe siècle de notre ère. La réduction des diphtongues à base brève ou longue s'ouvrant sur le son i, premier phénomène de la destruction du système vocalique du grec dit classique (notre norme pédagogique est plus ou moins le grec de la première moitié du IVe siècle avant notre ère à Athènes), ne se généralise dans la prononciation en milieu cultivé qu'au début de la période impériale. Certains iotacismes comme oi ou u (d'abord confondus dans une sorte de e muet) ou h sont bien plus tardifs et, longtemps avant cela, d'abord un trait de langue populaire. Un exemple du caractère disparate de l'évolution des voyelles : parmi mes ouvriers du chantier de Thorikos, quelques réfugiés fraîchement expulsés de la côte nord de la mer Noire se faisaient charrier par leurs camarades car ils prononçaient aÙtÒj comme nous devrions le prononcer ("a" aboutissant sur notre "u") et non leur "aftos". L'argument que cette prononciation "dhimotiki" du grec classique est pratiquée par les hellénophones de Grèce, de Chypre et de la diaspora, n'est d'aucun poids. L'élève grec est ici un cas particulier dans un contexte qui ne se trouve nulle part ailleurs. Pour ses professeurs et lui, cette prononciation est d'abord une solution de facilité. Mais cela entre en même temps dans un contexte religieux, social, linguistique, voire affectif, qui est propre aux gens de langue grecque. Cette prononciation a été conditionnée d'une manière continue par la coexistence de différents états de langue. Celle de l'église donnait la norme depuis le haut moyen âge; la katharevousa, qu'on dit le fruit des amours, sûrement platoniques, d'un académicien et d'un pappas, a eu, avant d'être condamnée avec les colonels, la vertu de doter la dhimotiki d'une langue abstraite et technique, mais rendait en même temps inéluctable une unité de prononciation pour tous ces états de langue; celle, entre autres, d'une dhimotiki stabilisée par l'école et par les écrivains. En Grèce comme ailleurs, toute solution de facilité est dommageable. C'est le cas pour la pratique du grec ancien. Quand j'interrogeais des élèves grecs pour le bachot français à Athènes et Salonique, j'étais étonné de la facilité de compréhension globale du texte de prose non vu et des réponses évasives qu'on me donnait dès qu'on voulait un peu approfondir les nuances d'un optatif ou d'un éventuel. En réalité, pour nous, le problème doit être uniquement placé au niveau de notre enseignement du grec ancien et de sa finalité. La destruction totale du système vocalique du grec ancien ferait d'une prononciation dhimotisante une aberration pédagogique. Or le système vocalique est fondamental en 7 FPGL N° 144 mars-avril 2004 grec ancien. La première chose que les Grecs ont faite en adoptant sur les côtes de Syrie l'alphabet phénicien fut de le doter de voyelles, éléments indispensables pour pouvoir enregistrer et déchiffrer un message grec. La seule réforme fondamentale qu'Athènes ait apportée à cet alphabet fut d'adopter l'alphabet ionien qui perfectionnait encore le rendu des voyelles, même au prix de l'abandon étonnant de la marque de l'aspiration initiale qui survivra dans le langage jusqu'à l'époque byzantine. C'est que cet apparat vocalique est indispensable pour réaliser par la flexion et la syntaxe une série de structures de la phrase, ou, si on préfère, de nuances de la pensée en grec classique. Certes, la dhimotiki a admirablement conservé les règles de l'accentuation (sauf qu'elle est d'intensité maintenant) et, merveille jusque dans la langue des enfants, la notion d'aspect. C'est qu'elles ne sont pas liées au système vocalique. Au contraire, la destruction totale du système vocalique a entraîné la destruction de l'admirable système modal du grec ancien. Pour moi, c'est là, l'argument décisif sur le plan pédagogique. On pourrait en ajouter d'adventices. Et d'abord, pourquoi imposer à nos adolescents les affres des écoliers grecs en matière d'orthographe. On colle déjà aux nôtres deux langues à orthographe ubuesque, le français et l'anglais. Pour ces langues, heureusement, la pratique orale vivante crée un deuxième abord du langage qui facilite les choses. Pour le grec ancien, l'enseignement ne connaît qu'une interface, le texte écrit. La dhimotiki, une langue que j'adore pour sa pureté structurelle et sa plasticité pour la poésie comme pour la prose, est un monstre orthographique, même si, aujourd'hui, l'écriture en est simplifiée (ce qui l'éloigne un peu plus du grec ancien). Il y a cinquante ans, je fus contraint de demander l'hospitalité de la classe unique d'un petit village dans la montagne pour rédiger d'urgence une lettre que le dimarque me demandait pour me permettre de copier des inscriptions. Je rédigeai ma requête sous l'œil inquisiteur du vieux didaskalos et dans la joie de ses ouailles mises providentiellement en récréation. Leur joie fut de courte durée. À peine avais-je signé ma page que le vieux maître, foudroyant ses gosses d'un œil vengeur, empoignait la feuille en hurlant : dropí, dropí (c'est comme cela qu'il faudra donc prononcer ™ntrop»), "honte, honte". "Ce xène a fait 2000 kilomètres pour écrire une page sans fautes là où vous faites plus de fautes que de mots". Il est vrai que ces pauvres mioches et moi écrivions dans une langue étrangère, et que je partais lâchement gagnant puisque c'était en katharevousa que je devais rédiger ma demande et eux écrire leur dictée, sans toujours tout comprendre. Mais, quand ils m'ont parlé, dans leur patois péloponnésien, pas un seul n'a raté un accent d'enclise. Quant à l'argument trop souvent entendu que la prononciation dhimotisante favoriserait l'apprentissage du grec moderne, il ne tient pas la route. D'abord, ce n'est pas pour cela qu'on fait du grec ancien. Certes les souvenirs du cours de grec aident beaucoup la lecture des panneaux routiers et des menus où OINOS se lit KRASI, mais, si on veut accéder à la pratique active de la dhimotiki, il vaut mieux en un deuxième temps oublier son grec ancien. Il reviendra tout seul, tout érasmien qu'il soit, plus tard, au niveau du perfectionnement. Autre argument à ne pas négliger, notre langue savante et abstraite s'est en partie construite depuis la Renaissance à partir de la langue grecque de prononciation érasmienne plus ou moins malmenée. 8 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Bien entendu, notre prononciation érasmienne est très loin d'être satisfaisante au point de vue scientifique, même si on prononce l'iota souscrit et si on soigne le é fermé, un son essentiel du grec ancien qui manque à la dhimotiki. En fait, une prononciation ne peut valoir que pour quelques générations et pour un milieu particulier. Les contemporains de Montaigne seraient étonnés de nous entendre manier notre clavier vocalique et seraient certainement scandalisés (comme moi) de constater que les "Périsiens" ne font plus de différence entre un ours brun et un brin de muguet, surtout le "lindi". À Athènes, les sophistes prononçaient sans doute, pour être compris, une koinè classique naissante avec des tonalités très différentes. Mais, justement le son est sans intérêt pour le pédagogique, c'est le texte qui compte en l'occurrence. La grande vertu de l'érasmienne, c'est qu'elle seule permet d'appréhender le système modal des textes que nous expliquons et jusqu'à un certain point tout le système flexionnel du grec ancien qui a la voyelle pour pivot. Sur ce plan, la prononciation érasmienne est un moindre mal, là où la prononciation à la dhimotiki (plus ou moins massacrée, entre autres par beaucoup de professeurs et d'élèves francophones qui mettent l'accent sur la dernière syllabe) est simplement une catastrophe. Il est un domaine où elle pourrait même fausser toute la biologie évolutionniste. Pour Cratinos, les moutons disaient " bh, bh". Admirable Jean BINGEN exemple d'évolution. Aujourd'hui, ils disent "bè, bè", alors que ceux de Périclès, va-t-on nous faire croire, disaient "vi, vi".

