Québec 1 Québec

Québec

Drapeau Armoiries

Devise : Je me souviens

Pays Canada

Capitale Québec 46° 48′ 33″ N 71° 12′ 49″ W

Plus grande ville Montréal

Langue officielle Français

Lieutenant-gouverneur Pierre Duchesne

Premier ministre Jean Charest (PLQ)

Superficie 1667441 km2 (2e)

- Terre 1312126 km2

- Eau 355315 km2 (21.3 %)

Population (2009)

[1] - Totale 7828879 hab. (2e)

- Densité 4.97 hab./km2 (5e)

Admission dans la Confédération

- Date 1er juillet 1867 Québec 2

- Rang 1e

Représentation au Parlement

- Sièges à la chambre des communes 75

- Sièges au sénat 24

Abréviation postale QC, PQ

Préfixe de code postal G - H - J

Gentilé Québécois, Québécoise

[2] Fuseau horaire UTC -5 et -4

Domaines Internet .qc.ca [3] .gouv.qc.ca

Autres provinces et territoires du Canada

Le Québec (API : /kebɛk/) est une province francophone du Canada. Sa capitale est Québec et sa métropole est Montréal. Par sa langue, sa culture et ses institutions, le Québec forme une nation[4] . Situé au nord-est de l'Amérique du Nord, entre l’Ontario et les provinces de l'Atlantique, le Québec partage sa frontière sud avec les États-Unis. Il est traversé par le fleuve Saint-Laurent qui le relie aux Grands Lacs et à l’océan Atlantique. Avec une superficie de 1667441 km2, le Québec est la plus Château Frontenac à Québec grande province canadienne.

Le Québec compte une population de 7,8 millions de personnes[1] . La langue officielle est le français, langue maternelle de près de 80 % de la population[5] ,[6] . Le Québec a été une colonie de la France de 1534 à 1763 sous le nom de Nouvelle-France, puis une colonie de l'Empire britannique de 1763 à 1931 jusqu'à l'indépendance du Canada. L'Église catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement des institutions sociales et culturelles du Québec jusqu'au Centreville de Montréal début des années 1960. Ce qu'on a appelé la Révolution tranquille, commencée en 1960, est une époque marquée par l'accroissement considérable du rôle du gouvernement québécois dans la maîtrise du devenir politique, social et économique de la province.

Le statut politique du Québec est défini dans la constitution du Canada. Il a le pouvoir de légiférer dans plusieurs domaines de compétence exclusifs, dont la propriété et le droit civil, l'administration de la justice, Québec 3

la santé et l'éducation. Le Québec est souvent animé par le débat sur son statut au sein du Canada. Les souverainistes préconisent l'indépendance de la province, tandis que les fédéralistes souhaitent le maintien de l'union fédérale. Différents projets de réformes constitutionnelles ou d’indépendance, dont les référendums de 1980 et 1995, ont été proposés sans succès depuis le début des années 1980.

Contrairement au reste du Canada, le droit québécois est mixte. Le droit privé est d'inspiration civiliste, tandis que le droit public s’incrit dans la tradition de la common law. Le Québec en hiver L’aérospatiale, la biotechnologie, l’industrie pharmaceutique, le génie-conseil, la métallurgie, la technologie de l’information et l’industrie culturelle figurent parmi les secteurs clés de l’Économie du Québec. La grande disponibilité des ressources naturelles, notamment le bois de construction et l'hydroélectricité, constitue aussi un important facteur de création de richesse.

Étymologie de Québec Le nom « Québec », d'origine algonquine, était employé par certaines nations amérindiennes, soit les Algonquins, les Cris et les Micmacs[7] . Sa signification était « là où le fleuve se rétrécit » et servait à désigner le rétrécissement du Saint-Laurent près de l’actuelle ville de Québec. En 1632, Samuel de Champlain décrivit ainsi l’endroit : « [...] un détroit dans le fleuve, comme le disent les Indiens [...][7] ,[8] . » Au fil du temps, le nom connut plusieurs orthographes : Qvebecq[9] , Quebeck, Kébec[10] , Quebec[11] et Kebbek[8] .

Géographie

Du sud au nord, le Québec s’étend sur un peu plus de 17 degrés de latitude, et de l’est à l’ouest, sur plus de 22 degrés de longitude. Il s'étend en outre sur deux fuseaux horaires : principalement l'heure de l'Est, normale et avancée, puis l'heure de l'Atlantique (ou des Maritimes)[12] . Le Québec est subdivisé en 13 provinces naturelles[13] et 17 régions administratives.

Frontières

Le Québec partage une frontière terrestre avec quatre États du nord-est des États-Unis (Maine, New Hampshire, New York et Vermont) et trois provinces canadiennes (Nouveau-Brunswick, Ontario et Terre-Neuve-et-Labrador). Cependant, un conflit frontalier subsiste relativement à la propriété du Labrador (La frontière avec le Topographie du Québec Labrador n'est pas officiellement reconnu par le Québec.)[14] [15] [16] Une frontière maritime existe en outre avec le territoire du Nunavut, l'Île-du-Prince-Édouard et la Nouvelle-Écosse. Québec 4

Hydrographie Le Québec dispose d’une des plus importantes réserves d’eau douce du monde[17] , qui occupe 12 % de sa superficie [18] . Il possède 3 % de l’eau douce renouvelable du globe, alors qu’il ne représente qu’un dixième de 1 % de sa population[19] . Plus d'un demi-million de lacs[17] , dont 30 d’une superficie supérieure à 250 km2, et 4500 rivières[17] déversent leurs torrents dans l’océan Atlantique, par le golfe du Saint-Laurent, et dans l’océan Arctique, par les baies James, d’Hudson et d’Ungava. Le fleuve Saint-Laurent et son estuaire constitue la base du développement du Québec au travers les siècles. Parallèlement, nombre de rivières affluentes témoignent de l'exploration des terres, dont Ashuapmushuan, Chaudière, Gatineau, Manicouagan, Outaouais, Richelieu, Rupert, Saguenay, Saint-François, Saint-Maurice, etc. La plus grande étendue d'eau intérieure est le réservoir Caniapiscau, créé dans la réalisation du projet de la Baie-James pour la production d'énergie hydroélectrique. Le lac Mistassini est le plus grand lac naturel du Québec. Les chutes à Michel sur la rivière Ashuapmushuan au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Topographie

Situé dans les monts Torngat, le mont d'Iberville est le point culminant du Québec à 1652 mètres. La péninsule du Labrador est couverte par le plateau laurentien, parsemé de massifs tels les monts Otish. La péninsule d'Ungava est notamment composée des monts D'Youville, des monts Puvirnituq et du cratère des Pingualuit. Alors que de l'Outaouais au Grand Nord culminent des monts de basse et moyenne altitude, les montagnes à hautes altitudes dessinent le Québec depuis la Capitale-Nationale jusqu'à l'extrême est, sur toute sa longitude. Au nord du Saint-Laurent, la chaîne de montagnes des Laurentides s'étend de l'Outaouais à la Côte-Nord, mais connaît une dépression dans le graben du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Au sud, la chaîne de montagnes des Appalaches dessine les régions depuis l'Estrie jusqu'à la péninsule gaspésienne. Les basses-terres du Saint-Laurent, limitées au nord par les montagnes Laurentides et au sud par les Appalaches, couvrent principalement les régions du Centre-du-Québec, de Laval, de la Montérégie et de Montréal, le sud des régions de la Capitale-Nationale, de Lanaudière, des Laurentides et de la Mauricie. Anciennement couvertes par les eaux du lac Champlain, de la plaine surgissent les collines montérégiennes et les collines d'Oka.

Paysage d'automne de la Haute-Gaspésie. Climat

Quatre saisons se succèdent au Québec : le printemps, l'été, l'automne et l'hiver, dont les conditions diffèrent selon la région. Elles sont alors différenciées selon la luminosité, la température et les précipitations de neige et de pluie. La durée d'ensoleillement quotidien est de huit heures en décembre, période de l'année où elle est la plus courte[20] . Des zones tempérées aux territoires nordiques du Grand Nord, la luminosité varie selon la latitude, de même que les aurores boréales et le soleil de minuit. Québec 5

Le Québec est divisé en quatre zones climatiques : arctique, subarctique, continentale humide et maritime de l'Est. Du sud au nord, les températures moyennes varient, en été, entre 20 °C et 5 °C et, en hiver, entre -10 °C et -25 °C[21] . En période de chaleurs et froids intenses, les températures peuvent atteindre des points de 35 °C en été[22] et de −40 °C durant l'hiver québécois[23] , selon l'indice humidex ou le refroidissement éolien.

Le record de précipitations hivernales fut établi durant l'hiver [24] 2007-2008 avec plus de cinq mètres de neige dans la région de « Mon pays ce n'est pas un pays, c'est l'hiver » Québec, alors que la quantité moyenne reçue par hiver est de trois Gilles Vigneault mètres[25] . C'est toutefois en 1971 que survint la « tempête du siècle » dans le sud de la province. Aussi, l'hiver 2010 a été le plus chaud et le plus sec jamais enregistré en plus de 60 ans[26] .

Faune La faune terrestre de grande taille est principalement composée du bœuf musqué, du caribou des bois, du cerf de Virginie (chevreuil), de l'orignal, de l'ours noir et de l'ours polaire. Les animaux de taille moyenne comprennent le couguar, le coyote, le loup de l'Est, le lynx roux (chat sauvage), le renard polaire, le renard roux, etc. Les petits animaux comprennent le castor, l'écureuil gris, le lièvre d'Amérique, la marmotte commune (siffleux), la mouffette, le raton laveur, le tamia rayé (suisse), etc. La biodiversité de l'estuaire et du golfe du Saint-Laurent[27] est formée d'une faune aquatique de mammifères, dont la plupart remonte l'estuaire et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent jusqu'à l'île d'Orléans, tels la Baleine bleue, le Béluga, le Petit Rorqual et le Phoque du Groenland (loup-marin). Parmi les animaux marins nordiques : le Morse et le Narval[28] . Les eaux intérieures sont composées de poissons tels l'achigan, le Brochet d'Amérique, le Doré jaune, l'Esturgeon noir d'Amérique, le maskinongé, la morue de l'Atlantique, l'omble chevalier, l'omble de fontaine (truite mouchetée), la ouananiche, le poulamon atlantique (petit poisson des chenaux), le saumon de l'Atlantique, la truite arc-en-ciel, etc[29] . La faune aviaire comprend des oiseaux de proie tels l'Aigle royal, le Faucon pèlerin, le Harfang des neiges et le pygargue à tête blanche. Les oiseaux maritimes et semi-aquatiques sont la Bernache du Canada (outarde), le Cormoran à aigrettes, le Fou de Bassan, le Goéland argenté, le Grand Héron, la Grue du Canada, le Macareux moine, le Plongeon huard, etc.

Certains animaux d'élevage portent le titre de « race patrimoniale du Québec », à savoir le Cheval Canadien, la poule Chantecler et la vache Harfang des neiges : emblème aviaire du Québec canadienne[30] . De même, en plus des aliments certifiés « biologique », l'agneau de Charlevoix est le premier produit du terroir québécois dont l'indication géographique est protégée[31] . La production animale comprend, en outre, les races porcines Landrace, Yorkshire et Duroc[32] ainsi que de nombreuses races ovines[33] , etc.

La Fondation de la faune du Québec et le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ)[34] sont les principaux organismes publics travaillant avec les agents de conservation de la faune au Québec. Québec 6

Végétation Sur le pourtour de la baie d'Ungava et du détroit d'Hudson se trouve la toundra, dont la flore se résume à une végétation basse de lichen. Plus au sud, le climat devient propice à la croissance de la forêt boréale, limitée au nord par la taïga. La superficie de la forêt québécoise est estimée à 750300 km2[35] . De l'Abitibi-Témiscamingue à la Côte-Nord, cette forêt est composée essentiellement de conifères comme le Sapin baumier, le Pin gris, l’Épinette blanche, l'Épinette noire et le Mélèze laricin. En se rapprochant du fleuve vers le sud, s’ajoutent graduellement le Bouleau jaune et d’autres feuillus. La vallée du Saint-Laurent est composée de la forêt laurentienne avec des conifères tels le Pin blanc d'Amérique et le Thuya d'Occident (cèdre) ainsi que de feuillus et d’essences comme l'Érable à sucre, l'Érable rouge, le Frêne blanc, l'Hêtre d'Amérique, le Noyer cendré, l'Orme d'Amérique, le Tilleul d'Amérique, le Caryer cordiforme et le Chêne rouge d'Amérique. L'aire de répartition du Bouleau à papier, du Peuplier baumier, du Peuplier faux-tremble et du Sorbier décoratif recouvre plus de la moitié du territoire québécois[36] .

Préhistoire et protohistoire

Les autochtones

Les premiers occupants humains s'établirent sur le territoire québécois actuel il y a 10000 ou 11000 ans, au terme d’un long périple qui accompagna la fin de la dernière ère glaciaire[37] . Ces nomades, partis de l’Asie il y a 20000 ans, auraient, selon l’hypothèse encore acceptée en ce début de XXIe siècle, traversé l'isthme de la Béringie, aujourd'hui le détroit de Béring, pour ensuite parcourir l’Amérique du Nord et s’établir dans différentes régions du continent américain[37] .

De cette colonisation progressive, des groupes ethnoculturels distincts donnèrent naissance, sur le territoire québécois, à trois grandes familles Un peuple de langue algonquienne vers 1590. linguistiques (les Iroquoiens, les Algonquiens et les Inuits-aléoutes), desquelles émergèrent les onze peuples autochtones, à savoir la nation inuite et les dix nations amérindiennes[38] : les Abénaquis, les Algonquins (ou Anishinaabe), les Attikameks, les Cris (ou Eeyou), les Hurons-Wendat, les Malécites (ou Etchemins), les Micmacs, les Mohawks (ou Agniers, membres de la Confédération iroquoise), les Montagnais et les Naskapis. Autrefois, d'autres nations existèrent en outre sur le territoire québécois, tels les Laurentiens (ou Iroquoiens du Saint-Laurent). Québec 7

Les explorations européennes

Selon l’historiographie contemporaine, le premier contact entre les nations autochtones et des explorateurs venus d’Europe s'établit au Xe siècle. Les Vikings rencontrèrent alors les peuples d'Amérique du Nord sur les îles de Terre-Neuve et de Baffin ainsi qu'au Groenland et Labrador. De même avant la découverte de l'Amérique, les Basques, Bretons et Normands pêchaient déjà sur les Grands Bancs de morue et dans le golfe du Saint-Laurent. Mais il fallut la chute de Constantinople, le 29 mai 1453, pour que débute la recherche d'une nouvelle route des Indes pouvant faciliter la poursuite du commerce avec l’Extrême-Orient. Accaparé par les guerres d’Italie au début du XVIe siècle, le Royaume de France entreprit un programme d’exploration sous le règne de François Ier. Ainsi en 1524, l'explorateur florentin Giovanni da Verrazano partit pour la quête d’un passage vers l’ouest, entre la Floride et l'île de Terre-Neuve. Malgré sa défaite, sa Giovanni da Verrazano. reconnaissance de la côte est américaine lui permit de rapporter des cartes d’une terre alors inconnue. Ainsi, il devint le premier émissaire français à découvrir l'Amérique et à utiliser l'expression « Nouvelle-France » (Nova Francia, en latin). Sous l'égide de l'Ancien Régime, il ouvrit alors la voie au premier espace colonial français (empire royal) et fonda le poste de Nouvelle-Angoulême, qui devint plus tard la ville de New York.

Histoire

Nouvelle-France (1534-1763)

Premier explorateur européen en terre québécoise, Jacques Cartier posa pied à Gaspé le 20 avril 1534, où il rencontra Donnacona, chef des Iroquoiens du Saint-Laurent. À son second périple, en 1535, il passa l’hiver à Stadaconé (aujourd'hui la ville de Québec) et se rendit à la bourgade d’Hochelaga (aujourd’hui Montréal) par le Grand Fleuve. En 1540, Jean-François de La Rocque, sieur de Roberval, commanda la nouvelle expédition pour le Royaume de Saguenay.

Tributaire des guerres de religion, la colonisation française des Amériques connut une période de vaines tentatives de 1534 à 1603[39] ,[40] . Mais dès là, les coureurs des bois développèrent des relations commerciales avec les peuples autochtones, dans ce qu'ils appelaient alors les Pays d'en Haut. Puis en 1600, Théophile Hamel, Portrait Pierre de Chauvin, sieur de Tonnetuit, établit le premier comptoir commercial imaginaire de Jacques Cartier, vers 1844. permanent à Tadoussac, dans la colonie de Québec alors nommée « Canada », selon la traduction des écrits de Jacques Cartier[41] .

En 1603, Samuel de Champlain conclut une entente avec les Montagnais sur la pointe Saint-Mathieu, auquel se joignirent les Malécites et Micmacs venus de la péninsule gaspésienne[42] . Cela constituait « un facteur décisif dans le maintien d'une entreprise coloniale française en Amérique malgré un désavantage numérique énorme vis-à-vis la colonisation britannique » au Sud[43] . En échange de cette autorisation d'établissement, les colons français offrirent un appui militaire aux peuples algonquiens et Hurons, en défensive contre les attaques et invasions iroquoises. Québec 8

Avec le soutien du roi Henri IV, Samuel de Champlain fonda la ville de Québec le 3 juillet 1608, sur le cap Diamant. Il en fit le premier établissement permanent des Indes occidentales françaises et la capitale de la Nouvelle-France, qui regroupait alors les colonies de l'Acadie, du Canada et de Plaisance. Dès lors, les missionnaires Jésuites, Récollets et Ursulines s'établirent dans la colonie.

