Syndicat Mixte pour l’Aménagement du Pays d’Albret Porte de Gascogne

DOSSIER DE CANDIDATURE AU PROGRAMME LEADER 2007 -2013

UN PROJET COHERENT DE DEVELOPPEMENT DURABLE EN PAYS D’ALBRET

Cafés Citoyens - Pays d’Albret

Concertation LEADER 2007 -2013

Centre Haussmann – Place Aristide Briand 47600 Nérac 2 SOMMAIRE

CHAPITRE 1 A : QUEL TERRITOIRE ?

I- Présentation générale du territoire p 6

I-1. Quelques éléments de contexte p 6 I-1.1. Un territoire traversé par des cultures différentes I-1.2. Un territoire plutôt désenclavé mais qui est contourné par l’axe autoroutier I-1.3. Un territoire sous influence

I-2. Un territoire relativement homogène, avec une identité agricole marquée p 10 I-2.1. Une histoire et une identité commune I-2.2. Un territoire agricole

I-3. Une grande qualité paysagère p 10 I-3.1. Les grandes caractéristiques paysagères du Pays d’Albret I-3.2. Un paysage en grande partie façonné par l’agriculture I-3.3. Le patrimoine bâti traditionnel participe également à la qualité paysagère I-3.4. Le patrimoine historique

I-4. Une coopération territoriale parfois difficile mais des projets fédérateurs p 18

II- Les mutations récentes liées à l’arrivée d’une nouvelle population p 20

II-1. Contexte démographique : l’étalement urbain d’ se diffuse en partie sur le Pays d’Albret p 20 II-1.1. Une forte augmentation de la population depuis 1999 II-1.2. Une croissance démographique plus marquée en direction du bassin d’emplois d’Agen

II-2. Une mutation socioculturelle p 22 II-2.1. Une situation sociologique nouvelle II-2.2. Des besoins de services importants que les équipements actuels ne permettent pas toujours d’assurer II-2.3. De nouvelles habitudes de fonctionnement qui risquent de nuire à l’attractivité de Nérac

II-3. Un développement urbain souvent opportuniste et peu organisé p 28 II-3.1. Une accélération de l’urbanisation faiblement maîtrisée II-3.2. Un mono produit d’habitat : la maison individuelle en accession II-3.3. Une modification de la structure urbaine et une tendance à l’ « étalement » II-3.4. L’impact de ce développement sur le paysage II-3.5. Un enjeu de poids : l’assainissement et la distribution de l’eau

III- Un tissu économique en pleine mutation p 32

III-1. La nécessité d’un développement économique au service de l’emploi p 32 III-1.1. Le Pays est dépendant des territoires voisins en termes d’emplois III-1.2. Une répartition inégale des emplois III-1.3. A l’exception de l’activité agricole, une dynamique économique fondée sur les petites structures III-1.4. La répartition des emplois par secteur d’activité

3

III-2. Des défis à relever p 36 III-2.1. Une agriculture relativement fragile III-2.2. Une activité secondaire fragilisée, mais qui se maintient grâce aux PME III-2.3. Une infrastructure de commerces et services non négligeable III-2.4. Une activité touristique en développement et qui mérite d’être soutenue

III-3. Les espaces offerts aux activités économiques tendent à s’accroître p 45 III-3.1. Les espaces d’implantations existants ne peuvent plus accueillir de nouvelles activités III-3.2. Des implantations économiques qui ne s’intègrent pas toujours dans le paysage III-3.3. Les projets de développement des capacités d’accueil économiques

IV- L’avenir du territoire p 48

V- Les différentes politiques en place p 49

VI- Forces et faiblesses du territoire p 54

CHAPITRE 1 B : LA STRATEGIE DU G.A.L. DU PAYS D’ALBRET

I- Pour une politique de solidarité p 61 II- Avec le maintien d’un tissu rural vivant respectueux de son environnement p 63 III- Et une volonté d’ouverture et de prise en compte de l’évolution du monde p 64

CHAPITRE 2 : LE PROCESSUS D’IMPLICATION DES ACTEURS

I- L’implication et la mobilisation de la population locale dans le processus décisionnel et de mise en œuvre du projet p 67

II- Modalités d’élaboration de la candidature p 69

II-1. La méthode de travail p 69 II-1.1. La tenue de réunions « cafés citoyens » II-1.2. La concertation avec les partenaires institutionnels

II-2. La mobilisation et l’implication locale p 70 II-3 Le degré d’adhésion des différents partenaires p 71

III- Modalités de mise en œuvre du programme p 72

III-1. Le partenariat décisionnel p 72 III-2. La mobilisation et l’implication locale p 73

4 IV- Echanges de pratiques entre acteurs locaux et d’autres territoires p 73

CHAPITRE 3 : PLAN DE DEVELOPPEMENT

I- Neuf fiches actions déclinent la stratégie p 76

Fiche 1 : Faciliter l’accès aux services Fiche 2 : Travailler au Pays Fiche 3 : Favoriser la qualité de vie en Albret Fiche 4 : Développer un tourisme vert valorisant l’environnement Fiche 5 : Soutenir l’esprit d’entreprendre Fiche 6 : Inciter à de nouvelles pratiques environnementales Fiche 7 : Coopération interterritoriale et transnationale Fiche 8 : Animation et réseau Fiche 9 : Gestion et évaluation du programme

II- Maquette financière de la stratégie et sa déclinaison dans le DRDR p 92

CHAPITRE 4 : LE PILOTAGE DU PROJET

I- Organisation du Groupe d'Action Locale p 118

I-1. Une cohérence de périmètre et d’organisation support p 118 I-2. La cohérence de Leader avec les autres politiques territoriales p 119

II- Le suivi / évaluation p 119

II-1. Le suivi p 119 II-2. L’évaluation et le contrôle p 121

III- Capitalisation / diffusion p 124

CONCLUSION p 126

ANNEXES p 127

- Délibération du Syndicat Mixte du Pays d’Albret - Statuts - Liste des communes - L’intranet du Pays d’Albret au service de Leader - Listes d’émargement des réunions de concertation - Lettres de soutien - Extrait de la revue de presse 5

CHAPITRE 1 A : QUEL TERRITOIRE ?

6 I- Présentation générale du territoire

I-1. Quelques éléments de contexte

I-1.1. Un territoire traversé par des cultures différentes

La situation géographique du Pays d’Albret – Porte de Gascogne

Le Pays d’Albret Porte de Gascogne est situé aux frontières Sud de la Région Aquitaine. Il est limitrophe, au Sud, du département du Gers et, à l’ouest, pour partie, du département des Landes. La limite Nord du Pays est marquée par la Garonne.

Cette situation géographique engendre des influences identitaires multiples : - gersoise au sud - landaise à l’ouest - agenaise à l’est,…

I-1.2. Un territoire plutôt désenclavé mais qui est contourné par l’axe autoroutier

Le Pays d’Albret – Porte de Gascogne est plutôt bien desservi par les infrastructures routières, avec un réseau hiérarchisé.

Un axe majeur : l’A62 joue un rôle de désenclavement de niveau national et international, mais ne fait que traverser le Pays d’Albret

Il traverse le Pays au Nord mais ne dispose pas d’échangeurs sur le territoire. Les accès les plus proches sont les échangeurs de à l’Ouest et d’Agen à l’Est, permettant cependant un accès relativement aisé. Cet axe autoroutier joue un rôle très important pour le désenclavement externe du Pays, au niveau régional voire national : Bordeaux et Toulouse se situent à environ 1h30 du territoire.

7

Trois axes principaux constituent des voies de liaisons prépondérantes

La D930 traverse le territoire du Nord au Sud et assure la liaison entre différents pôles du Pays : , , Nérac, et vers Condom plus au Sud. La D656 assure la liaison entre le Sud-Ouest du territoire et l’Est puis rejoint Agen, en passant par Mézin et Nérac. Enfin, la D119 longe l’A62 au Nord et permet une bonne accessibilité du Nord du Pays à Agen.

Ces trois axes, plutôt de bonne qualité, jouent un rôle structurant et assurent l’essentiel des liaisons au sein du Pays.

La future ligne à Grande Vitesse pourrait elle aussi favoriser le désenclavement du Pays. Réseau Ferré de prévoit la réalisation de la ligne à Grande Vitesse entre Bordeaux et Toulouse et traversant le Lot-et-Garonne (avec un tracé proche de celui de l’A62). Cette ligne permettra de relier Bordeaux à Toulouse en 1 h et Paris à Agen en 2h30. Le principe d’une desserte à Agen a été arrêté, avec deux scenarii possibles : - une desserte par la gare centrale d’Agen (la gare existante) : ce scénario implique cependant des aménagements et donc un coût important, - une desserte par une nouvelle gare, située au Sud d’Agen : scénario qui semble aujourd’hui favorisé car il est techniquement et financièrement plus avantageux.

Cette desserte au sud d’Agen serait une opportunité pour le Pays d’Albret qui bénéficierait de la proximité de la gare, et de fait d’une situation favorable pour le développement économique et plus particulièrement touristique.

Un désenclavement numérique non encore achevé

Le Syndicat Mixte du Pays d’Albret travaille à la mise en place d’un réseau Internet haut débit sur l’ensemble du territoire. Le projet sera réalisé d’ici fin 2008 et répondra aux besoins d’une grande partie du territoire qui souffre encore de l’absence de réseau haut débit, en particulier le sud-ouest du territoire, déjà touché par l’enclavement routier. 8 Dans les années à venir cependant l’ensemble du Pays devrait pouvoir bénéficier de ce désenclavement numérique.

I-1.3. Un territoire sous influence

L’INSEE définissait en 1998, 3 bassins de vie principaux sur le Pays d’Albret : - le bassin de vie de Nérac (12 communes), dont l’influence s’était accrue entre 1982 et 1988, - le bassin de vie de Lavardac (8 communes), relativement stable, - le bassin de vie de Mézin (7 communes), plutôt en perte d’influence.

Le travail de l’INSEE n’a pas été renouvelé depuis 1998, mais selon le ressenti des personnes interrogées, il semble que les bassins de vie aient évolué pour donner, aujourd’hui, une large place à l’influence agenaise.

Un espace sous l’influence de l’agglomération agenaise

L’agglomération agenaise tend progressivement à étendre son attractivité et son influence, notamment sur la partie Nord / Nord Est du Pays : - la D119 et la D656 notamment facilitent les liaisons avec Agen, - la présence de l’agropole, pôle d’emplois important, aux portes du Pays d’Albret favorise également le rayonnement de l’agglomération agenaise.

La première couronne de l’agglomération connaissant une relative saturation, le développement s’opère aujourd’hui plus particulièrement sur la deuxième couronne, au Sud d’Agen. Le Nord du Pays d’Albret – Porte de Gascogne voit donc arriver une nouvelle population travaillant sur Agen et vivant sur le territoire.

9 Cette influence en terme d’emplois se double d’un impact sur les déplacements ; de besoins de services et d’équipements, de développement commercial (la ZAC d’Agen Sud et l’espace commercial de Boé disposent de zone de chalandise très large). Les projets de l’agglomération agenaise, en particulier le projet du Parc d’Agen Boé risquent d’accroître cette attractivité de l’agglomération sur le Pays d’Albret.

Trois pôles structurent le territoire

• Nérac, pôle majeur du Pays d’Albret

Le niveau d’équipement de Nérac et sa position centrale permettent à la commune d’exercer une attractivité forte sur l’ensemble du Pays d’Albret : - une offre de commerces et services large et complète : environ 300 commerçants et artisans, une offre de grande distribution - des équipements publics structurants : collège, lycées général, professionnel et agricole, sous-préfecture, hôpital,…

Avec près de 2 900 emplois, la commune de Nérac constitue également le premier pôle d’emplois du Pays d’Albret (environ 37% des emplois du Pays).

Ce pôle fort constitué par Nérac est un élément identitaire du Pays d’Albret. Nérac a longtemps été la capitale de l’Albret et des habitudes d’échanges avec la commune perdurent (courses, scolarisation,….). Il est un pivot du Pays d’Albret.

L’existence d’une centralité marquée est un élément important dans la structuration, la cohérence et l’unité d’un Pays. C’est pourquoi il apparaît indispensable de maintenir ce pôle et de le conforter dans son rôle de centre attractif.

• Des pôles secondaires

Les communes de Mézin et Lavardac jouent également des rôles structurants pour l’ensemble du territoire et nécessitent d’être soutenues pour assurer un niveau de services et d’attractivité.

Mézin propose un niveau d’équipements de proximité conséquent (une offre de commerces et services large, un collège, une gendarmerie,…) et la commune est un pôle structurant pour le Sud Ouest du Pays, partie la plus enclavée du territoire. Lavardac dispose d’une offre large (commerciale avec en particulier une offre de grande surface alimentaire, collège,…), mais entre en concurrence / complémentarité avec l’offre de Nérac, les communes étant géographiquement très proches l’une de l’autre.

La commune de dispose d’une infrastructure de proximité (épicerie, médecin, pharmacie, Poste…) et joue également un rôle dans la structuration locale, mais avec une attractivité moindre et qui tend à s’affaiblir.

10

I-2. Un territoire relativement homogène, avec une identité agricole marquée

I-2.1. Une histoire et une identité commune

Le Pays d’Albret – Porte de Gascogne se situe au cœur de l’Albret, ancien Pays de France, aujourd’hui réparti entre les départements de la Gironde, des Landes et du Lot-et-Garonne. Nérac était alors la capitale de l’Albret. Ce territoire est donc marqué par une histoire commune, qui compte quelques grands noms parmi lesquels : Marguerite de Valois, reine de Navarre, Henri d’Albret, père de Jeanne qui épousa Antoine de Bourbon et mère d’Henri IV, le prince de Condé et le duc de Bouillon. Cette histoire commune est le ferment d’une forte identité, accentuée par le caractère agricole relativement homogène de son économie.

I-2.2. Un territoire agricole

L’une des principales caractéristiques du Pays d’Albret est son identité agricole marquée. Celle-ci est perceptible dans toute la vie et le fonctionnement du Pays.

Une économie essentiellement agricole

Aujourd’hui encore l’agriculture est le principal pôle d’emplois du Pays avec un peu plus de 2000 emplois, soit environ 36% des emplois totaux du territoire. A ces emplois directement liés à l’agriculture il faut ajouter environ 800 emplois induits (dans l’industrie, le commerce de gros, les services,…).

Au-delà de son poids, l’agriculture assure le maintien d’emplois sur l’ensemble du territoire.

Les mentalités et modes de vie sont ruraux

Les communes du Pays d’Albret accueillaient jusqu’ici majoritairement une population qui avait des emplois locaux (notamment des emplois agricoles) et qui « vivait » le territoire, avec des habitudes de fonctionnement locales, ou bien des habitants qui ne travaillent pas sur le territoire, mais qui y avaient des attaches affectives et qui comprenaient le mode de vie du Pays.

Cette population a des habitudes rurales, avec une mobilité relativement réduite (les courses et services sont recherchés en priorité localement), des fonctionnements de solidarité. Elle participe à la vie locale et se satisfait de l’existant en termes de services,….

I-3. Une grande qualité paysagère

I-3.1. Les grandes caractéristiques paysagères du Pays d’Albret

A l’exception de l’Ouest du territoire, marqué par la présence de la forêt landaise, le visage de l’Albret est fortement lié à ses activités agricoles.

11 Trois entités paysagères composent le paysage :

La vallée de la Garonne au nord :

La vallée est relativement large (5 km) et se compose de grandes parcelles cultivées ponctuées de quelques fermes isolées. Sur la rive gauche, une légère surélévation façonne une terrasse plate offrant de bonnes terres pour les cultures de fruitiers et le maraîchage. Les parcelles y sont plus petites. C’est sur cette terrasse que sont également installés différents bourgs dominant la plaine (Buzet, Bruch,…), mais aussi l’autoroute A62.

La Gascogne :

Son paysage se caractérise notamment par des collines douces, mais il n’est pas homogène. On distingue ainsi : - Les coteaux du Buzet et du Brulhois, avec un paysage essentiellement composé de coteaux et de vignes et des villages regroupés sur le sommet des collines. - Le Néracais, avec des paysages très ouverts et des collines arrondies. Il n’y a pas sur cette partie du territoire de boisements, mais une agriculture céréalière avec de larges parcelles cultivées. Quelques haies arborées permettent de structurer le territoire et de rompre une certaine monotonie. Les villages sont plutôt implantés en sommet de butte, dominant ainsi le territoire agricole. - La vallée de la Baïse, large vallée, délimitée par des coteaux doux, vouée à l’agriculture céréalière et maraîchère. La vallée est aussi caractérisée par un paysage urbain, avec la présence de Nérac, implantée de part et d’autre de la Baïse et l’urbanisation importante le long de la RD 930. - Le Mézinais se compose d’un plateau agricole large, qui annonce le grand plateau forestier des Landes. - Le secteur de Sos, situé entre les vallées de Gélise et de l’Auzoue, avec un paysage de prairie et de clairières.

Les Landes à l’Ouest :

L’Ouest du Pays d’Albret est marqué par la présence du massif forestier des Landes, avec des paysages plus fermés.

I-3.2. Un paysage en grande partie façonné par l’agriculture

Les grandes caractéristiques paysagères mettent en avant l’importance de l’agriculture dans le façonnement du paysage de l’Albret.

La disparition de ces structures végétales appauvrit fortement la qualité paysagère. Ces disparitions interviennent malheureusement souvent pour faciliter l’exploitation de grandes surfaces agricoles. Le paysage devient alors fortement monotone.

12 La diversité et la qualité des paysages tiennent aussi à la diversité des productions agricoles du territoire, et en particulier : A la production céréalière, A la production viticole : - au nord du territoire, sur les terroirs d’appellation Buzet - au sud, avec la production de Floc de Gascogne et de vins de Pays Aux vergers,…

Vignes du sud du territoire Vignes de Buzet

Vergers

Même si les grandes cultures ont modifié pour partie le paysage, une des richesses de l’Albret demeure la diversité de ses cultures, plutôt développées de manière raisonnée, contribuant ainsi au maintien d’une qualité de vie.

I-3.3. Le patrimoine bâti traditionnel participe également à la qualité paysagère

Les villes et hameaux se sont essentiellement implantés dans les vallées, au bord des cours d’eau ou sur des hauteurs (butte, coteaux,…).

Tout comme l’activité agricole, leur rôle est important dans la qualité paysagère du territoire : - ils participent à l’image du territoire (préservé), - leur situation en hauteur, largement visibles, en fait des éléments à part entière du paysage.

Dans ce contexte, la préservation de leur harmonie et de leur équilibre est fondamentale.

Un bâti inégalement réparti sur le territoire

La masse bâtie se répartit de manière inégale sur l’espace étudié, conditionnée par des éléments de différentes natures, parmi lesquels on retrouve la topographie, le réseau hydrographique, les routes, l’influence agenaise,…. 13 Il existe peu de pôles urbains, c’est-à-dire des bourgs structurés et denses avec un poids de population important. Quatre bourgs peuvent être considérés comme tels : Lavardac, Nérac, Mézin et Vianne. La plupart des villages se composent d’un bourg et de différents hameaux, qui parfois sont de taille équivalente au bourg. Certains villages ont même plusieurs bourgs car ils sont nés de l’association de plusieurs communes. Ces « groupements » de communes se concentrent essentiellement sur le sud du Pays, avec par exemple : Réaup – Lisse, Lannes – Villeneuve de Mézin,…. La commune dispose alors de plusieurs églises, plusieurs mairies,…. De par cette configuration, l’habitat apparaît fortement dispersé et toute forme anarchique d’urbanisation contribue fortement à la perte de la qualité paysagère du territoire.

A cela, il faut ajouter le bâti isolé, essentiellement composé de fermes. Ce bâti constitue des repères visuels forts qui agrémentent les compositions urbaines.

Ferme isolée

Des formes de bâtis à préserver

Le territoire bénéficie d’un bâti ancien de caractère, à l’impact visuel très valorisant :

- des maisons anciennes traditionnelles qui se concentrent essentiellement dans les bourgs, ou dans les hameaux ruraux, - quelques fermes traditionnelles, - des constructions d’architecture plus originale qui méritent d’être valorisées…

Des rénovations qualitatives permettent de valoriser ce bâti de qualité.

Barbaste

Lamontjoie Les quais de Nérac 14

Montagnac Vianne

Mézin Sos

Au contraire, ce bâti ancien souffre parfois d’un manque d’entretien et la dégradation des bâtiments porte atteinte à l’image du site.

Lavardac

De même, la qualité des bourgs souffre également parfois de constructions moins qualitatives, souvent des établissements artisanaux ou commerciaux désaffectés.

Sos

Les espaces publics

La qualité des espaces publics est un élément fondamental dans la compréhension du fonctionnement des communes, tout comme dans la préservation et le renforcement de leur identité.

15 Le territoire est constitué de bourgs anciens avec de nombreux hameaux. Le bourg, est alors dans la plupart des cas « porteur d’équipements » communaux (salle des fêtes, mais surtout école), trop rarement d’équipements commerciaux. La concentration de ces équipements et leur lisibilité sont fondamentales pour pouvoir assurer un minimum d’intégration des nouvelles populations.

Parallèlement il convient de se donner les moyens de faire des bourgs, porteurs de l’image communale, des facteurs identitaires importants, chargés d’affectifs, voire de « fierté » à habiter la commune. Ceci passe par la mise en place d’une politique d’équipements et de services, tout comme par la création d’espaces de qualité, dans lesquels on peut circuler, stationner, se déplacer à pied, et avec des liens facilités aux différents hameaux.

Aujourd’hui, de nombreux bourgs ont entamé une politique de qualification, celle-ci mérite d’être poursuivie, cela contribue à l’attractivité et à la qualité de vie du territoire. Les aménagements effectués doivent être en cohérence avec l’image et le projet communal (plus rural ou plus urbain…).

Fieux Francescas

Kiosque de Mézin Le

I-3.4. Le patrimoine historique

Un patrimoine historique riche

Le Pays d’Albret dispose d’un patrimoine historique avec de nombreux monuments, du petit patrimoine, des moulins,… une diversité qui constitue une forte richesse pour le territoire. Une étude a été menée sur le patrimoine en Pays d’Albret et a réalisé un recensement exhaustif, celui-ci est connu. Il ne s’agit pas ici de reprendre les éléments qui constituent le patrimoine du territoire, mais d’insister sur le caractère identitaire fort de ces signes patrimoniaux (qu’il s’agisse des châteaux, des moulins, ou des églises de chacune des communes). Ils marquent des points de repères dans le paysage rural mais sont aussi des éléments d’attachements pour la population locale.

16 Le Pays dispose de quelques éléments patrimoniaux, correspondant à l’histoire du territoire et ayant un fort pouvoir d’attraction, comme le château d’Henri IV à Nérac, le Moulin des Tours de , le château de ….

Moulin de Barbaste Château d’Henri IV à Nérac

Les églises notamment constituent aussi des points d’accroche permettant d’affirmer la notion de centre bourg. Notons que chaque clocher et la forme de leur toit sont un point de distinction entre les bourgs et participent à leur identité respective.

La présence de ces signes patrimoniaux ne doit pas être négligée mais elle doit être mise en valeur, par des politiques de protection et par la maîtrise du développement urbain notamment.

Quelques-unes des églises du territoire…

Eglise de Mézin Eglise de Eglise de Francescas

Eglise de Saint-Vincent Eglise de Saint-Pé de- Eglise du Nomdieu Saint-Simon

Cette richesse et cette diversité patrimoniale constituent également un atout touristique. Leur préservation est indispensable pour développer une politique touristique sur le territoire. Ainsi par 17 exemple, la remise en état du pont roman entre Le et Moncaut avec la mise en place d’un chemin de randonnée permettant la découverte du site, participe à la mise en valeur globale du territoire, grâce au soutien de Leader+.

- Pont restauré -

Cas particulier du Pays d’Albret : les villages bastides et les villages châteaux

Il existe encore plusieurs bastides en Lot-et-Garonne et sur le Pays d’Albret plus particulièrement. Vianne en est un exemple prestigieux, grâce à la présence encore intacte des fortifications et des portes : l’enceinte fermée y est clairement lisible. Cette caractéristique patrimoniale en fait un patrimoine rare et précieux qu’il convient de préserver.

Les villages du Fréchou et de Poudenas s’organisent très clairement à partir d’un château et offrent des points de vue particulièrement préservés.

Poudenas : la ville est construite autour du château

Le Pays d’Albret dispose d’une identité forte, d’une qualité de vie et de paysages encore préservés qui constituent un atout majeur en termes de cadre de vie et de développement touristique. 18 I-4. Une coopération territoriale parfois difficile mais des projets fédérateurs

Des intercommunalités jeunes et hétérogènes :

Les Communautés de Communes du Pays d’Albret – Porte de Gascogne

La mise en place de l’intercommunalité dans le Pays d’Albret a été difficile : - les périmètres des Communautés de Communes ont évolué, - les alliances se sont souvent faites par défaut, sans projet stratégique commun.

Aujourd’hui le Pays d’Albret se compose de trois Communautés de Communes.

Nombre de Population Emploi Compétences communes Communauté de 15 17000 5300 - développement économique (accueil, Communes du Val (70% de la (67% des ZA, tourisme) d’Albret population du emplois du - aménagement de l’espace (charte Pays) Pays) d’aménagement et de développement, aménagement des berges de la Baïse et de la Gélise) - protection et mise en valeur de l’environnement - ordures ménagères - voirie - réhabilitation de logements - appui en faveur de projets culturels, - accueil des gens du voyage - appui et réalisation de projets en faveur de la jeunesse - réalisation d’infrastructures nécessaires au déploiement d’un réseau haut débit

19

Communauté de 11 4100 1400 - action économique (accueil, Communes des (16% de la (18% des aménagement ZA, valorisation Coteaux de l’Albret population du emplois du productions locale, tourisme) Pays) Pays) - aménagement de l’espace (charte d’aménagement et de développement, procédure d’aménagement foncier) - protection et mise en valeur de l’environnement (assainissement, déchets,…) - voirie - logement et cadre de vie - appui aux projets relatifs à la vie scolaire, la jeunesse, aux sports

Communauté de 7 3800 1200 - développement économique, Communes du (15% de la (15% des - aménagement de l’espace (OPAH, Mézinais population du emplois du maintien des SP, création et Pays) Pays) aménagement de ZAC, études sur la rénovation des centres bourgs) - aménagement des cours d’eau de l’Osse et de la Gélise - politique d’accompagnement du logement social - aménagement, entretien des sentiers de randonnée - CEL (hors temps scolaire) et convention sport nature environnement (avec le collège de Mézin) - Aménagement et entretien de la voirie

Des niveaux d’équipements très hétérogènes

Les Communautés de Communes des Coteaux de l’Albret et du Mézinais ne peuvent répondre de manière équivalente à la Communauté de Communes du Val d’Albret, aux besoins de la population. Les investissements dans des projets structurants sont d’autant plus difficiles à porter économiquement que les budgets sont très fortement affectés par la compétence voirie.

De fait, l’accès à des équipements ou des services publics est variable selon que les communes appartiennent à une Communauté de Communes ou à une autre.

Les Communautés de Communes ont conclu des accords pour certains équipements, par exemple : - les enfants de la Communauté de Communes des Coteaux de l’Albret peuvent bénéficier des tarifs préférentiels de l’école de musique de la Communauté de Communes du Val d’Albret - le CLSH de la Communauté de Communes des Coteaux de l’Albret accueille également les enfants de la Communauté de Communes du Mézinais,…

Enfin, trois communes n’appartiennent à aucune Communauté de Communes.

Il existe cependant une volonté marquée et unanime de répondre aux besoins de la population et de développer le tourisme qui s’est traduite par :

- la création d’un Office de Pôle, - une réflexion sur les services qui a abouti à la création d’une Maison de Services aux publics, basée à Nérac, avec des antennes sur Mézin et Francescas. 20

II- Les mutations récentes liées à l’arrivée d’une nouvelle population

II-1. Contexte démographique : l’étalement urbain d’Agen se diffuse en partie sur le Pays d’Albret

II-1.1. Une forte augmentation de la population depuis 1999

Le recueil des informations communales a permis d’évaluer la population et donc d’apprécier les évolutions de population dans le Pays.

Sources : INSEE RGP 1990-1999 – Entretiens communaux 2005

Après avoir stagné entre 1990 et 1999, le Pays d’Albret a connu une forte hausse de sa population entre 1990 et 2005, avec plus de 1 300 habitants supplémentaires en 5 ans, soit 5% d’habitants en plus. Cette évolution va continuer à court terme, de nombreux permis de construire ayant récemment été délivrés. Le Pays connaît donc des mutations démographiques fortes liées à l’arrivée d’une nouvelle population sur le territoire.

Répartition de la population en 2005

Source : Entretiens communaux

21

II-1.2. Une croissance démographique plus marquée en direction du bassin d’emplois d’Agen

Evolution de la population entre 1999 et 2005

Source : INSEE RGP 1999 – entretiens communaux

Les communes les plus proches des axes d’accès à Agen sont cependant plus particulièrement touchées par l’accroissement de population et connaissent une pression foncière conséquente.

En effet, la première couronne urbaine agenaise ne permet plus d’absorber l’arrivée de nouvelles populations sur l’agglomération, et l’urbanisation s’étend un peu plus loin au Sud. Les communes situées au Nord-Est du Pays sont alors concernées par ce phénomène d’étalement de l’agglomération agenaise (notamment Moncaut, Montagnac, le Saumont, , Montesquieu, Saint-Vincent-de-Lamontjoie, Lasserre,…).

Les prix encore peu élevés des terrains (environ 10 à 15€ / m²) et le niveau plutôt faible des taxes foncières sur cette zone favorisent l’implantation de nouveaux habitants.

Les nouveaux habitants du Pays d’Albret sont donc essentiellement composés d’actifs travaillant sur Agen. Ce phénomène ne doit cependant pas faire oublier une migration plus « traditionnelle » sur le territoire : - d’actifs, plus souvent de niveau cadre, en rupture de vie urbaine qui viennent vivre et travailler sur le territoire, attirés par sa qualité de vie, - de personnes âgées à la retraite, ayant des attaches affectives sur le territoire, - d’étrangers (essentiellement anglais et hollandais), ce phénomène touche plus particulièrement le Sud du Pays (le mézinais).

Cet accueil d’une nouvelle population ne fait pas l’objet d’une réflexion stratégique d’ensemble ni au niveau des communes, ni au niveau des intercommunalités. Aucun seuil ou rythme d’accueil n’a été déterminé et l’arrivée de population se fait de façon opportuniste, les communes apparaissent quasiment concurrentes les unes des autres. Les impacts quant à l’urbanisation, les services à mettre en place,… sont peu anticipés et ces nouveaux habitants sont peu accueillis.

22 II-2. Une mutation socioculturelle

Cette mutation est essentiellement le résultat de la nouvelle vague de migration sur le territoire, de jeunes actifs urbains.

II-2.1. Une situation sociologique nouvelle

Une cohabitation d’une population traditionnelle et d’une population de « rurbains » sans lien avec le territoire

Comme cela a été précisé dans la première partie, le Pays d’Albret était jusqu’à présent habité par une population relativement homogène, composée de personnes qui travaillaient sur le territoire ou qui avaient des attaches affectives localement. Les habitants ont alors des habitudes de fonctionnement proches, il existe une certaine solidarité et chacun participe à la vie du village.

Aujourd’hui la population accueillie principalement n’a plus d’attache particulière avec la vie locale. C’est une population initialement urbaine, qui recherche une opportunité de logement pavillonnaire dans un rayon de distance « raisonnable » de l’agglomération agenaise. Cette nouvelle population a l’habitude d’une offre de services (publics et privés) de type urbain et fonctionne avec des logiques de consommation et non de participation à la vie locale.

Des dysfonctionnements sont à craindre à court et moyen terme et ceci en particulier dans le cas où l’arrivée de cette population serait plutôt subie et ne fait pas l’objet d’une organisation spécifique.

Une intégration parfois difficile

L’intégration de cette nouvelle population n’est pas toujours évidente, elle souffre en particulier d’une incompréhension du fonctionnement des communes par les personnes accueillies :

• les nouveaux habitants sont en attente de services que les moyens financiers et l’organisation locale ne permettent pas • ils ont une absence de lisibilité des marges de manœuvre des communes

De plus, les nouveaux arrivants ont peu d’éléments identitaires sur le territoire du Pays, et les outils d’intégration existant ne jouent plus pleinement leur rôle :

• l’école maternelle ou primaire apparaît comme le principal élément d’intégration, or : - toutes les communes ne disposent pas d’une école - tous les enfants ne sont pas scolarisés dans la commune de résidence même si l’école existe, les parents préfèrent parfois scolariser leurs enfants à proximité de leur lieu de travail pour des raisons de facilité d’organisation (ceci est d’autant plus vérifié que l’école ne dispose pas de garderie périscolaire adaptée aux horaires de travail des parents). L’école ne joue alors plus son rôle intégrateur.

• La vie associative permet, dans une moindre mesure, une intégration dans la vie locale. Mais le tissu associatif, encore dense, tend cependant à se déliter progressivement, principalement dans les petites communes rurales.