Les voyages de fin d’études secondaires : une expérience

Comment sont conçus et organisés les voyages de fin d’études secondaires ? Quelles sont les pays, régions ou villes couramment visités ? C’est en réponse à une demande émanant de quelques professeurs que je présenterai, dans le cadre de cet article, notre expérience, telle qu’elle est vécue dans notre établissement, à l’Ecole Secondaire Père Damien d’Eupen. Notre institut résulte de la fusion de deux écoles qui avaient chacune ses propres traditions en matière de voyage des rhétoriciens. Depuis 1996, date de cette fusion, le nombre d’élèves en 6e devenait trop important pour qu’on puisse se limiter à un seul. On leur proposa donc, au choix, deux destinations différentes. Puis, on passa même à trois en 2001, la population scolaire en terminale atteignant 150 à 160 unités. Les professeurs organisateurs décident seuls du ou des lieux à visiter, sans intervention des élèves dont la seule «liberté» consiste à choisir une des trois propositions et à s’inscrire le plus rapidement possible en versant un acompte. Des quotas sont fixés pour chaque voyage ; s’ils sont dépassés, le «trop-plein» des étudiants inscrits pour telle destination est prié de se rabattre sur une autre où des places sont encore disponibles. Ainsi, si le projet A a été préféré par 60 élèves, alors que le nombre maximal est fixé à 50, 10 d’entre eux, les derniers inscrits, devront, soit rejoindre les groupes B

9 FPGL N° 144 mars-avril 2004 ou C, soit être repris sur une liste d’attente, soit renoncer à toute participation. Une autre particularité est la date : c’est au mois de septembre, plus précisément au vendredi proche du 20 de ce mois, que le départ a lieu. Pourquoi en début d’année scolaire ? C’est là une question qui vient immédiatement à l’esprit. L’idée fut lancée, il y a quelques années, par le directeur de concert avec certains collègues accompagnateurs, ensuite mise en pratique à titre d’expérience. Les arguments avancés étaient les suivants : possibilité d’intégration et d’exploitation de cette activité culturelle dans un ou plusieurs cours (d’autant plus que la 2e quinzaine de septembre ne correspond à aucun congé scolaire), possibilité de création, d’amélioration ou d’approfondissement de relations personnelles entre élèves, relations pouvant être vécues pendant toute l’année (la grandeur de l’établissement ne le favorise guère en temps normal). Certains professeurs n’y étaient pas favorables, et ne le sont toujours pas, estimant que l’adolescent, qui rentre de vacances et sait qu’il repartira bientôt, ne se met pas sérieusement à travailler. On pourra rétorquer que, si l’on maintient, comme le souhaitent ces collègues, la date initiale, fin avril à début mai, l’élève, se sentant déjà quasiment diplômé, sera peut-être moins réceptif sur le plan culturel. Même si ce qui d’abord n’était qu’expérience semble devenir tradition, le débat au sein du corps professoral n’est pas clos. Au fil des ans les villes ou régions visitées ont été très diverses : Rome/Florence, Toscane, Paris, Provence/Barcelone, Vienne, Berlin, Copenhague/Hambourg/Brême, Prague/Dresde/Weimar. Il est un voyage, organisé pour la première fois en septembre 2002, repris en 2003 et à nouveau prévu pour 2004, que je tiens à présenter de façon plus détaillée : il nous mène en Italie avec, comme points forts, Pompéi et Rome. Il rencontre un grand succès auprès de nos jeunes même non-latinistes. Le vendredi soir nous embarquons dans le car qui traverse le Grand-Duché, la Lorraine, l’Alsace et la Suisse pour arriver à l’aube en Lombardie, après une nuit de demi-insomnie. Après un petit déjeuner à proximité de Bologne, nous nous préparons à notre premier arrêt-visite : Assise. Nous passons l’après-midi à sillonner la petite cité médiévale avec son lacis de ruelles et d’escaliers, à admirer depuis la Rocca Maggiore les paysages de la douce Ombrie, à contempler dans la basilique S. Francesco les merveilleuses fresques de Giotto illustrant la vie du grand saint, avant de rejoindre un hôtel qui nous offrira un lit bien mérité. Le lendemain, dimanche, après une matinée passée sur les routes du Latium et de la Campanie, nous voici au pied du Vésuve, plus précisément à Pompéi. Il n’est plus nécessaire de présenter la ville qui inspira tant de peintres, d’écrivains et de cinéastes. Nous nous promenons durant trois à quatre heures dans ce musée en plein air et découvrons à notre aise amphithéâtre, grande palestre, jardin des fugitifs, via dell’Abbondanza avec ateliers, magasins, bars…, théâtre, odéon, caserne des gladiateurs, thermes de Stabies, lupanar, maison du Faune et forum. Ensuite Sorrente nous accueille pour deux nuits. Le lundi est journée de détente sur l’île de Capri. Centre de villégiature déjà dans l’Antiquité, elle séduisit des personnalités illustres : Auguste et Tibère, 10 FPGL N° 144 mars-avril 2004 qui plus tard y résida, Goethe, qui en admirait les couleurs et parfums, ainsi que de nombreux romantiques, et même Lénine. Loisir est donné aux élèves d’explorer Capri et Anacapri, la partie haute, et/ou de se baigner dans les eaux azurées. C’est en fredonnant l’air célèbre de Hervé Vilard que nos ouailles quittent, ravis et tristes à la fois, la bien-aimée. Le lendemain, nous faisons déjà nos adieux à la baie de Naples - séjour trop bref, hélas ! -, mais non sans avoir escaladé, d’abord en car, puis à pied (20 minutes) le célèbre volcan plongé dans un sommeil léthargique. Comment se comporte-t-il en état d’éveil ? Pour en avoir une idée, lisons Pline. En attendant, plongeons nos regards dans l’impressionnant cratère et jouissons de cet extraordinaire panorama sur le golfe ! En fin de journée nous pénétrons dans la Ville Eternelle où nous logeons non loin de la gare Termini, situation idéale pour entreprendre nos visites per pedes, d’autant plus que la réglementation concernant la circulation et le stationnement des cars à Rome est excessivement stricte. L’itinéraire que nous proposons pour le premier jour, le mercredi, est le suivant : la basilique S. Maria Maggiore avec ses incomparables mosaïques paléochrétiennes et médiévales ; S. Pietro in Vincoli avec le gigantesque Moïse de Michel-Ange ; puis la Rome antique avec le Colisée, l’arc de Constantin, l’arc de Titus, le Forum et la colonne Trajane ; la piazza Venezia avec le palais du même nom et l’inévitable monument de Victor- Emmanuel II ; le Capitole avec sa majestueuse rampe d’accès et sa place bordée de trois palais, conçue par Michel-Ange ; enfin retour à l’Antiquité avec le théâtre de Marcellus. Le jeudi est consacré essentiellement à la visite du Vatican. Guider un groupe scolaire ou autre à travers ce labyrinthe plus que bondé que sont les musées de la cité papale n’est pas une sinécure. Aussi nous limitons-nous à trois sections : la sculpture gréco-romaine (Apoxyomène, Apollon du Belvédère, Laocoon, Apollon Sauroctone, Vénus de Cnide…), les Chambres de Raphaël (surtout l’Ecole d’Athènes) et la chapelle Sixtine. L’après-midi est réservé à la place et la basilique Saint-Pierre. En retournant vers l’hôtel nous pouvons admirer le château Saint-Ange, le Panthéon, la colonne de Marc-Aurèle, ainsi que la place du Quirinal. Pour le dernier jour de notre périple une seule activité commune est prévue : une promenade jusqu’à la colline du Pincio avec ses agréables jardins d’où s’étend une vue panoramique sur la ville et ses multiples coupoles, que l’on tente d’identifier. Ensuite c’est aux élèves, libres jusqu’au soir et munis de leur plan et de nos conseils, de découvrir de leur propre initiative tel monument, tel quartier, tel parc, ou de revoir ce qu’ils ont apprécié, sans oublier la flânerie et le shopping. Après le souper, c’est le moment du départ. «Arrivederci Roma» : le car s’enfonce dans la nuit. Le samedi, en début de soirée, nous regagnons nos foyers. Qu’en est-il des soirées ? demandera-t-on. Revigorés par le repas du soir, nous nous hâtons, toujours à pied, de rejoindre les principaux pôles touristiques, lieux de grande animation, de convivialité et de fête que sont la piazza Navona, la piazza di Spania et la fontana di Trevi….dans la douceur de l’été finissant. Flâner dans le pittoresque et non moins touristique Trastevere n’est pas à dédaigner, mais il faut que le car nous y conduise. 11 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Avant de terminer j’évoquerai brièvement la question de la préparation du voyage. Une première réunion d’initiation a lieu à la fin du mois de juin, entre la fin des examens et le début des vacances. Une ou deux autres sont prévues en septembre avant le départ. Il s’agit, à cette occasion, outre les formalités administratives et les problèmes pratiques, de préparer les élèves surtout à la visite des musées du Vatican, étant donné que, comme dit précédemment, il est quasi impossible de donner sur place, dans des conditions satisfaisantes, des explications à un groupe. Le jeune devrait pouvoir se débrouiller seul au cas où il se perdrait, s’il utilise correctement le dossier qui lui a été remis à cet effet et qu’il aura lu au préalable. Si à Assise, à Pompéi et au Vésuve les commentaires sont fournis par les professeurs, en revanche la visite des principales curiosités de Rome à l’exception des musées est prise en charge par nos élèves répartis en groupes dès juin. Ainsi chaque groupe, comprenant trois ou quatre d’entre eux, s’occupera d’un monument, c’est-à-dire consultera différentes sources pour y collecter des informations à son sujet, rédigera un texte que, après révision de notre part, il présentera sur place aux condisciples. Nous sommes d’avis que de la sorte nos étudiants sont davantage impliqués dans ce qui est somme toute leur voyage, qui, nous l’espérons, restera dans leur Hubert MARAITE mémoire un événement marquant de leurs humanités.