Dès le début de la colonisation, le mercantilisme favorisait le

commerce de la fourrure, qui devint le fondement des échanges La Nouvelle-France, dessinée par Champlain en 1612. commerciaux avec la métropole et les Antilles françaises, ainsi que l'Asie, lors de la colonisation de l'île Bourbon, de l'île de France et de la côte de Coromandel. En 1627, le cardinal de Richelieu instaura la Compagnie des Cent-Associés, qui permit l'établissement du régime seigneurial de la Nouvelle-France. Par le fait même, il introduisit la Coutume de Paris. En 1629, le gouvernement de Québec capitula aux mains des frères Kirke. Mais par suite du traité de Saint-Germain-en-Laye, en 1632, le roi Louis XIII recouvra la colonie. Deux ans plus tard, Laviolette établissait le gouvernement des Trois-Rivières à l'embouchure de la rivière Saint-Maurice. En 1642, Paul de Chomedey, sieur de Maisonneuve, établit le gouvernement de Montréal sur la pointe-à-Callière, alors nommé Ville-Marie. Situé sur une île au milieu du fleuve Saint-Laurent, cet établissement devait servir de protection naturelle dans les guerres franco-iroquoises, dont la principale dura depuis la fondation jusqu'en 1667. C'est alors que s'élevèrent au rang des héros de la Nouvelle-France, Dollard des Ormeaux, Madeleine de Verchères et les martyrs canadiens. Sous la régence d'Anne d'Autriche et le gouvernement du Cardinal Mazarin, 1,250 colons français immigrèrent en provenance de l’Anjou, de l’Aunis, de la Bretagne, de l'Île-de-France, du comté du Maine, de la Normandie, du comté du Perche, du Poitou et de la Saintonge. Puis entre 1663 et 1673, le roi Louis XIV dota les 770 filles du Roi pour la colonisation[44] . Dès 1665, le régiment de Carignan-Salières développa la Vallée des Forts contre les invasions iroquoises et contribua au peuplement de la colonie, par l'arrivée de 1,200 hommes originaires du Dauphiné, de la Ligurie, du Piémont et de la Savoie. En 1666, l’intendant Jean Talon organisa le premier recensement, dénombrant alors 3,215 habitants. Puis, la population de la colonie passa à 6,700 habitants en 1672, conséquemment aux politiques d’encouragement de la natalité et nuptialité. En 1663, le secrétaire d'État à la Marine, Jean-Baptiste Colbert, fit instaurer le gouvernement royal du Conseil souverain, à l'instar du Conseil du roi de France. Ainsi, le territoire devait être administré comme une province française, c’est-à-dire par le gouverneur de la Nouvelle-France, assisté de l'évêque de Québec et de l'intendant. Les trois gouvernements régionaux du Canada devenaient ainsi les égaux des gouverneurs de l'Acadie et de Plaisance. En 1686, les Troupes de la Marine, dirigées par le chevalier de Troyes, s’emparèrent de trois forts du Royaume d'Angleterre, érigés sur les terres qu'explora Charles Albanel en 1671, à la baie du Nord. En cette même année, Cavelier de La Salle prit possession, de par le roi de France, des terres que découvrirent Jacques Marquette et Louis Jolliet, en 1673, le long du fleuve Mississippi. Dès lors, les forts de la

Le père Jacques Marquette accompagné de deux Nouvelle-France furent érigés dans le pays des Illinois et en Amérindiens. Basse-Louisiane. Ce n'est toutefois qu'en 1701 que Pierre Le Moyne, sieur d'Iberville et d'Ardillières, fonda le gouvernement de la Louisiane française, à l'établissement de Biloxi. Cette nouvelle capitale fut ensuite déplacée à Mobile et La Nouvelle-Orléans. Québec 9

Dès 1689, les quatre guerres intercoloniales furent les conséquences directes des conflits à la seconde Guerre de Cent Ans. Les Iroquois y perpétrèrent le massacre de Lachine et en 1690, le gouverneur Frontenac mena une série de raids contre la Nouvelle-Angleterre à la bataille de Québec. Puis à l’aube des années 1700, le gouverneur Callières conclut la Grande paix de Montréal, où les Iroquois s'alliaient aux Algonquiens, Canadiens, Français et Hurons. Enfin, par suite des traités d’Utrecht conclus par le duc d'Orléans en 1713, le Royaume de France céda trois colonies au Royaume de Grande-Bretagne : l’Acadie, Le gouverneur Frontenac répondant à l'ultimatum la baie du Nord et Plaisance, mais conserva l'île Royale et l'île de William Phips, gouverneur du Massachusetts, Saint-Jean. à la bataille de Québec de 1690.

À son apogée dans les années 1740, la Nouvelle-France étendit son influence jusqu'aux montagnes Rocheuses, par les explorations de Pierre Gaultier, sieur de Varennes et de La Vérendrye. En 1754, les tensions en Amérique du Nord prirent un tournant décisif lors de l'Affaire Jumonville, évènement déclencheur de la guerre de la Conquête. Dès 1755, plusieurs Acadiens se réfugièrent dans le Canada par suite du Grand Dérangement. L'année suivante, Louis-Joseph de Montcalm, lieutenant général des armées, arriva en Nouvelle-France avec 3,000 hommes. Son homologue britannique, James Wolfe, débuta le siège de Québec de 1759 à l'île d'Orléans. Puis, à son terme au 13 septembre de la même année, le lieutenant du roi conclut les Articles de capitulation de Québec après la défaite des troupes à la bataille des Plaines d'Abraham. Le printemps suivant, le chevalier de Lévis, fort d’une nouvelle garnison en provenance de Ville-Marie, poussa les Britanniques à se retrancher, assiégés, dans Québec, lors de la bataille de Sainte-Foy. Toutefois, ces derniers bénéficiaient aussi de troupes supplémentaires qui contrecarrèrent les renforts de la dernière chance à la bataille de la Ristigouche. Après Trois-Rivières, le gouverneur Le décès de Louis-Joseph de Montcalm, lieutenant-général des armées en Vaudreuil signa les Articles de capitulation de Montréal le 8 septembre Nouvelle-France, à la bataille des Plaines 1760. Peu de temps avant, les peuples autochtones avaient déjà d'Abraham en 1759. capitulé au fort de La Présentation.

La reddition de la Nouvelle-France annonçait l'isolement de la Louisiane française; la partie occidentale et le delta du fleuve Mississippi furent alors cédés secrètement à l'Espagne par le traité de Fontainebleau de 1762, en protection contre les invasions britanniques. Les îles de Saint-Pierre-et-Miquelon devinrent le seul vestige, de cette époque révolue, qui demeura sous tutelle française. Québec 10

Le régime britannique

Province de Québec (1763-1791)

Après trois ans de régime militaire, le roi Louis XV céda la Nouvelle-France au Royaume de Grande-Bretagne, au traité de Paris du 10 février 1763. La métropole abandonnait ainsi les 60000 habitants restants qui se rangèrent au clergé catholique, refusant de prêter serment à la Couronne britannique.

Dès 1763, le roi George III établit la « Province of Quebec » dans la vallée du Saint-Laurent, par la Proclamation royale qui y confinait les Canadiens, alors dirigés par un gouverneur général relevant du Conseil privé de Londres. De fait, cet édit prévoyait leur assimilation par le serment du test et l'imposition de la common law. De même à la Rébellion de Pontiac, les peuples autochtones luttèrent conjointement pour la La Province de Quebec en 1774 conservation de leurs terres et contre le nouvel ordre établi par les forces armées britanniques.

En 1774, l’Acte de Québec instaura le Conseil pour les affaires de la province de Québec et rétablit les droits du peuple canadien, dont la langue française, la Coutume de Paris, la religion catholique et le régime seigneurial. De plus, les limites territoriales englobaient désormais les terres de la Couronne du bassin versant des Grands Lacs — jusqu'à la Terre de Rupert —, et la vallée de l'Ohio, jusqu'au Territoire indien. Afin de conserver une colonie en Amérique, cette ordonnance venait ainsi réduire le mouvement indépendantiste des Canadiens, comme une forme de garantie, née de la révolte de Boston qui motiva la déclaration d'indépendance des États-Unis.

Mais le Congrès continental tenta quand bien même de rallier les Canadiens à la révolution américaine. L'armée continentale échoua cependant, en 1775, à l'assaut contre la Vieille Capitale lors de l'invasion de la Province of Quebec. Sous l’Église catholique, plusieurs Canadiens restèrent en fait neutres, bien que des régiments patriotes s'allièrent aux révolutionnaires à la campagne de Saratoga. Puis dès 1783, les loyalistes de l'Empire-Uni immigrèrent dans la « Province of Quebec », conséquemment à la reconnaissance de l'indépendance des États-Unis. Québec 11

Bas-Canada (1791-1840)

Insatisfaits des nombreux droits accordés aux Canadiens, les nouveaux arrivants britanniques obtinrent gain de cause par l'adoption de l’Acte constitutionnel de 1791. Celui-ci divisa alors le territoire en deux colonies distinctes depuis la rivière des Outaouais : le Haut-Canada et le Bas-Canada et, introduisit le parlementarisme. La Chambre d'assemblée du Bas-Canada fut ainsi établie conjointement avec les institutions précédentes.

En 1813, Charles-Michel de Salaberry mena les troupes canadiennes à leur victoire lors de la bataille de Châteauguay, à la seconde guerre d'indépendance des États-Unis. Les lacunes de l'Empire britannique furent très vite critiquées et contestées dès 1791. En 1834, des membres du Parti patriote présentèrent 92 résolutions à titre

de programme politique et de revendications, qui exprimaient une véritable perte Louis-Joseph Papineau, vers 1852, de confiance dans la monarchie britannique. Mais en 1837, devant les 10 fut le chef de la rébellion des résolutions de Russell qui incarnaient le refus catégorique de Londres de les Patriotes en 1837-1838. considérer, la Société des Fils de la Liberté commença à former des milices. La Rébellion des Patriotes fut ensuite déclenchée et la république du Bas-Canada, proclamée.

La déroute des Patriotes marqua la fin des esprits libéraux sur la société bas-canadienne; le clergé catholique en assurerait désormais la cohésion dans l'étau du sous-développement. L’accès aux nouvelles terres demeurait problématique, puisqu’elles étaient monopolisées par la Clique du Château tout comme les approvisionnements auprès de la métropole impériale. C’est alors que commença le mouvement d’émigration vers les États-Unis (communément appelé, la Grande Hémorragie) qui marqua la survivance et le développement de la diaspora québécoise.

Canada-Est (1840-1867)

Dans le Rapport sur les affaires de l'Amérique du Nord britannique, Lord Durham recommanda qu’il fallût procéder à l’assimilation culturelle de la collectivité francophone. Il y affirmait que les Canadiens étaient un peuple inférieur, sans histoire et sans culture. Pendant la décennie 1840, des écrivains entamèrent alors une réflexion sur la survivance de leurs siens[45] . François-Xavier Garneau écrivit à Lord Elgin : « J'ai entrepris ce travail dans le but de rétablir la vérité si souvent défigurée et de repousser les attaques et les insultes dont mes Robert Frederick Mountain, Un village du compatriotes ont été et sont encore journellement l'objet de la part Bas-Canada, vers 1840. d'hommes qui voudraient les opprimer et les exploiter tout à la fois. J'ai pensé que le meilleur moyen d'y parvenir était d'exposer tout simplement leur histoire ». Son œuvre permit ainsi à la nation canadienne de prendre conscience d'elle-même.

L’Acte d’Union de 1840 fusionna le Haut-Canada et le Bas-Canada en la Province du Canada et, fit de l’anglais la seule langue officielle. Avec un nombre identique de députés, le Canada-Ouest anglophone et peu peuplé obtenait un poids politique équivalent au Canada-Est francophone et fort peuplé. Lord Durham prévoyait de fait que les anglophones seraient bientôt plus nombreux et qu’ils domineraient ainsi l’Assemblée législative. Graduellement, les immigrants britanniques adoptèrent le gentilé « Canadians ». En réaction, les « Anciens Canadiens » (ou Canayens) commencèrent à s’identifier comme des Canadiens français, se distinguant ainsi des nouveaux Canadiens anglais. Québec 12

Les troubles politiques continuèrent, atteignant un nouveau paroxysme en 1849, alors que des émeutiers britanniques incendièrent l'édifice qui abritait le Parlement de la Province du Canada, situé à Montréal depuis 1843. En cette année 1849, les Canadiens français étant devenus minoritaires, le Canada-Est représenté par Louis-Hippolyte Lafontaine entama des négociations avec le Canada-Ouest. Le système de Westminster fut ainsi instauré au sein des institutions existantes, afin de calmer le jeu par l'avènement d'un gouvernement responsable. Puis, le Parlement migra entre Québec et jusqu’en 1867. L'incendie de l'hôtel du Parlement de Montréal.

En réaction à la guerre de Sécession, les élites politiques entamèrent, en 1864, des discussions pour la création d'une confédération. Londres fit alors pression sur les gouverneurs en poste dans les colonies pour qu’ils l’acceptent.

Acte de l'Amérique du Nord britannique

Par suite des négociations entre la Province du Canada, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, la reine Victoria proclama, en 1867, l’Acte de l’Amérique du Nord britannique formant le Dominion of Canada. Ce nouveau système confédératif venait ainsi consolider et transformer les institutions mises en place par l'Acte d'Union de 1840[46] . La nation canadienne-française était alors introduite dans la confédération canadienne par la majorité anglaise du Canada-Ouest, qui devint la province de l'Ontario.

Cette proclamation définit alors la répartition fondamentale des pouvoirs législatifs entre le Parlement confédéral et les assemblées provinciales. Plus précisément, John A. MacDonald avait dû renoncer à ses velléités d’État unitaire face à la détermination de George-Étienne Cartier à instaurer un État québécois, provincial certes, mais foyer national où les Canadiens français étaient assurés de conserver la majorité et ainsi, une maîtrise de leur destin comme une forme de garantie contre l’assimilation. Paradoxalement, les pères George-Étienne Cartier. de la Confédération dotèrent le Parlement du Royaume-Uni d'un pouvoir de désaveu et réserve à l'égard des lois provinciales[46] , menaçant alors l'indépendance du Parlement du Québec[47] .

De manière générale, l'Acte de l'Amérique du Nord britannique consacrait au Québec la reconnaissance « des matières d'une nature purement locale ou privée » sur son territoire. Mais « chose certaine, les impératifs du nouveau régime politique vont révéler de grands obstacles à l'affirmation de Québec et de son Parlement. La classe politique du Québec va découvrir que l'espace politique dévolu aux provinces est restreint dans ce nouveau système. Québec, affaiblie économiquement, doit affronter la compétition politique d'Ottawa, capitale de l'État fédéral fortement centralisateur »[48] . Québec 13

De Chauveau à Duplessis (1867-1959)

Le 15 juillet 1867, Pierre-Joseph-Olivier Chauveau, du Parti conservateur, devint premier ministre. Dès 1868, il créa le ministère de l’Instruction publique dont il devint titulaire. Mais ce ministère fut vite dénoncé par le clergé qui rejetait ainsi l’école neutre, gratuite et obligatoire, qu’il crût une menace maçonnique depuis que le Parti patriote en avait instauré le premier développement, anéanti par les conséquences de l’échec des Rébellions. Boucherville abolit le ministère en 1875 et le système de 1867 fut rétabli. En 1876, un candidat libéral de Charlevoix[49] , qui fut défait aux élections à cause de la pression de l’Église sur les électeurs, réussit, à l’aide d’une nouvelle loi fédérale, à faire annuler l’élection. L’année suivante, le Pape envoya son représentant pour forcer l’Église québécoise à minimiser ses interventions dans le domaine électoral. En effet, en 1887, les religieux représentaient 48 % des instituteurs des écoles catholiques. Henri Bourassa, fondateur du quotidien Le Devoir. En 1885, le Parti national naissaient de la coalition entre les Libéraux et des députés conservateurs, alors choqués par les mesures politiques du gouvernement Ross, qui fut accusé de n'avoir intercédé dans le procès d'exécution du chef métis Louis Riel, à la Rébellion du Nord-Ouest dans les Prairies canadiennes. Le gouvernement Honoré Mercier alors au pouvoir, celui-ci proposa une série de vaines réformes républicaines qui allaient dans le sens du nationalisme économique et de l’instruction publique. Puis en 1905, le gouvernement Lomer Gouin entreprit une série de réformes plus modestes, mais également destinées à résoudre les défis du sous-développement canadien-français. C’est ainsi qu’il imposa la fondation d’une série d’écoles professionnelles sous l’égide de l’État, dont l'École des hautes études commerciales de Montréal (1905) fut l’une des plus notables — instrument inestimable au service du nationalisme économique au XXe siècle.

Consacré à la défense des Canadiens français, le quotidien Le Devoir fut fondé en 1910 par Henri Bourassa. Et déjà en 1912, le règlement 17 de l'Ontario y était dénoncé ouvertement. Puis en 1917, la Ligue des droits du français fonda la revue mensuelle L'Action nationale. Dès 1899, Bourassa s’opposait vigoureusement à l’implication de la Confédération dans la deuxième Guerre des Boers. Puis durant la première Guerre mondiale, alors que des Canadiens français s’enrôlaient dans le 22e bataillon (canadien-français) — ancêtre du Royal 22e Régiment —, d’autres manifestaient à la crise de la conscription qui mena à l'émeute de Québec. Des 400,000 militaires canadiens envoyés outre-mer, plus de 60,000 moururent au combat. La génération Bourassa des nationalistes mit fin à son aventure politique après l’élection de 1911 qui, malgré son succès à renverser Laurier et à faire élire un grand nombre de députés, fut considérée un fiasco puisque la seule alternative était un gouvernement conservateur encore plus impérialiste et anti-français, dirigé par Borden, francophobe et orangiste reconnu. Cependant, elle pouvait mettre quelques réussites à l’actif de son militantisme politique, obtenu non pas à Ottawa, mais lorsque les mêmes, Armand Lavergne et Henri Bourassa notamment, se firent élire à Québec. Lavergne réussit à faire passer une loi en faveur des droits du français dans l’espace public, exigeant notamment des services publics bilingues des compagnies au Québec - à cette époque, le train, le téléphone, etc. ne reconnaissaient pas la langue majoritaire du Québec. Les nationalistes obtinrent également du gouvernement Gouin une loi obligeant à transformer sur place le bois et la pâte à papier du Québec : ce qui multiplia les centres industriels du type Shawinigan. L’espoir étant que le Québec exporterait désormais davantage ses produits finis que sa main d’œuvre aux États-Unis. Le « successeur » de Bourassa en tant que défenseur des droits de la nation canadienne-française fut l’historien et chanoine Lionel Groulx, considéré par plusieurs comme le père spirituel des indépendantistes québécois. Il n’est pourtant nullement le père de cette aspiration puisqu’elle remonte aux Patriotes (Déclaration d’indépendance de Québec 14

1838), a été ravivée par le Parti national d’Honoré Mercier au pouvoir de 1886 à 1893. Les préférences de Groulx allaient à l’action politique de LaFontaine et à l’ultramontanisme de Tardivel, dont le roman Pour la Patrie (1895) projetait l’indépendance du Québec en 1950. En 1931, il obtint une grande crédibilité en participant à la Première Guerre mondiale et aux négociations qui suivirent, le Canada se vit accorder par le Royaume-Uni une pleine autonomie par le Statut de Westminster (formation du Commonwealth). En réaction au gouvernement Louis-Alexandre Taschereau, une aile dissidente du Parti libéral du Québec créa l'Action libérale nationale, qui s'allia ensuite au Parti conservateur du Québec pour former l’Union nationale. Son chef Maurice Duplessis fut au pouvoir de 1936 à 1939. Dès 1937, il adopta la Loi du cadenas, jugée anticonstitutionnelle, afin de contrer le syndicalisme et le communisme. De 1939 à 1944 cependant, le gouvernement Adélard Godbout affirma le droit à la syndicalisation des travailleurs et donna le droit de vote aux femmes en 1940. Maurice Duplessis, premier ministre Mais face à la crise de la conscription de 1944, Maurice Duplessis reprît le du Québec de 1936 à 1939 et lors de pouvoir jusqu'en 1959. Il se voulut alors autonomiste, protégeant son idéologie la Grande Noirceur (1944-1959). conservatrice sous le couvert du nationalisme. La doctrine sociale de l'Église occupait alors une place prépondérante dans les affaires publiques de l'État. Mais dès 1948, des courants idéologiques naissaient dans le manifeste Refus global, dénonçant alors les politiques duplessistes. La revue Cité Libre, publiée dès 1950, exposait d'ailleurs certaines idées reprises plus tard dans les années 1960, se prononçant dès lors sur la grève de l'amiante de 1949. Malgré des politiques controversées, le second gouvernement Duplessis permit l'électrification des campagnes et donna au Québec son drapeau officiel, le Fleurdelisé. Après la mort de Duplessis, l'influence de l’Église catholique du Québec s’affaiblit rapidement.

