Plan Local de Développement pour l’Insertion

Direction Territoriale de Flandre Intérieure

SOMMAIRE

Un diagnostic territorial

Préambule ...... 4 Des données de contexte ...... 4 Les indicateurs démographiques ...... 6 Les indicateurs économiques ...... 7 Population active ...... 7 Chômage ...... 8 Les indicateurs sanitaires et sociaux ...... 11 Les minima sociaux (avant l’entrée en vigueur du RSA) ...... 11 La santé ...... 12 Le logement ...... 13 La mobilité ...... 15 Caractérisation de la population de moins de 25 ans ...... 16 Données relatives au Revenu de Solidarité Active ...... 18 Le budget consacré à l’insertion ...... 19 Un pilotage partagé ...... 20 Une instance : la Commission Territoriale d’Insertion (CTI) ...... 20 Des commissions thématiques ...... 22 Une coordination technique indispensable ...... 22 1) Un diagnostic territorial partagé ...... 24 Des priorités d’actions fixées par la CTI ...... 25 Une coordination pour l’accompagnement des allocataires ...... 27 1) Les engagements du Département du ...... 29 2) Les engagements de l’Etat ...... 32 3) Les engagements des EPCI ...... 35 4) Les engagements du Conseil Régional ...... 60 5) Les engagements des CAF et de la MSA ...... 61 6) Les engagements des CCAS ...... 68 7) Les engagements des réseaux associatifs ...... 70

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Un diagnostic territorial

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Préambule

Le Plan Local de Développement pour l’Insertion (PLDI) est une déclinaison locale du pacte territorial Départemental. Il doit définir les objectifs précis du territoire dans les domaines de l’insertion sociale vers l’emploi, l’insertion professionnelle et le développement social local avec les moyens financiers et matériels mobilisés à cet égard par les signataires. Il doit également préciser l’organisation du pilotage partagé avec les EPCI volontaires ainsi que le niveau d’engagement des EPCI.

Des données de contexte

Le territoire de la Direction Territoriale de Prévention et d’Actions Sociales de Flandre Intérieure regroupe 62 communes de tailles différentes, réparties en 7 communautés de communes et une Communauté Urbaine pour le canton d’Armentières.

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Communauté de communes des Pays des Géants Communauté de communes du Pays de HOUTEKERQUE

Cassel

ARNEKE

RUBROUCK Communauté Rurale des Monts de Flandre OCHTEZEELE WEMAERS CAPPEL CASSEL GODEWAER- SVELDE OXELAERE STE MARIE CAPPEL ST SYLVESTRE ST JANS CAPPEL FLETRE CAPPEL Communauté de communes de

STAPLE CAESTRE METEREN Plaine de Lys

BORRE BAILLEUL WALLON PRADELLES CAPPEL

HAZEBROUCK Communauté VIEUX BERQUIN ARMENTIERES de communes de ERQUINGHEM LA CHAPELLE PERENCHIES LYS D’ARMENTIERES NEUF BERQUIN l’Houtlandt BOESEGHEM PREMESQUES BOIS GRENIER MERVILLE

HAVERSKERQUE Canton d’Armentières+Pérenchies Communauté de communes de la Voie Romaine Communauté de communes de Flandres Lys 5 27/01/2011

Les indicateurs démographiques

- Population totale avec répartition Homme / Femme

Lors du recensement de la population en 2006, la comptait 63 186 097 habitants, dont 48,39% d’hommes et 51,61% de femmes. Lors du même recensement, le département du Nord comptait 2 565 258 habitants, dont 48,18% d’hommes et 51,82% de femmes.

Le territoire de Flandre Intérieure comptait 177 890 habitants, soit 6,9% de la population nordiste, dont 49 % d’hommes et 51 % de femmes.

- Répartition par âge

Le département du Nord est un département jeune.

Source : INSEE – recensement 2006 Département du Nord Territoire Nombre % Nombre % 0 à 14 ans 519 078 20,2 36 509 20,50 15 à 29 ans 558 721 21,8 34391 19,30 30 à 44 ans 527 920 20,6 37 715 21,20 45 à 59 ans 500 938 19,5 35 707 20,10 60 à 74 ans 284 765 11,1 20 879 11,70 75 à 94 ans 170 798 6,7 12 430 7 95 ans ou plus 3 038 0,1 260 0,10 Total 2 565 258 100 177 890 100

La population du territoire de Flandre Intérieure est sensiblement moins jeune que la population du département. 39,8 % de notre population est âgée de 0 à 29 ans contre 42 % au niveau départemental.

Par contre, le pourcentage de personnes âgées de 30 à 59 ans est supérieur à la moyenne départementale (41,3 % pour 40,1 % pour le département).

Il en est de même pour les personnes âgées de 60 à 95 ans ou plus (18,8 % pour 17,9 % pour le département).

- Evolution démographique (solde migratoire) L'accroissement total (ou variation totale) de population est la somme de l'accroissement naturel et du solde migratoire. Le solde naturel est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une période. Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l'année. Ce concept est indépendant de la nationalité.

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Au niveau départemental, les naissances sont excédentaires par rapport aux décès et favorisent l’accroissement de la population. Mais les migrations contrecarrent cette dynamique et modèrent la progression de la population. L’évolution de la population (en variation annuelle moyenne entre 1999 et 2006) est donc très faible.

Source : INSEE – recensement 2006 France Département du Nord Territoire Taux de variation annuel moyen de 1999 à 2006 (en%) - dû au solde naturel + 0,4 + 0,6 + 0,5 - dû au solde migratoire + 0,3 - 0,5 - 0,3 Total + 0,7 +0,1 + 0,2

La Flandre Intérieure est le seul territoire avec la Métropole lilloise à voire croître sa population. Cette évolution est essentiellement le fait des villages. Selon les prévisions du schéma de cohérence territoriale (SCOT), cette croissance devrait continuer d’évoluer entre 7 et 10 % dans les 30 ans.

Les indicateurs économiques

Population active

La population active du département du Nord comprend 1 746 443 personnes (soit 6,2 % de la population active française).

- Taux d’activité Homme / Femme

Source : INSEE – recensement 2006 France Département du Nord Territoire Taux d’emploi (en %) - des femmes de 15 à 64 ans 58,6 51,3 58,6 - des hommes de 15 à 64 ans 69,3 63,4 70,2 Total des 15-64 ans 63,9 57,3 64,5

Le taux d’activité des hommes et des femmes en Flandre Intérieure est largement supérieur à la moyenne départementale, notamment pour les hommes, qui dépasse la moyenne nationale.

- Structuration du territoire (pôles d’attractivité et/ou de précarité)

Le territoire de Flandre Intérieure est composé essentiellement de Très Petites Entreprises (TPE). Plus de 88 % des 3600 entreprises emploient au plus 9 salariés.

Le territoire dispose de nombreuses zones d’activités opérationnelles qui sont situées à proximité d’axes routiers et autoroutiers : - Bailleul - Blaringhem – - La Gorgue - Merville – Nieppe – Steenvoorde - Armentières

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Peu de grandes entreprises sont présentes sur le territoire, à l’exception du secteur de l’industrie agro-alimentaire avec les sociétés ROQUETTE, BONDUELLE, BLEDINA et DANONE. - Structure socioprofessionnelle de la population active

Source : INSEE – recensement 2006 France Département Territoire Personnes de 15 ans à 64 ans par du Nord catégorie socioprofessionnelle (en %) - Agriculteurs exploitants 1,1 0,5 1,4 - Artisans, commerçants, chefs d’entreprise 3,2 3 3 - Cadres, professions intellectuelles supérieures 8,1 8 7 - Professions intermédiaires 13,5 16 16 - Employés 16,8 19 21 - Ouvriers 13,9 19 22 - Retraités 25,0 7 9 - Autres sans activité professionnelle 18,3 27 22 Total 100 100 100

Sur notre territoire, nous avons un nombre important d’ouvriers (22 %) et d’employés (21 %) ainsi qu’une représentation importante du monde agricole.

Chômage

Source : DIRECCTE* (1er trim 2010) France Département du Nord Territoire Taux de chômage (en %) 9,5 13,00 8,1 *Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du travail et de l’emploi

- Par sexe

Source : DIRECCTE* (1er trim 2010) France Département du Nord Territoire Demandeurs d’emploi hommes (en %) 50,2 53,9 48,3 Demandeurs d’emploi femmes (en %) 49,8 46,1 51,7

Le taux de chômage reste faible, inférieur à la moyenne nationale. Néanmoins, nous avons un taux important de demandeur d’emploi féminin qui tend à se pérenniser. Un plan d’action spécifique nommé « parcours de femmes » avait été initié par le département et le service public de l’emploi dans les premières années de développement du RMI.

De plus, notre territoire fait apparaître des disparités importantes.

En effet, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité s’élève à : 661 pour Bailleul, 553 pour Merville 1238 pour Hazebrouck.

Par ailleurs, le revenu net moyen sur le territoire de Flandre Intérieure s’élève à 16 475 € avec des écarts importants entre certaines villes du territoire. Par exemple, le revenu net moyen d’Armentières s’élève à 13 115 €, celui d’Hazebrouck à 15 142 €, celui de Merville à 15 147 € contre un revenu net moyen de 34 168 € pour Prémesques, 21 267 € pour Berthen et 20 605 € pour Wallon Cappel.

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De même, les deux cartes ci-après (page 10) représentant la typologie des communes du Nord/Pas de Calais font apparaître une situation de pauvreté plus importante dans certaines villes par rapport aux autres communes du territoire : Hazebrouck, Bailleul, Nieppe, Merville, Houplines, Pérenchies. En effet, dans ces villes, les allocataires de minima sociaux représentent près de 10 % de la population âgée de moins de 65 ans. Le taux de chômage atteint des niveaux élevés au-delà de 16 % (recensement de 1999).

Armentières quant à elle se situe en commune à pauvreté très importante, ce qui signifie que, plus du quart de la population âgée de moins de 65 ans habite dans un foyer à bas revenu. Le nombre d’allocataires de minima sociaux y est plus important qu’ailleurs. Les familles mono parentales en particulier y sont davantage présentes, résidant en majorité dans un parc locatif social

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Zoom sur la Direction Territoriale de la Flandre Intérieure

Houtkerque

Arneke Oudezeele

Steenvoorde

Zuytpeene

Hondeghem Caestre Staples Meteren

Hazebrouck Bailleul

Frelinghien Nieppe

Steenwerck Armentières Morbecque Houplines La Chap. Pérenchies D’Armentières Estaires Merville

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- Par âge

Demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C* (en %)

Source : DIRECCTE* (mai 2010) France Département du Nord Territoire Moins de 25 ans 16,4 20,5 23,8 25/49 ans 66,1 64,6 61,4 Plus de 50 ans 17,5 14,9 14,8 * Catégorie A : actes positifs de recherche d’emploi, sans emploi Catégorie B : actes positifs de recherche d’emploi, en activité réduite courte Catégorie C : actes positifs de recherche d’emploi, en activité réduite longue

De même, la Flandre Intérieure détient depuis de nombreuses années le triste record du nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans.

Les indicateurs sanitaires et sociaux

Les minima sociaux (avant l’entrée en vigueur du RSA)

RSA (anciens RMI et API), AAH et ASS sont des marqueurs de précarité pour un territoire et ils sont bien plus élevés dans le département du Nord comparés à ceux de la France. Ils représentent 13,6% des ménages pour le Nord contre 8,3% pour la France.

Source : PPP – Approche socio France %* Département %* Territoire % démographique Déc. 2009 du Nord Nombre d’allocataires du RMI 1 154 821 4,3 85 051 8,3 2 907 4,3 et de l’API (au 31/12/2008) Nombre d’allocataires de l’AAH 789 377 2,9 40 154 3,9 2 238 3,3 (au 31/12/2008) Nombre d’allocataires de l’ASS 298 200 1,1 14 694 1,4 629 0,9 (au 31/12/2008)

*Le % est calculé sur l’ensemble des ménages (26 696 844 pour la France ; 1 023 574 pour le département du Nord)

Au 31 décembre 2008, notre territoire de Flandre Intérieure était composé de 67 685 ménages. 8,5 % de ces ménages bénéficiaient des minimas sociaux (RMI, API, AAH et ASS) contre 13,6 % pour le Nord et 8,3 % pour la France.

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La santé

Le Nord-Pas-de-Calais est la région de France métropolitaine où la surmortalité est la plus importante. Une explication provient des particularités de la Région en termes comportementaux (alimentation, consommation d’alcool, de tabac, etc.), sociaux (chômage, etc.) et environnementaux (anciens sites industriels).

Le nombre de décès est supérieur de 27% chez les hommes et de 18% chez les femmes à ce qui aurait pu être attendu si la mortalité de la région était la même qu’en France métropolitaine, soit 6 600 décès de plus par an.

Le public jeune est particulièrement touché. Cette catégorie de population souffre notamment de poly-addictions, de problèmes liés à la vie affective et sexuelle, de violence conjugale, de grossesses d’adolescentes, etc.

Source : INSEE – recensement 2006 France Département Territoire Espérance de vie à la naissance (en année) du Nord - hommes 77,3 74,1 75,7 - femmes 84,1 82,1 83

Sur notre territoire, l’espérance de vie à la naissance est sensiblement supérieure à la moyenne départementale tout en restant en retrait du niveau national.

Si les conditions de vie sont peut être meilleures que dans certaines zones urbaines, il n’en reste pas moins que la démographie médicale évolue défavorablement. C’est le seul territoire du Nord à ne pas avoir connu de programme départemental de santé (PTS).

- Nombre de bénéficiaires de la CMU-C (Couverture Maladie Universelle – Complémentaire)

Source : PPP – Approche socio France % Département % Territoire % démographique Déc. 2009 du Nord Nombre d’allocataires de la CMU - 3 768 899 5,9 246 210 9,6 9 819 5,5 Complémentaire

Avec une augmentation de 0,8 % entre 2007 et 2008, la Flandre Intérieure est le seul territoire à voir augmenter le nombre d’allocataires de la CMU.

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Le logement

Le logement se caractérise par quelques chiffres clés :

- la répartition des résidences principales selon le statut d’occupation : Source : INSEE – recensement 2007 France % Département % Territoire % du Nord Propriétaires occupants 15 130 570 57,4 574 676 55,8 45 197 66,8 Locataires non HLM 6 010 647 22,8 205 790 20 11 811 17,4 Locataires HLM 3 894 464 14,8 207 620 20,2 9 097 13,5 Autres statuts 1 316 955 5 42 110 4 1 549 2,3 Total 26 352 636 100 1 030 196 100 67 654 100

66,8 % des habitants du territoire sont des propriétaires occupants contre 55,8 % au niveau départemental. Par ailleurs, les locataires HLM sont peu nombreux sur notre territoire (13,4 % contre 20,2 % au niveau départemental). Cela s’explique par le peu de logements sociaux. Dans un contexte de loyer inflationniste, il faut souligner que la parc privé remplit une fonction sociale. A ce titre, la Flandre Intérieure détient la part la plus élevée de logements dit inconfortables. Un plan d’actions expérimentales mené par la PACT de Métropole sur le champ de l’indécence, à Merville et au sein de la Communauté de communes des Monts de Flandre Plaine de la Lys, permet de sensibiliser les acteurs à la problématique de l’indécence et de l’insalubrité de certains logements.

- la demande de logements sociaux et les recours DALO (Droit au Logement Opposable) :

Source : Observatoire OREDA, France Département Territoire ARH Nord Pas de Calais, du Nord Comité de suivi DALO Nombre de demandes en attente au 1/01/2010 1 200 000 83 664 3 708 Recours DALO reçus en 2009 128 743 3 467 81 dont 29 pour le canton d’Armentières Ensemble des ménages logés dans la 18 380 1 126 22 dont 3 procédure DALO pour le canton d’Armentières Taux de ménages relogés/recours déposés 14 % 32 % 27 %

L’organisation de notre territoire sur deux arrondissements ne favorise pas la lisibilité à ce niveau. Néanmoins, nous pouvons nous questionner sur le nombre de ménages relogés. Au 1er janvier 2010, 3708 foyers de Flandre Intérieure étaient en attente d’un logement social. Depuis plusieurs années, la Flandre Intérieure est effectivement le territoire où la durée d’attente pour l’obtention d’un logement social est la plus longue (8 mois pour 5,7 dans le département). Un lien devrait être fait avec le PDAHI, le nombre de maisons-relais devant évoluer de 1 structure à 5 à court terme. Le recours à l’accueil d’urgence avec un SIAO et des structures d’hébergement d’urgence centralisées sur le littoral semble peu toucher les publics de Flandre Intérieure. Il n’existe pas de CHRS.