Vos contributions à notre "Bulletin d'information" de mai-juin 2004 doivent être adressées (soit par courrier électronique en fichier attaché (Word), soit sur disquette Word + copie papier) pour le 5 avril au plus tard Articles généraux : à Hubert MARAITE, rue de la Houckaye, 123 – 4800 Verviers Tél. 087/221655 e-mail : [email protected] Chronique des livres et publications (recensions) : à Daniel GUILLAUME, rue de Sart, 19 - 6850 Paliseul Tél. : 061/533570 e-mail : [email protected] Actualit és et Agenda culturel : à Jean-Louise BRISMÉE, Petite rue du Moulin, 45 – 1070 Bruxelles Tél./fax : 02/520 93 40 e-mail : [email protected]

Si vous souhaitez participer au repas qui suivra l’Assemblée Générale le 13 mars prochain, il est encore possible de vous inscrire en renvoyant sans tarder le coupon ci-dessous.

BULLETIN D’INSCRIPTION A renvoyer avant le 8 mars 2004 à Jean-Louis Brismée, Petite rue du Moulin, 45 – 1070 Bruxelles Je, soussigné(e) NOM : ………………………………………. Prénom : …………………………………… Adresse : ……………………………………………………………………………………… Localité : ……………………………………. Tél. : ………………………………………. m’inscris avec ……… personnes au repas qui suivra l’assemblée générale, le 13 mars 2004, et je verse avant le 8 mars 2004 …………… ° 12,5 € au compte 000-0050333-87 de Jean-Louis BRISMEE, Petite rue du Moulin, 45 – 1070 Bruxelles ( [email protected] ) 12 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Un nouveau projet Euroclassica L’association européenne Euroclassica, dont la FPGL fait partie depuis sa création, a lancé un nouveau projet qui appelle la collaboration de plusieurs professeurs enseignant en Europe. Il s’agit de constituer un recueil de textes latins dont chaque chapitre serait consacré à l’un des pays membres de l’Union Européenne ou à l’un des pays candidats à l’intégration. Au sein de chaque pays, des professeurs sélectionneraient, dans la littérature latine de l’antiquité classique ou d’époques postérieures, des textes évoquant leur contrée, leur mentalité, leur pensée ou, d’une façon plus générale, leur identité. Chaque texte choisi serait accompagné d’une courte présentation et de quelques notes susceptibles de favoriser son utilisation dans les classes de latin. L’ensemble de la sélection de textes et de documents de chaque pays serait précédé d’une introduction sur l’héritage classique national. Cette anthologie commentée devrait voir le jour avant la fin du mandat de l’actuel comité d’Euroclassica, soit avril 2007. Son intérêt est multiple : elle peut apporter une image originale de l’Europe, dans son unité et sa diversité, offrir un nouvel instrument pédagogique et enfin participer à la promotion de nos disciplines. Pour garantir une participation belge à ce projet européen, nous avons besoin de votre aide. Les membres du comité d’Euroclassica, pas plus que ceux de la FPGL, ne peuvent relever, seuls, le défi. Nous aimerions beaucoup que plusieurs de nos fidèles lecteurs ou amis acceptent de participer à ce projet. Qu’ils n’hésitent donc pas à se faire connaître, sans trop tarder ! Paul Ieven (e-mail : [email protected] )

Academia Homerica 2004

ANNOUNCEMENT We inform you with great pleasure, that the activities of Academia Homerica will take place from 8 to 18 July 2004. The participants (students of Classical Studies of Universities, professors-hellenists) are expected in Athens on July 7 and will stay at THEOXENIA HOTEL (3-6 Gladstonos, near KANINGOS and OMONIA Square, almost opposite MINION shop, pavement Gladstonos (pezodromos), tel. 0030-210-3800-250 or Fax: 0030-210-3817-895). On July 8 the participants will visit the Acropolis and the Archaeological Museum, and late in the afternoon they’ll travel by ship to , where they’ll arrive on July 9 very early in the morning, reception at the Aegean University Boarding House (tel. 0030 22710 35000), by the seaside. The participants will relax on Friday morning and in the afternoon will have some preparatory and introductory lessons, a placement test for applicants for Modern Greek lessons, and information about our visit to Minor Asia (Cesme, Smyrna, Pergamos, TROY), on Saturday 10. 13 FPGL N° 144 mars-avril 2004

July 11 (free program on Sunday morning). Official opening on Sunday afternoon at 6.30΄ p.m. In the evening dinner at Kardamyla. July 12 travel to the island of . Reception by the Mayor, Mr. Evangelos Angelakos. Guided tour to the Monastery, Naval Museum, Stadium; swimming for those wishing it. In the afternoon some participants will give lectures in the Naval Academy of Oinousses. We hope Dr. José Luis Navarro and his students will be with us, and we’ll possibly enjoy the performance of Euripide’s tragedy “ION”. Every day there will be lectures by eminent scholars at the HOMERION CULTURAL CENTRE (5, Polytechniou str., tel. 0030 22710 44391/22710 44379). Our excellent colleague, Prof. John Thorley will be the main tutor and responsible for the lessons of the students on “Homer, his time, his work”. A good knowledge of English is required. All those wishing to attend Modern Greek lessons may apply in time, to arrange it. In the following days we’ll have the chance to climb up the DASKALOPETRA (Homer’s Rock or School) under the guiding of Dr. Athina Zacharou – Loutrari. We’ll visit in Chios the ADAMANTIOS KORAIS Library, the Naval Museum, the very interesting Archaeological Museum; then the Nea Moni Byzantine Monastery, the castle village of Anavatos, Avgonyma, (the place where Homer lived according to the tradition), the Medieval Mastic villages, Kampochora, etc. We’ll enjoy the hospitality of the inhabitants. Those wishing will be given the opportunity to attend and practice everyday Greek traditional dances. The participants will leave Chios by ship on July 18 and arrive in Athens on 19 early in the morning. Note that a passport is obligatory for our tour to Troy! Deadline: Scholars, teachers, and students must send their application forms until April 30 to Dr. Maria-Eleftheria Giatrakou. The participation fees (all inclusive from Athens) amount to 400 EUROS and must be deposited in PROBANK, Nο account 00632240110141 EUR, PROBANK KORAI (023) IBAN GR 06 0540 0230 0000 6322 4011 014, Swift Code : PR NK GR AA. Our colleagues and cooperators are kindly requested to contribute as always to the success of Academia Homerica and send the topics of their lectures or express their wishes as soon as possible. It would be very good to have the curriculum vitae of each participant. I also hope that we’ll have again the great chance of nominating honorary citizens of three Municipalities, all outstanding persons.