Les difficultés d’intégration de la nouvelle population sont également liées aux nombreux déplacements quotidiens pour des usages multiples (travail, mais aussi services…) et aux habitudes rapidement prises d’une vie sociale et de consommation en dehors de la commune et du territoire. Ainsi, même si dans certaines communes la population tend à s’accroître, ce phénomène 23 démographique ne permet cependant pas le maintien des commerces et services locaux.

Enfin, les modes d’habitat ne favorisent pas l’intégration, puisqu’ils répondent à une attente individualiste de fonctionnement social « à l’intérieur » de la parcelle, sans véritable contact avec l’extérieur et la vie de la commune.

L’accroissement d’une fracture sociale

• Une population aux revenus plutôt modestes

Ces dernières années, le territoire a accueilli une population de « classe moyenne », concernée plus directement par de l’offre pavillonnaire en habitat neuf, à des prix intéressants.

Cependant, malgré ces nouvelles arrivées, la part des foyers imposables sur le Pays d’Albret est très légèrement inférieure à la part départementale : en Albret, seuls 2 foyers sur 5 sont soumis à l’impôt sur le revenu.

Part des foyers imposables

2001 2004 Canton de Mézin 34% 34% Autres communes 39% 39% Canton de Lavardac 40% 39% Canton de Francescas 38% 40% Canton de Nérac 43% 44% Pays 40% 40% Département 44% 44% Source : Impôts 2004

Les différences sont marquées sur le territoire du Pays d’Albret : dans le canton de Mézin, seul un foyer sur 3 est soumis à l’impôt sur le revenu alors qu’ils sont 44% dans le canton de Nérac.

Le revenu fiscal moyen des foyers du Pays d’Albret est inférieur de 1 000 € environ au revenu fiscal moyen du Département.

Revenu fiscal des foyers 2004

2001 2004 Canton de Mézin 10 672 11 215 Autres communes 12 050 12 643 Canton de Lavardac 9 983 12 788 Canton de Francescas 11 800 12 877 Canton de Nérac 11 721 13 901 Pays 11 492 12 943 Département 12 283 13 757 Source : Impôts 2004

Les disparités se confirment au sein du Pays, le canton de Mézin se distinguant par un revenu fiscal moyen particulièrement faible.

Si ces problèmes sociaux ne sont pas nouveaux, les évolutions de mentalités, l’arrivée d’une nouvelle population avec un fonctionnement différent risque de mettre en péril les solidarités qui existaient pour apporter des compléments de revenu aux familles plus démunies. 24

Ces situations sociales défavorables sont préoccupantes puisqu’elles touchent plus particulièrement la zone la plus enclavée du Pays et la plus éloignée des services (notamment sociaux), le canton de Mézin.

• Des situations sociales nouvelles

Comme cela se voit par ailleurs dans d’autres départements qui ont connu un étalement urbain conséquent, l’attrait « à tout prix » de l’accession à la propriété peut entraîner des niveaux d’endettement relativement élevés et à terme des risques : - De surendettement (même dans le cas ou les deux membres du couple travaillent), - De situations familiales difficiles (importance des divorces dans ce type de population), - Des risques d’isolement et d’émergence d’une nouvelle précarité (plus urbaine et donc plus dépendante), - Le maintien d’une population traditionnelle, déjà fragilisée, dans une situation difficile.

• Des problèmes d’accès à l’emploi importants pour une frange de la population traditionnelle

Le Pays d’Albret connaît des problèmes sociaux depuis quelques années déjà, avec en particulier un taux de chômage important.

Ce problème de chômage concerne plus particulièrement la population étrangère. Déjà en 1999, le département du Lot et Garonne était particulièrement touché par la question du chômage de la population étrangère (le taux de chômage des travailleurs étrangers est 5 fois supérieur à la moyenne nationale). Le secteur Nérac – Lavardac ayant la particularité d’atteindre un taux de chômage des travailleurs étrangers 7 fois supérieur à la moyenne nationale.

En 2005, la question du chômage des étrangers sur le Pays d’Albret est toujours valable, les travailleurs étrangers représentant 10% des demandeurs d’emploi du Pays. Les cantons de Nérac et Lavardac sont plus particulièrement touchés par ce phénomène, tandis que les cantons de Francescas et Mézin sont très peu concernés.

Cette situation participe à l’émergence de problème d’intégration de ces populations et notamment des jeunes issus de ces familles.

Nombre de -25 1er +50 femmes cadres étrangers moins de 3 plus de 1 an chômeurs en ans emploi ans mois de de chômage 2005 chômage

Canton de 103 19% 6% 13% 59% 7% 3% 33% 32% Francescas Canton de 128 15% 6% 22% 54% 8% 4% 21% 45% Mézin Canton de 416 19% 4% 16% 53% 6% 12% 27% 37% Nérac Canton de 467 17% 2% 20% 51% 4% 10% 23% 37% Lavardac Autres 90 20% 3% 13% 48% 9% 14% 21% 40% communes Pays 1204 18% 3% 18% 53% 6% 10% 25% 38% Département 14213 20% 4% 15% 52% 5% 9% 30% 33% ième Source : Direction Régionale du Travail d’Aquitaine – 3 trimestre 2005

25 La question du chômage est d’autant plus préoccupante qu’il y a un fort taux de chômeurs de plus de 50 ans (18% des chômeurs) et de chômeurs de longue durée (38% des chômeurs), soit des personnes en situation d’ « inemployabilité », c’est-à-dire dont la probabilité de trouver un emploi est plutôt faible.

Le canton de Mézin est particulièrement touché par ce phénomène : sur les 128 personnes en recherche d’emploi, près de la moitié est au chômage depuis plus d’un an. Ce phénomène correspond au ressenti des élus du territoire qui voient arriver quelques familles dont aucun des parents ne travaille, dans des situations sociales préoccupantes. L’éloignement du canton de Mézin des services sociaux, d’aides au retour à l’emploi,… rend cette situation d’autant plus préoccupante.

Si certains ménages ont pu longtemps bénéficier de l’économie locale pour assurer un complément de revenu (travail saisonnier dans l’agriculture notamment, travail non déclaré,…), la mécanisation de l’agriculture, les évolutions de mentalités,… ne permettent plus ce complément de revenu.

II-2.2. Des besoins de services importants que les équipements actuels ne permettent pas toujours d’assurer

Les offres de services à la famille : une offre inégale sur le territoire

Les services à la famille constituent l’une des priorités exprimées dans chacune des Communautés de Communes. Toutes les communes disposant d’une école offrent un service de garderie périscolaire, nécessaire au fonctionnement des couples actifs, plus particulièrement lorsqu’ils travaillent sur Agen.

De nombreux services se sont développés avec la mise en place de l’intercommunalité : - Pour la petite enfance : • Crèche, RAM, point d’accueil parent / enfant et halte garderie sur la Communauté de Communes du Val d’Albret • Projet de halte garderie et RAM pour les Communautés de Communes du Mézinais et des Coteaux de l’Albret (ensemble) - Pour l’enfance : CLSH sur la Communauté de Communes du Val d’Albret et sur celle des Coteaux de l’Albret (utilisée également par les enfants de la Communauté de Communes du Mézinais),… - Des actions spécifiques pour les adolescents : un foyer des jeunes à Lavardac,… - Une offre d’équipements de loisirs plutôt importante sur le territoire.

Chacune des Communautés de Communes se préoccupe de la question des services à la famille et aujourd’hui le territoire apparaît relativement bien équipé.

Des besoins de services sociaux répartis sur le territoire

L’arrivée d’une nouvelle population engendre également l’arrivée de nouvelles situations sociales, parfois difficiles. La présence de services et leur accessibilité sont deux éléments importants pour l’intégration de ces familles. Or, de nombreux services sociaux ne sont présents qu’à Agen, voire Nérac (Centre Médico Social).

Une Maison des Services susceptible de rayonner sur l’ensemble du territoire du Pays d’Albret vient d’être créée, mais des besoins sont encore importants, en particulier en matière de déplacement et de solidarité.

26

Des besoins de services aux personnes âgées qui risquent de s’accentuer dans les années à venir

Même si le niveau de services pour personnes âgées est encore relativement bon et réparti sur le territoire, une partie des services rendus sont le fruit de la solidarité.

Le vieillissement marqué de la population et l’arrivée de « jeunes retraités » qui vont vieillir sur le territoire risquent d’engendrer des besoins grandissants.

Source : INSEE 1999 et projection 2015 modèle Omphale scénario standard central – Projections cantonales Cohéo.

Une politique culturelle assez récente mais encore localisée

La politique culturelle s’est beaucoup développée ces dernières années sur le Pays d’Albret et celui- ci dispose d’un niveau d’équipement exceptionnel en zone rurale : - la médiathèque / école de musique de la Communauté de Communes du Val d’Albret, - le cinéma de Nérac qui propose une programmation de qualité, - des bibliothèques, - un théâtre à Barbaste et un à Mézin,…

L’offre se concentre essentiellement sur Nérac (par exemple l’école de musique / médiathèque de Nérac joue un rôle important dans la Communauté de Communes du Val d’Albret : elle a un rayonnement fort et est largement reconnue et identifiée). Ces animations ont un rayonnement qui dépasse bien souvent le territoire de la Communauté de Communes. L’école de musique accueille 250 élèves de la Communauté de Communes du Val d’Albret mais également quelques élèves de la Communauté de Communes des Coteaux de l’Albret avec laquelle un accord a été passé.

27

La médiathèque de Nérac Le cinéma de Nérac

Les animations culturelles sont moins actives dans le reste du territoire du Pays d’Albret où l’on ne trouve pas d’association à vocation culturelle. Mais des équipements existent sur d’autres communes : théâtre, bibliothèques,… et on note le bon niveau d’équipement de Mézin que la commune cherche à valoriser de manière plus conséquente depuis quelques années : le théâtre a été restauré en 2000 avec le soutien de Leader II, et une animatrice culturelle est employée par la commune (elle travaille notamment avec les scolaires).

Théâtre de Barbaste

Théâtre de Mézin

II-2.3. De nouvelles habitudes de fonctionnement qui risquent de nuire à l’attractivité du Pays d'Albret

Les demandes de services marchands (commerces et services privés) sont accentuées par l’arrivée de cette nouvelle population. Mais les habitudes, les attentes des arrivants ne favorisent pas nécessairement le territoire :

- ils utilisent plus aisément la voiture pour avoir accès à ces commerces et services, - ils fréquentent de manière plus systématique les grandes surfaces commerciales,…

De fait, il y a une évasion de plus en plus forte du territoire pour ce qui concerne les commerces et services privés au profit de l’offre de grande surface agenaise. L’offre commerciale néracaise, malgré deux ORAC, apparaît peu adaptée aux attentes de cette nouvelle population : une offre de grande distribution limitée, un nombre de commerces importants mais peu de grandes enseignes nationales,….

28 II-3. Un développement urbain souvent d’opportunité et peu organisé

II-3.1. Une accélération de l’urbanisation faiblement maîtrisée

Source : INSEE RGP – entretiens communaux - DRE

L’accroissement de population se répercute de façon plus que proportionnelle sur l’accroissement du nombre de logements, en particulier du fait de la diminution de la taille des ménages. : - entre 1990 et 1999, le Pays d’Albret perdait environ 360 habitants, alors que dans la même période il y avait une augmentation de 400 logements, - entre 1999 et 2004 le Pays compte plus de 1 300 habitants supplémentaires et près de 800 nouveaux logements. En plus de ces constructions nouvelles, durant cette période, la vacance des logements a fortement diminué.

Source : INSEE RGP, DRE Entre 1999 et 2004, 789 nouveaux logements ont été autorisés, les 2/3 l’étaient sur les cantons de Nérac et Lavardac, engendrant une accélération du rythme de construction de résidences supplémentaires.

Il ressort des entretiens avec les élus que cette pression foncière forte continue et de nombreux Certificats d’Urbanisme ont été accordés depuis le début de l’année 2005 sur l’ensemble du territoire. En l’absence de documents d’urbanisme adaptés, ce développement urbain s’effectue de façon peu contrôlée sur le territoire. 29 II-3.2. Un mono produit d’habitat : la maison individuelle en accession

Selon le recensement de l’INSEE, en 1999, 93% des habitations étaient des résidences individuelles et 64% étaient occupés par des propriétaires.

En l’absence de recensement pour l’ensemble du territoire, il est difficile de réévaluer ces chiffres. Les entretiens réalisés avec les élus ont cependant mis en avant deux « types » de développement urbain : - la rénovation de maisons anciennes, traditionnelles : ce phénomène touche cependant à sa fin car il n’y a quasiment plus de logements vacants sur le Pays d’Albret, - une tendance plus lourde et qui tend à se développer de construction de maison individuelle.

Il est important de veiller à une relative mixité des logements et à ne pas se limiter au développement de la seule maison individuelle en accession. Ce type d’habitat a en effet pour impact : - un faible renouvellement de population et de fait, à terme des effets de classe d’âge, - une inadaptation à certaines demandes, pourtant présentes sur le territoire, notamment pour les jeunes, les personnes âgées, plus en attente de logements plus petits et plus dans les bourgs, - l’absence de mixité sociale,…

Source : DRE 2004

Les logements sociaux apparaissent inégalement répartis sur le Pays : le canton de Mézin regroupe près du tiers de logements sociaux du Pays d’Albret alors qu’ils ne représentent que 17% du parc de logement total.

Source : DRE 2004

30 Le parc de logements sociaux reste cependant faible sur le territoire.

Nombre de logements sociaux Part du logement social dans le parc de logements total

Canton de Francescas 22 2% Canton de Mézin 73 3% Canton de Nérac 59 1% Canton de Lavardac 21 0% Autres communes 24 3% 199 1% Source : DRE 2004

Malgré les travaux, les réflexions, il convient de : - mieux comprendre les besoins de types d’habitat du territoire, - répondre à l’ensemble de la demande et notamment de pouvoir proposer des logements adaptés à des jeunes actifs, - être attentif à favoriser la mixité sociale sur l’ensemble du territoire.

II-3.3. Une modification de la structure urbaine et une tendance à l’« étalement » et au mitage.

La croissance urbaine des communes est souvent synonyme d’étalement urbain, avec extension des hameaux, urbanisation linéaire, développement en périphérie. Ce phénomène a pour conséquence : - l’éloignement des nouveaux arrivants du centre bourg et de fait des difficultés d’intégration et une moindre « vie » dans le bourg, - la nécessité d’une augmentation des équipements urbains et des réseaux, - le renforcement de l’usage de l’automobile, et la moindre utilisation des commerces et services du bourg, - l’accroissement du coût de fonctionnement de la commune et des particuliers.

II-3.4. L’impact de ce développement sur le paysage

Les constructions récentes à l’architecture « banalisée » engendrent une uniformisation des paysages urbains du Pays. Ceci est d’autant plus prégnant que ces constructions apparaissent en périphérie de bourgs ou de hameaux, en limite de frange urbaine et donc en contact avec le milieu naturel. A l’exception de communes déjà structurées, à même de supporter des opérations plus groupées, le phénomène pavillonnaire est la forme de développement quasi exclusive de l’habitat depuis quelques années.

Ces opérations se réalisent : - par groupement de construction, pouvant ainsi changer très rapidement, et pour longtemps, la physionomie des bourgs, - par constructions isolées, offrant peu de cohérence globale au niveau des architectures et ne donnant pas de sentiment de composition urbaine ni d’une unité cohérente.

Cet état de fait est particulièrement grave pour le territoire, notamment dans le cas des entrées et des cœurs de bourg, facteurs d’image importants; mais aussi pour la qualité du cadre de vie et à plus longs termes, le maintien de l’identité locale et la crédibilité d’une politique touristique.

31

Bruch Buzet

Moncaut Vianne

II-3.5. Un enjeu de poids : l’assainissement et la distribution de l’eau

L’accroissement de la population engendre des besoins croissants en termes d’approvisionnement en eau et d’assainissement, et la mise à niveau des équipements peut nécessiter des investissements lourds.

L’alimentation en eau potable

La consommation moyenne observée sur le syndicat du Sud d’Agen (syndicat d’alimentation et de distribution d’eau gérant 45 communes, en particulier les cantons de Mézin et Francescas) est de 135 m3/an par foyer.

L’alimentation et la distribution de l’eau sont gérées par différents syndicats sur le Pays d’Albret et quelques communes ont une gestion autonome, en particulier Nérac. Le territoire dispose de plusieurs sources et points de captage (2 sources sur Nérac, des captages sur la Gélise, sur la Garonne et sur la Baïse, un forage complémentaire sur Bruch,…). Au total, 7 points de captage alimentent le Pays d’Albret.

L’accroissement des besoins n’apparaît pas à moyen terme comme problématique, la nouvelle station de Nérac (actuellement en construction) permet d’atteindre des capacités très importantes : elle est prévue pour fonctionner avec un débit de 500m3/heure.

La distribution d’eau pourra par contre atteindre ses limites dans certains hameaux où les petites canalisations d’un réseau vieillissant ne pourront plus assurer un débit suffisant d’eau potable. De plus, même si l’activité agricole bénéficie d’un système d’irrigation particulier avec des réserves d’eau, on peut craindre à terme des conflits d’usage entre résidents et agriculteurs en période estivale notamment.

32 Un assainissement essentiellement individuel

Comme dans la plupart des zones rurales, l’assainissement collectif est peu développé face à la prépondérance de l’assainissement individuel.

Pour s’adapter à l’arrivée de nouvelles populations, plusieurs stations d’épuration ont fait l’objet de modernisation et d’extension des capacités : - la station de Mézin était arrivée à saturation et a fait l’objet de travaux pour accroître ses capacités à 2000 équivalents / habitant, - les communes de Barbaste et Nérac vont construire de nouvelles stations pour tenir compte des projets touristiques accroissant la capacité d’accueil de population.

Pour ce qui concerne les autres stations du Pays, il ne semble pas y avoir de problème de capacité à moyen terme (l’habitat nouveau se développant essentiellement en assainissement individuel).

Les documents d’urbanisme sur le Pays d’Albret

Une pédagogie conséquente a amené un grand nombre d’élus locaux à se doter d’outils d’urbanismes. Mais il semblerait cependant que tous n’aient pas conscience de la nécessité d’anticiper la vague de construction en cours à l’Est du Pays et de la quasi-obligation qu’il y a, dès à présent, de réfléchir ensemble à la qualité des paysages, au maintien d’une culture rurale et au niveau d’équipement nécessaire pour le territoire.

III- Un tissu économique en pleine mutation

III-1. La nécessité d’un développement économique au service de l’emploi

III-1.1. Le Pays est dépendant des territoires voisins en termes d’emplois

Le Pays d’Albret compte en 2003 environ 7 800 emplois sur son territoire (environ 5 600 emplois privés et 2 200 emplois publics), pour une population totale de plus de 27 000 habitants. Si l’on retient l’hypothèse que la part des actifs dans la population totale est restée la même depuis 1999, le nombre d’actifs du Pays d’Albret est aujourd’hui de près de 11 300, soit un déficit d’environ 3 500 emplois.

Source : SIREN 1993 – 2003 / RGA 2000

33 Cette dépendance est grandissante, car parallèlement à l’accroissement de population, le nombre d’emplois privés sur le Pays d’Albret diminue : en 10 ans le territoire a ainsi perdu environ 560 emplois, soit une baisse de 9%.

Source : SIREN 1993 – 2003 / RGA 2000

Différents éléments peuvent expliquer cette diminution du nombre d’emplois : - en premier lieu la baisse du nombre des emplois agricoles : il a baissé de 37% entre 1993 et 2003. Hors agriculture, le nombre d’emplois privés s’est accru de 20% sur la même période sur le Pays d’Albret, - quelques fermetures d’établissements, en particulier la verrerie de Vianne. Ces fermetures sont particulièrement traumatisantes pour les communes qui les subissent et marquent fortement les esprits.

Parallèlement à la baisse du nombre d’emplois, le nombre d’établissements diminue de 16%. Ce chiffre cependant masque deux évolutions opposées : - une très forte baisse du nombre d’exploitations agricoles (-35%) - une légère hausse du nombre d’établissements privés (+5%)

Source : SIREN 1993 – 2003 / RGA 2000

Ce dynamisme économique est confirmé par les données de la CCI de l’Albret qui dénombrait en 2003, 107 créations ou reprises d’emprises pour 51 cessations et, en 2004, 108 créations ou reprises pour 47 cessations.

34 Ainsi, malgré un relatif dynamisme de l’économie du Pays d’Albret, créateur d’emplois, les pertes d’emplois dans le secteur agricoles sont telles que le territoire perd globalement des emplois et qu’il est de fait de plus en plus dépendant des pôles d’emplois voisins (en particulier Agen).

III-1.2. Une répartition inégale des emplois

Le canton de Nérac apparaît comme le pôle d’emplois majeur du Pays et concentre 43% de l’emploi (35% de la population totale), la seule commune de Nérac centralise environ 2900 emplois soit 37% des emplois du Pays, confortant ainsi son rôle de pôle.

Les autres pôles d’emplois du Pays sont très en retrait par rapport à Nérac. Il s’agit de : - Lavardac, avec environ 700 emplois - Mézin avec 600 emplois

Evolution de l’emploi privé entre 1993 et 2003

Source : INSEE SIREN 1993 – 2003 / RGA 2000

Cette évolution tend à confirmer le rôle central de Nérac, mais le dynamisme de la commune ne permet pas d’enrailler la diminution générale du nombre d’emplois sur le territoire étudié. 35 III-1.3. A l’exception de l’activité agricole, une dynamique économique fondée sur les petites structures

Une hausse des emplois privés non agricoles

Source : INSEE SIREN 1993 – 2003 / RGA 2000

Malgré la forte diminution des emplois agricoles, l’agriculture reste le premier pôle d’emplois du Pays d’Albret. Il est donc indispensable de réfléchir au devenir de l’activité agricole pour mieux comprendre le devenir du Pays d’Albret.

Les autres secteurs d’activités du Pays connaissent un relatif dynamisme avec un accroissement du nombre d’emplois.

Cette dynamique est essentiellement le fait de petites structures

Source : INSEE SIREN 2003

Le Pays d’Albret se compose essentiellement d’établissements de petite taille à vocation artisanale et connaît une relative dynamique. Ainsi, selon les données de la Chambre des Métiers, le solde global inscription / radiations est positif sur le Pays (+ le canton de Damazan, mais celui-ci représente moins de 6% des établissements artisanaux comptabilisés).

36 L’Albret connaît donc une légère dynamique d’implantation. Attention cependant, le Pays d’Albret subit, comme l’ensemble du département et plus globalement comme toutes les activités artisanales un vieillissement des responsables d’établissements. Environ 37% des chefs d’entreprises artisanales ont plus de 50 ans et la question de la reprise de leur établissement se posera donc dans les 10 ans à venir.

III-1.4. La répartition des emplois par secteur d’activité

Source : INSEE SIREN 2003

La répartition des emplois sur le Pays met en lumière la prépondérance des emplois agricoles ou liés à l’agriculture (environ 2800 emplois).

Avec près de 3 500 emplois, le secteur tertiaire apparaît comme le premier employeur du Pays d’Albret, avec une part importante d’emploi public et / ou para public (près de 2 200 emplois).

On note également une dynamique importante dans le secteur de la construction où le nombre d’emplois a doublé en 10 ans.

Enfin, avec un peu plus de 1 000 emplois l’activité industrielle se maintient sur le territoire et deux secteurs se singularisent : - l’industrie du bois, - la métallurgie (avec le poids notamment de l’entreprise Babcock (environ 200 emplois)

III-2. Des défis à relever

III-2.1. Une agriculture relativement fragile

Le maintien d’une agriculture qui préserve le paysage et l’environnement

Il est indispensable de veiller à ce que l’activité agricole participe à la préservation des paysages et de l’environnement.

• Une tendance à la diminution des surfaces agricoles, mais limitée et face à la pression de l’urbanisation 37

Source : RGA 1988 - 2000

La Surface Agricole Utilisée des exploitations a diminué de 1988 à 200 d’environ 5% sur l’ensemble du Pays. Le phénomène n’apparaît pas de façon homogène sur le territoire et les cantons plus urbains, connaissant une arrivée importante de population sont particulièrement touchés : - une baisse de 3% pour le canton de Nérac, - une baisse de 16% dans celui de Lavardac (+ les trois communes du canton de Damazan). Il y a en effet sur ces territoires un conflit d’usage entre agriculture et développement urbain. Dans un contexte de déclin agricole, où certains terrains sont aujourd’hui difficilement vendables ou à des prix peu attractifs pour le vendeur, la tentation est grande de vendre des terrains agricoles en terrains à bâtir.

• L’accroissement des tailles d’exploitation et la disparition des structures végétales abîment le paysage et le rendent monotone

Si la surface agricole utilisée diminue légèrement entre 1988 et 2000 (-5%), la baisse du nombre d’exploitations agricoles est très importante (-35%). Le Pays d’Albret connaît comme toutes les régions agricoles une concentration des exploitations. La superficie moyenne par exploitation est ainsi passée de 36 ha en 1988 à 53 ha en 2000.

La question des reprises agricoles, le faible nombre de jeunes actifs souhaitant s’implanter dans ce secteur d’activité, la recherche d’économie d’échelle et les réformes de la PAC, qui tendent à favoriser les grandes exploitations, risquent d’accentuer ce phénomène.

Or, ainsi que nous l’avons déjà signalé dans la première partie, le parcellaire et le découpage engendrés par l’activité agricole participent à la diversité et à la beauté du paysage.

• La préservation de l’environnement

L’agriculture pratiquée sur le Pays d’Albret est fortement utilisatrice d’eau, en particulier l’activité céréalière. La Compagnie Agricole des Coteaux de Gascogne gère le système d’irrigation agricole qui semble répondre à la demande et les conflits d’usage quant à l’utilisation de l’eau notamment en période estivale sont relativement limités. Des mesures sont prises pour l’amélioration de la qualité des eaux et le syndicat mixte du Pays d’Albret a pris la compétence de la gestion et de l’aménagement des rivières. Des travaux de re- végétalisation ont ainsi été réalisés par exemple. 38 Dans l’optique de développer le tourisme et plus particulièrement les activités de loisirs nautiques (canoë Kayak), la préservation des rivières est fondamentale.

Passage en canoë sur le pont roman de Mesplet sur l’Osse

• Une poly-activité qui permet un certain équilibre, mais fragile

L’agriculture gasconne se caractérise par la poly-activité. Celle-ci permet un certain équilibre en ne concentrant pas le risque sur une seule culture. Traditionnellement les exploitations disposaient de culture de céréales et d’élevage. Cette structure a évolué depuis une vingtaine d’années avec le développement de cultures spécifiques, offrant une plus value plus importante.

La culture des céréales est encore très présente sur le Pays d’Albret (maïs, blé, tournesol). La production de maïs est particulièrement importante et un quart des surfaces agricoles sont utilisées pour cette culture. Elle est favorisée par l’existence de réseau d’irrigation très performant avec le développement de lacs collinaires.

Plusieurs activités spécifiques complémentaires se sont développées sur le territoire, en particulier : - la culture légumière de plein champ, - la culture de semences (en particulier semence de betterave, mais aussi semences légumières).

A ces deux activités, il faut ajouter la viticulture, qui a toujours joué un rôle important au nord du territoire avec l’AOC Buzet et sur le sud-ouest (mézinais) avec les appellations Floc de Gascogne, Armagnac et les vins de Pays « Côte de Gascogne » (appellation accordée depuis 2004 aux vins produits sur le sud du Lot-et-Garonne).

• L’élevage bovin en perte de vitesse

Traditionnellement très présent sur le territoire, l’élevage a quasiment disparu du territoire. On retrouve cependant quelques exploitations d’élevage bovin, plutôt sur les cantons de Mézin et de Nérac. Elles produisent une viande qualitative, labellisée (Blondes d’Aquitaine).

Quelques exploitations de volailles (canard et poulet) hors sol notamment sur le mézinais et le néracais (7 exploitations hors sol à Saint-Pé-Saint-Simon, 2 à Sainte-Maure-de-Peyriac,…).

L’élevage de volailles s’est développé récemment, plus particulièrement dans les petites exploitations, car il permet une plus forte valeur ajoutée. Plusieurs de ces exploitations ont développé des activités de transformation des produits et de vente directe. Ces exploitations sont momentanément fragilisées par des risques sanitaires (exemple : grippe aviaire)

39

• La production légumière connaît des difficultés, face à une forte concurrence

La production légumière est l’un des fleurons de l’agriculture du Lot-et-Garonne. Le Pays d’Albret dispose de quelques exploitations, et d’un savoir-faire reconnu notamment quant à la production de melon. D’autres productions sont également présentes, comme la courgette, le poivron,…

Mais comme pour les céréales, et malgré l’existence de label de qualité, la concurrence forte, la tension sur les prix de vente conduisent à s’interroger sur la pérennité de ces activités. Les producteurs subissent un effet ciseau : - les charges inhérentes à leurs production tendent à s’accroître (la hausse du coût du pétrole se répercute fortement, notamment pour les cultures sous serre), - les prix sont tirés vers le bas, du fait d’une concurrence importante des produits des Pays du Sud et plus récemment de l’Est.

Des opérations pilotes ont été réalisées avec Leader +, à l’initiative du Pays, pour limiter les coûts de production liés à l’énergie chez les serristes, notamment en essayant de nouveaux combustibles (biomasse produite localement en remplacement du gaz).

Expérimentation de combustion d’une biomasse dans une chaudière semi-industrielle pour serres les 17 et 18 Avril 2007 en Albret : De la récolte du Miscanthus à 47 ………………..au broyage des fibres………….…. à la combustion dans la chaudière de l’EURL du li di

• La production de semences en développement

La production de semences s’est fortement développée sur le Pays, sous l’effet de deux facteurs : - la situation géographique du Pays d’Albret est particulièrement favorable à ce type de culture et des industriels se sont spontanément intéressés à ce territoire. Aujourd’hui les trois principaux sélectionneurs mondiaux sont implantés sur le Pays d’Albret : Advanta (Nérac), Syngenta (Nérac), KWS (Buzet-sur-Baïse), - les cultures contractuelles assurent de bons revenus aux agriculteurs : les industriels, acheteurs de ces semences proposent en effet des conditions de commercialisation avantageuses.

Les agriculteurs produisant de la semence sont relativement organisés et il existe un réel savoir- faire pour produire des semences de qualité (maintien de « zones propres » sur lesquelles les semences peuvent être produites sans risquer de contamination,…).

• La crise de l’économie viticole

La viticulture est un autre savoir-faire à forte valeur ajoutée, or cette activité connaît actuellement une crise nationale grave avec, entre autre : - une diminution de la consommation de vin en France, mais également dans le monde, - une surproduction au niveau mondial, et une forte concurrence des vins étrangers.

40

6% de la SAU totale du Pays sont aujourd’hui plantés en vigne, avec deux cantons particulièrement concernés : - Lavardac, avec les vins de Buzet, - Le Mézinais, avec les vins de Pays de Gascogne, le Floc de Gascogne et l’Armagnac.

Dans cet environnement plutôt maussade, les vins d’Albret ont jusqu’à présent plutôt bien résisté.

Dans le Mézinais, les vignobles se maintiennent : - les productions d’Armagnac et de Floc de Gascogne sont moins directement touchées par la crise viticole, - les vins d’appellation vin de Pays « Côte de Gascogne » ont également bien résisté.

Le revenu des viticulteurs devrait donc diminuer dans les années à venir.

Les vins de Buzet ont ainsi vu leur vente en grande distribution stagner (-1%) en 2004 alors que parallèlement les vins du Sud Ouest connaissaient une baisse de 11%. L’un des atouts du vin de Buzet est la très bonne organisation des viticulteurs : 95% de la production sont concentrés dans les caves de Buzet, permettant une politique de commercialisation et de prix cohérente et réactive.

La cave met en place une politique visant à accroître ses ventes, en particulier par : - la hausse des exportations (qui ne représentent aujourd’hui que 15% des ventes), - le développement de la vente directe, notamment par l’accompagnement et le développement de la politique touristique. Avec 100 000 visiteurs par an, la cave de Buzet est le site le plus visité du Pays d’Albret. Aujourd’hui environ 10% de la production sont vendus en vente directe.

• Des perspectives de développement avec :

La transformation locale des produits et la mise en place de filière courte

La vente directe s’est un peu développée sur le Pays, en particulier pour les vins, mais aussi pour les produits issus du canard gras dans le mézinais par exemple, de la transformation de pruneau à Moncrabeau et quelques initiatives individuelles (miel, fromage, confitures,…).

La transformation des productions locales et leur vente directe constituent à la fois un complément de revenu à valeur ajoutée pour les exploitants agricoles, mais aussi un élément d’image important et valorisant (notamment au niveau touristique), le Pays d’Albret étant associé à la notion de « Bien vivre » et donc de « bien manger ». La diversité de productions locales et les labels de qualité apparaissent en ce sens comme des atouts majeurs.

Le développement de l’agro tourisme

L’agro-tourisme est assez peu développé aujourd’hui sur le Pays d’Albret. Il consiste en particulier à proposer des gîtes ou maisons d’hôtes dans des fermes. C’est une forme de tourisme appréciée aujourd’hui car elle répond aux attentes d’authenticité et au refus du tourisme de masse. Cela peut également constituer un complément de revenu pour les agriculteurs, à la fois par le revenu issu de l’hébergement, mais aussi par la vente directe que cela peut générer.