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- la demande et les aides fournies par le Fonds Solidarités Logement sont importantes :

Département du Nord Territoire Source : PPP Nombre de Nombre de Nombre de Nombre de Base IODAS FSL 2009 ménages ménages aidés ménages ménages aidés demandeurs demandeurs Aides au logement Accès certificats 6 243 4 610 167 106 Accès installation 4 939 3 474 155 82 Maintien 4 494 7 073 222 132 Aides fluides Teléphone, eau, électricité 17 557 8 152 747 333 Total FSL 31 053 18 290 1 131 577 %* 3 0,12 1,67 0,85 *Le % est calculé sur l’ensemble des ménages : 1 023 574 pour le département du Nord

Sur notre territoire, l’augmentation du nombre d’aides sollicitées auprès du FSL est inférieure à la moyenne départementale (+ 1,8 % pour + 9,4 %). Cela s’explique notamment par une baisse significative des demandes reçues d’aide à l’accès (- 7 % pour + 7 % au niveau départemental), une baisse de – 20 % des demandes reçues de certificat de recevabilité alors que parallèlement, les mises en jeu de garantie de loyer explosaient de + 92 % ( + 42 % au niveau départemental). Par ailleurs, il est à noter que 77,3 % des ménages aidés par le FSL sont des bénéficiaires des minimas sociaux (78,6 % au niveau départemental).

14 27/01/2011

La mobilité

Le droit à la mobilité est un des éléments essentiels de la lutte contre les exclusions. Il s’agit de permettre à toutes les catégories de population, et en particulier aux personnes les plus fragiles, d’accéder aux zones d’emploi, aux services et équipements.

- Réseau de transports existant (autoroute, voies ferrées, réseau Arc en Ciel …)

Les problèmes de mobilité se posent de manière plus marquée dans le Sud du département, ainsi que dans quelques zones rurales du Nord. Dans l’arrondissement de l’Avesnois, ainsi que dans l’est du Cambrésis, la problématique est encore plus présente à cause des faibles taux de motorisation des habitants.

La Direction des transports du Département a mené une étude spécifique sur l’utilisation du réseau départemental et mis en avant les points suivants, commun à tous les territoires : - des fréquences insuffisantes sur certaines lignes, particulièrement en zone rurale (parfois un servie limité à un passage le matin et un passage le soir) ; - des horaires inadaptés aux heures de travail. Le transport reste tourné vers la demande scolaire et non la demande des actifs ; - une mauvaise desserte des zones d’activité : là encore, le réseau cible la demande scolaire ; - une insuffisance de l’information sur certaines zones.

Malgré la réhabilitation de l’A25 et l’augmentation des lignes du réseau « Arc en ciel » (15 nouvelles lignes), la Flandre Intérieure est un territoire en difficulté en terme de mobilité. Le réseau ferroviaire dessert seulement 20 % de nos communes. Le taux de polarisation (78 %) est le plus faible du département comparé à Lille (117 %) ou à la Flandre Maritime (114 %). De fait, la voiture est le mode de transport dominant et le taux de motorisation est élevé.

Une étude financée sur notre enveloppe territoriale et effectuée par l’AFEJI en 2008 a recensé les services spécifiques mis en place dans une politique volontariste par certaines villes ou communautés de communes : - Pour les personnes âgées et à mobilité réduite, 15 communes ont développé un service spécifique - Pour les personnes handicapées : 16 communes

- Flux de mobilité professionnelle

L’analyse des contrats d’insertion (en 2008) indique que 46% des allocataires ayant un contrat d’insertion ne disposent d’aucun moyen de transport et que seuls 30% d’entre eux sont titulaires d’un permis B.

Il existe parfois un frein psychologique important à l’utilisation des transports en commun. L’anxiété de quitter le milieu connu, ajoutée à des problèmes de capacité à comprendre l’organisation des transports et à trouver la bonne information peuvent être autant de freins au déplacement.

15 27/01/2011

Pour autant, plus d’un tiers des allocataires du RMI contractualisés se disent prêts à se déplacer au quotidien dans le cadre de leurs démarches d’insertion : 24% d’entre eux sont prêts à effectuer plus de 10 km et 9% plus de 50 km.

Sur notre territoire, l’étude menée par l’AFEJI démontrait que 72 % des échanges sur notre territoire se concentrent sur 5 villes : Merville, Hazebrouck, Armentières, Estaires et Bailleul. 15 % des déplacements s’effectuent hors périmètre de la Direction Territoriale.

L’étude précise également les moyens utilisés par les allocataires pour se déplacer :

- 36 % des allocataires utilisent la voiture pour se déplacer - 14 % utilisent les transports en commun - 21 % des allocataires étaient sans solution

Pour ces 21 %, les problématiques recensées étaient :

- Desserte inexistante pour 28 % - Horaires inadaptés pour 27 % - Problèmes financiers pour 15 % - Problèmes d’appréhension pour 10 % - Problèmes de santé pour 10 %

Caractérisation de la population de moins de 25 ans

Lors du recensement de la population en 2006, notre territoire comptait 23 379 jeunes âgés de 16 à 25 ans, ce qui représente 13,1% de la population totale de la Direction Territoriale de Flandre Intérieure et 6% de la population des jeunes nordistes.

12% de ces jeunes âgés de 20 à 24 ans sont non diplômés et 18% ont un niveau CAP/BEP.

Le nombre de demandeurs d’emploi de moins de 25 ans sur notre territoire est largement au dessus de la moyenne départementale et nationale (23,8% pour 20,5% et 16,4%).

Notre Direction Territoriale se distingue du département par l’implantation sur notre territoire de deux missions locales :

- La Mission locale Flandre Intérieure qui regroupe 3 antennes : Hazebrouck, Bailleul, Merville/La Gorgue. Elle assure également des permanences sur Cassel et Steenvoorde. - La Mission locale de la Vallée de la Lys qui regroupe Armentières et les 7 villes du canton (Nieppe, Erquinghem Lys, Bois Grenier, Prémesques, Houplines, Frelinghien et Pérenchies).

En 2009, la Mission locale de Flandre Intérieure a accompagné 2 077 jeunes. 498 jeunes ont pu bénéficier d’un CIVIS.

La Mission Locale d’Armentières a, quant à elle, accompagné 1 707 jeunes. 537 jeunes ont pu bénéficier d’un CIVIS.

16 27/01/2011

Le Fonds départemental d’aide aux jeunes (FDAJ)

En 2009, 448 dossiers ont été traités : . 325 correspondaient à une 1ère demande . 103 correspondaient à un renouvellement . 20 ont fait l’objet d’un refus

Par ailleurs : . 225 demandes ont été accordées pour de la subsistance . 133 pour du transport . 25 pour une aide au logement . 44 pour la formation . 16 pour de la vêture . 5 pour la réparation de mobylette

237 demandes ont été traitées sur le territoire de la Mission locale de Flandre Intérieure : . 142 pour de la subsistance . 90 pour du transport . 19 pour une aide au logement . 11 pour de la formation . 5 pour la réparation de mobylette

211 demandes ont été traitées sur le territoire de la Mission locale d’Armentières : . 113 pour de la subsistance . 43 pour du transport . 6 pour une aide au logement . 33 pour de la formation . 16 pour de la vêture

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Données relatives au Revenu de Solidarité Active

164 148 personnes soumises ’ensemble aux droits et devoirs L’orientation Depuis la mise en œuvre du RSA épartement des allocatairesdu D pour l

76 662 allocataires ont été 87 486 allocataires devant être dirigés vers le Pôle Emploi reçus pour un diagnostic (46,7 %) (53,3 %)

34 027 allocataires ont réalisé un diagnostic (38,89 %)

13 610 allocataires ont été 20 417 allocataires ont été dirigés dirigés au PE suite au vers l’insertion sociale diagnostic (40 %) (60 %)

Au total, 90 272 (55%) d’allocataires orientés à Pôle Emploi 15 029 allocataires ont signé un CER :

L’orientation 4 677 foyers bénéficiaient du RSA rieure des allocatairesé en 5 873 personnes étaient soumis Flandre Int aux droits et devoirs (septembre 2010)

3 937 allocataires ont été 1 936 allocataires ont été dirigés au PE (67%) dirigés vers un diagnostic (33%) Reste 318 Allocataires à diriger (16%) 1 618 allocataires ont été dirigés vers une structure pour l’établissement d’un diagnostic (84 %) 534 dossiers en cours de procédure (33%) 274 allocataires ont été dirigés 810 orientations sociales au PE suite au diagnostic, soit validées (50 %) 16% 182 CER sont en cours de Au total, 4 211 (71,70%) validation (22 %) d’allocataires orientés à Pôle Emploi 628 CER validés (78 %) : 49 en UT (8 %) 579 autres (92 %)

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Le budget consacré à l’insertion

Pour l’année 2010, la Direction Territoriale de Flandre Intérieure a bénéficié d’une enveloppe insertion de 788 363 €.

640 614 € (soit 81,25 % de l’enveloppe) ont été engagés sur le 1er semestre 2010 dont : o 536 222 € engagé sur une année (les ACI, IOD et SESAME) o 104 392 € engagé sur 6 mois (actions d’insertion sociale) dans l’attente du nouvel appel à propositions du 2ème semestre 2010

Pour le 2ème appel à propositions, restait un solde de 147 749 € auquel ont été retirés 18 295 € correspondant au financement de 2 demi-postes de référents RSA qui ont été transférés vers les crédits centraux.

La répartition par thématique (2ème semestre 2010)

DTFI Montant Nombre de % du montant % du nombre places de places 2 actions en Intervention 12 000 € 20 10 6 sociale globale 2 actions en Intervention 36 500 € 73 28 21 sociale spécifique en individuel 12 actions en 50 900 € 262 39 73 Intervention sociale spécifique en collectif 2 actions dans le cadre 30 000 € 23 du développement social local Total pour 2010 129 400 € 355 100 100

La répartition par thématique sur l’ensemble de l’année 2010

Nombre de Enveloppe % de places % de places financière financement Accompagnement social 350 212 475 € 33 29 vers l’emploi Chantiers d’insertion 159 323 747 € 15 44 Accompagnement social 191 104 392 € 18 14 collectif Intervention sociale 355 99 400 € 34 13 globale et spécifique Total 1055 740 014 € 100 100 Actions dans le cadre du 30 000 € développement social local Transfert postes référent 18 295 € RSA Total 48 295 € Total général 788 309 €

19 27/01/2011

Au-delà des crédits d’insertion, le Département finance 13 postes de référents RSA sur notre territoire :

CCAS d’Armentières : 5 ETP CCAS de Bailleul : 2 ETP CCAS d’Hazebrouck : 2 ETP Secours Populaire d’Armentières : 1 ETP Association Trait d’Union Hazebrouck : 1 ETP Association Sac au Dos de Merville : 1 ETP AASMRCC : ½ ETP Centre social de Steenvoorde : ½ ETP

Un pilotage partagé

Une instance : la Commission Territoriale d’Insertion (CTI)

La gouvernance du Programme Départemental d’Insertion et du Pacte Territorial pour l’Insertion est assurée par les Commissions Territoriales d’Insertion (CTI), présidées et animées par un conseiller général et chargées de piloter les Plans Locaux de Développement de l’Insertion (PLDI) et de définir leurs modalités de mise en œuvre.

Chaque Commission Territoriale d’Insertion est présidée par un conseiller général. Elle comprend un bureau chargé de constituer l’ordre du jour.

La CTI a pour missions de : − élaborer et piloter le PLDI o en garantissant l’articulation des politiques institutionnelles ; o en favorisant le partenariat local en matière d’insertion professionnelle et sociale ; o en assurant la cohérence des actions à l’échelle du bassin de l’emploi. − gérer l’enveloppe territoriale d’insertion et l’appel à propositions. − alimenter les réflexions du Conseil Départemental d’Insertion sur l’évolution de la politique d’insertion o en analysant les spécificités des problématiques et des besoins des allocataires du RSA à l’échelle du bassin d’emploi ; o en évaluant la mise en œuvre de la politique départementale d’insertion.

La Commission Territoriale d’Insertion se réunit deux fois par an.

Dans cette optique, la commission définit les priorités du territoire, coordonne ces priorités avec les politiques, dispositifs et actions départementales, valide et assure le suivi de l’évaluation du programme d’actions.

20 27/01/2011

Composition de la Commission Territoriale d’Insertion de Flandre Intérieure

Premier Collège : Deuxième Collège : Troisième Collège : Quatrième Membres experts Représentants du Représentants des Représentants de Collège : (variables selon les département, des partenaires l’Etat, de la région Représentants territoires) Communes et des et des Chambres des allocataires Intercommunalités consulaires

Président de CTI : M. Franck SPICHT, 1 représentant 2 allocataires M. Arnaud JEANNE, M . Bernard représentant FNARS Préfet Directeur Territorial HAESEBROECK de Prévention et Mme Patricia Mme Florence d’Action Sociale GATIN, représentant LANQUETIN, Les Conseillers la FNARS représentant la Mme Isabelle généraux : (suppléant) Région DESPREZ, Responsable de M. Michel Mme Delphine 1 représentant Pôle Lutte contre VANDEVOORDE TESTARD, Chambre de les Exclusions et M. Jean-Pierre représentant la Commerce Promotion de la ALLOSSERY Fédération des Santé M. Gérard Centres sociaux Mme Bénédicte BOUSSEMART FONTAINE, Mme Sylvie M. Jacques PARENT M. Julien ANDRE, représentant WOJDYLA, représentant Chambre des Responsable L’URIOPSS métiers d’Unité Territoriale Représentants des de Prévention et Maires : M. Daniel SELLIER, Mme Sabine d’Action Sociale représentant le DECLERCQ M. Serge GAUJON COORACE représentant Pôle M. Hugues QUESTE Emploi M. Jean-Claude LAFORGE, Mme Caroline représentant ADOU, chargée de l’URIAE Mission PLDE au Pays Cœur de M. Joël DECAT, Flandre représentant l’UDCCAS Mme Claire VANDENBERGHE, Mme Nicole du Syndicat Mixte WESTRELIN, du SCOT représentant l’AdéCAF

Mme Fanny LAMBERT, représentant la MSA

M. Jean-François DUFOUR, représentant la plateforme SESAME

21 27/01/2011

Des commissions thématiques

Le pilotage du Programme Départemental d’Insertion et du Pacte Territorial pour l’Insertion est alimenté par les travaux de 3 commissions thématiques : − une commission Insertion Professionnelle − une commission Insertion Sociale − une commission Développement Social Local

Ces commissions techniques sont chargées : − d’organiser et de coordonner les partenariats autour des thématiques les concernant − d’analyser l’offre et les besoins d’insertion sur la thématique les concernant − de définir des objectifs partagés dans chaque domaine

Ces commissions se réunissent trimestriellement.

Leurs travaux alimenteront la réflexion des Commissions Territoriales d’Insertion dans la perspective de l’évolution et de l’adaptation annuelle du Programme Départemental d’Insertion.

Composition des commissions thématiques du territoire de Flandre Intérieure

Commission Commission Commission Insertion Sociale Insertion Professionnelle Développement Social Local Département Département Département Etat Pôle emploi Etat UDCCAS DIRECCTE UDCCAS FNARS Conseil Régional FNARS URIOPSS Maisons de l’emploi ou PLIE URIOPSS Fédération de Centres Chambres consulaires Fédération des Centres Sociaux Sociaux Intercommunalités Intercommunalités

Une coordination technique indispensable

Il s’agit d’évoquer les modalités de coordination mises en place sur le territoire entre le Département et l’intercommunalité volontaire

Le Syndicat Mixte et le Pays Cœur de Flandre s’associent aux services du Département (Direction Territoriale de Prévention et d’Action Sociale de Flandre Intérieure) dans le cadre d’un binôme technique chargé de :

Coordonner les productions des trois commissions thématiques S’assurer de la poursuite des engagements du PLDI Faire le lien entre les commissions thématiques et la Commission Territoriale d’Insertion

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Les objectifs prioritaires du territoire

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1) Un diagnostic territorial partagé

La Flandre Intérieure apparaît comme un territoire attractif, dynamique et privilégié.

