Direction du tourisme et des patrimoines Service du patrimoine naturel et du paysage

5ème réunion – décembre 2008

« PARCS NATURELS REGIONAUX DE BRETAGNE » : INITIATIVE DE CREATION DU PARC NATUREL REGIONAL RANCE-CÔTE D’EMERAUDE

Bien qu'ayant connu la création d'un des tout premier Parc naturel régional à la fin des années soixante, la Bretagne ne compte toujours qu'un parc alors qu'ils sont aujourd'hui 45 sur le territoire national.

Il s'agit pourtant, depuis 1975, d'une compétence régionale, notre institution ayant, depuis cette date, l'initiative de l'ensemble des procédures conduisant à la création d'un parc ou au renouvellement de son classement par l'Etat.

Je souhaite donc vous proposer d'engager la création de nouveaux Parcs naturels régionaux en Bretagne, - en confirmant le soutien apporté au Syndicat Intercommunal d'Aménagement du Golfe du Morbihan (SIAGM) en vue de créer un Parc naturel régional du Golfe du Morbihan, soutien qui fait l'objet d'une délibération spécifique, - en vous proposant d'accompagner l'association Comité opérationnel des élus et des usagers de la Rance (CŒUR) dans son projet de créer un Parc naturel régional sur l'ensemble Rance – Côte d'Emeraude, objet du présent rapport.

Alors que la Région a fait le choix d'une politique territoriale forte, appuyée sur le réseau des 21 pays, la relance de la politique des Parcs naturels doit s'inscrire dans des perspectives claires développant les complémentarités entre ces deux catégories, d’outils d'aménagement du territoire.

Dans ce cadre, les Parcs naturels régionaux doivent apporter à la Région deux choses :

- Ce sont des territoires d’expérimentation. Comme le rappelle le code de l'environnement, ils ont en effet pour objet "de réaliser des actions expérimentales ou exemplaires" (art R 333-1 du CE). Cette vocation à l'expérimentation justifie notamment l'existence de moyens d'ingénierie permanents et développés. La Région entend, dans ce cadre, leur confier des missions particulières concernant la gestion des richesses naturelles les plus significatives de l'identité bretonne (Crête des Monts d'Arrée, Iles d'Iroise, vallée de la Rance et Grands caps, Golfe du Morbihan...), le tourisme durable, la gestion de la trame verte, la reconquête "globale" de la qualité de l'eau, la valorisation du patrimoine culturel, l'investissement environnemental pour les démarches de production.

1 Autant de secteurs où les enjeux d'innovation sont grands et où le recours à l'expérimentation constitue le passage obligé avant d'éventuelles généralisations de politiques.

- Ils disposent, à travers la charte et le plan du Parc, d'outils puissants, leviers d'un aménagement fin du territoire, mais largement concertés entre toutes les catégories d'acteurs et, in fine, consentis puisque chaque commune adhère individuellement au projet qui sera mis en œuvre.

La création d'un Parc, lorsque la richesse et la fragilité du territoire le justifient, peut ainsi devenir l'outil de la gestion intégrée de la zone côtière, objectif essentiel en Bretagne et dont la Région a fait l'une de ses priorités à travers l'élaboration de la charte des espaces côtiers.

Ce n'est d'ailleurs pas sans raisons si les deux zones littorales qui connaissent les plus fortes dynamiques de croissance souhaitent aujourd'hui se doter d'un outil leur permettant d'en reprendre la maîtrise et si les trois possibles parcs bretons disposent chacun d'une vaste façade maritime.

C'est dans ce cadre que la Région accompagne les candidatures en cours et dans cette perspective qu’un projet de développement à long terme de la politique des Parcs naturels régionaux en Bretagne fera l’objet d’un examen fin 2009.

1 – Pourquoi un Parc naturel régional sur le territoire Rance-Côte d’Emeraude

Conscients de la richesse du territoire du bassin de la Rance et de la nécessité de la préserver, les acteurs locaux répartis sur 22 communes se sont engagés en 1995 dans un contrat de baie. Organisés au sein du Comité Opérationnel des Elus et Usagers de la Rance (COEUR), ils ont assuré la mise en œuvre d’une série d’interventions en faveur de la qualité de l’eau et de la préservation des patrimoines naturels et culturels. Le contrat de baie, porté par l’association, s’est achevé en 2005. Il s’est alors avéré opportun de s’interroger sur le devenir de la Rance et de sa façade côtière.