La valorisation des productions agricoles et forestières locales à des fins de production d’énergie renouvelable

La recherche de nouveaux débouchés à forte valeur ajoutée des productions agricoles dans un 41 contexte de hausse du prix du pétrole et de raréfaction de la ressource, conduit à différentes réflexions quant au développement des énergies renouvelables.

III-2.2. Une activité secondaire fragilisée, mais qui se maintient grâce aux PME

Des activités industrielles traditionnelles fragiles et en mutation

Le Pays d’Albret est marqué par une histoire industrielle forte avec des savoir-faire traditionnels : - la verrerie à Vianne, - le travail du liège sur le mézinais notamment, - le travail du bois de façon plus générale sur le Sud du territoire

Ces industries traditionnelles sont aujourd’hui en crise et connaissent des mutations importantes.

• La verrerie de Vianne

Elle a accueilli jusqu’à 1 000 salariés, mais ses effectifs sont aujourd’hui réduits à 45. La verrerie de Vianne a acquis une notoriété quant à son savoir-faire, mais ses produits sont aujourd’hui concurrencés par les industries des Pays à bas coût.

Les produits proposés par la verrerie de Vianne se placent aujourd’hui plutôt sur un marché de niche haut de gamme qui ne pourra connaître un développement conséquent et créateur d’emplois.

• Une industrie du liège quasiment disparue,

Comme pour la verrerie, l’activité liée au liège a subi à la fois la forte concurrence des pays du sud, de nouveaux systèmes de bouchonnage et la disparition des chênes-liège.

Aujourd’hui, il ne reste quasiment plus d’entreprises (Éco liège à Barbaste emploie encore 5 salariés mais connaît des difficultés, Société des lièges HPK à Lavardac,…).

Le Musée du Liège à Mézin (créé en 1998) présente l’histoire de ce savoir-faire et en permet une exploitation touristique.

Cependant le savoir-faire dans le bouchonnage a été utilisé dans des techniques plus modernes et a donné lieu à des petites entreprises modernes qui fonctionnent bien, en particulier : - SNBA à Barbaste : fabrique des bouchons pour l’industrie du luxe - SBECM à Lavardac : emploi 45 salariés et fabrique des bouchons et emballages plastiques pour des grandes marques alimentaires.

• Une industrie du bois en difficulté

La présence de forêt à l’ouest du pays a favorisé le développement d’une industrie du bois sur cette partie du territoire. Aujourd’hui encore ce secteur d’activités emploie environ 300 personnes, elles étaient près de 400 en 1993.

Les quelques entreprises du Pays sont pour la plupart en difficulté, plus particulièrement celles qui interviennent dans la première transformation du bois. Les scieries sont particulièrement touchées : la concurrence est très forte entre les entreprises avec une guerre des prix. De plus, cette activité nécessite un niveau d’équipements et d’infrastructures lourdes et des investissements fréquents afin d’avoir un outil de production toujours performant et concurrentiel. Or, tous les établissements du Pays ne seront pas en mesure de réaliser les investissements nécessaires. 42

Quelques entreprises fabriquant des produits à plus forte valeur ajoutée (produits de seconde transformation comme les charpentes, les fenêtres,…) se maintiennent : - La Compagnie Industrielle du Bois à Mézin emploie 63 salariés - Marquoplac à Nérac : 38 salariés - Tonnellerie Saint-Martin à Buzet-sur-Baise

• Une présence importante de l’industrie métallurgique

Avec 350 salariés, l’industrie métallurgique est le second pôle industriel du Pays (derrière les industries agricoles et alimentaires). L’essentiel de l’emploi se concentre dans un seul établissement : Babcock, à Nérac.

III-2.3. Une infrastructure de commerces et services non négligeable

Avec près de 3500 emplois, le secteur tertiaire représente 44% de l’emploi total du Pays.

Source : INSEE SIREN 2003

L’emploi tertiaire se concentre essentiellement sur la commune de Nérac qui regroupe en particulier des services publics structurants (collège, lycées, sous préfecture, hôpital…), mais aussi une offre de commerces et services privés diversifiée, avec un peu moins de 300 commerces et services et près de 650 emplois.

Nérac dispose d’une offre commerciale relativement diversifiée

La densité commerciale calculée par la Chambre des Métiers en 2003 est pourtant relativement faible, de 6,4 commerces pour 1000 habitants (alors qu’elle est de 8,1 au niveau départemental).

43 Et le tissu commercial tend à s’appauvrir : entre janvier 2001 et juin 2003, la Chambre des Métiers (qui ne comptabilise cependant que les activités artisanales) annonce un solde inscriptions / radiations négatif de l’ordre de –28% (suivant en cela l’évolution de la représentation commerciale du Département).

Les petits commerces de centre bourg ont souvent des difficultés à se maintenir sur le territoire.

Beaucoup ont fermé depuis une vingtaine d’années, subissant la perte de population du Pays et la concurrence des pôles commerciaux attractifs de l’agenais.

Le paysage urbain compte de nombreuses devantures fermées qui peuvent nuire à l’image du territoire :

Barbaste Un des nombreux commerces fermés sous les arcades de Sos

Certaines devantures ont vu leur affectation changer depuis longtemps :

Commerce fermé à Sos

Aujourd’hui encore, les nombreux villages ou hameaux constituant les communes ne facilitent pas le maintien ou le développement commercial, y compris dans un contexte d’accroissement de la population. Plusieurs communes maintiennent une infrastructure commerciale minimum, souvent soutenue par la municipalité.

Multiple rural de Montagnac Commerce multi service au Saumont 44 Parfois cependant, même aidés, les commerces des bourgs ruraux ne se maintiennent pas :

Au Nomdieu : le multiple rural a fermé

III-2.4. Une activité touristique en développement et qui mérite d’être soutenue

La présence de l’eau en Albret est un élément fondamental et le Pays est traversé par plusieurs cours d’eau : la Baïse, la Gélise, l’Osse, le canal, la Garonne à l’extrémité nord du territoire. Ces cours d’eau, et en particulier La Baïse, ont historiquement permis l’irrigation économique du territoire, avec l’exportation des produits de l’arrière-pays et des industries locales vers Bordeaux et l’Outre-Mer. Ils ne sont plus utilisés à des fins commerciales, mais une politique du Conseil Général menée depuis plusieurs années a permis la mise en navigabilité de la Baïse, du canal (ainsi que du Lot), et ils sont aujourd’hui un atout touristique important.

Le Pays d’Albret bénéficie particulièrement du tourisme fluvial. De plus, la Baïse est particulièrement fréquentée et appréciée par la clientèle touristique. Selon les chiffres d’Aquitaine Navigation, l’un des leaders de la location de bateaux sur le territoire, 80% de sa clientèle circulent sur la Baïse.

Les aménagements de pontons dans les communes permettent de bénéficier de retombées économiques.

Au-delà du seul tourisme fluvial, le territoire dispose d’un patrimoine naturel, historique et architectural très riche permettant le développement d’un tourisme rural.

Nombre de communes réalisent des aménagements à vocation touristique : - musée du liège à Mézin, - musée de la boîte en fer blanc à Francescas, - jardin paysager de Mézin, - arboretum (en cours de réalisation) à Vianne, - réhabilitation d’une tour du XIIe siècle afin de l’ouvrir à la visite à Bruch,…

Des animations locales se développent : - le train touristique entre Nérac et Mézin, - les marchés nocturnes en juillet et août à Vianne qui accueillent environ 3000 personnes tous les vendredis soir,…

Deux projets en cours de réalisation vont accroître la capacité d’accueil du territoire de 2000 lits : - le projet autour du Golf de Barbaste, porté par un investisseur privé, - le projet du Bourdilot à Nérac, porté en partie par la commune.

45 Ces deux complexes touristiques ont vocation à être plutôt qualitatifs et à proposer, au-delà de l’hébergement, un ensemble d’activités de loisirs. Il semble aujourd’hui qu’il n’y ait plus de besoin de créer d’hébergements supplémentaires, mais de qualification de ceux-ci.

L’activité économique elle-même crée peu d’emplois directs et elle est encore très saisonnière. Les pôles d’accueil majeur en développement sur Nérac et Barbaste vont nécessiter un personnel important, en particulier pendant la saison estivale.

III-3. Les espaces offerts aux activités économiques tendent à s’accroître

III-3.1. Les espaces d’implantations existants ne peuvent plus accueillir de nouvelles activités

Le Pays d’Albret dispose sur son territoire d’environ 120 ha d’espaces d’accueil d’activité économique, qui sont pour l’essentiel occupés. Aujourd’hui seuls 16 ha sont disponibles pour l’implantation de nouveaux établissements ou l’extension d’entreprises du territoire.

Des zones d’activités qui s’étendent le long de la D930 entre Nérac et Lavardac et à la sortie de Nérac en direction de Condom

La D930 accueille l’essentiel des espaces d’accueil d’activités. Quatre zones se succèdent (Labarre, Larousset, Séguinot, Lhérisson) représentant un espace de 56 ha, soit la moitié de l’offre du Pays d’Albret.

Ces zones d’activités forment un linéaire d’établissements économiques, sans cohérence et ne permettant pas de perspective paysagère. Les deux entrées de ville de Nérac situées sur la D930 sont alors peu lisibles et offrent une image peu valorisante de la commune.

Les autres zones d’activités du territoire ont plutôt une vocation artisanale

Les autres zones d’activités du territoire sont peu nombreuses et se caractérisent par leur petite taille. Il s’agit pour l’essentiel de zones d’activités anciennes, mises en place pour répondre au besoin d’une entreprise et qui se sont progressivement développées. Leur implantation n’a pas fait l’objet d’une réflexion stratégique. Elles jouent alors plutôt un rôle d’accueil d’établissements artisanaux.

Quelques implantations hors zones d’activité, qui ne correspondent pas toujours aux besoins des entreprises

Plusieurs établissements font l’objet d’implantations historiques qui ne répondent plus aujourd’hui aux attentes du marché : - Développement urbain conséquent limitant les opportunités d’extension et pouvant engendrer des conflits avec le voisinage, - L’éloignement des sources d’approvisionnement : c’est le cas en particulier des industries du bois, qui ne s’approvisionnent pas seulement localement. L’éloignement des structures routières est alors un handicap. Quelques entreprises se sont ainsi déplacées pour mieux répondre à leurs attentes : c’est le cas par exemple de CIB, historiquement implantée à Mézin.

46 Une offre d’accueil peu lisible

L’offre d’accueil du territoire manque de lisibilité : - les acteurs économiques du territoire ne connaissent pas l’ensemble des espaces d’accueil et leur capacité à accueillir de nouvelles entreprises, - les zones d’activités ne font pas l’objet de positionnement ou de hiérarchisation et ne font pas l’objet d’une politique de commercialisation claire, mais répondent plutôt à une politique de développement opportuniste.

III-3.2. Des implantations économiques qui ne s’intègrent pas toujours dans le paysage

Des zones d’activités déqualifiées, à l’image peu valorisante

Lavardac – ZA Cugnerayres Mézin – ZA communale

Les zones d’activités du territoire ne font pas l’objet d’aménagements paysagers spécifiques et offrent une image plutôt dévalorisée. Cette image n’apparaît pas en cohérence avec l’image qualitative du territoire.

Un travail d’aménagement et de qualification des espaces d’accueil d’activité apparaît indispensable, pour préserver la qualité paysagère. Même pour l’accueil de nouvelles entreprises, l’image de l’espace d’implantation est un élément d’attractivité.

Quelques implantations historiques isolées, plutôt sources de nuisances

Des établissements fermés, source de nuisances visuelles

Ces friches offrent une image peu dynamique de l’économie locale.

Barbaste friche industrielle Bruch D136 station fermée Des établissements isolés

Ces établissements isolés ponctuent le territoire du Pays et impactent fortement le paysage.

47

Entreprise sur la D136 Cave d’Espiens

La situation de quelques établissements dans le tissu urbain, sans aménagement spécifique, dévalorise également le paysage urbain.

Cette notion d’image et la compatibilité entre développement économique et préservation des paysages sont un enjeu important du Pays, notamment pour développer une politique touristique.

Vue sur l’entreprise CME depuis l’arrivée du train touristique à Mézin

III-3.3. Les projets de développement des capacités d’accueil économiques

L’accueil d’activités économiques constitue un enjeu important pour le développement et l’avenir des Communautés de Communes. L’accroissement de la population que connaît le territoire engendre de manière automatique la demande de services (CLSH, halte garderie,…). Pour maintenir le niveau de services dans les conditions d’accessibilité actuelles, un accroissement de financement sera nécessaire, l’accueil de nouvelles entreprises pourra y répondre partiellement.

Les Communautés de Communes du Val d’Albret et des Coteaux de l’Albret projettent la création de zones d’accueil d’activités économiques nouvelles :

Zone d’activités de Saint-Pierre-de-Buzet : une zone d’activités en cours d’aménagement, offrant un potentiel de développement important et dont l’enjeu est fort pour la dynamique économique globale du Pays.

Située à proximité de l’échangeur autoroutier, cette zone aura une superficie de 22 ha (acquisition en cours). L’objectif est d’accueillir sur cet espace des entreprises exogènes au territoire.

48 Des projets à vocation d’accueil artisanale, à enjeux plus locaux

- Sur la commune de Montesquieu (Communauté de Communes du Val d’Albret) : création de 17 lots sans vocation sectorielle précise, pouvant accueillir le développement endogène du territoire. Les 10 premiers lots vendus concernent un commerce (une solderie de 1800 m²) et des artisans du territoire souhaitant disposer d’une meilleure implantation.

- La Communauté de Communes des Coteaux de l’Albret ne disposait d’aucune zone d’activités économiques sur son territoire. Elle a acquis 5 ha sur la commune de Calignac, sur l’axe Agen - Nérac pour l’accueil d’activités artisanales et de services.

Il existe la volonté de développer une pépinière d’entreprises, mais le projet et en cours de réflexion.

IV- L’avenir du territoire

Le Pays d’Albret a connu jusque dans les années 2000, un développement relativement harmonieux, avec une économie principalement portée par l’agriculture.

Depuis les années 2000, des événements ou tendances tendent à rompre cet équilibre rural :

- L’arrivée d’une population nouvelle, travaillant sur l’agglomération agenaise entraînant : o une banalisation des paysages et un étalement urbain incohérent, o un accroissement des déplacements domicile/travail et une dépendance de plus en plus grande à l’agenais, o l’émergence d’une nouvelle précarité et des situations de surendettement, o la faiblesse d’une économie locale alors qu’il y a accroissement de la population, o un besoin de plus en plus conséquent de services et une demande de niveau urbain.

- Une perte significative de l’emploi agricole, peu qualifié, et une relative désertification des zones les plus rurales : o difficulté à maintenir des pôles de commerces et services structurants, o situation de difficultés sociales et d’isolement pour un certain nombre de familles.

- Un vieillissement de la population traditionnelle, plutôt résidente du monde rural, à laquelle il convient de porter attention avec : o un cumul des difficultés dans certaines communes (en particulier du Mézinais), o une population isolée et des vrais problèmes de mobilités et d’accès aux services. Dans ce contexte de fragilisation des opportunités existent et justifient une politique offensive : - Une politique de cohésion et d’intégration d’une nouvelle population, - La poursuite d’une politique de services, qui a le mérite d’être aussi créatrice d’emplois ruraux, - Le souci du maintien d’une activité rurale, garante d’une structuration du territoire, - Le développement d’une politique économique offensive : o développement d’activités de service, o développement d’une politique touristique et en particulier de l’agro tourisme, o l’accueil de porteurs de projets et de micro activités attirées par la qualité de vie locale.

49 V. Les différentes politiques en place

Le territoire du Pays d’Albret bénéficie de différentes politiques et interventions publiques, aux champs d’actions bien spécifiques.

Depuis le début des années 1990, le Pays d’Albret est organisé en « Pays » tels qu’ils ont été concrétisés quelques années plus tard par la loi Voynet. Sous l’impulsion du Département, avec la création de l’association Lot-et-Garonne Objectif 2000, le Pays d’Albret a mis en œuvre successivement différents programmes de développement local. Bénéficiaire du premier programme Leader en 1992, il a pu s’inscrire, dans le même temps, dans la dynamique initiée par le Conseil Régional des Projets Collectifs de Développement. Jusque dans les années 2000, le Pays d’Albret a bénéficié d’une reconduction bénéfique de ces différentes procédures d’accompagnement (Leader II, PCD 2). Tous ces programmes ont permis au Pays d’Albret de se structurer et ainsi de pouvoir arriver, dans la fin des années 1990, à la constitution du Syndicat Mixte d’Aménagement du Pays d’Albret Porte de Gascogne. Même si son contour a connu quelques évolutions, dues à de nouvelles ambitions locales réduisant son périmètre, le Pays d’Albret a, dès les années 2000 pu, de par son organisation et sa maturité, continuer son travail de développement dans le cadre du Pôle Touristique Rural, du programme Leader + et du contrat de Pays.

50

 Le Contrat de Pays

Périmètre concerné : Pays d’Albret Structure porteuse : Syndicat Mixte d'Aménagement du Pays d'Albret - Porte de Gascogne Arrêté de périmètre définitif et d’adoption de la Charte de Pays : 02 février 2004 Adoption et signature du contrat de Pays : 25 mars 2005

Rappel des enjeux

« PARTAGER NOTRE QUALITÉ DE VIE » pour assurer l’attractivité du territoire :

- Développer un territoire aux fonctions multiples (résidentielles, économiques, récréatives) afin de garantir son attractivité de façon durable. - Affirmer un véritable « art de vivre » en Albret. Grâce à cette dimension particulière de la vie locale, on peut espérer maintenir ou renforcer le lien social et, par là, en favoriser le développement économique.

« DONNER ENVIE D’ENTREPRENDRE » pour dynamiser le tissu économique :

- Appuyer le développement des activités, ressources… présentes en Albret. - Au-delà du maintien et du développement des activités existantes, favoriser l’initiative, la prise de risques, la création de nouvelles activités, émanant de la population locale ou extérieure.

Les objectifs

La réalisation de cette double ambition suppose, pour le Pays, d’atteindre 4 objectifs fondamentaux, complémentaires :

Axe 1 : Maîtriser l’évolution des espaces et préserver leur diversité patrimoniale Axe 2 : Renforcer l’attractivité du territoire pour les populations et les activités Axe 3 : Appuyer le développement économique sur la qualité et l’innovation Axe 4 : Promouvoir une culture commune

On pourra constater que d’une manière logique, plusieurs actions du Contrat de Pays recoupent des actions développées par le programme Leader +. Dans une très large mesure, Leader + constitue un pan significatif, voire un effet levier, de la mise en place opérationnelle de la stratégie de pays.

Les actions du Contrat de Pays n’ayant pas de champ commun avec Leader+ concernent les thématiques liées à l’agriculture, à la dynamisation des filières et à la valorisation des produits de qualité.

Un lien de complémentarité a pu être établi entre la Charte, le Contrat de Pays et le Programme Leader+ en cours d’achèvement :

51

Axes du Contrat = Déclinaison du Actions du programme Mesures du (Objectifs Clé de la Contrat en actions Leader Programme Charte) Leader Axe 1 : Maîtriser 1.1 Organiser le 2.1 Se loger en Albret l’évolution des développement de espaces et préserver l’habitat leur diversité 1.2 Maintenir l’espace territoriale et les pratiques agricoles 1.3 Préserver les 2.3 Améliorer le cadre de espaces naturels, vie et l’environnement valoriser économiquement cette action de préservation Axe 2 : Renforcer 2.1 Couvrir les besoins 2.1 Se loger en Albret l’attractivité du en logements territoire pour les 2.2 Favoriser l’accès et Mes 2 : Développer populations et les la desserte en un territoire activités équipements et services d’accueil publics sur l’ensemble du territoire 2.3 Mieux prendre en compte les besoins de 2.2 Favoriser la mobilité services à la personne des populations, des (enfance, adolescence, services et de l’information personnes âgées, actifs, familles … 2.4 Améliorer les conditions de développement, émergence, ou implantation d’activités 3.1 Dynamiser des filières d’activités et développement de nouveaux produits 3.2 Valorisation de Axe 3 : Appuyer le productions et de développement produits de qualité économique sur la 3.3 Consolider l’offre Renforcer les compétences Mes 3 : Adapter les qualité et l’innovation de formation et humaines du territoire ressources humaines accompagner la volonté Développer un réseau aux besoins du d’entreprendre d’espaces formation territoire 3.4 Mettre en valeur le patrimoine 4.1 Renforcer le 1.1 Développer une culture dialogue entre toutes commune et la citoyenneté les composantes de la Mes 1 : Favoriser société locale et leur Axe 4 : Promouvoir l‘émergence d’une insertion une culture commune citoyenneté 4.2 Favoriser 1.2 Développer des territoriale l’implication de tous espaces d’expression dans le débat et l’action pour le développement 52 Le plan de financement de la période 2004-2006 intègre la contribution de Leader+ aux axes du Contrat de Pays à hauteur de 9 % du coût total :

Axes du Contrat Part du coût Part du coût total prévu Leader dans le coût total Axe 1 : Maîtriser l’évolution des espaces et préserver leur 0,24 % 50 % diversité territoriale Axe 2 : Renforcer l’attractivité du territoire pour les populations 78 % 7,20 % et les activités Axe 3 : Appuyer le développement économique sur la qualité et 21 % 15 % l’innovation Axe 4 : Promouvoir une culture commune 0,45 % 44 % Ensemble 12 428 742 € 1 120 980 €

Les dotations des Axes 2 et 3 représentent la quasi-totalité de la dotation globale, celles correspondant aux 2 autres axes sont tout à fait marginales. C’est sur ces 2 axes marginaux que la contribution Leader+ apparaît significative. Cette complémentarité entre les deux initiatives (Contrat de Pays – plan de développement Leader +) a permis au territoire de mettre en œuvre sa stratégie en mobilisant et optimisant ses partenariats financiers de manière cohérente. De la même manière, le Pôle d’Excellence Rurale est venu amplifier la démarche du Pôle Touristique Rural engagée sur le territoire. La candidature Pôle d’Excellence Rurale a été déposée en septembre 2006 et validée par la DIACT le 07 décembre 2006. La thématique retenue concerne « La promotion des richesses naturelles, culturelles et touristiques ». Cette thématique sera poursuivie par le territoire dans le cadre des prochaines contractualisations de manière plus significative et viendra compléter les dispositifs existants.

 Le Pôle d'Excellence Rurale

Projet validé le par le comité national de sélection le 07 décembre 2006 Convention signée avec le Préfet de Lot et Garonne le 28 mars 2007 Montants alloués : 536 000 € de crédits d’Etat et 254 000 € de crédits Leader +

Le projet consiste à mettre en œuvre, en faveur du patrimoine, une stratégie associant une volonté de développement durable et économique, s’appuyant sur une approche spécifique. En effet, une politique patrimoniale sans originalité se limiterait à une simple mise en valeur du patrimoine avec pour conséquences une diversification de l’offre touristique, et sans doute une fréquentation accrue, et un service offert à la population, en matière culturelle, plus performant. Elle ne permettrait pas au Pays d'Albret de mettre en valeur totalement ses atouts. C’est pourquoi, il nous est apparu opportun d’optimiser la démarche en nous appuyant sur les initiatives existantes sur le territoire et en profitant de la proximité du Parc d’attractions Walibi. C’est la raison pour laquelle nous proposons de développer, à chacun des trois niveaux d’intervention, une approche spécifique pour le Jeune Public.

 Le Pôle Touristique Rural

Fort de sa situation géographique, de son identité et de son positionnement conférant au territoire une vocation et un positionnement touristique, le Pays d'Albret bénéficie d’un Pôle Touristique Rural.

53 Les champs d’actions du P.T.R. :

Suite aux travaux menés par le bureau d’étude Setel France, la stratégie de développement touristique du Pays d’Albret se fonde sur un programme d’actions décliné en sept grandes orientations :

1- L’élaboration de Plans Qualité “Pays d’Albret” 2- Le développement d’une gamme d’hébergements commercialisables 3- La valorisation touristique des pôles forts 4- Le déploiement des équipements et des produits voués à l’itinérance 5- Le marquage signalétique de la destination 6- La mise en place d’une organisation de destination 7- Le positionnement, la promotion et la notoriété de la destination

Dans ce contexte, le contenu de la candidature Leader a pour objet de compléter les différentes politiques en place en abordant des champs primordiaux aujourd’hui, et encore peu pris en compte.

54

VI– Forces et faiblesses du territoire

Enjeux en terme de Forces Faiblesses développement pour le territoire Cadre général - Un territoire aux - Un territoire bordé par - Maîtriser et qualifier nombreux atouts une autoroute mais développement d présentant des éléments plutôt enclavé, l’habitat, de qualité de vie - Un territoire dont - Intégrer les nouveau indéniables, l’image touristique est habitants. - Une identité locale encore à construire, marquée, - Un territoire qui subit - Un territoire avec de pour partie l’étalement nombreux potentiels à urbain de l’agenais… exploiter, en particulier en tourisme et agrotourisme.

Eléments - Une augmentation de - Une répartition inégale - Maintenir les jeune démographiques population due à de l’installation de populations sur et sociologiques l’arrivée de nouveaux nouvelles populations et territoire résidents. une fracture en cours - Répondre à de entre les nouveaux problèmes d’intégratio arrivants, actifs et de mobilité. travaillant dans l’agglomération agenaise, et une population traditionnelle dont la situation sociale est plus fragile, - Un vieillissement global 55

de la population, en particulier en milieu rural, des situations d’isolement et de précarité, - Une population locale issue de l’immigration qui subit un fort taux de chômage, - Une jeune population active locale qui tend à quitter le territoire faute d’emplois.

Economie - Une agriculture présente - Une image économique - Favoriser la reprise sur tout le territoire qui rurale, largement basée l’accueil de nouvelle offre des productions sur l’agriculture, activités, diversifiées avec des - Une inorganisation de - Accompagner le signes de qualité, l’accueil d’activités, tant activités, dans de - Un tissu industriel en terme d’outils que de démarches d’économ limité, mais basé sur des moyens, d’énergie, petites structures - Un tissu artisanal et - Favoriser l’espr dynamiques, commercial rural en d’entreprendre - Un secteur d’activités en difficulté, organiser l’accueil sur croissance : le BTP, - Un potentiel touristique territoire, - Un potentiel touristique encore peu qualifié et (développement d’outi à exploiter. mal exploité. spécifiques performants).

Emploi - Un bassin d’emplois - Une part importante de - fournir de l’emploi à diversifié et conséquent demandeurs d’emplois population locale, avec Nérac pôle de avec une population - conserver les jeune 56

service non négligeable, faiblement qualifiée, actifs qualifiés sur - Des besoins d’emplois à - Une offre de formation territoire, fournir dans les métiers initiale qui ne - limiter la dépendance a de la restauration et de correspond pas toujours bassin d’emplois agena l’hôtellerie, du BTP, et à la demande locale, et l’importance de des métiers agricoles - Des qualifications qui ne déplacements domici (importances des correspondent pas à la travail. emplois saisonniers). demande locale, - Une fuite des jeunes qualifiés vers d’autres territoires plus attractifs.

Services à la - Nérac offre avec trois - Un problème de - Maintenir des service personne lycées, l’hôpital …, un mobilité aujourd’hui non en milieu rural, pôle de services élevé et résolu, - Faciliter L’accès au incontournable pour le - Une population (âgée ou services existants. territoire, non) de plus en plus - Une infrastructure isolée et marginalisée, commerciale et de - Une difficulté à services privés inégale répondre aux besoins de mais structurante est services d’une nouvelle présente sur l’ensemble population de culture du territoire, plus urbaine, - Les EPCI ont développé - A terme des difficultés à des politiques de répondre aux besoins services à la personne, d’une population - Le Pays a porté des traditionnelle politiques conséquentes vieillissante, (réseau d’accès Internet - L’amorce d’une Haut débit, création de désertification médicale. points Internet dans les cafés). 57

Patrimoine et - Une agriculture qui - Un accroissement des - Maintenir la diversité d environnement jusqu’alors a protégé et tailles des exploitations paysage, offert une diversité de agricoles et l’émergence - Poursuivre à des fin paysages, de productions touristiques - Un patrimoine intensives qui banalisent valorisation d historique riche en cours le paysage, patrimoine, de valorisation, - la difficulté à faire de la - Préserver la quali - Un territoire marqué par protection de environnementale la présence des cours l’environnement un faire de celle-ci un ato d’eaux qui font l’objet enjeu majeur. pour le territoire. d’une attention particulière (entretien, mise en navigabilité…).

Organisation - Les intercommunalités - Manque de moyens - Se donner plus d territoriale couvrent la quasi-totalité financiers de certaines moyens pour travaill du Pays, EPCI, ensemble, - Participation conjointe - Limite concrète des - Mutualiser les moyen aux différentes volontés locales, tirer partie de procédures et appel à - Des sous bassins qui complémentarités projets comme la cumulent les handicaps renforcer la cohérenc nouvelle aux faibles capacités de du territoire. contractualisation Pays développement. ou le Pôle d’Excellence Rurale, - Un travail en commun et des enjeux partagés qui deviennent pérennes, - Une volonté affichée de travailler ensemble.

58

CHAPITRE 1 B : LA STRATEGIE DU G.A.L. DU PAYS D’ALBRET

59 Le projet de l'Albret est une démarche offensive et dynamique, portée par le Pays, s’appuyant sur une stratégie d’avenir partagée par l’ensemble des parties prenantes, qui se sont dotées d’un programme d’actions continu pour répondre aux enjeux essentiels du territoire.

Portée de manière concomitante par la démarche Leader + et la première contractualisation du Pays, cette stratégie identifiée sous l’accroche « partager notre qualité de vie et donner l’envie d’entreprendre » s’est articulée autour de 4 axes majeurs :

1. Maîtriser l’évolution des espaces et préserver leur diversité patrimoniale 2. Renforcer l’attractivité du territoire pour les populations et les activités 3. Appuyer le développement économique sur la qualité et l’innovation 4. Promouvoir une culture commune

Une dernière évaluation effectuée au premier semestre 2007 a fait état d’un certain nombre de limites concernant le projet initial :

- les axes 2 et 3 ont soutenu la plus grande partie des projets qui furent, pour certains, comme la mise en place d’un réseau Haut Débit, structurants pour l’ensemble du territoire,

- certains axes majeurs, comme la « maîtrise des espaces », ont été traduits localement par la mise en place de documents d’urbanisme communaux. Il est à noter qu’ils ne sont pas issus d’un travail collectif de concertation des élus,

- le thème de la solidarité a été principalement abordé sous l’angle « services aux publics »,

- enfin, bien que traitée au travers d’un certain nombre d’opérations pilotes (en particulier dans le cas des échanges de coopération transnationale Leader +, ou avec la mise en place d’expérimentation pour le chauffage des serres agricoles), la dimension majeure de la protection environnementale n’a fait l’objet que de démarches ponctuelles.

Parallèlement, sous l’impulsion des acteurs du GAL, des contacts opérationnels ont été pris avec des GAL de pays voisins. Ces échanges ont principalement portés sur le transfert d’expériences et de savoir-faire.

Au-delà de leur intérêt concret et des expériences retenues, ces échanges qui ont concerné des publics très différents, élus, agriculteurs… ont confirmé aux membres du GAL la pertinence de l’ouverture et de l’échange.

Le diagnostic complété lors de la préparation de la candidature a permis de repérer et de spatialiser les richesses et les faiblesses du territoire : en terme de cohésion sociale, de services, de paysages, de ressources environnementales, de potentiels économiques, de ressources humaines, etc.

Il a permis de construire et de valider le partage d’une vision commune du territoire et pour cela la démarche engagée par le Pays d'Albret a respecté les éléments essentiels pour garantir sa réussite :

- faire participer les acteurs très en amont du projet et durant sa mise en œuvre, - avoir une approche transversale, - organiser le pilotage, - penser dès l’amont du projet à son évaluation.

60

Dans ce contexte, et soucieux de tirer parti de leur expérience, les responsables locaux souhaitent profiter de la démarche Leader pour donner un contenu plus spécifique à leur action qui s’articulera autour de la stratégie/priorité ciblée suivante :

« Un projet cohérent de développement durable »

Porté par deux ambitions majeures :

- Solidarité et emploi local -

- Compréhension et protection de l’environnement -

Se déclinant en 3 axes fondateurs :

- pour une politique de solidarité, - avec le maintien d’un tissu rural vivant et respectueux de son environnement, - en affirmant la volonté d’ouverture et de prise en compte de l’évolution du monde.