Néanmoins, derrière cette image positive de bien être et de confort se cache une réalité beaucoup plus complexe avec un territoire fait de contrastes et de paradoxes importants.

Ce territoire compte 177 890 habitants au dernier recensement, population répartie dans 62 communes de tailles très différentes fédérées en 7 Communautés de communes et une Communauté urbaine pour le canton d’Armentières.

Le découpage administratif sur deux arrondissements complexifie encore un peu plus le paysage.

Comment expliquer autrement le faible investissement des politiques de droit commun dans les domaines du logement, de la santé ou de l’insertion…

L’étude effectuée par le PLES sur les diagnostics et les CER validés fait apparaître les difficultés prioritaires sur notre territoire.

39 % des priorités sociales de notre territoire sont liées à une problématique de santé définie au sens de l’OMS. Cette problématique santé n’apparaît pas de façon homogène sur notre territoire. 43 % des priorités santé se situent sur le territoire de l’UTPAS de Bailleul/Merville et Armentières, et 25 % sur le territoire de l’UTPAS d’Hazebrouck.

16 % des problématiques repérées dans les CER et diagnostics évoquent la thématique de la mobilité.

11 % des problématiques repérées dans les diagnostics et CER concerne le logement, avec des disparités sur le territoire puisque 14 % des priorités logement sont sur le territoire de l’UTPAS d’Armentières et 8 % sur les deux autres territoires.

Enfin, l’étude effectuée par le PLES fait ressortir une problématique de garde d’enfants : o 12 % sur le territoire d’Hazebrouck o 6 % sur le territoire d’Armentières

Le territoire de Flandre Intérieure se différencie du département par son taux d’enfants confiés à des assistantes maternelles (70 % et 53 % pour le département). Seulement 4 % des enfants sont confiés à des structures collectives. Il est vrai que notre territoire a vu une augmentation importante du nombre d’assistantes maternelles (il est passé de 1 482 en 2007 à 1 794 en 2009), soit une augmentation de 17 %. Celle-ci s’est surtout concentrée sur la Communauté de Communes du Pays des Géants et la Communauté de Communes Flandre Lys. Fort de ces augmentations, notre territoire s’est doté de relais d’assistantes maternelles. 8 Relais d’Assistantes Maternelles sont inégalement répartis sur le territoire.

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Des freins :

- Un déséquilibre de l’offre par rapport à la demande tant sur le plan quantitatif (une place financée pour deux CER) que qualitatif notamment pour les thématiques de la santé, du logement ou de la mobilité. - L’histoire récente de l’insertion sur le territoire (enveloppe de 200 000 € en 2001) et l’absence structurelle de PLIE ont contribué au développement d’une offre centrée sur les ACI et sans réelle cohérence territoriale. - Une difficulté récurrente à positionner les publics sur l’offre d’insertion.

Des atouts :

- Un réseau de référents RSA et l’investissement des UTPAS - Une plate forme d’insertion « SESAME » en devenir qui s’appuie sur l’offre d’insertion locale - Une économie locale et un réseau d’acteurs dynamiques

Des enjeux :

- La nécessité d’équilibrer l’offre et la demande dans les trois territoires d’UTPAS - Le développement d’une offre d’insertion sociale vers l’emploi qui fasse appel aux dispositifs de droit commun - La volonté de tendre vers l’efficience dans un contexte budgétaire contraint - L’opportunité de fédérer un réseau dans une logique de développement social local.

Des priorités d’actions fixées par la CTI

4 enjeux déclinés en actions

25 27/01/2011 Priorités fixées par la CTI – 4 enjeux déclinés en actions

Evaluation quantitative et qualitative de la demande Observatoire PLES Garantir une couverture géographique équitable de l’offre de l’insertion Equilibre offre/demande par territoire d’UTPAS Appel à propositions

Equilibre des 3 thématiques (ISS, ISG, DSL) Valoriser le droit commun (ARS)

Développer une offre spécifique

Indécence – Partenariat PLH Développer une offre Un investissement particulier pour la thématique santé d’insertion sociale vers et logement l’emploi SESAME, IOD, CUI Garantir l’accès à l’offre d’insertion professionnelle Plan d’actions

Animation du réseau de référents RSA Respect des objectifs quantitatifs et qualitatifs fixés Réunions de mise en relation par dans les conventions territoire d’UT opérateurs/référents RSA

Respect de l’échéancier propre à chaque action Tendre vers Calendrier annuel de comités d’évaluation l’efficience des actions financées Garantir la lisibilité de l’offre Outils de communication Forum de l’insertion Optimiser l’étape du diagnostic préalable au CER

Formation des référents RSA et des Faire en sorte que l’offre d’insertion soit déterminée acteurs du DSL Déployer le par une évaluation de la demande développement social Réseau Référents RSA local dans le respect de ses valeurs Inciter la participation des allocataires aux Instances Favoriser le développement social (CTI, Commissions thématiques, Equipes local avec l’intervention du RERS Pluridisciplinaires ) dans les centres sociaux

fffff Intégrer la démarche participative dans l’évaluation Ff des actions financées

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Une coordination pour l’accompagnement des allocataires

Le référent RSA établit le diagnostic social qui doit permettre de formuler une proposition d’orientation. Si l’orientation est à caractère social, l’établissement du Contrat d’Engagements Réciproques (CER) par le référent RSA détermine le projet de parcours d’insertion. Le référent prescrit l’action d’accompagnement et le responsable de l’action (opérateur d’insertion) accompagne l’allocataire tout au long de l’action. Le référent RSA suit la mise en œuvre du CER.

Toutes les actions doivent être prescrites dans le cadre du CER. Chaque opérateur doit s’assurer, lors de la prescription des actions, que l’allocataire a fait valoir l’intégralité de ses droits sociaux.

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Les engagements dans la politique d’insertion locale

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1) Les engagements du Département du Nord

► Particularités locales

Depuis plusieurs années, la Direction Territoriale de Prévention et d’Actions Sociales de Flandre Intérieure construit un partenariat important avec les principales Institutions, les Intercommunalités, les communes et leurs services, les associations généralistes ou spécialistes dans les domaines de compétences liées à l’action sociale.

L’appel à propositions portant sur l’insertion sociale vers l’emploi implique tous les acteurs locaux.

La mise en œuvre du FSL génère sur notre territoire un partenariat avec les communes, les bailleurs et les associations locales.

► Les engagements locaux

1- Affirmer le rôle de chef de file du département sur le territoire

La loi du 1er décembre 2008 généralisant le RSA et réformant les politiques d’insertion réaffirme le rôle de chef de file du Département qui s’appuie sur l’organisation permanente d’une mobilisation de l’ensemble des partenaires institutionnels et associatifs, la définition concertée d’une politique d’insertion et d’un Plan Local de développement d’insertion (PLDI).

Il s’agit de favoriser la mise en réseau de l’ensemble des acteurs de l’insertion afin de garantir l’égalité de traitement du public RSA sur l’ensemble du territoire de la Direction Territoriale de Prévention et d'Action Sociale de Flandre Intérieure.

Le Département a également pour mission de rendre lisible pour le public allocataire du RSA l’ensemble des dispositifs d’insertion.

2- Une gouvernance et un pilotage partagé du dispositif

Le Département du Nord souhaite maintenir les instances dans un souci de concertation permanente et de travail en partenariat.

A ce titre, la Direction Territoriale de Flandre Intérieure s’engage à réunir au moins deux fois par an la CTI. Celle-ci s’appuiera sur les travaux des trois Commissions thématiques. Le PLES, le Syndicat Mixte et le Pays Cœur de Flandre assureront la coordination technique.

Par ailleurs, la loi donne une place particulière aux usagers, notamment en les associant aux Equipes Pluridisciplinaires mais également aux instances décisionnelles.

La Direction Territoriale de Flandre Intérieure s’est ainsi engagée dans cette démarche en finançant une association du territoire. Le Réseau d’Echanges Réciproques de Savoirs (RERS) a pour mission, en s’appuyant sur les centres sociaux, de former et d’accompagner les usagers afin qu’ils puissent participer aux instances de pilotage territorial et départemental du dispositif d’insertion.

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3- La mise en œuvre d’un dispositif social sur l’emploi pour les allocataires du RSA

3-1 Accueil des allocataires

Sur notre territoire, les 3 UTPAS ainsi que le CCAS d’Hazebrouck, Armentières, Merville, Nieppe, Bailleul, Steenvoorde, les communes du Canton de Cassel, les CAF de Dunkerque et d’Armentières et la MSA, assurent l’accueil des allocataires du RSA.

3-2 L’orientation et la contractualisation des allocataires du RSA

En ce qui concerne l’orientation et la contractualisation des allocataires du RSA, la DTFI s’engage : à conforter le réseau des référents RSA (soit 13 Référents répartis sur tout le territoire) afin d’aboutir à une meilleure répartition territoriale. à accompagner les référents RSA dans leur nouvelle mission par le biais de la mise en place d’un réseau de référents animé par le PLES une fois par mois et de sessions de formation (2 jours organisés par le CNFPT les 15 et 16 novembre 2010 + 2 jours organisés par le COPAS sur le Développement social local).

Par ailleurs, le PLES a déjà mis en œuvre une procédure d’orientation des allocataires du RSA vers les services sociaux du Département à concurrence de :

100 allocataires pour l’UTPAS d’Armentières, 100 allocataires pour l’UTPAS d’Hazebrouck, 80 allocataires pour l’UTPAS de Bailleul/Merville soit un total de 280 allocataires du RSA orientés vers les services sociaux du Département.

3-4 L’accompagnement des allocataires du RSA

Le Département du Nord s’engage à mettre en place des moyens pour accompagner les allocataires du RSA sur des mesures thématiques telles que :

La santé

Le service de Prévention Santé pourrait proposer l’accompagnement en matière de santé et des actions spécifiques pour nos allocataires du RSA

Le logement

Par le biais des mesures d’accompagnement logement financées par le Fonds de Solidarité Logement (FSL) sur le territoire de Flandre Intérieure ; cet accompagnement est confié à 3 associations : OSLO, le PACT de la région dunkerquoise, le PACT de Lille métropole.

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La culture

Le Département souhaite soutenir deux types de projets afin de favoriser l’ouverture culturelle :

. des actions ciblées telles que Le VIVAT pour son action « Parcours de spectateurs » financée dans le cadre de l’appel à propositions sur la thématique « culture ».

. le réseau Insertion par la culture : dispositif départemental doté d’un médiateur/coordinateur de territoire et d’outils spécifiques. En lien avec les acteurs culturels, ce réseau a un rôle de : - sensibilisation et d’information des relais sociaux, - de coordination des acteurs sur le territoire, - et surtout de mobilisation des publics en insertion.

3-5 Les Ateliers et chantiers d’insertion (ACI)

Les ACI sont des dispositifs conventionnés ayant pour objet l’accueil, l’embauche et la mise au travail de personnes sans emploi, rencontrant des difficultés sociales et professionnelle particulières.

Il convient de soutenir les ACI dans la mise en œuvre de parcours sociaux constituant la première étape d’un parcours d’insertion professionnelle.

Dans cette perspective, les services de la DTFI (PLES) s’engagent à articuler son intervention avec les services de l’Etat (DIRECCTE), Pôle Emploi, l’Union Régionale pour l’Insertion par l’Activité Economique (URIAE),et la plateforme SESAME afin d’assurer la cohérence et la complémentarité dans le fonctionnement et le financement de ces structures.

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2) Les engagements de l’Etat

La DIRECCTE

Les enjeux du territoire sont les suivants :

- Développer une vue stratégique et partagée des enjeux économiques et sociaux du territoire, - Partager des outils communs d'analyse et de décision, - Développer le parcours de retour à l'emploi par l'I.A.E.et permettre l'émergence de passerelles vers l'emploi durable (A titre d’exemple 5 ACI pour 173 postes environ…), - Développer l'attractivité économique du territoire - Accompagner les mutations économiques du territoire tant au niveau de l'employabilité des salariés, des départs en retraite et des suppression d'emploi,

Des particularités locales Bien qu’étant le territoire ayant le taux de chômage le plus faible de la Région, le bassin d’emploi présente les caractéristiques suivantes :

Forces :

Présence de leaders (Bonduelle, Roquette, United Biscuits Industries, Biorad, Danone…) Situation géographique Patrimoine rural Diversité des secteurs économiques représentés sur le bassin

Faiblesses :

Faible présence des services Population peu qualifiée Accessibilité routière au territoire Inertie des TPE/PME à se développer et difficulté à passer un cap en taille Zones géographiques de chômage élevé et de précarité sociale persistantes

Opportunités :

Lien avec pôles de compétitivité MAUD, NSL Développement du résidentiel (potentiel foncier) Développement d’un secteur du bâtiment Développement d’un commerce de proximité et des services à la personne Développement du tourisme SCOT Zone frontalière belge proche Création d’une agence de développement économique sur la commune d’Hazebrouck

Menaces :

Attractivité de la métropole Forte exposition aux industries mécaniques et du verre Cloisonnement du territoire et de ses entrepreneurs (mise en réseau) Création d’une agglomération reportée

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Des engagements locaux

Thème de l'action Objectif Public visé Résultats attendus Développement de Maximiser le Entreprises et Entreprendre un l'alternance développement du demandeurs plan d'action recours à d'emploi jeunes et commun de recueil l'alternance adultes des offres d'emploi et s'assurer que chaque demandeur d'emploi orienté vers l'alternance reçoive une solution. Augmenter le nombre de contrats sur le bassin d’emploi. SESAME Emploi Favoriser le retour à Personnes Construction de l’emploi de public bénéficiaires de parcours à l’accès à très éloigné du minima sociaux l’emploi monde du travail Plate-forme RH Sensibiliser les Entreprises du Sensibiliser à la entreprises à la bassin d'emploi gestion des gestion des compétences, compétences proposer 2 jours d’accompagnement, développer le recours à la formation des salariés

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Les contributions du Pôle Emploi

Comme le prévoit la loi du 1er décembre 2008, l’offre de services de droit commun est mise en œuvre pour les allocataires du RSA dans le Département du Nord. Ainsi, tout futur allocataire du RSA inscrit comme demandeur d’emploi bénéficiera d’un premier entretien professionnel, aboutissant à un diagnostic. Ce dernier vise à déterminer les actions à mobiliser dans le cadre d’un parcours, selon le niveau d’autonomie du demandeur, son cursus de formation, la cohérence de son projet professionnel et le risque de chômage de longue durée qu’il court relativement à l’état du marché de l’emploi. L’allocataire du RSA bénéficie également d’un Suivi Mensuel Personnalisé.

Objectif opérationnel Actions prévues Moyens mobilisables territorial Accompagnement des  Mise en place de parcours de suivi L’ensemble des Demandeurs d’Emploi et d’accompagnement personnalisé : conseillers Pôle Emploi - le parcours APPUI pour les réparti sur 3 sites en Demandeurs d’Emploi les plus éloignés Flandre Intérieure afin de de l’emploi favoriser un service de - le parcours accompagnement renforcé proximité. pour les demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés d’accès à Un conseiller référent l’emploi pour chaque Demandeur - le parcours créateur d’entreprise d’Emploi - élaboration d’un diagnostic professionnel pour élaboration d’un Les Aides et mesures pour Projet Personnalisé d’Accès à l’Emploi l’Emploi prévue dans - contacts mensuels dés le 4ème mois l’offre de service Pôle d’inscription Emploi notamment dans le secteur de l’IAE

Accès aux offres d’emploi

Accès aux formations

Organisation d’ateliers thématiques Représentation de Pôle Participation aux commissions Nomination de Directeurs Emploi sur le territoire dans pluridisciplinaires : d’Agences intervenant sur les instances partenariales la thématique du RSA Participation aux groupes ressources urbains et péri urbains

Participation aux Commissions d’Insertion Professionnelle

Participation à la CTI Intervention du Directeur Territorial ou Directeur Territorial Délégué

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3) Les engagements

Les engagements de la commune d’Hazebrouck

Engagements dans le Plan Local de Développement pour l’Insertion :

La commune d’Hazebrouck s’engage de manière active pour développer et diversifier l’offre d’insertion sur le territoire.

