1 Ville de

Chilly-Mazarin 1.a. Diagnostic

Arrêt Enquête publique Approbation

Vu pour être annexé Vu pour être annexé Vu pour être annexé à la délibération n°……… à la délibération n°……… à la délibération n°……… du……………………………………… du……………………………………… du………………………………………

Plan Local d’Urbanisme – novembre 2016 1

PREAMBULE ...... 5

 1. CONTEXTE COMMUNAL : UN DESTIN EN MOUVEMENT ...... 7  2. PRESENTATION DES DOCUMENTS CADRES ...... 8

UNE ATTRACTIVITE TERRITORIALE RENFORCEE A ENCADRER ...... 12

 1. Un territoire attractif ...... 13  2. Un rajeunissement de la population ...... 14  3. Un profil des ménages de plus en plus familial ...... 14  4. Des disparités économiques peu marquées ...... 16  5. Une croissance du parc de logements qui ralentit ...... 18  6. Un parc à développer, entre objectifs et projets ...... 20  7. La composition du parc existant ...... 21  8. Un marché de l’immobilier moins tendu que dans les communes voisines ...... 24  9. La réponse aux besoins spécifiques ...... 25  10. Une politique d’amélioration de l’Habitat ...... 26  11. Enjeux identifiés ...... 27

ECONOMIE ET COMMERCE - UNE DYNAMIQUE A SOUTENIR ...... 28

 12. Un profil socio-économique en mutation ...... 29  13. Une économie dynamique ...... 32  14. Pôle économique important à l’échelle de l’agglomération ...... 34  15. De grandes entreprises qui font rayonner le territoire communal ...... 36  16. Une offre commerciale de proximité ...... 37

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 17. Enjeux identifiés ...... 38

TRANSPORT ET DEPLACEMENT – UN RESEAU COMPLET MAIS CONTRAINT ...... 39

 1. Une prédominance de la voiture individuelle ...... 40  2. Un réseau métropolitain mais contraint ...... 40  3. Un réseau de cheminements doux à compléter ...... 44  4. Les projets métropolitains ...... 46  5. ENJEUX IDENTIFIES ...... 48

DES EQUIPEMENTS AU SERVICE DE LA PROXIMITE ET DE LA QUALITE URBAINE ...... 49

 1. Un faible niveau d’équipements en raison du rayonnement des territoires à proximité ...... 50  2. Des équipements au service de la proximité et de la qualité urbaine ...... 51  3. L’enjeu de l’aménagement numérique ...... 53  4. Enjeux identifiés ...... 54

UN TERRITOIRE FRAGMENTE ...... 55

 1. Evolution du territoire communal ...... 56  2. Une morphologie urbaine mosaïque et fragmentée ...... 58  3. Les ruptures urbaines ...... 66  4. Des polarités à recomposer ...... 66  5. Des entrées de ville diverses à valoriser ...... 67  6. Enjeux ...... 68

DES POTENTIALITES DE DEVELOPPEMENT A SAISIR...... 69

 1. Rappel des orientations du SDRIF ...... 70

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 2. Analyse de la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers ...... 72  3. Des perspectives d’évolution engagées ...... 75

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PREAMBULE

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Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de la ville de Chilly-Mazarin a été approuvé par délibération du Conseil Municipal le 4 avril 2011. Depuis, plusieurs modifications et révisions ont été menées en 2011 et 2012. Par délibération du Conseil Municipal du 20 mai 2015, la commune a décidé de lancer une nouvelle révision du PLU afin de définir le devenir du territoire communal et les conditions d’une urbanisation cohérente sur le long terme dans une vision de développement durable. Dans un cadre législatif, réglementaire et supra-communal en pleine évolution depuis l’approbation du PLU en 2011, la procédure de révision générale devra répondre aux objectifs suivants :  Prendre en compte les évolutions règlementaires (Grenelle II, ALUR, Macron, NOTRe, décret du 28 décembre 2015…),  Prendre en considération le SDRIF, ainsi que l’ensemble des documents cadre,  Affirmer la place de la commune au sein de la nouvelle Communauté d’Agglomération Paris-Saclay (CPS), notamment au travers de ses projets structurants,  Maîtriser le développement du parc de logements en tenant compte des contraintes du territoire telles que la préservation des secteurs pavillonnaires et la sauvegarde des parcs urbains et autres zones naturelles et agricoles,  Diversifier l’offre de logements en garantissant la qualité architecturale et paysagère des nouveaux projets,  Adapter l’offre d’équipements publics aux besoins des habitants et aux moyens de la collectivité, tant en terme de construction que de gestion courante,  Faciliter la circulation routière sur le réseau viaire communale et apporter entre autre des solutions efficaces et pérennes aux difficultés d’accès à l’A6, l’A10 et à la RN20. Le présent document constitue le diagnostic du territoire. Il correspond à la première partie du rapport de présentation du PLU de Chilly-Mazarin.

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1. CONTEXTE COMMUNAL : UN DESTIN EN déclinaison des orientations définies à l’échelle supra-communale dans le respect du contexte local de la commune. MOUVEMENT

Chilly-Mazarin est située dans le département de l’Essonne, à environ 15km de la Porte d’Orléans au Sud de Paris, à 8km d’Orly et à 5km de la gare TGV de Massy. Accueillant 19 213 habitants, la commune fait partie de la Communauté d’Agglomération Paris-Saclay créée le 1er janvier 2016 et regroupant 27 communes. Traversée par de grandes infrastructures de transport qui segmentent fortement le territoire (l’autoroute A6, la liaison A6/A10, la RN20 et la D118), Chilly-Mazarin est située au sein d’un nœud routier d’intérêt national et régional la connectant aux grands pôles urbains régionaux et nationaux (Paris, Evry, Créteil, Nanterre…). Outre ce réseau routier structurant, la commune est également desservie par le RER C. La ville bénéficie ainsi d’un positionnement privilégié au sein de la métropole du Grand Paris, et figure comme une porte d’entrée communautaire. La situation stratégique de Chilly-Mazarin, à l’interface entre la première et la seconde couronne, entre le pôle d’Orly, Massy et le Plateau de Saclay, l’engage pleinement dans les nouvelles dynamiques du Grand Paris. Ainsi, le territoire est concerné par l’Opération d’Intérêt National du Plateau de Saclay, portée par l’EPA Paris-Saclay et trois collectivités : CA « Communauté Paris-Saclay », CA de Saint-Quentin-en-Yvelines et la CA de Versailles-Grand Parc. Ce projet s’appuie sur les atouts reconnus du territoire – proximité entre villes, espaces agricoles et naturels, offre résidentielle attractive, équipements et qualité de vie, patrimoine historique avec les sites de Versailles ou de Port-Royal – Pour créer un modèle urbain au service de tous : habitants, chercheurs, salariés, étudiants, visiteurs. Chilly-Mazarin n’est néanmoins pas concerné par les deux contrats de développement territoriaux présent sur l’OIN (CDT). Ce positionnement constitue une opportunité pour le développement de la commune mais génère des pressions urbaines et foncières fortes. Afin de garantir une évolution équilibrée et maîtrisée de son territoire, en conciliant développement métropolitain et préservation du cadre de vie local, la Ville de Chilly-Mazarin a engagé la révision de son PLU. Cette procédure permettra de définir un cadre d’intervention dans le but de mettre en cohérence les projets d’aménagement en cours et à venir et la

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le réseau du Grand Paris Express afin de favoriser l’accessibilité aux services et équipements et de diminuer la dépendance à 2. PRESENTATION DES DOCUMENTS CADRES l’automobile ;  Renforcer l’articulation des infrastructures de transport La révision du PLU s’inscrit dans un cadre réglementaire global. Des orientations métropolitaines (rocades routières, ferrées, aéroports, ports), de rang supérieur s’appliquent au document, dans un rapport de compatibilité ou facteurs d’attractivité économique ; de prise en compte.  Produire un urbanisme de qualité permettant de limiter la vulnérabilité des tissus ; Rapport de compatibilité Au regard des objectifs précédemment retenus dans le SDRIF 1994, les évolutions majeurs introduites par le SDRIF 2013 sont les suivantes sur Chilly-Mazarin : Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France 2030 (SDRIF)  Introduction de dispositions réglementaires relatives à la Approuvé par décret en Conseil d’Etat le 27 décembre 2013, le Schéma Directeur densification des tissus urbains : Le SDRIF impose une obligation de de la Région Île-de-France (SDRIF) définit le projet d’aménagement et de moyens en matière de densification des espaces d’habitats et de la développement de l’espace francilien. population à l’horizon 2030. Il fixe un seuil minimal de densification à l’échelle de la commune en tenant compte de sa desserte : +10% dans Il se compose de 6 fascicules, dont deux (le 2 et le 3) ont une portée normative et espaces urbanisés à optimiser et 15% sur les secteurs à fort potentiel règlementaire vis-à-vis des documents de rang inférieur : de densification. Les efforts de densification doivent porter  Vision régionale principalement sur les secteurs bien desservis et équipés. A ce titre,  Défis, projet spatial régional et objectifs une attention particulière doit être portée sur le quartier gare.  Orientations réglementaires et carte de destination générale des  Mobilisation non obligatoire des capacités d’extension : En différentes parties du territoire complément de l’effort de densification imposé au sein de tous les espaces urbanisés, le SDRIF offre des capacités d’extension urbaine de  Evaluation environnementale plusieurs natures. Sur la commune des pastilles d’urbanisation  Propositions pour la mise en œuvre (annexe) préférentielle ont été placées sur les espaces agricoles au Nord, à  Synthèse (annexe) l’interface avec l’aéroport. Elaboré en s’appuyant notamment sur les grandes évolutions introduites par les  Introduction de liaisons multifonctionnelles lois Grenelle, Grand Paris et de modernisation de l’agriculture et de la pêche, le  Création d’un outil Front Urbain d’Intérêt Régional (FUIR) : Afin de SDRIF vise à structurer l’espace francilien à l’horizon 2030 en assurant à la fois limiter la consommation foncière et de construire des limites une amélioration du cadre de vie des habitants et une consolidation de la d’urbanisation cohérentes, le SDRIF crée le FUIR, au-delà duquel toute fonction métropolitaine régionale. Afin de répondre à ces deux ambitions, les urbanisation est proscrite. Le PLU doit déterminer la position exacte principaux objectifs à l’échelle régionale sont les suivants : de ce FUIR et de ses modalités d’aménagement.  Résoudre la crise du logement par la production de 70 000 logements par an ;  Créer 28 000 emplois par an en favorisant la mixité fonctionnelle et le rééquilibrage habitat/emploi à l’échelle régionale ;  Mieux articuler le réseau de transports en commun notamment avec

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Principale innovation formelle du PEB modifié de l’Aérodrome d’Orly, le PEB ne comprend plus de zone C. Toutefois, un principe d’inconstructibilité est conservé sur l’ensemble de l’ancienne zone C (zone qui existait le 20 février 2009), de façon définitive. Il a été choisi, pour plus de lisibilité, de faire mention de ces contraintes dans le projet de PEB et de les faire figurer sur les différentes cartes. Sur la commune, cette ancienne zone s’étend sur un axe un axe Sud-Ouest/Nord- Est entre la Z.I. la Vigne aux Loups et les espaces agricoles au Nord.