L’ambition première du projet est d’engager le territoire et ses habitants dans le sens de l’amélioration continue de ses actions, s’appuyant sur les principes du Développement Durable et de ses trois principes :

- social, principalement traduit ici par la notion de solidarité envers tous les publics mais plus particulièrement une partie de la population identifiée comme isolée et en voie de marginalisation (problèmes de vieillissement, d’accès à l’emploi…). Sont alors abordées les questions autour de la notion « d’accès », accès aux soins, accès à la formation, accès aux services… qui passe par le maintien ou le développement d’un certain nombre de services. A l’échelle du pays, il s’agira d’améliorer l’écoute des habitants par le développement d’actions de proximité tout comme par la mise en place de moyens d’accès à différents niveaux de services. Les actions à mettre en œuvre conduiront à tisser des liens entre les acteurs et les générations, entre la ville centre et les bourgs ruraux, entre le territoire et d’autres plus lointains.

- économique, avec le souci de maintenir et créer de l’activité afin d’offrir un emploi à une population peu mobile, limiter la dépendance à l’agglomération agenaise, les déplacements domicile/travail, garder un tissu rural vivant et de qualité….

Deux idées majeures porteront cette volonté :

o la mise en place d’une politique touristique créatrice d’emplois (accompagnée du développement de l’agro tourisme) aux spécificités agro-environnementales. Celle-ci s’appuiera sur les qualités patrimoniales du territoire et le travail en cours avec le Pôle d’Excellence Rurale sur l’accueil familial, mais elle prendra en compte la volonté complémentaire de développer actions et activités en lien avec les qualités et spécificités environnementales du territoire (que ce soit dans les équipements, hébergements, ou de découverte de la bio diversité),

o la mise en place d’une organisation et d’équipements favorisant l’émergence et la pérennité de microprojets économiques garants d’un emploi local diversifié.

61 - environnemental, avec pour objectif la préservation et la mise en valeur du patrimoine naturel, l’implication de tous dans les problématiques liées aux économies d’énergies ou de production d’énergies renouvelables. Il s’agira dès lors d’avoir une politique d’information, de formation et d’incitation d’envergure, mais adaptée à la réalité locale, ses productions et ses conditions de vie…

Le programme d’actions retenu par le territoire tient compte des enjeux identifiés et partagés, de leur hiérarchisation au regard des moyens dont il dispose et des impacts attendus. Un certain nombre de domaines ont été retenus comme champs d’actions possibles pour l’Albret.

I- Pour une politique de solidarité

Trois préoccupations majeures ont fait l’objet de réflexions plus abouties :

- Rompre l’isolement et mettre en place des outils favorisant la mobilité et les déplacements de proximité :

Le Pays d’Albret se caractérise par l’influence d’une ville centre, aux commerces et services importants, rayonnant sur tout le territoire. Ce rayonnement naturel et historique ne peut cependant être envisagé sans l’usage d’un véhicule et ne peut répondre aux besoins d’une population vieillissante ou socialement isolée.

C’est pourquoi, les membres du GAL ont souhaité donner à cette nouvelle stratégie et sa priorité ciblée, une dimension résolument sociale et solidaire. Cette volonté prend sa source dans l’identification de particularités locales et liées à l’isolement et aux difficultés de déplacement. Des équipements comme la « Maison de Services » et son réseau de points d’informations sont en phase de pérennisation, mais ils méritent d’être accompagnés par d’autres mesures telles que : - un accès facilité aux pôles de formations, de commerces et services, et en particulier de services de soins, - l’accès aux nouvelles technologies et son offre de services….

Dans ce contexte, les membres du GAL expriment leur volonté de mettre en place des actions facilitant la mobilité et l’accès à un certain nombre de pôles de services, d’emplois, de formations et de santé. Cette volonté pourra se traduire par :

- la mise en place de modes de déplacement adaptés et raisonnés, afin de faciliter l’accès vers les pôles de services et de santé,

- la poursuite et l’accentuation du travail en cours de déconcentration des services pour faciliter leur accès sur tout le territoire.

- Accompagner l’adaptation de l’offre à la demande d’emplois :

Les compléments de diagnostic ont confirmé les tendances déjà perçues en Albret, notamment la distorsion de plus en plus conséquente entre lieu de vie et lieu de travail, et qualification et emploi local.

Dans ce contexte un double constat est effectué :

- d’une part, l’accroissement significatif des déplacements domicile/travail vers l’agenais, 62 - et d’autre part, la marginalisation de plus en plus importante d’une population, jeune et moins jeune, qui n’a pas accès à l’emploi, alors que le territoire dispose de pôles d’emplois conséquents.

Dans un souci général de bien-être et d’intégration de la population active, il est apparu nécessaire pour le GAL, d’avoir une double action visant à favoriser les rapprochements lieu de vie, lieu de travail, et de à favoriser l’accès à l’emploi local. Cette volonté s’accompagne d’un effort plus spécifique vers une population plus défavorisée, caractérisée localement par une difficulté d’accès à l’emploi. Des problèmes de mobilité, d’informations, mais aussi de qualifications sont clairement identifiés, alors qu’un certain nombre d’emplois ne trouvent preneurs dans des secteurs d’activités diversifiés. Il est donc apparu nécessaire, dans un esprit global de développement durable et de bien-être des personnes, de se doter de moyens complémentaires et ciblés pour aider au retour ou d’accès à l’emploi local.

Un certain nombre de propositions concrètes ont été prises en compte : - accueillir et intégrer en Albret les nouveaux habitants et leur projet de vie, - adapter la demande à l'offre d'emplois locale, sensibiliser et former aux besoins locaux, - animer une plate forme locale de formation, - mettre à disposition des moyens de déplacement permettant l'accès aux pôles d'emplois, - faciliter, par la mise à disposition de logements temporaires, l'accès à l'emploi local, à la formation…

- Favoriser la mise en place d’une politique en faveur du maintien à domicile ou sur le territoire des personnes âgées :

Troisième point de l’axe stratégique basé sur la notion de solidarité, il n’en est pas moins un axe majeur et en cohérence avec les besoins locaux. En effet, comme de nombreux territoires ruraux, le Pays d’Albret connaît un vieillissement conséquent de sa population traditionnelle. La réalité tend à être difficile, avec des situations de dépendance marquée, et des solutions parfois très limitées et peu adaptées, tant pour les personnes âgées elles-mêmes que pour ceux, de plus en plus nombreux que l’on qualifie « d’aidant ». Pour bien vivre et bien vieillir en Albret, il convient de pouvoir bénéficier d’un certain nombre de services traditionnels, comme l’accès aux commerces et services, l’accès aux soins primaires, un logement adapté, mais aussi de pouvoir disposer d’un environnement favorable au « maintien en éveil ». En effet, il paraît indispensable aujourd’hui de savoir accompagner le vieillissement et de mettre les outils et moyens à disposition pour limiter l’arrivée de la dépendance.

C’est avec un nouvel état d’esprit et une manière différente d’aborder le vieillissement et ses effets, que le GAL a souhaité aborder de manière concrète et opérationnelle avec les propositions suivantes :

- compléter le schéma de services par une approche sanitaire et gérontologique localisée et adaptée aux particularités locales, - se doter d'équipements pluridisciplinaires de santé adaptés, - développer des solutions alternatives d'hébergements, permanents ou temporaires, des personnes âgées, permettant de les maintenir à proximité de leurs attaches affectives et sociales, - former le personnel nécessaire à des prestations d'accompagnement des personnes âgées, - créer et/ou aménager des lieux d'accueil intergénérationnel, dans le but à la fois d’un échange entre publics, mais aussi de mutualisation de locaux et de moyens, - animer localement une politique de lutte contre la dépendance et les problèmes de désorientation avec par exemple : 63 o l’organisation de séances de maintien en éveil, o la création d’équipements de stimulation sensorielle et de pratique physique en milieu ouvert adaptés aux personnes âgées et à mobilité réduite.

II- Avec le maintien d’un tissu rural vivant et respectueux de son environnement

Deux idées fortes :

 Développer un tourisme créateur d’emplois et respectueux de son environnement :

La destination « Albret » tend aujourd’hui vers une certaine reconnaissance, les projets et réalisations récents, tels que les investissements privés « 1000 lits en Albret » en témoignent. Le choix d’une politique de tourisme vert adapté à un public familial (Pôle d’Excellence Rurale de l’Enfant roi), semble aujourd’hui porteur et qualifiant. Dans ce contexte général favorable et en développement, et avec le souci de se démarquer, il est apparu pertinent pour les membres du GAL, de se donner les moyens d’aller au-delà d’une offre de tourisme vert traditionnellement proposée. Cette volonté de se distinguer passe bien évidemment par une amélioration constante et une mise à niveau de la qualité de l’offre (que ce soit en hébergement, animation, …), mais elle a surtout été affirmée par une volonté de développer une politique touristique respectueuse de son environnement.

Les actions proposées par le GAL ont pour but principal la mise en valeur de la biodiversité locale et les productions de qualité qui y sont associées, dans un contexte plus global de préservation de l’environnement :

- mettre en valeur des sites de grande richesse environnementale, - faciliter l'accès et la découverte du patrimoine naturel, - créer et moderniser l'hébergement touristique en appliquant un principe de durabilité et d'éco énergie, - assurer la qualité paysagère et environnementale des abords des équipements d'accueil, - préserver notre qualité paysagère et environnementale, - créer des équipements ludiques et de pédagogie environnementale dans les exploitations agricoles, - valoriser les productions locales qualitatives avec une distribution en filière courte, - faciliter la mise en réseau et le développement en synergie d'un pôle touristique "agro- environnemental", - développer et commercialiser des produits touristiques "environnement et patrimoine" en Albret.

 Soutenir un esprit d’entreprendre en Albret….

Déjà abordée dans « l’axe solidarité », la problématique du « pouvoir travailler en Albret », semble fondamentale pour l’équilibre du territoire (lutte contre les déplacements, contre un effet banlieue dortoir ne favorisant pas l’intégration…). Si la question de l’offre d’emplois est traitée dans les thématiques précédentes, c’est de la demande que le GAL a souhaité se préoccuper ici, plus précisément, et en particulier du soutien d’un certain dynamisme local. En effet, si des pôles d’emplois majeurs, et en particulier d’emplois publics sont bien identifiés localement et en particulier autour de Nérac, l’emploi rural est quant à lui plus préoccupant et justifie d’une intervention collective. Pour cela, il convient à la fois de maintenir les entreprises localement, d’en favoriser la modernisation et la reprise, tout comme de favoriser de nouvelles installations. C’est pourquoi, un 64 certain nombre d’actions ont été envisagées visant à la fois à moderniser les infrastructures existantes (et afin d’en améliorer la rentabilité et de fait, faciliter la transmission), tout comme de favoriser l’émergence de nouvelles activités sur l’ensemble du territoire :

- créer une pépinière d'entreprises multi sites favorisant l'emploi sur tout le territoire, - accompagner les porteurs de projets, - accompagner les artisans et commerçants pour une prise en compte des enjeux environnementaux et d'économie d'énergie, - réaliser les bilans éco énergétiques nécessaires à la mise en place de cette politique.

III- Et une volonté d’ouverture et de prise en compte de l’évolution du monde

Les mutations connues aujourd’hui de notre environnement n’ont pas été ignorées. Il y a eu localement une réelle prise de conscience que la qualité de vie passait par la préservation au quotidien de notre espace.

Riche d’une qualité paysagère, d’une agriculture dynamique, l’Albret se doit de respecter ce que la nature lui a offert en devenant un territoire exemplaire en matière de respect de l’environnement. Cette démarche passe avant tout par une meilleure compréhension de l’espace rural avec l’aide d’actions de sensibilisation, d’information et de formation.

Des échanges d’informations, d’expériences, de savoir-faire… serviront de base à ce dernier axe stratégique et permettront de :

- mettre en place des outils pédagogiques sur le thème du paysage, l'architecture et de l'environnement adapté au territoire, - organiser des plans de formation "prise en compte du développement durable et éco énergie" pour tous les porteurs de projets, - accompagner le monde rural vers des pratiques plus soutenues d'agriculture raisonnée, - sensibiliser les hôteliers et propriétaires de meublés (non agricoles) à des pratiques plus environnementales et d'éco énergie.

Ces échanges et apprentissages doivent être envisagés selon plusieurs modes :

- des formations adaptées et en accord avec le milieu local, d’abord, - mais aussi des échanges d’expériences et de bonnes pratiques.

A ce titre, le travail de coopération engagé en Albret sera poursuivi et amplifié avec :

- Des échanges et conceptions d’opérations avec les Pays voisins qui ont des problématiques similaires. Ce travail sera engagé concrètement dans le cadre du prochain programme Leader avec le Pays de la Vallée du Lot et le Pays Val de Garonne Gascogne. Partageant avec ces deux territoires des communes s’inscrivant dans le périmètre éligible de Leader+, le Pays d’Albret a proposé à ces deux futurs GAL partenaires de bénéficier de son réseau de territoires européens avec lequel il a engagé des projets de coopération transnationale. Cette volonté d’ouverture sera poursuivie dans le prochain programme Leader, par la mise en œuvre d’une coopération interterritoriale sur la thématique de l’écotourisme s’inscrivant dans la continuité d’un projet Léonardo en cours, regroupant des partenaires français, espagnols, italiens et hongrois.

- Des échanges de savoir-faire avec les GAL de Tchéquie et de Hongrie avec lesquels des liens ont été tissés ces dernières années. Depuis Leader 2, le Pays d’Albret a eu l’occasion de 65 s’initier à la coopération avec la participation à un premier projet intitulé « Europe Romane » avec deux territoires espagnols, trois territoires italiens, et un français. L’actuelle implication du Pays d’Albret dans Leader+ a permis de poursuivre sur cette thématique avec neuf nouveaux territoires espagnols. Mais l’engagement du territoire s’est également amplifié durant ces dernières années avec de nouvelles initiatives :

- avec un GAL Portugais, en partenariat avec le Musée du Liège de Mézin, - avec un GAL Allemand, en partenariat avec l’association du Moulin des Tours. Mais de matière beaucoup plus significative avec trois nouveaux territoires : deux en Tchéquie et un en Hongrie. Ces trois projets sont, pour le Pays d’Albret, majeurs car ils impliquent d’une part, l’ensemble du territoire donc des acteurs locaux ; et d’autre part, ils s’inscrivent dans des champs prioritaires pour le Pays à savoir les énergies renouvelables et le développement durable. Avec le GAL de Posazavi en Tchéquie, le Pays d’Albret a élaboré un projet axé sur l’entretien des rivières et le développement d’activités de loisirs. Avec le GAL de Podlipansko également en Tchéquie, les projets sont de deux ordres :

- la création d’un outil pédagogique pour les enfants sur le développement durable s’appuyant sur les caractéristiques de chaque territoire, - des échanges d’expériences sur les énergies renouvelables et les économies d’énergies en partageant les savoirs de chacun et les pratiques issues des deux territoires partenaires. Avec le GAL de Tis Kun Települes Heyli Akciòcsoport en Hongrie, sur la production de biomasse à vocation d’énergies renouvelables.

66

CHAPITRE 2 : LE PROCESSUS D’IMPLICATION DES ACTEURS

67

I- L’implication et la mobilisation de la population locale dans le processus décisionnel et de mise en œuvre du projet

Le Pays d'Albret ayant bénéficié de l’initiative Leader + a pu mettre en œuvre des actions de mobilisation des acteurs locaux, et notamment de la société civile, dans le cadre du processus décisionnel dès les années 2000. Cette démarche originale était novatrice pour le territoire et a permis de définir les fondements de la stratégie retenue au titre de Leader + mais également de la charte de pays.

Cette méthodologie d’implication des acteurs locaux a été maintenue pendant la durée du programme et a été amplifiée pour la préparation de la candidature pour la période 2007 – 2013, avec le souci d’impliquer au maximum la population locale qui s’est faite très en amont.

Ainsi, pour l’élaboration de la stratégie de territoire, différents Groupes de Travail ont été mis en place. Ces derniers, constitués sur la base du volontariat, ont mobilisé plus de 230 personnes, avec un taux de participation moyen de 30 à 40 personnes par séances de travail. Réunis de manière fréquente et sur le long terme, les acteurs locaux mobilisés ont façonné la stratégie du territoire et le programme Leader notamment par l’expression de sentiments sur la vie locale et ses particularités, l’identification de besoins, la validation et l’enrichissement du diagnostic territorial, la détermination de la priorité ciblée et l’élaboration du plan de développement. Ce souci constant de développer sur le territoire une démarche participative a ainsi permis une appropriation effective par l’ensemble des acteurs locaux du futur programme Leader, dans la continuité du précédent.

En outre, si le profil très hétérogène des participants a permis d’avoir une trame représentative des attentes des différentes composantes du territoire, cela a également amené à faire travailler et réfléchir des partenaires qui n’en n’avaient jusque-là pas l’habitude (élus et société civile, entreprises et associations d’insertion, ...) hors Conseil de Développement.

68 Représentation géographique des participants

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme, ce mode de fonctionnement continuera à être la clé de voûte de la stratégie de développement. Il est à noter que cette orientation résulte directement d’une volonté de l’ensemble des participants (tous types de publics confondus) associés à la démarche préalable.

Cela se traduit : D’une part, au niveau décisionnel : − par la participation de la société civile au sein du Comité de Programmation qui est majoritaire par rapport au collège public, − par des consultations de la population locale, notamment via les groupes de réflexion, les forums de pays ainsi que l’Intranet du Pays d’Albret qui permet de récolter leurs avis sur les thèmes abordés. D’autre part, par l’implication du Conseil de Développement dans la perspective de conforter et pérenniser sa mobilisation. A titre d’exemple, le dispositif a été formalisé, entre autres, par l’intermédiaire du réseau de “Cafés-Citoyens” (lieux de réflexion et d’émergence de projets, au sein desquels sont organisées des soirées-débats dans la continuité des groupes de travail, des points rencontres avec les représentants du GAL ...) ouverts à toutes personnes désireuses de participer et de s’impliquer dans cette démarche. Répartition par sexe et activité

50 42 40

30 25 Hommes 20 17 17 11 Femmes 8 10 6 2 0 Agriculteurs Elus Techniciens Membres société civile 69 II- Modalités d’élaboration de la candidature

II-1. La méthode de travail

Le 22 mars 2007, à l’occasion de son troisième forum annuel, le Pays d’Albret a décidé de lancer une réflexion globale sur ses perspectives de développement pour la période 2007 – 2013. Celle-ci avait pour but de servir de base en vue de présenter un dossier de candidature au programme Leader, mais plus globalement à la poursuite de sa démarche « Pays ».

Le Syndicat Mixte a associé le Conseil de Développement à l’animation de l’ensemble de la démarche préalable à l’élaboration du dossier de candidature.

La méthode de travail mise en œuvre pour répondre à l’appel à candidature se décompose en deux phases :

II-1.1. La tenue de réunions « cafés citoyens »

Initié à l’occasion de la candidature Leader +, le principe d’utiliser le réseau des « Cafés Citoyens – Points d’Accès Internet » comme lieu de concertation a été relancé. Ces rencontres ouvertes à l’ensemble des acteurs du territoire consistent à : − Contribuer à l’élaboration de la stratégie de territoire et à la définition de la priorité ciblée dans le cadre de Leader. Elles ont permis de partager un constat fin sur la situation locale - atouts et faiblesses du territoire notamment l’état des lieux des problématiques liées à l’attractivité du Pays. En effet, la mobilisation, au sein de ces groupes, de différents types et profils d’acteurs a permis d’enrichir les différentes études menées jusqu’à présent par une réalité qualitative et de “vécu” (par exemple, la présence de nouveaux arrivants a permis de mettre en exergue les difficultés liées à l’accueil qu’ils ont pu rencontrer …), − Participer au choix des axes prioritaires à développer, − Proposer un programme d’actions, pertinent et opérationnel pour le territoire, en cohérence avec les politiques territoriales des différents partenaires, − Préparer l’accompagnement de la mise en œuvre du programme.

II-1.2. La concertation avec les partenaires institutionnels

Afin de bâtir une stratégie de développement commune à l’ensemble des acteurs locaux, opérationnelle et pérenne, le Pays d’Albret a fondé sa démarche sur la volonté de mobiliser très en amont les partenaires représentatifs des différentes composantes du territoire.

S’appuyant sur l’expérience de la mise en œuvre du programme Leader +, il est apparu indispensable, en parallèle avec les débats "Cafés Citoyens - Points d'Accès Internet", d’associer en amont les partenaires susceptibles de mettre en œuvre des démarches collectives recouvrant l’ensemble des champs de la vie locale : - Chambres consulaires, - Communautés de communes, - Communes, - Offices de Tourisme, - Techniciens thématiques travaillant sur le pays, - Partenaires extérieurs.

70

Un certain nombre de réunions de travail ont été organisées, « Cafés Citoyens » et réunions institutionnelles ayant fonctionné de manière itérative tout au long de la démarche.

Cette méthodologie a permis au Pays de pouvoir analyser les idées émises par les acteurs locaux et de les rapprocher des dispositifs existants pour étudier leur faisabilité et cela a donné à l’ensemble des participants une vision homogène et commune sur la stratégie et la priorité retenue pour le programme Leader Albret. Ce partage étant un préalable indispensable à la mise en œuvre d’une démarche partenariale et ascendante durable.

Dans ce contexte, l’identification de différentes faiblesses a permis au Pays de définir une méthodologie mettant l’accent sur l’opérationnalité des réflexions par rapport aux quatre grandes questions qui ont été soulevées durant les premières rencontres ; à savoir :

- Quels nouveaux « services » et pour quel public ? - Quelle offre touristique doit-on développer pour répondre aux attentes de la clientèle ? - Comment soutenir la création et le développement des petites entreprises ? - Comment accompagner les entreprises agricoles dans la diversification, l’évolution des usages, des métiers et de la transmission.

II-2. La mobilisation et l’implication locale

Le Pays d’Albret, comme nous l’avons vu précédemment, a fondé sa démarche sur la volonté d’impliquer au maximum la population locale. Cet effort d’association et d’information durant la démarche d’élaboration du dossier de candidature a été assuré par :

- l’utilisation de différents fichiers adresses existants sur le territoire pour inviter un maximum de personnes (Consulaires, Conseil de Développement, Collectivités locales …) à participer à la réflexion. Ainsi, plus de 300 envois ont été effectués pour informer de la démarche entreprise, - des réunions et des groupes de travail organisés sur l’ensemble du territoire, afin de limiter toutes difficultés de déplacements, - l’organisation de ces réunions dans des lieux ouverts, permettant l’intégration de nouveaux participants et favorisant une ambiance conviviale mais studieuse, - un rythme régulier et soutenu de réunions, avec des animations spécifiques et des états d’avancement, permettant de pérenniser la mobilisation, - l’envoi systématique des comptes rendus de réunion, aux personnes ayant participé à un groupe de travail, au comité de pilotage et au groupe projet, - la réalisation d’un site Intranet présentant l’ensemble de la démarche LEADER en Albret : présentation du programme national, de la thématique et de la stratégie de développement mise en œuvre sur l’Albret, mise en ligne des comptes rendus, possibilité de laisser un e-mail aux animateurs en charge de l’élaboration du programme, liens vers les différents partenaires institutionnels (Union Européenne, Conseil Régional d’Aquitaine, DIACT …), - la parution dans la presse de la démarche entreprise.

Aujourd’hui, la stratégie et la priorité choisies pour le programme Leader peuvent être qualifiées de mobilisatrices. En effet, le constat de la situation fait ressortir divers éléments :

- Au total, plus de 230 personnes se sont mobilisées pour animer et enrichir la réflexion, - En moyenne, 30 à 40 personnes étaient présentes lors des réunions des groupes de travail, - L’origine géographique des participants fait ressortir une implication à l’échelle du territoire, 71

- De nouveaux participants se sont greffés aux groupes de travail au fur et à mesure de la démarche, - Le profil des participants (tous groupes de travail confondus) fait ressortir une forte représentation du secteur privé (84 % des présents).

Ce constat montre l’importance de la mobilisation des acteurs par la méthode choisie pour mener la réflexion pour le programme Leader. Si le Pays d’Albret a décidé d’engager une réelle démarche d’implication locale dans la définition d’une stratégie de développement pour son territoire, l’ambition, aujourd’hui, est de pérenniser, au travers du nouveau programme Leader, le travail et les résultats accomplis.

II-3 Le degré d’adhésion des différents partenaires

Afin d’analyser le degré d’adhésion des différents partenaires aux principes et objectifs définis par le programme du GAL, il nous a semblé intéressant de distinguer deux types de partenaires concernés :

- les élus et les techniciens ayant piloté et participé à la démarche d’élaboration de la candidature

Le degré d’adhésion de ce premier groupe de partenaires se vérifie par le rôle qu’ils ont tenu durant toute la démarche. Ils ont ainsi participé pleinement à l’avancement de l’élaboration de la candidature (notamment pour la définition des objectifs et les propositions liées au plan de développement et à sa mise en œuvre). Ils ont pris les orientations qui se sont avérées nécessaires tout au long de la démarche. Les élus resteront étroitement associés. Pour ce faire, les membres du bureau syndical du Pays d’Albret seront invités à chaque comité de programmation afin d’être informés du contenu des projets validés et de l’état d’avancement du programme.

La volonté d’associer des partenaires, notamment privés, très en amont de la candidature se pérennisera lors de la phase de mise en œuvre opérationnelle du programme Leader Albret. Ainsi, leur maintien dans le déroulement du programme se traduira par une participation dans le partenariat décisionnel, notamment le Comité de Programmation.

- les participants aux Groupes de Travail

Leur degré d’adhésion se traduit d’une part par la forte mobilisation lors des réunions, mais également par le rôle qui leur a été donné : c’est-à-dire être des acteurs à part entière tout au long de la démarche. En effet, au-delà de la production d’actions et de projets concrets, ils ont également été amenés à valider les comptes rendus des réunions et à donner leurs avis sur les orientations du plan de développement. La mise en place d’une messagerie électronique au sein du site Intranet a également été le support de leur libre participation et adhésion au programme.

72 III- Modalités de mise en œuvre du programme

III-1. Le partenariat décisionnel

Le Syndicat Mixte d’Aménagement du Pays d’Albret-Porte de Gascogne a installé par délibération, un Comité de Programmation représentatif d’un partenariat 50% privé, 50% public.

Le Comité de Programmation

PUBLIC PRIVE Président Syndicat Mixte du Pays Nathalie TOURNE - Présidente du 1 d'Albret Conseil de Développement Président Communauté de Jean LABARDANT - Conseil de 2 Communes des Coteaux de l'Albret Développement Président Communauté de 3 Gil BOURDILLON – C.F.P.P.A. Communes du Mézinais Président de la Communauté de 4 Mario LUNARDI - Agriculteur Communes du Val d'Albret 5 Conseillers Généraux (4) Dany MADIER DAUBA – A.C.P.A.

6 Conseiller Régional Martine DEJEAN – M.S.A.

7 Chambre d'Agriculture Janine TAULET - Retraitée Florence CAILTON - Espace 8 Chambre de Commerce et d'Industrie d'Albret Sophie GAYET - Animatrice 9 Chambre de Métiers culturelle Pierre Jean MORARD - Groupement 10 d'employeurs agricole Frédérique LECHAT - Responsable 11 Maison des Jeunes 12 Didier DUFAU - Retraité Jean-Louis CARLESSO - 13 Agriculteur Caroline LABLEE - ANETTI 14 (Association d'insertion par l'intérim) 15 Joëlle TEOULERE - Agricultrice * A.C.P.A. : Association per la Cultura Populara en Agenés

Le Comité de Programmation rassemble des structures et des personnes (société civile) mobilisées dès le départ dans la démarche Leader.

Missions et modalités de sélection des opérations :

Réuni une fois tous les deux mois, ce Comité aura la charge de programmer les opérations instruites préalablement par l’équipe d’animation du programme. Les avis produits seront de trois types : favorable (le dossier fera l’objet d’un engagement sous la forme d’une convention), réservé (pour différentes raisons, l’examen et la décision d’attribution de la subvention communautaire sont reportés à une date ultérieure) ou défavorable (le dossier tel que présenté n’a pu être retenu). Pour maintenir la mobilisation du partenariat public-privé et améliorer 73 la cohérence du suivi du programme, les porteurs de projets subventionnés auront l’obligation de présenter un bilan de leur opération auprès des membres du Comité de programmation.

La sélection des opérations se fera au regard de plusieurs critères : − l’éligibilité au programme Leader (situation géographique du maître d’ouvrage, nature des dépenses ...), − l’opportunité du projet par rapport aux objectifs du programme, − la solidité financière et technique du maître d’ouvrage et du dossier en tant que tel afin d’assurer une réalisation rapide de l’opération ; le calendrier de démarrage et de réalisation devra notamment être définitivement arrêté, − la complétude du dossier au regard de l’Arrêté du 30 mai 2000 relatif aux pièces à produire pour toutes demandes de subventions.

Il est à noter que la priorité sera donnée aux actions à maîtrise d’ouvrage intercommunale ou de portée collective et territoriale. La décision se fera à la majorité des voix des participants au Comité de programmation.

III-2. La mobilisation et l’implication locale

La démarche préalable à la constitution du dossier de candidature a permis d’impliquer et de mobiliser une part très importante et représentative de la population locale.

Cette dynamique sera pérennisée durant la mise en œuvre du programme par différents moyens :

− une information en continu sur l’état d’avancement du programme par l’intermédiaire de documents d’information (notamment le Journal Leader du Pays d’Albret, diffusé à l’ensemble des foyers du territoire et le site Internet qui mettra en ligne le compte-rendu des Comités de programmation) et des Cafés Citoyens (réseau de lieux de réflexion et de propositions) où des rencontres seront prévues avec les membres du GAL, − la poursuite des groupes de travail dans le cadre des Cafés Citoyens qui permettra d’une part, de solliciter les différents participants, pour information et avis, quant aux opérations qui feront l’objet d’un passage en Comité de Programmation, et d’autre part de favoriser l’émergence de projets.

IV- Echanges de pratiques entre acteurs locaux et avec d’autres territoires

La réflexion pour l’élaboration de la candidature Leader +, le travail d’animation préalable à la charte de Pays et maintenant la nouvelle génération de contractualisation (Leader et Pays) ont été autant d’occasions d’échanges et de rencontres pour les acteurs locaux et par ce biais, les acteurs ont appris à mieux se connaître. Les membres du Comité de Programmation et du Conseil de Développement ont pu sortir de leur logique respective de fonctionnement et s’ouvrir à une démarche globale de développement. Cette volonté d’ouverture s’est fortement exprimée à l’occasion des réunions de préparation de la nouvelle candidature en mettant en avant la nécessité de diffuser les principes de leader auprès des élus, de la société civile mais également auprès d’autres territoires.

Dans ce contexte, est affirmée la volonté de renforcer les relations entre les « organismes » supports de la démarche « Pays » et du programme Leader, à savoir le Conseil de Développement et le Comité de Programmation. 74

Au-delà de l’information réciproque entre ces instances destinées à faire connaître les spécificités de chaque dispositif, des relations plus formalisées seront mises en œuvre pour identifier les plus-values potentielles pour le pays, d’élargir le cercle des initiés de Leader et de favoriser, pour les membres du Comité de Programmation, une meilleure prise en compte des orientations stratégiques et des décisions du pays.

Pour faciliter cette volonté de rapprochement, il a été validé le principe : - d’une part, que les membres du Comité de Programmation participent systématiquement aux travaux du Conseil de Développement pour que la gouvernance locale fonctionne d’autant mieux que Leader est intégré et porté par le Pays. - d’autre part, que le Conseil de Développement revisite le mode de fonctionnement et son rôle au regard des acquis de la démarche Leader et en particulier l’élaboration de critères de sélection, l’importance de l’animation.

Cette mise en réseau est déterminante pour le territoire, car c’est un moyen d’optimiser les projets. La capitalisation d’expériences et l’ouverture au « pays » de l’acquis de Leader permettra à l’Albret de bonifier ses actions tant au niveau des résultats finaux de l’action que du transfert de la démarche, la méthode, le mode de gouvernance.

Les échanges en terme de pratiques, de transfert d’expériences seront également développés avec les partenaires externes. La participation aux différents réseaux d’échanges sera maintenue voire développée selon les moyens humains dont disposera le Groupe d'Action Locale. Cette diffusion sera aussi étendue dans le cadre des projets mais plus simplement des contacts en matière de coopération transnationale qu’a déjà engagé le pays avec Leader + :

- Groupes d'Action Locale Tchèques, - Groupe d'Action Locale Hongrois, - Groupe d'Action Locale Allemand, - Groupes d'Action Locale Espagnols, - Groupe d'Action Locale Portugais.

75

CHAPITRE 3 : PLAN DE DEVELOPPEMENT

76

I- Neuf fiches actions déclinent la stratégie

Pour la mise en place d’une politique de solidarité

Fiche 1 : Faciliter l’accès aux services Fiche 2 : Travailler au Pays Fiche 3 : Favoriser la qualité de vie en Albret

Avec le maintien d’un tissu rural vivant et respectueux de son environnement

Fiche 4 : Développer un tourisme vert valorisant l’environnement Fiche 5 : Soutenir l’esprit d’entreprendre

En affirmant une volonté d’ouverture et de prise en compte de l’évolution du monde

Fiche 6 : Inciter à de nouvelles pratiques environnementales Fiche 7 : Coopération interterritoriale et transnationale

Et avec les moyens nécessaires à la bonne mise en œuvre du programme

Fiche 8 : Animation et réseau Fiche 9 : Gestion et évaluation du programme

77

Fiche 1 :

INTITULE : Faciliter l’accès aux services Objectif et rapport à la stratégie de développement

1er objectif : Pour une politique de solidarité.