Cet engagement se traduit notamment par :

1. La conception et la mise en œuvre, avec le département, d’un Projet Social de Territoire.

Les acteurs et agents de la ville, du CCAS et de la direction territoriale de Flandre intérieure souhaitent développer un projet expérimental de développement social local qui repose sur une évaluation concertée de la demande sociale sur la commune.

Ce Projet Social de Territoire met en avant la culture du mode projet, celle-ci favorisant une analyse de l’existant et une culture partagées. Il a pour objectifs :

- D’acquérir une culture commune dans l’appréhension des besoins et des réponses nécessaires aux problématiques rencontrées par les personnes fragiles et/ou en difficulté, - De rechercher la coordination des prises en charge socio-éducatives individuelles et familiales dans la complémentarité des compétences et des missions de chaque professionnel.

La démarche du PST vise à améliorer les conditions de vie des habitants. Elle nécessite d’identifier et de mobiliser les ressources et les potentiels des habitants, des professionnels, des institutions et des partenaires sur la ville d’Hazebrouck. Le PST doit donc notamment s’appuyer sur une méthode basée sur un diagnostic partagé et sur la concertation avec les habitants.

Le Projet Social de Territoire se matérialise par la création d’un observatoire qui permette de poser un diagnostic partagé et d’analyser l’évolution de la situation sociale sur la ville d’Hazebrouck, la mise en place de comités techniques, avec la possibilité d’une montée en charge progressive en fonction des thématiques qui émergent via l’observatoire (les deux thématiques inscrites à ce jour dans le PST sont le logement et l’insertion par la santé), ainsi que la mise en place d’un comité de pilotage qui se saisit des travaux des comités techniques pour décider ensuite du plan d’actions pour l’année à venir, plan d’actions qui devra délimiter la zone de compétence partagée des compétences propres aux deux collectivités.

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2. La participation financière et active à la plateforme partenariale SESAME

SESAME a pour objectif d’améliorer l’accès à l’emploi des personnes en difficultés de plus de 26 ans. SESAME consiste en la création d’une plateforme partenariale à l’échelle du territoire des Flandres Intérieures. Elle s’appuie sur la concertation des acteurs locaux agissant dans l’accompagnement et l’accès à l’emploi.

SESAME fonctionne de la manière suivante : - L’ensemble des acteurs repèrent des personnes en difficultés d’insertion et motivées pour s’engager dans un parcours d’accès à l’emploi pérenne individualisé.

- La Mise en situation de Travail, notamment dans le cadre de contrats aidés au sein des Chantiers d’Insertion mais aussi des collectivités, associations, hôpitaux, favorise le développement des savoirs faire et savoirs être et permet l’évaluation des compétences techniques.

- D’autre part, SESAME crée un réseau d’entreprises partenaires sensibles à l’embauche de personnes issues de contrats aidés et prêtes à miser sur la motivation et la compétence de personnes n’ayant pas ou de peu de qualifications attestées par diplôme.

SESAME, en complémentarité du travail d’accompagnement réalisé par l’employeur, se concentre sur les compétences transférables professionnellement. Au cours du contrat aidés, SESAME favorise la mise en relation entre la personne et l’employeur, en négociant des conditions d’emploi durable et un suivi dans l’emploi.

3. La création et la dynamisation de la coordination des acteurs de l’accès à l’emploi ACTHIVE

Cette Association a pour mission :

D’accompagner le développement de l’Insertion par l’Activité Economique et de l’accès à l’emploi sur le territoire de la Flandre Intérieure, De favoriser le lien, le partenariat et les solidarités entre les acteurs de l’insertion professionnelle et sociale, De favoriser la mutualisation d’actions et de moyens humains et/ou matériels. De représenter collectivement et de promouvoir les acteurs locaux auprès des différentes instances locales, départementales ou régionales, D’accompagner les structures en cas de besoins ou de difficultés particulières.

L’association ACTHIVE regroupe les acteurs de l’insertion agissant sur la commune, la collectivité et la Mission Locale Jeunes de Flandre Intérieure

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4. La création et l’animation de l’Agence de Développement Economique

La commission emploi de cette agence a pour objectif de concevoir des projets concrets facilitant le rapprochement entre les besoins des entreprises et les personnes en recherche d’emploi. Cette commission regroupe des élus, des partenaires institutionnels, des syndicats, des organismes de formation, des associations d’insertion, …. Créée il y a 18 mois à l’échelle de la commune, cette Agence de Développement Economique est envisagée maintenant sur l’ensemble du territoire de la Flandre Intérieure.

Tous ces projets font l’objet d’une évaluation annuelle.

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Les engagements de la Communauté de Communes Monts de Flandre – Plaine de la Lys Communauté de Communes Monts de Flandre – Plaine de la Lys 1 rue Pharaon de Winter – 59270 BAILLEUL Tél. 03.28.42.96.96 – Fax. 03.28.42.96.97 [email protected] www.mfpl.net

Président : Michel GILLOEN, Maire de Bailleul, Conseiller Général DG : Lydie DEWISME Communes adhérentes : Bailleul, , Merris, Neuf-Berquin, Nieppe, Sailly- sur-la-Lys et Steenwerck (33 000 hab)

Des particularités locales

1.11 - La CCOM n’a pas compétence en matière de suivi des bénéficiaires du RSA

Nombre d'allocataires orientés au PLES pour l'établissement d'un diagnostic :

Bailleul :103 Merris :0 Nieppe :57 Steenwerck :13 Neuf-Berquin :11 Godewaersvelde :9 Sailly-sur-la-Lys est dans Pas-de-Calais (pas les données);

2 référents RSA employés par le CCAS de Bailleul interviennent sur les communes de Bailleul, Godewaersvelde, Merris, Nieppe et Steenwerck; 1 référent RSA employé par l’Association Sac au Dos de Merville intervient sur la commune de Neuf-Berquin. Sailly-sur-la-Lys ?

1.12 – La CCOM participe au financement des Missions Locales :

- Flandre Intérieure pour Bailleul, Godewaersvelde, Merris, Neuf-Berquin et Steenwerck - AFEVAL pour Nieppe - Artois pour Sailly-sur-la-Lys

1.13 – La CCOM participe au financement de SESAME pour l’ensemble des communes membres

SESAME Emploi est un programme expérimental qui a pour ambition d’apporter une réponse concrète en matière d’accompagnement à l’emploi pour les publics exclus de 26 ans et plus du marché du travail.

Cette initiative d’essence partenariale, menée à la demande du Conseil Général du Nord dans le cadre de la Commission Territoriale d’Insertion d’Armentières - Hazebrouck,

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présente un certain nombre d’atouts et fait naître de nouvelles ambitions face aux enjeux de notre territoire.

Ce nouveau service ambitionne d’accompagner de façon dynamique le public de plus de 26 ans en démarche d’insertion visant l’emploi durable. Il est, en outre, un acteur important de la bonne mise en œuvre du RSA (Revenu de Solidarité Active).

Ce service assure une permanence sur le territoire de la Communauté de Communes afin de permettre une certaine proximité avec le public des communes membres.

1.14 – La CCOM participe au financement de chantiers d’insertion au travers des Ateliers Verts

L'association Les Ateliers Verts, dont le siège social est implanté à NEUF-BERQUIN, a pour vocation l’insertion professionnelle des demandeurs d’emplois. Cette association recrute un public en difficulté, dans le cadre de contrats aidés pour favoriser sa réinsertion à travers des chantiers dans le domaine de l'environnement. Ce public bénéficie de formations organisées par l'association et est encadré sur les chantiers par un chef d'équipe garantissant la qualité du travail effectué. La Communauté de Communes fournit, sur le territoire des communes membres, des chantiers d'entretien, de création d'espaces verts, des travaux d'aménagement d'espaces naturels ou de sentiers. Le travail est réalisé par des équipes de six personnes dont un chef d'équipe qui a la responsabilité de la qualité du service. En moyenne, les Ateliers Verts totalisent 210 journées d'interventions en équipes dans les Communes.

1.15 – La CCOM inclut des clauses d’insertion dans les marchés publics, particulièrement dans les lots espaces verts et voirie (exemple : aménagement de l’aire d’accueil des gens du voyage, aménagement de zones d’activités)

1.16 – La CCOM a élaboré un PLH (Programme Local de l’Habitat) approuvé début 2010

- Dans le cadre de sa politique de l’habitat, la CCOM finance le PACT Métropole Nord, depuis 2007, pour une action de lutte contre l’habitat indigne (comités techniques réguliers avec les élus, les CCAS, l’UTPAS, les CAF et 1 COPIL par an). A fin 2009, sur 137 logements repérés, 113 visites avaient été effectuées. 56 logements ont pu bénéficier d’une intervention dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité ; 54 logements dans le cadre de la lutte contre l’indécence

- Une étude pré opérationnelle est en cours, confiée à l’ARIM et au PACT Métropole Nord, en vue de la signature en fin d’année 2010 ou en début d’année 2011 d’une convention de programme avec l’Etat (de type PIG ou OPAH) pour lutter contre l’habitat insalubre et indécent, et contre la précarité des propriétaires bailleurs ou occupants à revenus modestes

- Il est envisagé de signer un protocole de précarité énergétique avec l’Etat et l’ANAH, pour une durée de 3 ans, dans le cadre du Fonds d’Aide à la Rénovation Technique, prévoyant notamment :

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- un objectif pluriannuel du nombre de logements à rénover (x propriétaires occupants modestes) - un engagement de repérage et d’information des propriétaires éligibles au programme (x propriétaires) - la formation des agents territoriaux aux enjeux de la rénovation thermique - la bonification des aides aux travaux du programme « habiter mieux » - l’information et communication du public

- La CCOM participe à la CTAO de Flandre Intérieure et, depuis octobre, à la commission FSL

- La CCOM a été associée aux groupes de travail sur le PDAHI

- La CCOM a été associée aux groupes de travail sur la révision du Schéma Départemental d’Accueil des Gens du Voyage. La CCOM a créé une aire d’accueil intercommunal de 40 places dont la gestion a été confiée à un délégataire de service public (affermage). 2 COPIL par an associant de nombreux partenaires.

- La CCOM travaille, aux côtés des opérateurs, à la création des maisons relais de Nieppe et de Bailleul

- La CCOM a confié au CETE Nord – Picardie la mission de création d’un observatoire de l’habitat et du foncier. La réalisation de l'état zéro de l'observatoire au travers 8 fiches thématiques : - fiche action n°1 « Le suivi de la production de logements » - fiche action n°2 « Le droit au logement décent » - fiche action n°3 « Favoriser l'accession à la propriété » - fiche action n°4 « Les besoins en logement des publics spécifiques » - fiche diagnostic n°1 « Les marchés fonciers et immobiliers » - fiche diagnostic n°2 « La démographie » - fiche diagnostic n°3 « Les indicateurs de la mixité » - fiche diagnostic n°4 « Les déterminants de la tension sur les marchés »

- La CCOM a créé une équipe habitat comprenant 3 chargés de mission à temps plein

- La CCOM a mis en place une commission habitat social et une commission logement spécifique qui réunissent l’ensemble des partenaires sur les problématiques de logement et d’hébergement des personnes en difficulté

- De nombreuses autres actions sont et seront entreprises dans le cadre du PLH, en partenariat avec les acteurs du territoire, notamment en matière d’hébergement d’urgence

1.17 – Au travers du Pays Cœur de Flandre, la CCOM MFPL est membre de la Maison de l’Emploi. Les élus participent aux différentes réunions. Les communes de Sailly-sur-la-Lys et Steenwerck réfléchissent à la mise en place de permanences de la Maison de l’Emploi sur leur commune.

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1.18 – La CCOM participe au financement de la plateforme d’initiatives locales F2i

Depuis 1997, la CCOM MFPL attribue une participation à la Plate-forme d’Initiatives Locales, association Loi 1901 qui a pour mission d’aider à la création, la reprise, la transmission et au développement des PME-PMI sans distinction de secteur d’activité.

Pour ce faire, elle accorde des prêts d’honneur entre 2 000 et 15 000 € aux créateurs d’entreprises et aux chefs d’entreprises en développement et reprise d’activité (prêts à la personne sans intérêt ni demande de garantie, remboursables, après un délai de carence éventuellement, sur une durée de 6 à 36 mois).

Depuis sa création, en octobre 1996, l'association a accordé 1 116 prêts d'honneur, pour un montant global de 7 689 120 € et 2 211 emplois ont été créés ou maintenus.

En 2009, F2I a reçu 126 dossiers dont 110 ont été présentés en Comité d’Agrément. 126 prêts d’honneur ont été accordés pour un montant total de 745 800 €. Cela représente 504 500 € pour des prêts en création et 241 300 € en reprise d’entreprise.

Le montant moyen du prêt d’honneur octroyé par l’association est de 5 919 €.

Sur les 110 entreprises soutenues, l’association a contribué à la création et la reprise de 188 emplois.

18 créateurs bénéficiaires sont originaires de la Communauté de Communes (100 500 € de prêts).

Des engagements locaux

1.21 – La CCOM envisage de réaliser un repérage fin des ménages du territoire en situation de précarité énergétique, en vue d’une action efficace dans le cadre de la lutte contre la précarité énergétique. Cette action pourrait faire l’objet d’une demande d’intervention du fonds à l’innovation

1.22 – La CCOM souhaite contractualiser avec le Conseil Général pour la mise en œuvre d’un projet social de territoire, réaliser un observatoire social sur le territoire de la Communauté de Communes en lien avec tous les acteurs de l’insertion

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Les engagements de la Communauté de Communes du Pays des Géants

La Communauté de Communes du Pays des Géants s’est engagée depuis peu dans une politique d’animation et d’insertion pour les publics du territoire.

Pour ce qui concerne les publics jeunes, un volet animation mené par le poste AILE en relation avec la Mission Locale. Des interfaces entre les structures permettent un suivi cohérent des parcours professionnels, de formation ou simplement d’écoute du public.

Pour les autres secteurs, la Communauté de Communes a mis en œuvre de nouveaux dispositifs, avec le concours des services du Département pour les publics fragiles.

C’est ainsi que l’arrivée d’une personne à mi-temps pour la prise en charge des publics allocataires du RSA doit permettre dans un premier temps de connaître de manière plus approfondie le public et ensuite d’accompagner vers le Pôle Emploi ou une structure permettant de « traiter » les problématiques sociales.

Ce mi-temps est complété par un financement de la Communauté de Communes afin de mettre en places des activités en faveur du public fragile, en difficulté ou simplement qui a le souhait de se retrouver autour de thématiques.

C’est ainsi que la personne sera en charge du dossier de la parentalité et comment renforcer la fonction parentale tout comme elle aura pour mission de renforcer les liens sociaux. Ces objectifs généraux vont se décliner par des ateliers type cuisine, gestion du budget, maîtrise de l’énergie… mais aussi par des activités en lien avec leurs enfants, travail sur le rapprochement des familles avec les écoles, etc.

Pour aider et favoriser le retour à l’emploi, la Communauté de Communes a également souhaité mettre l’accent sur les modes de garde et diversifier l’accès aux modes de garde.

Le territoire compte sur : - Un relais assistantes maternelles qui permet de procéder à des accueils d’urgence, - Un multi accueil : crèche et halte-garderie, qui permet aux personnes de bénéficier d’une structure d’accueil immédiate pour la garde des enfants.

La Communauté de Communes s’est engagée également dans un dispositif de santé en favorisant la médecine de proximité par la mise en service d’une maison de santé.

Enfin, la Communauté de Communes doit prochainement travailler sur les problématiques de logement. En effet, divers indicateurs montrent que de nombreux logements sont vacants et les Elus souhaitent la reconquête de ces logements afin d’accroître l’offre.