For application or further information, Pour toute information complémentaire write to : en Belgique, contacter : Dr. Maria – Eleftheria G. Giatrakou Paul Ieven 13, Nikiforou Uranou Avenue Chantecler, 26 11471 Athens – 1420 – Braine-l’Alleud Tel Nο and Fax: 0030-210-3642131 Tél.: 02 387 29 42 [Mobile tel: 0030-6932-3683] E-mail: [email protected]

14 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Announcement of the 1a Academia Latina

2nd -11th August 2004 Rome One of the most important aims of EUROCLASSICA is to make pupils and students aware of the European dimension of Classics. EUROCLASSICA’s summer school will bring together young people from different European countries around a classical theme. The summer school will be held in Rome so that a theoretical and practical approach to classical topics could be made by combining lessons with instructional tours to museums and archaeological sites. participants: students or undergraduates taking courses in Classical Languages aged 16-20 date: Monday 2nd - Wenesday 11th August 2004 location: Monastry TRINITA, Rome topics: Augustus and the Roman Empire lessons on Latin authors (Vergil, Livy, Horace, Ovid), Roman art and history instructional tours to museums and archaeological sites in Rome, and other nearby Classical sites NEW! lessons in Italian for foreigners / beginners further details concerning lessons, time-tables, etc will be sent to the representatives of each member association of EUROCLASSICA after May 1st 2004 director: Eva Schough Tarandi, Maria Rosaria di Garbo tutors: from several European countries. cost: € 500 (tuition, accommodation, instructional tours) flight to Rome is not included in order to get some financial support, each member association should contact the European Platform through the National Offices. language: lessons will be primarily taken in English; a good working knowledge of English will be required from the applicants in order to be accepted at the summer school. French may be used as second language requirements: be sure you have a valid travel and health insurance for this stay. Also bring a document from your school testifying you are a student there, with name of the school, address, country etc. application: representatives should select 2-6 candidates aged 16-20. Please make a list containing at least name, full address, phone number, (/ e-mail adress) and birth date of the candidates. Send it to: E Schough Tarandi Kolmilegränd 33 S 187 43 TÄBY SWEDEN Pay the fee to Eva Schough Tarandi, address as above Bank: SEB, Stockholm, Sweden SWIFT/BICCODE: ESSESES IBANACCOUNTNR: SE0000000053982948290 Please be sure we get the full 500 Euro to our account, you will be charged the rest on arrival if anything are withdrawn through fees from the banks. The Academia Latina will only run with at least 20 participants!

15 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Chronique des livres et publications

LIVRES

Nino MAURO, Le rouge de Pompéi (Rosso Pompeiano). Traduit de l’italien par J.Huet. Ed. Métailié. Paris 1998. Les derniers jours de Pompéi autrement, sur un mode mineur : en pleine campagne électorale, le duumvir Marcus Holconius est amené à élucider l’assassinat sordide d’une jeune fille de bonne famille. Ainsi débute cet excellent polar à l’antique, qui propose un récit passionnant et bien mené où l’antique cité, déjà blessée par un tremblement de terre, revit littéralement dans la chaleur accablante du mois d’août 79. L’auteur a réussi cette remarquable reconstitution du milieu pompéien sans pédantisme et sans jamais rendre sa narration ni ses nombreux personnages artificiels. Un seul point faible : les noms de certains protagonistes comportent des italianismes Danielle DE CLERCQ dans l’adaptation française.

Marie-Claire AMOURETTI et François RUZE, Le monde grec antique, nouvelle édition, Hachette, "U", 350p., 2003. - un classique remis à jour.

Christophe CHANDEZON, L'élevage en Grèce, fin Vème - fin Ier siècle av. J.C. L'apport des sources épigraphiques, Bordeaux, Ausonius, 464p., 2003. - corpus documentaire inestimable pour comprendre un pan de l'économie antique.

Gérard COULON, Le dico des Gallo-Romains, Ed. de la Martinière Jeunesse, Paris, 110p., 2003 (à partir de 8 ans). - tour complet d'une civilisation par une lecture alphabétique avec 150 entrées et une vision thématique par une dizaine de doubles pages.

Nadine BERNARD, Femmes et société dans la Grèce antique, Coll. Cursus-Histoire, Ed. Armand Colin, 168p., 2003. - promenade historique dans les jardins du Palatin, du Vatican, du Trastevere, des villas, du cœur de Rome au proche arrière-pays.

Yves MODERAN, L'Empire romain tardif (235-395 ap. J.C.), Coll. L'Antiquité : une histoire, Ed. Ellipses, Paris, 256p., 2003. - le problème barbare, l'œuvre de Dioclétien, le nouvel empire chrétien construit par Constantin et ses successeurs.

Pierre GRIMAL, Histoire de Rome, Ed. Mille et une nuits, 160p., 2003.

Jean-Claude GOLVIN, L'Antiquité retrouvée, collection Nouveaux Regards, 192p., 19 x 28cm, 2003. - de la main d'un dessinateur génial, cent reconstitutions réparties sur trente siècles. Le livre permet de rêver d’une Antiquité retrouvée.

16 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Une certaine idée de la Grèce, Entretiens de Jacqueline de Romilly et Alexandre Grandazzi, Ed. de Fallois, 272p., 2003. - conviction de la modernité des auteurs grecs, passion pour l'époque classique, l'apport de la démocratie athénienne : sous forme de questions, le parcours intellectuel d'une nonagénaire qui nous a rendu la Grèce antique vivante.

Images de pierre : la Tunisie en mosaïques, sous la direction d'Aïcha Ben Abed Ben Khader, Ed. Ars Latina, 552p., 2003.

Jeannine SIAT, Promenades romaines, Ed. Lethielleux, 4 volumes. vol.1: Art et histoire vol.2: Le Forum et le Palatin. Le Capitole vol.3: Du port de Rome au Janicule. Le Vatican Vol.4: Les églises paléochrétiennes

Les passions antiques et médiévales, sous la direction de Bernard Besnier, Pierre-François Moreau, Laurence Renault, PUF, "Leviathan", 310p., 2003. - étude entre autres de la genèse des théories de Platon, d'Aristote, d'Epicure et des stoïciens concernant la conception des passions.

Alexis PHILONENKO, Leçons plotiniennes, Ed. Les Belles Lettres, 446p., 2003. - du même auteur: Les leçons platoniciennes, 1997 Les leçons aristotéliciennes, 2002

Denis HUISMAN, Socrate, Ed. Pygmalion, "Chemins d'Eternité", 268p., 2003.

Georges LE RIDER, Alexandre le Grand, Monnaie, finances et politique, PUF, "Histoire", 384p., 2003. - l'histoire du règne et des guerres du roi de Macédoine à travers l'analyse des frappes monétaires.

Johann Gustav DROYSEN, Histoire de l'Hellénisme, traduit de l'allemand sous la direction d'Auguste Bouché-Leclercq, Ed. Robert Laffont, "Bouquins", 1350p., 2003. - parue en 1833, 1836 et 1843, l'œuvre de Droysen doit être considérée comme un témoin capital d'un moment de la science historique.