Le Pays d’Albret se caractérise par l’influence d’une ville centre, aux commerces et services important, rayonnant sur tout le territoire. Ce rayonnement naturel et historique ne peut cependant être envisagé sans l’usage d’un véhicule automobile et ne peut répondre aux besoins d’une population vieillissante ou socialement isolée. C’est pourquoi, cette première fiche action prend sa source dans la volonté du Pays de donner à la stratégie globale du territoire une dimension résolument sociale et solidaire et de prendre en considération les particularités locales liées à l’isolement et aux difficultés de déplacement. Des équipements comme la Maison des Services et son réseau de Relais de Services Publics sont en phase de pérennisation, mais ils méritent d’être accompagnés par d’autres mesures telles que : - la facilitation de l’accès aux pôles de formations, de commerces et services, et en particulier de soins, - l’accès à l’offre de services par l’utilisation des nouvelles technologies.

Dans ce contexte, les responsables locaux souhaitent mettre en place des actions facilitant la mobilité et l’accès à un certain nombre de pôles de services, d’emplois, de formations et de soins. Il s’agira de promouvoir des moyens alternatifs de déplacement ainsi que des dispositifs nouveaux en matière de services de proximité. Parmi les champs d’intervention qui seront développés, il sera également privilégié les actions qui viseront à améliorer les dispositifs à destination des publics prioritaires que sont les personnes âgées et les jeunes.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

- Mettre en place une politique de déplacement adaptée et raisonnée, afin de faciliter l’accès vers les pôles de services et de santé, - Poursuivre le travail en cours de déconcentration des services et permettre l'accès aux services sur tout le territoire, avec la mise à disposition d’équipements, - Réaliser la coordination et la formation nécessaire au bon fonctionnement de ce réseau de service public.

Dépenses éligibles :

- Etude préalable, - Frais de fonctionnement, - Frais d’équipement, - Frais d’organisation et coordination des actions,

Bénéficiaires Evaluation du nombre 2 Types (préciser statuts) Collectivités, associations Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d’actions Local Indication sur le montage financier Mesures Estimation des actions Montant total et part FEADER concernées - Mise en place d’un mode de transport alternatif (1) 60 000 € 55 % Mesure 321 - Equipement pour l’accès aux services (1) 50 000 € 55 % Mesure 321 - Frais d’accompagnement d’actions thématiques 90 000 € 25 % Mesure 321 Critères de suivi de l’action : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Mise en place du service, 1 - Organisation de formations 10 de résultats - Population cible (jeunes et personnes âgées) 2 - Nombre de personnes utilisant le service 30 78

Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à la mise en place d’actions d’accompagnement et notamment en matière de communication et à la capacité du territoire à se mobiliser Transférabilité : Elle devra tenir compte de la mobilisation locale Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros Dépenses privées FEADER Autres publics 200 000 83 000 117 000 -

79

Fiche 2 :

INTITULE : Travailler au Pays Objectif et rapport à la stratégie de développement

1er objectif : Pour une politique de solidarité.

Le Pays d’Albret est marqué par, - d’une, part, un nombre de plus en plus important de déplacements domicile travail vers l’agenais ; - et d’autre part, la marginalisation de plus en plus importante d’une population, jeune et moins jeune, qui n’a pas accès à l’emploi, alors que le territoire dispose de pôles d’emplois conséquents. Il convient donc d’avoir une double action visant à favoriser les rapprochements lieu de vie, lieu de travail, et/ou à favoriser l’accès à l’emploi local.

Dans le prolongement de l’action précédente et toujours dans le souci d’avoir une politique de solidarité en rapport avec la situation locale, le Pays a souhaité avoir un effort plus spécifique vers une population plus défavorisée qui se caractérise par des difficultés d’accès à l’emploi. Des problèmes de mobilité, d’informations, mais aussi de qualifications sont clairement identifiés alors qu’un certain nombre d’emplois ne trouvent pas preneurs dans des secteurs d’activités diversifiés. Ce constat s’appuie sur : - D’une part, le manque de formations adaptées aux besoins locaux. Les formations existent dans certains cas mais elles sont dispensées hors du territoire. La mobilité des personnes étant limité, les entreprises ne trouvent pas le personnel avec les qualifications requises ; - D’autre part, la méconnaissance par les demandeurs d’emploi et notamment les jeunes du milieu économique local : le lien jeunes / entreprises mérite d’être développé. - enfin, la désaffection des demandeurs d’emploi des métiers manuels (artisanat du bâtiment, agriculture, …) pénalise l’activité locale.

Il convient donc, dans un esprit global de développement durable et de bien être des personnes dans leur univers quotidien de se donner des moyens complémentaires et ciblés de retour ou d’accès à l’emploi.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

- Accueillir et intégrer en Albret les nouveaux habitants et leur projet de vie, - Adapter la demande à l'offre d'emplois locale, - Mettre à disposition des moyens de locomotion permettant l'accès aux pôles d'emplois, - Faciliter, par la mise à disposition de logements temporaire, l'accès à l'emploi local et à la formation

Dépenses éligibles :

- Etude préalable, - Frais d’équipement matériel, - Frais d’aménagement, - Frais d’organisation et de mise en place des actions, - Frais de conception d’outils de communication.

Bénéficiaires Evaluation du nombre : 3 Types (préciser statuts) Collectivités, associations, Consulaires Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indication sur le montage financier Mesures Estimation des actions Montant total et part FEADER concernées - Mise en place de nouveaux services (1) 75 000 € 50 % Mesure 321 - Organisation de forums sur l’emploi (5) 45 000 € 55 % Mesure 321 - Equipement en matériel lié à la mobilité (10) 20 000 € 55 % Mesure 321 - Création d’une structure d’hébergement (10) 500 000 € 40 % Mesure 321 80

Critères de suivi de l’action : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Mise en place de services, 1 - Nombre de forums 5 - Nombre de logements créés 10 de résultats - Nombre d’entreprises partenaires 20 - Catégorie des bénéficiaires - Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à l’implication des entreprises et associations dans la dynamique territoriale Transférabilité : Elle devra s’appuyer sur la capacité de bâtir un projet collectif entre secteurs d’activités traditionnellement séparés (entreprises, associations, collectivités locales, …) Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros Dépenses privées FEADER Autres publics 640 000 273 250 366 750 -

81

Fiche 3 :

INTITULE : Favoriser la qualité de vie en Albret Objectif et rapport à la stratégie de développement

1er objectif : Pour une politique de solidarité

Comme de nombreux territoires ruraux, le Pays d’Albret connaît un vieillissement conséquent de sa population. Les conditions de vie tendent à être difficiles avec des situations de dépendance marquée et des solutions limitées aux problèmes constatés, tant pour les personnes âgées elles mêmes que pour ceux, de plus en plus nombreux que l’on qualifie « d’aidant ». Pour bien vivre et bien vieillir en Albret, il convient de pouvoir bénéficier d’un certain nombre de services traditionnels, comme l’accès aux soins primaires, un logement adapté, mais aussi de pouvoir disposer d’un environnement favorable au « maintien en éveil ». Il parait nécessaire aujourd’hui de savoir accompagner le vieillissement et de mettre les outils et moyens à disposition pour limiter l’arrivée prématurée de la dépendance. Ceci passe par un nouvel état d’esprit et une manière différente d’aborder le vieillissement et ses effets que le Pays souhaite aborder de manière concrète et opérationnelle.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

- Compléter le schéma de services par une approche sanitaire et gérontologique, - Se doter d'équipements pluridisciplinaires de santé, - Développer des solutions alternatives d'hébergements temporaires des personnes âgées, - Former le personnel nécessaire à des prestations d'accompagnement des personnes âgées, - Créer et/ou aménager des lieux d'accueil intergénérationnel, dans le but à la fois d’un échange entre publics, mais aussi de mutualisation de locaux et de moyens, - Créer des équipements de stimulation physique et sensorielle en milieu ouvert adaptés aux personnes âgées et à mobilité réduite

Dépenses éligibles :

- Etude préalable, - Frais d’aménagement, - Frais d’équipement, - Frais de formation, - Conception d’outils de communication,

Bénéficiaires Evaluation du nombre : 2 Types (préciser statuts) Collectivités, associations, Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indication sur le montage financier Estimation des actions Montant total et part FEADER Mesures concernées - Schéma de services (complément) (1) 30 000 € 55 % Mesure 321 - Création d’équipement de santé (1) 150 000 € 55 % Mesure 321 - Plans de formation (2) 25 000 € 50 – 55 % Mesure 331 - Aménagement sites adaptés intergénérationnel (2) 40 000 € 55 % Mesure 321 - Aménagement de sites d’activités (2) 40 000 € 55 % Mesure 321 Critères de suivi de l’action : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Réalisation de schéma, 1 - Création d’équipements 3 - Plans de formations 2 - Création d’outils de communication - 82 de résultats - Représentativité territoriales des bénéficiaires - - Nombre de rencontres intergénérationnelles 5 Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à l’implication d’associations locales et des établissements d’accueil Transférabilité : Elle devra s’appuyer sur le partenariat entre professionnels de santé, acteurs locaux et les collectivités Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros Dépenses privées FEADER Autres publics 285 000 156 250 128 750

83

Fiche 4 :

INTITULE : Développer un tourisme vert valorisant l’environnement Objectif et rapport à la stratégie de développement

2ème objectif : Avec le maintien d’un tissu rural vivant et respectueux de son environnement

La destination touristique « Albret » est de plus en plus attractive et elle a acquis une certaine notoriété, le projet « 1000 lits en Albret », ses réalisations récentes en témoignent. Le choix d’une politique de tourisme vert adapté à un public familial est aujourd’hui opportun et payant. Dans ce contexte général favorable et en développement, il est apparu pertinent pour le Pays d’aller au delà de la politique de tourisme vert traditionnellement proposée et de marquer précisément son action en : - favorisant le développement d’un agrotourisme localement porteur, garant d’une image rurale qualitative et authentique, - mettant l’accent sur les qualités environnementales du territoire et leur mise en valeur.

Les actions proposées par le Pays ont pour but principal la mise en valeur de la biodiversité et des productions de qualité qui y sont associées dans un contexte plus global de préservation de l’environnement.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

- Mettre en valeur des sites de grande richesse environnementale, - Faciliter l'accès et la découverte du patrimoine naturel, - Créer et moderniser l'hébergement touristique en appliquant un principe de durabilité et d'éco énergie, - Assurer la qualité paysagère et environnementale des abords des équipements d'accueil - Créer des équipements ludiques et de pédagogie environnementale dans les exploitations agricoles, - Valoriser les productions locales qualitatives avec une distribution en filière courte, - Faciliter la mise en réseau et le développement en synergie d'un pôle touristique "agro- environnemental", - Concevoir et/ou animer des produits touristiques "environnement et patrimoine" en Albret

Dépenses éligibles :

- Etudes préalables, - Frais d’aménagement de sites - Frais de réalisation d’équipements d’accueil, - Frais de conception d’outils de communication, - Frais d’accompagnement d’actions thématiques,

Bénéficiaires Evaluation du nombre : 4 Types (préciser statuts) Collectivités, Consulaires, associations, privés Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indications sur le montage financier Mesures Estimation des actions Montant total et part FEADER concernées - Aménagement d’un site naturel (1) 150 000 € 55 % Mesure 313 - Aménagement d’équipements de découverte de la biodiversité notamment pour les personnes à mobilité réduite (4) 135 000 € 55 % Mesure 313 - Création d’équipements de découverte pédagogique (2) 100 000 € 16,5 % Mesure 311 - Création ou modernisation de meublés touristiques avec prise en compte de mesures d’éco énergie (10) 900 000 € 16,5 % Mesure 311 - Réalisation de boutiques à la ferme pour la distribution en filière courte (2) 200 000 € 16.5 % Mesure 311 84

- Réalisation d’outils de communication (1) 30 000 € 16.5 % Mesure 311 - Frais d’accompagnement d’actions thématiques (1) 150 000 euros 50 % Mesure 313 Critères de suivi de la sous mesure : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Nombre de site aménagé, 1 - Nombre de meublés, 10 - Nombre de boutiques à la ferme 2 - Nombre d’équipement de découverte 2 - Nombre de poste créé 1 - Nombre de support de communication 1 de résultats - Nombre de produits créés 2 - Augmentation de la fréquentation - Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à la mobilisation des professionnels Transférabilité : Elle devra s’appuyer sur le partenariat entre les acteurs locaux, les Offices de Tourisme et les collectivités et les actions d’accompagnement dédiées à la préservation de l’environnement Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros Dépenses privées FEADER Autres publics 1 665 000 434 700 369 300 861 000

85

Fiche 5 :

INTITULE : Soutenir l’esprit d’entreprendre Objectif et rapport à la stratégie de développement

2ème objectif : Avec le maintien d’un tissu rural vivant et respectueux de son environnement

Déjà abordé dans « les fiches solidarité », la problématique du « pouvoir travailler en Albret », est fondamentale pour l’équilibre du territoire (lutte contre les déplacements, contre un effet banlieue dortoir ne favorisant pas l’intégration…). Si la question de l’offre d’emplois est traitée dans les thématiques précédentes, c’est de la demande que le Pays a souhaité se préoccuper ici plus précisément et en particulier du soutien d’un certain dynamisme local sur tout le territoire. En effet, si des pôles d’emplois majeurs, et en particulier d’emplois publics sont bien identifiés localement et en particulier autour de Nérac, l’emploi rural est quand à lui plus préoccupant et justifie d’une intervention collective. Pour cela, il convient à la fois de maintenir les entreprises localement, d’en favoriser la modernisation et la reprise, tout comme de favoriser de nouvelles installations. C’est pourquoi un certain nombre d’actions ont été envisagées visant à la fois à moderniser les infrastructures existantes (et afin d’en améliorer la rentabilité et de fait, faciliter la transmission), tout comme de favoriser l’émergence de nouvelles activités sur l’ensemble du territoire.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

- Créer une pépinière d'entreprises multi sites favorisant l'emploi sur tout le territoire, - Accompagner les porteurs de projets, - Accompagner les artisans et commerçants pour une prise en compte des enjeux environnementaux et d'économie d'énergie, - Réaliser les bilans éco énergétiques nécessaires à la mise en place de cette politique,

Dépenses éligibles :

- Frais d’études préalables - Frais d’aménagement et d’équipement, - Frais d’expertises préalables, - Frais d’accompagnement d’actions thématiques.

Bénéficiaires Evaluation du nombre : 3 Types (préciser statuts) Collectivités, Consulaires, privés Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indications sur le montage financier Mesures Estimation des actions Montant total et part FEADER concernées - Aménagements de locaux d’activités (5) 300 000 € 55 % Mesure 321 - Frais d’accompagnement d’actions thématiques (1) 75 000 € 50 % Mesure 321 - Opération Collective de Modernisation pour une meilleure prise en compte des éco énergies (30), 1 080 000 € 13.75 % Mesure 312 - Réalisation d’expertises et des bilans énergétiques (35) 24 500 € 44 % Mesure 312 Critères de suivi de la sous mesure : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Mise en place d’une Opération collective 1 - Aménagements de locaux d’entreprises 5 de résultats - Nombre de bilans énergie effectués 35 - Nombre de travaux engagés 30 - Nombre d’entreprises installées 5

86

Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à la mobilisation des professionnels et des Consulaires Transférabilité : Elle devra s’appuyer sur le partenariat entre les entreprises et les consulaires dans un souci de préservation de l’environnement Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros Dépenses privées FEADER Autres publics 1 479 500 361 780 302 820 814 900

87

Fiche 6 :

INTITULE : Inciter à de nouvelles pratiques environnementales Objectif et rapport à la stratégie de développement

3ème objectif : En affirmant une volonté d’ouverture et de prise en compte de l’évolution du monde d’aujourd’hui

Les mutations connues aujourd’hui de notre environnement ne peuvent être écartées et il y a eu localement une réelle prise de conscience que la qualité de l’avenir de chacun passait par la préservation partagée de notre environnement. Riche d’une certaine qualité environnementale, d’une agriculture plutôt préservée, l’Albret se doit d’aller au delà de ce que la nature lui à offert et permis en devenant un territoire d’exemple en matière de respect environnemental. Cette démarche passe avant tout par un apport d’informations et de compréhension de l’espace rural dans lequel on vit et de ce que cela implique et permet en matière d’usage des matériaux, de plantation des essences ou d’éco énergie.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

- Mettre en place un outil pédagogique sur le thème du paysage, l'architecture et l'environnement adapté au territoire, - mettre en place un plan de formation "prise en compte du développement durable et éco énergie" pour tous les porteurs de projets et obligatoire pour tous les bénéficiaires quelque soit l’action soutenue, - Inciter les agriculteurs à des pratiques plus soutenues d'agriculture raisonnée, - Sensibiliser les hôteliers et propriétaires de meublés (non agricoles) à des pratiques plus environnementales et d'économie d’énergie, - Préserver notre patrimoine naturel et environnemental par l'implantation de haies et l’intégration paysagère des bâtiments agricoles.

Dépenses éligibles :

- Frais de réalisation d’outils pédagogiques, - Frais de formations, - Frais d’aménagement, - Frais d’équipement,

Bénéficiaires Evaluation du nombre : 3 Types (préciser statuts) Collectivités, Chambres Consulaires, privés Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indications sur le montage financier Estimation des actions Montant total et part FEADER Mesures concernées - Conception d’outil de sensibilisation (1), 60 000 € 55 % Mesure 341-B - Plan de formations au développement durable tout public (1) 50 000 € 55 % Mesure 331 - Action d’information pour les exploitants agricoles en environnement (1) 30 000 € 55 % mesure 111-A - Sensibilisation aux économies d’énergies des acteurs touristiques hors agricole (1) 20 000 € 55 % Mesure 331 - Actions de préservation du paysage (20) 100 000 € 22 % Mesures 121-AB - Equipements de précisions pour préserver la qualité des sols et de l’eau 50 000 € 22 % Mesure 121-B Critères de suivi des actions :: Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Réalisation de la charte paysagère 1 - Organisation de formations 2 88

- Equipements installés 10 de résultats - Nombre de personnes formées 50 - Evolution des pratiques - Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à la mobilisation des professionnels et des Consulaires Transférabilité : Elle devra s’appuyer sur le partenariat entre les entreprises, les consulaires et des collectivités dans un souci de préservation de l’environnement Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros Dépenses privées FEADER Autres publics 310 000 121 000 99 000 90 000

89

Fiche 7 :

INTITULE : Coopération interterritoriale et transnationale Objectif et rapport à la stratégie de développement

Qu’elles soient interterritoriales ou transnationales, le Pays d'Albret souhaite poursuivre des actions de collaboration avec d’autres espaces ruraux. Il s’agit de renforcer la stratégie territoriale du GAL pour accompagner les progrès économiques et sociaux par des échanges avec d’autres territoires limitrophes ou européens pour identifier des nouvelles réponses aux enjeux. La coopération permettra également de travailler conjointement, profitant ainsi des atouts de la mutualisation des moyens humains, techniques et financiers, favorisant le développement de nouvelles pratiques, économiques et sociales. Interterritoriale : Le Pays d'Albret, au moment de la phase d’élaboration de la candidature, a engagé avec le Pays Val de Garonne Gascogne et le Pays de la Vallée du Lot une première réflexion en matière de coopération précisément en matière d’écotourisme. Le partenariat initial engagé par le Pays d'Albret avec l’INDL a permis de cibler une initiative, issue du programme Léonardo Da Vinci, intitulée « ECOBIAG » Ecotourisme – Biodiversité - Agrotourisme, comme premier projet à développer. En lien avec leur stratégie Leader les partenaires souhaitent encourager l’ensemble des acteurs à s’engager dans des démarches touristiques plus respectueuses de l’environnement. Il s’agira d’inciter aux pratiques éco touristiques en menant des actions communes telles que la formation et la diffusion de connaissance, la création de produits et de promotion, l’aménagement d’équipements et de réseau et l’animation. Bénéficiant de l’expérience d’ECOBIAG, rassemblant différents partenaires européens, le projet visera à professionnaliser les agriculteurs et les professionnels du tourisme, afin d’intégrer l’écotourisme dans leurs pratiques du Développement Durable en utilisant le référentiels européens de formation. Transnationale : Depuis Leader 2, le Pays d'Albret a acquis une certaine culture en matière de coopération transnationale. Avec le soutien du nouveau programme Leader, le Pays d'Albret souhaite poursuivre son engagement en matière de coopération avec les partenaires Tchèques et Hongrois avec lesquels il a déjà signé des accords de partenariats. Avec le GAL de Posazavi en Tchéquie, il s’agira de développer un projet de partenariat autour des rivières. La Sázava pour Posazavi et la Gélise pour le Pays d'Albret, toutes deux classées Natura 2000, seront le support d’échanges d’expériences sur les techniques d’entretien et de valorisation touristiques. Ave le GAL Podlipansko également en Tchéquie, deux projets ont été validés : - Les initiatives liées aux énergies renouvelables et aux économies d’énergie seront explorées et partagées. Ces solutions devront pouvoir s’installer dans le tissu économique local des Groupes d’Action Locale partenaires créant les conditions suffisantes pour la création d’une filière d’une énergie basée sur une biomasse produite ou récupérée localement. Ce projet sera développé en liaison avec le GAL de Tis Kun Települes Heyli Akciòcsoport en Hongrie. - L’initiation du jeune public au Développement Durable, dans un souci d’échange et d’encouragement aux bonnes pratiques dans les deux territoires par la mise en œuvre d’actions pédagogiques et ludiques de sensibilisation (définitions, vulgarisation de l’information, exemples d’actions existantes, conseils pratiques, …). Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles) - Elaboration d’un cahier des charges et mise en place d’un plan de formation à l’écotourisme, - Organisation de séminaires d’échanges sur les pratiques liées aux techniques d’entretien des rivières, - Préparation à la mise en œuvre de DOCOB par le partage d’information et de connaissances, - Conception d’une mallette pédagogique qui sera mise à disposition des centres de loisirs, des communes, des associations et entreprises (projets publics et privés de sensibilisation, animations locales, …), - Conception de supports de références en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie.

Dépenses éligibles :

- Frais de réalisation d’outils pédagogiques, - Frais de formations, - Frais de déplacement, - Frais de publication, - Frais d’organisation, - Frais d’accueil et de traduction. 90

Bénéficiaires Evaluation du nombre : 2 Types (préciser statuts) Collectivités, associations Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indications sur le montage financier Estimation des actions Montant total et part FEADER Mesure concernée - Coopération interterritoriale 20 000 € 55 % - Coopération transnationale : Rivières 20 000 € 55 % Energies renouvelables 20 000 € 55 % Mesure 421 Développement Durable 40 000 € 55 % - Dotation de réserve pour le développement d’autres projets ou partenariats 20 000 € 55 % Critères de suivi des actions :: Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation - Réalisation plan de formation 1 - Edition de publication 2 - Conception d’outil pédagogique 1 de résultats - Nombre de personnes formées en Albret 50 - Evolution des pratiques - Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Elle sera liée à la mobilisation des partenaires, à la simplification et la compréhension des modes de gestion des programmes à l’échelle européenne Transférabilité : Elle devra s’appuyer sur le volontariat local et l’acquisition et le partage d’une culture commune des enjeux de la coopération Plan de financement Dépenses publiques Coût total en euros FEADER Autres publics Dépenses privées 120 000 66 000 54 000

91

Fiche n° 8

INTITULE : Animation du programme Objectif et rapport à la stratégie de développement L’animation, le suivi des opérations et du programme sera effectué par un agent de développement en charge du dispositif et de la coordination. Pour ce faire, il disposera de deux outils : le logiciel Osiris et l’observatoire du Pays d'Albret (outil informatique en cours de développement). Il est à noter que l’observatoire permettra également d’intégrer et de suivre toutes les politiques engagées sur le territoire. Cette dimension permettra ainsi d’avoir une approche détaillée de la stratégie globale de développement mise en œuvre en Albret. En outre, ce dispositif de suivi permettra de réaliser en continu des auto-évaluations de son plan de développement. Enfin, deux évaluations (la première à mi-parcours du programme et la seconde à l’issue de l’exécution du plan de développement) du programme Leader du Pays d’Albret seront réalisées par des intervenants extérieurs au territoire et indépendants. La mission de l’animateur / coordonateur du Groupe d'Action Locale sera également étendue à la participation au réseau leader.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

Dépenses éligibles - Frais de personnel (salaires et charges,) - Frais de déplacements - Frais d’équipement Bénéficiaires Evaluation du nombre : 1 Types (préciser statuts) Syndicat Mixte pour l'Aménagement du Pays d'Albret Porte de Gascogne Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indications sur le montage financier Estimation des actions Montant total et part FEADER Mesure concernée - Frais d’animation du programme (1) 342 000 € 50 % Mesure 431 - Frais de participation au réseau (5%) de la fiche 18 000 50 % Mesure 431

Critères de suivi de l’action : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation Nombre de poste 1 de résultats Nombre de postes pérennisés 1 Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Transférabilité : Plan de financement Coût total en euros Dépenses publiques Dépenses privées FEADER Autres publics 360 000 180 000 180 000

92

Fiche n° 9

INTITULE : Gestion évaluation du programme Objectif et rapport à la stratégie de développement

Le dispositif d’animation sera complété par une équipe de gestion du dispositif qui participera au suivi et à l’auto-évaluation de son plan de développement. Il s’agira de compléter le dispositif d’animation par un poste de secrétariat à mi-temps et un poste technique de gestion administrative, financière et informatique du programme à temps plein.

Description (modalités d’intervention, investissements et opérations éligibles)

Dépenses éligibles - Frais de personnel (salaires et charges,) - Frais de déplacements - Frais d’équipement - Frais de fonctionnement liés la mise en œuvre du programme - Frais d’études - Frais de communication Bénéficiaires Evaluation du nombre : 1 Types (préciser statuts) Syndicat Mixte pour l'Aménagement du Pays d'Albret Porte de Gascogne Coordonnées du service ou de la structure chargé de la mise en œuvre : Groupe d'Action Locale Indications sur le montage financier Estimation des actions Montant total et part FEADER Mesure concernée - Frais de gestion du programme (1,5) 324 000 € 50 % Mesure 431 - Frais de communication – 10 % de la fiche 36 000 € 50 % Mesure 431 Critères de suivi de l’action : Indicateurs Description Objectifs chiffrés de réalisation Nombre de poste 1,5 Outils de communication diffusés - de résultats Nombre de postes pérennisés 1,5 Eléments concernant le caractère durable et transférable de l’action Durabilité : Transférabilité : Plan de financement Coût total en euros Dépenses publiques Dépenses privées FEADER Autres publics 360 000 180 000 180 000

II- Maquette financière de la stratégie et sa déclinaison dans le DRDR

Soucieux de pouvoir mettre en place la politique et les projets attendus par les membres du GAL, le Syndicat Mixte du Pays d'Albret a décidé de se doter d’un fonds de participation, pouvant servir de contre partie à Leader pour soutenir des opérations innovantes ne pouvant pas mobiliser de cofinancements nationaux. . Cette dotation sera de 30 000 euros par an soit un montant de 150 000 euros pour cinq ans (2009 – 2013).

93

PLAN DE FINANCEMENT DES DIFFERENTES ACTIONS

NOM DU GAL : Pays d'Albret

Date d'établissement du plan : 20 décembre 2007 Part de la sous-mesure dans Dépens le plan de financement Coût total Intitulé des fiches actions % du coût % contrib. FEADER total FEADER Montant % Montant %

Fiche1 : Faciliter l'accès aux services 3,7% 4,5% 200 000 100% 83 000 42%

Fiche 2 : Travailler au Pays 11,8% 14,7% 640 000 100% 273 250 43%

Fiche 3 : Favoriser la qualité de vie 5,3% 8,4% 285 000 100% 156 250 55% Fiche 4 : Développer un tourisme vert valorisant 30,7% 23,4% 1 665 000 100% 434 700 26% l'environnement Fiche 5 : Soutenir l'esprit d'entreprendre 27,3% 19,5% 1 479 500 100% 361 780 25% Fiche 6 : Inciter à de nouvelles pratiques 5,7% 6,5% 310 000 100% 121 000 39% environnementales Fiche 7 : Coopération 2,2% 3,6% 120 000 100% 66 000 55%

Animation du programme 6,3% 9,2% 342 000 100% 171 000 50% Fiche 8 : Animation Participation au réseau 0,3% 0,5% 18 000 100% 9 000 50%

Gestion du programme 6,0% 8,7% 324 000 100% 162 000 50% Fiche 9 : Gestion Communication 0,7% 1,0% 36 000 100% 18 000 50%

TOTAL 100,0% 100,0% 5 419 500 100% 1 855 980 34% 94

Déclinaison du plan d’action dans le DRDR :

Mesure 111 : Formation professionnelle et action d’information

111 B – Information et diffusion des connaissances scientifiques et des pratiques novatrices

Enjeux de l’intervention Le principal enjeu de l’intervention est de sensibiliser les agriculteurs à la problématique de la gestion durable des ressources et de changement climatique et ce, dans le but de préserver l’environnement fondement de la qualité de vie en Pays d'Albret.

Objectifs Le soutien s’inscrit dans l’objectif de gestion de l’espace rural et de l’environnement. L’action d’information visera à : - diffuser des innovations, - préserver l’état des ressources naturelles par une agriculture durable, - favoriser l’adaptation aux enjeux climatiques et énergétiques.

Champ de la mesure Le dispositif concerne les champs suivants : - agricole et agro-environnemental, - agriculture durable.

Bénéficiaires de la mesure Destinataires des actions de diffusion - Les exploitants agricoles - Les salariés agricoles, - Les entrepreneurs de travaux agricoles

Bénéficiaires de l’aide Chambre d’Agriculture, associations, organismes de formation professionnelle (CFPPA, ….)

Modalités de mise en œuvre La mise en œuvre du dispositif se fera par demande de formation individuelle ne s’inscrivant pas dans le cadre des appels à projets.

Description des actions éligibles Seront éligibles les actions d’information et de diffusion qui prendront les formes suivantes :

- Action d’information sur tout sujet relevant du Développement Durable en s’appuyant sur l’espace de formation numérique de Nérac, - Action de démonstration s’appuyant sur des exemples concrets mis en œuvre sur le territoire ou à l’extérieur comme l’expérimentation de combustion de biomasse dans une chaudière à bois d’un serriste du Pays d'Albret. Cette expérimentation peut servir de support à l’action de démonstration, L’un des thèmes prioritaires du Pays d'Albret étant la préservation de son environnement chaque action devra s’attacher à prouver qu’elle s’insère de manière significative dans ce champ.

95

Dépenses éligibles Frais de mise en œuvre liés directement à l’action Frais de prestation d’organisme de formation et/ou diffusion

Cofinanceurs publics Collectivités territoriales, établissements publics.

Taux d’aide Le taux d’aide (financement public) 80%.

Articulation avec le FEDER Le FEADER par Leader se situera en amont du Plan Climat Aquitain soutenu par le FEDER

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région - le respect de l’organisation administrative définie en région - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après-midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

96

Mesure 121 : Modernisation des exploitations agricoles

121 A – Plan de Modernisation des Bâtiments d’élevage pour une Agriculture Respectueuse de l’Environnement en Aquitaine.

Enjeux de l’intervention Le principal enjeu de l’intervention est de maintenir une activité d’élevage respectueuse de l’environnement et participant à la préservation du paysage du Pays d'Albret.

Objectifs Il vise à associer le secteur de l’élevage à la volonté du territoire de conforter une production de qualité qui s’implique également au-delà de son activité dans le maintien d’un paysage de qualité.

Champ de la mesure L’activité d’élevage participe peut-être plus que d’autres à la préservation de l’environnement et donc du paysage qui est une des richesses du Pays d'Albret.

Définitions des bénéficiaires - Les exploitants agricoles - Les propriétaires bailleurs de biens fonciers à usage agricole - Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole - Les établissements d’enseignement agricole mettant en valeur une exploitation agricole

Les investissements éligibles devront répondre à l’objectif de préserver et améliorer l’environnement naturel. Les investissements environnementaux concernent les filières d’élevage : bovins, volailles, palmipèdes, porcins.

Types d’investissements éligibles Les investissements concernent les dépenses liées à l’insertion paysagère des bâtiments d’élevage afin de préserver la qualité environnementale du Pays d'Albret.

Cofinanceurs publics Collectivités territoriales.

Taux d’aide Le taux d’aide (financement public) 40%.

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général 97

- le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région - le respect de l’organisation administrative définie en région - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

98

Mesure 121 : Modernisation des exploitations agricoles

121 B – Plan Végétal pour l’Environnement pour une Agriculture Respectueuse de l’Environnement en Aquitaine.

Objectifs Il vise à préserver un élément majeur du patrimoine naturel du territoire : ses rivières. Le territoire est irrigué par quatre rivières (Gélise, Baïse, Osse et Auvignons) et bordé par la Garonne et le Canal des deux mers. L’eau comme élément d’attractivité touristique doit être préservée en quantité et qualité.

