Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Samedi novembre 26 | çon

Samedi 26 novembre Chamber Orchestra of Europe Semyon Bychkov | Renaud Capuçon | Gautier Capuçon

Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert,

à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Chamber Orchestra of Europe | Semyon | Renaud Bychkov Capuçon | Gautier Capu SAMEDI 26 NOVEMBRE – 20H

Johannes Brahms Double Concerto pour violon et violoncelle

entracte

Franz Schubert Symphonie n° 9 « La Grande »

Chamber Orchestra of Europe Semyon Bychkov, direction Renaud Capuçon, violon Gautier Capuçon, violoncelle

Fin du concert vers 21h50.

2 Johannes Brahms (1833-1897) Double Concerto pour violon, violoncelle et orchestre en la mineur op. 102

Allegro Andante Vivace non troppo

Composition : Thun, été 1887. Création : le 18 octobre 1887 à Cologne par Joseph Joachim (violon) et Robert Hausmann (violoncelle) sous la direction du compositeur. Première édition : 1888, N. Simrock, Berlin. Durée : environ 34 minutes.

Brahms a laissé quatre symphonies et autant de concertos. Fruit de la maturité, le Double Concerto pour violon et violoncelle est sa dernière œuvre orchestrale et couronne les deux séries. Il possède une nette dimension symphonique, sans manquer d’exigences techniques pour les interprètes.

La réunion de deux solistes face à l’orchestre peut renvoyer à une pratique plus courante au XVIIIe siècle. Mais Brahms devait plus probablement avoir pour référent le Triple Concerto pour piano, violon et violoncelle de Beethoven, qui réserve des passages en duo à ses deux cordes solistes.

Le choix du couple d’instruments avait aussi une motivation privée. Brahms regrettait d’avoir perdu l’amitié de son complice de jeunesse, Joseph Joachim. Le Double Concerto serait une main tendue vers le grand violoniste après cette longue période de froid. Il répond aussi au vœu de Robert Hausmann, le violoncelliste du quatuor de Joachim, qui espérait voir Brahms écrire un concerto pour son instrument. Joachim appréciera le geste et les trois musiciens participeront ensemble à la création de l’œuvre.

Couvrant le grave et l’aigu, l’union des timbres du violoncelle et du violon permet une belle diversité dans le traitement des solistes. Tantôt ceux-ci dialoguent tels des chanteurs, baryton et soprano, en récitatif ou en duo lyrique ; tantôt ils se complètent en de larges accords avec doubles cordes ; tantôt encore ils se relaient ou parlent en octaves comme les mains gauche et droite d’un pianiste, avec une absolue connivence. Occupant à lui seul la moitié de la durée de l’œuvre, le vaste Allegro initial s’ouvre sur une sorte de cadence introductive des deux solistes, en récitatif. Autant son premier thème est carré et contribue à donner au mouvement son caractère de monumental portail symphonique, autant le second est caractérisé par ses déplacements métriques par rapport à la barre de mesure, qui lui confèrent un aspect lottant. Ce second thème est généralement interprété comme une allusion discrète au Concerto pour violon n° 22 en la mineur de Viotti, l’un des préférés de Joachim. On note la belle luxuriance de couleurs du thème conclusif.

On pénètre dans le mouvement lent par des appels des cors et des bois. Ce triptyque dans un tempo andante est empreint de noblesse lyrique, et à peine troublé en son centre par quelques

3 ombres plus dramatiques, au violoncelle. Venant en gradation dans l’architecture d’ensemble, le inale très réussi, plus virtuose, est un rondo à deux couplets, avec un thème de refrain dansant et enjoué.

Le Double Concerto n’exige pas que d’excellents solistes, mais aussi un chef qui sache mener de l’avant le discours, en particulier dans le premier mouvement, et insuler à son orchestre une alliance d’énergie rythmique et de générosité naturelle et lyrique du son.

Marianne Frippiat

4 Franz Schubert (1797-1828) Symphonie n° 9 en do majeur D 994, « La Grande »

Andante. Allegro ma non troppo Andante con moto Scherzo. Allegro vivace Finale. Allegro vivace

Composition : 1825-1826. Création : tentative de création posthume le 14 décembre 1828 par la Gesellschaft der Musikfreunde, qui la trouve trop diicile ; création déinitive par Felix Mendelssohn à Leipzig le 21 mars 1839. Efectif : lûtes, hautbois, clarinettes et bassons par deux ; cors, trompettes par deux, 3 trombones ; timbales ; cordes. Durée : de 50 à 65 minutes environ, selon l’exécution ou non des reprises.