Jules MICHELET, Histoire romaine, Les Belles Lettres, "Eux et nous", 672p., 2003. - parue en 1831 et basée sur les auteurs classiques. Fougue et partialité d'un immense écrivain.

Lucien d'AZAY, Tibulle à Corfou, Les Belles Lettres, "Eux et nous", 304p., 2003. portrait romanesque avec accommodements dans l'information historique.

Nathalie de CHAISEMARTIN, Rome, Paysage urbain et idéologie, des Scipions à Hadrien, Ed. Armand Colin, "U", 272p., 2003.

17 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Jean IRIGOIN, La tradition des textes grecs, Pour une critique historique, Les Belles Lettres, "L'Ane d'or", 792p., 2003. - monument d'érudition. De l'erreur du copiste à la confrontation d'un texte ramené à sa version originale, il interroge la vie de l'œuvre de sa naissance à sa perte.

Royaumes et cités hellénistiques, de 323 à 55 av. J.C., sous la direction d'Olivier Picard, Sedes, "Regards sur l'histoire", 240p., 2003.

Maurice SARTRE, L'Anatolie hellénistique, de l'Egée au Caucase, Ed. Armand Colin, 318p., 2003. - reprise partielle et changement de titre de l'Asie Mineure et l'Anatolie, d'Alexandre à Dioclétien, suite aux dernières découvertes archéologiques et numismatiques. - un second volume traitant de l'époque impériale est attendu.

TEXTES

POLYBE, Histoire, traduit du grec ancien, présenté et annoté par Denis Roussel, Gallimard, "Quarto", 1512p., 2003. - réédition de la traduction publiée en 1970 dans la "Pléiade".

FRONTON, Correspondance, Ed. bilingue établie par Pascale Fleury, Les Belles Lettres, "Fragments", 428p., 2003.

ALEXANDRE D'APHRODISE, Traité de la providence, introduction et traduction de l'arabe de Pierre Thillet, Ed. Verdier, "Philosophie", 238p., 2003. - texte précieux puisqu'il s'agit de la traduction arabe d'un texte grec disparu - expose la doctrine des Stoïciens sur la providence.

OVIDE, Les Métamorphoses, traduction de Georges Lafaye (1927), Ed. Diane de Selliers, 632p., - 2 volumes sous coffret, 2003. - texte illustré par les œuvres des artistes baroques des XVIIème et XVIIIème siècles. 370 tableaux signés de 184 peintres.

Gilles MENAGE, Histoire des femmes philosophes, traduit du latin par Manuelle Vanuy, présenté par Claude Tarrène, Ed. Arléa, 92p., 2003. - instructif mais lointain (1690). - soixante-cinq penseurs de l'Antiquité classés en écoles.

LUCIEN, Histoires vraies et autres œuvres, traduit et annoté par Guy Lacaze, Le livre de poche, "classiques de poche", 318p., 2003. - sept chefs-d'œuvre d'ironie sur la crédulité humaine.

ESOPE, Fables, présentation et traduction de Jacques Lacarrière, espace livres, Albin Michel, 320p., 2003. - 308 fables accompagnées d'un abécédaire sur le bestiaire et les symboles.

18 FPGL N° 144 mars-avril 2004

REVUES

Celtes et Gaulois, dans L'Histoire n°282, décembre 2003, pp.33-35. dossier (5 chapitres + lexique+ chronologie) dressé par d'éminents spécialistes dont Christian Goudineau et Michel Reddé. Des titres évocateurs "C'est César qui a inventé la Gaule", "Des Barbares très civilisés", démythifient des idées reçues depuis longtemps. Les dernières découvertes archéologiques restituent la réalité : une Gaule urbanisée et prospère. Cartes, riche iconographie, bibliographie.

Danièle FOY et Marie-Pierre JEZEGOU, L'épave antique ouest-embiez I, dans Archeologia n°407, janvier 2004, pp. 22-33. une épave du IIIème siècle après J.C., par 55 mètres de fond, livre au large de Toulon des informations sur le transport du verre. Dans l'Antiquité, la matière vitreuse brute sortait d'ateliers de base pour être transportée, puis refondue et travaillée dans des centres secondaires. Huit à dix tonnes de verre brut (3 à 4m3 ) occupent l'épave et forment un rocher de verre quasi inexpugnable. Quantité d'objets finis jonchent l'épave (gobelets cylindriques, verres à pied, flacons, bouteilles, ustensiles cassés et manifestement destinés à être recyclés ainsi que du verre à vitre). L'itinéraire du bateau n'est pas défini. Chargé de verre brut, de vaisselle, il devait contribuer au grand commerce inter-provincial de l'empire.

NEWS

Le débat sur l'origine des langues indo-européennes est relancé: 2 thèses en concurrence. L'une basée sur la diffusion rapide d'un idiome parlé 4000 ans av. J.C. par des guerriers d'Ukraine, l'autre sur celle d'une langue en lente mouvance issue d'Anatolie vers 9000 ans av. J.C.

Italie : un service de bateaux relie le cœur de Rome au site d'Ostie (2 heures pour quelques € ).

Athènes: sous le tarmac, des tombes. Sous l'ancien aéroport d'Athènes, découverte d'une nécropole datée entre VIIIème et le IVème siècles av. J.C.

Lyon : 3 épaves (15m x 4m) des Ier et IIème siècles ap. J.C. trouvées lors de la construction d'un parking souterrain. Source exceptionnelle pour la connaissance de l'architecture navale gallo-romaine.

Pompéi renoue avec la tradition vinicole sur les terres mêmes où les vignes poussaient jusqu'en 79, et ce avec les techniques de l'époque.

Olivier Stone tourne au Maroc le film Alexandre. Colin Farrell est l'empereur macédonien, Anthony Hopkins Plotémée.

LE WEB Daniel GUILLAUME Les Etrusques en ligne: les plus belles pièces du Vatican sur: www.vatican.va .

19 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Des jeux olympiques antiques

Rencontres et semaine grecques de Mons.

Du 26 avril au 1er mai 2004, L’Institut du Sacré-Cœur à Mons ouvre ses portes pour célébrer la Grèce et sa culture. Durant cette semaine, de multiples animations permettront à des élèves de 12 à 18 ans de se rencontrer, par delà les clivages des réseaux d’enseignement, dans des activités qui mettent en lumière l’intérêt culturel de la Grèce. La semaine grecque 2004 se terminera par une compétition originale destinée à TOUS les élèves de 1ère secondaire (11/12 ans). Il leur est proposé de participer à des Jeux Olympiques à la manière antique (stade, double stade, lancement du disque, lancement du javelot, etc.). Programme complet de la "semaine grecque" sur le site de l'Institut du Sacré-Cœur : http://users.swing.be/2isc.mons/2isc ou via le site FPGL : http://www.agers.cfwb.be/fpgl/fpgl.htm

Pour des raisons pratiques, il est demandé de s’inscrire via le formulaire du site Internet.

BON POUR UN NUMERO GRATUIT Pour recevoir gratuitement un exemplaire du Bulletin d’information de la F.P.G.L., il suffit de renvoyer ce bon à l’adresse suivante : Secrétariat FPGL, rue Lambert, 49, 4432 ALLEUR. Nom : ………………… Prénom : ……………….. Adresse : ……………………. Code postal : …… Commune : …………………………….