Champ de la mesure Les enjeux environnementaux sont de deux ordres : - réduction des pollutions de l’eau - lutte contre l’érosion

Définitions des bénéficiaires - Les exploitants agricoles - Les sociétés ayant pour objet la mise en valeur directe d’une exploitation agricole - Les établissements d’enseignement agricole mettant en valeur une exploitation

Types d’investissements éligibles Sont éligibles : Les dépenses liées à l’implantation de haies et de dispositifs végétalisés dans les zones sensibles (bassins versants) afin de limiter l’érosion et éviter la contamination des eaux par la diffusion de produits polluants. Les dépenses d’équipements agro-environnementaux participant à la réduction de pulvérisation de produits polluants pour l’eau et sa biodiversité.

Cofinanceurs publics Etat, Collectivités territoriales, Agence de l’eau Adour Garonne.

Taux d’aide Le taux d’aide (financement public) 40%.

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région - le respect de l’organisation administrative définie en région - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place

99

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

100

Mesure 311 : Diversification vers des activités non agricoles

Enjeux de l’intervention Cette mesure vise à développer des activités économiques agro-touristiques privilégiant la découverte du patrimoine naturel et traditionnel du Pays d’Albret.

Objectifs Elle permet de diversifier les sources de revenus des ménages agricoles et de lutter ainsi contre la tendance à la réduction du nombre d’exploitations. Cette action peut être menée notamment en répondant aux attentes des clientèles permanentes et touristiques des espaces ruraux. Elle permet de valoriser les ressources locales et de trouver de nouveaux débouchés. La mesure est tournée vers le développement de l’agritourisme (dans le cadre de démarches de qualité telles que « Destination Vignoble », « Bienvenue à la ferme », « Accueil paysan », etc.), et vers la commercialisation directe des produits agricoles.

Bénéficiaires Seuls les membres d’un « ménage agricole » sont éligibles à cette mesure, c’est-à-dire toute personne physique ou morale ou groupe de personnes physiques ou morales exerçant une activité agricole (hormis les salariés agricoles). Si un membre du ménage agricole est une personne morale ou un groupement de personnes morales, il doit exercer une activité agricole sur l’exploitation au moment de la demande de soutien. Sont éligibles à cette mesure, les personnes physiques et les personnes morales qui exercent une activité agricole telle que définie ci-dessous : - le chef d'exploitation ou d'entreprise agricole, à titre exclusif ou principal, bénéficiaire des prestations de l’AMEXA (nouvel installé ou non, les co-exploitants, les chefs d’exploitation en GAEC , …), - le chef d’exploitation à titre secondaire affilié à l’AMEXA ou rattaché au régime de protection sociale de son activité principale non salariée non agricole, - les personnes morales de formes civiles ou commerciales (EARL, SCEA, SARL,…).

Sont éligibles également les conjoints collaborateurs d’une personne éligible. Mais un simple conjoint ayant droit, ne participant pas aux travaux sur l’exploitation, n’est pas éligible. Des regroupements de membres de ménages agricoles tels que précités et exerçant une activité agricole sont éligibles à cette mesure (associations, GIE, …).

Champ et actions Les actions financées par cette mesure peuvent être de différentes natures : - les investissements matériels liés à l’accueil, création et modernisation des structures d’hébergement et de loisirs, tout particulièrement ceux favorables au développement des fermes de découverte, des fermes pédagogiques, des fermes équestres et toute ferme proposant des prestations avec des activités sportives, ludiques ou culturelles.

- les investissements liés au développement des fermes auberges, des goûters à la ferme, des tables d’hôtes et des casse-croûte… - les investissements liés au développement de la commercialisation des produits de la ferme dans le cadre de réseaux d’agritourisme labellisés, du programme régional « destination vignobles » et de circuits courts intégrés dans un réseau ou label reconnu par la Commission régionale Tourisme rural. 101

- les investissements de création de points de vente collectifs portés par un groupe d’agriculteurs ou des membres de plusieurs ménages agricoles. Ils seront toutefois membres d’un réseau reconnu relevant d’une charte de qualité. Cette structure pourra être située sur une des exploitations concernées ou en dehors sous certaines conditions (notamment absence de concurrence avec le commerce local).

Description des opérations : - travaux de réhabilitation de bâtiments, - aménagements extérieurs améliorant l’accessibilité ou travaux paysagers, - matériel et / ou équipement pour la création d’une activité de diversification non dédiés à la production ou transformation de produits agricoles (dépenses de transformation éligibles si minoritaires dans un projet de vente directe), - travaux de création ou amélioration d’hébergement pour chambres d’hôtes et meublés, - création et / ou aménagement de tables d’hôtes, ferme auberge, - création et / ou aménagement d’équipement ou infrastructures de loisirs, - création et / ou aménagement, sur ou hors de l’exploitation, de points de vente directe pour des produits provenant ou non de l’exploitation, en particulier dans le cadre d’une démarche d’agritourisme ou de tourisme vitivinicole. Dans le cas de point de vente individuel, la boutique doit être sise sur l’exploitation agricole ; dans le cas de point de vente collectif, la boutique pourra être sise sur ou en dehors de l’exploitation agricole.

Concernant les dépenses immatérielles, seules seront éligibles les dépenses liées à la communication spécifique au projet de diversification (ex : plaquettes d’information, éléments publicitaires,…).

Intensité de l’aide Dépenses matérielles et immatérielles : 30 % d’aide publique dans le cas général, 35% d’aide publique pour les agriculteurs installés depuis moins de 5 ans et pour les investissements permettant l’obtention du label national « tourisme et handicap ».

Critères d’éligibilité Seules seront éligibles les opérations s’inscrivant dans la démarche collective : stratégie territoriale de développement touristique du Pays d'Albret telle qu’elle avait été définie dans le cadre du Pôle Touristique Rural. Concernant l’agritourisme, les ménages agricoles devront adhérer à une charte reconnue et intégrée dans un réseau (exemple : Destination Vignobles, Bienvenue à la ferme, Clé vacances, Accueil Paysan). Les meublés devront atteindre le classement 3 étoiles et les chambres d’hôtes devront atteindre l’équivalent d’un confort 3 étoiles.

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal, 102

- le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général, - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région, - le respect de l’organisation administrative définie en région, - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place.

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

103

Mesure 312 : aide au développement des micro-entreprises Supprimé : à la création et

Enjeux de l’intervention L’enjeu de cette mesure favorisant le développement des micro-entreprises est de maintenir et Supprimé : la création et développer les activités économiques et de favoriser leur transmission facteur d’emploi pour le Pays d'Albret.

Objectifs Supprimé : ¶ Le dynamisme du Pays d'Albret repose sur un tissu économique constitué par les entreprises, tout particulièrement dans le domaine du commerce et de l’artisanat. Supprimé : Pour maintenir et encourager le développement de Afin de maintenir ou développer un maillage économique sur le territoire, la mesure est ciblée ces activités, il importe notamment sur le développement des micro-entreprises (tout particulièrement celles qui sont liées à d’accompagner la création d’activités nouvelles pouvant l’identité locale et/ou aux savoir-faire traditionnels) dans le cadre d’une démarche collective s’appuyer sur de nouvelles formes validée par le Pays. d’organisation du travail par exemple, pour répondre au mieux aux besoins renouvelés des Bénéficiaires populations locales : nouveaux modes de consommation et de Dans le cadre des opérations collectives validées par les Pays, le soutien concerne les distribution. Il s’agit aussi entreprises artisanales et/ou commerciales éligibles occupant moins de 10 personnes et dont le d’anticiper les départs en retraite auprès des cédants et de porter un chiffre d’affaires annuel n’excède pas 800 000 €. appui particulier aux

Supprimé : établissements Champ et actions hôteliers Les actions financées par ce dispositif font partie du projet territorial du Pays d'Albret de Supprimé : repreneurs. développement des entreprises artisanales et/ou commerciales dans le cadre de démarches Inséré : repreneurs collectives. Sont éligibles les investissements des artisans et des commerçants découlant d’un Supprimé : l’accent sera mis :¶ bilan conseil notamment en matière d’économie d’énergie. d’une part, Supprimé : initiées Description des opérations Supprimé : (dispositif 312-1) ; Principaux investissements soutenus : Supprimé : d’autre part, sur le - Les dépenses de modernisation, mise en conformité, rénovation, réhabilitation et secteur de la petite hôtellerie rurale indépendante (y compris la sécurisation des locaux. déclinaison « Marque de Pays ») - Les dépenses de construction, d’extension et de transfert géographique des locaux. ainsi que sur l’accompagnement technique, dans le cadre des - Les dépenses de mise en conformité et de modernisation de l'outil de production (le simple opérations de transmission des renouvellement est exclu). entreprises hôtelières (dispositif 312-2).¶ - Les équipements de véhicules de tournées, dans le cas d'une entreprise possédant un point de (Articulation avec la mesure 313 vente sédentaire sur le territoire concerné. « Promotion des activités touristiques » : les opérations de - Les achats des matériaux lorsque les travaux afférents correspondent exactement à l’activité modernisation des entreprises principale de l’entreprise. hôtelières répondant à la définition de micro-entreprises sont exclues de la mesure 313.)¶ Intensité de l’aide ¶ Les bénéficiaires de cette mesure Dépenses matérielles : maximum 25 % d’aide publique d’une dépense comprise entre 6 000 et sont des porteurs de projets privés.¶ 36 000 € H.T, dans le respect des conditions de règlement R (CE) n°1998/2006 de la DISPOSITIF 312-1 : OPERATIONS Commission concernant l’application des articles 87 et 88 CE du Traité CE aux aides de COLLECTIVES EN FAVEUR DES ENTREPRISES ARTISANALES minimis (dans la limite d’un montant total d’aide publique de 200 000 euros). ET/OU COMMERCIALES Supprimé : initiées Critères d’éligibilité Opérations collectives en faveur de la modernisation des entreprises artisanales et/ou commerciales s’inscrivant dans la stratégie territoriale validée par le Pays. Le programme d’investissement tiendra compte pour sa réalisation de matériaux respectueux de l’environnement, du traitement des déchets, des économies d’énergie, des aspects 104 ergonomiques dans le travail, et de l’adaptation de l’établissement à l’accueil des clientèles handicapées…

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal, - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général, - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région, - le respect de l’organisation administrative définie en région, - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place.

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

105

Mesure 313 : promotion des activités touristiques

Enjeux de l’intervention Cette mesure s’inscrit dans la logique affichée du Pays d'Albret de diversification économique pour maintenir et développer les activités économiques et à favoriser l’emploi sur le territoire dans le domaine du tourisme.

Objectifs Il s’agit donc de promouvoir une image dynamique du tourisme vert en améliorant, qualitativement et quantitativement, l’hébergement, les produits, la communication sur les sites touristiques ainsi que le développement et/ou la commercialisation de services touristiques tout particulièrement dans le cadre de la stratégie globale intégrée du Pays d'Albret. D’un point de vue plus opérationnel, les priorités d’intervention dans ce domaine portent sur la création, la modernisation et le développement d’activités récréatives et touristiques s’inscrivant dans une approche de découverte environnementale du territoire et de la dimension sociale (tourisme durable) et la qualité des prestations (y compris l’insertion dans des démarches qualité).

Bénéficiaires Le public éligible comporte : - Les collectivités territoriales, - Les associations,

Champ et actions , description des opérations Petits équipements de loisir et de valorisation des sites :

Les opérations éligibles sont : Supprimé : visées - les petits équipements destinés à encourager la navigation fluviale, dans le cadre d’un schéma organisé de la pratique sur le cours d’eau, - les petits équipements récréatifs, de loisirs et d’interprétation, inscrits dans la stratégie définie par le territoire touristique, comportant une étude de faisabilité technique et économique, et tournés vers la clientèle touristique. - la mise en piétonnier et/ou en lumière, la valorisation paysagère et l’adaptation aux handicapés des principaux éléments attractifs des communes touristiques, dans le cadre de sites inscrits dans la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, des programmes de grands sites ou de sites majeurs aquitains. Supprimé : dont la prise en compte n’est pas prévue au titre du - l’équipement des sites touristiques entrant dans la thématique prioritaire du territoire avec FEDER. des matériels légers adaptés au public handicapé.

Développement de services touristiques :

Ces actions ont pour objet d’encourager la poursuite de l’effort d’organisation de territoires touristiques significatifs, homogènes et lisibles par la clientèle, engagé entre 2000 et 2006, par : - L’injection de compétences par l’embauche de cadres, sur des fonctions nouvelles : direction, fonctions liées au projet du territoire touristique (commercial, qualiticien, organisation de l’animation, …), - L’aménagement d’offices du tourisme 3* jouant un rôle de tête de réseau dans le Mise en forme : Puces et cadre d’un transfert de compétence à un niveau intercommunautaire, ou dans le cadre d’une numéros 106 organisation des fonctions clarifiée avec plusieurs OTSI 2*. L’équipement devra pouvoir être labellisé tourisme et handicap.

La mise en œuvre de services adaptés à la demande des clientèles : - Etudes de faisabilité, expertises, plans marketing, plans programmes, études de communication,… menées par une compétence externe inscrite au registre du commerce, - Signalisation et signalétique : études d’enrichissement touristique de la signalisation Mise en forme : Puces et routière; études et outils de promotion de sentiers de randonnée dans le cadre du PDIPR, et de numéros voies vertes dans le cadre du schéma régional des vélo-routes et voies vertes. Les démarches engagées auront pour objet d’associer les TIC à des méthodes de signalisation allégées, respectueuses de l’environnement.

Critères d’éligibilité Au delà des critères d’éligibilité spécifiques aux actions cités précédemment, toutes les aides à l’investissement seront conditionnées aux critères suivants :

- une plus value environnementale forte: Utilisation des matériaux locaux pour le gros œuvre (bois, pierre…pour les façades, ardoises, lauzes, tuiles romaines… selon les terroirs) Respect de la démarche haute qualité environnementale (HQE) dans les terroirs qui ont axé leur positionnement touristique sur l’environnement (PNPO , PNR…) Intégration des techniques d’énergie renouvelable, d’économie d’énergie et de traitement différencié des déchets dans les méthodes de construction pour les autres projets - la cohérence de l’opération avec la thématique prioritaire actée comme la thématique centrale du territoire touristique - la réalité du contenu touristique de l’opération en tenant compte de la prépondérance de la clientèle touristique et d’un projet clair de mise en marché, et non d’une simple logique d’aménagement ou d’équipement - un travail de diagnostic préalable, réalisé avec des acteurs spécialisés, et mené, sur l’ergonomie du projet, avec l’équipe de l’établissement.

Intensité de l’aide publique (aide extérieure au maître d’ouvrage ou à la collectivité à laquelle s’adosse une mission de service public)

Si le maître d’ouvrage est public (collectivités) : - 50 à 60 % d’aide publique pour les équipements générant des recettes- 40 à 80% d’aide Supprimé : ¶ publique : Supprimé : Pour les équipements offrant un service public et entrant dans le domaine public de la collectivité, Pour toutes les formes d’opérations relevant du point 3 « développement de services Supprimé : ou touristiques » : aide dégressive de 80% la première année, 60% la deuxième année et 40% la troisième année. Si le maître d’ouvrage est privé (entreprise, association…) : - dans le cadre d’une activité commerciale : application des encadrements sur les aides aux entreprises, - dans le cadre de missions d’intérêt public :pour des opérations pluriannuelles : aide Supprimé : non commerciales dégressive de 80% la première année, 60% la deuxième année et 40% la troisième année, le Supprimé : 40 à 80% d’aide cas échéant pour des opérations ponctuelles : 50%. publique

107

ère ème Pour l’embauche de cadres : aide dégressive sur 3 ans (80% 1 année, 60% 2 année, 40% Supprimé : aide maximale de ème 60% sur 3 ans avec une 3 année) sur un plafond de dépenses de 50 000 € par an. dégressivité possible allant de 80 à 40% sur un plafond de 50 000 € Engagements par an (salaires + charges). Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal, - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général, - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région, - le respect de l’organisation administrative définie en région, - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place.

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

108

Mesure 321 : Services de base pour l’économie et la population rurale

Enjeux de l’intervention Les enjeux visés au travers de cette mesure sont d’améliorer la qualité de vie, de développer et de gérer l’attractivité résidentielle pour la population du Pays d'Albret.

Objectifs Cette mesure vise la création ou le développement de services sur le Pays d'Albret permettant de conforter l’attractivité du territoire. Le maintien du tissu socio-économique et, a fortiori, le développement des capacités d’accueil pour les entreprises et la population nécessitent une meilleure offre et un effort d’innovation. Il s’agit de susciter des projets destinés à créer ou améliorer une offre de service répondant à des besoins essentiels de proximité, particulièrement lorsque ce service est menacé de disparition. L’amélioration peut correspondre à un développement ou à une mutualisation de services existant.

La mesure pourra renforcer l’insertion économique de publics spécifiques tels les jeunes ou les femmes.

Pour renforcer l’impact d’un appui à des projets individuels ou collectifs, le Pays d'Albret a choisi de limiter l’accès à cette mesure à des initiatives s’inscrivant dans la stratégie de développement du territoire.

Bénéficiaires Supprimé : ¶ Tous porteurs de projet s’inscrivant dans une démarche visant l’intérêt général du Pays d'Albret : - les collectivités territoriales et leurs groupements (Communautés de communes, communes dans le cas d’un projet à vocation intercommunale dépassant l’intérêt purement local, …) - les groupements d’employeurs associatifs, sociétés coopératives d’intérêt collectif, coopératives d’activités et d’emploi, - les associations.

Champ et actions D’une manière générale, il s’agit de la structuration et de l’organisation de l’offre de services à la population et aux entreprises s’intégrant dans le cadre du schéma qualité globale du Pays d'Albret tel qu’il a été défini dans le cadre de mission exécutée avec le soutien du programme Leader + et du contrat de Pays 2000 - 2006. Les études stratégiques globales d’organisation en matière d’économie et de services sont éligibles. Les actions éligibles à cette mesure sont de différentes natures et concernent notamment les services essentiels à la personne dans le domaine de la santé, de l’emploi, de la culture et du sport, du regroupement de services de proximité, de l’enfance et de la jeunesse, etc. De façon transversale, les services itinérants sont également retenus comme opération éligible compte tenu du rôle qu’ils peuvent jouer dans l’animation rurale et le désenclavement du Pays d'Albret. Dans le cadre de la stratégie globale du Pays les couveuses / pépinières / hôtels d’entreprises sont éligibles dans la mesure où elles s’inscrivent dans une logique d’un dispositif multi sites.

109

Description des opérations

Exemples d’investissements matériels : Création ou extension de maisons de service public, points multiservices ou dispositifs polyvalents regroupant des services de proximité (y compris services à l’emploi) notamment par l’usage des TIC, Création ou aménagement de maisons de services aux entreprises du type pépinières, couveuses, hôtels d’entreprises multi sites, seulement pour des opérations inscrites dans le cadre d’un projet territorial de développement à vocation économique, Centres commerçants, multiples ruraux de type épicerie – services (uniquement pour Supprimé : ou commerces de des services multi-activités dont l’activité dominante est l’épicerie), halles marchandes proximité Equipements visant le maintien des professionnels de santé dans les zones rurales Supprimé : ou fragiles : maisons médicales ou de santé, Supprimé : - Pôles locaux d’accueil pour les nouveaux résidents, dans le cadre de la mise en œuvre Supprimé : et marchés, de la politique d’accueil du Pays, commerce non sédentaire, Equipement ou service de proximité en faveur de l’enfance, de la jeunesse ou de l’adolescence (priorité aux établissements d’accueil à horaires atypiques, aux actions en faveur de la citoyenneté), Création de nouvelles activités liées à la personne (services intergénérationnels, services à domicile en faveur des personnes âgées, handicapées), Expérimentation de dispositifs liés à la mobilité des personnes : Inscrit dans le cadre du Projet Collectif de Développement, du contrat de Pays 2000 – 2006 et du programme Leader +, le Pays d'Albret souhaite maintenir la mise en œuvre d’un service de Transport à la Demande, Achat de matériel roulant en continuité de l’initiative engagée avec Leader + Création d’un parc de logements temporaires pour faciliter l’accès au territoire pour les jeunes et les adultes en formations, saisonniers, ou contractuels à durée déterminée… à partir d’une structure d’hébergement éclaté sur l’ensemble de l’Albret. Ce programme a été initié avec le soutien du contrat de Pays 2000 – 2006, de Leader + et du Département. L’objectif est de créer 10 nouveaux logements à Maîtrise d'Ouvrage publique pour répondre à ce besoin.

Exemples de dépenses immatérielles : Réalisation de diagnostic, Stratégies de développement, par exemple schémas de services, Mise en réseau d’acteurs, Mobilisation de groupements d’employeurs, Animation liée aux « maisons des saisonniers » et aux pôles locaux d’accueil de nouvelles populations, …

Intensité de l’aide Taux d’aide public total : Si le maître d’ouvrage est public : 80 % d’aide publique pour les dépenses matérielles et Supprimé : 30 à immatérielles. Si le maître d’ouvrage est privé : 40 % d’aide publique pour des dépenses matérielles et 80% Supprimé : 20 à d’aide publique pour des dépenses immatérielles. Supprimé : jusqu’à

Critères d’éligibilité Seules seront retenues les opérations s’inscrivant dans la stratégie territoriale du Pays. Supprimé : initiée 110

La réalisation d’un schéma de service (visant une meilleure adéquation de l’offre aux besoins et une mutualisation des moyens en vue d’un accès équitable aux services essentiels) est le préalable indispensable au financement des projets d’investissement, pour les domaines concernés par les schémas de service. Néanmoins, pendant les premières années de la programmation (2007 et 2008), il pourra être tenu compte du fait qu’un schéma de services est en cours d’élaboration.

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal, - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général, - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région, - le respect de l’organisation administrative définie en région, - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place.

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

111

Mesure 331 : formation et information des acteurs économiques dans les domaines couverts par l’axe 3

Enjeux de l’intervention La mesure vise à favoriser l’organisation d’une offre de formation et d’information cohérente en direction des actifs du Pays d'Albret désireux d’acquérir ou d’accroître leurs compétences dans les domaines d’activité : Amélioration de la qualité des services offerts à la population Sensibilisation au Développement Durable. Elle peut favoriser également l’organisation des acteurs ruraux autour de projets du territoire intégrés et partagés. Elle contribue au double objectif de diversification économique et d’amélioration de la qualité de vie.

Objectifs L’objectif de cette mesure est de développer la formation et l’information auprès des acteurs locaux dans les divers domaines d’activités qui rendent ces territoires vivants et dynamiques. La formation joue, en effet, un rôle déterminant pour maintenir et développer l’emploi et les conditions de la croissance du Pays d'Albret et elle participe à l’appropriation collective de l’identité locale.

Bénéficiaires Les bénéficiaires sont notamment : Les Collectivités territoriales et leurs groupements, Les associations Les organismes consulaires Certains organismes de formation professionnelle continue, publics ou privés, déclarés auprès du ministère chargé de la formation professionnelle. Supprimé : Les porteurs de projet éligibles sont des Champ et actions organismes de formation (pour les Cette mesure vise la formation et l’information des acteurs économiques locaux (élus, actions de formation) ayant déclaré leur activité auprès de la Direction décideurs, autres acteurs ruraux) dans les domaines de l’axe 3. Régionale du Travail, de l’Emploi Les actions de formation et d’information couvrent, entre autres, les besoins des actifs et de la Formation Professionnelle (DRTEFP) ou de maîtres d’œuvres agricoles ou forestiers dans les domaines de l’axe 3 (en particulier l’agritourisme), des d’actions d’information et de personnes souhaitant créer une micro-entreprise, des professionnels du tourisme rural, de sensibilisation : ¶ - collectivités territoriales, et leurs toute personne impliquée dans la création ou l’offre de services de base pour l’économie et la groupements (Pays, PNR, population rurale, les besoins en formation liés à la conservation et la mise en valeur du Communautés de communes, ...),¶ - organismes consulaires, ¶ patrimoine rural. - établissements de formation, ¶ - associations,¶ …¶ Une priorité pourra être accordée aux projets de formations ou d’informations favorisant la Les publics formés sont les acteurs mixité des publics. socio-économiques locaux (élus, décideurs, autres acteurs ruraux) dans les domaines couverts par Les actions de formation peuvent être réalisées sous la forme d'actions de formation ouverte l’axe 3.¶ et à distance. Supprimé : , à l’exception du soutien des cours ou formations relevant des programmes ou des Exemples d’actions : systèmes d’enseignement de - formation – action sur la méthodologie de projet, préalable ou concomitante de la mise en niveaux secondaire ou supérieur. œuvre d’opérations de l’axe 3, Supprimé : Des études ou des opérations d’animation liées au - formation / professionnalisation dans le domaine du tourisme rural, marketing territorial et thème de cette mesure sont e-tourisme éligibles. Ces études ou animation seront autant que possible précédées ou suivies de la mise en œuvre concrète d’actions. 112

- formations et actions d’accompagnement des porteurs de projet privés dans le cadre de la création / reprise / développement de micro-entreprises en milieu rural, - informations sur les thématiques liées au développement durable ou aux actions environnementales menées dans le cadre de la mesure 323.

Description des opérations Les bénéficiaires sont chargés de mettre en œuvre les programmes et actions de formations et d’information s’inscrivant dans les thématiques proposées par le comité technique « développement local ». Les opérations finançables sont la réalisation de stages de formation (y compris supports de formation) ou leur achat auprès d’organismes de formation ayant déclaré leur activité de formation au service compétent du Ministère en charge de la formation professionnelle. Le coût d’acquisition de ces stages est calculé sur la base des coûts de formation constatés au niveau local.

Financement (hors aides additionnelles) pour ce dispositif Supprimé : Exemples d’investissements matériels : ¶ Lorsque les bénéficiaires sont des maîtres d’ouvrage public, leur autofinancement (fonds - supports et documents publics) peut servir de contribution nationale. Lorsque les bénéficiaires sont des structures de d’information (utilisant en particulier les TIC),¶ droit privé, il faut identifier dans leur comptabilité l’existence d’une subvention publique non - élaboration de documents ou gagée sur un autre programme européen et relative à l’action cofinancée. outils pédagogiques,¶ …¶ Exemples de dépenses Intensité de l’aide immatérielles : ¶ - réalisation des formations,¶ Lorsque l’opération revêt un caractère d’aides d’Etat, en application du règlement (CE) - salaires de formateurs,¶ 68/2001, le taux maximum d’aides publiques ne peut excéder 70 %. Dans le cas contraire, le - déplacement des intervenants et animateurs (conception, animation, taux maximum d’aides publiques est de 100 %. intervention, évaluation), Les types d’action souhaitées, les types de bénéficiaires potentiels, les montants des coûts unitaires (exprimés en heures/stagiaires) et les critères de modulation des taux d’aide seront précisés lors de chaque appel à projet après consultation du comité technique « développement local ».

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide.

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal, - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général, - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région, - le respect de l’organisation administrative définie en région, - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place.

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le 113

Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

Supprimé : Intensité de l’aide¶ 114

Mesure 341 B : les stratégies locales de développement (en dehors de la filière forêt-bois)

Enjeux de l’intervention Ce dispositif a pour principal enjeu de favoriser l’organisation des acteurs autour de projets de territoires intégrés et partagés, en intervenant sur des projets à caractère transversal et multi partenarial.

Objectifs Le dispositif a pour objectif de permettre aux territoires et aux acteurs locaux de préparer, de mettre en œuvre ou de renouveler des stratégies locales de développement. Il s’agit donc d’aider les espaces ruraux à s’organiser et à s’adapter aux évolutions qu’ils connaissent pour leur permettre d’y faire face, notamment en mutualisant les compétences des territoires et en favorisant les travaux construits dans la concertation entre différents acteurs.

Bénéficiaires Le public éligible est tout porteur de projet collectif non sectoriel visant l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie locale de développement : - Pays, dont la structure porteuse peut être le syndicat mixte, - Etablissement Public de Coopération Intercommunale mandaté par un Pays,

Les groupes d’action locale (GAL) Leader ne sont pas éligibles à ce dispositif en tant que maître d’ouvrage étant donné qu’une dotation spécifique leur est accordée sur l’axe 4 (mesure 431) pour le fonctionnement et l’animation du GAL. En revanche, les GAL peuvent prévoir dans leur stratégie de développement d’utiliser le dispositif 341-B du PDRH pour soutenir des stratégies locales non portées directement par le GAL (actions de l’axe 3, suivies dans le cadre de la mesure 413 de l’axe Leader).

Champ et actions Animations thématiques du Pays relatives à la stratégie locale de développement (y compris études et actions d’information sur le territoire) Supprimé : - des études portant sur le territoire concerné, ¶ Description des opérations - des actions d’information sur le Exemples d’investissements matériels : territoire et les stratégies locales de développement, ¶ - élaboration de documents de communication : publications, plaquettes - la formation des personnes Exemples de dépenses immatérielles : impliquées dans l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie - salaires, charges directes et indirectes (frais de déplacement) locale de développement, ¶ - prestation externe : intervention de cabinet extérieur - des actions d’animation,¶ - la formation d’animateurs,¶ - accompagnement méthodologique - les frais de fonctionnement et - animation l’animation nécessaire à l’émergence, à la mise en œuvre - frais de fonctionnement directement liés aux actions ou à l’actualisation des stratégies locales de développement par des partenariats public-privé (autres Intensité de l’aide que les groupes d’action locale).¶ Le taux maximal d’aides publiques pour cette mesure est fixé à 80 %. Supprimé : 60

Engagements Les bénéficiaires des subventions du FEADER s’engageront à respecter un certain nombre d’engagements qui seront précisés dans le formulaire de demande d’aide et le cas échéant, dans la notice qui y est jointe. Ces engagements seront adaptés aux types d’actions conduites et seront également mentionnés dans l’engagement juridique passé avec le bénéficiaire de l’aide. 115

De façon générale, ces engagements du bénéficiaire, porteront sur : - le respect de la réglementation relative aux domaines fiscal, social, sanitaire, environnemental, au bien-être animal - le respect des conditions d’éligibilité au FEADER en général - le respect des conditions d’éligibilité au dispositif telles que définies en région - le respect de l’organisation administrative définie en région - l’engagement à se soumettre à des contrôles, y compris sur place

De façon particulière, cette action aura pour but de favoriser l’échange entre des acteurs aux intérêts individuels différents et de les amener à partager une culture commune sur le développement durable. Pour ce faire, chaque bénéficiaire soutenu par le FEADER lié au programme Leader du Pays d’Albret aura l’obligation de participer au programme de sensibilisation mis en place par le GAL « Prendre en compte et mettre en œuvre le Développement Durable » sur la base de 2 journées par an avec une matinée théorique (état des lieux , enjeux écologiques) et une après midi sur le terrain (visites, découvertes, …) les thèmes suivants : - se déplacer sans polluer ; santé et environnement ; préserver la biodiversité ; l’évolution des paysages ; alimentation et environnement ; … - recycler ses déchets ; les énergies renouvelables ; la climatisation ; impact sur les espèces ; l’assainissement écologique ; … - les matériaux de construction et de rénovation ; bilans carbones et audit environnementaux ; l’agriculture et le changement climatique ; … - l’eau potable ; éduquer à l’environnement ; les transports doux ; personnes âgées et changement climatique ; préserver l’environnement ; … - législation ; aides et subventions environnementales (les éco conditionnalités) ; les achats responsables ; la nuisance sonore ; les risques majeurs ; …

116

Contributions publiques françaises Dépe Axes Dispositifs FEADER publ Conseil Conseil Général Autres publics tota Régional 111-B : Information et diffusion des connaissances scientifiques et des 13 500 16 500 pratiques novatrices Axe 1 121-A : Plan de Modernisation des 4 500 4 500 11 000 Bâtiments d'Elevage 121-B : Plan Végétal pour 4 500 13 500 22 000 l'environnement 311 : Diversification vers des activités non 83 025 83 025 202 950 3 agricoles 312 : Aide à la création et au 65 160 65 160 159 280 2 développement de micro-entreprises 313 : Promotion des activités touristiques 33 750 37 500 132 000 231 750 4 Axe 3 321 : Service de base pour l'économie et la 182 500 157 500 433 250 701 750 1 4 population rurale 331 : Formation et information 43 250 51 750 341-B : Stratégies locales de développement en dehors de la filière 7 500 7 500 12 000 33 000 forêt-bois 421 Coopération 54 000 66 000 1 Animation (5% de la ligne sera consacré à 180 000 180 000 3 la participation au réseau Leader) 431 Gestion - évaluation (10% de la ligne sera 180 000 180 000 3 consacré à la communication sur Leader)

Total 380 935 368 685 1 048 000 1 855 980 3 6

117

CHAPITRE 4 : LE PILOTAGE DU PROJET

118

I- Organisation du Groupe d'Action Locale

I-1. Une cohérence de périmètre et d’organisation support

Désireux d’appréhender diverses problématiques à l’échelle d’un territoire pertinent et cohérent, le Pays d’Albret s’est doté depuis 1996 d’un syndicat mixte ouvert : le Syndicat Mixte d'Aménagement du Pays d'Albret - Porte de Gascogne qui, par délibération en date du 11 septembre 2007, s’est porté candidat pour le programme Leader 2007 – 2013. Il regroupe donc l’ensemble des communes et groupements de communes du Pays d’Albret ainsi que le Conseil Général de Lot-et-Garonne.