Franz Schubert n’entendra jamais sa plus grande œuvre symphonique, sa dernière achevée. Dix ans après la mort du compositeur, Robert Schumann vient se recueillir sur sa tombe, rencontre le frère aîné de Schubert, Ferdinand, qui lui conie des manuscrits ; Schumann demande aussitôt à Mendelssohn de diriger cette Neuvième, surnommée « grande » par son auteur en comparaison avec la « petite » Sixième, en ut majeur elle aussi.

« Grande », cette symphonie doit aussi son surnom à ses puissantes proportions, sa noblesse, sa largeur de vues. Elle comporte beaucoup de mélodies en arches, de crescendi exaltants, et ses « divines longueurs », vantées par Schumann, sont de fréquents développements où l’intérêt rejaillit et voyage au il des modulations.

Le monumental premier mouvement (plus de 680 mesures) plein de soule, aurait presque pu servir de inale… L’introduction lente, de plus de trois minutes et demie, constitue déjà un monde en soi : le majestueux thème proclamé aux cors seuls est traité en variations, tantôt sous des couleurs délicates, tantôt en une voix d’orchestre titanesque. Survient l’Allegro dont le premier thème, déroulé sur une trame nerveuse de triolets à la Mendelssohn, monte et descend en rythmes pointés conquérants ; plus modéré, le deuxième thème sautille d’abord en mineur, puis s’échaufe pour atteindre la sphère majeure. Un noble appel de trombones, chargé d’avenir, « entre en scène » sur ce fond iévreux. Le développement combine avec énergie les fragments des deux thèmes, et s’achève bientôt dans un climat d’alanguissement et de mystère. Après une réexposition très régulière, la coda, plus vive, électrise les deux thèmes principaux et rend la parole, avec grandeur, au thème de l’introduction, comme à un « deus ex machina ».

L’admirable Andante est emblématique de Schubert tel qu’on se l’imagine toujours, dans sa nostalgique promenade, sa Wanderung candide et régulière : le hautbois solo dessine ce chemin gracieux et détendu aux parfums de forêt viennoise. Les retours du thème attirent les voix des autres bois, clarinettes, bassons, lûte parfois, dans un art consommé de l’éternel recommencement. Mais une idée secondaire beaucoup plus martiale, et même ampliiée en développements pleins de tension nous montre l’autre nature du compositeur, volontaire et

5 héroïque. Cette rêverie mi-bucolique, mi existentielle est coupée de deux intermèdes chaleureux, très liés et contrapuntiques, dont la texture nébuleuse prophétise le style de Brahms.

Le Scherzo, plein de caractère, fait dialoguer deux courtes idées, un unisson grave et courroucé des cordes, et les voix ailées des bois. La deuxième reprise fait l’objet d’un véritable développement, dans un style léger et malicieux qui anticipe de peu Mendelssohn. Le « trio » médian, très lumineux, décrit ses cercles sur des accents de hautbois et de lûte qui brillent comme des joyaux d’orchestre ; Schubert, qui a tant pratiqué la valse autrichienne, nous en donne ici sa version céleste et comblée.

Le inale, long de 1055 mesures, l’une des pages les plus dynamiques du répertoire symphonique, laisse pantois quand l’on pense dans quel triste état se trouvait Schubert, presque inconnu, pauvre et condamné par la maladie ; le morceau s’airme probablement comme une vision de sa revanche posthume, et constitue de toute façon une leçon de foisonnante inspiration, indépendante des conditions personnelles de vie. Ce inale est parcouru d’un bout à l’autre par une cellule trépidante, infatigable, de triolet-noire (trois brèves-longue). Le premier thème commence par un péremptoire appel, et se poursuit en un lux fonceur et tourbillonnaire. Après un net arrêt, surgit le deuxième thème, l’une des plus gracieuses trouvailles de Schubert, cette marche dansante des bois, d’un optimisme et d’un rebond qui touchent à peine terre. Le développement est entièrement consacré à ce second thème : il le déguise en une fugitive citation de l’Hymne à la joie, le rapproche par couches progressives, l’installe aux trombones populaires et truculents, puis l’éloigne dans une émanation féerique qui décidément a dû ravir Mendelssohn. La réexposition commence en mi bémol, pour donner plus de poids à la conclusion en do, et enin la coda unit triomphe et frénésie dans ce tour de force psychologique et musical.