Le Programme Local de l’Habitat (PLH) La commune de Chilly-Mazarin a intégré au 1er janvier 2016 une nouvelle intercommunalité, regroupant les anciennes intercommunalités Plateau de Saclay, Europ’Essonne ainsi que les communes de Verrières-le-Buisson et Wissous. Le PLH, en cours d’élaboration par la communauté d’agglomération (délibération du 16 mars 2016) sera élaboré à l’échelle de la nouvelle EPCI. Extrait de la carte de destination générale du SDIRF Si le PLU est approuvé préalablement au PLH, il devra, si nécessaire, être mis en compatibilité avec le nouveau PLH dans un délai de trois ans suivant Le Plan d’Exposition aux Bruits (PEB) de l’aéroport d’Orly l’approbation de ce dernier. Ce délai est ramené à un an s’il s’agit de permettre la Afin d’éviter l’exposition aux nuisances des populations, le Plan d’Exposition aux réalisation d’un ou plusieurs programmes de logements prévus dans un secteur Bruit de l’aéroport d’Orly, approuvé en 1975 puis modifié le 21/12/2012, fixe des de la commune par le PLH et nécessitant une modification du plan. règles d’urbanisme dans les zones les plus exposées. Ces zones sont définies en fonction des valeurs d’indices évaluant la gêne due au bruit des aéronefs. Le Plan de Déplacements Urbains d’Île-de-France (PDUIF) Dans les zones A et les zones B, considérées comme des zones de bruit fort, seuls Le PDUIF a été approuvé par arrêté inter-préfectoral le 15 décembre 2000. Il a peuvent être autorisés les logements et les équipements publics ou collectifs liés fait l’objet d’une évaluation par le Syndicat des Transports d’Île-de-France (STIF) à l’activité aéronautique, les logements de fonction nécessaires aux activités en 2007. Les conclusions ont contribué à la décision de réviser le PDUIF, de même industrielles et commerciales admises dans la zone et les constructions que la volonté de prendre en compte les évolutions conjoncturelles de la région nécessaires à l’activité agricole. Sur la commune, aucune zone résidentielle n’est Île-de-France, telles que la sensibilisation croissante aux enjeux de concernée par un classement en zone A ou B. développement durable, l’augmentation structurelle du prix du carburant, etc. Le PDUIF en vigueur définit les objectifs suivants : Depuis la loi relative à la mobilisation pour le logement de 2009, les PEB comportent des zones C, considérées comme des zones de bruit modéré, où  diminution de 3 % du trafic automobile ; seules les constructions individuelles non groupées sont autorisées à condition  diminution de la part de la voiture particulière dans le nombre de d’être situées dans un secteur déjà urbanisé et desservi par des équipements déplacements motorisés internes à la grande couronne ; publics et dès lors qu’elles n’accroissent que faiblement la capacité d’accueil du  augmentation de l’usage des transports collectifs de 2 %, leur part secteur. modale devant dépasser le tiers des déplacements domicile-travail et domicile-école ;

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 augmentation de 10 % de la part de la marche dans les déplacements domicile-école ; Le Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE)  doublement des déplacements à vélo ;  augmentation de 3 % de la part des tonnages de marchandises Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport acheminées par la voie d’eau et le fer. de Présentation). Si certaines actions doivent être mises en œuvre au niveau régional, le PDU a Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) aussi fixé des actions qui n'ont de sens que déclinées localement. Le législateur, prenant en compte la spécificité de la région Île-de-France et notamment Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport l'impossibilité de définir à l'échelle régionale l'ensemble des éléments contenus de Présentation). dans un PDU, a modifié la loi d’orientation des transports intérieurs (LOTI) de 1985. En effet, la loi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de 2000 prévoit Le Plan de Gestion des Risques Inondation (PGRI) l'élaboration de documents qui ont vocation à préciser et décliner les actions du PDU au niveau local sous la forme de plan local de déplacement (PLD) : « En Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport région Île-de-France, le Plan de Déplacements Urbains peut être complété, en de Présentation). certaines parties, par des Plans Locaux de Déplacements qui en détaillent et précisent le contenu ».

Source : Objectifs du PDUIF

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Le Plan Régional d’Elimination des Déchets Ménagers et Rapport de prise en compte Assimilés d’Île-de-France (PREDMA) L’Opération d’Intérêt National (OIN) du Plateau de Saclay Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport de Présentation). La commune est concernée par l’OIN du Plateau de Saclay. Les conséquences de l’instauration d’un périmètre OIN sont au nombre de trois : Le Plan Régional d'Elimination des Déchets Dangereux  En application de l’article L.422-2 du Code de l’Urbanisme, le préfet (PREDD) redevient compétent pour délivrer les autorisations d’urbanisme, y Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport compris quand les communes sont dotées d’un PLU ; de Présentation).  En application de l’article L311-1 du Code de l’Urbanisme, le préfet redevient compétent pour créer/modifier/supprimer, après avis du Le Plan de Réduction des Déchets d’Ile de France (PREDIF) Conseil Municipal ou de l’EPCI compétente, les ZAC situées en tout ou partie à l’intérieur du périmètre de l’OIN ; Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport  La rédaction du PLU reste une compétence communale mais doit de Présentation). respecter les orientations de l’OIN. Le Schéma Directeur Départemental des Carrières (SDCA) Le Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE) Île-de- Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport France de Présentation). Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport de Présentation).

Le Schéma Régional Climat-Air-Energie (SRCAE) d’Île-de- France Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport de Présentation).

Le Plan Climat Energie Territorial (PCET) Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport de Présentation).

Le Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA) pour l’Île-de- France Point développé au sein de l’Etat initial de l’Environnement (Partie 1b du Rapport de Présentation).

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Une attractivité territoriale renforcée à encadrer

12 Chilly-Mazarin – Rapport de présentation – Diagnostic – Novembre 2016

Evolution de la population chiroquoise 1. Un territoire attractif Source : INSEE RP 1968-2013 25000 Une hausse de la population marquée… En 2013, 19 502 personnes résident à Chilly-Mazarin. 20000 19502 18417 A la fin des années 1960, avec la construction de l’autoroute A6, la commune a 17271 17737 15000 16939 connu une explosion démographique marquée, avec une hausse de 7,3% par an 16236 +6% +4% entre 1968 et 1975. Cette forte croissance a été suivie par un ralentissement, +5% puis d’une baisse de la population entre 1982 et 1990, avec une croissance 10000 annuelle moyenne de -1,9% par an. 9923

A partir de 1990, la commune connaît un regain d’attractivité avec une hausse de 5000 sa population, plus marquée pour la dernière période observée, soit 1,2% par entre 2008 et 2013 (contre 0,4% par an entre 1999 et 2008). Cette croissance est 0 d’autant plus importante qu’à l’échelle département elle n’est que de 0,8% par 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 an entre 2008 et 2013. Contribution des soldes migratoire et naturel dans la croissance démographique chiroquoise …due à un solde naturel positif Source : INSEE RP 1968-2013 L’évolution de la population dépend de deux facteurs : d’une part le solde due au solde naturel en % naturel, qui correspond à la différence entre le nombre de naissances et le 8 7,3 nombre de décès, d’autre part le solde migratoire, qui est la différence entre le due au solde apparent des entrées sorties en % 7 nombre d’arrivées et le nombre de départs sur un territoire donné. Variation annuelle moyenne de la population en % 6 A Chilly-Mazarin, la forte croissance démographique s’explique par un solde 5,5 naturel positif. Depuis 1975, le solde migratoire demeure négatif pour le 5 territoire, mais tend vers une stabilisation avec seulement -0,2% par an pour la 4 dernière période censitaire. Le solde naturel augmente progressivement depuis 3 le début des années 1990 et cumule à 1,3% par an pour 2008-2013. 2 1,2 0,9 1 1,8 1,4 1,3 1,3 1,3 1,3 -0,2 0 0,5 0,4

-1 -0,2 -0,5 -1,6 -0,8 -0,9

-2 1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2008 2008 à 2013

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Soldes entre les naissances et les décès au cours Répartition de la population par âge et par période Source : INSEE RP2013 de la dernière décennie à Chilly-Mazarin 2008 2013 Source : INSEE 500 23,8% 24,4% 400 22,0% 20,4% 19,1% 18,9% 18,9% 300 17,5%

200 392 378 369 Décès 320 346 333 341 326 357 350 336 10,7% 10,8% 100 Naissances Solde naturel 7,2% 0 6,4% -89 -88 -108 -105 -121 -117 -105 -105 -90 -92 -83 -100

-200 0-14 ans 15-29 ans 30-44 ans 45-59 ans 60-74 ans 75 ans ou plus 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

L’indice de jeunesse de la commune, c’est-à-dire le rapport entre la population On constate en effet un nombre important de naissances, supérieur à 300 par an de moins de 20 ans et celle de plus de 60 ans, est de 1,57 en 2013, contre 1,39 en depuis une dizaine d’années. Le nombre de décès oscille entre 80 et 120 par an. 2008. Cette hausse indique une augmentation plus importante du poids des moins de 20 ans contre celle des plus de 60 ans. L’indice de jeunesse du territoire 2. Un rajeunissement de la population est supérieur à la moyenne départementale fixée à 1,45 en 2013. Le territoire se distingue également de l’Essonne par une hausse de son indice de jeunesse, alors Une augmentation de l’indice de jeunesse que l’indice de jeunesse du département a diminué sur la période 2008-2013 (1,62 en 2008). En 2013, la part des ménages de plus de 60 ans représente 17,2% de la population chiroquoise. Entre 2008 et 2013, les volumes de cette classe ont Cette situation s’explique par l’installation de familles sur le territoire, et par un augmenté de 1,5%, parallèlement les volumes des moins de 15 ans ont augmenté solde naturel important. de 22%, et les populations âgées entre 30 et 44 ans ont augmenté 8,5%. Les moins de 30 ans représentent ainsi 40,9% de la population en 2013. 3. Un profil des ménages de plus en plus Ces évolutions traduisent un phénomène de rajeunissement de la population. familial

L’importance des petits ménages En 2013, la taille moyenne des ménages est de 2,38, soit des ménages chiroquois plus petits que la moyenne départementale qui s’élève, la même année, à 2,5 personnes par ménages.

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Taille moyenne des ménages en 2013 Répartition des familles selon le nombre d'enfants de Source : INSEE RP2013 moins de 25 ans Source : INSEE RP2013 2,50 3,0% 6,9%

sans enfant 2,38 39,0% 22,2% 1 enfant 2 enfants 3 enfants Chilly-Mazarin Essonne 4 enfants ou plus La composition des ménages souligne l’importance des petits ménages : 31,3% 29,0% des ménages sont composés d’une seule personne en 2013, contre 28,5% dans le département. Parmi les ménages, 31,7% sont des couples avec enfant(s) la même année, contre 34,1% en Essonne. Une hausse récente de la taille moyenne des ménages La répartition des familles selon le nombre d’enfants de moins de 25 ans met La taille moyenne des ménages de Chilly-Mazarin a progressivement diminué également en évidence l’importance des familles peu nombreuses, ainsi, 39% des depuis 1968, pour atteindre 2,4 personnes par ménage en 2013. Le rythme de familles n’ont pas d’enfant (40% des familles essonniennes), 51,2% en ont un ou desserrement est plus fort que dans le département, jusqu’en 2008. En effet, à deux (47,6% des familles du département). partir de 2008, la tendance s’inverse, et on assiste à une hausse de la taille Malgré un profil de petits ménages, les familles semblent plus nombreuses qu’à moyenne des ménages, alors que la taille des ménages essoniens continue de l’échelle départementale. baisser. De plus, en dépit de la part importante des ménages unipersonnels, 31,3% en 2013, celle-ci connaît un recul par rapport à 2008, puisqu’elle s’élevait alors à 32,8%. Ainsi, le volume des ménages d’une personne a augmenté beaucoup moins rapidement que celui de l’ensemble des ménages. Ce phénomène, observé va à l’encontre des tendances nationale et départementale, il est lié au rajeunissement de la population et à l’arrivée de familles sur le territoire.

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Evolution comparée de la taille moyenne des ménages 4. Des disparités économiques peu marquées Source : INSEE RP1968-2013 Chilly-Mazarin Essonne Une baisse des revenus 3,5 Les revenus ont diminué de 3,5% dans la commune, alors que pour la commune 3,3 limitrophe de Longjumeau et pour le département, ils ont augmenté de 2,8% et 3,1 2,3%. 3,2 3,0 3,1 2,9 2,8 2,9 2,6 2,6 2,5 2,5 2,7

2,4 2,4 2,3 2,0

1,5 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013

Un ménage désigne l’ensemble des occupants d’un même logement sans que ces personnes soient nécessairement unies par des liens de parenté (en cas de cohabitation par exemple). Un ménage peut être composé d’une seule personne (source : INSEE). Une famille est la partie d’un ménage comprenant au moins deux personnes et constituée :  Soit d’un couple vivant au sein du ménage, avec le cas échéant son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage ;  Soit d’un adulte avec son ou ses enfant(s) appartenant au même ménage. Un ménage peut comprendre zéro, une ou plusieurs familles. La baisse des revenus sur le territoire peut s’expliquer par une hausse de la part des employés et des ouvriers parmi les actifs chiroquois. En effet, le nombre

d’ouvriers a augmenté de 13,8% entre 2008 et 2013, celui des employés de 5,8%.