Au-delà de son intervention dans des domaines dits traditionnels (“Concours technique sur l’aménagement des vallées, des rivières et du réseau hydraulique en général”), le Syndicat Mixte, de par ses statuts, s’est doté d’objectifs plus ambitieux : mobiliser l’action des différents partenaires socio-économiques, planifier et coordonner différentes problématiques de développement global pour son territoire. Pour ce faire, le Syndicat Mixte a opté pour les compétences suivantes :

« 2-1 : Le syndicat mixte exerce en lieu et place de toutes les collectivités membres les compétences suivantes : - la mise en place et le suivi de procédures contractuelles (Pôle de Séjour Touristique, Projet Collectif de Développement, etc. ...), - d'apporter son concours technique sur l'aménagement des vallées, des rivières et du réseau hydraulique en général, - la coordination et l'harmonisation des projets, - la promotion du Pays d'Albret-Porte de Gascogne, - la coordination de la démarche de « Pays » tel que prévu par le Décret d’application n°2000.909 du 19 septembre 2000 relatif à la loi n°99-533 du 25 juin 1999 d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire, - l’élaboration et le suivi de la charte de territoire ainsi que la constitution du Conseil de Développement lorsque le périmètre du pays aura été arrêté, - l’acquisition, la réalisation et la gestion des infrastructures nécessaires au déploiement d’un Réseau Haut Débit de communication sur l’ensemble du territoire du Cœur d'Albret. 2-2 : Le syndicat mixte est habilité à exercer la compétence à caractère optionnel 1 suivante : - la gestion et l’aménagement de l’Osse et des milieux associés du bassin versant. 2-3 : Le syndicat mixte est habilité à exercer la compétence à caractère optionnel 2 suivante : - la gestion et l’aménagement de la Gélise et des milieux associés du bassin versant 2-4 : Le syndicat mixte est habilité à exercer la compétence à caractère optionnel 3 suivante : - la gestion et l’aménagement des Auvignons et des milieux associés du bassin versant. »

Aujourd’hui, cette organisation territoriale peut se prévaloir d’assurer une cohérence effective en terme de périmètre et d’organisation support avec les autres dispositifs territoriaux en application sur le Pays d’Albret.

Pour assurer la mise en œuvre opérationnelle du programme, le Syndicat Mixte est doté d’une équipe technique de 6 personnes dont 3 pourront être affectées spécifiquement à Leader : − 1 agent de développement, à temps plein, en charge de l’animation, du pilotage et de la coordination générale du programme. Il participe à la pérennisation de la démarche de mobilisation des acteurs locaux, à la mise en œuvre et au suivi du programme et des opérations. 119 − 1 agent de développement, à temps plein, en charge de l’instruction des dossiers, du suivi technique, administratif et financier du programme. − 1/2 poste de secrétariat en charge du fonctionnement de la structure.

Enfin, il est à noter que l’exécution du programme se fera en relation étroite avec divers partenaires techniques publics et privés locaux, notamment les Communautés de communes et les Chambres consulaires.

I-2. La cohérence de Leader avec les autres politiques territoriales

Les différentes politiques en cours dans le Pays ont été présentées dans le chapitre 2. La candidature Leader présentée a, comme le montre sa priorité ciblée pour volonté, d’affirmer une politique de solidarité et de protection de l’environnement.

Au regard des enjeux globaux de développement pour la zone, la priorité retenue pour le programme Leader apparaît comme complémentaire aux différentes procédures mises en œuvre (réalisées ou en cours d’exécution) sur le territoire.

Cela se traduit par deux éléments :

− Bien que l’attractivité soit un enjeu majeur pour le territoire, ce thème n’a jamais été traité, jusqu’à présent. En effet, les différentes procédures contractuelles, réalisées ou en cours de réalisation, principalement axées sur le développement économique ont montré l’intérêt et la nécessité d’avoir désormais une définition plus fine et détaillée de l’attractivité, préoccupation de toutes les composantes du territoire. Ainsi, il n’y aura pas de superposition entre les champs d’action des différentes procédures et ceux du programme Leader mais une complémentarité certaine dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie globale de développement pour le pays d’Albret.

− De par la nature des opérations qui seront programmées dans Leader, ce programme viendra en appui aux autres procédures et politiques en cours et de manière plus générale au développement local de la zone. En effet, l’ambition de Leader n’est pas de financer des opérations dites “lourdes”, d’aménagement pur et dur mais d’être un outil souple se concentrant sur l’animation du territoire, la mobilisation et l’implication des acteurs locaux, notamment la société civile et les jeunes. L’objectif est donc de pérenniser et de renforcer la démarche entreprise lors de l’élaboration de la candidature de l’Albret au programme Leader.

II- Le suivi / évaluation

II-1. Le suivi

Dans leurs missions de mise en œuvre du programme, les deux animateurs auront également la charge d’assurer le suivi du programme et des opérations.

Pour ce faire, ils disposeront de deux outils :

 Le Logiciel OSIRIS Comme avec Présage, cet outil permettra de suivre et de gérer l’ensemble des projets depuis le dépôt de la demande de subvention en suivant les différentes étapes de la vie du dossier : instruction, programmation, suivi des engagements et mandatements du FEADER et des cofinancements, justification des dépenses réalisées par les maîtres d’ouvrage et l’archivage des pièces constitutives du dossier. 120  Les Tableaux de Bord Le Pays d'Albret est en passe de finaliser un observatoire pour mieux comprendre les évolutions de son territoire et suivre l’effet des politiques qu’il a élaboré. C’est un outil d’expertise favorisant la pertinence et la construction stratégique de l’action publique. Pour le Pays d'Albret, la fonction d’observation locale doit être une aide à la décision collective. Elle doit :

- Faciliter et initier la concertation, - Produire pour l’ensemble du partenariat local, - Participer à la production des enjeux, - Capitaliser la connaissance du territoire.

Pour répondre aux exigences de la mise en œuvre de Leader, le Pays d'Albret s’appuiera sur l’observatoire qu’il a développé et qui permet une analyse approfondie sur les impacts des financements publics. Cet outil permettra de disposer d’un suivi physico financier des actions soutenues et de traiter ces données à partir de critères qualitatifs divers et à partir de données cartographiques.

L’association de ces deux outils permettra à l’équipe d’animation de disposer d’un véritable dispositif de suivi du programme et des opérations, opérationnel aussi bien en matière quantitative (état d’avancement financier du programme) que qualitative (degré de réalisation, impacts des opérations ...). Il est à noter que pour garantir la fonctionnalité de l’outil Tableau de Bord, le Pays 121 d’Albret a inclus dans la nature des dépenses éligibles, à la sous-mesure afférente, le développement de l’application de cet outil informatique. Ce dispositif servira ainsi de support privilégié lors des différentes évaluations du programme.

Afin d’élargir la mission de suivi et d’évaluation du programme à d’autres acteurs locaux, les animateurs du GAL organiseront chaque année un Comité de Suivi qui réunira certains membres du Comité de Programmation, des élus, des porteurs de projet ainsi que des membres du Conseil de Développement. A l’occasion de cette réunion, le Comité de Suivi émettra un avis à partir des différentes productions évoquées auparavant et apportera les grandes lignes du rapport d’exécution annuel. Cette initiative qui avait été initié par le GAL Pays d’Albret, seulement lors de son évaluation à mi-parcours du programme LEADER+ avait été valorisée par le cabinet MC2 Consultants lors de l’évaluation finale des GAL Aquitains qui encourageait plus de régularité dans ces rendez-vous.

II-2. L’évaluation et le contrôle

Le Pays d’Albret possède une réelle expérience et culture de l’évaluation. Depuis le début des années 90, le Pays d’Albret a bénéficié régulièrement de différents programmes notamment européens, qui lui imposaient d’une part, de réaliser des diagnostics locaux et d’autre part, des évaluations régulières.

Cette réelle expérience, le Pays d’Albret l’a acquise en utilisant différentes approches : - intervenants extérieurs, - auto évaluation interne, - développement d’outil spécifique, - partenariale avec d’autres territoires, Tel que ce fut le cas dans le cadre de l’évaluation finale Leader+ en collaboration avec cinq autres GAL aquitains.

La mise en place du dispositif cité ci-dessus permettra au GAL d’être en mesure de réaliser une auto-évaluation en continu de son plan de développement. Dans ce cadre, l’équipe d’animation s’attachera à élaborer, pour chaque Comité de Programmation, un bilan du programme. Cela assurera la mise en place d’un système réactif, permettant le cas échéant, au Comité de Suivi, de prendre les réorientations qui s’avéreraient nécessaires en cours de réalisation du programme.

En outre, ce dispositif de suivi et d’auto-évaluation permettra au GAL de fournir les informations nécessaires au suivi national du programme et de son évaluation. En parallèle à l’auto-évaluation menée, deux évaluations du programme du Pays d’Albret seront réalisées par des intervenants extérieurs au territoire et indépendants. − Une évaluation à mi-parcours (avant fin 2010) afin d’ajuster, si nécessaire, le plan de développement aux réalités de mise en œuvre constatées et à l’évolution du contexte d’application. − Une évaluation finale, réalisée à l’issue du plan de développement.

Les moyens financiers alloués aux actions de suivi et d’évaluation sont précisés dans le plan de développement.

Pour évaluer et apprécier les différents projets, des outils ont été mis en place :

Utilisation de la grille multicritères du programme Leader du Pays d'Albret au service du Développement Durable 122 Un outil de bonification des projets La grille d’analyse sera diffusée à tous les porteurs de projets potentiels afin d’enrichir leur réflexion. Elle servira également au groupe technique, composé de membres du Conseil de Développement, pour émettre un avis d’opportunité sur les projets avant leur passage en Comité de Programmation.

Un outil d’aide à la décision pour le Comité de Programmation La grille d’analyse du programme Leader servira d’outil d’aide à la décision du Comité de Programmation. Les critères proposés, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de la priorité ciblée Leader, prennent en compte les trois fondements du Développement Durable. En confrontant les projets en programmation à la grille d’analyse, le comité appréciera la qualité et l’opportunité de l’intervention de Leader. Enfin, un dernier critère permettra d’évaluer la capacité du bénéficiaire à promouvoir son projet ainsi que l’image du Pays d'Albret et de l’Union Européenne sous l’angle du Développement Durable, ce qui renforcera l’appropriation par tous de la priorité ciblée.

A - Critères de développement environnemental

1- Recours à une approche environnementale dans le cadre d’investissement immobilier ou de travaux

Le porteur de projet :  S’engage à réaliser, tout ou partie, de ses travaux en référence à une expertise environnementale par un tiers compétent.  A recours à un des équipements significatifs en matière ; de production d’énergies renouvelables, d‘économie d’énergie, de tri ou de recyclage des déchets.  S’engage à s’inspirer de la norme « Haute Qualité Environnementale ».  Initie des pratiques écologiques dans la conduite des ses travaux et dans le fonctionnement du bâtiment.

2- Adoption de pratiques écologiques « élémentaires » pour maîtriser la gestion des ressources ou la valorisation des déchets

Le porteur de projet :  Renforce une démarche globale de développement durable, définie dans le cadre de son fonctionnement quotidien.  Développe des comportements ciblés en matière de valorisation des déchets et/ou de maîtrise d’énergies.  S’engage à réfléchir et à initier l’adoption de pratiques écologiques simples à l’occasion de prochains projets.

3 - Préservation du patrimoine naturel de l’Albret à travers la valorisation des paysages et l’amélioration qualitative et l’usage quantitatif de l’eau

Le porteur de projet :  Intègre une approche globale de valorisation paysagère sur plusieurs aspects de son exploitation ou de son territoire et /ou intervient sur une superficie significative de son exploitation (ou de son territoire) pour contribuer à l’amélioration qualitative ou sur l’usage quantitatif de l’eau.  Intervient sur un secteur ciblé de son exploitation en matière de paysage ou sur un espace limité pour améliorer la qualité ou l’usage quantitatif de l’eau.  S’engage dans une formation à la préservation du patrimoine naturel de l’Albret.

123 B - Critères de développement économique

4 - Recours à l’amélioration des techniques et des compétences pour contribuer au maintien de l’emploi sur le territoire

Le porteur de projet :  Engage une démarche globale d’amélioration de ses modes de fonctionnement pour répondre aux objectifs de la priorité ciblée du Pays d'Albret.  Développe un secteur particulier de son activité en ayant recours à un transfert technique ou technologique en lien avec l’environnement.  Contribue à la création d’emplois directs ou indirects locaux.  Favorise l’intégration de plusieurs acteurs du territoire dans le tissu social et économique local.  Participe à l’amélioration de l’accueil des populations.

5 - Prise en compte de la durabilité économique ou financière du projet

Le porteur de projet :  Apporte les éléments « économiques » ou « financiers » permettant de justifier la solidité de son activité.  Développe une innovation dont la pérennité n’est pas garantie mais progressive en fonction des résultats obtenus.  Démontre les retombées indirectes de son projet pour la pérennité d’autres acteurs et activités du territoire …

C – Critères de développement social

6 - Prise en compte de la qualité du partenariat ou de la transversalité du projet

Le porteur de projet :  Réalise son opération dans le cadre d’un partenariat concret (en dehors du cofinancement) avec un ensemble d’acteurs du territoire ou du développement territorial, où les initiatives sont partagées et les objectifs communs.  Est en mesure de justifier un partenariat ou une recherche de partenariat par le soutien formalisé d’acteurs reconnus du territoire ou d’acteurs du développement territorial qui attestent de la qualité du projet et de sa cohérence avec leurs propres initiatives.  Est en mesure de justifier de l’intérêt de son opération vis-à-vis de l’attente des bénéficiaires ultimes.

7 - Amélioration de la solidarité par la prise en compte significative des publics cibles : personnes âgées, jeunes, personnes à mobilité réduite, demandeur d’emploi,...

Le porteur de projet :  S’engage à agir spécifiquement sur un public cible.  S’engage à proposer, dans le cadre de son opération, certaines initiatives permettant de prendre en compte certains publics cibles.  Démontre un impact indirect et positif sur un public cible.

8 - Valorisation des ressources humaines

Le porteur de projet :  S’engage dans un plan de formation améliorant ses compétences.  Met en œuvre un processus de formation pour son personnel. 124  Participe à l’intégration de publics en difficultés.  Contribue au développement d’une information visant à promouvoir l’appropriation par tous du territoire.

III- Capitalisation / diffusion

Pour le Pays d'Albret, la capitalisation consistera à transformer les expériences pertinentes qui auront été développées en modèles susceptibles d’être partagés par des acteurs internes et externes au territoire. La capitalisation a plusieurs objectifs : - valoriser les expériences du territoire afin de développer une dynamique positive des acteurs locaux, - modéliser les connaissances et expériences acquises, en favoriser leur transfert vers d’autres secteurs d’activités, ou tout autre type d’intervention, - être en situation d’anticiper les besoins par une approche prospective, - favoriser les échanges entre acteurs locaux aux intérêts individuels différents afin de les amener à partager une culture et un bien commun.

Dans le cadre du programme LEADER +, le GAL a activement participé à la mise en réseau et aux initiatives de l’UNA, (études, réunions thématiques, festival du film LEADER+, capitalisation des opérations sur le site de l’UNA,…). Dans ce cadre, certaines opérations du GAL ont été labellisés comme opération les plus pertinentes au regard des spécificités LEADER + : - « Création de Points d’Accès Internet dans les maisons de retraite du Pays d’Albret » retenue en Septembre 2007, - « Des mobylettes pour être mobiles ! Mission d’accompagnement d’un nouveau service de location de mobylettes » retenue en Juin 2007, - « Création d’un centre de loisirs, rencontres et stimulation pour personnes âgées » retenue en Août 2006.

La nouvelle capitalisation permettra au pays de se donner les moyens de valoriser ses savoir- faire et surtout de ne pas les perdre. Ce savoir capitalisé permettra alors de donner les clés, d’être outillé, pour aborder l’avenir. Elle se fera par :

- la participation aux différents réseaux qui sont autant de services à la disposition des acteurs locaux pour favoriser les échanges et la coopération. Ce travail viendra en complément des relations informelles qui sont déjà établies par le Pays d'Albret, de par son expérience dans la démarche Leader depuis sa création.

La mise en réseau s’adressera à l’ensemble des acteurs du territoire du Pays d'Albret qu’ils soient ou non bénéficiaires de l’initiative. Dans un esprit d’enrichissement collectif des expériences, les acteurs seront invités à contribuer à la dynamique du réseau en communiquant les informations sur les actions innovantes qu’ils réaliseront ou dont ils auront connaissance. Pour le Pays d'Albret, la mise en réseau a différents objectifs : - mettre en contact les personnes, les projets et les territoires, - échanger, transférer les expériences, compétences, réduire l’isolement, tisser des liens, créer de nouveaux canaux facilitant la circulation de l’information, … - stimuler les coopérations entre territoires en mettant à la disposition des acteurs locaux les informations nécessaires à la recherche de partenaires et l’appui technique utile dans la préparation d’une action de coopération, 125 - tirer des enseignements en matière de développement. Cette capitalisation reposera essentiellement sur la capacité qu’auront les réseaux de niveaux supérieurs à organiser des moments d’échanges entre territoires.

- la communication directe, à partir :

- des outils déjà mis en place comme le journal du Pays diffusé dans tous les foyers et le blog du Pays d’Albret («paysalbret.org »), qui permet de diffuser et de récolter rapidement toutes informations ou expertises en rapport avec les travaux en cours, - des forums de sensibilisation au développement durable organisés régulièrement sur le territoire. Des documents de bonnes pratiques pourront être édités à l’issue de ces forums.

Enfin, de cet échange d’expériences et de bonnes pratiques, le Pays d'Albret attend différents impacts pour les acteurs locaux, notamment en termes de gain de temps et d’énergie. Mais il peut permettre également :

- d’accéder à des informations utiles pour rechercher des partenaires, identifier d’autres sources de financements européens, repérer des bonnes pratiques et s’en inspirer pour résoudre des problèmes locaux ; - d’élargir les références du Groupe d'Action Locale de façon à renforcer la crédibilité locale des projets, créer ou renforcer les liens extérieurs, dépasser le niveau local et rompre l’isolement du territoire et des agents de développement ; - d’enrichir collectivement la démarche du pays par la recherche collective et la capitalisation des enseignements recueillis, ainsi que la diffusion de la méthode au-delà des bénéficiaires de Leader ; - favoriser l’intégration de cette méthodologie à l’ensemble des procédures contractuelles portées par le pays.

126 CONCLUSION

L’énergie des acteurs, les politiques territoriales locales et la mise en valeur des atouts ont permis de limiter les effets négatifs des mutations du monde rural. Bien que fragilisée, l’agriculture s’est maintenue et la valorisation du patrimoine naturel et bâti s’est accentuée depuis ces dernières années.

Cependant aujourd’hui, le Pays d'Albret traverse une nouvelle période sensible avec :

- le développement d’un habitat banalisé dans les communes limitrophes de l’agglomération agenaise mitant le paysage,

- la perte d’une identité rurale porteuse de solidarité et l’émergence d’une fracture sociale entre une population traditionnelle vieillissante ou éloignée de l’emploi, et les néo ruraux travaillant et consommant hors Pays d'Albret,

- l’évolution du monde et de ses problématiques environnementales préjudiciables pour aller vers un Développement Durable bénéfique pour tous.

Si des expériences multiples ont déjà été réalisées avec, dans certains cas, des échanges de bonnes pratiques avec d’autres territoires, il convient dès maintenant d’aborder les divers champs liés au Développement Durable avec une toute autre ambition et d’impliquer l’ensemble des acteurs.

Au-delà des questions générales d’éco énergie, des problématiques spécifiques sont à prendre en considération comme la dépendance de plus en plus marquée à l’agenais, l’accompagnement des personnes âgées, la lutte contre certaines formes d’exclusion, le maintien d’une agriculture de qualité ou le développement d’activités génératrices d’emplois.

Dans ce contexte, en ayant tenu compte à la fois des politiques déjà en place et des mutations en cours sur le territoire, le contenu de la priorité ciblée est apparu évident et prioritaire par les acteurs locaux. La réflexion partagée, lors de l’élaboration de la candidature Leader, a naturellement amené le Pays d'Albret, à souhaiter orienter cette nouvelle génération de programme vers des valeurs de solidarité, de citoyenneté et de durabilité.

127

ANNEXES

128 Délibération du Syndicat Mixte du pays d’Albret

129

130

131 Statuts du syndicat Mixte du Pays d’Albret Porte de Gascogne

TITRE I - DISPOSITIONS GENERALES

ARTICLE 1 : CONSTITUTION DU SYNDICAT Conformément aux dispositions de l’article 5721-2 du Code général des collectivités locales, il est créé un syndicat mixte qui prend la dénomination de :

SYNDICAT MIXTE POUR L’AMENAGEMENT DU PAYS D’ALBRET-PORTE DE GASCOGNE

1-1 : Le syndicat mixte est constitué pour l’ensemble des compétences inscrites à l’article 2-1 par l'adhésion : a) de la communauté de communes des Coteaux de l'Albret, b) de la communauté de communes du Val d'Albret, c) de la communauté de communes du Mézinais, d) des communes suivantes, non membres d'une des structures intercommunales précitées : - Saint-Vincent-de-Lamontjoie, - Lamontjoie, - Le Nomdieu. e) du Département de Lot-et-Garonne. 1-2 : Le syndicat mixte est constitué pour la compétence inscrite à l’article 2-2 - option 1 (bassin de l’Osse) par l'adhésion : a) de la communauté de communes du Mézinais, b) de la communauté de communes du Val d’Albret, c) de la commune de Moncrabeau, d) de la commune de Le Fréchou, e) de la commune d’. 1-3 : Le syndicat mixte est constitué pour la compétence inscrite à l’article 2-3 - option 2 (bassin de la Gélise) par l'adhésion : a) de la communauté de communes du Mézinais, b) de la communauté de Communes du Val d'Albret, c) de la commune d’Andiran. 1-4 : Le syndicat mixte est constitué pour la compétence inscrite à l’article 2-4 - option 3 (bassin des Auvignons) par l'adhésion : a) de la commune de communes du Val d’Albret, b) de la commune de Moncaut, c) de la commune de Lamontjoie, d) de la commune de Calignac, e) de la commune de Le Saumont, f) de la commune de Fieux, g) de la commune de Francescas, h) de la commune de Le Nomdieu, i) de la commune de Moncrabeau, j) de la commune de Montagnac-sur-Auvignon, k) de la commune de Saint-Vincent-de-Lamontjoie, l) de la commune d’Espiens.

ARTICLE 2 : OBJET DU SYNDICAT

2-1 : Le syndicat mixte exerce au lieu et place de toutes les collectivités membres les compétences suivantes : 132

- la mise en place et le suivi de procédures contractuelles (Pôle de Séjour Touristique, Projet Collectif de Développement, etc. ...), - d'apporter son concours technique sur l'aménagement des vallées, des rivières et du réseau hydraulique en général, - la coordination et l'harmonisation des projets, - la promotion du Pays d'Albret-Porte de Gascogne, - la coordination de la démarche de « Pays » tel que prévu par le Décret d’application n°2000.909 du 19 septembre 2000 relatif à la loi n°99-533 du 25 juin 1999 d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire, - l’élaboration et le suivi de la charte de territoire ainsi que la constitution du Conseil de Développement lorsque le périmètre du pays aura été arrêté, - l’acquisition, la réalisation et la gestion des infrastructures nécessaires au déploiement d’un Réseau Haut Débit de communication sur l’ensemble du territoire du Cœur d'Albret.

2-2 : Le syndicat mixte est habilité à exercer la compétence à caractère optionnel 1 suivante : - la gestion et l’aménagement de l’Osse et des milieux associés du bassin versant.

2-3 : Le syndicat mixte est habilité à exercer la compétence à caractère optionnel 2 suivante : - la gestion et l’aménagement de la Gélise et des milieux associés du bassin versant

2-4 : Le syndicat mixte est habilité à exercer la compétence à caractère optionnel 3 suivante : - la gestion et l’aménagement des Auvignons et des milieux associés du bassin versant.

ARTICLE 3 : DUREE ET SIEGE Le siège du syndicat est fixé à la mairie de Nérac. La durée du syndicat est illimitée.

TITRE II - ADMINISTRATION DU SYNDICAT

ARTICLE 4 : CONSTITUTION DU COMITE SYNDICAL 4-1 : Le syndicat, tel que constitué à l’article 1/1-1, est administré par un Comité syndical composé de délégués élus ou désignés par chaque membre selon les modalités qui lui sont propres à raison de : - pour les communes adhérentes ou non d'une structure intercommunale : d'un délégué titulaire, - pour le Conseil général : de 5 délégués (le président du Conseil général ou son représentant et les quatre conseillers généraux des cantons concernés).

Chacun des délégués est désigné pour la durée de son mandat au sein de l'assemblée qui le délègue ou le désigne.

Si des communes, membres du présent syndicat mixte, qui ne sont membres d'aucune des communautés de communes, décident, postérieurement à la création du syndicat mixte pour l'aménagement du Pays d’Albret-Porte de Gascogne, d'adhérer à un établissement public de coopération intercommunale (EPCI), le nouvel EPCI se substituera de plein droit à ces communes au sein du syndicat mixte et du Comité syndical. L'EPCI en question disposera au Comité syndical d'un nombre de représentants égal au nombre de communes membres de cet EPCI qui sont concernées par l'objet du syndicat mixte.

133 4-2 : Le syndicat (option bassin de l’Osse), tel que constitué à l’article 1/1-2, est administré par un Comité syndical composé de délégués élus ou désignés par chaque membre selon les modalités qui lui sont propres à raison de : - pour les communes adhérentes ou non d'une structure intercommunale : de deux délégués titulaires par commune riveraine,

4-3 : Le syndicat (option bassin de la Gélise), tel que constitué à l’article 1/1-3, est administré par un Comité syndical composé de délégués élus ou désignés par chaque membre selon les modalités qui lui sont propres à raison de : - pour les communes adhérentes ou non d'une structure intercommunale : d’un délégué titulaire par commune riveraine,

4-4 : Le syndicat (option bassin des Auvignons), tel que constitué à l’article 1/1-4, est administré par un Comité syndical composé de délégués élus ou désignés par chaque membre selon les modalités qui lui sont propres à raison de : - pour les communes adhérentes ou non d'une structure intercommunale : d'un délégué titulaire par commune riveraine,

ARTICLE 5 : CONSTITUTION DU BUREAU Le Comité syndical, tel qu’il est défini à l’article 1/1-1, élit, parmi ses membres et pour la durée de leur mandat, un bureau composé de 15 membres, dont les sièges sont répartis comme suit entre les différentes collectivités : - les communautés de communes 9 sièges . 5 pour la Communauté de communes du Val d’Albret, . 2 pour la Communauté de communes des Coteaux de l’Albret, . 2 pour la Communauté de communes du Mézinais. - les communes indépendantes 1 siège - le Conseil général 5 sièges

Le bureau comporte : - un président, qui prend le titre de président du Syndicat Mixte, - quatre vice-présidents : . Un vice-président délégué, . Trois vice-présidents, - dix membres.

ARTICLE 6 : FONCTIONNEMENT DU COMITE SYNDICAL 6-1 Réunion constitutive

Pour son installation, le Comité syndical du syndicat mixte pour l'aménagement du Pays d’Albret- Porte de Gascogne est convoqué par le président du Conseil général, quinze jours au moins avant la date de la réunion. La convocation est accompagnée de l'ordre du jour de la réunion. La séance est présidée par le président du Conseil général jusqu'à l'élection, par le Comité syndical, du président du syndicat mixte. Le Comité syndical ne peut valablement délibérer lors de cette réunion que si les 2/3 des membres du Comité syndical sont présents ou représentés (dans les conditions prévues à l'article 6-3). Si le quorum n'est pas atteint, la réunion se tient de plein droit trois jours plus tard, après envoi d'une nouvelle convocation par le président du Conseil général. La réunion peut alors avoir lieu sans condition de quorum et se déroule selon les modalités prévues au présent article. 134 Le président est élu à la majorité absolue des membres du Comité syndical présents ou représentés, pour la durée de son mandat au sein de l'assemblée qui l'a désigné pour la représenter au sein du Comité syndical. Si cette élection n'est pas acquise après les deux premiers tours de scrutin, il est procédé à un troisième tour de scrutin et l'élection a lieu à la majorité relative des membres du Comité syndical. En cas d'égalité des voix, l'élection est acquise au bénéfice de l'âge. Une fois le président élu, le Comité syndical procède à l’élection des autres membres du bureau (soit 15 membres) selon les modalités de répartition prévues à l’article 5 alinéa 1. Les membres du bureau élus, le Comité syndical élit les titulaires des postes de vice-présidents, selon les modalités prévues à l’article 5 alinéa 2. Les élections prévues aux deux alinéas précédents se font selon les mêmes règles de majorité que celles requises pour l’élection du président.

6-2 Renouvellement du Comité syndical

A l’occasion des élections régionales, cantonales ou municipales, les membres du bureau qui n’auront pas été reconduits dans leur mandat seront remplacés par des élections partielles au Comité syndical selon les règles ci-après. Si tel est le cas du président, un vice-président prend provisoirement la présidence pour procéder à ces élections partielles. Le Comité syndical ne peut dans ce cas délibérer que si les deux tiers de ses membres titulaires sont présents ou représentés. Si cette condition n’est pas remplie, la réunion se tient de plein droit trois jours plus tard. La réunion peut alors avoir lieu sans condition de quorum. Le président est élu à la majorité absolue des membres du Comité syndical pour la durée de son mandat initial. Si cette élection n’est pas acquise après les deux premiers tours de scrutin, il est procédé à un troisième tour de scrutin et l’élection a lieu à la majorité relative des membres du Comité syndical. En cas d’égalité des voix, l’élection est acquise au bénéfice de l’âge. Chaque membre du bureau est élu dans les mêmes conditions que le président et pour la même durée.

6-3 Fonctionnement du Comité syndical

Le Comité syndical se réunit à l’initiative de son président, au moins une fois par trimestre, dans un lieu choisi par le bureau ou, à défaut de possibilité de réunir ce dernier, par le président. Le Comité syndical est également réuni à la demande :

- du bureau, - ou du tiers des membres du Comité syndical sur un ordre du jour déterminé. Un même délégué ne peut présenter plus d’une demande de réunion par semestre. Les séances du Comité syndical sont publiques, sauf si il y a demande des deux tiers des membres du Comité syndical pour que cet organisme se réunisse en comité secret. Le Comité syndical ne peut délibérer que si la majorité absolue de ses membres est présente ou représentée. Toutefois, si le Comité syndical ne se réunit pas, au jour fixé par la convocation, en nombre suffisant pour délibérer, la réunion se tient, de plein droit, trois jours plus tard et les délibérations sont alors valables quel que soit le nombre des présents. Quinze jours au moins avant la réunion du Comité syndical, le président adresse aux délégués un rapport sur chacune des affaires qui doivent leur être soumises. Tout délégué empêché d’assister à une réunion peut donner délégation de vote, pour cette réunion, à un autre membre. Un même délégué ne peut recevoir qu’une seule délégation. Les délibérations du Comité syndical sont prises à la majorité des suffrages exprimés hormis dans le cas de l’adhésion ou du retrait des membres (Cf. article 7 alinéa 7). 135 Les dispositions énoncées ci-dessus s’appliquent de la même manière pour les comités syndicaux de bassin. Les réunions des comités syndicaux de bassin pourront se réunir indépendamment du Comité syndical défini à l’article 1-1.

ARTICLE 7 : ATTRIBUTIONS DU COMITE SYNDICAL Le Comité syndical est chargé d’administrer et de gérer le syndicat et de prendre toutes mesures nécessaires pour répondre à cette mission. Dans ce but, il exerce notamment les attributions suivantes : - il délibère sur toutes les questions qui lui sont soumises et qui intéressent le fonctionnement du syndicat, - il vote le budget et approuve les comptes, - il autorise le président à intenter et soutenir toute action contentieuse et accepter toute transaction, - il délibère sur les modifications à apporter aux statuts, - il délibère sur l’adhésion de nouveaux membres et sur le retrait des membres du syndicat mixte à la majorité absolue. Le Comité syndical peut déléguer, par délibération, certaines de ses attributions au bureau, exception faite du vote du budget, de l’approbation des comptes et de la modification des statuts.

ARTICLE 8 : REGLEMENT INTERIEUR Le Comité syndical établit un règlement intérieur pour préciser les modalités d’application des présents statuts.

ARTICLE 9 : LE PRESIDENT DU SYNDICAT Le président du syndicat mixte : - convoque aux séances du Comité syndical et du bureau, - dirige les débats et contrôle les votes, - passe tous les actes relatifs à la gestion du syndicat, - est chargé, sous le contrôle du Comité syndical, de la gestion des biens du syndicat, - prépare et propose le budget syndical et ordonnance les dépenses et les recettes, - passe, signe et exécute les marchés publics après délibération du Comité syndical dans les formes et conditions prévues par les lois et règlements, - représente le syndicat pour toutes les activités devant la justice.