20 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Notre page récréative

Notre cercle de cruciverbistes s’est élargi ! Ont résolu sans difficulté la grille n° 23, parue dans le « Bulletin d’Information » de novembre-décembre Mesdames Nicole Feller, Madeleine Genot et Colette Mouchet , Messieurs René Huvelle et Michel Nicolay, ainsi que Monsieur Gérald Wailliez qui nous a adressé également la solution de la grille n° 22. La grille du « Bulletin de janvier-février n’a pas résisté à la sagacité de Mesdames Nicole Feller, Madeleine Genot et Colette Mouchet , Messieurs Michel Nicolay et Gérald Wailliez.. Comme par le passé, Marie-Louise Docquier recevra avec plaisir vos réponses à son adresse : Avenue de l’Opale, 121/4 – 1030 Bruxelles

Grille n° 25 proposée par Danielle DE CLERCQ u =u et v – i = i et j - sauf indication contraire les substantifs et pronoms sont au nominatif singulier.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 Horizontalement 2 1. Mère (gén. sg.) – 2. Avoine (nom. pl.) – 3 D’autre part – 3. Laitue (dat.sg.) – 4. Mer – 5. Tu 4 ronges (en désordre) – Moyen (abl. sg. - en 5 désordre) – 6. Pour ne pas – Prière (dat. sg.) – 7. 6 Il a des démangeaisons – 8. Désinence passive – 7 Mesurer – 9. Il brûlerait – Exprime la défense – 8 Comment ? 10. Tu fais le service. 9 10

Verticalement 1. Jaune (gén. f. pl.) – 2. Salutation (à l’envers) – Pronom réfléchi (acc. sg.) – Composant d’une forme périphrasée. 3. Ou non – Mais est-ce que ? – 4. Médiateur(dat. sg.) – 5. Bovidé (gén. pl.) –6. (Alors qu’) ils s’éloignaient – 7. Holà ! – Se trouvant en deçà (nom. m. sg.) – 8. Motte de gazon (dat. sg.) – 9. Tu vas – Campagne – 10. Il s’étonne.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

1 I U S U D A N T I

2 M A E S T I T I A M 3 B E A T I U S M

4 E C R I U S T O Solution de la grille n° 24 5 L O T I S S U E R 6 L R A X I C O I T

7 I D E M U T U A

8 U I D U A R U M L 9 M U I S E A C S I Danielle DE CLERCQ 10 M O S T A B E S

21 FPGL N° 144 mars-avril 2004

FONDATION PÉGASE MINISTÈRE HELLÉNIQUE de laCULTURE

DONS DES MUSES

Depuis le début de l'été, les professeurs de grec ancien ont été informés par la FPGL du projet "Dons des Muses", mené sur l’initiative du Département des programmes éducatifs du Ministère hellénique de la Culture, qui a pour but de mieux faire connaître la danse et la musique dans la Grèce ancienne. Quatre dossiers (pour la musique et pour la danse, pour le professeur et pour l'élève), réalisés par le Ministère hellénique, ont été transmis à tous les participants à concurrence de 25 exemplaires maximum par école. Ils recèlent une information scientifique récente, une documentation iconographique abondante, un texte aisément lisible par les jeunes ainsi que des illustrations de forme plus ludique. Un premier séminaire de formation a été organisé le 26 novembre 2003 à l'Université Libre de Bruxelles. Il a compris une introduction du Professeur Didier Viviers destinée à montrer les interractions étroites entre musique et société, musique et politique en Grèce en prenant comme exemple le cas d'Alcibiade : "A-t-il oui ou non appris à jouer de l'aulos?" A suivi un exposé de Natacha Massar, chercheur FNRS à l'Université, qui a analysé la place du musicien dans la société, son rôle, sa notoriété, son niveau social, en faisant référence à des sources épigraphiques ou papyrologiques, moins utilisées dans l'enseignement secondaire. Après une présentation de leur méthode de travail par Mmes Sprimont et Randour, une discussion générale a porté sur l'usage possible des dossiers ainsi que sur le développement du projet dans les écoles participantes tant durant cette année scolaire qu'ultérieurement. Deux classeurs de textes grecs avec traduction française, abordables dans l'enseignement secondaire, ont également été distribués aux participants. Outre les professeurs impliqués, des membres de l'inspection étaient aussi présents ainsi qu'une représentante du Ministère hellénique de la Culture, Helena Bazini, venue spécialement d'Athènes pour prendre part à nos travaux. Un prochain séminaire a été prévu pour le 11 février 2004. L'accent y sera mis sur l'organologie. L'apothéose du projet sera le concert que donneront la chanteuse Nena Venetsanou et le groupe Lyraulos le jeudi 22 avril. Spécialement conçu pour les élèves qui ont participé au projet durant cette année scolaire, ce concert permettra aux jeunes de se familiariser avec les sons disparus, avec les instruments reconstitués d'après les sources archéologiques et avec les textes chantés inspirés par les œuvres littéraires abordées en classe. Grâce à "Dons des Muses", les jeunes qui suivent l'enseignement de la langue grecque pourront une fois de plus se rendre compte de la modernité de la culture grecque, du côté actuel de cette musique et de l'intérêt d'aborder toutes les facettes de cette discipline.

Fondation Pégase: FPGL Françoise Jurion-de Waha, Michele Ciavarini Azzi Anne Fourcault C/o Parlement européen, EAS Rue Belliard, 135 Avenue du Fort-Jaco, 76 1047 Bruxelles 1180 Bruxelles tél.: 02/284 23 65 fax: 02/374 52 49 fax: 02/284 90 09 tél.: 02/284 23 65 e-mail: [email protected] e-mail: [email protected] 22 FPGL N° 144 mars-avril 2004

INVITATION Le mercredi 28 avril, la CAPP1 organise une après-midi de "rencontre controversée" sur le thème "2004, année du sursaut éducatif ou de la poursuite du plongeon?" Quelles mesures notre société pourrait-elle prendre pour améliorer les performances scolaires en Communauté Française, tous réseaux confondus? Cette rencontre, animée par Monsieur Sacha Daout, présentateur du journal télévisé de la RTBF, aura lieu de 15h à 18h à la Faculté Universitaire de Gembloux, auditoire de biologie végétale. -14h à 15h Accueil des participants par les Associations de Professeurs -15h à 15h45 "Lecture, mathématique, sciences": un état des lieux (PISA 2000 et 2003 ) orateur pressenti J-L Closset en charge de l'enquête PISA 2006 - 15h45 à 16h45 "L'Enseignement et les programmes politiques" présentation par 4 représentants des partis politiques -Pause-café -17h à 18h Controverse : questions réponses entre Professeurs et Politiques En cette année d’élections communautaires, le monde politique ne pourra éluder l'enjeu que représente l'enseignement pour l'avenir de la démocratie et l'essor de l'économie en Communauté française de Belgique. Capp sur demain, au 28 avril à Gembloux! Rejoignez-nous nombreux.

Cotisation annuelle de membre effectif pour 2003 et pour 2004 Les membres en règle de cotisation pour l’année 2003 sont invités à verser dès à présent leur cotisation pour 2004. Si vous n’êtes pas en ordre pour 2003, nous vous prions d’effectuer sans tarder votre versement pour 2003 ou pour 2003 & 2004.

Attention : la cotisation peut être déduite de vos frais professionnels.

Pour la Belgique Cotisation ordinaire Etudiant (postsecondaire) : 7,50 euros jusqu’à obtention du diplôme d’aptitude à l’enseignement secondaire et pour une durée de 5 ans maximum) Isolé : 15 euros Ménage : 20 euros

Cotisation d’honneur : Isolé ou ménage : 25 euros Pour l’étranger (Europe) 20 euros (minimum)

A verser au n° de CCP 000-0238227-92 de la Fédération des Professeurs de Grec et de Latin, a.s.b.l. (Pour l’étranger, IBAN 12 0000 2382 2792, BIC BPOTBEBI)

Comment savoir si vous êtes en règle de cotisation ? Jetez un coup d’oeil sur l’étiquette informatisée qui p orte votre adresse: dans le coin supérieur droit apparaît l’année de votre dernière cotisation. ATTENTION : Pour le "Bulletin" de mars-avril 2004, nos listes d'adresses sont à jour jusqu'au 2 février 2004. Si vous avez versé votre cotisation après cette date, ne tenez pas compte de l'année mentionnée sur l'éti quette/adresse.