Isabelle Werck

6 Renaud Capuçon Iván Fischer, Hans Graf, Daniel frère Gautier, de Gérard Caussé et Né à Chambéry en 1976, Renaud Harding, Bernard Haitink, Gunther de Michel Dalberto. En 1995, il crée Capuçon est admis à 14 ans au Herbig, Armin Jordan, Philippe son propre festival à Chambéry. Sa Conservatoire de Paris (CNSMDP) Jordan, Emmanuel Krivine, Marc discographie comprend le Quintette et suit l’enseignement de Gérard Minkowski, John Nelson et Wolfgang de Schumann avec Maria João Poulet et Veda Reynolds. Il travaille Sawallisch. Renaud Capuçon est Pires chez Deutsche Grammophon, ensuite avec Thomas Brandis à Berlin, notamment invité dans les festivals puis chez , dont il est puis auprès d’Isaac Stern. En 1992, il de Saint-Denis, Berlin, Jérusalem, artiste exclusif, un disque Berlioz/ obtient un premier prix de musique Verbier, Lugano, Aix-en-Provence Saint-Saëns/Milhaud/Ravel avec la de chambre et, en 1993, un premier et Strasbourg. On peut l’entendre Deutsche Kammerphilharmonie de prix de violon au Conservatoire de régulièrement dans le cadre de la Brême dirigée par , des Paris ; en 1995, il obtient un prix de série des Grands Solistes au Théâtre œuvres de chambre de Ravel avec l’Académie des Arts de Berlin. De 1998 des Champs-Élysées et à la Salle Pleyel son frère Gautier et Frank Braley au à 2000, le choisit (intégrale de la musique de chambre piano, L’Arbre des songes de Dutilleux comme Konzertmeister de l’Orchestre de Brahms pendant deux saisons avec l’Orchestre Philharmonique des Jeunes Gustav , ce qui lui consécutives). Il s’est également de Radio France dirigé par Myung- permet de parfaire son éducation produit au Festival de Saint-Denis Whun Chung, La Truite de Schubert, musicale avec Pierre Boulez, Seiji avec Gautier Capuçon et Frank Braley, les concertos de Mendelssohn et de Ozawa, Daniel Barenboim et Franz dans un programme original mêlant Schumann avec le Mahler Chamber Welser-Möst. Élu « Rising star 2000 » le Quintette pour clarinette (Paul Orchestra et Daniel Harding, les et « Nouveau talent de l’année » aux Meyer) de Mozart et la Symphonie sonates, trios et quatuors de Brahms Victoires de la Musique 2000, Renaud n° 7 de Bruckner transcrite pour un avec Nicholas Angelich et son frère Capuçon est depuis régulièrement le ensemble de chambre. Parallèlement Gautier au violoncelle ainsi qu’un soliste de prestigieuses formations à sa carrière de soliste, Renaud album Inventions pour violon et comme les Berliner Philharmoniker, Capuçon continue à se produire violoncelle paru en novembre 2006. les orchestres symphoniques en tant que chambriste avec des Le Double Concerto de Brahms avec de Berlin, Hambourg, Montréal, partenaires comme , Gautier Capuçon et l’Orchestre des Jérusalem, Birmingham et Bordeaux, Daniel Barenboim, Hélène Grimaud, Jeunes dirigé par les orchestres nationaux de Lille, Maria João Pires, Nicholas Angelich, Myung-Whun Chung est sorti en Lyon et du Capitole de Toulouse, Frank Braley, Yeim Bronfman, Myung- 2007. Sont également parus un l’Orchestre Philharmonique de Radio Whun Chung, Stephen Kovacevich, disque de concertos de Mozart avec France, l’Orchestre National de France, Jean-Yves Thibaudet, Katia et Marielle l’Orchestre de Chambre d’Écosse, l’Orchestre de Paris, l’Ensemble Labèque, Vadim Repin, Paul Meyer, Louis Langrée et l’altiste Antoine Orchestral de Paris, l’Orchestre Truls Mork, Gautier Capuçon et Tamestit, ainsi qu’un enregistrement Royal de Copenhague, l’Orchestre Yuri Bashmet. En janvier 2011, il a de concertos pour violon de Philharmonique de La Scala de interprété l’intégrale des sonates Korngold. Son dernier disque, Milan et de l’Accademia Nazionale di pour violon et piano de Beethoven au l’intégrale des sonates pour violon Santa Cecilia de Rome ou l’Orchestre Théâtre des Champs-Élysées aux côtés et piano de Beethoven avec Frank Symphonique de Boston, sous la de Frank Braley, dans la série des Braley, est paru début 2011 chez direction de Christoph von Dohnányi, Grands Solistes. On a également pu Virgin Classics. Renaud Capuçon joue Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, l’entendre au Festival de Saint-Denis sur le Guarneri del Gesù « Panette » Christian Arming, Semyon Bychkov, en juin dernier dans un programme (1737) qui a appartenu à Isaac Stern. Christoph Eschenbach, Kurt Masur, consacré à Fauré aux côtés de son