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2013 2008 Part des CSP parmi les actifs chiroquois Source : INSEE RP2013

20,6% 20,8% 19,9% 20,1% 20,5% 19,9%

13,5% 13,6% 12,2% 11,6% 10,8% 10,9%

2,6% 2,8%

Artisans, Cadres, Prof. Prof. Employés Ouvriers Retraités Autres Comm., Chefs intel. sup. intermédiaires entr.

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5. Une croissance du parc de logements qui L’analyse du développement urbain du territoire (confère plus loin dans le présent diagnostic) met en évidence le rôle majeur de l’arrivée de l’autoroute sur ralentit la constitution de la ville. En effet, la réalisation de l’autoroute A6, qui traverse le territoire du Nord au Sud, marque le début du dynamisme et de l’attractivité du En 2013, le parc de logements de la commune est composé de 8 653 produits, territoire, avec la construction de grands ensembles et soit 357 logements supplémentaires entre 2008 et 2013. de lotissements pavillonnaires un essor démographique important dès les années 1960. Evolution du parc de logements Source : INSEE RP1968-2013 Période de construction des résidences avant 1945 principales de 1946 à 1970 8297 8653 Source : INSEE RP2013 7638 de 1971 à 1990 6699 de 1991 à 2005 6404 de 2006 à 2010 5549

3293 Essonne 12,5% 29,9% 36,5% 15,7% 5,4%

+68,5% +15,4% +4,6% +14% +8,6% +4,3% Chilly-Mazarin 4,3% 35,6% 38,3% 18,2% 3,6% 1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013

0% 20% 40% 60% 80% 100% Le parc a connu une augmentation importante entre 1990 et 1999 (14% pour la période) suivi d’un ralentissement progressif, avec une hausse de 8,6% entre 1999 et 2008 et de 4,3% entre 2008 et 2013. Une croissance de l’emploi nettement plus rapide que celle du logement Une construction de logements initiée par l’arrivée de Chilly-Mazarin présente une situation d’équilibre entre l’habitat et l’emploi, en l’autoroute proposant 1,15 emploi pour 1 actif occupé. Au regard du département, la commune présente une faible part de résidences Sur la période récente, l’analyse de la construction neuve et du développement principales construites avant 1945. En effet, seulement cela ne concerne que de l’emploi montre que la commune développe son attractivité économique, car 4,3% du parc communal, alors qu’en Essonne la part de ces logements s’élève à l’offre d’emplois s’est développée de manière beaucoup plus appuyée que celle 12,5%. de l’offre de logements. Pour être plus précis, le parc de logements du territoire a essentiellement été construit entre 1965 et 1977.

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la période 2008-2013 Logements Equilibre habitat-emploi 2008-2013 commencés / an / DESSERREMENT DES MENAGES (A) 1000 hbts Source : INSEE RP 2013, Sitadel, Ville Taille Taille Rythme de Besoins Emplois moyenne moyenne 11,6 desser- annuels liés supplémentaires / des des rement au desser- an / 1000 hts ménages ménages annuel rement 1999 2013 2,42 2,38 -0,1% 8

3,4  La vacance a augmenté de 11 logements par an : il s’agit d’autant de logements qui n’accueillent plus de population résidente. EVOLUTION DE LA VACANCE (B)

Variation Rythme Taux de Taux de annuelle du d'évolution Une construction qui a surtout permis d’accueillir une vacance vacance nombre de annuel de la population nouvelle sur le territoire 1999 2013 logements vacance vacants Entre 1999 et 2013, la commune connaît une croissance annuelle moyenne de 0,68%. La croissance 2008-2013 pèse de façon plus significative sur ce 4,5% 5,7% 2,7% 11 dynamisme démographique.  Les résidences secondaires ont augmenté de seulement 1 logement Entre 1999 et 2013, la population compte 1765 habitants de plus, 72 logements par an. neufs ont été construits par an. EVOLUTION DES RESIDENCES SECONDAIRES (C) Une partie de la construction neuve a permis d’accueillir les nouveaux habitants, Rythme tandis qu’une autre partie a uniquement servi au maintien de la population sur Part des Part des d'évolution Variation annuelle du place : c’est ce que l’on nomme le Point Mort de la construction. Il se décompose résidences résidences annuel des nombre de résidences de la manière suivante : secondaires secondaires résidences secondaires 1999 2013  8 logements par an ont permis de répondre à la diminution de la taille secondaires moyenne des ménages observée entre 1999 et 2013 ; en d’autres 1,6% 1,6% 0,9% 1 termes, au fait qu’on loge de moins en moins de personnes par logement. Ce phénomène est lié au vieillissement de la population,  Le dernier poste du Point Mort est le renouvellement du parc. Il aux décohabitations et aux séparations. Sur le territoire, le correspond au solde entre les démolitions de logements et la création desserrement des ménages ne constitue pas le poste principal du de logements dans le bâti existant. En l’occurrence, à Chilly-Mazarin, il point mort, en raison notamment de la légère hausse observée pour est négatif, on constate ainsi une création spontanée de logements

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dans le parc existant (division de logements, changements de  1 – La production de 6 236 logements nouveaux sur 6 ans sur destination). l’ensemble du territoire de l’ancienne CAEE (soit 1 039 par an), dont RENOUVELLEMENT DU PARC (D) 518 en établissement d’hébergement (soit 86 par an).  2 – 608 logements en 6 ans (soit 101 par an), produits à travers Nombre de Besoins diverses opérations d’amélioration de l’habitat (OPAH, acquisition Variation Taux de logements annuels liés amélioration), qu’il s’agisse de création de logements dans des annuelle du renouvel- construits au renouvel- stock de lement immeubles existants, de résorption de la vacance ou de par an entre lement du logements 1999-2013 réhabilitations. 1999 et 2013 parc Au total, la programmation du PLH d’Europ’Essonne, confirmée par les 72 73 -1 -0,01% programmes recensés par les communes, représente 6 844 logements durant les six années du PLH soit 1 141 par an.

Le PLH de la Communauté d’Agglomération du Plateau de Saclay a été adopté en Au cours de la période passée, la construction de 19 logements par an a permis 2008 et défini des objectifs qualitatifs et quantitatifs pour la période 2007-2013. le maintien de la population, 52 logements par an ont permis l’accueil d’une population supplémentaire. Il fixe ainsi la construction de 725 logements neufs et 360 logements spécifiques pour les étudiants, doctorants et chercheurs par an. Point- Mort Par ailleurs, les objectifs suivants ont été définis : Effet démo- annuel  Au moins 20% de logements sociaux dans le parc de logement (dont graphique 1999 - au moins 5% de PLAI). annuel 2013 1999 -2013  Maintien d’une offre d’accession pour augmenter de 2 points le taux (A+B+C+ de rotation du parc HLM. D)  Permettre le logement de nouveaux actifs dans du logement 19 52 intermédiaire.  Augmenter le parc locatif de 40 % en 20 ans. 6. Un parc à développer, entre objectifs et  Atteindre un taux de 42 % en petits logements en 10 ans. projets  Répondre aux besoins identifiés en logements spécifiques et libérer le parc ordinaire en développant l’offre de logements étudiants et Des objectifs de construction fixés à plusieurs échelles chercheurs. Le PLH de l’ancienne Communauté d’Agglomération Europ’Essonne a été adopté le 2 février 2011 en Conseil Communautaire, il couvrait la période 2010-2015. Le PLH de la nouvelle Communauté d’Agglomération créée au 1er janvier 2016 est La programmation développée au sein de ce PLH a été décomposée en deux en cours d’élaboration (délibération du 16 mars 2016). parties : Le Porter A Connaissance (PAC) de l’Etat réalisé en vue de la révision du PLU de la commune de Chilly-Mazarin rappelle que la commune appartient au bassin

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« Arpajon-Limours-Massy-Les Ulis » pour lequel un objectif annuel de production De nouveau projets à encadrer de logements a été défini, par arrêté préfectoral du 26 mars 2012. Ainsi, pour ce bassin, l’objectif est de 5 051 logements par an. La mise en œuvre opérationnelle La commune, engagée dans le développement et le maintien de l’attractivité de cette répartition a nécessité une seconde territorialisation plus fine notifiée à territoriale, prévoit la construction de plus de 700 logements à horizon 2021 : l’ancienne Communauté d’Agglomération Europ’Essonne le 29 août 2012. En  La reconversion du site Découflé, dont le début des travaux est conséquence, l’objectif de construction de logements sur le territoire de l’ex- programmé en 2017 : un nouveau quartier mixte avec environ 480 communauté d’agglomération est évalué à 1 570 logements par an. logements, des équipements, du commerce et de l’activité. Le présent PLU doit contribuer à la réalisation de cet objectif.  Pierre Mendès-France : 244 logements  Le PAC précise que les chiffres pourront être actualisés par un porter à Passerelle Paul Bert : 50 logements connaissance complémentaire, en fonction notamment de l’avancement du  … Schéma régional de l’habitat et de l’hébergement.

Des objectifs respectés entre 2011 et 2015 7. La composition du parc existant Sur la période 2011-2014, à l’échelle des 9 communes historiques de l’ancienne CAEE (Ballainvilliers, Champlan, Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, La Ville-du-Bois, Un parc de résidences principales de grande taille, une Longjumeau, Massy, Saulx-les-Chartreux, Villebon-sur-Yvette), hors Morangis, majorité de logements collectifs l’objectif initial de production de logements neufs a été largement dépassé, avec Chilly-Mazarin compte 8 016 résidences principales en 2013, soit 92,6% du parc une production de 6 174 logements (1 235/an), alors que l’objectif était de 5 658 de logements (contre 94,4% en 2008). logements (943/an). Cette proportion a connu une diminution entre 2008 et 2013 au profit des L’objectif de production de Chilly-Mazarin était de 384 logements, la commune a logements vacants. Le volume de résidences principales a cependant connu une dépassé les objectifs avec 535 logements livrés entre 2010 et 2015. hausse annuelle moyenne de 0,45% entre 2008 et 2013. En raison de la modification du périmètre de l’ancienne CA Europ’Essonne et de la territorialisation des Objectifs de Logements issue de la loi sur le Grand Paris, la programmation globale a été revue à la hausse en 2013. Au 1er janvier 2013, la TOL s’appliquant à l’ancienne CA s’élève à 1570 logements par an. Les nouveaux objectifs définis s’élèvent ainsi à 8685 logements sur 6 ans, soit 1987 logements à produire en 2015 pour atteindre l’objectif réévalué au regard des réalisations passées. Le nouvel objectif fixé pour Chilly-Mazarin est de 583 logements, soit 48 logements pour l’année 2015, au regard des réalisations passées. Avec la construction de 80 logements pour l’année 2015, Chilly-Mazarin a atteint ses objectifs de constructions de logements.