Ainsi, après la période duplessiste qualifiée de Grande Noirceur, le Québec entra dans une grande phase de modernisation accélérée, grâce notamment à une série de réformes d’ordre économique entreprises par le gouvernement Jean Lesage. Au cours de son premier mandat, il se dota de plusieurs personnes qui formèrent l'Équipe du tonnerre, dont René Lévesque, Paul Gérin-Lajoie et Georges-Émile Lapalme.

Modernisation de l'État (depuis 1959)

Les « Cent jours de Paul Sauvé » est l'expression référant à l'intérim de 1959 à la chefferie de l'Union nationale, où le premier ministre intérimaire adopta le slogan « Désormais », qui annonçait des changements au sein du gouvernement québécois. Suivant son décès, son successeur Antonio Barrette parvint à établir certaines réformes annoncées, mais par sa plate-forme défaillante il perdit les élections générales québécoises de 1960. La Révolution tranquille fut lancée à l’élection du gouvernement Jean Lesage, dont le slogan était « Il est Le barrage Daniel-Johnson et la centrale Manic-5 sur la rivière Manicouagan, Côte-Nord, inauguré temps que ça change ». En 1960, ce nouveau gouvernement entama en 1968. une très vaste et ambitieuse série de réformes dans les domaines de la politique sociale, de l’éducation, de la santé et du développement économique.

Dès 1962, le gouvernement déclencha une nouvelle campagne électorale, référendaire cette fois-ci, dont l’enjeu principal allait mener à une seconde phase de nationalisation de l'hydroélectricité dans Hydro-Québec. À cet effet, il adopta le slogan « Maîtres chez nous », annonçant ainsi le démantèlement prochain du syndicat financier de la rue Saint-Jacques de Montréal (anciennement, St. James Street)[50] , qui dirigeait l'économie québécoise et, dont la direction et les services étaient alors accessibles uniquement aux tenants de la suprématie raciale blanche, Québec 15

anglo-saxonne et protestante[51] . D'ailleurs déjà en 1900, la politique de cet oligopole anglais incita la création des caisses Desjardins, qui venait assurer les droits humains et besoins financiers des Canadiens français. L’initiative de René Lévesque face à la Shawinigan Water and Power Company, les négociations de Jacques Parizeau avec les banquiers de Wall Street et la nationalisation au Lac-à-l'épaule permirent alors un essor formidable de l’économie québécoise, depuis lors fondée sur l'État-providence et la Caisse de dépôt et placement du Québec. Dans cette période de changement social, les Québécois manifestaient clairement leur inquiétude et leur insatisfaction face à l'assimilation des minorités francophones et à la situation d'infériorité des Canadiens de langue française[52] . Dès 1961, le rapport Parent sonnait la prise de conscience des Québécois dans le domaine linguistique. Puis d'une commission d'enquête à l'autre, ce mouvement prit une ampleur sans précédent dans la seconde moitié des années 1960, car pour la première fois, les Québécois dénonçaient à haute voix l'« état des choses établi en 1867 ». En 1963, la Commission Laurendeau-Dunton donnait déjà un sévère avertissement au gouvernement canadien et mit fin au bilinguisme à sens unique[53] . En fait, « les membres de cette Commission (...) constatent que, contrairement à ce que pensait une majorité de Canadiens anglais, la culture française du Québec n'est pas près de céder la place à la grande culture anglo-américaine, mais qu'elle est plutôt en train de passer à l'« étape de la “survivance” pure et simple » à un mode spécifique de fonctionnement et de vie, avec une langue qui s'enrichit chaque jour. Ils constatent du même coup le bien-fondé des doléances des Québécois : leur langue et leur culture n'occupent pas la place qui leur revient dans l'ensemble canadien. »[53] .

Mouvement souverainiste

Le mouvement prit forme vers 1957 avec l'Alliance Laurentienne. En 1960, une première scission créait le Rassemblement pour l'indépendance nationale. Divers groupes influencèrent ainsi le mouvement, tels que le Front de libération du Québec et le Parti québécois. En 1967, Charles de Gaulle, en visite officielle au Canada, souleva les ardeurs souverainistes avec son « Vive le Québec libre! ». À la Crise d'Octobre de 1970, le gouvernement fédéral imposa la Loi des mesures de guerre. Dès lors, la Gendarmerie royale du Canada procéda à des pratiques illégales à l'encontre des souverainistes, qui furent ensuite dévoilées par la Commission Keable[54] ,[55] . Dirigé par René Lévesque, le premier gouvernement souverainiste fut élu en 1976, suivi par le premier référendum sur la souveraineté du Québec, tenu en 1980, qui Statue de René Lévesque, place de échoua. Par suite de la nuit des Longs Couteaux de 1981, le Québec rejeta l'Assemblée-nationale. définitivement la nouvelle constitution canadienne de 1982, menant ainsi à la crise du Beau risque en 1984. Après l'échec de l'accord du lac Meech en 1987, les recommandations du rapport Allaire et de la Commission Bélanger-Campeau établirent, en 1991, des bases de négociations pour la ratification constitutionnelle du Québec. Mais par suite de l'échec de l'accord de Charlottetown en 1992, le gouvernement Jacques Parizeau déclencha un deuxième référendum sur la souveraineté du Québec, en 1995, alors rejeté par 50,6 % de la population.

En 1998, le gouvernement fédéral demanda un avis consultatif à la Cour suprême du Canada : le Renvoi relatif à la sécession du Québec, lequel avis servit d'inspiration au contenu de la Loi sur la clarté référendaire que le Parlement du Canada adopta en 2000. De ce même jugement, l'Assemblée nationale adopta la Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec. Par suite du scandale des commandites de 1996 à 2003, le mouvement souverainiste atteignit un sommet en 2005, avec l'appui de 54 % de la population québécoise et 76 % qui estimaient avoir été trahis par le gouvernement fédéral[56] ,[57] . Les résultats du référendum de 1995 furent par ailleurs contestés en 2006, à l'enquête sur Option Canada qui fut accusée de pratiques illégales[58] ,[59] ,[60] ,[61] . Québec 16

Droit

Droit positif

La notion de droit québécois désigne l'ensemble des compétences législatives, droits et libertés, pouvoirs politiques et privilèges constitutionnels qui composent l'État du Québec. La coexistence du droit anglo-saxon (précisément, de common law[62] ) et du droit romano-germanique constitue la prémisse fondamentale du bijuridisme québécois[63] ,[64] . D'un point de vue théorique, le traité de droit anglais « Commentaries on the Laws of England »[65] est la principale doctrine servant à la compréhension des normes juridiques de la Le palais de justice de la Cour d'appel du Québec common law. De même, le Code civil du Québec sert de référence à Montréal. formelle quant à l'application de la tradition romano-germanique[66] ,[67] .

Le droit national (en) et la justice sont ainsi fondés entièrement sur la loi de la nature. D'un point de vue historique, la common law se réfère au « droit égalitaire des gens et collectivités du bas-peuple » (ou droit populaire) par lequel chaque individu s'autogouverne dans ses propres affaires (liberté de choix), lesquelles sont muables selon un droit coutumier. Les usages et pratiques sociales prévalent ainsi sur l’autorité de la Couronne et de la noblesse anglaise, avec un droit jurisprudentiel qui supplante le droit législatif. En droit constitutionnel écrit, les principes juridiques applicables au Québec sont conséquents aux peuples germaniques, avec une procédure accusatoire et des édits royaux d'origine anglaise et canadienne. Inversement, le patrimoine culturel de langue française se manifeste en droit québécois par la prévalence de la tradition sociale et populaire, depuis la Coutume de Paris jusqu'aux préceptes du code civil des Français.

Branche du droit public

Dans la philosophie juridique de la common law appliquée au Québec, le rôle fondamental de toutes instances publiques (ex. : Assemblée nationale, gouvernement, etc.) se limite à conseiller les citoyens. Ainsi, les recommandations des représentants élus, en droit législatif, sont des compléments au droit de chaque individu — personne morale de droit privé ou personne physique — de s'autogouverner dans les matières de droit public (ex. : droit constitutionnel, administratif, fiscal, etc.). Ce droit individuel a préséance dans les secteurs de règlementation où une disposition légale a, contextuellement, un effet direct uniquement sur [68] cet individu (intérêt personnel) . L'hôtel du Parlement où siège l'Assemblée nationale du Québec. Dans la même optique, un groupe de droit public inclut tous les individus de la nation — personnes morales (privées ou publiques) ou physiques — possédant une caractéristique commune qui lui est propre[69] . À l'instar d'une personne physique ou morale de droit privé, ce groupe distinct s'autogouverne dans les matières de droit public relatives à cet attribut; par initiative et volonté populaire de la majorité de ses membres constituants (intérêt public). Il peut se constituer en personne morale de droit public et, par conséquent, être représenté par une organisation à laquelle sont conférés des pouvoirs en droit législatif.

D'un point de vue judiciaire, un pouvoir discrétionnaire est défini en droit jurisprudentiel par un corpus de normes procédurales. Dans un procès en equity, il est alors consolidé dans des précédents dont le raisonnement s'appuie sur le droit naturel. En dernier ressort, la recherche de normes équitables (en) — entre droits et libertés — crée une Québec 17

justice naturelle dans l'usage de voies de droit (en). Le système juridique de la common law tend donc à protéger l'autonomie et la souveraineté de chaque individu dans leurs compétences inhérentes. Parallèlement dans le système bijuridique, les compétences intrinsèques des individus (common law) sont transférées par délégation de pouvoirs à des autorités assurant l'application intégrale du droit législatif (droit romano-germanique). D'un point de vue collectif, cette pratique caractéristique du droit public québécois tend à expliciter les règles de droit applicables dans l'abstrait et donc, à les intégrer à la théorie du positivisme juridique, afin d'en améliorer la compréhension dans le contexte québécois. De même par référence à l'application de toutes lois, le droit écrit offre alors un support aux usages et pratiques sociales analogues aux compétences législatives québécoises et, conséquemment, une protection au maintien du consensus national. Selon la taille des groupes et le secteur de règlementation, la rapidité de changement des usages et pratiques sociales est affectée, notamment, par l'influence politique et l'opinion publique. Lorsque de nouvelles pratiques sociales ou règles de droit naturel sont généralement reconnues — en common law ou en equity, celles-ci sont alors uniformément appliquées par les tribunaux du Québec à leur groupe respectif, nonobstant la législation ou règlementation[70] . Dans le système bijuridique, les instances publiques sont, à défaut de convenances, appelées à modifier ou abroger simultanément leurs décisions antérieures sanctionnées en droit législatif.

Branche du droit privé Tout comme en droit public, la coexistence de la common law et du droit romano-germanique appuie le bijuridisme en droit privé. De fait, chaque individu — personne morale (privée ou publique) ou physique — s'autogouverne dans les matières de droit privé (ex. : contrats, services financiers, opérations de commerce, conditions de travail, etc.). À cet effet, la common law établit le droit de propriété d'un individu selon deux catégories principales : droit réel immobilier et droit personnel. Le patrimoine ainsi constitué est alors aliénable uniquement par son détenteur et de l'application de ses droits civils. Parallèlement, une personne morale de droit privé est un regroupement de personnes — morales (privées ou publiques) ou physiques — (ex.: société par actions), ou de biens (ex.: fiducie), distinct de ses membres constituants, ou de ses administrateurs, et organisé selon un but commun (ex.: auto-règlementation à adhésion volontaire). À ce titre, elle peut se constituer un patrimoine et est pourvue des mêmes droits civils que tout individu à l'intérieur des groupes de droit public auxquels elle est partie prenante. En droit privé, le Québec possède un privilège constitutionnel lui octroyant la compétence législative entière[71] . Par ce privilège, les pratiques sociales en responsabilité civile sont rationalisées en droit législatif par l'Assemblée nationale. De fait, le Code civil du Québec constitue le fondement de toutes lois en droit privé. Le soutien socio-politique est ainsi adapté dans les matières relevant de l'ordre public (ex.: droit des assurances, de la consommation, de la famille, des syndicats et des valeurs mobilières), selon un modèle uniforme compatible au consensus du groupe de droit public auquel s'applique la norme législative. Par conséquent, le système bijuridique tend à protéger, d'une part, le patrimoine des individus et, d'autre part, les relations égalitaires dans les transferts de propriété, par l'application de toutes lois en droit jurisprudentiel[72] . Québec 18

Système judiciaire L’administration du système de justice et le maintien de la primauté du droit au Québec sont assurés par le ministère de la Justice du Québec. Ce dernier répond à sa mission en assurant, notamment, l'accessibilité des services de la justice à la majorité de la population, par le maintien de districts judiciaires[73] .

Sécurité civile et publique Le Procureur général du Québec est mandataire de l'État et responsable d’ester en justice en son nom dans les matières de droit public[74] . Il est représenté en cour par des avocats, nommément les procureurs aux poursuites pénales et criminelles. Parallèlement, le ministère de la Sécurité publique du Québec a pour fonctions d'administrer la sécurité civile et les services correctionnels. Cet exercice s'effectue notamment par l'intermédiaire de la Sûreté du Québec (SQ) et des services municipaux de sécurité incendie. Dans les matières de droit privé, les shérifs (un par district judiciaire) sont responsables de l’exécution des brefs ou ordres de la Cour, le suivi des actes de procédure, les transactions de saisies et la gestion de la trésorerie des ventes judiciaires. Dans l'exécution de leurs tâches, ils peuvent s'adjoindre des substituts, les huissiers de justice. Ils sont aussi affectés aux affaires pénales, à l'assignation et la surveillance des jurés.

Tribunaux Les tribunaux judiciaires du Québec sont organisés en une pyramide dont le sommet est comblé par la Cour d'appel du Québec. Étant une cour supérieure, elle entend toutes causes dont les jugements de première instance sont pourvus en appel. De même, elle possède le pouvoir traditionnel de conseiller le gouvernement, en étant la gardienne du Droit civil (dit, romano-germanique) et en assurant donc, l'application intégrale de la législation dans un système de common law (bijuridisme)[75] . La Cour supérieure du Québec possède, quant à elle, le pouvoir inhérent de statuer sur toutes causes autres que celles dont les compétences sont assignées exclusivement aux cours inférieures de première instance. Elle possède donc, dans la juridiction de première instance, le pouvoir résiduaire à l'instar de la Cour d’appel. Dans cette compétence, la Cour supérieure du Québec possède le pouvoir traditionnel de surveillance sur la légitimité des jugements des autres cours. La Cour du Québec, les cours municipales, le Tribunal des droits de la personne et le Tribunal des professions, tous des tribunaux de première instance, sont de leur côté des cours inférieures, c'est-à-dire dont les compétences sont limitées aux pouvoirs qui leur sont expressément dévolus par l'autorité les ayant créées. De plus, la Cour du Québec est constituée de trois chambres : la Chambre de la jeunesse, la Chambre criminelle et pénale ainsi que la Chambre civile. Cette dernière comprend en plus la Division des petites créances (communément appelée, la Cour des petites créances).

Organisation politique La gouvernance territoriale du Québec est essentiellement fondée sur les principes juridiques de l'état de droit; la souveraineté et le droit de propriété renferment alors le caractère fondamental du processus décisionnel politique. Ainsi en common law, les usages citoyens organisent d'abord les compétences des groupes d'intérêts publics ainsi que le patrimoine des personnes morales et physiques. L'État national peut ensuite s'administrer en droit législatif, selon un mode organisationnel propre (ex.: par décentralisation ou déconcentration). Québec 19

Système politique

Le système politique du Québec est à la fois une démocratie libérale et monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, fondé sur le système de Westminster[76] . Ainsi, la présence du lieutenant-gouverneur du Québec est assurée en droit législatif; ses fonctions concordent toutefois avec la démocratie[77] . Parallèlement, l'État repose sur des pratiques constitutionnelles assurant la république [78] ,[79] en common law. Le logo officiel de l'Assemblée nationale du Québec. Depuis l'abolition du Conseil législatif du Québec en 1968, le Parlement du Québec est uniquement formé de l'Assemblée nationale du Québec[80] . Chaque élection générale québécoise est tenue dans un délai maximal de cinq années depuis la dernière[81] . Le pouvoir exécutif, qu'on appelle aussi le gouvernement, est exercé par un Conseil des ministres présidé par le Premier ministre[82] . Le Premier ministre est formellement désigné par le Lieutenant-gouverneur. En réalité, il est choisi par les électeurs qui lui donnent une majorité de députés. Le Conseil exerce le pouvoir tant que la majorité des membres de l'Assemblée nationale lui accorde son appui.[83] La dynamique politique du Québec, d'une part, intègre les idéologies de l'axe politique gauche-droite et d'autre part, illustre sur leur axe respectif les degrés de nationalisme québécois et d'aspirations pour la souveraineté du Québec. Les partis politiques siégeant à l'Assemblée nationale sont, dans l'ordre décroissant de leur représentation : Parti libéral du Québec (PLQ), Parti québécois (PQ), Action démocratique du Québec (ADQ) et Québec Solidaire (QS).