7 Gautier Capuçon de Moscou, Orchestre du Théâtre Saint-Sébastien, Tokyo, Davos, Gstaad, Gautier Capuçon, né en 1981 à Mariinsky, Malmö Symphony, Verbier, Montreux, Lucerne et le Chambéry, commence le violoncelle Accademia Nazionale di Santa Festival Martha Argerich à Lugano, à 5 ans et étudie avec Annie Cochet- Cecilia de Rome, Royal Philharmonic, et participe à des hommages à Zakine, Philippe Muller, puis à Vienne Philharmonia Orchestra, Chamber Friedrich Gulda avec Martha Argerich avec Heinrich Schif. En 1998, il Orchestra of Europe, Academy of St à Buenos Aires, Bruxelles, Munich, La reçoit le Premier Prix de l’Académie Martin in the Fields, Scottish Chamber Roque-d’Anthéron,Tokyo. Passionné Internationale de Musique Maurice Orchestra, BBC Wales Orchestra de musique de chambre, Gautier Ravel de Saint-Jean-de-Luz, en 1999 et BBC Scottish Orchestra, City of Capuçon a pour partenaires son frère le 2e Prix au Concours de Violoncelle Birmingham Orchestra, orchestres Renaud, Nicholas Angelich, Martha de Christchurch en Nouvelle- symphoniques de Houston, Argerich, Daniel Barenboim, Yuri Zélande et le Premier Grand Prix Detroit, Montréal et San Francisco, Bashmet, Frank Braley, Gérard Caussé, du Concours International André Philadelphia Orchestra, National Sarah Chang, Myung-Whun Chung, Navarra à Toulouse. Parallèlement, Symphony Orchestra de Washington, Michel Dalberto, Hélène Grimaud, il parfait son expérience au sein Los Angeles Philharmonic Orchestra, Katia et Marielle Labèque, Angelika de l’Orchestre des Jeunes de la NHK Symphony Orchestra. Il collabore Kirchschlager, Gabriela Montero, Communauté Européenne avec avec les chefs Lionel Bringuier, Viktoria Mullova, Mikhail Pletnev, Bernard Haitink, puis de l’Orchestre Semyon Bychkov, Myung-Whun Leonidas Kavakos, Menahem Pressler, des Jeunes Gustav Mahler avec Kent Chung, Gustavo Dudamel, Charles Vadim Repin, Antoine Tamestit, Jean- Nagano, , Pierre Boulez, Dutoit, Christoph Eschenbach, Yves Thibaudet, Maxim Vengerov, Yuja Seiji Ozawa et Claudio Abbado. Vladimir Fedosseyev, Valery Gergiev, Wang, Nikolaj Znaider, les quatuors En 2001 il est « Nouveau Talent de Hans Graf, Bernard Haitink, Daniel Ysaÿe et Ébène. Sa discographie chez l’année » aux Victoires de la Musique Harding, Paavo Järvi, Jun Märkl, EMI comporte les Trios de Haydn et et reçoit en 2004 l’Echo Preis de la Kent Nagano, Andris Nelsons, Pietari Mendelssohn avec Martha Argerich télévision allemande et le Borletti- Inkinen, Yannick Nézet-Séguin, et Renaud Capuçon, le Trio n° 2 de Buitoni Trust Award. Il est soliste Leonard Slatkin, Tugan Sokhiev, Chostakovitch avec Martha Argerich d’orchestres prestigieux : Orchestre de Hugh Wolf… La saison prochaine et Maxim Vengerov. Il a enregistré Paris, Orchestre National de France, Gautier Capuçon fera ses débuts avec chez Virgin Classics, dont il est artiste Orchestre Philharmonique de Radio les Berliner Philharmoniker sous la exclusif, la musique de chambre de France, Ensemble Orchestral de direction de Gustavo Dudamel pour Ravel avec Renaud Capuçon et Frank Paris, orchestres de Bordeaux, Lille, l’Europa Konzert, avec le Chicago Braley, mais aussi des duos avec son Monte-Carlo, Strasbourg, Toulouse, Symphony et le Boston Symphony frère, les concertos de Haydn avec le Belgrade, Jérusalem et Liège, sous la baguette de Charles Dutoit, Mahler Chamber Orchestra et Daniel orchestres de chambre de Vienne et ainsi qu’avec le London Symphony Harding (Diapason d’or et Choc du de Zurich, Rotterdam Philharmonic, Orchestra et Valery Gergiev. Il est Monde de la musique), la musique de Symphonieorchester des Bayerischen invité par les festivals Musique chambre de Saint-Saëns, de Schubert, Rundfunks de Munich, Münchner en Côte Basque, de Menton, les trios de Brahms avec Renaud Philharmoniker, Gürzenich Orchester Saint-Denis, Strasbourg, La Roque- Capuçon et Nicholas Angelich (Preis Köln, Frankfurt Radio, NDR de d’Anthéron, Bergen, Jérusalem, der Deutschen Schallplattenkritik, Hanovre, WDR de Cologne, Gustav London Mostly Mozart, Édimbourg, Diapason d’or et Choc du Monde de Mahler Jugendorchester, Deutsches Berlin, Rheingau, Schwarzenberg, la musique), un récital avec la pianiste Symphonie-Orchester de Berlin, Lockenhaus, Salzbourg, Brescia- Gabriela Montero (Mendelssohn/ Orchestre Tchaïkovski de la Radio Bergame, Spoleto, Stresa, Canaries, Prokoiev/Rachmaninov), le Concerto