Début 2008, l’Association CŒUR a initié avec l’appui de la Région Bretagne une étude sur l’opportunité et à la recevabilité de la création d’un Parc naturel régional pour la vallée et l’estuaire de la Rance.

Ce territoire recouvre en effet des paysages de très grande qualité : berges de la Rance, sites du littoral, bocages, marqués par la diversité et la richesse d’un patrimoine naturel d’intérêt parfois européen. La Rance représente un secteur majeur en termes d’hivernage, de nidification et de migration des oiseaux. Plus de 228 espèces ont été signalées sur la Rance maritime, 176 sont protégées au niveau national, 47 espèces sont inscrites à la directive oiseaux qui définit les espèces européennes majeures (Sterne pierregarin, Balbuzard pêcheur, etc.). Le territoire présente également 19 des 21 espèces de chiroptères régionales, deux sont d’intérêt communautaire. La loutre terrestre et l’anguille, espèces d’intérêt international, sont également présentes. Concernant la faune maritime, des bancs de dauphins sont souvent observés au large de la Côte d’Emeraude et sur les rivages de la Rance. Le territoire dispose également, notamment du fait de la présence d’un front littoral, de plusieurs espèces florales protégées au niveau régional et national et d’espèces rares et/ou menacées inscrites sur la liste rouge du massif armoricain. Cinq communes du littoral comptent plus de 4 espèces florales protégées au niveau national. 22 communes comptent plus de 6 espèces rares et/ou menacées inscrites sur la liste rouge des espèces végétales rares et menacées du massif armoricain. L’intérieur des terres présente également des zones floristiquement riches : la moyenne et basse vallée de la Rance, avec le secteur calcaire des faluns, les environs de et les débuts de la Rance maritime.

2 Les habitats naturels du territoire sont également très diversifiés et reconnus pour la plupart au niveau national voire international, constituant pour certains des sites d’hivernage, de reproduction ou bien de migration pour des espèces d’importance patrimoniale majeure : herbiers à zoostères, landes littorales du Cap Fréhel, estuaire de la Rance, milieux forestiers, marais de Châteauneuf, prés-salés atlantiques, bancs de maërl, etc.

Le territoire se définit aussi par la richesse de son patrimoine historique, bâti et culturel, qu’il s’agisse de la vie maritime ou des maisons de caractère, en passant par l’urbanisme balnéaire. Les sites archéologiques sont nombreux et variés et ont tous une importance au moins régionale. Le territoire présente également des patrimoines rares et originaux liés à l’histoire de la Rance tels que 14 moulins à marée (soit 10 % des moulins recensés en ). Dans une continuité contemporaine de ce patrimoine lié à la production d’énergie, l’usine marémotrice est, à ce jour encore, unique au monde dans le domaine de la production industrielle énergétique (540 GWH). Le patrimoine architectural, d’intérêt national, constitue une véritable vitrine pour l’image du territoire de la Rance : les malouinières du Colos Poulet, les villas balnéaires de la zone de , les forts Vauban de Saint-Malo, le Fort la Latte au Cap Fréhel.

Cependant, l’estuaire de la Rance et son littoral connaissent une très forte et préoccupante évolution. Celle-ci tient en particulier à l’extension urbaine et à la pression résidentielle. La population du territoire est fortement concentrée dans les zones urbaines que sont Saint-Malo, Dinard et Dinan (50% de la population). De ce fait, ce territoire comporte une densité de population supérieure à la moyenne nationale (194 contre 108 hab. au km²). Essentiellement lié à la dynamique migratoire, l’accroissement démographique impacte surtout les zones les plus attractives, notamment le littoral et l’estuaire de la Rance. On assiste donc, ces dernières années à une forte densification des zones littorale, estuarienne mais aussi dinannaise. Cette évolution est appelée à se confirmer du fait notamment de la présence de la ligne TGV dont l’impact est important pour la dynamique générale du territoire. Cette dynamique bénéficie bien entendu aux activités des entreprises et génère des besoins en matière d’infrastructure et d’espace conduisant à une tension accrue qu’il convient de réguler, pour le bon équilibre de son occupation. En lien avec le développement démographique, et couplé à la fois à l’attractivité touristique de ces territoires (la majorité des communes littorales comporte plus de 45% de résidences secondaires) et à leur développement économique, ce phénomène prend de l’ampleur et interroge fortement sur le devenir du littoral : l’accélération de la densification des activités du territoire fait apparaître des conflits d’usage, particulièrement pour l’occupation de l’espace littoral et les activités qui lui sont liées comme la conchyliculture et la plaisance et aussi d’une manière plus générale pour la disponibilité de l’espace littoral. Cette tension est aussi croissante pour le maintien des activités et des espaces agricoles en secteur périurbain et rétrolittoral. Ces caractéristiques font de l’ensemble de l’estuaire de la Rance et de la Côte d’Emeraude l’une des deux zones du littoral breton, avec le Golfe du Morbihan, connaissant le plus fort taux de développement urbain, alors même que les perspectives de croissance de la population bretonne sont annoncées à plus de 600 000 habitants pour les trois prochaines décennies.