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Evolution par catégorie de logements Typologie des résidences principales en 2013 Source : INSEE RP2013 Source : INSEE RP2013

Résidences Principales Résidences secondaires Logements vacants 8,9% 100% 18,6% 1 pièce 98% 4,5% 4,0% 14,2% 5,7% 2 pièces 96% 1,6% 1,5% 94% 3 pièces 1,6% 92% 27,4% 4 pièces 93,9% 94,4% 30,8% 90% 92,6% 5 pièces 88% 1999 2008 2013

Une majorité de propriétaires La majorité des résidences principales est composée de logements collectifs en 2013, soit 83,5%. Les logements individuels représentent seulement 16,5% des En 2013, 60,3% des résidences principales chiroquoises sont occupées par des résidences principales. propriétaires, alors que cette proportion était de 64% en 2008. Face à cette baisse des propriétaires, on note une hausse de la part des locataires, du public En outre, le parc de résidences principales est essentiellement composé de et du privé, occupant ainsi, 37,9% du parc de résidences principales en 2013, logements de grande taille, avec notamment 58,2% de T3 et T4. Les T1 contre 33,7% en 2008. représentent seulement 8,9% du parc, les T2 14,2%. Résidences principales par statut Propriétaires La composition du parc selon la typologie semble en adéquation avec les besoins d'occupation en 2008 et 2013 Locataires (privé et public) des habitants. En effet, la taille moyenne des ménages a augmenté sur la Source : INSEE RP 2013 Logés gratuitement dernière période censitaire, environ 51% des familles chiroquoises ont un ou deux enfants. Avec 23,1% de petits logements, la commune est en mesure de logés les personnes seules et de répondre aux besoins liés à la décohabitation. 2013 60,3% 37,9% 1,8%

2008 64,0% 33,7% 2,3%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

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Une hausse de la vacance Rythme d'évolution du parc par catégorie de 1999-2008 La mesure de la vacance constitue un indicateur de la qualité de l’ajustement logements 2008-2013 entre les caractéristiques du parc et la demande locale. Un minimum de vacance Source : INSEE RP2013 est nécessaire pour permettre à la fois la fluidité des parcours résidentiels et 8,05% l’entretien du parc de logements. La vacance sur le marché du logement assure un rôle multiple. Selon son ampleur et ses caractéristiques, elle traduit différentes situations territoriales. De manière générale, on peut distinguer deux grands types de vacance : 2,72%  La vacance conjoncturelle ou de marché, dite aussi « frictionnelle »: 0,99% cette vacance assure une certaine fluidité du marché et est donc 0,45% nécessaire. Ce peut être le cas d’un logement en attente de locataire ou nouvellement mis en vente, d’un logement étudiant lors des -0,11% -0,23% vacances d’été, etc. L’indisponibilité peut aussi être temporaire lors Evolution annuelle Evolution annuelle Evolution annuelle moyenne des RP moyenne des RS moyenne des LV d’une période de réhabilitation, de travaux d’amélioration du logement.  La vacance structurelle : au-delà d’une vacance de deux ans les logements sont considérés comme étant sortis du marché. Cette vacance renvoie à des situations diverses : inadéquation entre l’offre en logement et la demande des ménages (vétusté, taille…) ou stratégie des propriétaires (refus de louer, problème de succession, travaux importants)…

Le parc de logements de la ville de Chilly-Mazarin enregistre un taux de vacance de 5,7% en 2013, contre 4% en 2008. Soit une hausse annuelle moyenne de 8,05% du volume de logements vacants entre 2008 et 2013. On considère qu’un taux de vacance entre 5% et 7% permet d’assurer la fluidité des parcours résidentiels, et est le signe d’un marché peu tendu. Par ailleurs, les données de l’INSEE ne précisent pas la durée de cette vacance.

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8. Un marché de l’immobilier moins tendu que dans les communes voisines

 Prix de l’immobilier ancien :  Au 1er août 2016, l’estimation du prix de l'immobilier à Chilly- Mazarin est de 2 580 € par mètre carré en moyenne, tous types de biens confondus (2 619€ à Longjumeau) ;  Le prix moyen d’un appartement est de 2 493€/m² (2 511€ à Longjumeau) ;  Le prix moyen d’une maison est de 3 048€/m² (2 841€ à Longjumeau) ;  Depuis 1 an, les prix ont baissé de 3,1%.

 La location (données Clameur) :  En 2016 le loyer moyen estimé à 13,7€/m², les loyers ont connu une baisse de 1,8% (15€/m² pour Longjumeau, une hausse de 5,2%) ;  La surface moyenne habitable des logements est de 56,8m² (54,9m² pour Longjumeau) ;  La durée moyenne d’occupation des logements est de l’ordre de 48,8 mois (46,6 mois pour Longjumeau) ;  Le taux de mobilité résidentielle est de 24,6% (25,8% pour Longjumeau – 28,4% pour l’Essonne).

Source : meilleursagents.com

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9. La réponse aux besoins spécifiques Un taux de logements sociaux insuffisant

Des établissements sanitaires et sociaux Selon le PAC de l’Etat, le recensement des logements sociaux réalisés fait état sur la commune, au 1er janvier 2015, de 1 487 logements sociaux. La commune dispose de : En 2015, le taux SRU est de 18,56%, contre 18,40% en 2014.  1 EHPAD « ARPAGE LOUIS PASTEUR » : 62 places  1 Foyer jeunes travailleurs : 54 places Evolution du Taux de logements locatifs sociaux  1 résidence sociale travailleurs migrants : 254 places Source : Bilan article 55 SRU  200 chambres dans des hôtels sociaux de la Mairie de Paris en entrée 25% de ville

18,40% 18,56% 17,40% La commune souhaite également améliorer la prise en charge des personnes 15,29% 15,91% âgées à travers notamment la réalisation d’une résidence séniors sur son territoire. 10,23%

L’accueil des gens du voyage Le Schéma d’accueil départemental des gens du voyage a été adopté le 15 2002 2005 2008 2011 2014 2015 Objectif en 2025 octobre 2013, il prévoit la réalisation et la gestion d’une aire de 11 places pour la commune de Chilly-Mazarin. La commune de Chilly-Mazarin se situe dans le périmètre d’application de La commune a déjà rempli cette obligation, dans la mesure où une aire de 14 l’article 55 de la loi SRU et est soumise à l’obligation de réalisation de 25% de places a été réalisée en 2017. logements sociaux. En tant que partie intégrante du secteur « Nord-Ouest », le schéma impose Malgré un déficit de logements sociaux, la commune a fourni des efforts depuis également à la commune la participation à la réalisation d’une aire de grands plusieurs années en matière de logements sociaux. La commune a produit 79 passages. C’est ainsi dans un cadre inter-communautaire que la commune de logements sociaux sur la période 2011-2013, l’objectif triennal fixé était de 35 Chilly-Mazarin, en lien avec la CAPS, devra élaborer un projet d’aire de grand logements. L’objectif triennal 2014-2016 est de 155 logements, la ville en a passage. produit 64, soit 41%.

La commune de Chilly-Mazarin est également concernée par la présence de gens Une pression moyenne sur la demande du voyage sédentarisés sur son territoire, induisant des besoins spécifiques. Le PAC de l’Etat identifie trois zones caractérisées par la présence de gens du En 2015, le territoire enregistrait 739 demandes. Pour 4,5 demandes de voyage : il s’agit de secteurs à proximité de l’A126 et proche de la RD120. Il s’agit logements sociaux en 2015 il y a eu une attribution. La pression sur la demande de formes d’habitat homogènes présentant des constructions en dur. est moins élevée que celle enregistrée sur l’ensemble de l’Ile-de-France, elle révèle cependant une demande non satisfaite.

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La pression sur les T1 est la plus élevée avec 8 demandes pour 1 attribution en 2014, en effet cette pression élevée s’explique par la faible représentativité de Répartition de l'offre en logements locatifs l’offre des T1 sur le territoire (seulement 6,7% de l’ensemble) sociaux par typologie en 2015

Nombre de 0,2% 6,7% Nombre de Nombre de demandes de logements logements logement en ratio 9,4% Type de attribués dans dans cette % typologie attente dans demande/ logement cette T1 commune au cette attribution commune en 01/01/2015 commune au 19,1% T2 2015 31/12/2015 26,7% T3 Chambre 0 0,0% 0 0 0 T4 T1 88 6,7% 101 13 7,8 T5 T2 251 19,1% 208 47 4,4 T3 498 37,9% 248 63 3,9 T6 et plus 37,9% T4 351 26,7% 155 29 5,3 T5 123 9,4% 27 12 2,3 T6 et plus 2 0,2% 0 0 0 Total 1313 100,0% 739 164 4,5

Ile-de-France 10. Une politique d’amélioration de l’Habitat 7 France 4 La mise en œuvre de l’OPAH Une convention partenariale a été signée le 12 février 2015 entre l’ancienne CAEE, l’ANAH et l’Etat pour une durée de 5 ans. Après la création de la Communauté d’Agglomération Paris Saclay au 1er janvier 2016, il a été décidé de poursuivre le dispositif mis en place sur les communes de l’ancienne CAEE.

Les objectifs de l’OPAH L’OPAH poursuit plusieurs objectifs :  La lutte contre l’habitat indigne et très dégradé,  Améliorer la performance énergétique des logements et lutter contre la précarité énergétique,

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 Adapter les logements à la perte d’autonomie de la personne, 11. Enjeux identifiés  Produire des loyers et charges maîtrisés,  Remettre sur le marché des logements vacants,  Répondre aux objectifs de construction de logements des documents  Affiner le repérage des copropriétés en situation de fragilité et supra communaux afin d’assurer une croissance raisonnée de la dégradation potentielle, population ;  Accompagner les copropriétés fragiles identifiées,  Favoriser la diversification de l’offre pour répondre aux besoins spécifiques ;  Traiter les copropriétés dégradées repérées.  Répondre aux besoins de la population actuelle et future par un

développement d’un parc diversifié.

Objectif minimal = 2 500 dossiers de financement sur les 5 ans, soit 909 logements réhabilités sur l’ensemble du territoire concerné Au 1er janvier 2016 : - 4 chantiers réalisés, dont 1 à Chilly-Mazarin - 21 dossiers en cours d’instruction - 70 contacts en cours

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Economie et commerce - Une dynamique à soutenir

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12. Un profil socio-économique en mutation Une problématique de migrations pendulaires à prendre en compte Une population active qui augmente Les actifs chiroquois travaillent majoritairement en dehors du territoire A proximité des pôles économiques de Paris, Orly, Massy et le Plateau de Saclay, communal (85% en 2016). Parmi eux, 43% travaillent en Essonne (Wissous, la ville de Chilly-Mazarin est perçue comme une commune résidentielle disposant Morangis, Massy, Antony) et 56% dans un autre département d’Ile-de-France. d’une offre économique importante. L’essentiel des flux entrants proviennent de communes à proximité : Massy, Il est observé sur la commune une augmentation de la population active de 2,6% Longjumeau, Corbeil-Essonnes, Morangis, Savigny-sur-Orge. (+256) entre 2008 et 2013, soit un total de 10 130 actifs. Ces tendances entraînent donc des migrations pendulaires importantes et, a Les emplois communaux (10 540 en 2013) sont plus nombreux que les actifs fortiori, des problématiques de déplacements en heure de pointe. habitants sur la commune ce qui permet à la Chilly-Mazarin de bénéficier d’un taux d’emploi important (1,04) et en hausse depuis 2008 (0,95). L’augmentation Lieu de travail des actifs occupés de ce taux d’emploi est la conséquence d’une augmentation plus importante du nombre d’emplois par rapport aux actifs sur la même période. Ce taux d’emploi, de 15 ans ou plus dans la commune de qui est le rapport entre les emplois et les actifs de la commune, est plus élevé Source : INSEE RP2013 résidence que la moyenne départementale en 2013 (0,69). 1% Le taux d’activité, qui est le rapport entre le nombre d’actifs de 15-64 ans et la dans une autre commune, population des 15-64 ans, reste stable sur la période 2008-2013 (79,6%). Il est 15% dans le même supérieur à celui du département (75,6%) ce qui démontre une proportion département de importante de la population en âge de travailler (majorité de 20-59 ans). résidence dans un autre dépt, dans L’indice de concentration d’emploi, confirme le dynamisme économique de la la même région de 56% commune. Ainsi, la commune propose 1,15 emploi pour 1 actif occupé en 2013. résidence 43% Chilly- Ex CA dans une autre région en 2013 Essonne Mazarin Europ’Essonne métropole