8 de Dvorák avec l’Orchestre de la Radio et DVD primés, ceci lors de son Leipzig. Lors de la saison 2011-2012, de Francfort et Paavo Järvi, le Double mandat en tant que chef titulaire il dirigera l’Orchestre Philharmonique Concerto de Brahms avec l’Orchestre du WDR Sinfonieorchester Köln. de Berlin, le Chamber Orchestra of de Jeunes Gustav Mahler et Myung- Après une production mise en scène Europe, le NDR Sinfonieorchester Whun Chung. Un live au Festival de à la Staatsoper de Vienne et une de Hambourg, les orchestres Salzbourg avec le Triple Concerto de version de concert à Cologne, son symphoniques de Londres, Beethoven (Martha Argerich, Renaud Lohengrin de Wagner a été gravé et Chicago et San Francisco, le Russian Capuçon, l’Orchestre Simon Bolivar nommé « Disque de l’année 2010 » National Orchestra, les orchestres et Gustavo Dudamel), ainsi que les par le BBC Music Magazine. Vient de philharmoniques de Munich et Variations rococo de Tchaïkovski avec paraître chez Proil Lustige Streiche, Los Angeles, ainsi que l’Orchestra le Mariinsky Theatre Orchestra et regroupant la Symphonie alpestre et Sinfonica Nazionale della RAI de Turin. Valery Gergiev viennent de paraître Till Eulenspiegel de Strauss, faisant Élève du célèbre pédagogue Ilya en DVD. Depuis 2007 Gautier suite à une série d’enregistrements Musin, Semyon Bychkov s’est acquis Capuçon est l’ambassadeur de de référence dédiés à Strauss dont la reconnaissance internationale en « Zegna & Music Project », fondé en Ein Heldenleben et Metamorphosen tant que directeur musical de deux 1997 comme activité philanthropique (pour le label Avie), Daphne avec orchestres américains, le Grand pour promouvoir la musique et ses Renée Fleming (Decca) et Elektra avec Rapids Symphony Orchestra du valeurs. Colas, partenaire de Gautier Deborah Polaski (Proil). Toujours Michigan et le Bufalo Philharmonic Capuçon, a coproduit avec Virgin avec le WDR Sinfonieorchester Orchestra. Amené à diriger les Classics son dernier album enregistré Köln, on notera d’autres disques orchestres philharmoniques de avec Valery Gergiev et a contribué dédiés à Mahler, Chostakovitch, New York, Berlin et l’Orchestre du à l’acquisition d’un archet de Rachmaninov, l’intégrale des Concertgebouw d’Amsterdam à la Dominique Peccatte. Gautier Capuçon symphonies de Brahms et le Requiem faveur d’une série de désistements joue un Matteo Gofriller de 1701. de Verdi. Les symphonies de Brahms de chefs prestigieux, il s’est alors vu comme la Symphonie n° 2, les proposer un contrat d’exclusivité par Semyon Bychkov Danses symphoniques et Les Cloches Philips Classics. Installé ensuite à Paris, Depuis son départ de Saint- de Rachmaninov sont également Semyon Bychkov a été recruté comme Pétersbourg au milieu des années disponibles en DVD (Arthaus). Après directeur musical de l’Orchestre de 1970, Semyon Bychkov a été invité son mandat de 13 ans avec le WDR Paris (1989), chef invité permanent à diriger les meilleurs orchestres Sinfonieorchester Köln, Semyon de l’Orchestre Philharmonique de du monde. Partageant son temps Bychkov a abordé la saison 2010- Saint-Pétersbourg (1990) et du entre les répertoires symphonique 2011 à la tête de la Filarmonica della Maggio Musicale de Florence (1992), et d’opéra, il entretient des relations Scala lors d’une tournée en Asie ainsi que chef titulaire du WDR suivies et fructueuses avec les et en Europe, avec l’Orchestre du Sinfonieorchester Köln (1997) et de orchestres et les principales Concertgebouw d’Amsterdam en la Semperoper de Dresde (1998). Il a maisons d’opéra de Londres, Paris, Europe et l’Orchestre Philharmonique fait ses débuts au Covent Garden de Vienne, Milan, Berlin, Chicago de Vienne aux États-Unis. Par ailleurs, Londres en 2003 avec une nouvelle et New York. L’étendue de ses il s’est produit comme chef invité production d’Elektra, y retournant conceptions musicales, la clarté de avec les orchestres de Cleveland l’année suivante pour Boris Godounov. son interprétation et sa sonorité et Philadelphie, le San Francisco Depuis, il a dirigé La Dame de d’une esthétique généreuse sont Symphony Orchestra, l’Orchestre Pique (2006), Lohengrin (2009), Don autant de signes distinctifs qu’il Philharmonique de Munich et Carlos (2009) et Tannhäuser (2010) a su immortaliser dans divers CD l’Orchestre du Gewandhaus de au Covent Garden, ainsi que Boris