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Les engagements de la Communauté de Communes du Pays de Cassel

La Communauté de Communes du Pays de Cassel, créée en 1997, poursuit la politique initiée auparavant par le SICAVOM avec la création de l’Association d’Actions Sociales en Milieu Rural du Canton de Cassel (AASMRCC) et le recrutement de Madame DUCLOY en 1992.

La volonté de la Communauté de Communes d’agir dans le domaine de l’insertion se manifeste sous différents aspects :

- subvention accordée à l’Association d’un montant de 31 222 Euros qui prend en compte le financement de la moitié du poste de Madame Ducloy,

- mise à disposition de locaux appartenant à la Communauté de Communes, Rue de Dunkerque à Cassel. Ces locaux accueillent : le vestiaire social, les réunions du groupe « la Clef des Champs » les permanences des « Restos du Cœur ».

Il faut également noter qu’un vestiaire fonctionne à Arnèke, dans des locaux loués par l’Association.

La Communauté de Communes du Pays de Cassel s’engage à maintenir ces actions et à envisager d’autres actions dans le domaine de la lutte contre l’exclusion.

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Les engagements du Pays Cœur de Flandre

1. Un engagement visant à favoriser l’insertion inscrit dans les documents stratégiques d’orientation du Pays

1.1. La charte de développement durable

Le projet associatif est défini depuis l’émergence du Pays Coeur de Flandre dans une charte de développement durable. Les élus ont souhaité inscrire dans ce document.

Ainsi dans l’orientation 2, « renforcer l’efficacité économique du territoire en tenant compte de nos ressources naturelles », figure la volonté de mettre en œuvre « un programme de développement des activités économiques, de l’insertion et de l’emploi » (mesure 7) qui soit complémentaire aux missions menées par les acteurs habituels du secteur, notamment pour relier l’économie et l’emploi-insertion et aider à la structuration des activités d’utilité sociale et de proximité.

L’orientation 3 précise l’intention d’agir « pour un aménagement durable de l’espace et une cohésion sociale renforcée à l’échelle du Pays », en veillant par la mesure 17 à améliorer « la prise en compte des publics en difficulté ».

1.2. Le Plan local de développement économique (PLDE)

En termes de plan d’actions, ceci se traduit concrètement dans le Plan local de développement économique (PLDE), document stratégique adopté par les élus en juillet 2008, présenté aux élus régionaux en décembre de la même année et faisant l’objet d’une contractualisation avec le Conseil Régional jusque décembre 2011.

On note en particulier les actions figurant dans l’axe 4, visant à développer l’économie sociale et solidaire et la filière services à la personne et dans l’axe 8, ayant pour objectif d’améliorer la gestion locale de l’emploi et des compétences.

Le PLDE va prochainement faire l’objet de travaux de renouvellement pour une nouvelle contractualisation avec la Région sur la période 2012-2015. Dans ce cadre, les élus du Pays veilleront à ce que leur engagement en faveur de l’insertion sociale et professionnelle continue à s’y traduire.

2. Les actions déjà mises en œuvre

2.1. La Maison de l’emploi

Le Pays Coeur de Flandre a œuvré de concert avec le Pays voisin des Moulins de Flandre pour la mise en place de la Maison de l’emploi des Pays de Flandre, dont il est membre.

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2.2. La structuration et le développement des compétences des associations

Fin 2004, le Conseil de Développement du Pays Cœur de Flandre a finalisé le rapport faisant un état des lieux et un état des besoins de l’ESS : « comment faire émerger et structurer en pays cœur de Flandre un réseau d’économie sociale et solidaire en lien avec la dynamique régionale ?». Dans la lignée de ce rapport, les élus ont souhaité « aider les structures de l’ESS employeurs à se professionnaliser ».

En effet, le Pays : - considère que le développement des compétences des Dirigeants de l’ESS est l’une des mesures leur permettant de consolider et de développer leurs activités - souhaite poursuivre la professionnalisation des personnes (dirigeants et cadres associatifs, essentiellement salariés mais aussi bénévoles) des structures employeurs de l’ESS, en proposant un parcours de formation professionnalisant décliné au plan local.

Durant toute l’année 2011, 12 dirigeants salariés et bénévoles issus de 7 associations du territoire œuvrant dans le champ de l’insertion bénéficieront ainsi de 114 jours de formation pilotés et cofinancés par le Pays, dans le cadre d’un parcours global de formation.

2.3. Le soutien aux structures de services à la personne

En soutenant cette filière, le Pays souhaitait favoriser la création ou la consolidation d’emplois existants et soutenir l’insertion sociale des personnes âgées et à mobilité réduite.

A l’initiative des élus du Pays, une étude a été menée en 2006 par le cabinet E2i, avec pour objectif d’appréhender de manière prospective le dispositif de services existant sur le territoire et de définir un programme d’actions visant à préserver une qualité de vie au sein du Pays Cœur de Flandre, à structurer et à renforcer l’attractivité du territoire. L’un des résultats de l’étude a été de souligner les manques actuels et donc les possibilités de développement.

Parmi les préconisations de l’étude retenue, il faut mentionner la nécessité de faire connaître les structures existantes, les services proposés et leurs modalités d’utilisation. Pour atteindre cet objectif, le Pays a piloté et cofinancé en 2008 un guide des services à la personne, diffusé dans 47 000 foyers ainsi que dans les comités d’entreprises, collectivités, ANPE et Missions locales.

2.4. L’initiation d’une politique de l’habitat intégrant les préoccupations des personnes en situation précaire

En 2005-2006, le Pays en partenariat avec le SCOT a lancé une étude de définition d’une Politique de l’Habitat à l’échelle de la Flandre Intérieure. Il s’agissait de répondre à plusieurs enjeux et notamment: quels besoins favoriser et à l’aide de quels outils ? comment compléter l’offre proposée par le marché ?

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Par la suite, le Pays a joué un rôle d’accompagnement et de suivi de la Communauté de communes Monts de Flandre Plaine de la Lys dans l’élaboration et la mise en œuvre de son Plan local de l’habitat (PLH).

Le Pays Cœur de Flandre et le Syndicat Mixte pour le SCOT de Flandre Intérieure ont souhaité renforcer leur partenariat en mettant en place une ingénierie commune et dédiée sur la thématique de l’habitat afin d’accompagner les élus. Une chargée de mission a ainsi été recrutée en février 2010, avec pour mission de créer des partenariats avec les bailleurs sociaux, l’ANAH et les PACT et d’informer les collectivités sur les aides financières des différents partenaires institutionnels, et notamment le volet habitat-foncier de la politique Pays du Conseil Régional, qui permet d’accompagner les programmes d’habitat social de qualité.

3. Les projets et perspectives de travail

Dans le cadre de la commission « solidarité », les membres du Conseil de développement ont engagé en 2010 un travail sur la thématique de l’insertion dont l’objectif est de favoriser la construction de réponses locales à cette problématique, permettant de créer des synergies entre acteurs et de proposer de meilleurs services pour les personnes en parcours d’insertion professionnelle. Concrètement, leur tâche était de formuler des propositions ou de conduire à des actions simples à destination des acteurs et structures d’insertion professionnelle, en distinguant les propositions relevant directement de ces acteurs et structures, de celles relevant de l’action du Pays ou d’autres niveaux de responsabilité.

Le rapport de présentation a été soumis au bureau et à l’assemblée du Conseil de développement en octobre 2010. Il sera examiné par le conseil d’administration du Pays en janvier 2011 et permettra d’orienter s’il y a lieu la stratégie et le programme d’actions de la structure.

Après avoir consulté l’ensemble des acteurs du secteur volontaires, le document préconise de se concentrer sur 4 questions : - Comment valoriser l’action des structures d’insertion intervenant sur le territoire et quelles relations instaurer entre acteurs de l’insertion et autres acteurs du Pays ? - Quelles opportunités de développement saisir pour renforcer, pérenniser les structures d’insertion sur le périmètre du Pays ? - Comment développer et faciliter la mise en œuvre de la pratique de la clause d’insertion dans les marchés publics sur le Pays ? - Quelle mutualisation possible entre les structures d’insertion à l’échelle du Pays ?

Pour répondre à ces problématiques, le rapport propose de décliner un programme d’actions visant à : - Proposer un portage politique fort et réaffirmer les valeurs communes partagées - Valoriser l’action, le savoir-faire social et technique des structures d’insertion - Faciliter le rapprochement entre les acteurs et favoriser l’émergence de projets en commun - Investir collectivement dans de nouveaux projets porteurs d’emploi et d’activité économique - Développer la pratique des clauses d’insertion dans les marchés publics - Mutualiser des compétences et des moyens entre structures d’insertion.

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Si certaines propositions pourraient donner à penser que les structures peuvent les mettre en œuvre seules, le sentiment est que le Pays doit servir de relais et de porteur d’une identité territoriale en matière d’insertion afin de franchir un cap dans la convergence des acteurs. Il doit être la cheville ouvrière de la mise en place d’une coordination structurée des acteurs de l’insertion pour permettre d’assurer le rôle du « tiers » dans leur structuration.

Pour maintenir en place la dynamique de travail qui a émergé lors de l’élaboration de ce document, le rapport propose que le Pays assure l’animation des acteurs de l’insertion et veille à mettre en œuvre une action « structuration de l’insertion ». Cela constituerait une nouvelle mission pour le pays, mobilisatrice de ressources.

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Les engagements de la Communauté de Communes Flandre Lys dans le Plan Local de Développement pour l’Insertion (PLDI)

I – Le contexte du PLDI

La Communauté de Communes Flandre-Lys (CCFL) représente 35.000 habitants. Elle comprend 7 communes : 4 dans le Nord (Merville, Estaires, La Gorgue, ) et 3 dans le Pas-de-Calais (Lestrem, Laventie, Fleurbaix) ; Sailly-sur-la-Lys (62) ayant demandé son adhésion à Flandre-Lys.

Le territoire Flandre-Lys s'implique actuellement dans trois types de contractualisation que l'on peut résumer ainsi :

Niveaux de contractualisation Principes Acteurs 1) Plan Local de Insertion sociale Conseil Général Développement pour l'Insertion et professionnelle Villes – EPCI (PLDI) défini en CTI de des publics RSA CCAS – Associations Flandre Intérieure IDEES 2) Contrat de projet dans le Développement CAF cadre de l'agrément Centre Social Local (DSL) Conseil Général Social accordé par la CAF Ville de Merville et La Gorgue Association «Sac au Dos» 3) Contractualisation Développement CCFL et Villes avec le territoire Flandre-Lys Durable Conseil Général Associations

L'ensemble de ces modes de contractualisation doit permettre d'une part une évaluation concertée de la demande sociale et des besoins sociaux des habitants, dans le cadre d'un diagnostic partagé, et d'autre part, la mise en œuvre d'un plan d'actions ayant pour but d'améliorer les conditions de vie de tous les habitants, en particulier les plus fragiles.

II – Les actions déployées par la Communauté de Communes Flandre-Lys

La Communauté de Communes Flandre-Lys a deux compétences principales, le développement économique et l'aménagement du territoire. Elle développe des compétences optionnelles, relevant du social, de la santé, du logement...

La CCFL finance un certain nombre d'actions qui s'inscrivent dans le Plan Local de Développement pour l'Insertion :

1) Participation financière au dispositif SESAME

SESAME a pour objectif d'améliorer l'accès à l'emploi des personnes en difficulté d'insertion ayant plus de 26 ans. C'est une plateforme partenariale à l'échelle de la Flandre Intérieure et de la Vallée de la Lys qui s'appuie sur la concertation des acteurs locaux agissant pour l'accompagnement social à l'emploi des personnes en difficulté.

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SESAME mène une action globale qui vise à se doter d'une méthodologie commune, à mobiliser des moyens conséquents et à générer des partenariats porteurs d'offres d'insertion (Pôle Emploi, plateforme Ressources Humaines de la CCI Grand Lille, Région...).

SESAME mène aussi une action locale qui vise à mobiliser les acteurs et à repérer des personnes en difficulté d'insertion mais suffisamment motivées et volontaires pour s'engager dans un parcours d'accès à l'emploi.

Le dispositif SESAME se dote d'un réseau d'entreprises partenaires sensibles à l'embauche de personnes issues de contrats aidés ayant peu ou pas de qualifications. Il s'appuie sur les Activités Chantier d'Insertion, sur les chantiers-écoles ou sur les contrats aidés pour mettre les personnes en situation de travail et d'évaluation des compétences techniques.

2) Participation financière à la Mission Locale de Flandre Intérieure

La CCFL adhère à la Mission Locale de Flandre Intérieure pour l'insertion sociale et professionnelle des 16-25 ans des communes du Nord. Elle adhère à celle de l'Artois pour les jeunes des communes du Pas-de-Calais.

3) Mise en œuvre d'un Plan Local de l'Habitat

Un PLH à l'échelle du Pays Cœur de Flandre a été réalisé en 2006. En 2007, la CCFL a souhaité élaborer ce PLH à l'échelle de l'intercommunalité. Cette démarche n'est pas encore finalisée. Elle doit reprendre début 2011 pour arriver à l'établissement d'un programme d'actions dans le cadre des révisions de PLU que mènent les différentes communes. Les élus n'ont pas souhaité attendre la finalisation du PLH pour mettre en œuvre des opérations répondant à des besoins exprimés lors de la phase diagnostic du territoire du PLH. Ainsi, deux actions sont engagées : la lutte contre l'habitat insalubre par un partenariat avec le CAL 62 pour les communes du Pas-de-Calais et le PACT Nord Métropole pour les communes du Nord et la mise en œuvre du dispositif pass-foncier.

4) Participation à une opération de lutte contre le logement insalubre.

Un partenariat a été engagé avec le PACT Nord Métropole depuis le 1er janvier 2010 pour lutter contre le logement indigne et indécent. Des permanences ont lieu dans les communes. Un travail de repérage des logements insalubres est mené sur le terrain avec les acteurs locaux dans le but d'établir un programme d'actions.

5) Participation au dispositif Pass-Foncier

La CCFL a mis en place le dispositif pass-foncier sur son territoire. Il s'agit d'une aide en faveur de l'accession sociale à la propriété. La participation financière de la CCFL est de 3.000 € pour un ménage de 3 personnes et moins de 4.000 € pour un ménage d'au moins 4 personnes. Pour 2010, les élus ont proposé de subventionner 50 pass-foncier et de reporter les 14 pass-foncier de 2009 non attribués également sur l'année 2010. Cette action se terminera au 31 décembre 2010.

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6) Financement d'un Point d'Accès au Droit

Dans le cadre d'un Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD) délibéré par la ville de Merville, un projet de création d'un Point d'Accès au Droit (PAD) est mis en place sur le territoire Flandre-Lys. Il s'agit d'un dispositif de proximité destiné à apporter, en un lieu unique, un accueil et une information sur les droits et les devoirs des personnes confrontées à des problèmes juridiques et/ou administratifs et connaissant le plus souvent des difficultés économiques et sociales, en particulier les bénéficiaires du RSA. Il se caractérise par la gratuité et la confidentialité des entretiens réalisés. Des permanences d'avocats, de conciliateurs, de médiateurs... sont proposées. Ouverture prévue en décembre 2010.

7) Participation au programme de lutte contre les violences conjugales

Lors de la Journée Internationale de lutte contre les violences conjugales, le gouvernement a avancé un plan de lutte contre ce fléau. Cette thématique est devenue priorité nationale en 2010. Le Nord enregistre des taux malheureusement impressionnants qui la placent au second rang (derrière l'Ile de France) en terme de nombre de victimes. Pour cette raison, les élus de la CCFL ont accepté que les communes du territoire soient des relais efficaces de cette cause, pour ainsi faciliter l'accès à l'information : affiches, flyers, coordonnées et guides qui seraient disponibles dans des endroits de passage (mairies, salles d'attente, CCAS...). Il a été décidé de mettre en ligne sur chaque site des communes les informations inhérentes à cette problématique. De plus, un texte court pourra apparaître de façon récurrente sur les panneaux lumineux intercommunaux : VIOLENCES CONJUGALES, plus jamais ça, il est toujours temps d'agir, 06 43 68 43 91.