Taux 79,6% 78,2% 75,6% d’activité

Taux 1,04 1,04 0,69 d’emploi

Taux de 10,3 9,3% 10,7% chômage

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Un profil socio-professionnel qui évolue Un taux de chômage en hausse Le profil actif de la commune se caractérise par une proportion importante des A l’instar des tendances observées aux échelles départementale comme professions intermédiaires et des employés qui représentent 61,2% des actifs en régionale, le taux de chômage a augmenté depuis 2008, passant de 8,7% à 10,3% 2013. Les ouvriers occupent quant à eux 18,4%. en 2013. Il est cependant légèrement plus faible que celui de l’Essonne (10,7%). Entre 2008 et 2013, des évolutions sont notables : Certaines catégories de la population sont plus particulièrement touchées par le chômage. C’est le cas des chiroquois situés dans la tranche d’âge des 15-24 ans  Diminution de la proportion des cadres et professions intermédiaires ; qui connaissent d’importantes difficultés à trouver un emploi avec 24,6% de taux  Augmentation des employés et ouvriers. de chômage contre 8,8% pour ceux de la tranche d’âge des 25-54 ans. Ce Depuis 2008, l’évolution du profil des actifs chiroquois ne suit pas la tendance phénomène provoque le départ de jeunes actifs vers des territoires mieux générale observée sur les communes de la « petite couronne » francilienne qui pourvus d’emplois en lien avec leurs niveaux de qualification. témoignent d’un phénomène de gentrification de leurs populations (plus de cadres et moins d’ouvriers). Taux de chômage par tranche d'âge Source : INSEE RP2013 Catégorie socio-professionnelle des actifs de Chilly- Mazarin Taux de chômage par tranche d'âge en 2008 Source : INSEE RP2013 35% 30,0% 24,6% 30% 31% 31% 30% 31% 25,0% 25% 20,0% 17,7% 20%

15% 18% 18% 15,0% 16% 17% 2008 9,2% 10% 2013 10,0% 8,8% 6,7% 7,2% 5% 0% 0% 4% 4% 5,0% 0% Agriculteurs Artisans, Cadres, Professions Employés Ouvriers 0,0% commerce, professions intermédiaires 15-24 ans 25-54 ans 55-64 ans chefs intel. d'entreprise supérieures

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13. Une économie dynamique Etablissements selon les secteurs Industrie Une tertiarisation bien engagée d'activité au 1er Janvier 2015 Source : INSEE (Sirene) En 2014, la commune recense 187 créations d’entreprises dont près de 82,4% Construction dans le secteur tertiaire. Cette dynamique de tertiarisation du tissu économique chiroquois se traduit également dans la répartition du nombre d’emplois par 5,10% secteur d’activité. 18,50% 12,50% Commerce, transport, hébergement et restauration Evolution des créations d'entreprises Services aux entreprises INSEE (Sirene) 28,80% 35,20% 200 Services aux 187 particuliers 178 150 156 142 142 146 En 2013, 84,4% des emplois se situent dans les secteurs des commerces- 100 transports-services divers et de l’administration publique-enseignement-santé. Les secteurs de la construction et de l’industrie représentent respectivement 8,2% et 7,4%. Sur la période 2008-2013, les secteurs d’activités ont évolué à la 50 marge. Néanmoins les emplois liés à l’industrie et à l’administration- enseignement-santé ont diminué respectivement de 9,5% à 7,4% et 13,8% à 0 13,4%. Sur le même temps, les emplois dans les secteurs de la construction et du 2009 2010 2011 2012 2013 2014 commerce-transports-services ont augmentés de 6,2% à 8,2% et 70,4% à 71%.

Au 1er janvier 2015, la commune comptait 1 224 établissements, dont 35,2% dans le secteur commerce-transport-hébergement-restauration, 28,8% dans le secteur des services aux entreprises et 18,5% dans les services aux particuliers.

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Evolution de l'emploi par secteur d'activité entre 2008 et 2013 2008 2013 Source : INSEE RP2013

70,4% 71,0%

13,8% 13,4% 9,5% 7,4% 6,2% 8,2% 0,1% 0,0%

Agriculture Industrie Construction Commerce, Adm publique, Transports, Enseignement, Services Santé, Act sociale

L’essor des entreprises individuelles Près de 2/3 des établissements de Chilly-Mazarin ne comptent aucun salarié (63,1%) et 26,6% ont entre 1 et 9 salariés. Cet essor marqué de création d’entreprises individuelles (70,1% des créations en 2013) est un signe d’attractivité du territoire, dont l’économie est notamment dominée par les activités tertiaires. L’augmentation conséquente du nombre d’établissements s’explique par la mise en place, depuis le 1er janvier 2009, du régime autoentrepreneur. Cette réforme a suscité la création d’un très grand nombre d’entreprises partout en France.

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14. Pôle économique important à l’échelle de l’agglomération

Située su Sud de Paris, au carrefour des principaux axes routiers qui relient la capitale au reste de la France, Chilly-Mazarin fait preuve d’un important dynamisme économique porté par une offre d’emploi conséquente regroupée au sein de zones d’activités économiques. La présence de ces zones fait de Chilly- Mazarin un important pôle d’emplois à l’échelle de l’agglomération. Le tissu économique chiroquois, composé de cinq zones d’activités, est localisé de façon stratégique à proximité de l’A6, de l’A126 et de la N20, à l’Ouest et au Nord du territoire :  La Vigne aux Loups ;  La Butte au Berger ;  Le Moulin à Vent ;  La Fontaine Augère ;  Le Parc Technopolis.

La Vignes aux Loups Cette ZAE constitue la plus ancienne zone d’activités économiques de la commune. Elle se situe à l’Ouest du territoire, bordée par l’autoroute A6 à l’Est, la ZAE du Chemin Blanc (à Champlan) à l’Ouest et le tracé du réseau ferré du RER au Sud. Elle regroupe environ 250 entreprises, dont une cinquantaine de PME, sur approximativement 214 ha, dont 100 ha sur Chilly-Mazarin. La zone bénéficie d’un nombre important d’entreprises internationales notamment dans les secteurs tertiaire et de la logistique : Bouygues, BSA International, Centre de recherche de Sanofi Aventis, etc. Ce parc d’activités intercommunal a récemment fait l’objet d’une requalification avec une mise à niveaux des réseaux et une valorisation des espaces publics.

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La Butte au Berger Cette zone de 47,22 ha récemment aménagée est essentiellement dédiée aux activités logistiques. Elle comporte environ 40 entreprises, dont Jaulin, Chronopost, Atac Logistique ou Mistergoodeal.

Le Moulin à Vent La ZAE du Moulin à Vent a été créée en 1988 au Sud des Pistes de l’aéroport d’Orly. Elle regroupe 15 entreprises, essentiellement des activités de transports et de traitement de presse, dont les entreprises Elis, Opportunity, Pomona, etc. ZAE du Moulin à Vent La zone d’activité s’étend sur une surface de 23,5 ha.

La Fontaine Augère Zone artisanale d’environ 2,8 ha regroupant une douzaine d’entreprises dont A2C Métallerie, Voisins Parcs et Jardins, Barcques Charpentes,… Ce secteur difficilement accessible a vocation à muter vers une zone mixte composée de logements, de PME et d’équipements.

Le Parc Technopolis Cette zone d’activités d’environ 4 ha concentre des activités tertiaires.

Z.A. de la Fontaine Augère

Technopolis

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15. De grandes entreprises qui font rayonner le territoire communal

Sanofi Aventis Créé en 1958, le site de Chilly-Mazarin/Longjumeau est le siège social et mondial de la recherche et développement Pharma. Près de 2000 personnes y travaillent. Il accueille l’ensemble des métiers dédiés à la découverte, au développement de solutions thérapeutiques innovantes adaptées aux besoins des patients. Le site, d’une superficie de 17 hectares, se positionne stratégiquement au cœur d’un territoire ouvert et favorable à l’innovation (Grand Paris, Campus du Plateau Site de Sanofi Aventis de Saclay, pôle de compétitivité mondial Medicen Paris Région, Genopole d’Evry…).

Plateforme de transit Chronopost Ouvert en 2006, il s’agit du centre de tri le plus performant d’Europe. Situé aux abords de l’autoroute A6, il génère environ 450 déplacements de camions au quotidien.

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16. Une offre commerciale de proximité

L’environnement commercial de Chilly-Mazarin L’environnement commercial de la commune est marqué par une influence prépondérante de plusieurs grands centres commerciaux du Sud francilien, et notamment :  Cora à Massy  Carrefour Athis Mons  Leclerc Viry-Châtillon  Ulis 2 à Saint-Jean-de-Beauregard  Valdoly à Vigneux-sur-Seine La proximité et rapidité d’accès via les infrastructures structurants sur le territoire chiroquois entraîne un phénomène de polarisation commerciale extra- communale qui fragilise les pôles de proximité de la commune.

L’offre commerciale de proximité Le tissu de commerces de proximité de la commune s’organise autour de deux pôles principaux, il se caractérise par l’absence d’une grande enseigne alimentaire et d’un manque de liaisons urbaines claires :  Polarité principale de la commune, l’axe avenue Mazarin, avenue Brossolette et Place de la Libération : elle se compose d’un ensemble de commerces de consommation courante et de services à la personne en rez-de-chaussée des ensembles collectifs et d’un petit centre-commercial de plain-pied.  La polarité de la rue de Gravigny est le pôle secondaire de la commune situé au Sud de la voie ferrée du RER. Les commerces en rez-de-chaussée (services, restauration) forment un linéaire commercial assurant une offre de proximité aux habitants du quartier.

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17. Enjeux identifiés

 Soutenir les secteurs porteurs du développement de la commune ;  Assurer la pérennité des zones d’activités existantes ;  Œuvrer en faveur d’un équilibre habitat/emploi ;  Soutenir le tissu commercial existant pour garantir l’animation des centralités identifiées ;  Assurer l’accessibilité et la visibilité des commerces.

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Transport et déplacement – Un réseau complet mais contraint

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1. Une prédominance de la voiture individuelle 2. Un réseau métropolitain mais contraint

Les Chiroquois privilégient en majorité l’utilisation de la voiture individuelle Au cœur d’un nœud routier d’intérêt national et régional comme moyen de transport pour leurs déplacements domicile-travail. En effet, 65,5% des actifs occupés vont au travail en voiture en 2013, 23,3% utilisent les La commune profite de la proximité d’un réseau viaire hiérarchisé, à l’origine de transports en commun. flux de circulation intenses et de ruptures importantes. L’analyse des modes de transports selon le lieu de travail révèle des habitudes Elle est traversée du Nord au Sud et d’Est en Ouest par de grandes infrastructures plus contrastées. Pour les actifs : qui relient la ville aux grands pôles urbains régionaux et nationaux (Paris, Evry, Créteil, Nanterre, Lyon…) :  Travaillant sur la commune : le moyen de transport privilégié est le  l’autoroute A6, cet axe structurant qui relie Paris au Sud du pays, véhicule motorisé (48,6%). Malgré une proximité des parcs d’activités par rapport aux secteurs résidentiels et un réseau de cheminements provoque une rupture franche et divise le territoire en deux dans sa doux développé, la marche à pied est peu représentée (21,3%). A longueur noter la part importance des actifs travaillant sur leur lieu  La liaison A6/A10 d’habitation, correspondant peu ou prou aux télétravailleurs (15,5%).  La route N20  Travaillant dans une autre commune du département de résidence : la voiture individuelle est utilisée en grande majorité (78,5%), et ce Des axes structurants permettant des liaisons de proximité malgré un réseau de navette desservant facilement les communes à La RD118 et la RD120 constituent les axes structurants du territoire en assurant proximité et la présence de la gare RER. une liaison locale entre les grands axes du Sud de l'Île-de-France : la déviation de  Travaillant dans un autre département de la région ou une autre ces axes a permis d’alléger le trafic de transit poids lourds sur le centre-ville de région : la voiture individuelle demeure le mode privilégié. Chilly-Mazarin.