L’ensemble de ces éléments distingués dans l’étude d’opportunité pour la création d’un PNR pour le territoire de la Rance, confirme que celui-ci répond aux critères d’éligibilité du classement en PNR pour les raisons suivantes : - un territoire patrimonialement très riche tant au plan écologique et paysager que culturel, - un territoire où les patrimoines subissent cependant des pressions fortes, liées à l’urbanisation et aux activités et qui paraissent de ce fait fragilisés, - un territoire justifiant pour ces raisons la mise en place d’une structure spécifique, pour bien mettre en synergie les enjeux patrimoniaux et de maintien des activités dans une perspective d’avenir maîtrisée et consolidée, et dans le cadre d’un véritable projet de territoire pour un développement durable de référence.

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Les enjeux d’aménagement et de développement durable identifiés dans le cadre de cette étude sont principalement les suivants : - gestion de la dynamique urbaine des communes littorales et sa liaison aux communes intérieures, - préservation de l’espace, des paysages et de la nature et articulation de celle-ci avec la dynamique territoriale, - organisation du développement touristique, - préservation des activités de gestion de l’espace et du paysage (agriculture) et articulation de celles-ci avec la vie résidentielle et touristique, - maîtrise de la dynamique des zones d’activités et commerciales, - approche prospective de l’évolution démographique et des aménagements en préservant l’entrée patrimoniale et le cadre de vie dans un projet de territoire partagé et cohérent.

L’Assemblée générale de l’association CŒUR du 18 octobre 2008 a débattu des conclusions de cette étude après en avoir suivi les différentes étapes. A cette occasion, elle a dans un premier temps confirmé son intérêt pour un projet de Parc naturel régional pour la Rance et demandé à la Région Bretagne de lancer la démarche de création de celui-ci. Elle a également proposé à la Région un périmètre d’étude élargi pour ce projet fixé à 66 communes, tel qu’il ressort de l’étude précitée et des avis de la Région et du Ministère chargé de l’Ecologie. Elle a enfin sollicité la Région pour être désignée comme structure animatrice de la démarche d’élaboration de la future Charte du Parc.

Le territoire de projet structuré autour de la vallée de la Rance, de son estuaire et de son littoral, formant un grand ensemble cohérent comprenant les espaces emblématiques de la Côte d’Emeraude, du Cap Fréhel à la pointe du Grouin, de la ria de la Rance et des plateaux entaillés du Frémur et de l’Arguenon, la Région considère que ce projet répond à la stratégie qu’elle souhaite développer en matière de PNR pour la Bretagne.

2– Périmètre d’étude du projet de Parc naturel régional Rance-Côte d’Emeraude

Le périmètre d’études proposé recouvre 66 communes, réparties sur les départements des Côtes- d’Armor (48) et d’-et- (18). Il forme un territoire cohérent du point de vue géographique, environnemental et au regard de ses grands enjeux d’aménagement.

La liste des 66 communes, ainsi que des EPCI (9) et des Pays concernés (2), est présentée en annexe n°1 ainsi que sur la carte de l’annexe n°2.

Le périmètre d’étude couvre une surface de 86 000 ha pour une population de 168 000 habitants, répartis comme suit : - 61 000 ha et 73 000 habitants en Côtes-d’Armor, - 25 000 ha et 95 000 habitants en Ille-et-Vilaine.

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3 – Modalités d’élaboration de la charte, d’association des collectivités territoriales concernées et de leurs groupements, et de concertation avec les autres partenaires intéressés

La Région, responsable de la procédure, confie une mission d’animation et de préparation de l’avant-projet de charte à l’association CŒUR.

Cette mission fera l’objet d’une convention spécifique entre la Région et l’association. Elle reposera sur une démarche participative basée sur deux étapes majeures : celle de la concertation et celle de la consultation.