9 Godounov (2004) et Otello (2007) au sein de divers orchestres nationaux, tournée européenne avec Yannick Metropolitan Opera de New York. membres d’éminentes formations Nézet-Séguin et les violonistes En mai 2012, il retrouvera le Covent de chambre ou professeurs dans les Valeriy Sokolov et Julia Fischer. En Garden pour La Bohème, et dirigera écoles de musique les plus réputées. novembre, l’orchestre donne deux Otello et Rigoletto au Met en 2013. En Le COE se produit dans les plus concerts au Festival de Piano de Italie, Semyon Bychkov a dirigé Tosca grandes salles d’Europe, comme Lucerne sous la direction de Bernard (1996) et Elektra (2005) au Théâtre l’Alte Oper à Francfort, la Cité de la Haitink et avec le pianiste Emanuel de La Scala de Milan (où La Femme musique à Paris et le Concertgebouw Ax, marquant le début d’un cycle sans ombre est programmée pour à Amsterdam. Certaines de ces salles Brahms qui se poursuivra au cours des 2012), une nouvelle production de sont par ailleurs des lieux de passage deux prochaines années à Lucerne Don Carlo (2006) à Turin, ainsi que réguliers lors des tournées que et à Londres. Le COE termine l’année plusieurs productions primées de l’orchestre entreprend chaque année 2010 par une tournée avec Vladimir Jenufa (1993), Fierrabras de Schubert dans le cadre de son programme de Jurowski et le violoniste Joshua Bell, (1995) et Lady Macbeth de Mtsensk partenariats européens. Le COE a tissé à Paris (Cité de la musique), en Italie (1997) avec le Maggio Musicale de des liens solides avec la Fondation et en Allemagne. À la suite du cycle Florence. Semyon Bychkov a fait ses Gulbenkian à Lisbonne et avec de Beethoven réalisé en 2009 à Lucerne débuts à l’Opéra de Paris avec le Bal nombreux festivals – Styriarte de sous la direction de Bernard Haitink, masqué (2007) et y est retourné pour Graz, Festival de Lucerne, Proms de les musiciens du COE donnent à diriger Tristan und Isolde (2009). Ses Londres, Festival d’Édimbourg ou nouveau un concert Beethoven avec productions autrichiennes comptent Festival Mostly Mozart à New York. Le ce même chef d’orchestre, pour la Elektra (2000), Tristan und Isolde Chamber Orchestra of Europe travaille première fois à Paris, à la Salle Pleyel, (2001), Daphne (2003) et Lohengrin avec des solistes et chefs d’orchestre en janvier 2011. Au début de l’année (2005) à Vienne, auxquelles s’ajoute de renommée internationale 2011, ils retrouvent également Le Chevalier à la rose (2005) au Festival comme Pierre-Laurent Aimard, Yannick Nézet-Séguin, avec lequel de Salzbourg. , , ils entretiennent une relation Lisa Batiashvili, Joshua Bell, Douglas particulière, à la Mozartwoche de Chamber Orchestra of Europe Boyd, Semyon Bychkov, James Salzbourg. Le Chamber Orchestra Le Chamber Orchestra of Europe Conlon, Iván Fischer, Julia Fischer, of Europe a enregistré plus de 250 (COE) célèbre son 30e anniversaire Hélène Grimaud, Bernard Haitink, œuvres, dont la plupart ont reçu des en 2011. Créé en 1981 par un groupe Nikolaus Harnoncourt, Thomas prix internationaux. Parmi les DVD du de musiciens issus de l’Orchestre Hengelbrock, Daniel Hope, Janine COE, on trouve La Flûte enchantée de des Jeunes de l’Union Européenne, Jansen, Vladimir Jurowski, Leonidas Mozart mise en scène par Kenneth il est considéré comme l’un des Kavakos, Sakari Oramo, Yannick Branagh et Alfonso und Estrella meilleurs orchestres de chambre au Nézet-Séguin, Maria João Pires et de Schubert, dirigé par Nikolaus monde. Ses membres fondateurs Mitsuko Uchida. Dès septembre Harnoncourt. En 2010, le COE a sorti avaient pour ambition de continuer 2010, la 30e saison du COE est trois nouveaux DVD de ses concerts : à travailler ensemble au plus haut inaugurée par une série de concerts les Métamorphoses et Le Bourgeois niveau, et aujourd’hui, 18 d’entre eux au cours desquels les musiciens se gentilhomme de Richard Strauss, ainsi font toujours partie de cet ensemble produisent avec la pianiste Maria que le Concerto pour piano en sol de 57 musiciens. Tous poursuivent João Pires et, pour la première de Ravel avec Hélène Grimaud sous parallèlement leur propre carrière fois, avec le chef d’orchestre Trevor la direction de Vladimir Jurowski ; musicale, en tant que solistes Pinnock (à la Cité de la musique). la Symphonie n° 5 et la Messe en ut internationaux, chefs de pupitre au En octobre, l’orchestre réalise une majeur de Beethoven dirigées par