Autre Autre Autre région Autre (Dom, Le réseau de desserte locale est principalement assuré par la D118Z (Avenue Commune commune du département en France Com, Ensemble de résidence département de la région métropolitai Pierre Brossolette) et par la RD120Z (Avenue Mazarin) correspondant au tracé étranger) de résidence de résidence ne d’origine des RD118 et 120. Pas de 15,5% 0,7% 0,8% 4,8% 0,0% 3,4% transport La RD167, permet de relier la zone aéroportuaire d’Orly depuis la D118. Marche à 21,3% 2,4% 0,4% 0,0% 19,2% 4,8% pied Des voies tertiaires maillent également le territoire et représentent des liaisons Deux roues 3,6% 2,9% 2,8% 4,4% 0,0% 3,0% inter-quartiers moins structurantes mais tout aussi importantes pour les déplacements des usagers au sein du territoire communal. Voiture, camion, 48,6% 78,5% 62,1% 74,1% 60,4% 65,6% fourgonnette

Transports 11,0% 15,6% 33,9% 16,7% 20,4% 23,3% en commun Source : INSEE NAV2_2013

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Des voies de circulation structurantes saturées Les Avenues Mazarin et Pierre Brossolette sont deux axes routiers très fréquentés et très empruntés par les automobilistes, et connaissances des saturations de trafic aux heures de pointe matinales. Elles permettent de rejoindre les autoroutes A6 et A10, la gare RER et de desservir de nombreux établissements scolaires ainsi que le marché de la commune. Elles supportent un trafic important en provenance des communes limitrophes. De nombreux commerces sont situés aux abords de ces axes, avec une concentration plus importante au carrefour des deux voies. 2 pôles d’activités majeurs sont localisés aux abords des deux avenues : le parc Technopolis et la société Sanofi Aventis. L’ancien site Découflé est également desservi par la RD118. Le projet dont fait l’objet le site (construction de logements et équipements scolaires) viendra intensifier les besoins en déplacements sur cet axe. Une étude de trafic a été réalisée en 2016 dans le cadre de ce projet, aux abords de la RD118, pour mesurer les impacts possibles en termes de déplacements. Les conclusions de l’étude mettent en évidence la saturation des flux entre le carrefour RD118/A6 et au-delà du carrefour RD118/rond-point Mitterrand/Division Leclerc.

Source : Etude trafic COGEDIM_2016 Source : Etude trafic COGEDIM_2016 L’étude révèle que 37% des actifs qui viennent travailler à Chilly-Mazarin empruntent l’Autoroute depuis Paris, 12% empruntent l’autoroute depuis le Sud. Dans le sens inverse, ce sont 60% des actifs chiroquois qui empruntent l’A6 vers Paris, 12% empruntent également l’A6, vers le Sud.

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Un réseau ferroviaire structurant • Ligne RATP 299 : Porte d’Orléans - Mairie de Morangis ; Le territoire est desservi par la ligne de RER C qui relie Chilly-Mazarin à l’Ouest • Ligne RATP 399 : Massy RER - Juvisy RER ; Pontoise, Versailles-Château-Rive-Gauche et Saint-Quentin-en-Yvelines d'une • Ligne RATP 492 : Chilly-Mazarin (Place de la Libération) - Savigny-sur- part, et au Sud Massy - Palaiseau, Dourdan et Saint-Martin-d'Étampes, ainsi Orge RER ; que Versailles-Chantiers par un tracé quasi circulaire, en passant par le cœur de Paris. • Noctilien N21 : « Châtelet-Chilly Place de la Libération ». A proximité du territoire, les Chiroquois ont également accès à ligne du RER B De plus, la commune est desservie par une navette, gérée par l’Agglomération, dont la gare se situe à Massy, qui traverse l'agglomération parisienne selon un entièrement gratuite et accessible à tous les habitants : elle permet aux axe Nord-Est/Sud-Ouest, avec deux embranchements. Elle relie l’Aéroport Chiroquois de rejoindre la gare et les centres administratifs, sportifs, culturels et Charles-de-Gaulle 2 TGV et Mitry-Claye au Nord-Est à Robinson et à Saint-Rémy- commerciaux de la commune. Une correspondance à l’arrêt Général de Gaulle lès-Chevreuse au Sud, en passant par le cœur de Paris. La Gare de Gravigny- avec la navette de Longjumeau permet aux habitants de rejoindre facilement les Balizy, desservie par le RER C, au Sud de la commune, est également fréquentée communes proches de Chilly-Mazarin. par les Chiroquois. Un niveau d’accessibilité satisfaisant La ligne TGV Province / Ile-de-France / Province et TGV Atlantique est également facilement accessible depuis Massy. La zone d’accessibilité à pied autour des stations de la commune permet de constater que la quasi-totalité des espaces habités se situe à proximité d’une station de bus ou de RER. C’est plus particulièrement le cas des habitants des quartiers proches des avenues Brossolette et Mazarin, et dans le quartier gare, qui bénéficient d’un accès à des stations à moins de 4min à pied.

Un réseau de bus qui vient compléter l’offre de transports en commun de Chilly-Mazarin La commune bénéficie également d’un réseau de bus permettant un rabattement rapides vers les stations RER proches. Le réseau de bus se compose des lignes suivantes : • Ligne RATP 297 : Porte d’Orléans – Longjumeau ;

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3. Un réseau de cheminements doux à compléter

La bonne desserte d’un territoire passe par la présence d’une offre multimodale diversifiée. La présence d’une bonne offre de cheminements doux favorise la pratique des modes de déplacements non polluants et diminue l’utilisation de la voiture en conséquence. En plus de son réseau routier et de transports en commun, Chilly-Mazarin dispose d’aménagements favorisant la pratique de ces modes doux. La commune dispose d’un réseau de circulations douces permettant de relier les différents quartiers de la commune et les grands équipements. Les itinéraires s’appuient sur des pistes cyclables (au Nord du territoire), des bandes cyclables, des axes partages vélos/voitures et des cheminements piétons.

Une amélioration programmée des liaisons douces Le PLD prévoit deux nouvelles opérations qui pourront s’intégrer au maillage communautaire : une liaison Est-Ouest sur la RD120, faisant lien entre Massy et Morangis, et une liaison Nord-Sud via la RD118, reliant Longjumeau et Morangis ainsi que le Bois de Saint Eloi et la plaine de Balizy. Le Schéma des Itinéraires cyclables prévoit quant à lui un itinéraire reliant Chilly- Mazarin et Longjumeau : il dessert la gare de Chilly-Morangis, la partie est de la ZAE Vigne aux Loups, la mairie de Chilly et les commerces des deux communes. Le franchissement de l’A6 est un point d’accès difficile à traiter, il existe cependant des alternatives.

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4. Les projets métropolitains Le tram-train permettra de réaliser le trajet Massy-Evry en 39 minutes environ et sans correspondance. La requalification urbaine et économique de la RN20 autour Le tram-train est un véhicule innovant, capable de circuler à la fois sur le réseau d’un TCSP ferré national et sur le réseau de tramway urbain. Il possède des caractéristiques proches de celles d’un tramway (accélérations, freinage, gabarit…), et proches de Cet axe majeur du Sud de l’Ile-de-France a vocation à drainer et rabattre les celles d’un train (résistance aux collisions, profil de roue, équipements de populations du Sud Essonne et des bassins de vie qu’il traverse entre Arpajon et sécurité embarqués). Massy vers le Nord du département. Le trafic routier de la RN 20 entre Massy et Boissy-sous-Saint-Yon est élevé (entre 55 000 et 80 000 véhicules par jour selon  Entre Massy et Épinay-sur-Orge, le tram-train circulera sur les voies les sections) et 72 % des déplacements se font en voiture, au détriment des actuelles du réseau ferré et remplacera le RER C. Les gares actuelles transports collectifs et des déplacements doux. du RER C seront adaptées pour accueil le tram-train ; La requalification de la RN 20 fait partie des grands projets structurants du  Entre Épinay-sur-Orge et Evry, le tram-train passera en mode département, à l’instar de la RN 7, qui ont vocation à devenir les lieux d’une tramway et circulera sur les nouvelles voies créées dans le cadre du nouvelle urbanité, contribuant au renouvellement et au développement projet. soutenable du territoire. Ce projet d’ampleur métropolitain vise à faciliter l’accès au pôle d’échange de Massy (gare TGV, futur métro du Grand Paris, Tram-Train Massy Evry), permettant ainsi une desserte plus aisée de Paris et de sa proche couronne. Il vise également le renforcement du maillage entre les différents pôles urbains et cherche à favoriser le rabattement vers les 17 stations le long de l’axe, pour répondre aux besoins en termes de mobilité à l’échelle d’un vaste territoire Ouest et Sud Essonnien. Ce projet a également comme objectif de contribuer à l’attractivité des territoires traversés par la RN 20 par un développement économique renforcé et la création d’emplois et d’offres de services. Il vise un accompagnement plus appuyé du développement des plateformes scientifiques et technologiques des sites stratégiques du Sud.

Le projet tram-train Massy-Evry Le projet de tram-train Massy-Evry s’étend sur 20,4 km et traverse 13 communes du département de l’Essonne. Il relie la gare du RER B de Massy-Palaiseau à la gare du RER D d’Evry en passant par Champlan, Longjumeau, Chilly-Mazarin, Epinay-sur-Orge, Savigny-sur-Orge, Morsang-sur-Orge, Viry-Chatillon, Grigny, Ris- Tracé du tram-train Massy-Evry – Source : tramtrain-massyevry.fr Orangis et Courcouronnes.

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Une offre de stationnement public importante En 2016, la commune de Chilly-Mazarin compte :  1 163 places de stationnement sur parkings publics ;  496 places de stationnement sur la chaussée publique ;  1 202 places de stationnement sur parkings privés et 76 places de stationnement réservées sur le domaine public. Des manques sont à noter pour le stationnement privé, en lien avec la motorisation des ménages (1,2 en 2013). Au regard des prescriptions du PDUIF, à Chilly-Mazarin il ne pourra être construit plus d’une place pour 45 m² de surface de plancher à moins de 500 m d'un point de desserte transport en commun structurante. Au-delà d'un rayon de 500 m d'un point de desserte transport en commun structurante, les documents d'urbanisme ne pourront exiger la construction de plus de 1 place pour 55 m² de surface de plancher.

Source : PDUIF 2014

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5. ENJEUX IDENTIFIES

 Réduire les besoins en déplacement :  En favorisant la proximité habitat/emploi ;  En privilégiant la ville des courtes distances et en améliorant les liaisons inter-quartiers ;  En favorisant la mutualisation des espaces de stationnement ;  Œuvrer en faveur de la réduction de la part modale des véhicules motorisés au profit de modes de déplacement doux et collectifs :  Faciliter les accès au pôle d’échanges de Massy ;  Permettre d’améliorer le système de transports en commun et offrir une alternative de qualité à la voiture ;  Valoriser et sécuriser les cheminements doux.

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Des équipements au service de la proximité et de la qualité urbaine

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1. Un faible niveau d’équipements en raison du rayonnement des territoires à proximité

Chilly-Mazarin bénéficie d’un bon niveau d’équipements scolaire et d’une bonne répartition sur le territoire des équipements sportifs, adaptés à la population actuelle. Néanmoins, la commune affiche une faible représentation des services de santé, des commerces et des loisirs. Bien qu’en nombre important, la représentativité des équipements sportifs reste inférieure à la moyenne du territoire de références (3,48 lieux pour 1000 habitants sur le périmètre Europ’Essonne/Plateau de Saclay/Wissous/Verrière).

Une offre polarisée Deux polarités de proximité sont identifiées à l’échelle de la commune :  Le long de l’avenue Mazarin et de l’avenue Brossolette, avec une concentration plus importante au croisement des deux axes ;  Une polarité au Sud du territoire sur la rue de Gravigny. Ces pôles correspondent aux polarités commerciales de la commune.

Source : Equipomètre – IAU Ile-de-France

Un maillage en passe d’être enrichie Des projets vont prochainement voir le jour et permettront de renforcer l’offre d’équipements de Chilly-Mazarin :  Implantation d’un groupe scolaire et d’une maison de la petite enfance au sein du projet Découflé ;  La création d’un pôle culturel et le regroupement des activités de musique, théâtre et danse dans le Parc de l’Hôtel de ville à horizon 2017-2018 ;  La création d’une cité administrative, prévue sur la place de la Libération, Source : Equipomètre – IAU Ile-de-France regroupant l’ensemble des services administratifs ;

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 La construction de la mairie annexe avec une agence postale, dans le bas d’attente en décembre 2015. de Chilly-Mazarin, au 84 rue de Gravigny, afin de rééquilibrer l’offre entre le haut et le bas de la commune.