8) Aide à l'Association Intermédiaire Relais Emploi Merville et Environs (AIREME)

Pour aider l'AIREME à faire face aux impayés des clients-entreprises qui déposent le bilan, la CCFL a décidé de lui accorder une aide exceptionnelle dans la mesure où il n'est pas normal que l'AI met au travail des demandeurs d'emploi et qu'elle subisse financièrement seule la défaillance des entreprises.

III – Les actions déployées par les communes

La Ville de Merville soutient le groupe IDEES (Initiatives pour le Développement Economique et Social) qui assure l'animation locale du dispositif SESAME. Le rôle d' IDEES est de conforter et de développer les activités des associations membres et de promouvoir la création de structures d'insertion par l'activité économique, en mutualisant les moyens humains, matériels et techniques de ses membres et de ses partenaires.

La Commune rénove actuellement le premier étage de la Poste située en centre-ville pour y installer un service local de l'emploi comprenant Pôle Emploi, SESAME, La Mission Locale et les services de l'Adjointe à l'Emploi. Ce service local de l'emploi accueille de plus en plus des demandeurs d'emploi des communes voisines, en particulier Estaires et La Gorgue.

La Commune de Merville a pris en charge les investissements relatifs à l'installation du Point d'Accès au Droit ; la CCFL accordant une subvention de fonctionnement pour un exercice (période probatoire).

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À l'échelle de Merville, a été instaurée une démarche visant à faire travailler ensemble la commune, le CCAS et les associations, tant les élus, les salariés que les administrateurs bénévoles, pour conforter les partenariats existants et développer des nouveaux partenariats mais aussi promouvoir le service public et l'économie sociale et solidaire. Cette démarche a permis de créer de nouveaux partenariats avec Réagir, l'AFEJI, l'ADAJ, l'ADIL...

Le Conseiller Général a organisé des réunions de travail avec les CCAS et les associations d'insertion du canton de Merville sur la base de l'appel à projets Insertion lancé par la CTI. Des actions «Santé» ont été conçues par le CCAS de Merville qui s'est doté d'une plaquette d'information sur le sens de son action. Cette dernière propose un partenariat fort avec tous les acteurs de l'action sociale pour l'accueil, l'écoute, l'aide, l'orientation, l'accompagnement... des mervilloises et des mervillois. Elle met en évidence qu'on peut, toutes et tous, un jour ou l'autre, être en difficulté ou en situation de fragilité à cause d'un accident de la vie ou de la perte d'un emploi, qu'on peut tous avoir près de soi des jeunes, des parents ou des anciens qui rencontrent des difficultés et qui ont besoin d'un soutien et d'un accompagnement.

Le CCAS de Merville s'implique dans le programme de lutte contre le logement indécent mené par le PACT Métropole Nord dans le cadre de la CCFL et avec le soutien du Conseil Général. L'ADIL y participe activement et prépare avec le CCAS un projet de lutte contre la précarité énergétique (agenda 21 local).

Dans le cadre du CLSPD, une étude «Prévention Jeunesse» a été accordée à la ville de Merville par le Conseil Général en vue de créer un poste d'éducateur de rue qui sera chargé d'aller à la rencontre des jeunes qui posent problème tard le soir ou en journée sur les espaces publics.

L'association Sac au Dos qui gère le Centre Social Jacques Brel agréé par la CAF propose des actions d'insertion sociale et professionnelle destinées aux publics RSA. Une contractualisation est en cours avec la CAF et le Conseil Général.

La Commune de La Gorgue dispose d'une Maison Pour Tous agréée Centre Social par la CAF qui entre également dans le champ de la contractualisation. La Maison Pour Tous devra intégrer le projet de construction d'une maison de retraite qui sera située à proximité et gérée par l'association «Temps de Vie».

La Gorgue a par ailleurs sur son territoire une antenne de la Maison de l'Emploi. Le renouvellement de sa convention est en cours de discussion au sein de la CCFL.

IV – Les attentes de la CCFL à l'égard de la contractualisation

L'activité principale de la Commission Santé-Social de la CCFL repose sur la prévention de l'obésité des enfants via le programme EPODE (Ensemble Prévenons l'Obésité Des Enfants). D'autres actions sont menées en faveur de la santé comme l'installation de défibrillateurs dans les communes.

Le rapport d'activités 2009 fait apparaître une action Petite Enfance via la création d'un Relais Assistantes Maternelles intercommunal, visant à aider les assistantes maternelles à mieux accueillir les enfants.

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Il sera nécessaire d'élargir le champ d'actions de la Commission Santé-Social, en particulier en direction des personnes connaissant des difficultés d'insertion sociale et professionnelle. C'est par exemple la Commission Développement Économique qui a pris en charge les questions SESAME – Mission Locale – AIREME... C'est aussi la Commission Aménagement du Territoire qui s'est chargée des questions Logement (PACT, Pass-Foncier, PLH...). Or, ces différentes questions ont une dimension sociale forte.

La CCFL devra en particulier s'impliquer dans la mise en œuvre des clauses Insertion dans le cadre du Code des Marchés Publics. Elle peut pour cela s'appuyer sur le dispositif SESAME.

Depuis plusieurs années, la CCFL est en négociation avec le Conseil Général du Pas-de- Calais pour faire aboutir une démarche de contractualisation. Elle espère que la nouvelle démarche de contractualisation proposée par le Département du Nord permettra de conclure plus rapidement celle du Pas-de-Calais.

Face aux enjeux croissants du développement et de l'aménagement des territoires, le Département du Nord est en effet amené à promouvoir un nouveau mode d'action et de coopération avec les acteurs locaux. Dans cette perspective, il souhaite se doter d'un nouvel outil, la contractualisation, et d'une nouvelle organisation de l'action publique visant à mettre en œuvre efficacement cette démarche.

De par ses compétences légales, le Département est un acteur reconnu de l'aménagement du territoire. Il s'est par ailleurs doté d'un certain nombre de compétences volontaires qui vont aujourd'hui bien au-delà du socle obligatoire prévu par la loi (culture, sport, tourisme, aide au développement local, action économique, agriculture, eau, environnement...).

Dans un contexte marqué par de multiples incertitudes, le Département a décidé d'affirmer son rôle d'aménageur et de développeur des territoires, mais également de rendre plus lisible ses politiques d'intervention à leur profit.

C'est dans cette perspective qu'il est proposé de mettre en œuvre une nouvelle stratégie d'aménagement du territoire, s'appuyant sur un approfondissement du dialogue avec les acteurs locaux, en vue d'une contractualisation.

Le Conseiller Général du canton de Merville a entrepris la démarche à l'échelle de la CCFL, en collectant le plus d'informations possibles sur l'intervention du Département.

Le Département du Nord, qui a placé la solidarité et l'amélioration du cadre de vie au cœur de ses politiques, est engagé depuis 2001 dans une démarche de développement durable au travers de son Agenda 21 départemental.

Avec la contractualisation, le Département réaffirme sa volonté de s'engager dans la voie d'un développement plus durable et de traduire cette ambition en réalisations concrètes avec les communes et les territoires, faisant ainsi résolument le choix de l'action et de la proximité.

La CCFL est d'autant plus intéressée par cette orientation qu'elle vient de se doter d'une démarche d'agenda 21 communautaire sur la base des expériences de ses communes membres dont Merville.

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L'agenda 21 local de Merville s'est doté d'un programme d'actions à partir de 3 axes stratégiques : 1- Promouvoir l'économie de proximité, l'économie sociale et solidaire 2- Lutter contre le réchauffement climatique 3- Préserver la biodiversité

Ce premier axe a un effet direct sur l'insertion sociale et professionnelle des personnes en difficulté. Il appartiendra aux différentes commissions de la CCFL (Développement Économique, Aménagement du Territoire, Santé-Social, Développement Durable) de s'approprier le sujet.

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Les engagements de Lille Métropole Communauté Urbaine (LMCU)

Contribution de Lille Métropole aux Plans Locaux de Développement pour l’Insertion (PLDI) de Lille, / et Flandres intérieures

Par délibération en date du 25 juin 20101, le Conseil de Communauté a approuvé le cadre d’intervention de Lille Métropole en matière d’insertion par l’économie et d’accès à l’emploi.

Cette délibération cadre prévoit de favoriser la cohérence et la coordination des politiques d’emploi et d’insertion existantes à l’échelle de la métropole, d’actionner les leviers économiques au service de l’insertion et de l’emploi et enfin de faire de l'accès à l'emploi et de l'insertion des publics fragilisés une préoccupation transversale des politiques communautaires.

En cohérence avec ces principes, Lille Métropole a souhaité participer à la mise en place des instances de pilotage et à l’élaboration des Pactes Locaux de Développement de l’Insertion (PLDI). Dans cette nouvelle dynamique impulsée par le Conseil Général, en application de la loi du 1er décembre 2008 généralisant le Revenu de Solidarité Active (RSA) et réformant les politiques d’insertion, Lille Métropole privilégiera les questions relatives à l’insertion professionnelle et assurera avec le Conseil Général une meilleure cohérence des dispositifs territoriaux, communautaires et départementaux2.

En tant qu’animateur territorial et acteur majeur des politiques de développement économique et habitat, Lille Métropole entend mobiliser prioritairement ces compétences au service des publics les plus éloignés de l’emploi. D’autres initiatives viendront compléter ces premiers engagements, et notamment, en matière de transports ou d’accès aux infrastructures culturelles et sportives métropolitaines mais aussi des initiatives prises directement par notre établissement concernant le recrutement des agents communautaires ou la commande publique.

1 cf annexe 1 : délibération cadre : Intervention communautaire en matière d’insertion par l’économie et d’accès à l’emploi. 2 cf annexe 2 : courrier du 21 juillet 2010 de Madame Martine Aubry concernant la participation de Lille Métropole aux instances de pilotage du PLDI.

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NOS ENGAGEMENTS IMMEDIATS

I. L’articulation des politiques de développement économique, d’emploi et d’insertion à l’échelle métropolitaine La délibération cadre Insertion par l’économie et l’accès à l’emploi (IEE) vise, dans son axe 1er à favoriser la cohérence et la coordination des politiques d'emploi et d'insertion existantes à l'échelle métropolitaine.

Lille Métropole incitera au rapprochement des acteurs concernés et organisera la gouvernance métropolitaine sur la thématique insertion par l'économie et accès à l'emploi, dans le cadre du Comité Partenarial de l'Insertion par l’Economie et de l'Emploi Lille Métropole.

Cette instance politique, présidée par le Vice-Président à l'insertion par l'économie et l'emploi, aura pour principaux objectifs de :

- Coordonner les politiques du développement économique, de l'emploi et de l'insertion à l'échelle métropolitaine ; - Garantir la coordination et la mutualisation des dispositifs d'accompagnement visant à assurer une couverture équitable sur l'ensemble du territoire ; - Définir à court terme le volet emploi/insertion par l'économie du Plan Métropolitain de Développement Economique (PMDE) et à terme co-construire une politique métropolitaine de l'emploi et de l'insertion ; - Soutenir l'expérimentation et les bonnes pratiques dans les modes de faire et les actions du territoire.

Le Comité Partenarial IEE Lille Métropole sera mis en place et fonctionnera en cohérence avec les instances locales du Pacte Territorial d’Insertion3.

Ainsi, le Vice Président communautaire à l'insertion par l'économie et l'emploi sera associé aux Commissions Territoriales d’Insertion (CTI) de la Métropole.

Une participation technique de Lille Métropole sera assurée en commission insertion professionnelle réunie à l’échelle métropolitaine. Celle-ci alimentera les réflexions et discussions du Comité partenarial IEE Lille Métropole.

Les 3 Présidents des CTI concernées par notre territoire seront invités au Comité Partenarial IEE Lille Métropole.

Des échanges techniques entre Lille Métropole et le Conseil Général pourront se tenir dans le cadre du comité technique IEE. Ce comité se réunissant à géométrie variable en fonction de sujets à traiter.

3 cf annexe 3 – Schéma organisationnel – Articulation gouvernances Lille Métropole IEE et PLDI

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II. La mobilisation des leviers économiques en faveur des personnes plus éloignées de l’emploi La délibération cadre IEE, dans son axe 2, vise à optimiser les leviers économiques inscrits dans le Plan Métropolitain de Développement Economique (PMDE) au service de l'insertion et de l'emploi. Cet axe recherche à mieux intégrer les questions d'insertion et d'emploi dans la stratégie métropolitaine de développement économique, en lien avec le volet ESS du PMDE, pour renforcer ainsi la place de l'homme au cœur des dynamiques économiques.

Les propositions opérationnelles seront formulées au sein du Comité partenarial IEE Lille Métropole et validées par la gouvernance du PMDE. Elles constitueront ainsi le volet Insertion-emploi du PMDE.

Un des enjeux majeurs sera de mieux communiquer auprès de la population sur l’actualité du développement économique de notre métropole et les perspectives de création d’activité et d’emploi. Dans cette perspective, les Maisons de l’Emploi et les PLIE pourront jouer un rôle important dans la diffusion de l’information.

Parmi les autres pistes de réflexion déjà identifiées :

- Développer et mutualiser l'observation, l'analyse et les études prospectives en matière d'insertion et d'emploi dans le cadre de l'Observatoire Partenarial de l'Economie (OPE). - Agir en faveur de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences à l'échelle territoriale (GPECT). - Rendre lisible l'offre de service Emploi - Ressources Humaines à l'échelle métropolitaine dans le cadre de la Plate-forme de services aux entreprises (en cours de développement). - Créer des liens systématiques entre, d'une part, les aménageurs, les agences de développement, les associations d'entreprises, les entreprises et d'autre part, les MDE et les structures de l'insertion par l'activité économique. Dans le cadre particulier des sites d'excellence, Lille Métropole rappellera la priorité donnée à l'insertion dans les conventions d'animation et/ou de gestion des sites. Des moyens pourront être alloués pour le montage d'actions visant à permettre à des personnes éloignées de l'emploi de participer à l'animation, la gestion et au développement de ces sites (sécurisation, restauration, services aux entreprises, etc…) ou d'être recrutées par les entreprises installées sur place. Pour cela, Lille Métropole recherchera, également à renforcer la structuration de l’offre des structures d’insertion par l’activité économique. - Veiller à l'intégration de cette même préoccupation dans le cadre des conventions de partenariat qui seront signées entre Lille Métropole et les universités ou les établissements d'enseignement supérieur et de recherche. - Prendre en compte les préoccupations de l’économie sociale et solidaire : une nouvelle politique communautaire est en cours d’écriture et devrait être adoptée en février 2011.

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III. Un Plan Local de l’Habitat intégrant les préoccupations des populations précaires

Lille Métropole, depuis l’adoption en 2005 du Programme Local de l’Habitat, puis la prise de délégation des aides à la pierre en 2006, se positionne comme le pilote de la politique locale de l’habitat, dans un cadre partenarial fort avec l’Etat, les communes, le Département, la Région, les associations, etc.

La délibération cadre de la politique communautaire de l’habitat du 5 décembre 20084, issue d’un Grand Débat avec l’ensemble des acteurs de l’habitat, fixe des orientations et des objectifs clairs : 1 - Construire Plus de logements et adapter l’existant ; 2 - Un Habitat Plus Mixte ; 3 - Un Habitat Plus Durable ; 4 - Un Habitat Plus Solidaire.

Lille Métropole (Direction de l’habitat) participe aux travaux engagés dans le cadre du Plan Départemental d’accès au Logement des Personnes Défavorisées. En complément et à la demande du Conseil Général, la participation de Lille Métropole (Direction habitat) au sein de la commission insertion sociale des CTI sera étudiée.

NOS ENGAGEMENTS A MOYEN TERME

Lille Métropole a d’ et déjà formulé un certain nombre d’engagements transversaux dans la délibération cadre Développement Durable du 4 avril 20105 visant l’équité, la cohésion et le bien être social. Ces engagement s’appuient également sur les compétences de notre établissement, à savoir l’habitat, les transports, la gestion de la ressource en eau, le sport et la culture, et se concrétiseront progressivement au cours des prochaines années. Ainsi, Lille Métropole souhaite notamment « jouer un rôle majeur auprès des ses partenaires pour assurer à tous les habitants du territoire métropolitain un accès égal aux ressources ou services de base et fournir à tous les conditions indispensables de leur participation à la vie sociale ». Ces actions concerneront directement les populations les plus fragiles.