Groupes d'intérêts publics Les groupes d'intérêts publics s'administrent par usage et, selon l'intérêt commun partagé par leurs membres, existent sous différentes formes : culturelles, électorales, fiscales, judiciaires, paroissiales, etc. Parallèlement, nombre de groupes sont vaguement définis par les usages singuliers; alors, précisés séparément en droit jurisprudentiel. En tout temps, les groupes d'intérêts publics peuvent se constituer en personne morale de droit public et se créer une organisation propre, tel un ordre professionnel, organisme d'autorèglementation ou syndicat à adhésion obligatoire (ex.: Collège des médecins du Québec et Union des artistes). À défaut de personnalité morale, leur représentation peut être assurée par des initiatives populaires, telles des assemblées de citoyens ou la création de comités, soit ad hoc, d'étudiants, de parents, de résidents, des usagers, etc. En sa qualité, la dynamique politique est alors fondée sur les rapports de compétence dans l'établissement de normes collectives entre groupes d'intérêts publics. En parallèle, les collectivités publiques sont des groupes d'intérêts publics à base territoriale. De fait, elles sont constituées en personnes morales avec un cadre organisationnel permanent de représentants élus (ex.: municipalités et commissions scolaires). Québec 20

Palier local et supralocal

La municipalité locale est une collectivité publique constituée des résidents d'un même territoire de proximité. Elle est généralement la seule collectivité publique élue au suffrage universel, avec celle du Québec. Les arrondissements sont des subdivisions municipales érigées en collectivités locales. Dans les municipalités où ils sont présents, ils assurent les services directs à leurs résidents et sont caractérisés par leur profil sociodémographique. Lors des réorganisations municipales québécoises de 2006, certaines municipalités se sont constituées en agglomérations. Celles-ci regroupent alors les services locaux d'intérêt collectif pour des raisons La ville de Gatineau, dans la région administrative de l'Outaouais. d'efficacité et d'équité.

L'administration des municipalités locales et agglomérations se fait en deux modes; d'une part, en palier unique et, d'autre part, en double palier. Depuis le remplacement des anciens comtés, les municipalités régionales de comté (MRC) sont des collectivités publiques supralocales assurant des services aux collectivités municipales qui se sont constituées en régions d'appartenance quotidienne. En parallèle, l'Administration régionale crie (ARC), l'Administration régionale Kativik (ARK), la Jamésie et la Basse-Côte-Nord sont des territoires équivalents (TE). Ceux-ci sont des collectivités publiques similaires aux municipalités régionales de comté, caractérisées par des différences propres à chacune. D'autre part, les territoires non organisés (TNO) sont des circonscriptions territoriales dépourvues d'une organisation municipale. Toutefois, ils sont parties intégrantes d'une municipalité régionale de comté ou d'un territoire équivalent. En outre, la Communauté métropolitaine de Montréal et la Communauté métropolitaine de Québec sont deux collectivités publiques supralocales dont la compétence est propre aux réalités régionales de leur territoire, en matière d'emploi et de mouvement quotidien de la main-d'œuvre.

L'intermunicipalité au Québec est une forme de coopération entre municipalités locales ou municipalités régionales de comté (MRC), relevant d'une entente d'association en vue d'un projet commun, soit par délégation de compétence ou par gestion commune via une régie intermunicipale, afin de répondre aux particularités locales et régionales des collectivités publiques ainsi regroupées[84] .

Organisation régionale Les régions administratives du Québec sont au nombre de dix-sept[85] . Les Conférences régionales des élus (CRÉ) sont des instances de concertation créées par le gouvernement du Québec. Elles sont alors les interlocuteurs régionaux privilégiés du Conseil des ministres. Les collectivités publiques régionales constituent un regroupement de municipalités qui partagent entre elles de fortes relations géopolitiques et socio-économiques. Elles s'administrent par le truchement des représentants municipaux réunis en leur Conférence régionale des élus. La Montérégie est un territoire dont l'administration est proprement assurée par trois sous-régions distinctes et organisées au même titre que les régions administratives du Québec; chacune d'elle possédant ses caractéristiques régionales propres : Longueuil (ou Rive-Sud de Montréal), Montérégie-Est (ou l'est de la Montérégie) et Vallée-du-Haut-Saint-Laurent (ou Suroît). De même, les régions de la Jamésie (ou Baie-James), de l'Eeyou Istchee (ou Grand Conseil des Cris) et du Nunavik (ou Nouveau-Québec) se distinguent l'une de l'autre dans le Nord-du-Québec. Québec 21

Terres du domaine privé

Les terres du domaine privé composent environ 8 % du territoire québécois. Elles sont alors représentées par le cadastre et publiées au registre foncier. Depuis le remplacement du régime seigneurial de la Nouvelle-France, en 1854, le système cantonal du Québec forme la politique de division des terres[86] . Ainsi, les propriétés privées sont établies selon un mode de tenure en franc et commun soccage, contrairement au mode de tenure en franc-alleu du régime seigneurial. D'une part, l'ancien régime

dessine la vallée du Saint-Laurent et, d'autre part, le système cantonal Edwin Whitefield, Montréal vu du mont Royal, assure, depuis son entrée en vigueur, une diffusion rapide et organisée vers 1853 des bases de population à l'intérieur des terres. La gestion du système cantonal était sous la responsabilité du ministère de la Colonisation jusque dans les années 1970, après quoi ses compétences furent attribuées à d'autres ministères.

« Depuis 1966, aucune proclamation n'a été émise à l'effet d'ériger de nouveaux cantons même s'il existe toujours de vastes étendues du Québec qui n'ont été partagées ni en seigneuries ni en cantons. Aujourd'hui, il ne s'agit plus tellement d'ouvrir de nouvelles régions à la colonisation que de répondre à des besoins très spécifiques de gestionnaires de l'État »[87] .

Terres du domaine de l'État

Les terres du domaine de l'État constituent une vaste étendue de terres publiques couvrant environ 92% du territoire québécois, y compris la quasi totalité des plans d'eau qui forment 21% de la superficie totale. Elles sont à l'origine de la Nouvelle-France; les coureurs des bois et explorateurs s'y aventuraient alors pour la traite des fourrures et expansion du territoire. Elles forment ainsi la part du territoire parallèle aux seigneuries du Québec et aux terres divisées en cantons. Parc national de Elles peuvent comprendre des aires protégées, divisées en une l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé vingtaine de désignations, soit en parc national, refuge faunique, réserve de biodiversité, réserve faunique, pourvoirie, zone d'exploitation contrôlée (ZEC), etc. Chaque année, le gouvernement du Québec procède par tirage au sort pour l'attribution de lots et terrains de villégiature sur les terres du domaine de l'État[88] . Des groupes de population peuvent alors y vivre de façon permanente, ou saisonnière, et y exercer diverses activités. Québec 22

Politiques publiques

Politique nationale

La politique nationale du Québec recouvre l'intégralité des domaines relatifs à la nation québécoise. Plus particulièrement, elle établit les valeurs et fondements sur lesquels la société québécoise fonde sa cohésion et sa spécificité. La constitution québécoise est ainsi enchâssée dans une série de traditions sociales et culturelles, définies par un ensemble de jugements judiciaires et documents législatifs, dont la Loi sur l'Assemblée nationale[80] , la Loi sur l'exécutif[82] et la Loi électorale du Québec[81] . D'autres exemples notables comprennent :

• La Charte des droits et libertés de la personne[89] ; • La Charte de la langue française[90] ; • Le Code civil du Québec[66] . Charles Huot, Débat sur les langues lors de la première Assemblée législative du Bas-Canada le De plus, elle s'appuie sur un ensemble d'énoncés clarifiant et renforçant 21 janvier 1793, vers 1913. les pratiques sociales déjà établies. Par exemple, dans son communiqué du 8 février 2007[91] créant la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles (Commission Bouchard-Taylor), le premier ministre du Québec Jean Charest réaffirme les trois valeurs fondamentales de la société québécoise, qui « ne peuvent faire l’objet d’aucun accommodement (...) [ni] être subordonnées à aucun autre principe »[92] ,[réf. incomplète] :

• L’égalité entre les hommes et les femmes; • La primauté du français; • La séparation entre l’État et la religion. En outre, le Québec se définit comme un État de droit[93] , libre et démocratique. L'Assemblée nationale du Québec a d'ailleurs adopté, le Honoré Mercier, premier ministre du Québec de 1887 à 30 octobre 2003, une résolution[94] réaffirmant que le peuple québécois 1891. forme une nation, ainsi qu'une motion[95] , le 22 mai 2008, citant : « Que l'Assemblée nationale réitère sa volonté de promouvoir la langue, l'histoire, la culture et les valeurs de la nation québécoise, favorise l'intégration de chacun à notre nation dans un esprit d'ouverture et de réciprocité et témoigne de son attachement à notre patrimoine religieux et historique représenté par le crucifix de notre Salon bleu et nos armoiries ornant nos institutions. » Québec 23

Politique internationale

La politique internationale du Québec fonde sa cohérence sur la doctrine Gérin-Lajoie[96] , formulée en 1965. Alors que le ministère des Relations internationales du Québec en coordonne les principes directeurs, les délégations générales du Québec en sont les principaux interlocuteurs dans les pays étrangers. Dans les dossiers relevant du droit québécois, le fondement de la diplomatie québécoise affirme ainsi que seuls les corps politiques du Québec possèdent le pouvoir d'y négocier entièrement, avec les chefs d'État, gouvernements, Lomer Gouin, fut l'initiateur de la motion ambassades et consulats étrangers, et d'y conclure, indépendamment de Francœur sur la sécession du Québec, en 1918. toute influence externe, des accords, ententes, programmes et traités. Dans l'état de droit, toute entente convenue à l'étranger, par le gouvernement fédéral ou québécois, n'est applicable en politique intérieure que du consentement de l'autorité populaire dont relève la compétence.

Politique environnementale et énergétique Depuis 2006, le Québec s’est doté d’un plan vert dans le but d’atteindre les objectifs du protocole de Kyōto relativement aux changements climatiques[97] . Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec est le principal responsable de l'application de la politique environnementale. Pour sa part, la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) est le principal organisme responsable de la gestion des parcs nationaux, réserves fauniques, etc[98] . Le 23 novembre 2009, le premier ministre Jean Charest annonçait les cibles de réduction de gaz à effets de serre en vue de la conférence de Copenhague. En effet, le Québec compte réduire ses émissions de 20 % d'ici 2020 et ce par rapport à l'année internationale de référence, soit 1990[99] . Le gouvernement compte ainsi agir dans le secteur transport qui représente 40 % des émissions de GES au Québec. Suite à cette cible, le gouvernement à pris rapidement les moyens pour pouvoir tenir ses promesses. Ainsi, le 14 janvier 2010, une nouvelle loi entre en vigueur visant à réduire les GES au niveau du parc automobile[100] . Cette loi prévoit que les constructeurs automobiles desservant le territoire du Québec devront respecter un plafond d'émission de 187 g de GES/km. Ce niveau doit être abaissé annuellement jusqu'à 127 g de GES/km en 2016. Les constructeurs devront obtenir une moyenne équivalente au niveau en vigueur, donc ils pourront toujours vendre des véhicules dépassant ce seuil. Ces normes sont aussi sévères que celles de la Californie (États-Unis), selon le gouvernement du Québec. L’hydroélectricité constitue la principale source d'énergie au Québec. La société d'État Hydro-Québec est la principale garante de cette énergie renouvelable et peu polluante. De son fait, elle a donc participé aux projet Manic-Outardes et projet de la Baie-James, et, depuis le 13 mai 2009, au projet de la Romaine sur la Côte-Nord. En parallèle, l'Agence de l'efficacité énergétique du Québec et l'énergie éolienne au Québec font partie d'une approche du développement durable qui tend vers l'optimisation des dépenses ainsi que l'indépendance énergétique du Québec. Québec 24

Politique agro-alimentaire et forestière

L'agriculture au Québec fait l'objet d'une règlementation sur le zonage agricole, depuis 1978[101] . Devant l'expansion de l'urbanisation, des zones furent alors créées afin d'assurer la protection des terres fertiles qui composent environ 2% de la superficie totale du territoire québécois[102] . La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) en est la principale garante[103] . Avec ses nombreuses institutions, la ville de Saint-Hyacinthe est la technopole agricole du Québec et Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale.

Les forêts du Québec sont, quant à elles, essentiellement de propriété publique. Alors que le calcul des possibilités annuelles de coupe relève de la compétence du Bureau du forestier en chef[104] , la Société de protection des forêts contre le Premier ministre du Québec de 1920 à 1936, Louis-Alexandre Taschereau feu (SOPFEU) travaille en partenariat public-privé (PPP) avec le gouvernement réussit à ralentir l'émigration massive québécois. L'Union des producteurs agricoles du Québec (UPA) assure, pour sa vers les États-Unis, appelée la part, les intérêts de ses membres, y compris les travailleurs de la foresterie, et Grande Hémorragie, et fut le premier travaillent conjointement avec le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de à voir le potentiel hydraulique du Nouveau-Québec. l'Alimentation du Québec (MAPAQ) et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec.

Politique de l'emploi et de l'immigration Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité sociale du Québec veille au développement social et de la main-d'œuvre, par les organismes d'Emploi-Québec et ses centres locaux d'emploi (CLE)[105] . De plus, il est responsable de la gestion du Régime québécois d'assurance parentale (RQAP) ainsi que du soutien financier de dernier recours aux familles et personnes démunies. Chapeautées par le ministère du Travail du Québec, la Commission des normes du travail du Québec et la Commission des relations du travail du Québec voient au respect des conditions minimales pour tous les travailleurs[106] ainsi que des conventions collectives conclues entre syndicats d'employés et patronaux[107] . Québec 25

L'immigration au Québec est soutenue par des programmes d'intégration favorisant le français, comme langue commune de tous les Québécois, ainsi que les principes de pluralisme et d'interculturalisme. Alors que le ministère de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec est responsable de la sélection et intégration des nouveaux arrivants au Québec[108] , la politique d'immigration privilégie le respect des valeurs québécoises et caractéristiques d'ordre culturelles, historiques et sociales[109] ,[110] .

Politique des affaires sociales et de l'éducation

Le réseau québécois de la santé et des services sociaux est administré par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Composé de 95 réseaux locaux de services (RLS) et 18 agences de la santé et des services sociaux (ASSS Adélard Godbout, premier ministre de 1939 à 1944, accorda le droit de ou communément, régie régionale), il est supporté par la Régie de votes aux femmes en 1940, rendit l'assurance-maladie du Québec (RAMQ) qui travaille à maintenir l'accessibilité obligatoire les études jusqu'à l'âge de des services pour tous les citoyens du Québe[111] . Les soins préhospitaliers et 14 ans, instaura la gratuité scolaire missions de sauvetage sont assurés par des fondations et organisations à but non au primaire et affirma le droit à la syndicalisation des travailleurs. lucratif.

Les centres de la petite enfance (CPE) sont des institutions alliant la politique familiale à l'éducation. Ils sont administrés par le ministère de la Famille et des Aînés du Québec. Le système d'éducation québécois est administré par le ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec, conjointement avec le Conseil supérieur de l'éducation du Québec[112] . Il est composé d'un réseau de commissions scolaires[113] qui regroupent des écoles publiques financées par l'État et des écoles privées[114] ,[115] . Les études post-secondaires comprennent, outre l'Université du Québec[116] , des établissements tels des centres de formation professionnelle, des collèges d'enseignement général et professionnel (cégep)[117] et des universités privées.

Économie

Autrefois concentrée dans les mains du syndicat financier de la rue Saint-Jacques de Montréal[50] , l’économie québécoise est, aujourd'hui, qualifiée de post-industrielle diversifiée. Elle repose entièrement sur un système de capitalisme et d'économie de marché. Au libéralisme économique sont combinés divers leviers d'intervention économique, soucieux des pratiques sociales et libertés de choix individuelles. La prospérité économique du Québec est assurée par la coordination de tous les ministères du gouvernement québécois, dans leurs compétences respectives, dont les principaux en la matière sont le ministère du Développement économique, de l'Innovation et de Une aluminerie de Rio Tinto Alcan à Alma, Saguenay-Lac-Saint-Jean. l'Exportation du Québec, le ministère des Finances du Québec ainsi que le ministère du Revenu du Québec.

Bien que le Québec possède une quantité substantielle de ressources naturelles, sa croissance repose surtout sur les nouvelles technologies[réf. nécessaire] et le secteur tertiaire génère 70 % de son produit intérieur brut (PIB). Le taux de chômage se situe aux alentours de 7 % (décembre 2007), supérieur à la moyenne canadienne de 6 %. Le Québec est doté de plusieurs institutions financières, dont le mouvement coopératif des caisses Desjardins, la Banque Laurentienne, la Banque nationale du Canada, la société de capital de risque du Fonds de solidarité FTQ, le cabinet de services financiers de l'Industrielle Alliance, etc. À celles-ci s'ajoutent en outre des institutions Québec 26

gouvernementales, telles l'Autorité des marchés financiers (AMF), la Caisse de dépôt et placement du Québec, Investissement Québec et la Société générale de financement (SGF). Parmi les entreprises québécoises possédant un marché considérable à la grandeur du Québec, le dénombrement inclut le réseau des pharmacies Jean Coutu et Pharmaprix, les distributeurs en alimentation du groupe Metro Inc., le distributeur en produits de rénovations et de quincaillerie RONA, Les rôtisseries St-Hubert, etc. D'autres entreprises ont, par ailleurs, développé une présence marquée au niveau de certaines économies locales et régionales, telles les Pétroles R.L. et Belzile, le centre de rénovation et quincailler Canac-Marquis Grenier, les restaurants Chez Ashton, les ameublements Gagnon-Frères, etc. La ville de Saint-Georges, Chaudière-Appalaches, au cœur de la Beauce, De plus, étant donné qu’il produit de l’énergie en grande quantité et à reconnue pour sa multitude de petites et un bas coût, le Québec produit près de 10 % de l’aluminium sur la moyennes entreprises (PME). planète[réf. nécessaire], grâce à l'aluminerie Alcan (racheté par le groupe Britanno-Australien Rio Tinto en 2007) et à son concurrent américain, Alcoa. Récemment, l’économie québécoise a dû faire face à plusieurs embûches : hausse fulgurante du dollar canadien, féroce concurrence étrangère (Asie), hausse du prix de l’énergie, crise dans le secteur forestier et, dernièrement, ralentissement de l’économie américaine. La croissance a été de 2,2 % en 2006, inférieure à la moyenne canadienne de 3 %. Pour 2007, la croissance sera sous les 2 %. Cependant, une reprise est prédite pour 2008. Le PIB québécois est de 230.6 milliards $US en parité de pouvoir d’achat (PPA), et celui par habitant est de 30143 dollars américains (en PPA)[118] , un montant qui se compare à celui de la France[119] ou de l’Italie[120] . Cependant, l’écart entre le PIB/Habitant avec l'Ontario et la moyenne canadienne est d’environ de 15-20 %, la moyenne canadienne se situant à 35875 $US (en PPA)[121] . De par sa taille, l’économie du Québec se compare à celle de la Norvège[122] .