10 Nikolaus Harnoncourt au Festival de Henriette Scheytt Beth Randell Graz en 2007 ; enin, la Symphonie Gabrielle Shek Jan Harshagen n° 2 de Schumann, Rakastava pour Martin Walch Peter Richards cordes et percussions, la Valse triste Mats Zetterqvist et le Concerto pour violon de Sibelius Trompettes avec Vladimir Ashkenazy et Valeriy Altos Nicholas Thompson Sokolov. En outre, le Chamber Pascal Sifert Julian Poore Orchestra of Europe a développé Gert-Inge Andersson un programme éducatif destiné aux Simone Jandl Trombones écoles, conservatoires et salles de Wouter Raubenheimer Hakan Björkmann concert permettant aux jeunes et aux Dorle Sommer Michael Lloyd nouveaux publics de faire l’expérience Ida Speyer Gron Nicholas Eastop directe de la musique de chambre et d’orchestre à haut niveau. Le COE a Violoncelles Percussions créé sa propre Académie en 2009, à Richard Lester Dieter Seiler l’intention des élèves particulièrement Luise Buchberger doués. Ces académiciens reçoivent Tomas Djupsjöbacka une bourse pour étudier avec les Kate Gould chefs de pupitre du COE pendant Luis Zorita plusieurs tournées, ain de découvrir, comprendre et s’inspirer de l’esprit Contrebasses unique et passionné de l’Orchestre. Enno Senft Le Chamber Orchestra of Europe a Dane Roberts été nommé « Ambassadeur culturel Lutz Schumacher européen » en 2007 et est soutenu par le Programme culturel de l’Union Flûtes Européenne et par la Fondation Gatsby. Clara Andrada Josine Buter Violons Marieke Blankestijn Hautbois Sophie Besançon Christopher Cowie Manon Derome Rachel Frost Christian Eisenberger Florian Geldsetzer Clarinettes Benjamin Gilmore Richard Hosford Matilda Kaul Marie Lloyd Sylwia Konopka Hans Liviabella Bassons Stefano Mollo Andrea De Flammineis Fredrik Paulsson Chris Gunia Joe Rappaport Hakan Rudner Cors Aki Saulière Martin Schöpfer