1 Coordination des Associations pluralistes de professeurs, dont la FPGL est membre. 23 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Le Rideau de Bruxelles au Palais des Beaux-Arts

Homère | Paul Emond | L’Iliade Six ans après le triomphe de «L’Odyssée», le Rideau a le plaisir de vous présenter la création de «L’Iliade» de Homère dans l'adaptation de Paul Emond, mise en scène de Jules-Henri Marchant. Pour ceux qui aiment les récits fabuleux ou pour les passionnés de mythologie, pour le plaisir des étudiants et de leur professeur, cette nouvelle création s'adresse à tous, adeptes de la langue classique ou non. Au théâtre, «L’Iliade», métamorphosée par l'auteur belge Paul Emond, sera, sur la scène du Rideau, un tout grand moment de la saison. Une épopée légendaire à ne manquer sous aucun prétexte. Au Studio du 9 mars au 8 avril 2004 À 20h15 les 9, 10, 11, 12, 13, 16, 17, 18, 19, 20, 23, 24, 25, 26, 27, 30, 31 mars, 1er, 2, 3, 6, 7 et 8 avril. À 15h les dimanches 21 mars et 4 avril. À 18h30 le lundi 29 mars. Réservations 02 507 83 61 de 13h30 à 17h du lundi au vendredi Site www.rideaudebruxelles.be E-mail [email protected] Service aux écoles Christelle Colleaux 02 507 83 62 | [email protected]

L’Iliade ou l’état de guerre comme fondement même de la vie…1 La guerre est perçue comme l’activité humaine primordiale. En son sein, il y a des familles, un travail productif, un système de répartition des biens, des cérémonies sociales et religieuses, mais la survie des institutions repose essentiellement sur la vaillance du guerrier. Les héros Achille est la figure centrale d’une espèce de champ de forces, le nœud des tensions de ce monde. Lorsqu’il apprend la mort de Patrocle, il parle et agit comme si sa vie était terminée. Sa tragédie est en quelque sorte consommée. Sur le champ de bataille, Achille se conduit non comme un chef de guerre, mais comme un fléau solitaire, une espèce de force naturelle, tel le feu ou l’inondation. Selon la fameuse formule d’Aristote, hors de la cité l’homme devient « bête ou dieu ». Achille, nous le verrons, devient les deux à la fois. Le héros explore les limites de la vie et éprouve ses contradictions avec une lucidité aiguë. Cette lucidité conduit Achille à rejeter la communauté, la civilisation, et jusqu’à l’existence même. Hector de son côté explore les frontières de la loyauté. Sa loyauté, comme pour Achille sa colère, le mène à une impasse, et, quand il voit qu’il ne peut résoudre le problème que lui pose la situation, il renonce à vivre. En affirmant la valeur et le sens des choses humaines, il trouve la mort. Priam: «J’ai osé, moi, ce que jamais encore n’a osé mortel ici-bas ; j’ai porté à mes lèvres les mains de l’homme qui m’a tué mes enfants.» Chant XXIV, 505 - 506 Les dieux, le destin… et nous Nous, public de l’épopée, sommes bien mieux informés des desseins divins que les combattants. Cette disparité est parfois source d’ironie. Aux yeux du héros, les interventions divines sont aléatoires et obscures ; ce qui lui permet de garder l’espoir qu’elles étaient les lois humaines. Mais nous, qui voyons les dieux entre eux, sommes à même de suivre le processus tortueux qui préside à leurs décisions. Hommes et villes sont les pions de l’échiquier des dieux. Le jeu peut être tendu, il ne dégénère jamais en querelle. Les dieux ont toujours, pour régler leurs différents, la ressource de s’offrir la destruction d’une de ces éphémères choses humaines. Prières, sacrifices, temples ou fêtes, en définitive rien ne saura contenter les dieux.

1 Extraits de « La Tragédie d’Hector. Nature et culture dans l’Iliade », James Redfield, Flammarion, 1984 24 FPGL N° 144 mars-avril 2004

AGENDA CULTUREL

COURS – RECYCLAGES - par Olga Spevak, (Université de Toulouse 2) CONFERENCES Rue du Marais, 109 – 1000 Bruxelles Institut des Hautes Etudes de Belgique 2e étage, Auditoire 210 (entrée libre) Av. Jeanne, 44 - 1050 Bruxelles Chaque exposé sera suivi d'une discussion. Tél. : 02 / 349.75.39 La réunion sera suivie d'un déjeuner dans un Fax. : 02 / 649.27.82 restaurant à proximité des F.U.S.L. Auditoire Baugniet, un lundi sur deux à 18h. Inscriptions (pour le 24 avril au plus tard) : Antiquité et actualité : les idéologies D. Longrée (Le May, F - 49320 Chemellier) modernes. Tél. : 33.(0)2.41.45.25.33. Cours de 30 h. par Alb. Deman et J.-H. Courriel : [email protected] Michel. Maison d’Erasme - Fundatio Melissa. Formation en cours de carrière CECAFOC Pour mieux lire Erasme « Langues anciennes » Cours de latin. Initiation et perfectionnement Renseignements et inscription : Ce cours sera donné avec la méthode naturelle D. Xhardez (02/420.15.20 - et vivante du Danois Ørberg, Lingua latina [email protected] ) per se illustrata. Internet : http://www.segec.be/fpe/index.htm Tous les mercredis de 18h à 19h30 Maison d’Erasme, Rue du Chapitre, 31 – - Le dispositif d'énonciation. Méthode de 1070 Bruxelles lecture pour aider à produire un Renseignements : Dr. G. Licoppe, tél. : commentaire de texte 0475/47 55 18 – e-mail : [email protected] Animation : Jean-Paul Laurent, Directeur du CEDOCEF vendredi 26 mars 2004, de 9h à 16h CEPULB - Auditoire Chavanne Namur (F.U.N.D.P.), Au Temps d’Hippocrate : médecine et (Fac. de Philosophie et Lettres, Rue Grafé, 1) société en Grèce antique par Ath. Tsingarida (ULB) - L'exploitation et le commentaire des textes Lundi 26 avril 2004 à 16h30 anciens. Quelques expériences pour développer les compétences terminales en Lehun et les fouilles belges en Jordanie : langues anciennes plus de 5000 ans de civilisation à l’Est de la Animation : Conseillers pédagogiques et Mer Morte par D. Homes-Fredericq (VUB - professeurs Directeur des fouilles belges en Jordanie) mercredi 12 mai 2004, de 14 à 17h, Lundi 3 mai 2004 - 16h30 Namur (F.U.N.D.P.), (Fac. de Philosophie et Lettres, Rue Grafé, 1) Liège bâtiment central de l’Université, salle Facultés Universitaires Saint-Louis A1/1E/1 ( « Grand Physique ») – Entretiens 16e Journée de Linguistique latine dans la sur l’Antiquité Gréco-Romaine tradition des rencontres annuelles instaurées Mercredi 24 mars : Fr. Hinard, Professeur à la par M. le Professeur M. Lavency, Sorbonne – Paris IV) le samedi 24 avril 2004 - 14h30 : A Rome pendant la Guerre de 10h00 : "Quelques ambiguïtés syntaxiques Sicile (264-241) en latin classique" par B. Bortolussi - 16h : Urbanisme et pouvoir : César et la (Université de Paris X – Nanterre) Ville 11h30 : "Pour une nouvelle analyse Tél. : 04/ 366 55 72 ou 366 55 82 syntaxique des concessives en latin" Courriel : [email protected]

25 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Louvain-La-Neuve EXPOSITIONS (Auditoire Montesquieu 01)