Exportations et importations

Plusieurs entreprises québécoises de renom œuvrent sur le marché international : les producteurs de pâte et papiers Cascades et AbitibiBowater, le producteur de lait Agropur, le constructeur des transports Bombardier, le cabinet d'avocats Cain Lamarre Casgrain Wells, la compagnie des technologies de l'information Groupe CGI, le Cirque du Soleil, les dépanneurs Couche-Tard, la Corporation de Sécurité Garda World, le distributeur énergétique Gaz Métro, la firme mercatique Groupe Cossette Communication, la compagnie de médias et télécommunications Quebecor, la firme comptable Raymond Chabot La ville de Saint-Hyacinthe, en Montérégie, est la plaque tournante des marchés nord-américains Grant Thornton, la fromagerie Saputo et la boulangerie Vachon, le dans le secteur des biotechnologies groupe d'ingénierie et de construction SNC-Lavalin, etc. agroalimentaires, vétérinaires et agroenvironnementales. Grâce à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), le Québec connaît une augmentation de sa capacité à concurrencer le marché international. À la suite de ces accords, ses relations commerciales avec les autres pays se sont dynamisées. Par conséquent, le Québec a vu ses exportations s’accroître de manière importante. Ces échanges internationaux contribuent à la vigueur de l’économie québécoise, notamment en matière d’emploi. Environ 60% de ses exportations sont réalisées ailleurs qu’au Canada[123] .

En 2008, les exportations québécoises ailleurs au Canada et à l'étranger totalisent 157,3 milliards de dollars canadiens, soit 51,8 % de son Produit intérieur brut (PIB). De ce total, la part des exportation internationales est de Québec 27

60,4 % par rapport à 39,6 % pour les exportations interprovinciales. La répartition par destination des exportations internationales de marchandises est la suivante: États-Unis (72,2 %), Europe (14,4 %), Asie (5,1 %), Moyen-Orient (2,7 %), Amérique centrale (2,3 %), Amérique du Sud (1,9 %), Afrique (0,8 %) et Océanie (0,7 %). En 2008, le Québec importe 178,0 milliards de dollars canadiens de biens et de services, soit 58,6% de son PIB. Les importations internationales constituent 62,9 % du total par rapport à 37,1 % pour les importations interprovinciales. La répartition par provenance des importations internationales de marchandises est la suivante: États-Unis (31,1 %), Europe (28,7 %), Asie (17,1 %), Afrique (11,7 %), Amérique du Sud (4,5 %), Amérique centrale (3,7 %), Moyen-Orient (1,3 %) et Océanie (0,7 %). L'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) donne au Québec, entre autres, l'accès à un marché de 130 millions de consommateurs dans un rayon de 1 000 kilomètres[123] .

Ressources naturelles

L’abondance de ses ressources naturelles confère au Québec une position avantageuse sur le plan mondial. Le Québec se distingue notamment dans le secteur minier en se classant parmi les dix principaux producteurs mondiaux. Il se démarque également par l’exploitation de ses ressources forestières. Le Québec est remarquable par les richesses naturelles de son vaste territoire. Il compte environ 30 mines, 158 entreprises d’exploration et une quinzaine d’industries de première transformation. Plusieurs minéraux métalliques y sont exploités, dont les principaux : l’or, le fer, La ville minière de Fermont, Côte-Nord, au le cuivre et le zinc. D'autres substances comprennent le titane, commencement de la route du fer. l’amiante, l’argent, le magnésium, le nickel ainsi que de nombreux autres métaux et minéraux industriels[124] . Cependant, seul 40 % du potentiel minéral du sous-sol québécois est actuellement connu. En 2003, la valeur des expéditions minérales du Québec a atteint 3.7 milliards de dollars[125] . Par ailleurs, en tant que pôle d'exploration majeur du diamant[126] , le Québec a connu, depuis 2002, une recrudescence de la prospection minière, notamment dans le Nord-Ouest ainsi que dans les monts Otish et les monts Torngat.

L’immense majorité (90,5 %) des forêts du Québec sont de propriété publique. Les forêts recouvrent plus de la moitié du territoire québécois, soit 761100 km2[127] . Le domaine forestier québécois s’étend sur sept degrés de latitude. Le Québec recouvre plus d'un million de lacs et cours d'eau, occupant 21 % de la superficie totale de son territoire. Ce milieu aquatique est alors constitué de 12,1 % d'eaux douces et de 9,2 % d'eaux saumâtres et salées[128] . Québec 28

Énergie

Le bilan énergétique du Québec a connu de grands bouleversements au cours des 40 dernières années. L’électricité occupe aujourd'hui le premier rang parmi les formes d’énergie consommées au Québec, suivie du pétrole et du gaz naturel[129] . L'électricité est presque entièrement produite par la société d'État Hydro-Québec. Avec 59 centrales hydroélectriques et une centrale nucléaire, Hydro-Québec est le principal producteur d'électricité au Canada et le plus grand producteur mondial d'hydroélectricité[130] ,[131] . La puissance installée de ses installations s'établit à 36429 mégawatts (MW)[132] . Enfouie à 160 m sous la taïga du Nord-du-Québec, la centrale hydroélectrique Le Québec importe la totalité du pétrole brut qu'il utilise. Entre 1987 et Robert-Bourassa à la Baie James est la plus 2006, le pétrole consommé au Québec provenait principalement de la puissante centrale souterraine au monde. Ses 16 groupes turbine-alternateur ont une puissance mer du Nord. Cette situation a été modifiée en 2007, alors que les combinée de 5628 MW. importations d'Afrique (41,8 %) ont dépassé pour la première fois les arrivages en provenance du Royaume-Uni et de la Norvège (38,2 %). L'Algérie constitue le principal pays fournisseur, avec 31,9 % du marché québécois. Le pétrole de l'est du Canada ne constituait que 7,9 % des importations[133] . Des activités d’exploration visent l'évaluation du potentiel des cibles géologiques. Les bassins sédimentaires couvrent une superficie de 200000 km2, avec des opérations de forage sur 350 puits au cours des dernières décennies[134] .

Le Québec importe la quasi-totalité du gaz naturel qu’il consomme de l’Alberta. Au cours des 30 dernières années, deux gisements ont été exploités au Québec, à Pointe-du-Lac, près de Trois-Rivières, et à Saint-Flavien, au sud de Québec. Depuis 1980, le Québec a considérablement étendu son réseau gazier. Des activités d’exploration se déroulent sur le territoire et visent la mise en valeur des structures géologiques à des fins de stockage de la ressource.

Transport Le développement et la sûreté des transports au Québec sont assurés par le ministère des Transports du Québec. D'autres organismes, tels la Garde côtière canadienne et Nav Canada, assurent ce même service dans la navigation maritime et aérienne. La Commission des transports du Québec œuvre pour sa part auprès des transporteurs de marchandises et du transport en commun. Le réseau routier québécois est administré par la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) et comprend environ 185000 km d’autoroutes et de routes nationales, régionales, locales, collectrices et forestières. En outre, le Québec compte près de 12000 ponts, tunnels, murs de soutènement, ponceaux et autres constructions[135] , tels le pont de Québec, le pont Laviolette et le pont-tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine. Québec 29

Dans les eaux du Saint-Laurent se trouvent huit ports en eau profonde destinés au transbordement des marchandises. En 2003, 3886 cargos et 9,7 millions de tonnes de marchandises ont transité par la portion québécoise de la Voie maritime du Saint-Laurent[136] . De plus, le service de la Société des traversiers du Québec assure la liaison des routes terrestres par voie maritime, principalement sur le fleuve Saint-Laurent. L'Institut maritime du Québec, à Rimouski, est le principal établissement veillant à la formation supérieure en navigation et construction maritime. Le traversier N.M. Camille-Marcoux, de la Quant au transport ferroviaire, le Québec dispose de 6678 km de voies Société des traversiers du Québec, assurant les ferrées[137] qui s’intègrent au grand réseau nord-américain. Bien que liaisons Baie-Comeau—Matane et Godbout—Matane. principalement destiné au transport des marchandises, notamment par le Canadien National (CN) et le Canadien Pacifique (CP), le réseau ferroviaire québécois tient compte du transport interurbain des voyageurs par l'intermédiaire de Via Rail Canada et d'Amtrak. Le transport ferroviaire régional est essentiellement limité aux tours opérateurs, alors que le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal est desservie par un réseau régional de trains de banlieue, administrée par l'Agence métropolitaine de transport (AMT). La formation supérieure en génie ferroviaire est assurée par l'École Polytechnique de Montréal.

Le réseau aérien supérieur comprend 43 aéroports qui offrent des services réguliers sur une base quotidienne[136] . De plus, le gouvernement québécois est propriétaire d'aéroports et héliports permettant l'accessibilité des services locaux aux communautés de la Basse-Côte-Nord et des régions nordiques[138] . Alors que l'École nationale d'aérotechnique, à l'aéroport de Saint-Hubert, est spécialisée dans la construction et la maintenance d'aéronefs, le cégep de Chicoutimi est le seul établissement public du Québec offrant la formation supérieure en pilotage, en collaboration avec le Centre québécois de formation aéronautique (CQFA) de Saint-Honoré. Divers autres réseaux de transport sillonnent le territoire québécois, dont les sentiers pédestres, les sentiers de motoneiges et les pistes cyclables; la route Verte étant la plus importante avec près de 4000 kilomètres de longueur.

Science et technologie

La science et la technologie sont des facteurs déterminants dans le positionnement économique du Québec. Étant l’un des chefs de file mondiaux dans des secteurs de pointe tels que l’aérospatiale, les technologies de l’information, les biotechnologies et l’industrie pharmaceutique, le Québec joue un rôle significatif dans la communauté scientifique et technologique.

L’industrie aérospatiale québécoise est la sixième au monde en importance avec des revenus annuels de 11.4 $ milliards de dollars et

représente, à elle seule, 2 % du PIB et 12,5 % des exportations L'observatoire du Mont Mégantic, en Estrie, [140] manufacturières du Québec . Elle est ainsi supportée par le appartient au Centre de recherche en Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec astrophysique du Québec (CRAQ) et possède le [141] plus gros télescope dans l'est de l'Amérique du (CRIAQ) qui regroupe, notamment, des constructeurs tels [139] Nord, avec un diamètre de 1.6 mètres . Bombardier Aéronautique, Bell Helicopter Textron Canada, CAE et Pratt & Whitney Canada, implantés principalement sur le territoire de la Communauté métropolitaine de Montréal. D'autres organisations d'envergure œuvrant dans l'industrie ont de même élu domicile au Québec, telles Air Canada, Messier-Dowty, l'Agence spatiale canadienne (ASC) et l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI). Québec 30

D'autre part, la ville de Montréal se prévaut d'une industrie du jeu vidéo en plein développement. D’ailleurs, une revue britannique spécialisée en la matière (Develop, octobre 2006) affirme que la métropole est l’endroit qui a connu le plus grand essor dans ce domaine au cours des 10 dernières années. On attribue ce phénomène à une culture du jeu vidéo avant-gardiste, notamment grâce à Soft Image (fondée par Daniel Langlois en 1986) et à l’arrivée d’Ubisoft, à Montréal, en 1997. D'autres d’entreprises s'ajoutent à ce secteur économique, telles Electronic Arts et Eidos. L'industrie emploie près de 10000 personnes et des investissements de plusieurs centaines de millions de dollars sont prévus dans ce domaine au cours des prochaines années.

Tourisme

L’industrie touristique est un pilier économique majeur au Québec. Le ministère du Tourisme du Québec en assure le développement en opérant sous le nom commercial Bonjour Québec[142] . Dans la même veine, l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec œuvre dans Québec, ville du Patrimoine mondial. la formation supérieure des professionnels du domaine[143] .

En 2005, l’industrie touristique procurait des emplois directs à 133271 travailleurs[144] . Ces employés œuvrent dans plus de 29000 entreprises touristiques québécoises[145] . On estime qu’en 2005, le Québec a accueilli 28,3 millions de touristes[146] . De ce nombre 75,7 % provenaient du Québec, 13 % du Canada, 7,6 % des États-Unis et 3,7 % d’autres pays[146] . Annuellement, les touristes dépensent plus de 7.5 milliards de dollars dans les différentes sphères de l’industrie touristique québécoise[146] . Le Québec compte 22 régions touristiques dont le développement est assuré par un réseau autonome d'associations touristiques régionales [147] . De plus, des sociétés de développement économique veillent à la promotion du tourisme local de certaines municipalités constituées en zones touristiques (régions historiques ou culturelles). Sur une terre de contrastes et d'immensité, nombre d’activités et d'attraits s’offrent aux visiteurs sur les routes et circuits touristiques[148] . De la vie urbaine à l'Archipel-de-Mingan, en passant par le Grand Nord et les Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, une panoplie de sites et plaisirs saisonniers font la satisfaction des touristes, sur l'eau, dans les montagnes ou dans les airs. Enfin, le Québec est le théâtre de nombreux événements d’envergure internationale, dont des compétitions sportives (Grand Prix automobile du Canada, Coupe Rogers) et des festivals (Festival International de Jazz de Montréal, Festival d’été international de Québec) ainsi que le plus important carnaval d'hiver au monde, le Carnaval de Québec.

Démographie Alors que la densité de la population du Québec est d'environ 4,9 habitants par kilomètre carré, 80 % de sa population est principalement répartie au sud, près des rives du fleuve Saint-Laurent. Ainsi, en 2008, 1877693 personnes étaient comptabilisées dans les 498 km2 de l’île de Montréal (pour une densité de 3761.6 hab./km2). En revanche, seulement 41129 Québécois habitaient la région du Nord-du-Québec, laquelle compte pour 43 % du territoire[149] . Les Québécois membres des minorités visibles forment près de 9 % de la population[150] et sont concentrés principalement dans la ville de Montréal. Jusqu’aux années 1960, les immigrants provenaient surtout de pays européens (notamment des Italiens, des Juifs d’Europe centrale, puis des Grecs). À partir des années 1960-1970, l’immigration s’est toutefois diversifiée, entre autres avec l’arrivée importante d’Haïtiens, de Latino-Américains, de Vietnamiens, etc. Les immigrants actuels proviennent surtout de France, de Chine, de Belgique, d’Europe de l’Est et de différents pays en développement, spécialement les pays francophones d’Afrique du Nord, mais aussi d’Amérique Québec 31

latine[151]

Autochtones

Les Autochtones habitent le territoire québécois depuis plusieurs millénaires. Chaque nation possède sa propre structure sociale, culture et entité territoriale. En 2003, la population autochtone du Québec comptait 159905 personnes[152] . Cependant, comme la loi fédérale n’a reconnu que les enfants de père autochtone jusque dans les années 1980, il est possible que leur nombre soit plus élevé, en plus des Métis.

Tous les peuples vivant principalement au sud du 55e parallèle sont collectivement appelés « Amérindiens », « Indiens », « Premières nations » ou, de façon obsolète, « Peaux rouges ». Les dix nations Les Iroquoiens du Saint-Laurent accueillent amérindiennes du Québec se rattachent à deux groupes linguistiques. Samuel de Champlain, à bord du Don de Dieu, lors de son arrivée à Québec en 1608, selon La famille algonquienne regroupe huit nations : les Abénaquis, les George Agnew Reid en 1909. Algonquins, les Attikameks, les Cris, les Malécites, les Micmacs, les Montagnais et les Naskapis. Ces deux derniers peuples formaient jusqu'en 1978 une seule et même nation : les Innus. La famille iroquoienne est composée des Hurons-Wendat et des Mohawks. Cependant, seuls ces derniers composent la confédération iroquoise (Haudenosaunee) avec cinq autres nations autochtones de l'État de New York et de l'Ontario. La onzième nation autochtone du Québec, les Inuits (ou, de façon obsolète, les Esquimaux), appartient quant à elle à la famille inuit-aléoute. Les Inuits vivent principalement au Nouveau-Québec (Nunavik) et composent la majorité de la population vivant au nord du 55e parallèle.

De ces peuples autochtones, coexistent des nations dites « nomades », précisément les nations de cultures algonquiennes (ex.: les Algonquins, les Cris et les Innus) de celles plus « sédentaires », précisément les nations de traditions iroquoiennes (ex.: les Iroquois et les Hurons-Wendat). Ces dernières ont développé des formes d’organisation sociale plus importante. Les nations de tradition iroquoienne, quant à elles, suivent la migration des troupeaux d’animaux qui leur servent de proie, comme le bison, l’orignal ou le phoque[153] . Le mode de vie des nations algonquiennes et inuites sont dictés par les obligations liées à la chasse et la pêche. Les traditions des nations iroquoiennes sont plutôt développées autour d'une structure matriarcale dérivée de la « cabane longue », ou longue maison (une traduction littérale de l’expression « longhouse »), qui regroupe plusieurs familles sous l’autorité d’une doyenne[92] ,[réf. incomplète].