Parmi les objectifs identifiés : . Assurer à tous les habitants l’accès aux ressources et aux services de base : - La lutte contre la précarité énergétique est le fil conducteur des actions et dispositifs communautaires mis en place pour la réhabilitation du parc ancien. Un dispositif de fonds social d’aide aux travaux de maîtrise de l’énergie et d’accompagnement personnalisé aux personnes en situation de précarité est à l’étude en anticipation des évolutions nationales. - Lille Métropole agira sur tous les leviers dont elle dispose sur la construction, la réhabilitation et l’habitat en vue d’optimiser la maîtrise des charges, notamment énergétique. - Etablir une tarification sociale de l’eau avant 2013.

4 cf annexe 4 : Délibération cadre de la politique communautaire de l’habitat du 5 décembre 2008 5 cf annexe 5 : Délibération cadre Développement Durable du 2 avril 2010 et annexes.

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- Garantir un accès équitable aux transports collectifs en termes de desserte des quartiers et d’accès à un service performant et financièrement acceptable pour les faibles revenus. - Garantir un accès équitable à la culture et aux sports.

. Etre un acteur engagé de la politique de la ville, en particulier faire de la gestion urbaine de proximité un fondement des opérations d’aménagement et un ressort de l’animation sociale des territoires.

. Etre exemplaire en matière d’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi : - Lille Métropole entend être exemplaire en exploitant le puissant levier que constitue la commande publique et développer l'intégration des clauses sociales et dispositifs d’insertion dans les marchés publics. Cette démarche visant à assurer la pérennité et le maintien dans l'emploi des publics bénéficiaires. - Dans la cadre de sa politique de ressources humaines, notre établissement communautaire recherche à s'ouvrir ainsi aux talents professionnels de la population métropolitaine dans toute sa diversité (dispositif assistant cadre, création d'un Atelier Chantier Insertion, renforcer la politique d'apprentissage au bénéfice des jeunes des quartiers sensibles…). . Améliorer l’accessibilité des espaces publics aux personnes à mobilité réduite, dans le cadre notamment de la Commission Intercommunale pour l’Accessibilité aux Personnes Handicapées (CIAPH).

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ANNEXES

Annexe 1 : Délibération cadre : Intervention communautaire en matière d’insertion par l’économie et d’accès à l’emploi.

Annexe 2 : Courrier du 21 juillet 2010 de Madame Martine Aubry concernant la participation de Lille Métropole aux instances de pilotage du PLDI.

Annexe 3 : Schéma organisationnel – Articulation gouvernance Lille Métropole IEE / PDI.

Annexe 4 : Délibération cadre de la politique communautaire de l’habitat du 5 décembre 2008.

Annexe 5 : Délibération cadre Développement Durable du 2 avril 2010 et annexes.

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4) Les engagements du Conseil Régional

 Objectif 1 : Identifier les allocataires du RSA sur le PRF

Tous les Organismes de Formation sont informés de la nécessité d’une meilleure identification des allocataires RSA Les référents RSA utilisent la fiche de liaison pour orienter sur l’APP et Réa- Savoirs de base Rencontres régulières PLES-CMT

 Objectif 2 : Partenariats

Participation du PLES au CLCVP-SPE Participation du CMT aux instances PTI (CTI, Commission technique insertion professionnelle, …) Présentation du PTI, des engagements de la Région et de l’organisation départementale du RSA au CLCVP-SPE élargi aux Organismes de Formation, le 22 juin 2010 Rencontres PLES-CMT et conseillers Pôle Emploi, Mission Locale, Cap Emploi et SESAME Emploi

 Objectif 3 : Information sur PRF

Présentation de l’offre PRF au réseau référents RSA le 24 juin 2010 Formation des référents RSA sur les dispositifs APP et Réa-Savoirs de base

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5) Les engagements des CAF et de la MSA

Les engagements des CAF d’Armentières

1. Des particularités locales

La CAF d’Armentières décline sur sa circonscription la politique institutionnelle de la branche famille de la sécurité sociale. Cette politique institutionnelle, décrite dans sa Convention d’Objectifs et de Gestion 2009-2012, se veut départementalement homogène. Cette impulsion politique départementale portée par l’Association des CAF du Nord se décline en fonction du contexte socio économique des territoires.

2. Des engagements locaux

Dans le cadre du service de la prestation RSA : Objectifs Opérationnel Actions prévues Moyens Mobilisables Indicateurs de suivi territoriaux Instruction Accueil et instruction sur Ensemble des profession- Nombre de visites au titre administrative du RSA rendez vous de tout nels administratifs et du RSA Socle et activité demandeur de RSA pour sociaux de la CAF nombre d’instruction CAF une ouverture de droit nombre de dossiers RSA administrative gérés Ouverture des droits de 100% des bénéficiaires du RSA Instruction et Analyse et traitement des Professionnels - Nombre de demandes de traitement des demandes de remise de administratifs de la CAF remise de dettes traitées demandes de remise dettes de dettes RSA - socle : dans le cadre des déléga- tions du Président du Conseil Général - activité : sur décision du Directeur de la CAF Formation ou Séance collective Professionnels de la CAF - Nombre de personnes information technique d’information ou de formation bénéficiant des séances et réglementaire des par des professionnels de la d’information partenaires concourant CAF à des évolutions au parcours des réglementaires ou des outils bénéficiaires du RSA de la branche famille (@rsa) Contrôle des situations Mise en œuvre d’un plan de Professionnels de la CAF - Nombre de dossiers RSA des bénéficiaires de contrôle comprenant dont spécifiquement 2 contrôlés RSA - des contrôles sur pièces contrôleurs assermentés - Impacts financiers (en - des échanges de données indus et rappels) des institutionnelles (Pôle contrôles Emploi, DGFIP, CPAM…) - Nombre des dossiers - - des contrôles sur place transmis au Comité diligentés par le directeur de d’Examen des Fraudes la CAF ou à la demande du départemental Départe-ment selon des critères prédéterminés

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Dans le cadre d’une participation au dispositif RSA :

Objectifs Opérationnel Actions prévues Moyens Mobilisables Indicateurs de suivi territoriaux Participation active aux Apport de l’expertise Travailleurs sociaux de Nombre participation à l’EP réunions de l’Equipe Plu- CAF la CAF maîtrisant la ridisciplinaire territoriale réglementation du RSA L'accompagnement social des familles monoparentales avec enfant de moins de 3 ans ou à naître est en cours de négociation au niveau départemental entre l'AdéCaf et le Conseil Général. La Caf d’Armentières s'inscrit pleinement dans cette démarche et attend que l'accord entre les deux Institutions soit formalisé.

Dans le cadre du développement Social Local :

Objectifs Opérationnel Actions prévues Moyens Mobilisables Indicateurs de suivi territoriaux Agréer dans le cadre de la Assurer de l’ingénierie Travailleurs sociaux et Nombre de structures agréées réglementation les struc- sociale pour accom- professionnels CAF sur le territoire tures sociales concourant à pagner les structures la vie sociale des territoires dans leur projet social (Centres Sociaux, FJT, et afin d’obtenir l’agrément Associations oeuvrant en attribué par la CAF animation de la vie locale)

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Les contributions de la CAF de Dunkerque

La Caf de Dunkerque gère au 31.12.2009 les dossiers de 10 647 allocataires bénéficiaires de RSA dont 71 % de RSA socle et activité et 14,50 % de RSA majoré. Ces ménages allocataires représentent 23 804 personnes couvertes.

Ses atouts sont pluriels :

 Caisse de proximité, elle assure un accueil des bénéficiaires et bénéficiaires potentiels du lundi au vendredi de 8 h 15 à11 h 45 et de 13 h à 16 h 45 heures au siège de la Caisse 12 rue de Paris à Dunkerque, ainsi que dans ses permanences décentralisées situées à Arnèke, , , Cassel, Grande-Synthe (2), Grand-Fort-Philippe, , Loon- Plage, Steenvoorde, Watten et . Elle met également à disposition des partenaires un réseau d'expertise spécialisé dans les cas complexes.

 Son service de travailleurs sociaux se met à disposition des familles vulnérables pour un accompagnement de courte durée, un conseil, une orientation.

Les bénéficiaires de RSA MAJI avec enfant de moins de 3 ans se voient à ce titre proposer un premier entretien d'information et d'orientation.

 La Caf a développé depuis de longues années un partenariat privilégié avec les acteurs locaux du territoire.

Elle soutient ainsi 864 places d'Equipements d'Accueil du Jeune Enfant, les 15 Relais Assistantes Maternelles de la circonscription dont elle assure l'animation du réseau, les 15 lieux d'accueil enfant/parent, les 34 centres sociaux, le foyer de jeunes travailleurs, les accueils de loisirs, les services de médiation familiale et la plupart des associations qui interviennent dans le domaine du soutien à la fonction parentale, dont l'aide à domicile.

Dans le domaine du logement, elle investit plus particulièrement, grâce à un partenariat avec l'Etat, le Conseil général dans le cadre du FSL, les communes, les bailleurs publics, la lutte contre le logement indécent, les impayés de loyer, et l'intégration des familles les plus démunies dans un logement adapté.

Pour le canton de Steenvoorde

La Caf de Dunkerque accompagne la Communauté de Communes du Pays des Géants et la Commune de Godewaersvelde dans la mise en œuvre d'une offre de service diversifiée et de qualité, dans les domaines de :

- L'enfance et la jeunesse, par le biais notamment du contrat enfance jeunesse (cofinancement de la MSA du Nord) Ainsi, le territoire s'est doté d'un relais assistantes maternelles intercommunal, d'un multi-accueil intercommunal et a créé en outre des accueils de loisirs pour les enfants et des séjours pour les adolescents.

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- L'animation de la vie sociale, par l'agrément du centre social de Steenvoorde (cofinancement du Conseil Général du Nord), des projets "animation globale" et "animation collective familles".

- La parentalité, par la création du poste "référent familles" fin 2010, le financement d'actions REAPP et CLAS ….

Pour le canton de Cassel

La Caf de Dunkerque accompagne la Communauté de Communes du Pays de Cassel dans la mise en œuvre d'une offre de service "enfance-jeunesse" par le biais notamment du contrat enfance jeunesse.

Depuis 2009, elle travaille, avec les services du Conseil Général, au développement de l'offre de service "petite enfance", avec plus particulièrement la création d'un relais assistantes maternelles, afin de permettre l'accès rapide pour les familles à un mode de garde adapté.

Ces partenariats lui permettent de mobiliser plus facilement, en concertation, les leviers d'une insertion sociale et/ou professionnelle réussie.

Ces actions ainsi mises en œuvre doivent permettre aux familles de trouver réponse à leurs besoins et leurs attentes. Une attention particulière étant portée aux familles les plus vulnérables.

Le Conseil d'Administration de la Caf de Dunkerque entend s'inscrire, au côté du Conseil Général, qui pilote ce plan, de Pôle Emploi, des CCAS et des associations, comme acteur à part entière du pacte territorial d'insertion de Flandres Maritime.

Organisme payeur, avec la MSA, de la prestation RSA, la Caf est aussi aujourd'hui instructeur des demandes.

Dans le cadre des missions dont elle est déjà investie, la Caf de Dunkerque a tissé des liens de partenariat avec les instructeurs ou les services, susceptibles de délivrer des informations au public potentiel, en matière d'accès aux droits, notamment au travers de conventions autour de l'accompagnement à l'accès aux nouvelles technologies. La convention de gestion passée entre l'Adecaf et le Conseil Général l'inscrit comme accompagnateur social potentiel des RSA MAJI (bénéficiaires de RSA monoparentaux avec enfants de moins de 3 ans).

Le Conseil d'Administration de la Caf de Dunkerque a récemment réaffirmé sa volonté d'intervention sociale auprès des familles monoparentales bénéficiaires de RSA MAJI.

Il souhaite que ses travailleurs sociaux, qui ont déjà montré leur compétence dans le domaine de l'accompagnement des bénéficiaires d'API, puissent continuer le travail qu'ils avaient commencé en pouvant devenir référents uniques, pour les publics non directement employables, et non suivis par des travailleurs sociaux d'autres structures.

Cette intervention est toujours en cours de négociation à l'échelle départementale.

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Il compte également, en tant que co-financeur des modes de garde collectifs, et partenaire des RAM, pouvoir établir des partenariats privilégiés avec les partenaires locaux, pour la mobilisation rapide de modes de garde adaptés en direction des publics RSA ayant de jeunes enfants, que le public soit estimé employable et non directement employable.

Il souhaite aussi, dans le même esprit de développement social local que celui qui anime le projet de PDI, s'inscrire dans les actions de groupe, ou d'intérêt collectif, permettant de mobiliser les bénéficiaires de RSA avec de jeunes enfants vers un projet professionnel ou un projet de vie.

A ce titre, il pourrait être financeur, ou co-financeur d'actions d'insertion, sous réserve d'un réel partenariat.

Fort d’un ancrage de terrain important, il entend mobiliser son réseau « traditionnel « de partenaires et ses moyens d'actions de droit commun (lutte contre le logement indécent – insertion dans la ville et le quartier par le biais des centres sociaux notamment – accompagnement à la fonction parentale et séjours familiaux ...) au service de l'insertion des bénéficiaires de la RSA MAJI.

Il propose également, en complément des aides des autres partenaires, de pouvoir mobiliser des aides ponctuelles « coup de pouce » en direction des publics que ses travailleurs sociaux contribueraient à accompagner.

Enfin, il entend également contribuer aux fonctions d'observation du territoire et participe à ce titre, avec le Conseil Général et le Carrefour des Solidarités, au projet de création d'un observatoire de la pauvreté/précarité.

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L’offre sociale de la Mutualité Sociale Agricole dans le dispositif RSA

La Mutualité Sociale Agricole est un organisme de protection sociale pour la population agricole. Elle assure une mission de « guichet unique » pour ses ressortissants, salariés ou exploitants agricoles. Elle encaisse des cotisations et verse des prestations pour toutes les branches de la protection sociale : santé, famille, vieillesse, accidents du travail. Elle est le seul interlocuteur de la population agricole dans ces domaines.

L’offre sociale de la MSA dans le cadre du dispositif RSA peut se décliner selon une offre au titre d’un service public : L’accompagnement social individuel et/ou collectif.

En effet, la MSA affirme sa détermination à se rapprocher de ses ressortissants en difficulté pour les aider à traverser une période difficile.

De par sa capacité caractéristique à offrir un guichet unique à l’ensemble de la population agricole, l’offre d’accompagnement social des bénéficiaires du RSA agricoles s’inscrit dans le prolongement de la mission « service de l’allocation « RSA » confiée par la loi aux MSA pour ce qui concerne ses ressortissants.

Cette offre d’accompagnement social peut être envisagée selon deux approches complémentaires :

Une offre d’accompagnement social individuel assurée par les travailleurs sociaux MSA auprès des bénéficiaires du RSA agricoles dans l’objectif de favoriser leur reprise d’activité.

Pour les agriculteurs en situation fragile, un dispositif d’accompagnement en réseau est mis en place et constitue un axe fort de la MSA pour ce public spécifique

La MSA est désigné par le Conseil Général du Nord comme référent social unique pour assurer l’accompagnement social des bénéficiaires du RSA agricoles.

Une offre d’accompagnement social en groupe. Cette modalité d’accompagnement s’adresse aux publics qui ressentent le besoin d’une redynamisation indispensable à l’élaboration d’un projet personnel et professionnel. Elle constitue une étape préalable à l’entrée dans un parcours professionnel.

L’objectif est de consolider l’accompagnement des bénéficiaires du RSA afin d’améliorer l’employabilité des bénéficiaires et de réunir les conditions préalables à la construction de parcours d’insertion professionnelle.

Pour ce faire, la MSA dispose de plusieurs actions collectives d’accompagnement ayant pour objectif de lever les freins pour aller vers l’insertion :

 PAC Actifs : Un programme d’accompagnement social destiné à des groupes d’adultes fragilisés, ayant pour support des exercices visant à stimuler les capacités intellectuelles (stimulation cognitive)

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 Ateliers de « Remobilisation vers l’autonomie » afin de développer la capacité des bénéficiaires du RSA à effectuer les différentes démarches administratives par un travail de groupe.