L'exigence de concertation implique que CŒUR organise l'association des différentes catégories d’acteurs locaux à l’élaboration de la charte. 1. les collectivités territorialement concernées et leurs groupements, 2. les organismes consulaires, socio-professionnels et de développement local, 3. les associations agissant dans les domaines concernés et notamment des patrimoines naturels et culturels,

Les modalités d’association des services de l’Etat sont déterminés par le Préfet de Région.

Les catégories d’acteurs citées aux points 1,2 et 3, ainsi que les services de l'Etat sont appelées à participer aux commissions thématiques et assemblées mises en place pour l’élaboration de la charte et qui ponctuent les différentes étapes de cette préparation.

Les thèmes qui devront structurer cette phase de concertation sont de l'initiative de CŒUR mais prendront en compte les priorités régionales concernant sa politique des Parcs naturels : la gestion intégrée de la zone côtière, la politique de l'eau, du paysage, l'expérimentation dans les domaines du tourisme durable, de l'agriculture littorale, et pour un urbanisme littoral redéfini.

La démarche de concertation doit permettre d'informer sur le projet de Parc et de recueillir les préoccupations, les priorités, et les propositions d’orientation ou d’actions des différents interlocuteurs pour le futur projet de territoire, qui permettront ainsi d’établir un diagnostic et d’identifier les enjeux de ce territoire.

Dans un deuxième temps, elle doit permettre d’aboutir à une vision partagée du territoire et des priorités d’orientation et d’actions. Elle se conclut par la rédaction de l’avant-projet de Charte.

La phase de consultation intervient ensuite sur l'avant-projet précité. Elle concerne toutes les catégories d’acteurs qui ont participé à la concertation : collectivités et leurs groupements, organismes consulaires et socio-professionnels, associations. Elle permet de recueillir leurs avis sur la base de la communication des documents d’avant-projet de charte et du projet de plan de parc. Elle fait l'objet de contributions écrites qui sont analysées par l’association COEUR et permettent d’élaborer l'avant-projet de charte amendé et enrichi, document qui est proposé par la Région aux avis intermédiaires du Ministère de l’Ecologie et du Développement durable, du Conseil national pour la protection de la nature (C.N.P.N.) et de la Fédération des Parcs naturels régionaux de France. La procédure d'avis intermédiaire permet d’apporter les derniers ajustements au projet de charte avant qu’il ne soit soumis à enquête publique, puis à l’approbation finale des communes et de leurs groupements ainsi que des Départements. Conformément à la procédure, la Région délibérera en avis final avant instruction du dossier par l’Etat en vue du classement.

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Pour l’ensemble de cette procédure, les communes et leurs groupements sont spécifiquement réunis à chacune des grandes étapes de la démarche afin de s’exprimer : 1/ sur le diagnostic et la définition des enjeux du territoire à l’issu de la phase de concertation, 2/ sur l’avant-projet de charte à l’issu de sa phase de préparation, 3/ sur l’analyse des conclusions de la phase de consultation à l’issue de celle-ci, 4/ et avant la consultation finale des quatre mois pour adhésion à la charte et au syndicat mixte de gestion.

L'association COEUR prendra également, tout au long du processus d'élaboration, les initiatives nécessaires permettant l'association des habitants et des usagers du territoire à la démarche de projet de charte et de PNR.

Le territoire d’étude du futur projet de Parc recoupant deux Pays, le Pays de Dinan et le Pays de Saint-Malo, la Région sera attentive à la prise en compte de la cohérence et de la complémentarité des interventions entre chacune des structures. L’avant-projet de charte précisera, comme la loi l’y invite, les articulations nécessaires.

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Je vous propose :

- d’engager la procédure relative à la création du Parc naturel régional Rance- Côte d’Emeraude ; - d’arrêter le périmètre d’étude composé des communes figurant en annexe 1 et sur la carte en annexe 2 du présent rapport ; - de confier à l’association CŒUR, Comité opérationnel des élus et des usagers de la Rance, l’animation de la démarche d’élaboration de l’avant-projet de charte ; - d’approuver les dispositions détaillées dans le présent rapport, précisant les motivations de la démarche et les modalités de l’association des collectivités territoriales concernées et de leurs groupements ainsi que celles de la concertation avec les autres partenaires intéressés; - de m’autoriser à signer tous les actes utiles à la mise en œuvre de ces décisions,

Le Président,

Jean-Yves LE DRIAN

6 ANNEXE 1

PROJET DE PARC NATUREL REGIONAL RANCE-COTE D’EMERAUDE

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Liste des communes du périmètre d’études et des EPCI concernées :

Département des Côtes-d’Armor :