Relations avec les Québécois Québec 32

Bien qu’ils représentent aujourd’hui, officiellement, seulement 2,2 % de la population québécoise, les Autochtones ont beaucoup apportés à la société québécoise grâce au développement de relations avec les colons, notamment avec les coureurs des bois, les marchands, les cartographes, les pères Jésuites, etc. En plus de contribuer à la toponymie québécoise, des exemples d'apports considérables résident dans leurs connaissances relativement plus avancées dans les domaines suivants : la médecine holistique, le fonctionnement de la biologie humaine, les remèdes soignant le scorbut à l'arrivée des colons (faits de gomme blanche à base de plantes indigènes : sapin, cèdre blanc ou anneda, selon les théories), les vêtements d'hiver (tannage de la fourrure), l'architecture des habitations (isolation contre le froid), les moyens de transport sur neige (raquette à neige et traîneau à chiens) et sur l'eau (canots d'écorce et kayaks), l'acériculture, Un inukshuk inuit sur la place de les sports (crosse et pêche blanche), les techniques de chasse à l'orignal et au l'Assemblée-Nationale à Québec. caribou, le trappage et la traite des fourrures, le territoire et ses composantes, les bassins versants et leurs cours d'eau, les ressources naturelles, etc[154] .

Lors de l'arrivée des Européens en Amérique au XVIe siècle, les peuples de langues algonquiennes et les Iroquoiens du Saint-Laurent se firent alliés des colons français dans un but de commerce. La première relation se fit à l'arrivée de Jacques Cartier lorsqu'il mit pied à Gaspé et rencontra Donnacona, chef du village de Stadaconé (aujourd'hui, la ville de Québec), en 1534. L'invention de la légende du Royaume de Saguenay, par ce dernier lors de son voyage en France, incita par ailleurs le roi à financer de nouveaux voyages vers le Nouveau Monde. « Plutôt que par la conquête et par la force, c'est en favorisant des alliances commerciales et militaires, en concluant de nombreux traités de paix et d'amitié que les relations entre les deux peuples se sont solidifiées[155] . »

Droit des peuples autochtones

Lors de la Proclamation royale de 1763, un droit incontestable est confirmé aux autochtones sur leurs terres. Cependant, par suite de cette même proclamation, après les traités de paix et d'amitié concluent en Nouvelle-France, la Couronne anglaise instituera les traités territoriaux, par lesquels les autorités britanniques procèderont à l'extinction totale des titres fonciers des nations autochtones. « En visualisant la carte des traités territoriaux ratifiés à la fin du e e XIX siècle et au début du XX siècle, nous constatons que rien de tel Nemiscau : village du Nord-du-Québec où siège [156] n'a été conclu sur le territoire du Québec » . le Grand Conseil des Cris.

Entièrement sous tutelle fédérale, les droits autochtones sont énoncés par la Loi sur les Indiens, adoptée à la fin du XIXe siècle. Celle-ci les circonscrits à l'intérieur des réserves indiennes créées à cet effet[157] . En 1975, les nations crie, inuite et québécoise ont convenue d'une entente qui élargissait les droits autochtones au-delà des réserves, soit sur plus des deux tiers du territoire, et qui fut instituée par la Convention de la Baie-James et du Nord québécois. En 1978, les Naskapis se joignent à l'entente lors de la signature de la Convention du Nord-Est québécois. De ce fait, ces trois nations ont pu se détacher de leur assujettissement à la Loi sur les Indiens. Depuis quelques années, des pourparlers sont en cours depuis quelques années avec les Montagnais de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour la création d'une autonomie similaire sur deux territoires distincts, l'Innu Assi et le

Nitassinan[158] . D'ailleurs en janvier 2010, une entente conclue entre Québec et les Montagnais accordait au Conseil de bande de Mashteuiatsh la planification du concept d'aire innue d'aménagement et de développement dans toute la Québec 33

réserve faunique Ashuapmushuan, laquelle est située sur le Nitassinan de la première nation des Pekuakamiulnuatsh[159] ,[160] . L'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL)[161] , le Grand Conseil des Cris et la Société Makivik[162] sont les institutions représentant, dans leurs compétences propres, les peuples autochtones du Québec.

Acadiens

Plus d’un million de Québécois sont d'ascendance acadienne[163] ,[164] ,[165] ,[166] . Plusieurs s'étaient réfugiés au Québec après le Grand Dérangement. Ces derniers habitent surtout aux Îles de la Madeleine et en Gaspésie. Mais une trentaine d’autres communautés sont présentes ailleurs au Québec, en particulier sur la Côte-Nord et dans le Centre-du-Québec. Une communauté acadienne du Québec peut être appelée une « Cadie » ou « Petite Cadie », alors que plusieurs villes utilisent le gentilé « Cadien ». En fait, entre membres de l'Acadie ou de la diaspora acadienne, l'appartenance de certaines communautés du Québec est sujet à débat[167] ,[168] . La marina de l'Anse-à-la-Cabane, à Bassin (Îles-de-la-Madeleine), décorée de drapeaux Le Festival acadien des Îles-de-la-Madeleine est organisé chaque année acadiens. au mois d’août, en souvenir des fondateurs des premiers villages de ces îles. Le festival se tient à Havre-Aubert, pendant environ deux semaines, où Québécois et Acadiens de tous les coins du Québec et d’autres terres voisines se mêlent aux Madelinots pour célébrer la culture acadienne[169] . Il y a un musée de la culture acadienne dans la ville de Bonaventure, en Gaspésie. Le Musée acadien propose l’exposition permanente intitulée, une Acadie Québécoise, qui permet de mieux comprendre l’importance et les particularités de la présence acadienne au Québec[170] . Le 15 août 2002, jour de la Fête nationale de l'Acadie, la Commission de la capitale nationale du Québec a dévoilé le monument aux Acadiens à l’extrémité de la promenade du même nom dans le parc de l’Amérique française, dans la ville de Québec. Intitulé « Vers la lumière », le monument représente un phare surmonté des couleurs et de l’étoile du drapeau acadien. Symbolisant ainsi le rôle prédominant que les Acadiens et leurs descendants ont joué dans l’histoire du Québec. Le premier ministre du Québec, Bernard Landry, y avait alors déclaré : « Entre le peuple québécois et le peuple acadien, il y a plus que de l’amitié, il y a de la parenté »[171] .

Langue Sur le plan linguistique, le Québec se distingue de ses voisins immédiats principalement par le fait que le français y est la seule langue officielle[90] . Le français y est aussi la langue commune, comprise et parlée (au moins de façon minimale) par 94,6 % de la population[172] . Quelque 80 % des Québécois ont pour langue maternelle le français[173] . L’anglais est la langue maternelle de près de 8 % de la population. Malgré leur déclin démographique, 71 % des Anglo-Québécois se considèrent bilingues, c’est-à-dire qu’ils ont une maîtrise suffisante du français pour soutenir une conversation[174] . Onze nations autochtones composent en outre le Québec. Les Québécois défendent la francophonie face à la prépondérance nord-américaine de la langue anglaise. Dans cette optique, le rapport de la Commission Gendron établit, en 1968, les fondements du Livre blanc pour la politique linguistique du gouvernement du Québec. Tributaire des commissions d'enquête, cet énoncé de politique accompagne la Charte de la langue française — la loi 101 — depuis 1977. « La campagne de désinformation systématique menée par les journaux de langue anglaise au sujet du Québec a pris naissance avec la Charte et n'a cessé de s'alimenter de la Charte; elle a suscité des préjugés tenaces et entretenu une méconnaissance profonde de la Québec 34

réalité québécoise »[175] .

Français Le français québécois est la langue majoritaire et officielle du Québec, une variante du français parlée sur l’ensemble du territoire. L'Office québécois de la langue française travaille à l'application de la politique linguistique conjointement avec le Conseil supérieur de la langue française et la Commission de toponymie du Québec. Leurs recommandations s'intègrent alors au débat sur la norme du français québécois et sont représentées dans le Grand Dictionnaire terminologique, la Banque de dépannage linguistique et les divers ouvrages. Depuis les années 1970, la recherche scientifique est de même assurée par des organisations universitaires, dont le Trésor de la langue française au Québec et le groupe Franqus. Les colons Français qui s'établirent en Nouvelle-France provenaient en grande partie des provinces françaises de l’Ouest et du Nord. Ils parlaient généralement des langues régionales de la famille des langues d’oïl (à différencier des langues d’oc, parlées au Sud). Ainsi, la nécessité de compréhension amena les colons à « unifier leurs patois », si bien que le français québécois devint une langue véhiculaire (ou koinè) particulièrement proche du gallo, du normand, du picard, du poitevin et du saintongeais. La proximité des dialectes amérindiens avec le lexique des colons suscita l'adaptation de la langue française aux réalités du Nouveau Monde (ex.: géographie, température, faune et flore) alors inconnues du Vieux Continent. Ensuite, le français québécois évolua sur les bases de la cour de France, du fait de l’arrivée des filles du Roy, majoritairement orphelines et éduquées dans les couvents qui inculquaient le français du roy. La conquête britannique de 1759 bouleversa l’évolution du français parlé au Québec et en Amérique du Nord. En coupant les liens avec la France, le français parlé au Québec se sépara définitivement du français parlé en métropole. Le français québécois naissait véritablement, conservant les particularités des anciennes langues d'oïl presque éteintes en France d’une part, et créant une terminologie propre d’autre part, influencée et menacée par la langue des nouveaux conquérants anglais. Les nouvelles influences et les parlures existantes se mêlèrent alors à l'éloignement et aux réalités régionales, suscitant l'avènement de nouveaux patois, tels le beauceron, le chaouin, le gaspésien, le jeannois, le joual, le magoua, l'outaouais, le saguenéen, etc. Québec 35

Anglais

L’anglais est la langue maternelle de près de 572000 Québécois (7,9 % de la population). Ces derniers, appelés Anglo-Québécois, constituent le deuxième groupe linguistique en importance au Québec. Par ailleurs, 50000 personnes (0,7 % de la population) considèrent à la fois le français et l’anglais comme leur langue maternelle[151] ,[176] . En pourcentage de la population totale du Québec, le nombre d'anglophones est en baisse constante.

L’anglais fit son apparition sur le territoire québécois à partir de 1760, année de la conquête britannique. À cette époque, les premiers marchands anglais et écossais vinrent s’installer dans les villes de Québec et de Montréal. Dès 1784, les Loyalistes de l'Empire-Uni firent augmenter considérablement le nombre d’anglophones sur le territoire québécois, par suite de leur expulsion à la guerre d'indépendance des États-Unis. Ces Loyalistes, évitant la campagne francophone et catholique, s’établirent principalement dans des régions alors peu développées, constituant ainsi les Cantons de l’Est et l’Outaouais. Dès La situation linguistique au Québec de 1844 à la proclamation de l'Acte d'Union de 1840, une immigration massive 2006 : des îles Britanniques se décela sur le territoire québécois avec forte baisse de l'anglais et une montée des l'avènement des langues celtiques insulaires. L'influence de l'anglais et allophones. les tentatives répétées d'assimilation linguistique eurent alors un impact considérable sur la culture de langue française au Québec. Aujourd'hui, les Anglo-Québécois résident principalement dans l’ouest de l’île de Montréal (West Island) et le Pontiac.

Langues allophones Selon le recensement de 2006, le Québec comprend 886280 allophones, soit 11,9 % de la population[177] . Ces allophones ont une langue maternelle autre que le français et l’anglais, mais la langue qu'ils utilisent le plus souvent à la maison est le français, pour 51 % d’entre eux et 71 % chez ceux dont l'arrivée est plus récente (depuis 1971)[178] .

Langues autochtones La population allophone inclut 264190 personnes d'ascendance autochtone[179] , soit 3,6 % de la population du Québec. Trois familles de langues autochtones existent au Québec. Celles-ci regroupent les langues communes à tous les membres d'une même nation. Ces langues, à l'origine de plusieurs dénominations québécoises, sont parfois sous-divisées en différents dialectes dans les communautés. Québec 36

• Famille des langues algonquiennes – l'abénaqui (parlé par les Abénakis du Centre-du-Québec); – l'algonquin (parlé par les Algonquins de l'Outaouais); – le continuum linguistique : – l'atikamekw (parlé par les Attikameks de Lanaudière et de la Mauricie); – le cri (parlé par les Cris du Nord-du-Québec); – l'innu-aimun (parlé par les Innus-Montagnais de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean); – le naskapi (parlé par les Innus-Naskapis de la Côte-Nord); – le malécite-passamaquoddy (parlé par les Malécites du Panneau de signalisation routière multilingue : cri, anglais et français, Bas-Saint-Laurent); à Mistissini. – le micmac (parlé par les Micmacs de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine), • Famille des langues inuit-aléoutes – le nunavimmiutitut (dialecte inuktitut parlé par les Inuits du Nord-du-Québec), • Famille des langues iroquoiennes – le mohawk, aussi connu sous le nom « agnier » (parlé par les Iroquois-Mohawks de la Montérégie et des Laurentides); – le wendat (parlé par les Hurons-Wendat de la Capitale-Nationale).

Culture

Le Québec est la principale société d’expression française en Amérique du Nord, et la seule ayant une majorité de citoyens communiquant en français. Le Québec nourrit un attachement profond à sa culture. Symbole même de son identité nationale, la culture québécoise jumelle des racines françaises à un héritage autochtone, tout en étant quelque peu influencée par son passé sous le régime britannique.

Propulsés par la Prohibition au début des années 1920, les cabarets montréalais ont transformé radicalement la scène artistique et grandement influencé l'industrie actuelle du spectacle québécois. Conjointement avec les divers centres-villes du Québec, le quartier Latin de Montréal et le Vieux-Québec sont deux hauts lieux de rencontre pour les artistes du Québec. La vie de cafés et de terrasses y témoignent l'héritage latin de la culture québécoise avec pour attrait principal le théâtre Saint-Denis à Montréal et le théâtre Capitole à Théâtre Saint-Denis à Montréal Québec. L'Union des artistes (UDA) et la Guilde des musiciens et musiciennes du Québec (GMMQ) sont les syndicats qui représentent les artistes professionnels québécois. Depuis 1987, la législation québécoise prévoit des dispositions à l'effet de définir le statut professionnel d'un artiste[180] ,[181] .

Le Conseil des arts et des lettres du Québec, fondé en 1992, est un organisme du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec qui soutient la création, l'expérimentation, la production et le rayonnement à l'étranger pour l'ensemble des domaines culturels québécois[182] . Pour sa part, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC), fondé en 1994, agit à titre de promoteur et de bailleur de fonds Québec 37

pour les personnalités œuvrant dans l'industrie culturelle[183] . Les Prix du Québec sont décernés par le gouvernement et constituent la plus haute distinction honorifique pour les personnalités s'étant démarquées dans leur domaine culturel respectif[184] .

Musique et danse L'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) fut créée en 1978 afin de promouvoir l'industrie de la musique au Québec. La chanson québécoise est très variée. De toutes les compositions du répertoire musical du Québec, la chanson À la claire fontaine fut l'hymne national de la Nouvelle-France, des Patriotes et des Canadiens français. Elle est remplacée par le Ô Canada jusqu'à ce que cet hymne devienne l'hymne nationale du Canada. Depuis sa composition, Gens du pays est de loin adorée par nombre de Québécois pour être l'hymne national du Québec. Présenté en 1968, L'Ostidcho révolutionna le monde du spectacle québécois en présentant une jeunesse avide de changements. Ce scandale religieux donna vite à la langue populaire, son droit de cité dans la chanson québécoise[185] .

Depuis La Bolduc dans les années 1920-1930 jusqu’aux artistes de la Félix Leclerc relève, elle a su apporter de grands auteurs-compositeurs-interprètes, chanteurs de variétés et chanteurs de charme (crooners) : Alys Robi, Félix Leclerc, Willie Lamothe, Pierre Lalonde, Michèle Richard, Patrick Norman, Renée Martel, Jean-Pierre Ferland, Raymond Lévesque, Robert Charlebois, Gilles Vigneault, Claude Léveillée, Michel Rivard, Richard Desjardins, Lynda Lemay, Jean Leloup, Daniel Bélanger, Pierre Lapointe, Vincent Vallières, ainsi que plusieurs groupes : Les Baronnets, César et les Romains, Beau Dommage, Harmonium, Offenbach, Corbeau, Les Cowboys Fringants, Loco Locass, Les Colocs, Coeur de Pirate, Kaïn, Alfa Rococo, Malajube, etc. Elle a aussi des auteurs de renom : Stéphane Venne, Luc Plamondon et Pierre Létourneau, ainsi que des compositeurs : André Mathieu, André Gagnon, François Dompierre et Paul Baillargeon.

Elle a ses interprètes et groupes reconnus internationalement : Ginette Reno, Diane Dufresne, Renée Claude, Nicole Martin, Fabienne Thibeault, Coeur de Pirate, Bruno Pelletier, Luc De Larochellière, Céline Dion, Garou, Isabelle Boulay, Simple Plan, Leonard Cohen, Corey Hart, Arcade Fire, Malajube, April Wine, Sam Roberts, Bran Van 3000, Rufus Wainwright, entre autres. Ceux-ci ont fait ou font carrière en France, en Belgique, en Suisse, aux États-Unis, au Liban, en Afrique francophone, etc. Certains interprètes sont également considérés comme québécois, bien qu’originaires d’ailleurs. Leur Céline Dion carrière se déroule au Québec, s’y est déroulée ou y a démarré. Ils sont souvent déjà francophones, ou ont adopté (sauf exceptions) le français dans leurs chansons (mais, en plus du français, chantent parfois aussi en d’autres langues : anglais, italien, espagnol, arabe, etc.) On peut citer entre autres Nanette Workman (New York - États-Unis), Zachary Richard (Lousiane - États-Unis), Corneille (Rwanda), le rappeur K-Maro (Liban), Lara Fabian (Belgique), Luck Mervil (Haïti). Ces artistes participent à l’image internationale d’un Québec ouvert sur le monde et sont l’exemple d’une culture capable d’inclure des origines multiples : on parle souvent d’un « rêve québécois » pour de nombreux francophones du monde entier, comme il existe parfois un « rêve américain » chez les Anglo-saxons. Québec 38

L’Orchestre symphonique de Québec et l’Orchestre symphonique de Montréal sont respectivement associés à l’Opéra de Québec et l’Opéra de Montréal dont les prestations sont présentées au Grand Théâtre de Québec et à la Place-des-Arts. Divers évènements musicaux sont animés à travers le Québec, tels les festivals de musique country, le Festival de musique émergente de Rouyn-Noranda, le Festival en chanson de Petite-Vallée, le Festival international de jazz de Montréal, le Festival international de la chanson de Granby, le Festival international des Rythmes du monde du Saguenay, le Festival western de Saint-Tite, les FrancoFolies de Montréal, le Mondial des cultures de Drummondville, les Nuits blanches de l'Anse de Roche, Woodstock en Beauce, etc. Alors que d'autres festivals enjoignent la musique aux spectacles pyrotechniques, tels les Grand Feux Loto-Québec aux chutes Montmorency, à Québec, l'International des Feux Loto-Québec au parc d'attractions La Ronde, à Montréal, et les Grands Feux du Casino dans le parc du Lac-Leamy, à Gatineau. Des danses traditionnelles telles que les gigues, quadrilles, reels et danses en ligne, la danse québécoise a su se développer dans les fêtes populaires depuis les débuts de la colonisation. La musique traditionnelle intègre par ailleurs divers instruments, tels l'harmonica (musique-à-bouche ou ruine-babine), le violon, les cuillères, la guimbarde, etc. La promotion de la musique et de la danse traditionnelle québécoise est depuis longtemps assurée par des stations de radio et émissions télévisées aux airs festifs, telles la Soirée canadienne et Belle et Bum, ainsi que par des groupes actuels, tels La Bottine souriante, La Volée d'Castors, Les Charbonniers de l'enfer, Mes Aïeux, Belzébuth, etc. De même, la musique traditionnelle québécoise est particulièrement présente dans le temps du Jour de l'an. De plus, de nos jours, les Ballets jazz de Montréal, les Grands Ballets et La La La Human Steps sont des troupes professionnelles de danse contemporaine qui perpétuent l'héritage des ancêtres du Québec.