2. Des équipements au service de la proximité et de la qualité urbaine

Une offre de la petite enfance composée de petites structures En 2016, la commune dispose de 25,05 places dans les établissements d’accueil de la petit enfance pour 100 enfants de moins de 3 ans (30,18 pour le périmètre Europ’Essonne/Plateau de Saclay/Wissous/Verrière). L’offre pour la petite enfance se compose des équipements suivants :

 Service département de la protection maternelle infantile (PMI), qui accueille les enfants de la naissance à 6 ans afin d’en assurer le suivi Maison de la petite enfance médical préventif et conseille les parents sur des thématiques Nombres d'enfants diverses telles que l’alimentation, la prévention des accidents de la vie Structures observations courante,…; accueillis Crèche familiale 75 Accueil par 2 groupes 12 enfants  Relais Assistantes Maternelles (RAM) ; Maison de la Petite Enfance 72 62 permanents + 10 occasionnels  Crèche familiale composée d’un réseau d’assistantes maternelles Crèche et halte garderie Mazarin 30 22 permanents + 8 occasionnels recrutées par la ville ; Micro-crèche Château 10 moins de 15 mois  Crèches collectives : Total 187 - Maison de la petite enfance : 62 places ; Source : Ville (2015) - Maison de la petite enfance : 62 places (accueil permanent), 8 Nombre d'enfants Nb enfants Observations places (accueil occasionnel demi-journée) ; sur liste d'attente en attente - Crèche Mazarin : 22 places (accueil permanent), 8 places Enfants nés en 2013 21 dernière année de crèche (accueil occasionnel demi-journée) ; Enfants nés en 2014 57 Sortant de crèche en 2017 - Micro-crèche Château : 10 places ; Enfants nés en 2015 71 Sortant de crèche en 2018 - Crèche hospitalière de Longjumeau : 5 berceaux pour les TOTAL 149 Chiroquois ; Source : Ville (2015) - Crèche Les Petits Chaperons Rouges : 5 berceaux pour les Chiroquois. En 2015, 187 enfants ont été accueillis dans ces structures et 149 étaient sur liste

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Un réseau d’établissements scolaires bien réparti Chilly-Mazarin bénéficie d’une offre scolaire de la maternelle au lycée :  6 écoles maternelles : 32 classes, 950 élèves à la rentrée 2015 ;  4 écoles élémentaires : 54 classes, 1380 élèves à la rentrée 2015 ;  1 collège : 26 classes, 700 élèves à la rentrée 2015 ;

Avec les différents projets de construction de logements du territoire, la commune prévoit la construction, au sein du projet Découflé, d’un groupe scolaire de 16 classes, afin de répondre aux besoins futurs des habitants de ce quartier.

Equipements sportifs et culturels La commune regroupe en outre des installations sportives et culturelles diverses :  1 conservatoire ;  1 médiathèque ;  1 cinéma ;  1 piscine (vieillissante) ;  2 complexes sportifs ;  2 gymnases ;

Le transfert des services administratifs aujourd’hui présents au sein du Château de Chilly-Mazarin vers la Cité administrative, constitue une opportunité pour consolider un pôle culturel dans la Mairie.

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3. L’enjeu de l’aménagement numérique

En 15 ans, les nouveaux usages créés par internet et les réseaux numériques se sont imposés auprès du grand public comme des entreprises (web, courrier électronique, téléphonie, visioconférence, …), des secteurs de la santé et de l’enseignement. Le haut débit est devenu le service essentiel et minimal. Le déploiement du très haut débit est une nouvelle étape qui représente un enjeu important pour les territoires qui souhaitent développer leur attractivité économique et résidentielle. La mise en place de ce service en France métropolitaine nécessite la construction d’infrastructures locales de communications électroniques performantes, ainsi que des conditions optimales d’exploitation de ces réseaux. Les collectivités peuvent intervenir dans la mise en œuvre du très haut débit, facteur de cohésion sociale et de désenclavement (accès aux services et commerces en ligne, possibilité du télé-travail, recherche d’emploi, télé-formation, e- administration…). Le Schéma Directeur Territorial d’Aménagement Numérique (SDTAN) de l’Essonne, adopté en 2012, s’est fixé l’objectif ambitieux de déployer le très haut débit sur tout le territoire essonnien à l’horizon 2022, en complémentarité de la fibre optique apportée par des opérateurs privés. Le périmètre à la charge du département et de ses partenaires publics porte sur 80% du territoire et 20% de la population. A Chilly-Mazarin, le déploiement privé est en cours et assuré par Orange.

Source : SDTAN 94, 2011

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4. Enjeux identifiés

 Assurer le rayonnement des équipements existants ;  Assurer une bonne répartition et insertion territoriale des équipements de proximité ;  Pérenniser les polarités de proximité à travers la mise en œuvre des projets d’équipements ;  Adapter les équipements aux évolutions démographiques et à la croissance de l’emploi ;

 Mettre en valeur l’existence des réseaux numériques pour le développer l’attractivité résidentielle et économique du territoire.

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Un territoire fragmenté

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1. Evolution du territoire communal

Un village rural peu touché par la révolution industrielle Au début du 20ème siècle, Chilly-Mazarin est un village rural de 42 habitants. L’arrivée du chemin de fer en 1880, puis la ligne de l’Arpajonnais en 1894, permet aux producteurs locaux d’écouler leurs produits vers Paris mais coupe la commune en deux entités, le « haut » et le « bas » Chilly. A l’époque de la révolution industrielle, la commune reste rurale et devient le lieu de villégiature des parisiens à la recherche du calme, de la nature et du bon air. L’expansion urbaine qui touche la région francilienne à la révolution parisienne du début du 20ème siècle ne touchera Chilly-Mazarin qu’à partie des années 1925. Ainsi, à partir de cette date, la commune se développe avec la construction de Carte de Cassini (XVIIIème nouveaux lotissements pavillonnaires (le quartier de la Ceinture, le quartier de la siècle) – source : Géoportail gare…). A cette période arrivent également les réseaux téléphoniques et l’eau courante (1931). La population passe ainsi de 398 habitants en 1921, à 1 023 en 1926 et 1 681 en 1936.

L’accélération de la croissance En 1960, avec la construction de l’autoroute A6, débute l’urbanisation accélérée de la commune, tout en renforçant la dualité entre le « haut » et le « bas ». L’arrivée d’un tel axe de circulation attire de nouvelles populations, on assiste alors à une réelle explosion démographique : de 3 411 habitants en 1962 la population atteint 16 236 habitants en 1975. L’urbanisation de la ville s’étend au Sud de l’autoroute et autour du noyau ancien de Chilly-Mazarin. Carte de l’Etat-major Les servitudes de l’aéroport d’Orly bloquent l’extension de l’habitat au Nord, on y (1818-1824) – source : développe alors des zones d’activités, mettant ainsi à profit la proximité de Géoportail l’autoroute et de la voie ferrée.

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A la fin des années 1960, c’est donc un nouveau paysage qui se dessine, illustrant une véritable ville nouvelle : construction rapide d’habitat collectif, de lotissements, de résidences, de bâtiments publics, de secteurs d’activités, d’infrastructures… Sans plan de développement urbain concerté et planifié, fracturé par des infrastructures de transport majeures et bloqué par les servitudes de l’aéroport, le territoire s’est constitué sous la forme de quartiers bien différenciés.

1925, les premiers 1960, l’arrivée de l’A6 et l’explosion Un village rural… Un lieu de villégiature… développements… démographique

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2. Une morphologie urbaine mosaïque et  Le centre historique, autour de la mairie et de l’Eglise Saint-Etienne ; fragmentée  Les secteurs pavillonnaires ;  Les secteurs d’habitat collectif au Nord du centre ancien, à l’Est de la L’analyse morphologique : un outil pour alimenter le PADD commune et au sud ;  Les secteurs d’activités au Nord, à l’Ouest et également au Sud ; L’analyse morphologique du territoire est réaliser afin de repérer les secteurs,  Les équipements et des espaces verts de proximité qui maillent le bâtis et paysagers qui présentent un intérêt pour le cadre de vie et qu’il serait pertinent de préserver et de valoriser. En outre, l’étude constitue une première tissu urbain. étape d’identification de potentiels urbains différenciés (secteurs à densifier, à préserver, reconquête des espaces en friches…). In fine, cela permet de réinterroger la pertinence du zonage communal. Traduction dans le PADD :  Définir les secteurs à densifier, les sites en renouvellement, les zones d’extensions urbaines… Principaux critères d’analyse :  Le rapport à l’espace public  Les caractéristiques parcellaires (taille et forme)  Les caractéristiques du bâtiment (implantation par rapport à la voirie et aux voisins, emprise au sol, hauteur…)  La vocation (monofonctionnelle ou mixte) Sources :  PLU en vigueur  Fond cadastral et orthophotoplan  MOS de l’IAU

Une organisation comportant plusieurs secteurs à enjeux à distinguer Le développement urbain de Chilly-Mazarin s’est principalement fait en un siècle, pour constituer aujourd’hui un ensemble composé de typologies bâties très différenciées. Son organisation présente une mixité des formes urbaines, plusieurs secteurs sont ainsi à distinguer :

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Le noyau historique Ce secteur, à proximité de l’avenue Mazarin, est le noyau historique d’origine rurale à proximité du Château. Le périmètre est plus précisément circonscrit à l’intérieur d’une ceinture formée par la rue Verte, la rue Ollivier-Beauregard, la rue des Ecoles et la partie Est de la rue Mouthon. Il se caractérise par une dominante d’habitat de faible hauteur (R+C ou R+1+C) et des poches d’équipements. Le tissu urbain est compact, dense, continu et à l’alignement sur rue. Les parcelles du noyau historique sont caractérisées par leur hétérogénéité, dans leur forme comme dans leur taille. De grandes parcelles accueillent des opérations récentes d’habitat collectif et des équipements, et jouxtent des parcelles en lanières, étroites, occupées par des maisons de ville. Rue Ollivier-Beauregard L’espace public est quant à lui contraint, avec une faible largeur de la chaussée et des trottoirs et une présence importante de la voiture. Le noyau historique regroupe quelques bâtiments présentant un caractère architectural intéressant.

Rue verte Eglise

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Le tissu pavillonnaire Le tissu pavillonnaire (habitat individuel) occupe 24% des espaces construits artificialisés de la ville, infrastructures comprises. Certains quartiers du Sud de la commune sont essentiellement constitués d’un bâti résidentiel homogène (type lotissement), d’autres présentent des secteurs pavillonnaires plus réduis, parfois enclavés dans des secteurs industriels ou des délaissés urbains. Les formes architecturales sont variées selon épiques de construction et s’implantent sur des parcelles en lanière ou rectangulaires, de tailles hétérogènes. Généralement implantées en retrait de la rue avec des fonds de parcelles plantés formant des cœurs d’îlots verts, les secteurs pavillonnaires bénéficient d’une densité variable, passant d’un bâti dense et mitoyen (maison de ville), à une composition urbaine plus aérée. Les hauteurs de construction sont quant à elles homogène, oscillant entre du R+C et du R+1+C. Le système de desserte propre à ces tissus est organisé, connecté aux axes structurants de la commune, mais parfois aménagé en impasse comme cela est le cas dans les opérations de lotissements.

Rue Henri Barbusse Rue des Genêts

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Les ensembles d’habitat collectif Le tissu composé de résidences d’habitat collectif se composent principalement d’opérations construites dans les années 1950-1970, avec des formes et des hauteurs hétérogènes (R+3 jusqu’à R+10). Ces résidences s’organisent en sous-ensembles autocentrés qui prennent la forme de barres et de tours, de hauteur moyenne à haute et implantées en retrait des limites séparatives. Le densité urbaine ressentie par le volume des constructions est en réalité plutôt faible au regard du nombre de logements par Domaine du Château hectare. Les résidences sont généralement implantées sur des emprises parcellaires importantes au cœur de grands îlots protéiformes et fermés, qui créent des ruptures urbaines au cœur de la commune. Ces ensembles sont généralement situés le long de voies principales, ensuite desservis suivant une trame secondaire privative, détachée de la trame urbaine communale, ce qui accentue le sentiment d’exclusion de ces quartiers par rapport au reste de la ville (manque de porosité). Les espaces publics sont structurés autour de larges poches de stationnements aériens et d‘espaces verts.