11 Et aussi…

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VENDREDI 9 DÉCEMBRE, 20H LuNDI 26 MARS, 20H En écho à ce concert, nous vous proposons… Scènes de folie Alexandre Glazounov Prélude de la Suite du Moyen Âge > Sur le site Internet http:// Gaetano Donizetti Symphonie n° 6 mediatheque.cite-musique.fr Lucia di Lammermoor / Airs de la folie Sergueï prokoiev de Lucie Symphonie concertante, pour violoncelle … de regarder un extrait vidéo dans Giuseppe Verdi et orchestre les « Concerts » : La Force du destin / Ouverture Symphonie n° 9 « La Grande » de Franz Vincenzo Bellini Russian National Orchestra Schubert par The Chamber Orchestra I Puritani / Airs de la folie d’Elvira Mikhail Pletnev, direction of Europe et Claudio Abbado La Sonnambula / Airs de La Somnambule Gautier Capuçon, violoncelle (direction) enregistré à la Cité de la Robert Schumann musique en mai 2002 Symphonie n° 4 … d’écouter un extrait dans les La Chambre Philharmonique « Concerts » :

Emmanuel Krivine, direction > COLLÈGE Double Concerto pour violon et Olga Peretyatko, soprano violoncelle de Johannes Brahms par LE MERCREDI, Du 11 JANVIER The Chamber Orchestra of Europe, SAMEDI 10 DÉCEMBRE, 20H Au 20 JuIN Lukas Hagen (violon), Richard Lester Ultimes Ballades DE 15H30 À 17H30 (violoncelle) et Paavo Berglund (direction) enregistré à la Cité de la Robert Schumann Écouter la musique classique musique en novembre 1998 La Malédiction du chanteur op. 139 Cycles de 20 séances Max Bruch (Les concerts sont accessibles dans leur Die Loreley, opus 16 / Ouverture intégralité à la Médiathèque de la Cité de la Robert Schumann musique.) Le Page et la Fille du roi op. 140 … de regarder dans les « Dossiers > CONCERT JEuNE puBLIC Orchestre de l’Opéra de Rouen pédagogiques » : - Haute-Normandie L’invention du sentiment : aux sources MERCREDI 11 JANVIER, 15H Accentus du Romantisme dans les « Expositions

Laurence Equilbey, direction du Musée » • Le Romantisme, Franz La Musique sans marteau Christiane Libor, soprano Schubert et Johannes Brahms dans les Quatuor Béla Maria-Riccarda Wesseling, alto « Repères musicologiques » • Le violon Marcel Reijans, ténor dans les « Instruments du Musée » Benedict Nelson, baryton 1014849, 1013248, 1013252 > À la médiathèque o Johannes Mannov, basse n

> MuSÉE Du 14 Au 22 JANVIER … d’écouter avec la partition : Licences 5ème Biennale de quatuors à cordes Symphonie n° 9 « La Grande » de Du 18 OCTOBRE Au 15 JANVIER Franz Schubert par The Columbia Quatuor Thymos, Quatuor Voce, Symphony Orchestra, Bruno Walter Exposition Paul Klee Polyphonies Modigliani Quartet, Zemlinsky (direction) Quartet, Quatuor Tetraktys, Tokyo String Quartet, Cuarteto Casals, Kronos … de lire : Quartet, Quatuor Diotma, Arditti Franz Schubert et la symphonie dans Quartet, Quatuor Ebène, Jerusalem La Revue musicale n° 355-357 (1982) Quartet, Borodin Quartet, Quatuor Ysaÿe, Takacs Quartet, Prazak Quartet, … de regarder : Arcanto Quartet, Quatuor Capuçon, Oistrakh, Menuhin, Rostropovitch : | Repro | ImprimeurImprimeur France La Galiote Prenant Hagen Quartet Brahms, Double Concerto in A minor

Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Graphiste : Elza Gibus | Stagiaires : Christophe Candoni, Carolina Guevara de la Reza.