Les vice-présidents remplacent le président du syndicat en cas d’absence ou d’empêchement. Le secrétaire veille à la tenue du registre où sont consignés les procès-verbaux des délibérations du Comité syndical.

TITRE III - DISPOSITIONS FINANCIERES ET COMPTABLES

ARTICLE 10 : BUDGET DU SYNDICAT MIXTE Le budget du syndicat mixte pourvoit à toutes les dépenses de fonctionnement et d’animation destinées à la réalisation de ses objectifs. Les dépenses se divisent en dépenses de fonctionnement et en dépenses d’investissement. - Les dépenses de fonctionnement se composent des frais de fonctionnement administratif et d’animation du syndicat mixte. Les coûts de fonctionnement relatifs aux missions effectuées par le technicien rivière sont mutualisés dans la section fonctionnement du syndicat. - Les dépenses d’investissement se composent : 1 - des études auxquelles procède ou fait procéder le syndicat mixte, 2 - de la politique de communication à laquelle il procède pour le compte des adhérents, 136 3 - de la réalisation de l’infrastructure nécessaire au déploiement du Réseau Haut Débit de communication, 4 - de la réalisation des travaux d’aménagement sur l’Osse, la Gélise et les Auvignons. Les fonctions de receveur du syndicat mixte sont exercées par un comptable public désigné par le Trésorier Payeur Général du Département de Lot-et-Garonne.

ARTICLE 11 : RECETTES DU SYNDICAT Les recettes du syndicat mixte se composent :

1 - des fonds de concours ou subventions de l’Europe, de l’Etat, des collectivités territoriales concernées et notamment de la Région Aquitaine, du Département de Lot-et-Garonne et de tout autre établissement public intéressé aux projets, 2 - des contributions des membres du syndicat mixte. Il appartiendra au Comité syndical de fixer chaque année le montant des contributions demandées aux communautés de communes, syndicats de communes et aux communes adhérentes. Les Communautés de communes apporteront une contribution qui sera la somme des contributions dont aurait été redevable chacune des communes membres. Le Département apportera une contribution qui sera égale à la participation des communes. 3 - de la rémunération des services rendus aux communes ou à des associations ou à des particuliers dans le cadre de sa mission, 4 - des dons et legs, 5 - des contributions des collectivités adhérentes aux compétences optionnelles selon la règle suivante : 80 % au prorata de la longueur de berges communales 20 % au prorata de la population. Chaque collectivité supporte obligatoirement les dépenses correspondant aux compétences optionnelles qu’elle transfère au syndicat, dans les conditions fixées pour chacune de ces compétences aux alinéas précédents. 6 - de toutes autres recettes.

ARTICLE 12 : REPARTITION DES DEPENSES ET DES CHARGES Les frais de fonctionnement administratif du syndicat mixte seront, après déduction des participations de l’Etat ou d’autres organismes, partagés sous forme de contributions entre le Département de Lot-et-Garonne, les communautés de communes, les syndicats de communes et les communes.

ARTICLE 13 : DISSOLUTION DU SYNDICAT La dissolution du syndicat intervient conformément à l’article L. 5721-7 du Code général des collectivités territoriales. Actif et passif du syndicat seront liquidés au profit et à la charge de chaque membre dans les proportions définies à l’article relatif à la répartition des dépenses et charges entre les membres.

ARTICLE 14 : COMITE D’EXPERTS Le Comité syndical est assisté par un comité d’experts chargé de donner un avis sur l’aménagement du Pays d’Albret-Porte de Gascogne. Le comité d’experts est composé : - du préfet de Lot-et-Garonne, - des administrations techniques de l’Etat concernées, - de la Région Aquitaine, - du Conseil général du Gers, - de la Compagnie d’aménagement des coteaux de Gascogne, - du Syndicat intercommunal d’Aménagement hydraulique de la Baïse, - de la Société d’économie mixte du Lot-et-Garonne, 137 - de l’Agence de l’environnement et du cadre de vie de Lot-et-Garonne, - du Comité départemental du tourisme, - du Syndicat mixte pour l’aménagement de la Vallée du Lot, - de l’Office d’action culturelle de Lot-et-Garonne, - de la Fédération départementale des associations de pêche, - de la Chambre de commerce et d’industrie, - de la Chambre d’agriculture, - de la Chambre de métiers, - de Voies navigables de France, - de l’Agence de l’eau, - de l’association Conseil des Pays de Lot-et-Garonne, - du Syndicat de défense des vins de Buzet.

Le bureau du syndicat mixte peut désigner, pour participer au comité d’experts, d’autres organismes ou personnalités que leurs compétences désignent tout naturellement pour y siéger. Le comité d’experts est convoqué par le président du syndicat mixte. Les membres du bureau peuvent assister à ses réunions.

ARTICLE 15 : STATUT DU PERSONNEL DU SYNDICAT Le personnel du syndicat sera soumis aux dispositions statutaires de la Fonction Publique Territoriale ; à défaut, le recours à des emplois contractuels sera possible.

ARTICLE 16 : DISPOSITIONS GENERALES Le syndicat mixte sera soumis aux règles édictées pour les syndicats des communes aux articles L. 5211-1 à L. 5212-34 du Code général des collectivités territoriales pour tout ce qui n’est pas explicitement prévu aux présents statuts.

138 Liste des communes du Pays d’Albret

Population totale INSEE Ville (estimation 2006) 47009 ANDIRAN 238 47021 BARBASTE 1 467 47041 BRUCH 749 47043 BUZET SUR BAISE 1 238 47045 CALIGNAC 373 47058 167 47090 ESPIENS 310 47097 931 47098 FIEUX 331 47102 FRANCESCAS 732 47103 FRECHOU (LE) 249 47133 LAMONTJOIE 491 47134 LANNES 428 47139 LASSERRE 76 47143 LAVARDAC 2 261 47167 MEZIN 1 509 47172 MONCAUT 456 47174 MONCRABEAU 780 47176 MONTGAILLARD 187 47180 MONTAGNAC-SUR-AUVIGNON 497 47186 MONTESQUIEU 714 47195 NERAC 6 787 47197 NOMDIEU (LE) 223 47207 200 47211 POUDENAS 253 47221 REAUP-LISSE 571 47249 SAINT-LAURENT 503 47258 SAINTE-MAURE-DE-PEYRIAC 340 47266 SAINT-PE-SAINT-SIMON 209 47267 SAINT PIERRE DE BUZET 246 47282 SAINT-VINCENT-DE-LAMONTJOIE 197 47287 SAUMONT (LE) 198 47302 SOS 681 47308 THOUARS-SUR-GARONNE 179 47318 VIANNE 1 224 47327 382 TOTAL 26 377

139 L’intranet du Pays d’Albret au service de Leader

De la bonne utilisation du site intranet Pays d’Albret

A l’occasion de la mise en ligne de son site internet, le syndicat mixte du pays d’Albret, met à disposition des membres des forces vives du pays, un accès privé, afin de faciliter les échanges dans un souci de travail collaboratif et participatif optimisé. Le site étant en cours de construction, il vous est demandé de ne pas tenir compte des rubriques non concernées par l’intranet, à savoir toutes les rubriques placées avant celle intitulée conseil de développement.

Adresse du site : http://www.paysalbret.org/

1 S’enregistrer dans les contacts :

Pour entrer dans l’espace privé du site internet vous devez entrer l’identifiant et le mot de passe qui vous a été donné. Pour cela cliquez sur le cadenas situé en haut à droite de la page du site internet. Puis entrez votre identifiant et le mot de passe dans la fenêtre située en dessous et cliquez sur connexion.

Remplir les champs : Identifiant : leader Mot de Passe : leader

Une fois entré dans l’intranet du site du pays d’Albret, vous pouvez constater que de nouvelles rubriques ont fait leur apparition dans les onglets situés à gauche de votre écran. 140

Nous demandons à chaque utilisateur de bien vouloir s’inscrire dans les contacts, pour cela dirigez vous dans la rubrique Contacts…

…et remplissez les champs

Cliquez sur Ajouter

Remplir les nouveaux champs

2 Rubrique Conseil de développement

141

Le syndicat mixte met à disposition cette rubrique en vous proposant un espace dévolue au téléchargement de documents en libre consultation pour les membres de l’intranet ainsi qu’un forum. Nous vous rappelons que cette rubrique est la seule page active des onglets qui sont affichés. Pour consulter les ressources documentaires, veuillez vous rendre dans la rubrique Conseil de développement et cliquez sur Documents ; la liste des documents s’affiche à l’écran. Cliquez sur un lien de document pour ouvrir une fenêtre ou cliquez droit avec la souris et validez enregistrez la cible sous pour télécharger le document.

Ultérieurement, chaque utilisateur pourra, s’il le désir, transmettre un document au syndicat mixte par e-mail afin de le mettre en ligne.

Vous pouvez constater qu’en vous connectant au réseau intranet, une rubrique utilisateur est apparue en bas à gauche de l’écran. Cette rubrique vous permet, entre autre, d’avoir accès aux fonctionnalités réservées aux membres de l’espace privé du site.

 Le Forum

2 thèmes vous sont proposés : Posez vos questions où vous pourrez notifier les points que vous souhaitez voir éclaircir concernant les nouveaux programmes ou liés à la ressource documentaire vue précédemment. Le syndicat mixte répondra en gras aux questions. Apportez vos contributions ceci est l’espace où vous pourrez partager vos réflexions concernant les programmes 2007-2013. Bien entendu, n’importe quel membre inscrit sur l’intranet peu alors continuer d’alimenter le débat en faisant part de ses idées.

Vous pouvez, si vous le souhaitez, signer vos contributions, sans que cela soit obligatoire. Vous paraîtrez sous le nom d’utilisateur : prive prive

Fonctionnement du Forum : Cliquez sur Posez vos questions Une liste des sujets apparaît

142

Sujets proposés

Pour poser une question su le même sujet :

Pour intervenir cliquez sur répondre

Pour intervenir sur un nouveau sujet :

Sujet

Texte

Inscrire le sujet dans la case sujet puis inscrivez votre texte afin de lancer le débat. Terminez en validant la case poster. Faites de même, concernant le second forum intitulé Apportez vos contributions. 143 Listes d’émargement des réunions de concertation

FORUM DU PAYS D’ALBRET Jeudi 22 mars 2007 ********************** LISTE DES PARTICIPANTS ______

NOM / PRENOM FONCTION / COMMUNE ABRIAL Colette Conseillère municipale d’Andiran 1 BACHERE Jacques Syndicat d’Initiative de Francescas 1 BASILIO Manuel ANPE – Agen 1 BATAILLE Christian Conseiller général de Mézin 1 BAUDON Danielle Conseillère municipale d’Espiens 1 BERNICK Jacques Fieux 1 BIASUZZI Pascal Maire adjoint – Montesquieu 1 BISETTO Isabelle Mairie de Bruch 1 BOCQUET Josiane Agricultrice – Calignac 1 BORDIGNON Michel Maire de Barbaste 1 BOSSHARDT Paul Moncrabeau 1 BOUCHEYROU Marjorie Directrice ADECAV – Agen 1 BOUGES Robert Maire adjoint - Lavardac 1 BOUNEAU Claude Nérac 1 BRUN Marie-Christine CFPPA – Nérac 1 BUISSON Jean Maire de Sos 1 Bureaux Multiservices Cauderoue – 47600 Nérac 1 CALDO Nicolas Agriculteur – Nérac 1 CARLESSO Jean-Louis Conseiller municipal de Mézin – Membre CP Leader + 1 CASSE Jean-Louis Sauméjan (Membre CP Leader+) 1 CAZALIS Hubert Point Relais Emploi – Nérac 1 CAZENEUVE Michel Maire de Fieux 1 CHAPOLARD Jacques ADASEA - Mézin 1 CHERRIER Gérard Anzex 1 CHIESA Pierre Maire de Saint-Vincent-de-Lamontjoie 1 CLEMENT Roland Conseiller municipal de Caubeyres 1 COINDEAU Sylvie Centre Médico Social – Nérac 1 CONSTANTIN Jean-Pierre Conseiller municipal d’Andiran 1 COPPI Serge Agriculteur – Nérac 1 DAGRAS Pierre Maire de Le Fréchou 1 DAL MOLIN Jean-Jacques Saint-Laurent – Elu Chambre d’Agriculture 1 DARENGOSSE Gilbert Maire adjoint – Nérac 1 DAURENSAN Francis Maire de Montgaillard 1 DAVID Jean-Paul Maire adjoint de Calignac 1 DENUX Jacques Maire de Montesquieu 1 DISPONS Sylvie Conseillère municipale de Thouars-sur-Garonne 1 DUGARCIN Marie-José Conseillère municipale – Nérac 1 DULAU Françoise Nérac 1 DUPOUY Marie-Aimée Conseillère municipale de Calignac 1 DUPRE DE POMAREDE L. Conseiller municipal de Moncrabeau 1 FAUCHE Daniel Lycée Agricole - Nérac 1 FRESQUET Jacques Maire adjoint – Buzet-sur-Baïse 1 FURLAN Alain Nérac 1 GAILLE Claudine Maison Familiale et Rurale de Barbaste 1 GAREZ Xavier Aquitaine Navigation – Buzet-sur-Baïse 1 GARIN Séverine Chambre de Commerce – Nérac 1 GASSON Etienne Conseiller municipal de Bruch 1 GINES Gérard Conseiller municipal de Francescas 1 GIRARDELLO Gilbert Maire de Lasserre 1 144

GOURGUES Gérard Conseiller municipal de Buzet-sur-Baïse 1 HOSPITAL Guy Maire adjoint - Buzet-sur-Baïse 1 JAVIERRE Michel Conseiller municipal - Mairie Lamontjoie 1 JOFFRE Guy Maire d’Espiens 1 KAUFFER Michel Maire de Lannes 1 LABADIE Pierre Maire de Le Saumont 1 LABARTHE Lionel Maire adjoint d’Andiran 1 LABAT Jean-Paul Maire adjoint de Le Nomdieu 1 LABLEE Caroline ANETTI – Nérac 1 LABORDE Paulette Maire adjointe de Francescas 1 LALAUDE Jean-Louis Conseiller municipal de Le Saumont 1 LASMEZAS Annie Conseillère municipale de Lavardac 1 LENOIR Yann Chambre de Commerce et d’Industrie – Nérac 1 LESPES Gilles Maire de Xaintrailles 1 LHOSPITAL Nicole Collège A. Fallières – Mézin 1 LORENZELLI Alain Maire de Bruch 1 LUSSAGNET Christian Conseiller général 1 MACE Octave Maire adjoint de Moncrabeau 1 MADIER-DAUBA Dany ACPA – Montagnac-sur-Auvignon 1 MALISANI Francis Maire de Moncaut 1 MARCHADIER Paulette Conseillère municipale de Thouars-sur-Garonne 1 MARIN Christian Maire de Buzet-sur-Baïse 1 MARULAZ Philippe Chambre d’Agriculture 1 MAUDIRE Jacques Maire adjoint – Lavardac 1 MAZAT Nathalie Point Relais Emploi – Nérac 1 MIRAMBEAU Stéphane MS Communication - Nérac 1 MOLARO Serge Conseiller municipal de Barbaste 1 MOLINIE Jean-Louis Maire adjoint - Buzet-sur-Baïse 1 MONDIN Jean-François Conseiller municipal d’Espiens 1 MONTHEAU Roland Maire adjoint de Pompiey 1 MUL Bernard Conseiller municipal – Nérac 1 PARFAIT Francine Conseillère municipale - Mairie de Lamontjoie 1 PENAUD Jean-Jacques Conseiller municipal – Mairie de Lisse 1 PENAUD Lionel Lisse 1 PENAUD Sophie Lisse 1 PERES Serge Maire adjoint de Lasserre 1 PEREZ Jean-Michel Conseiller municipal de Moncaut 1 PERRIER Nicole Maire adjointe de Vianne 1 PICCOLI Alain Maire de Thouars-sur-Garonne 1 POGET Marine Nérac 1 POLO Alain Maire adjoint – Montesquieu 1 PORCAL Jean Conseiller municipal de Nérac 1 REMUSAT Patrice Conseiller municipal de Francescas 1 RISPE Didier Conseiller municipal d’Espiens 1 SESTACQ Janine Conseillère municipale de Lavardac 1 SIMKO Monique Conseillère municipale - Nérac 1 SIMONINI Jean-Jacques Nérac (Lycée Agricole) 1 TEOULERE Joëlle Conseillère municipale – Nérac 1 TOUREILLE Jean-Michel Mairie – Montesquieu 1 TOURNE Nathalie Présidente du Conseil de développement - Maire déléguée de 1 Gueyze TOURON André Conseiller général de Lavardac 1 TRIGATTI Marcel Maire adjoint d’Espiens 1 TRILLAUD Nicolas Chambre d’Agriculture 1 VALAY François Calignac (membre CP Leader+) 1 YON Patrick Maire adjoint de St-Pierre-de-Buzet 1 TOTAL 104

145

REUNION ST-PE-ST-SIMON

Jeudi 28 juin 2007

********************** Invités :

Membres du Bureau – Membres du Comité de Programmation Leader + - Membres du Conseil de Développement – Techniciens Chambres Consulaires

LISTE DES PARTICIPANTS ______

NOM / PRENOM FONCTION / COMMUNE BATAILLE Christian Conseiller général de Mézin 1 BERNADIEU Emmanuel ADASEA 47 1 BOCQUET Josiane Membre Conseil de D – Chambre Agriculture - Calignac 1 BOUTIRA Marie-France Membre Conseil de D – CMS Nérac 1 CALBO Michel Membre du CP Leader + - Buzet-sur-Baïse 1 CARLESSO Jean-Louis Membre Conseil de D – Elu C de C du Mézinais 1 CARMENTRAN Roland Membre du Conseil de D – Montagnac-sur-Auvignon 1 CHASTAING Pierre Membre CP Leader + - Nérac 1 CHIESA Patrice Syndicat Mixte 1 DAGRAS Pierre Président Communauté de communes des Coteaux de l’Albret 1 DEJEAN Martine Membre du C P Leader + - Xaintrailles 1 DESSIS Jean-Michel (représentant JJ BANEL) – Elu de Caubeyres 1 DUBEROS Michel Membre Conseil de D – Comptable Nérac 1 GAUTERON Etienne Maire de Lavardac – Elu CCVA 1 KAUFFER Michel Président Communauté de communes du Mézinais 1 LABARDANT Jean Membre du Conseil de D – Montagnac-sur-Auvignon 1 LABARTHE Lionel Membre Conseil de D – Elu C de C des Coteaux - Andiran 1 LUNARDI Mario Membre CP Leader + - Francescas 1 PENIDON Daniel Membre du Conseil de D – Montagnac-sur-Auvignon 1 PETIT Lionel Syndicat Mixte 1 PILLOUD Frédéric Communauté de communes du Mézinais 1 PLANES Guy Moulin des Tours (Habitant de Feugarolles) 1 REMUSAT Patrice Membre du Conseil de D – Accueil en Albret - Francescas 1 RUFINO Bernard Membre Conseil de D – Peintre – Chambre de Métiers 1 SAINT-ORENS Maire de St-Pé-St-Simon 1 SAUBOY Francette Syndicat Mixte 1 TOURNE Nathalie Présidente Conseil de Développement – Elue CC du Mézinais 1 TOTAL 27

146

VIANNE Jeudi 20 septembre 2007 **************************** Invités :

Membres du Comité syndical - Membres du Comité de Programmation Leader + Membres du Conseil de Développement - Techniciens Chambres Consulaires Membres Formation P.E.R. LISTE DES PARTICIPANTS NOM / PRENOM FONCTION / COMMUNE

BOCQUET Josiane Conseil de Développement (Elue Ch. d'Agriculture) Calignac 1 BOURDILLON Gil Directeur CFPPA - Nérac - Membre Comité Leader + 1 BOUTIN Maurice Maire de Pompiey 1 CAILTON Florence Directrice Espace d’Albret 1 CARLESSO Jean-Luis Elu Mézin - Pst Comité Syndical de l'Osse 1 CHASTAINGT Pierre CP Leader+ - Nérac 1 CHIESA Patrice Directeur Syndicat Mixte 1 CHIESA Pierre Maire de St Vincent de Lamontjoie 1 DAGRAS Pierre Président Communauté de communes des Coteaux de l'Albret 1 DAL MOLIN Jean-Jacques Elu Chambre d'Agriculture - Membre CP Leader + - Saint-Laurent 1 DESSIS Jean-Claude Conseiller municipal de Caubeyres 1 DI GIUSTO Sandra Office de Tourisme - Mézin 1 DUFAU Didier CP Leader+ - Nérac 1 FORTUNY Delphine Agent RSP 1 GAUJEAN Christian Conseil de Développement (Syndicat CFDT) - Agen 1 GAUTERON Etienne Maire de Lavardac 1 GAYET Sophie Animatrice culturelle – Mairie de Mézin 1 HACHE Jérémie Office de Pôle - Nérac 1 JARRY-DESSIS Christine Habitante de Caubeyres 1 KAUFFER Michel Président Communauté de communes du Mézinais 1 LAMBERT Marie-Pierre Maire adjointe de Mézin 1 LAURENT Roselyne Chambre d’Agriculture – Antenne de Nérac 1 MARTEL Jean-François Conseil de Développement - Maire adjt de Fieux (Coteaux) 1 MAURAS Rachel Directrice Maison Familiale Rurale - Barbaste 1 MESSINES Marie-Isabelle Agent RSP 1 MOLINIE Jean-Louis Maire adjoint de Buzet-sur-Baïse 1 PETIT Lionel Chargé de mission Syndicat Mixte 1 PILLOUD Frédéric Communauté de communes du Mézinais 1 PINEL Nathalie Cohéo - Bordeaux 1 SAUBOY Francette Secrétaire Syndicat Mixte 1 TAULET Janine CP Leader+ - Vianne 1 TAULET Pierre-Bernard Maire de Vianne 1 TOURON André Conseille général de Lavardac 1

33

147

148

149

REUNION MEZIN Jeudi 18 octobre 2007 Invités : Membres du Comité syndical - Présidents Communautés de communes - Membres du Comité de Programmation Leader + Membres du Conseil de Développement - Techniciens Chambres Consulaires - Membres Formation P.E.R. - Cafés citoyens LISTE DES PARTICIPANTS NOM / PRENOM FONCTION / COMMUNE BADIN Philippe Chambre d'Agriculture - Membre CP Leader+ - Lannes 1 BEGLET Chantal Nérac 1 BEGLET Eve Nérac 1 BIZIEUX François Maire adjoint de Bruch - Membre Conseil de Développement 1 BOCQUET Josiane Membre du Conseil de Développement - Calignac 1 BOUTIN Maurice Maire de Pompiey 1 CALBO Michel Membre CP Leader + - Buzet/Baïse 1 CARLESSO Jean-Louis Elu Mézin - Pst Comité Bassin de l'Osse - Membre CP Leader+ 1 CAZALIS Hubert CCVA - Point Relais Emploi - Nérac 1 CHASTAINGT Pierre Membre CP Leader+ - Nérac 1 CHIESA Patrice Directeur Syndicat Mixte 1 DAGRAS Pierre Pst Communauté de communes des Coteaux de l'Albret 1 DARREON Michel Maire de Ste-Maure-de-Peyriac 1 DE LAVENERE Marc Maire de Calignac 1 DELAFOY Teïki Nérac 1 DESSIS Jean-Michel Conseiller municipal de Caubeyres 1 DUBEROS Michel Membre Conseil de Développement - Nérac 1 DUPOUY Marie-Aimée Membre Conseil de Développement - Elue Calignac 1 FAGALDE Michel CFPPA représentant M. FAUCHE - Proviseur Lycée Agricole 1 GAYET Sophie Animatrice culturelle - mairie de Mézin 1 GIORDANA Jean-Luc DET - Conseil général 1 GIRARDELLO Gilbert Maire de Lasserre 1 HACHE Jérémie OT Nérac 1 JARRY-DESSIS Christine Habitante de Caubeyres 1 LABARTHE Lionel Elu Mairie d'Andiran - Membre du Conseil de Développement 1 LARAIGNOU Jean Maire Mézin 1 LAURENT Roselyne Chambre d'Agriculture 1 LEBECQ Michel Habitant de Gueyze 1 MAUDIRE Jacques Maire adjoint de Lavardac 1 MESSINES Marie-Isabelle Syndicat Mixte 1 PETIT Lionel Syndicat Mixte 1 PILLOUD Frédéric Communauté de communes du Mézinais 1 REMUSAT Patrice Membre Conseil de Développement - (Château du Saumont) 1 SAUBOY Francette Syndicat Mixte 1 SIMONINI Jean-Jacques Lycée agricole de Nérac 1 TOURNE Nathalie Présidente Conseil de développement du Pays d'Albret - Gueyze 1 TOTAL 36 150

REUNION LAMONTJOIE

Mercredi 31 octobre 2007 **************************** Invités :

Membres du Comité syndical - Présidents Communautés de communes - Membres du Comité de Programmation Leader + Membres du Conseil de Développement - Techniciens Chambres Consulaires - Membres Formation P.E.R. - Cafés citoyens

LISTE DES PARTICIPANTS

NOM / PRENOM FONCTION / COMMUNE

BEGLET Chantal Nérac 1 BEGLET Eve Nérac 1 BOCQUET Josiane Membre Conseil de Développement - Calignac 1 BOUTAN Pascal Maire adjoint de Lamontjoie 1 CARLESSO Jean-Louis Membre CP Leader + - Elu Mézin- Pst Comité Bassin de l'Osse 1 CARRERE Gilbert Maire de Lamontjoie 1 CHASTAINGT Pierre Membre CP Leader + - Nérac 1 CHIESA Patrice Dircteur Syndicat Mixte 1 DAGRAS Pierre Pst Communauté de communes des Coteaux de l'Albret 1 DAL MOLIN Jean-Jacques Elu Chambre Agriculture - Membre CP Leader + - St-Laurent 1 DESSIS Christine Habitante de Caubeyres 1 DESSIS Jean-Michel Conseiller municipal de Caubeyres 1 DUBEROS Michel Membre du Conseil de Développement 1 FLAGES Yves Maire adjoint de Lamontjoie 1 GAUJEAN Christian Membre Conseil de Développement - Syndicat CFDT 1 GAUTERON Etienne Maire de Lavardac 1 HACHE Jérémie Directeur OT de Nérac 1 LABARTHE Lionel Membre Conseil de Développement - Elu d'Andiran 1 MORARD Pierre-Jean Membre CP Leader + 1 PINEL Nathalie COHEO - Bordeaux 1 REMUSAT Patrice Membre Conseil de Développement - Elu Francescas 1 SAUBOY Francette Secrétaire Syndicat Mixte 1 SOUCARET Raymond Maire de Francescas 1 TOTAL 23

151

REUNION BRUCH Jeudi 29 novembre 2007 **************************** Invités :

Membres du Comité syndical - Présidents Communautés de communes - Membres du Comité de Programmation Leader + Membres du Conseil de Développement - Techniciens Chambres Consulaires - Membres Formation P.E.R. - Cafés citoyens LISTE DES PARTICIPANTS NOM / PRENOM FONCTION / COMMUNE

BACHERE Bernard Conseiller municipal - Bruch 1 BEGLET Chantal et Eve Nérac 2 BIZIEUX François Conseil de Développement - Bruch 1 BOCQUET Josiane Conseil de développement - Calignac 1 BOISRENOULT Isabelle Mairie de Bruch - Ajoint administratif 1 BUISSON Joël Membre Conseil de développement - Sos 1 CANTAU Philippe Conseiller municipal de Montesquieu 1 CARRIER Pierre Habitant de Bruch 1 CAZALIS Hubert CCVA - Point Relais Emploi 1 CHASTAINGT Pierre Membre CP Leader+ 1 CHAZALLON Gabriel Président du Syndicat mixte 1 CHIESA Patrice Syndicat Mixte 1 COMBES Francis Train Touristique 1 DAGRAS Pierre Pst Communauté de communes des Coteaux 1 DANIEL Alain Membre Conseil de Développement - FDSEA 1 DESSIS Jean-Michel et Christine Caubeyres 2 DUBEROS Michel Conseil de Développement - Nérac 1 FITON Marie CP Leader+ Houeillès 1 GAUTERON Etienne Maire de Lavardac 1 LABARDANT Jean Membre CP Leader+ 1 LABARTHE Lionel Maire adjoint d’Andiran 1 LAURENT Roselyne Chambre d'Agriculture 1 LORENZELLI Alain Maire de Bruch 1 MARIA Christine Maire adjoint Bruch 1 MARTEL Jean-François Cde Développement - Elu de Fieux 1 PERELLA Robert Habitant de Bruch 1 PETIT Lionel Syndicat Mixte 1 PILLOUD Frédéric Communauté de communes du Mézinais 1 PINEL Nathalie Cabinet d'études COHEO 1 PLANES Guy Conseil de développement - Feugarolles 1 RUFINO Bernard Membre Conseil de développement - Nérac 1 SAUBOY Francette Syndicat Mixte 1 TAULET Janine Membre CP Leader + 1 TOURNE Nathalie Présidente Conseil de développement 1 TOTAL 36 152

Lettres de soutien

153

154

155

156

157

158

159

160

161

162

163

Dany Madier-Dauba Présidente de l’ACPA (Associacion per la Cultura Populara en Agenés) Membre du comité de programmation du programme Leader +

Nérac le 19/ 12/2007,

Dans la perspective de la candidature du Pays d’Albret au programme LEADER, j’ai participé aux différentes réunions des cafés citoyens organisées par l’équipe du syndicat.

La priorité ciblée : « La poursuite d’une politique cohérente de Développement Durable » retenue lors de ces rencontres, correspond à mon sens tout à fait aux attentes et besoins du territoire.

Tous les participants ont unanimement validé la pertinence du projet et l’intérêt, pour le

Pays, de s’inscrire dans une démarche volontariste de Développement Durable.

Je souhaite personnellement en mon nom, et au nom de l’association que je préside, apporter mon soutien à cette démarche vitale pour chacun d’entre nous sur ce territoire du Pays d’Albret.

Fait ce jour, à Nérac,

Dany Madier-Dauba

164

165

166

167

168

169

Nérac, le 21 décembre 2007

Dans la perspective de la candidature du Pays d’Albret au programme LEADER, la chambre d’Agriculture a participé aux différentes réunions des cafés citoyens organisées par l’équipe du syndicat mixte du pays d’Albret.

La priorité ciblée : « La poursuite d’une politique cohérente de Développement Durable » retenue lors de ces rencontres, correspond aux attentes et besoins du territoire.

Conscient du fait qu’il a fallu faire une sélection parmi des propositions émises, nous constatons avec plaisir qu’une partie de nos propositions concernant l’agricultures a été retenue. Nous espérons donc que le projet recevra des financeurs le meilleur accueil possible.

Philippe BADIN Elu de la Chambre d’Agriculture du pays d’Albret

170

171

Je soussigné DUBEROS Michel domicilié sur la commune de NERAC souhaite vous adressez ce courriel pour soutenir l’action menée par notre syndicat mixte de l’Albret en vue de soutenir notre candidature au programme LEADER. J’ai participé aux travaux préparatoires en vue de la constitution de ce dossier et il ressortait de ces nombreuses réunions que les différentes personnes présentes pouvaient à tout moment exprimer ses réflexions, ses opinions, ses souhaits, ses idées. L’équipe dirigeante de ce syndicat mixte a su nous encadrer, nous guider dans les divers choix structurants pour notre Pays de l’Albret. Bien sûr, nous parlons là de choix nécessaires et utiles, que la grande majorité de la population désire voir se réaliser. Le Pays de l’Albret se situe dans une zone rurale ce qui implique que nous avons besoin davantage de soutien financier que d’autre territoire qui sont historiquement à forte concentration industrielle. Une certaine solidarité financière entre les divers bassins de vie peut voir le jour grâce à l’existence d’un programme tel que LEADER.

Pour ces raisons, pour la qualité du travail accompli, je soutiens avec force notre candidature au programme LEADER.

Merci à tous de votre collaboration. Amitiés-Michel

Dans la perspective de la candidature du Pays d’Albret au programme LEADER, j’ai participé aux différentes réunions des cafés citoyens organisées par l’équipe du syndicat. Ces réunions basées sur la démocratie participative ont permis de cibler les priorités du territoire et notamment des pistes d’action autour du Développement Durable.

Tous les participants ont unanimement validé la pertinence du projet et l’intérêt, pour le Pays, de s’inscrire dans cette démarche volontariste de Développement Durable.

En souhaitant tous mes vœux de réussite à la candidature du Pays d’Albret.

PS/ un courrier suit également

Frédéric PILLOUD Agent de Développement Communauté de Communes du Mézinais Place du club 47170 MEZIN Tél: 05.53.97.02.62 - Fax: 05.53.65.27.98

Ayant participé aux différentes réunions des cafés citoyens organisées par l'équipe du syndicat mixte du pays d'Albret, dans la perspective d'une candidature au programme LEADER, dont il ressort que la priorité retenue est "la poursuite d'une politique cohérente de développement durable". Ce projet a été unanimement validé. Le Maire Jean Jacques BANEL

172

Extrait de la revue de presse

173

174

175

176

177 178

179