Tongres Conférences Egyptologiques organisées par le Professeur Cl. Obsomer L’homme de Neanderthal en Europe Tél. : 010/ 47 37 92 Musée gallo-romain Courriel : [email protected] Kielenstraat, 15 – 3700 Tongres Du 26 octobre 2003 au 19 septembre 2004 Pyramides à textes et Textes des Pyramides le lundi de 12h00 à 17h00 par J. Leclan du mardi au vendredi : de 9h à 17h00 Lundi 8 mars à 20h le samedi, le dimanche et les jours fériés : de Memphis, métropole de l’antiquité. 10h à 18h00 Monuments et Histoire par M. Houyoux et Renseignements : tél. : 012 / 67.03.30 – fax : St. Nackers 012/67 03 33 Lundi 22 mars à 20h courriel : [email protected] site : www.neanderthalers.beju La quête de l’éternité. Pratiques funéraires dans l’Egypte ancienne par Fr. Dunand Lyon Lundi 24 avril à 20h Au cœur du verre Musée gallo-romain de Lyon-Fourvière Charleroi 17, rue Cléberg "Alexandre le Grand" - Association Culturelle 69005 Lyon Belgo-Hellénique de Charleroi jusqu'au 20 avril Maison des Médecins rue du Parc - 6000 Charleroi Bourges Fax.: 071 / 41.30.45 Maternité et petite enfance dans l'Antiquité - Le tétradrachme d’Aitna, une belle leçon romaine d’histoire ou la Mona Lisa du monnayage Museum d'histoire naturelle de Bourges antique par F. de Callatay (Bibliothèque Parc Saint-Paul Royale Belge & EPHE Sorbonne) 18000 Bourges Film : « Samothrace, l’île de la victoire » de jusqu'au 28 mars Luc Alexiou (de la conception jusqu'aux premiers pas en le 26 mars 2004 à 19h30 passant par la naissance) - La femme grecque : de Médée à Pénélope par P. Marchetti (FUNDP & UCL) Amiens le 14 mai 2004 à 19h30 Le Mausolée gallo-romain de Revelles Musée de Picardie Parentville (Campus ULB) 48, rue de la République rue de Villers, 227 – 6010 Couillet 80000 Amiens Tél. : 0447 / 82.52.95 tél.: 03 22 97 14 00 jusqu'au 10 avril - Les Métamorphoses du Divin (un relais routier utilisé jusqu'au IIème siècle par X. De Schutter ap. J.C. remplacé par un mausolée de grande le 19 mars à 20h dimension). - Soleil, dieu cosmique : solstices, mythes, légendes et cultes solaires Strasbourg par A. Koeckelenbergh L'écriture, des origines au Moyen Age le 18 juin à 20h Palais Rohan - De Platon à la Franc-Maçonnerie : 2, place du château Idéalisme et Symbolisme par D. Stampart 6700 Strasbourg le 7 mai à 20h Jusqu'au 31 août 2004 26 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Nyon (Suisse) La Nuit des Chimères Lumière ! L'éclairage dans l'antiquité Les 29 et 30 mars à Bruxelles (Uccle) jusqu'au 30 avril 2004. Les 19 et 20 avril à Namur (près de la gare) Musée romain, Les 26 et 27 avril à Liège (Outremeuse) Rue Maupertuis - 1260 Nyon I Les 3 et 4 mai à Bastogne (Porte de Trèves) Tél. : 41-0-223617591 Renseignements auprès des « Amis de l’Enseignement » Copenhague (Nationalmuseet) Tél. : 042.271.378 Sejrens triumf. Norden i skyggen af det Brochure du texte de la pièce de Christian romerske Imperium. Baggen bientôt disponible au rayon des du 15 mai 2003 au 2 mai 2004. publications FPGL Catalogue en danois ou en anglais (The Spoils of Victory. The North in the shadow of the Sur demande Roman Empire). Liens: - Horace – Virgile : le bonheur est dans le http://www.humanist.ku.dk/humweb/artikler/ pré 4-2003/Jesper.html - L’Origine du monde et autres http://sights.seindal.dk/sight/384_Nationalmu métamorphoses seet.html - Satire et mondanités - L’Affaire Catilina

THEATRE - Philosophes à vendre et filles à marier - Médée En tournée Les Germains de Plaute (par Les Latini) Théâtre Poème (Jeunesses Poétiques) vendredi 5 et samedi 6 mars à 20h rue d'Ecosse, 30 - 1060 Bruxelles Chapelle du Collège Saint-Augustin Tél. : 02 / 538.63.58 Enghien Fax. : 02 / 534.58.58 mercredi 21 avril 2004 à 20h15 Facultés universitaires Saint-Louis OPERA – DANSE réservations: email: [email protected] Bruxelles tél.: 02/672.96.88 Théâtre de la Monnaie Rue Léopold, 4 - 1000 Bruxelles L’Art d’Aimer d’Ovide Tél. : 070 / 23.39.39 Du 9 au 20 mars 2004 à 20h30 Thyeste de Jan van Vlijmen Théâtre de Poche Direction musicale : Stefan Asbury Chemin du Gymnase, 1 a - 1000 Bruxelles les 19, 23, 25, 27 et 30 mars 2004 à 20h; le 21 Tél. : 02 / 649.17.27 mars à 15h Fax. : 02 / 647.28.22 Courriel : [email protected] Eliogabalo de Fr. Cavalli Site : www.poche.be Direction musicale : René Jacobs Le 1er mars à Liège (Outremeuse) les 27, 29 et 30 avril, les 4, 6, 7, 11 et 12 mai Le 2 mars à Bruxelles (Uccle) 2004 à 20h; les 2 et 9 mai à 15h Le 4 mars à La Louvière (près de la gare centrale) Charleroi Le 5 mars à Bastogne (Porte de Trèves) Les Reflets d’Ulysse, chorégraphie de Bud Le 8 mars à Namur (Malonne) Blumenthal Pour ces lieux et dates, renseignements auprès les 1, 2 et 3 avril 2004 des « Amis de l’Enseignement » Théâtre de la Place / Charleroi-Danses Tél. : 042/ 271.378 Tél. : 0800 / 50.142)

27 FPGL N° 144 mars-avril 2004

Publications de la FPGL

1. Langues anciennes, civilisation contemporaine par Georges THINES 5,00 € 2. A vous qui enseignez encore les langues anciennes par Jean LECLERCQ 5,00 € 3. Le MEMOSCOPE, jeu de racines grecques 7,50 € 4. Langues anciennes, langues essentielles 7,50 € 5. Nous, les philologues par Jean PREAUX 5,00 € 6. Hippocrate au lycée par Robert JOLY 5,00 € 7. La tragédie grecque et l’actualité intellectuelle du Ve s. Le Philoctète de Sophocle par Jacqueline de ROMILLY (en voie d’épuisement) 5,00 € 8. Musique et poésie en Grèce antique par François DUYSINX 7,50 € 9. La femme et l’inégalité en droit romain par Jacques-Henri MICHEL 7,50 € 10. La Colonne Trajane par Salvatore SETTIS 7,50 € 11. Le calendrier romain par Albert DEMAN 5,00 € 12. Actes de la Journée “Compétences transversales et langues anciennes” 10,00 € 13. Les vertus de la traduction par Arthur BODSON 5,00 €

NOUVEAU

14. Extraits des “Gnîmai monÑsticoi” de Ménandre avec traduction et lexique par André CHEYNS 5,00 €

Pour obtenir ces fascicules, adressez votre commande à : Francis MASSILLON rue Lambert, 49 - 4432 ALLEUR Compte : 000-0353796-37 Pour l’étranger : IBAN BE 12 0000 3537 96 37, BIC BPOTBEBI

Précisez sur le virement l’objet de la commande et le nombre d’exemplaires souhaités.

IMPORTANT : pour l’étranger (Europe) tous ces prix sont à majorer de 1,50 € pour frais de port. Nous n’acceptons pas les chèques.

Editeur responsable du “Bulletin d’Information”: Laurent Duchesne, Rue des Ecoles, 3 - 4530 Villers-le-Bouillet

Périodique bimestriel n° 144 mars-avril 2004 (ne paraît pas en juillet-août) Bureau de dépôt : Bruxelles X