Cinéma, télévision et radio La Cinémathèque québécoise a pour mandat la promotion du patrimoine cinématographique et télévisuel du Québec. De même, l'Office national du film du Canada (ONF), société d'État fédérale, pourvoit à cette même mission au Québec. De la même manière, l'Association des producteurs de films et de télévision du Québec (APFTQ) promouvoit « la production indépendante en cinéma et télévision »[186] . Alors que l'Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec (ARRQ) représente les professionnels de la réalisation cinématographique et télévisuel, l'Association des radiodiffuseurs communautaires du Québec (ARCQ) représente les radios indépendantes.

En plus du quartier des spectacles, à Montréal, plusieurs salles de cinémas à travers le Québec veillent à la diffusion du cinéma québécois. Avec ses installations cinématographiques, telles la Cité du cinéma et les Claude Jutra, lors du tournage de studios Mel's, la ville de Montréal accueille les tournages de diverses Kamouraska, en 1972. productions. Les Rendez-vous du cinéma québécois sont un festival entourant la cérémonie de la Soirée des Jutra qui récompense les œuvres et personnalités du cinéma québécois. Le Festival de cinéma des 3 Amériques, à Québec, le Festival regard sur le court métrage au Saguenay, le Festival des films du monde et le Festival du nouveau cinéma, à Montréal, sont d'autres évènements annuels entourant l'industrie cinématographique au Québec. La société d'État Télé-Québec, la société d'État fédérale Radio-Canada, les chaînes privées, généralistes et spécialisées, les réseaux radiophoniques ainsi que les stations indépendantes et communautaires diffusent les divers téléromans québécois, émissions d'informations nationales et régionales, programmations interactives et parlées, etc. Québec 39

Le Gala Artis et le gala des prix Gémeaux récompensent les personnalités de l'industrie télévisuelle et radiophonique du Québec.

Littérature et théâtre

Depuis la Nouvelle-France, la littérature québécoise s'est tout d'abord développée dans les récits de voyages des explorateurs tels Jacques Cartier, Jean de Brébeuf, Baron de La Hontan et Nicolas Perrot, décrivant leurs relations avec les peuples autochtones. Le Moulin à Paroles retrace les grands textes qui ont façonné l'histoire du Québec depuis ses fondements en 1534 jusqu'à l'ère de la modernité.

Le premier à écrire l'histoire du Québec, depuis sa découverte, fut l'historien François-Xavier Garneau. Celui-ci s'inscrira dans le courant de la littérature patriotique (aussi connu sous le nom des « poètes du pays » et de la littérature identitaire) qui prendra naissance après la rébellion des Patriotes de 1837-1838[187] .

Émile Nelligan, poète québécois, célèbre pour son poème Soir d'hiver.

Divers contes et récits sont racontés par la tradition orale, tels les légendes du Bonhomme sept-heures, de la Chasse-galerie, du Cheval noir des Trois-Pistoles, de la Complainte de Cadieux, de La Corriveau, du Diable qui danse à Saint-Ambroise, du Géant Beaupré, des monstres des lacs Pohénégamook et Memphrémagog, du Pont de Québec (alias, le pont du diable), du Rocher Percé, de Rose Latulipe, etc.[188]

Des poètes québécois et auteurs éminents marquèrent leur époque et Henri Julien, La Chasse-galerie. demeurent aujourd'hui ancrés dans l'imaginaire collectif, tels Philippe Aubert de Gaspé, Octave Crémazie, Honoré Beaugrand, Émile Nelligan, Lionel Groulx, Gabrielle Roy, Hubert Aquin, Michel Tremblay, Marie Laberge, etc. Le roman du terroir est une tradition littéraire québécoise[189] et comprend des œuvres telles Les Anciens Canadiens, Maria Chapdelaine, Un homme et son péché, Le Survenant, etc. Des pièces de théâtre connaissent de même leur succès, telles Les Belles-Sœurs et Broue. Parmi les troupes de théâtre se trouvent la Compagnie Jean-Duceppe, le Théâtre La Rubrique, le Théâtre Le Grenier, etc. En plus du réseau des centres culturels du Québec[190] , les salles de spectacles incluent le Monument-National et le théâtre du Rideau Vert à Montréal, le théâtre du Trident à Québec, etc. L'École nationale de théâtre du Canada et le Conservatoire de musique et d'art dramatique du Québec forment les futurs acteurs. Le théâtre d'été est un véritable symbole de la littérature québécoise[191] ,[192] . Alors présenté en saison estivale, il offre divers amusements, souvent des comédies musicales ou des drames humoristiques, parfois en plein-air, dans les régions rurales et semi-rurales du Québec, tel qu'au théâtre de la Dame de Cœur à Upton, Montérégie, au théâtre des Grands Chênes à Kingsey Falls, Centre-du-Québec, au théâtre de la Marjolaine à Eastman, Estrie, etc. L'Académie québécoise du théâtre et l’Association québécoise des auteurs dramatiques (AQAD) sont les principaux organismes de promotion de la littérature et du théâtre québécois. Alors que les prix littéraires du Québec, dont la médaille de l'Académie des lettres du Québec, et la Soirée des Masques en récompensent les personnalités. Québec 40

Beaux-arts

D'abord influencé, depuis l'époque de la Nouvelle-France, par le culte religieux du catholicisme, avec des œuvres notamment du Frère Luc et plus récemment d'Ozias Leduc, l'art du Québec s'est développé autour des caractéristiques propres à ses paysages et représentations culturelles, historiques, sociales et politiques[193] . Ainsi, le développement des chefs-d'œuvre québécois en peinture, gravure et sculpture est marqué par la contribution d'artistes tels Louis-Philippe Hébert, Cornelius Krieghoff, Alfred Pellan, Alfred Charles Daudelin, Éclatement II, 1999, sculpture-fontaine à Québec Laliberté, Charles Daudelin, Marc-Aurèle Fortin, Jean-Paul Riopelle, Paul-Émile Borduas, Jean-Philippe Dallaire et Marcelle Ferron. Les beaux-arts du Québec sont exposés au Musée national des beaux-arts du Québec, au Musée d'art contemporain de Montréal, au Musée des beaux-arts de Montréal, au Salon des métiers d'art du Québec et dans les galeries d'art. Alors que plusieurs œuvres ornent les espaces publics du Québec, d'autres sont exposées à l'étranger, telles, la sculpture Embâcle de Charles Daudelin sur la Place du Québec à Paris et la statue Québec libre! d'Armand Vaillancourt à San Francisco. L'École des beaux-arts de Montréal forme les artistes-peintres, graveurs et sculpteurs du Québec. Divers édifices témoignent du patrimoine architectural qui caractérise le Québec, tels les édifices à vocation religieuse, les hôtels de ville, les maisons de seigneuries, etc.

Humour et émissions jeunesse

Plusieurs festivals d'humour furent créés au Québec, dont le festival Juste pour rire de Montréal, qui jouit d'une réputation internationale, ainsi que les festivals Grand Rire de Québec, Gatineau et Sherbrooke. D'éminents artistes et groupes de l'humour sont connus, tels Rose Ouellette (dite La Poune), Juliette Petrie, Roméo Pérusse, Gilles Latulippe, Yvon Deschamps, Marc Favreau (dit Sol, le clown clochard), Michel Noël (dit Capitaine Bonhomme), Jacques Desrosiers (dit Patof, le clown), Ding et Dong, Les Grandes Gueules, Lise Dion, Jean-Michel Anctil, Martin Matte, Louis-José Houde, etc.

Plusieurs émissions ont leur popularité, telles Cré Basile, Le zoo du Capitaine Bonhomme, Lundi des Ha! Ha!, Démons du midi, La petite vie, Les Bougon, Le sketch show, etc. Les arts de la rue au festival Juste pour rire. La Ligue nationale d'improvisation (LNI), créée en 1977, fait valoir nombre de comédiens et humoristes en joignant l'humour au théâtre d'improvisation. L'École nationale de l'humour fut créée en 1988 afin de former les futurs humoristes du Québec. L'Association des professionnels de l'industrie de l'humour (APIH) est le principal organisme de promotion et de développement du secteur culturel de l'humour au Québec. Le Gala Les Olivier, en l'honneur de l'ancien humoriste Olivier Guimond, récompense les personnalités de l'humour québécois. De leur côté, les enfants ont aussi leurs comédies et dessins animés, tels La boîte à surprise, Bobino, Le pirate Maboule, Fanfreluche, La Ribouldingue, Les 100 tours de Centour, Passe-Partout, Robin et Stella, Iniminimagimo, Vazimolo, Télé-Pirate, Bibi et Geneviève, Watatatow, Enfantforme, Caillou, Cornemuse, Macaroni tout garni, etc[194] . Québec 41

Arts du cirque et de la rue

Plusieurs troupes de cirque furent créés dans les dernières décennies, dont la plus importante : le Cirque du Soleil. Parmi ces troupes se trouvent des cirques contemporains, ambulants et à cheval, tels le Cirque Éloize, Cavalia, Kosmogonia, Saka, Cirque Akya, etc. Présenté en plein-air, sous un chapiteau ou dans des salles de spectacles semblables à celles du Casino de Montréal, elles attirent de nombreuses foules autant au Québec qu'à l'étranger. L'École nationale de cirque et l'École de cirque de Québec furent

créées afin de former les futurs artistes du cirque contemporain. De son Le spectacle Dralion du Cirque du Soleil, côté, Tohu, la Cité des Arts du Cirque fut fondé en 2004 afin de présenté en 2004. diffuser les arts du cirque.

À la manière des troupes itinérantes de la Renaissance, les saltimbanques (amuseurs de rue), clowns et masques se promènent, de ville en ville, afin de jouer leur comédie. Bien qu'ils puissent apparaître de façon ponctuelle, en tout temps, ils sont particulièrement visibles lors des évènements culturels, tels au Bal de neige de Gatineau, au Carnaval de Québec, au Festival des montgolfières de Gatineau, au Festival d'été international de Québec, au Festival Juste pour rire de Montréal, aux Fêtes de la Nouvelle-France de Québec, ainsi que dans les nombreuses foires agricoles et commerciales à travers le Québec, etc.

Mode et décoration Des vêtements traditionnels à la haute couture, la mode québécoise s'est d'abord développée autour des conditions de vie et du climat québécois. La mode québécoise se fait valoir grâce à des stylistes, tels Marie Saint-Pierre, Marie-Claude Guay, Philippe Dubuc, Léo Chevalier et John Warden, ainsi qu'à des boutiques et magasins, tels La Maison Simons, Ogilvy's, Holt Renfrew, les Ailes de la Mode, etc. Les grands couturiers de renom international qui font affaire au Québec sont, par ailleurs, principalement concentrés aux Cours Mont-Royal. Alors que La Grande Braderie expose les principales œuvres de la mode québécoise, le gala de la Griffe d'or en récompense les créateurs. De son côté, la décoration intérieure est assurée par des créateurs de renom québécois, tels Signature Maurice Tanguay, Germain Larivière, De Lacroix Design, etc. Alors que d'autres créateurs se spécialisent dans le prêt-à-monter, tels les Industries Dorel, Mobilier Déco Design, etc. Québec 42

Patrimoine et culture d'antan

Le Fonds du patrimoine culturel québécois est un programme du gouvernement du Québec visant la conservation et la mise en valeur du patrimoine québécois, conjointement avec diverses lois[195] . Plusieurs organismes veillent à cette même mission, autant dans les traditions sociales et culturelles que dans les paysages et édifices patrimoniaux, dont la Commission des biens culturels du Québec, la Fondation québécoise du patrimoine, le Centre de conservation du Québec, le Centre de valorisation du patrimoine vivant, le Conseil québécois du patrimoine vivant, l'Association québécoise d'interprétation du patrimoine, etc. L'école et le couvent de la congrégation Notre-Dame-du-Bon-Conseil, au village fantôme Fortement marquée par la présence de l'Église catholique, la mise en de Val-Jalbert, Saguenay-Lac-Saint-Jean. valeur de l'histoire religieuse du Québec est assurée par des organismes tels le Conseil du patrimoine religieux du Québec. Depuis 2007, le gouvernement favorise, avec les divers acteurs du milieu, la conclusion d'ententes sur l'utilisation des biens appartenant aux fabriques et corporations épiscopales afin d'établir des « partenariats dans le financement de la restauration et de la rénovation du bâti religieux »[196] . Plusieurs sites, maisons et ouvrages historiques témoignent du patrimoine culturel québécois, tels le village québécois d'antan, le village historique de Val-Jalbert, le fort Chambly, la maison nationale des Patriotes, la pulperie de Chicoutimi, le canal de Lachine, le pont Victoria, etc. Alors que les artéfacts en font de même, divers musées racontent l'histoire culturelle du Québec, tels le musée de la civilisation, le musée de l'Amérique française, le musée McCord, le musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, Pointe-à-Callière, etc. Diverses œuvres littéraires reproduisent la vie quotidienne d'autrefois, se fondant ainsi dans la tradition sociale et culturelle des téléromans québécois à l'ancienne[197] , tels la trilogie de Pierre Gauvreau (Le Temps d'une paix, Cormoran et Le Volcan tranquille) ainsi que La Famille Plouffe, Les Belles Histoires des Pays-d'en-Haut, La Petite Patrie, Entre chien et loup, Les Filles de Caleb, Blanche, Au nom du père et du fils, Marguerite Volant, Nos Étés, etc.

Sport

Le hockey sur glace occupe une place privilégiée dans la vie des Québécois, en tant que sport national. Les Canadiens de Montréal sont un club professionnel faisant partie de la Ligue nationale de hockey (LNH). Ce club, fondé en 1909, en est l’un des principaux clubs fondateurs, en 1917-1918. Cinq autres clubs du Québec ont fait partie de ligues majeures de hockey, soit les Bulldogs de Québec (Association nationale de hockey 1911-1917 et LNH 1919-1920)[198] , les Nordiques de Québec (AMH 1972-1979 et LNH 1979-1995), les Shamrocks de Montréal (ANH 1909-1910), les Wanderers de Montréal (ANH 1909-1917 et LNH 1917) et les Maroons de Montréal (LNH Les Canadiens de Montréal face aux Bruins de Boston lors d'une mise au jeu en avril 2009, au 1924-1938). Centre Bell. Les Canadiens de Montréal jouent leurs matches locaux dans un aréna, le Centre Bell, dont la capacité est la plus grande de la LNH avec 21273 sièges[199] . Le club a participé 34 fois à une finale de la Coupe Stanley et l'a remportée 24 fois[200] , ce qui constitue un record de la ligue. Québec 43

De leur côté, les Nordiques de Québec (jouant au Colisée de Québec dont la capacité est de 15399 sièges) sont un ancien club de la LNH. Cette équipe a marqué l’histoire et la culture sportive du Québec, et contribué à la rivalité naturelle Québec-Montréal (aussi nommée « guerre de clochers »), avant de déménager en 1995 au Colorado (États-Unis). Depuis 1996, les Alouettes de Montréal évoluent dans la Ligue canadienne de football (LCF). Le club a été fondé en 1946, mais après plusieurs années difficiles, l’équipe est dissoute en 1987. En 1996, les Stallions de Baltimore sont déménagés à Montréal, au Stade Percival-Molson, et renommés « Alouettes ». Le 29 novembre 2009, l'équipe remporte la 97e Coupe Grey, après un botté de placement qui arrache la victoire 28-27 aux Roughriders de la Saskatchewan à quatre secondes de la fin du 4e quart. Jusqu’en 2004, les Expos de Montréal évoluaient au sein de la Ligue majeure de baseball (LMB). Créée en 1968, l’équipe avait élu domicile au Stade olympique de Montréal (capacité de 43739 places en mode baseball). Franchisée le 27 mai 1968, elle devait son nom à l’Exposition universelle de Montréal (Terre des Hommes), qui avait eu lieu l’année précédente. Au terme de la saison 2004, l’équipe est déménagée à Washington.

Le Grand Prix automobile du Canada, une course de Formule 1, avait

lieu au Québec de 1978 à 2008, mais reviendra au calendrier dès 2010. Les Alouettes de Montréal lors du championnat L’un des gagnants de ce Grand Prix est un pilote d’origine québécoise, de la Coupe Grey 2005. Gilles Villeneuve, décédé en 1982 aux suites d’un accident au dernier tour de qualification pour le Grand Prix de Belgique, sans avoir pu emporter un titre de Champion du Monde. C'est son fils Jacques qui réalisera ce rêve en 1997.

L'Impact de Montréal est l'équipe de soccer la plus importante du Québec. Fondée en 1992, cette équipe remporte le titre de la première division de la USL en 1994, en 2004, puis un 3e titre en 2009. Évoluant au Stade Saputo (13034 sièges), l'équipe a représenté le Canada à la ligue des champions de la CONCACAF en 2008 en surpassant le Toronto FC, qui jouait pourtant dans une ligue de plus haut niveau.