Résidence du Cardinal

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Les activités Les entrées de la ville depuis Paris et le plateau Nord sont marquées par de grands secteurs industriels et logistiques. Ces vastes zones sont caractérisées par une artificialisation des sols très importante du fait de la présence de voiries, de parcs de stationnements et de grands bâtiments d’activités. Le parcellaire des secteurs d’activités est protéiforme et de grande taille, ce qui provoque des ruptures urbaines. Généralement implantés en milieu de parcelle, les bâtiments prennent souvent la Autoroute A6 forme de hangars ou entrepôts en taule. Le développement de ces zones est historiquement liés à la présence de l’autoroute l’A6 ce qui offre à ces secteurs une excellente desserte routière. La circulation interne est gérée par une trame viaire dense et large, adaptée à la traversée régulière de poids lourds. Les espaces publics sont peu nombreux, voire absent en raison d’une optimisation de l’espace pour les locaux d’activités, les voiries, les stationnements et les espaces verts. La gestion de ces espaces publics est inégale Rue Hélène Boucher mais certains secteurs ont bénéficiés d’opérations de réaménagements : une valorisation récente de l’espace public au sein de la ZAE de la Vigne aux Loups, des espaces de qualité au sein de la ZAE La Butte au Berger.

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Les grands équipements Les équipements occupent de larges parcelles avec des constructions modernes aux vocations diverses : groupe scolaire du château, groupe scolaire pasteur, complexe sportif Jesse Owens… Ces secteurs sont caractérisés par des emprises parcellaires de grande taille, faiblement bâtis et souvent accompagnés de grands espaces ouverts mais ne bénéficiant pas d’une trame paysagère importante. Les constructions de faible hauteur sont peu reliées à l’espace public mais sont facilement accessible par la pro ximité avec les grands axes routiers.

Groupe scolaire Pasteur

Complexe sportif Jesse Owens

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Les espaces agricoles et espaces ouverts artificialisés Aux franges urbaines Nord Est, à proximité de l’emprise de l’aéroport d’Orly, les espaces agricoles limitent l’espace urbanisé de la commune. Leur position en bordure de la commune résulte du PPB de l’aéroport qui encadre le développement de l’urbanisation à l’Est.

Vue sur la commune depuis la RD118

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3. Les ruptures urbaines Les ruptures liées aux formes urbaines La diversité des formes urbaines présentes sur la commune conduit souvent à des Les ruptures liées aux infrastructures de transport ruptures visuelles nettes, particulièrement entre : Avec l’arrivée du chemin de fer à la fin du XIXème siècle, la commune a été  Les grands ensembles et le tissu pavillonnaire ; coupée en deux. L’autoroute A6 et venue renforcée cette fracture. Les traversées  Les espaces résidentiels et les parcs d’activités. physiques et/ou visuelles sont difficiles, voire impossibles.

De plus, le nœud routier entre la RD120, l’A6 et l’A126 génère des nuisances dues à l’importance des flux. En outre, les emprises de l’aéroport d’Orly représentent 9,4% du territoire communal, au Nord.

4. Des polarités à recomposer

Un territoire équilibré entre le haut et le bas Chilly L’analyse la répartition de l’offre commerciale et en équipements du territoire a mis en évidence l’organisation de la commune autour de 2 polarités :  le Haut (avec l’avenue Mazarin, avenue Brossolette et Place de la Libération) ;  le Bas Chilly (avec la rue de Gravigny). Les équipements du territoire sont répartis de façon équitable entre le haut et le bas Chilly. La commune doit axer sa stratégie commerciale vers une offre de proximité de qualité pour répondre aux besoins quotidiens. Il s’agit également de repenser les liens fonctionnels et urbains entre les deux polarités.

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Des pôles d’activités qui inscrivent la ville dans la dynamique économique métropolitaine Avec ses 4 Zones d’Activités Economiques, la commune bénéficie d’une offre économique conséquente qui constitue l’essentiel des emplois présents sur la N20 commune. De par leur ampleur et leur positionnement au contact D120 d’infrastructures structurantes, ces ZAE permettent le rayonnement du territoire communal à une échelle élargie. D118

5. Des entrées de ville diverses à valoriser

La commune, à travers son précédent PLU, a déjà entamé la valorisation de ses entrées de ville, dans l’optique plus générale de revaloriser son image et d’assurer son rayonnement. D118Z La particularité de la commune réside, entre autres, en la présence de deux entrées de ville majeures en plein cœur de son territoire, connectées à l’A6, créant des nœuds de liaison aux traversées difficiles. Au Nord Est, le carrefour des Champarts, au croisement de la RD120 et de la D120Z RN20 présente un enjeu de sécurisation des piétons et des vélos et de valorisation. Des entrées de ville secondaires présentent une ambiance routière et minérale.

Rue de Gravigny, (Est et Ouest)

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6. Enjeux

 Maîtriser les évolutions des formes urbaines afin de préserver le cadre bâti et paysager qui caractérise la ville ;  Assurer plus de liaisons entre les différents tissus ;  Conforter le rayonnement des centralités de proximité ;  Valoriser et apaiser les entrées de villes très routières et minérales.

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Des potentialités de développement à saisir

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1. Rappel des orientations du SDRIF

LE SDRIF 2030 est le Projet d’aménagement et de développement de l’Ile-de- France à l’horizon 2030. Il vise à organiser l’espace francilien de demain, à travers sa carte de destination générale et des orientations règlementaires. Il doit être décliné à l’échelon local dans les documents d’urbanisme, afin que ses objectifs soient mis en œuvre localement, « dans le respect des principes de subsidiarité et de compatibilité ».

Volet du SDRIF pour les espaces urbanisés et à urbaniser La carte de destination générale identifie pour le territoire de Chilly-Mazarin :

Des espaces urbanisés à optimiser présents à l’est du territoire = augmentation de la densité humaine et de la densité des espaces d’habitat de 10%

Des quartiers à densifier à proximité d’une gare sur majeure partie du territoire urbanisé, à proximité des lignes du RER C = augmentation de la densité humaine et de la densité des espaces d’habitat de 15%

Extrait de la carte de destination générale du SDRIF 1 secteurs à fort potentiel de densification au sud de la commune = augmentation de la densité humaine et de la densité des espaces d’habitat de 15% Les objectifs de renforcement de la densité du SDRIF En 2012, pour la commune de Chilly-Mazarin (Source : référentiel des territoires Des secteurs à urbanisation préférentielle au nord du territoire, aux de l’IAU) : abords de de l’emprise de l’aéroport d’Orly une capacité  La Densité humaine actuelle = (Population 2012 + Emplois 2012) / d’urbanisation de 25ha que la commune peut ouvrir à l’urbanisation espaces construits artificialisés en 2012 = 87,4 hab-emploi/ha en fonction des besoins à court et moyen terme et des projets → (Essonne = 52,60 hab-emploi/ha) permettant d’atteindre une densité moyenne des espaces d’habitat au moins égale à 35 logements par ha ou au moins égale à la densité  Densité moyenne des espaces d’habitat = Logements 2012 / moyenne des espaces d’habitat existants à la date d’approbation du superficie des espaces d’habitat = 58,40 logements/ ha (Essonne = SDRIF lorsque celle-ci était déjà supérieure à 35 logements par ha 22,80 logements/ha)

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A horizon 2030, une augmentation de 15% de la densité humaine et de la densité moyenne des espaces d’habitat reviendra à :  Une densité humaine 2030 = 100,51 hab-emploi/ha  Densité moyenne des espaces d’habitat 2030 = 67,16 logements/ha  Pour atteindre une augmentation de 15% de la densité moyenne des espaces d’habitat :  8 527 logements en 2012 (chiffres IAU référentiel des territoires) x 1,15 = 9 806 logements en 2030 soit (9806- 8527)/19 = 1 279/19 = 67 logements/an entre 2012 et 2030

COMPARAISON avec Longjumeau  Densité humaine actuelle = 92,60 hab-emploi /ha  Densité moyenne des espaces d’habitat actuelle = 205,90 logts/ha

COMPARAISON avec Morangis  Densité humaine actuelle = 55 hab-emploi/ha  Densité moyenne des espaces d’habitat actuelle = 207,10 logts/ha

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Secteur d’urbanisation préférentielle au Nord-Est de la d’être situées dans un secteur déjà urbanisé et desservi par des commune équipements publics et des lors qu’elles n’accroissent que faiblement la capacité d’accueil du secteur. Des opérations de renouvellement urbain Une pastille équivaut à une capacité d’urbanisation de 25 hectares. Il s’agit d’un peuvent être autorisées dans des secteurs délimités à condition qu’elles secteur que la commune peut ouvrir à l’urbanisation, si elle le souhaite et en n’entrainent pas d’augmentation de la population soumise aux fonction des besoins. L’urbanisation devra permettre d’atteindre une densité nuisances sonores. moyenne de l’ensemble des nouveaux espaces d’habitat de 35 logements/ha. En zone C, il existe des dispositions spécifiques pour les zones de renouvellement Une partie du secteur identifié semble être impacté par le PEB d’Orly approuvé urbain. Il est ainsi possible d’augmenter le nombre de logements et d’habitants en 2012. dans une limite définie dans l’acte de création de ces secteurs.

2. Analyse de la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers

Que disent les lois Grenelle et ALUR ? La loi ENE de juillet 2010 (Grenelle 2) et la loi ALUR de mars 2014 ont donné de nouveaux objectifs en termes de lutte contre l’étalement urbain en promouvant une gestion économe de l’espace. A ce titre, le rapport de présentation du PLU doit présenter une « analyse de la consommation d’espaces agricoles, naturels et forestiers au cours des 10 années précédant l’approbation du plan ou depuis la dernière révision du document d’urbanisme » (article L.151-4 du Code de l’urbanisme).

Méthodologie

Extrait de la carte de destination générale Plan d’Exposition au Bruit (PEB) de La mesure de l’étalement urbain vise à étudier les évolutions de l’occupation du du SDRIF l’Aéroport d’Orly - Source : Préfecture sol, de l’enveloppe urbaine et des espaces artificialisés. L’analyse de la consommation d’espaces à Chilly-Mazarin a été réalisée sur la base des données du Mode d’Occupation des Sols (MOS) établi par l’Institut d’Aménagement et • Dans les zones A et les zones B, considérées comme des zones de bruit d’Urbanisme (IAU) de la région Île-de-France. Compte tenu des campagnes fort, seuls peuvent être autorisés les logements et les équipements réalisées par l’IAU, la comparaison a pu être effectuée entre l’occupation du sol publics ou collectifs liés à l’activité aéronautique, les logements de de 2003 et celle de 2012. Les résultats ont été soumis à vérification à la fonction nécessaires aux activités industrielles et commerciales admises commune. dans la zone et les constructions nécessaires à l’activité agricole ; • En zones C, considérées comme des zones de bruit modéré, seules les constructions individuelles non groupées sont autorisées à condition

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Résultats Les espaces construits artificialisés sont largement dominants à Chilly-Mazarin et occupent ainsi 68,32% du territoire, parmi lesquels on dénombre :  52ha d’habitat collectif,  91 ha d’habitat individuel,  107 ha de transports (grandes emprises liées au stationnement incluses). Les espaces agricoles, forestiers et naturels occupent 12,85% du territoire, parmi lesquels 59 ha d’espaces agricoles. Les espaces ouverts artificialisés représentent 19% du territoire, soit 106 ha. Entre 2003 et 2012, la commune a perdu 29 ha d’espaces agricoles, forestiers et naturels. Sur cette période, ce sont surtout les espaces agricoles qui ont été touchés, au profit d’activités, avec un gain de 19,07ha pour ce type d’occupation du sol. Les espaces ouverts artificialisés ont augmenté de 7,71ha. Depuis 2012, aucun espace agricoles, forestier et naturel supplémentaire n’a été consommé, le développement de la ville s’est opéré en renouvellement.

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3. Des perspectives d’évolution engagées

Un secteur de projet en plein cœur de la ville : Découflé Le départ de l’entreprise Découflé de son site historique de 3,5 hectares constitue une opportunité pour créer un nouveau quartier mixte, dans la continuité du centre historique, en entrée de ville du territoire par l’autoroute et la gare RER. Le projet se compose de :  Environ 480 logements : en accession et des logements sociaux,  Des commerces en rez-de-chaussée,  Un groupe scolaire, une maison de la petite enfance,  Une résidence seniors,  Un hôtel,  Une résidence jeunes actifs,  Une circulation améliorée en centre-ville  Une végétation dans la continuité du parc

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