Code Communes EPCI Pays Insee 22003 Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22008 Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22021 Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22026 Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22050 DINAN Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22082 HINGLE (LE) Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22118 Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22123 LEHON Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22197 PLEUDIHEN-SUR-RANCE Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22259 QUEVERT Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22280 SAINT-CARNE Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22299 SAINT-HELEN Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22327 SAINT-SAMSON-SUR-RANCE Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22339 Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22364 TRELIVAN Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22380 TREVRON Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22385 VICOMTE-SUR-RANCE (LA) Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22388 VILDE-GUINGALAN Communauté de communes de Dinan Pays de Dinan

22035 CHAMPS-GERAUX (LES) Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

22056 EVRAN Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

22263 QUIOU (LE) Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

22274 SAINT-ANDRE-DES-EAUX Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

22306 SAINT-JUDOCE Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

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Code Communes EPCI Pays Insee 22308 SAINT-JUVAT Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

22352 TREFUMEL Communauté de communes Pays d’Evran Pays de Dinan

Communauté de communes Pays de 22069 Pays de Dinan Communauté de communes Pays de 22071 GUITTE Pays de Dinan Caulnes Communauté de communes Pays de 22312 SAINT-MADEN Pays de Dinan Caulnes Communauté de communes de Plancoët 22048 Pays de Dinan Val d’Arguenon Communauté de communes de Plancoët 22049 CREHEN Pays de Dinan Val d’Arguenon Communauté de communes de Plancoët 22105 Pays de Dinan Val d’Arguenon Communauté de communes de Plancoët 22172 PLANCOET Pays de Dinan Val d’Arguenon Communauté de communes de Plancoët 22302 SAINT-JACUT-DE-LA-MER Pays de Dinan Val d’Arguenon Communauté de communes de Plancoët 22311 SAINT-LORMEL Pays de Dinan Val d’Arguenon Communauté de communes du Pays de 22179 FREHEL Pays de Dinan Matignon Communauté de communes du Pays de 22143 MATIGNON Pays de Dinan Matignon Communauté de communes du Pays de 22174 PLEBOULE Pays de Dinan Matignon Communauté de communes du Pays de 22201 PLEVENON Pays de Dinan Matignon Communauté de communes du Pays de 22282 SAINT-CAST-LE-GUILDO Pays de Dinan Matignon Communauté de communes Rance 22103 LANGROLAY-SUR-RANCE Pays de Dinan Frémur Communauté de communes Rance 22190 PLESLIN-TRIGAVOU Pays de Dinan Frémur Communauté de communes Rance 22213 PLOUER-SUR-RANCE Pays de Dinan Frémur Communauté de communes Rance 22368 TREMEREUC Pays de Dinan Frémur

22208 non fédérée Pays de Dinan

8

Code Communes EPCI Pays Insee Communauté de communes Côte Pays de Saint- 22094 LANCIEUX d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 22192 PLESSIX-BALISSON d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 22209 PLOUBALAY d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 22357 TREGON d’Emeraude Malo

Département d’Ille-et-Vilaine :

Communauté de communes Côte Pays de Saint- 35181 MINIHIC-SUR-RANCE (LE) d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 35228 PLEURTUIT d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 35241 RICHARDAIS (LA) d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 35256 SAINT-BRIAC-SUR-MER d’Emeraude Malo Communauté de communes Côte Pays de Saint- 35287 SAINT-LUNAIRE d’Emeraude Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35049 CANCALE Saint-Malo Malo CHATEAUNEUF-D'ILLE-ET- Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35070 VILAINE Saint-Malo Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35179 MINIAC-MORVAN Saint-Malo Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35263 SAINT-COULOMB Saint-Malo Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35288 SAINT-MALO Saint-Malo Malo SAINT-PÈRE MARC en Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35306 POULET Saint-Malo Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35314 SAINT-SULIAC Saint-Malo Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35362 TRONCHET (LE) Saint-Malo Malo Communauté d’agglomération du Pays de Pays de Saint- 35358 VILLE-ES-NONAIS (LA) Saint-Malo Malo SAINT-PIERRE-DE- Communauté de communes Bretagne Pays de Saint- 35308 PLESGUEN Romantique Malo Communauté de communes Bretagne Pays de Saint- 35344 TRESSE Romantique Malo SAINT-JOUAN-DES- Pays de Saint- 35284 non fédérée GUERETS Malo Pays de Saint- 35093 DINARD non fédéré Malo

9 ANNEXE 2 Projet de périmètre d’étude du Projet de Parc naturel régional Rance-Côte d’Emeraude

Projet de Parc naturel régional Rance-Côte d’Emeraude