 Ateliers d’éducation à la santé afin de réfléchir en groupe et prendre conscience de son comportement vis-à-vis de la santé et y apporter des changements

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6) Les engagements de l’UDCCAS

L’UDCCAS et le Département du Nord avaient signé en juin 2010 un « accord cadre » affirmant leur souhait de développer la coopération dans le cadre de la mise en œuvre des différentes politiques sociales.

Un nouvel accord cadre a été travaillé conjointement avec pour objectif de réaffirmer et de renforcer cette coopération entre le Département du Nord et l’UDCCAS.

L’engagement de l’UDCCAS du PLDI de Flandre Intérieure s’inscrit donc dans la logique de cet accord cadre.

Des particularités locales :

Le secteur de Flandre Intérieure regroupe de nombreuses communes d’importance diverse. L’ensemble des CCAS de ce secteur n’est pas adhérent à l’UDCCAS. Les engagements pris dans l’accord cadre concernent les CCAS adhérents à l’Union Départementale.

Des engagements locaux :

Axe 1 – La gouvernance :

Assurer le secteur technique et administratif des élus et professionnels dans les différentes instances et groupes de travail organisés par le Département Activer des lieux d’échanges de pratiques et d’expérience

L’UDCCAS est organisée en commissions thématiques. Celles-ci produisent régulièrement des écrits de réflexions sur l’évolution du contexte en matière d’action sociale. Une meilleure organisation du retour aux adhérents de l’UDCCAS du territoire de ces travaux permettrait d’améliorer les échanges de réflexions.

Actions : . Présentation de l’UDCCAS et de ces travaux aux CCAS non adhérents . Faire l’envoi systématique des comptes-rendus de ces réunions aux acteurs départementaux

Indicateurs de suivi : . Nombre de participants du territoire à ces rencontres (4 par an environ) . Nombre d’envoi de comptes-rendus

→ Participer aux instances décisionnelles CTI. La présence aux CTI du Délégué Territorial est le gage d’une participation active aux travaux de celle-ci.

Indicateurs : . Présence du Délégué Territorial . Nomination d’un suppléant en cas d’absence du Titulaire

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Axe 2 – l’accompagnement des CCAS :

→ Faire connaître les modalités de l’accord cadre.

L’accord cadre nécessite une information large permettant aux CCAS de se positionner comme interlocuteur privilégié du Département dans l’accompagnement des publics concernés.

Action : organisation d’une réunion de présentation de l’accord cadre sur le territoire Indicateur : le nombre des CCAS représentés (élus et techniques)

→ Inciter les CCAS à veiller à l’information des allocataires sur les politiques sociales existantes

L’accord cadre stipule l’engagement de l’UDCCAS à sensibiliser les CCAS sur l’ensemble des dispositifs de droit commun.

« Cette sensibilisation devra s’effectuer selon des modalités harmonisées à l’échelle du Département afin d’atteindre une homogénéité d’information »

C’est dans ce cadre général que seront évalués les indicateurs du territoire.

Accompagner les CCAS dans l’instruction administrative des demandes du RSA et le suivi des contrats Accompagner les CCAS pour améliorer la qualité des diagnostics et la réduction des contrats d’engagements réciproques (CER).

L’UDCCAS se propose d’être « un relais d’information sur l’ensemble des programmes de fonctions qui sont à la disposition des agents d’accueil et des référents RSA ».

Action : lettre d’information UDCCAS sur les formations Indicateurs : . Nombre d’envois, . Nombre d’appels ou de demandes d’informations.

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7) Les engagements des réseaux associatifs

Les contributions de l’URIOPSS au PLDI de Flandre Intérieure

L’Uriopss Nord Pas-de-Calais s’engage dans le cadre des différents PLDI du Département à travers son rôle d’Union régionale associative partenaire du Conseil général du Nord, et signataire du Pacte territorial d’insertion. Ces engagements de l’Uriopss Nord Pas-de Calais au PLDI de Flandres Intérieures s’inscrivent en particulier dans le cadre des actions inhérentes de représentation, de soutien et d’animation du réseau associatif régional, ainsi que dans le cadre de la convention entre l’Uriopss Nord Pas-de Calais et le Conseil général du Nord qui vient soutenir financièrement un certain nombre des missions, exercées dans un cadre partenarial.

Dans l’esprit du Pacte territorial d’insertion, l’Uriopss Nord Pas-de-Calais vient donc valoriser au sein du PLDI son rôle de tête de réseau associatif afin de contribuer à l’insertion sociale et professionnelle des allocataires du Revenu de Solidarité Active du territoire de Flandres Intérieures.

Axe 1 – La Gouvernance Assurer le soutien technique des représentants de l’Uriopss dans les différentes instances (CTI, commissions thématiques, CLP, CLFSL …) et groupes de travail organisés par la Direction Territoriale.

Organiser, au moins une fois par an, un temps d’échanges entre l’Uriopss et la Direction Territoriale. Ce temps permettra de faire un point sur les travaux menés par l’Uriopss à l’échelle du territoire et de définir des axes de travail.

Initier et participer tant que possible à la construction d’une parole politique et technique inter-réseaux associatifs. Poursuivre notamment les travaux engagés avec la Fédération des centres sociaux du Nord et la Fnars sur nos actions communes liées à l’animation de nos réseaux de Représentants dans les territoires.

Axe 2 – Soutenir et qualifier les acteurs associatifs Construire une offre de formation adaptée aux besoins du territoire

Qualifier les bénévoles et salariés associatifs au travers des formations Au travers du catalogue de formations des bénévoles et salariés associatifs, l’Uriopss réaffirme son engagement auprès des associations, des fédérations et des réseaux associatifs. L’ambition est de garantir la continuité du soutien et de l’accompagnement, avec une assise territoriale, des associations dans leurs actions de solidarité envers les personnes fragiles. Cet outil est un moyen pertinent pour adapter et faire évaluer les pratiques des associations, afin de répondre aux nouvelles exigences, notamment en termes d’accompagnement, par le biais d’un renforcement et d’un développement des pratiques d’accompagnement

Appuyer et conseiller les responsables associatifs (adhérents) Permettre aux responsables associatifs de cerner les nouveaux enjeux et d’engager une réflexion relative l’adaptation et au développement des actions.

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Axe 3 - Contribuer à la promotion du développement social local

Promouvoir, dans le cadre d’une action inter-réseaux, la participation des personnes allocataires du RSA, notamment au travers du forum citoyen de Flandre Intérieure Accompagnement et soutien technique du forum et des partenaires du territoire. Aider à l’émergence de la participation des usagers au sein des structures. Soutenir l’animation du forum par des conseils et des apports méthodologiques. Favoriser la participation des personnes allocataires aux instances décisionnelles

Axe 4 – Coordination et échanges de pratiques en inter directions territoriales

Favoriser les échanges et développer des réflexions entre les territoires dans le cadre d’actions spécifiques (appel à propositions, actions FSL, participation des usagers…)

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Les engagements de la FNARS

Objectif Objectif opérationnel Objectif opérationnel général départemental territorial Assurer le soutien technique et Animation d’un groupe au niveau administratif des élus et départemental qui regroupe les professionnels dans les instances représentants FNARS en CTI, CDI et groupes de travail organisés. et équipes pluridisciplinaires qui permet Animer des lieux d’échanges de aux représentants d’échanger sur les pratique et d’expériences. pratiques des différents territoires et Participer aux instances de s’enrichir mutuellement – politiques (CDI, CTI, représentation dans les différentes Gouvernance commissions thématiques). instances. Poursuite des réunions inter-réseaux (FCS-FNARS-URIOPSS) entre les représentants dans les différentes instances. Assurer aux allocataires un Assurer par les adhérents de la accueil de qualité FNARS Qualifier les référents RSA. Peu de référents RSA au sein des associations adhérentes à la FNARS – Ponctuellement, un représentant FNARS pourrait intervenir dans des échanges de travail que le PLES pourrait mettre en place en fonction des disponibilités et des calendriers. Qualifier les acteurs et Réflexions et échanges de pratiques organisations associatives. au sein des commissions thématiques régionales : santé, IAE, logement, jeunes Interventions ponctuelles sur demandes dans des échanges formatifs que le PLES souhaiterait

Instruction des demandes RSA des demandes Instruction mettre en place en fonction des disponibilités et des calendriers. Aider à l’appropriation d’outils Réflexions et échanges de pratiques méthodologiques. eau sein des commissions thématiques régionales : santé, IAE, logement, jeunes Relayer les besoins en matière Au sein de la réunion de directeurs d’accompagnement afin LMCU échange sur les réponses d’alimenter le référentiel de apportées et sur les besoins

nement l’appel à propositions. constatées sur les territoires

Contribuer à l’efficacité des politiques d’action sociale

des allocataires des menées par le Département. Accompag

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Objectif Objectif opérationnel Objectif opérationnel général départemental territorial

Contribuer à une meilleure Réflexions et échanges de pratiques

adéquation entre l’offre eau sein des commissions

d’insertion et les besoins des thématiques régionales : santé, IAE, allocataires. logement, jeunes Participer au développement et à Réflexions et échanges de pratiques

la promotion des actions au sein du groupe de travail RSA

d’insertion en fonction des objectifs définis dans les PLDI. Mettre en place des actions Par les adhérentes

d’insertion sociale.

Développer des actions Par les adhérents

collectives innovantes.

Accompagner les associations Réflexions et échanges de pratiques

dans leurs pratiques eau sein des commissions

Accompagnement des allocataires des Accompagnement d’accompagnement social. thématiques régionales : santé, IAE, logement, jeunes Soutenir et accompagner les Réflexions et échanges de pratiques

associations par la mise en place eau sein des commissions

de projet en réponse aux appels à thématiques régionales : santé, IAE, propositions. logement, jeunes Etre le lien démocratique afin de La FNARS développe deux groupes représenter les allocataires dans de travail sur l’expression des

« usagers » au sein des structures les instances du PDI. d’hébergement qui peuvent nourrir les démarches mises en place dans le cadre du RSA Aider à la généralisation des Accompagnement de la démarche

allocataires comités d’usagers et forums de URIOPSS-Fédération des Centres

Mobilisation des l’insertion. sociaux

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Les engagements de la Fédération des Centres sociaux

Plan Local de Développement pour l’Insertion Direction Territoriale des Flandres Intérieures Les engagements de la Fédération des Centres sociaux du Nord Document de cadrage et de propositions (10/11/10)

Les engagements généraux des têtes de réseaux

En référence aux engagements des têtes de réseau associatives, repris dans le Pacte Territorial pour l’Insertion départemental (pages 19 et suivante), et en accord avec le Protocole 2006- 2012 conclu entre le Département du Nord et la Fédération des Centres sociaux du Nord (cf. ci-dessous), la Fédération des Centres sociaux du Nord réaffirme son engagement pour la mise en œuvre des Plans Locaux de Développement pour l’Insertion.

Le Protocole 2006-2012 Département du Nord / Fédération des Centres sociaux du Nord

Le Protocole présente les enjeux partagés pour la période 2006-2012 : - Un partenariat au service du développement social local - La contribution des centres sociaux à la mise en œuvre des politiques départementales d’action sociale.

L’accompagnement de la déclinaison du Programme Départemental d’Insertion dans les Plans Locaux de Développement pour I’Insertion, dans une logique de Développement Social des Personnes et des Territoires, s’inscrit bien dans ces deux enjeux partagés.

Une priorité pour la Fédération des Centres sociaux du Nord

L’enjeu de la mise en œuvre des politiques d’insertion sociale vers l’emploi dans une démarche de Développement social local converge avec le projet Fédéral.

En effet, le Centre social et socioculturel se définit comme un foyer d’initiatives porté par des habitants appuyés par des professionnels, capables de définir et de mettre en œuvre un projet de développement social pour l’ensemble de la population d’un territoire.

L’élaboration de l’action du point de vue des centres sociaux suppose : - De ne pas fractionner la vie humaine en autant de segments qu’il y a d’administrations ou de prestataires de service. - De prendre autant en compte les potentialités que les difficultés, pour l’élaboration de diagnostics territoriaux concertés. - D’insérer l’action quotidienne dans un « projet social » cohérent et pluriannuel, dans une démarche de développement social local.

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- De favoriser les conditions pour que ceux qui souffrent de dépendances ou d’exclusion puissent agir librement et discuter les projets qui les concernent à égalité de droits et de garanties. - De nouer avec les autres acteurs des territoires de projet les relations nécessaires aux actions à conduire. Ces relations se formalisent dans des conventions de partenariat. Les Centres sociaux n’entendent pas être instrumentalisés ni devenir de simples prestataires de services ou réduire leur projet social à des délégations de service public.

Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des PLDI s’inscrit donc dans les priorités de la Fédération.

Il s’agira de favoriser et d’accompagner le développement de réponses/démarches et de pratiques innovantes sur l’ensemble des territoires du Nord.

Il faudra veiller à mobiliser les moyens humains et financiers sur les territoires les plus en difficultés et où les logiques de DSL sont le moins portées.

Les particularités locales (= point sur la situation locale / centres sociaux)

> Le territoire de la Direction territoriale des Flandres Intérieures comprend 9 centres sociaux, répartis sur le territoire : - Armentières (2) : Centre social des 4 Saisons, Centre social Roger Salengro - Bailleul (1) : Centre social Honoré Declercq - Hazebrouck (2) : Centre socio-éducatif, Centre d'animation du Nouveau Monde - La Gorgue (1) : Maison pour Tous - Merville (1) : Centre social Jacques Brel - Pérenchies (1) : C.A.L. Dr Nuyts - Steenvoorde (1) : Centre social La Maison de Flandre

> Un enjeu de mobilisation des centres sociaux, au regard des priorités territoriales, notamment sur le volet "Développement social local".

Les objectifs opérationnels

1. L’appui aux démarches participatives, à l’expression des habitants : A travers : - la mise en place et l’animation d’un groupe d'appui au niveau départemental, co-animé par la Fédération des Centres sociaux et l’Uriopss, avec les porteurs des démarches "forums" des 8 territoires du Nord (3 rencontres d'octobre à décembre 2010) ; - l’accompagnement de la démarche développée sur le territoire de la Direction territoriale des Flandres Intérieures, portée par le Réseau d'Echanges Réciproques des Savoirs Flandre Lys, en lien avec l’Uriopss et le PLES.

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2. L’appui à la veille sociale (remontée des besoins et situations sociales vécues), l’appui aux dynamiques de projet et au développement des coopérations territoriales : Des leviers : - le renouvellement des projets sociaux des centres (cf. diagnostics partagés) ; - les contractualisations pluri-partenariales pluri-annuelles entre le projet centre social, la CAF, le Département, la Ville.

3. L’appui à l’innovation sociale, à la qualification des pratiques d'insertion sociale vers l'emploi dans une démarche de développement social local : A travers : - l'analyse partagée des réponses à l'appel à propositions du Département ; - l'animation d'un groupe départemental ressource "Centres sociaux et Insertion" et l'organisation de rencontres départementales (dont rencontres en inter-réseaux) ; - des démarches de qualification en territoires, construites et portées avec la Direction territoriale des Flandres Intérieures ; - un accompagnement spécifique ponctuel (en fonction des besoins et des priorisations de la FCSN).

4. La contribution à la gouvernance territoriale et à la mise en œuvre du PLDI, en lien avec les travaux portés par le CDCDS : A travers : l’implication dans les instances territoriales : - Commission Territoriale de l’Insertion, - Commissions thématiques, plus particulièrement la Commission Développement social local, - Equipe pluridisciplinaire.

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Lille, le

Pour le Département du Nord Pour l’Etat Bernard DEROSIER Président

Pour le Conseil Régional Pour Pôle Emploi

Pour la CAF du territoire xxxxx Pour la Caisse de Mutualité Sociale Agricole du Nord

Pour l’UDCCAS Pour la FNARS

Pour l’URIOPSS Pour la Fédération des Centres Sociaux

Pour l’Etablissement Public de Coopération Pour les Plans Locaux d’Insertion par Intercommunale (communauté urbaine, l’Economie communauté d’agglomération ou communauté de communes)

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