Le Québec offre une saison hivernale qui s’étend sur près de la moitié de l’année, de novembre à avril, avec des conditions de neige exceptionnelles (de 3 à 15 mètres de neige par hiver selon les régions). Motoneige Les principaux centres de ski du Québec sont situés en Estrie, dans les Laurentides, dans la Capitale-Nationale et en Gaspésie. La motoneige est une autre activité hivernale populaire. En 2008, la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec regroupait près de 90000 adhérents. Ils empruntent 33500 km de sentiers aménagés et patrouillés par la police et des bénévoles provenant des 208 clubs locaux[201] ,[202] .

Gastronomie Les premiers colons, majoritairement paysans, préparaient des repas consistants pour mieux affronter les rigueurs du climat et du labeur quotidien. Une cuisine familiale, basée sur la tradition française[203] , s’est développée au fil des siècles, intégrant poisson, gibier, légumes et fruits frais. La tourtière, le cipaille, les fèves au lard, la soupe aux pois, le rôti de porc, les cretons, la tarte au sucre et les galettes de sarrasin sont quelques exemples de ces mets traditionnels. Certains demeurent au menu de restaurants alors que d’autres sont servis en de grandes occasions, comme les repas traditionnels de la période des Fêtes. Au printemps, ces plats peuvent être servis dans les cabanes à sucre. Les recettes traditionnelles sont également réinterprétées au goût du jour par les chefs des grands restaurants Québec 44

québécois, qui proposent également une foule de produits fins du Québec, comme le foie gras, le magret de canard, le caviar de corégone (un poisson des eaux de l’Abitibi), le cidre de glace et le vin de glace. Ces produits régionaux confèrent à la gastronomie québécoise une identité propre. En Montérégie, dont le territoire est recouvert à 30 % de vergers, on fabrique une grande variété de cidres qui cumulent les honneurs dans les concours internationaux. Dans le Bas-Saint-Laurent, qui borde le fleuve, on maîtrise l’art ancien de fumer le saumon, la truite, l’esturgeon et l’anguille. Aux Îles de la Madeleine, on concocte un savoureux pot-en-pot (une préparation de fruits de mer ou de poissons et de pommes de terre en croûte). Au

Saguenay–Lac-Saint-Jean, on prépare une tourtière du Lac et une La marina et le port de pêche de Cap-aux-Meules, soupe aux gourganes renommées. Reconnue pour son agneau, la région îles de la Madeleine. de Charlevoix produit des fromages d’excellente qualité et une tourtière typique faite d’éperlans répartis sur plusieurs couches successives de pâte plus fine. La Gaspésie est reconnue, quant à elle, pour son pâté au saumon et ses boulettes de morue. Sur la Côte-Nord, la plupart des mets mettent en valeur les poissons, mollusques et crustacés qui y sont pêchés, comme la crevette nordique, le crabe des neiges et le pétoncle. On avait coutume également d’y apprêter les langues de morues et des produits locaux, comme les œufs d’oiseaux marins. En Mauricie, on apprête la viande de bison et d’autruche, animaux qui sont élevés sur place. La ville de Québec, comme Montréal, est reconnue internationalement pour sa fine cuisine. Au Nouveau-Québec (Nunavik), dans la région du Nord-du-Québec, les influences inuits offrent un éventail de mets à base de poissons tels que l'Uujuk, ainsi que de viandes de gibier tels le Nikku et le Puanaasi. Les nations amérindiennes de toutes les régions préparent quant à elles un excellent pain banique.

En matière de restauration rapide, la guédille et la poutine sont des mets typiquement québécois, généralement servi dans les cantines du coin (ou, stands à patate frite). La poutine est un des mets les plus populaires au Québec, elle est partie intégrante de tous les restaurants dit restauration rapide. En effet, elle fut même ajoutée au menu des McDonald's du Québec. Le Québec compte également pour 80 % de la production mondiale de sirop d’érable[204] ,[205] . Issue de traditions amérindiennes adaptées et modifiées par les colons de la Nouvelle-France, l’acériculture consiste en un premier temps à entailler les érables à sucre au moment du dégel printanier. La sève recueillie est ensuite réduite par évaporation jusqu’à l’obtention d’un délicieux sirop sucré[206] , idéal pour accompagner crêpes, gaufres, pain perdu (dit pain doré), ainsi qu’une multitude de plats. Avec la Route gourmande et la Route des vins, divers évènements célèbrent les produits du terroir québécois, dont le Festival Canard en Fête au Lac-Brome, le Festival de la Gastronomie de Québec, le Festival de la gibelotte de Sorel-Tracy, le Festival du cochon de Sainte-Perpétue, la Fête Bières et Saveurs de Chambly, la Fête des vendanges Magog-Orford, les Fêtes gourmandes de Lanaudière, etc. Québec 45

Religion L’Église catholique a joué un rôle prépondérant dans le développement culturel et politique de la société québécoise. Néanmoins, les religions amérindiennes et inuits du Québec précédèrent le catholicisme en sol québécois. Aujourd’hui, ces religions ont survécu et certaines manifestations persistent.

Catholicisme

Dès l'époque coloniale, l’évangélisation des Amérindiens par les missionnaires catholiques précéda la fondation des paroisses. En 1627, le cardinal de Richelieu fit décréter une proclamation royale, suivant laquelle Louis XIII bannissait tous les non-catholiques de la Nouvelle-France. Cet édit visait à exclure les Juifs et les huguenots de la colonisation. Le vicariat apostolique de la Nouvelle-France fut fondé en 1658, suivi du diocèse de Québec en 1674.[207]

La puissance extraordinaire qu’avait autrefois l’Église catholique est reflétée dans tous les domaines culturels, de la langue jusqu’aux beaux-arts, en passant par le théâtre, la littérature et le cinéma. L’âge d’or pour les ecclésiastiques arrivera au milieu du XIXe siècle (vers 1840), période pendant laquelle l’Église, influencée

par l'ultramontanisme, concrétise son influence. Mais son influence s’essoufflera gr M François de cent ans plus tard, après les abus de la Grande Noirceur, au moment où la société Montmorency-Laval, fondateur du québécoise sera traversée, et profondément transformée, par la Révolution séminaire et premier évêque de tranquille (conscience nationale, etc.). Créée en 1966, l'Assemblée des évêques Québec. catholiques du Québec traite des questions d'actualité concernant les valeurs éthiques et morales (ex.: le mariage gai, l'euthanasie et l'avortement).

Quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) de la population québécoise affirment être d'obédience catholique[208] (semblable à 88 % en 1961[209] ), faisant ainsi du Québec l'un des grands États les plus fortement catholiques au monde, dans une proportion similaire aux côtés de la Colombie, de l'Italie, du Mexique et du Venezuela. La pratique traditionnelle est cependant suivie par 10 % de ces croyants[210] . Depuis le concile Vatican II, la liberté individuelle d'interprétation biblique fait concurrence aux dogmes et doctrines traditionnelles. L'autorité du pape et la hiérarchie ecclésiastique font alors figure de conseiller emblématique de la foi catholique québécoise. En l'occurrence, ce courant de pensée comparable aux vieux catholiques crée parfois une dichotomie avec le clergé québécois, dont les préceptes sont conformes au droit canon. Une analogie cohérente peut alors être établie entre la vision du catholicisme québécois et la logique du système juridique applicable en droit privé. Alors soutenu par le Code de valeurs et d'enseignement moral de Saint-Thomas-d'Aquin (incluant les sept vertus catholiques, sept péchés capitaux, neuf dons du Saint Esprit et vingt mystères contemplés du Rosaire), le principe fondamental de la liberté de choix lie l'autonomie à la responsabilité individuelle. Au-delà des simples désaccords, ce phénomène provoque, à l'occasion, des actions plus radicales chez certains membres de la population, telles des hausses de demandes d'apostasie lorsque les positions du Vatican causent scandales[211] ,[212] . Québec 46

Protestantisme et autres religions

Pendant le régime britannique, des anglophones protestants vinrent s’établir dans certaines régions du Québec. Dès 1777, la première synagogue s’implanta sur le territoire de l’actuelle Montréal, mais c’est surtout à partir du XIXe siècle que des groupes relativement importants de Juifs vinrent joindre la communauté montréalaise. En 1835, la Suissesse Henriette Feller fonda au Québec la première église protestante francophone en Amérique. Elle était alors assistée du révérend Louis Moussy, un jeune pasteur suisse de 23 ans. Au XXe siècle, des vagues successives d’immigrants venant d’Afrique, d'Asie, de Grèce, d'Irlande, d’Italie s’établirent à Montréal, apportant Une église anglicane Christ Church of Springbrook à Frampton, Chaudière-Appalaches. leurs coutumes culturelles et religieuses. Certains créèrent des communautés religieuses et firent bâtir des établissements.

De nos jours, cette diversité religieuse et culturelle entraîne plusieurs réactions au sein de la société québécoise, nées principalement de la confrontation entre le modus vivendi de la majorité silencieuse et les réclamations des minorités citoyennes et immigrantes, religieuses ou de libre-pensée. En l'occurrence, des controverses notoires récentes incluent le débat sur les accommodements raisonnables, le débat autour de la prière des conseils municipaux, le débat sur les cours d'éthique et de culture religieuse, etc.

Lieux de culte En 1664, la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec devint la première église paroissiale en Amérique du Nord[213] . Sa construction remonte à 1647 et, fut alors nommée sous le vocable Notre-Dame-de-la-Paix. Sa première messe y fut célébrée par le père Vimont le 24 décembre 1650. Cette église était située près de la chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance, bâtie en 1633 par Samuel de Champlain[214] . Elle obtint le statut de cathédrale en 1674, lorsque Monseigneur de Laval devint évêque de Québec, et son statut de basilique mineure en 1874. Cette cathédrale est le siège du primat catholique du Canada. Elle a été reconstruite à deux reprises après le siège de Québec de 1759 et l’incendie de 1922[215] . Le lieu de culte le plus fréquenté du Québec est la basilique Sainte-Anne-de-Beaupré, dans la municipalité du même nom, près de Québec. Cette basilique catholique accueille des millions de visiteurs chaque année, et surtout pendant la neuvaine de Sainte-Anne, le 26 juillet. Elle est reconnue pour ses miracles (les milliers de béquilles à l’entrée en faisant foi) et par le fait que la statue de Sainte-Anne a survécu à deux incendies majeurs[216] ,[217] . Cette basilique a été construite en 1876, Sainte-Anne étant la Sainte patronne du Québec[218] .

L’oratoire Saint-Joseph, à Montréal, est le seul lieu de culte au monde dédié à Saint-Joseph. Situé sur le flanc du Mont Royal, on le connaît pour ses 283 marches, que les pèlerins viennent chaque année monter à genoux[219] , récitant une prière sur chacune des marches. Tout comme dans la basilique Sainte-Anne, l’intérieur de la cathédrale contient des centaines de béquilles, La basilique Sainte-Anne-de-Beaupré. laissées en ex-voto pour chacune des guérisons miraculeuses attribuées à Saint-Joseph ou au frère André, fondateur de l’oratoire. Les reliques du frère André sont d’ailleurs conservées à l’intérieur de l’édifice.

Nombre de pèlerinages incluent des lieux tels l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, la Basilique Notre-Dame du Cap, la Basilique Notre-Dame de Montréal, la Basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde de Montréal, la Québec 47

Basilique-cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke, la Basilique Saint-Patrick de Montréal, etc.

Symboles nationaux

Drapeau

Le drapeau du Québec est couramment surnommé le « fleurdelisé »[220] . Il fut institué par le gouvernement de Maurice Duplessis le 21 janvier 1948. La composition héraldique du drapeau est « d’azur à la croix d’argent cantonnée de quatre fleurs de lis du même »[221] . L’argent est représenté par la couleur blanche du tissu du drapeau. La croix blanche, quant à elle, est le symbole d’une nation catholique et tire son origine du Moyen Âge. Pour sa part, le bleu azur est apparu vers l’an mil comme marque de Drapeau du Québec l’autorité française. Enfin, pour ce qui est des fleurs de lis blanches (ou argentées), elles rappellent la fondation d’une France nouvelle en Amérique, ce symbole, lorsque doré, ayant vite été associé à la monarchie française.

Armoiries Les premières armoiries du Québec lui furent accordées par mandat de la reine Victoria, le 26 mai 1868[221] . En 1939, le gouvernement québécois adopte les armoiries actuelles de la province, suite à une étude de l’héraldiste Maurice Brodeur[222] . Ce changement répond au désir de les rendre plus conformes aux réalités historiques du Québec. Le nouveau blason représente « Tiercé en fasce d’azur, à trois fleurs de lis d’or ; de gueules, à un léopard d’or armé et lampassé d’azur ; d’or, à une branche d’érable à sucre à triple feuille de sinople, aux nervures du champ timbré de la couronne royale ; sous l’écu, un listel d’argent bordé d’azur portant la devise Je me souviens du même »[223] . Le chef de l’écu, d’azur à trois fleurs de lis d’or, symbolise la naissance du Canada et son premier régime politique (français). Au centre, les armoiries représentent le second régime politique (britannique), avec le léopard associé aux armoiries britanniques. La pointe de l’écu montre les feuilles d’érable à sucre qui rappellent la terre canadienne. Elles sont l’emblème particulier du Québec, où l’industrie du sucre d’érable représente environ 80 % de la production mondiale[204] ,[205] . La couronne héraldique de la Grande-Bretagne apparaît au-dessus de l’écu. Selon les Acte de l’Amérique du Nord britannique, toujours en vigueur, le souverain britannique est le défenseur des droits des Canadiens de langue française.

Devise La devise du Québec, qui figure officiellement au bas des armoiries de la province depuis 1939[222] , fut le fruit de l’imagination et de l’initiative du concepteur de l’Hôtel du Parlement du Québec, Eugène-Étienne Taché. En effet, Taché avait prévu de placer les armes de la province au-dessus de la porte principale de l’Hôtel du Parlement et d’y inscrire une devise de son cru : Je me souviens. Il prépara des plans à cette fin et ils furent annexés au contrat de construction passé en 1883 sous l’autorité d’un arrêté du Conseil exécutif. C’est ainsi que la devise imaginée par Taché a été ratifiée par le gouvernement québécois. Plusieurs auteurs ont cherché le sens de cette devise, Taché ne s’étant jamais exprimé sur cette question. André Duval y voit la réponse d’un sujet canadien-français à la devise du marquis de Lorne, gouverneur général du Canada, qui se trouve dans le vestibule de l’Hôtel du Parlement : « Ne obliviscaris » (Gardez-vous d’oublier). Conrad Laforte croit, pour sa part, que Taché s’est inspiré du Canadien errant d’Antoine Gérin-Lajoie : « Va, dis à mes amis, que je me souviens d’eux ». Ces interprétations récentes ne semblent pourtant pas correspondre à celles qui circulaient au tournant du siècle, chez des contemporains du concepteur de la devise. Étant donné l’époque à laquelle elles furent suggérées, ces interprétations risquaient d’être plus justes. Ainsi, dans un discours de 1890, le juge Jetté évoquait les sentiments des Canadiens lorsque le drapeau français réapparut sur le fleuve en 1855 : « Oui, je me souviens, ce sont nos gens ». D’après Pierre-Georges Roy, la devise québécoise affirme « clairement le passé, le présent et le futur de la seule Québec 48

province française de la Confédération canadienne ». Ernest Gagnon, ancien secrétaire du département des Travaux publics ayant bien connu Taché, écrivit que cette devise résumait admirablement « la raison d’être du Canada de Champlain et de Maisonneuve comme province distincte dans la Confédération »[224] . Selon lui, en concevant la décoration de l’Hôtel du Parlement, Taché voulait rendre hommage aux hommes et aux femmes qui avaient marqué l’histoire du Québec.

Autres symboles

En 1987, le harfang des neiges, rappelant la blancheur des hivers québécois, l’enracinement dans un climat semi-nordique et l’extension sur un très vaste territoire, devint l’emblème aviaire du Québec[221] ,[225] . Le bouleau jaune, communément appelé merisier, fut choisi comme arbre emblématique de la province, pour sa présence dans les forêts du Québec et son usage à la fois artisanal et commercial[221] ,[226] . En 1999, l’iris versicolore fut choisi comme fleur-emblème du Québec, en remplacement du lys blanc, qui n’est pas indigène au Québec. Outre sa ressemblance à la fleur de lys du drapeau québécois, il symbolise, par l’harmonie de ses couleurs, la diversité de la société québécoise et, par son habitat, l’importance des milieux humides Iris versicolore dans la province. De plus, sa floraison se produit vers le 24 juin, le jour de la Fête nationale du Québec[221] ,[227] .

Enfin, en octobre 1998, un insecte-emblème a été choisi par vote populaire lors d’un scrutin parrainé par l’Insectarium de Montréal : le papillon amiral blanc [228] . Cet insecte était en compétition avec quatre candidats : la coccinelle maculée, la demoiselle bistrée, le bourdon fébrile et la cicindèle à six points. Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec soutient et finance actuellement des actions pour faire reconnaître officiellement le papillon amiral comme insecte emblématique.

Fête nationale Le 24 juin est la date officielle de la Fête nationale du Québec[229] , jour férié et chômé[230] ,[231] , marquée par diverses manifestations officielles et populaires (défilés, concerts, etc.)[229] . Elle coïncide avec le jour de la Saint-Jean-Baptiste, historiquement associée aux descendants des colons de la Nouvelle-France, avec des activités comme le traditionnel feu de la Saint-Jean. Cet ensemble de festivités se veut un événement officiellement apolitique. Néanmoins, il est parfois l’occasion, pour les souverainistes québécois, de manifester publiquement leur allégeance politique et pour les fédéralistes, de dénoncer publiquement cette affirmation.

Journée nationale des patriotes

Le lundi précédant le 25 mai de chaque année[232] est, depuis 2003, la Journée nationale des patriotes, qui rappelle les rébellions de 1837-1838 au Bas-Canada. Avant 2003, cette journée était officiellement désignée comme la Fête de Dollard, pour souligner les exploits d'Adam Dollard des Ormeaux, héros de la Nouvelle-France à la bataille de Long Sault. Par ailleurs, depuis 1910, la Charles Alexander Smith, L'Assemblée des six-comtés, 1890. Fête de Dollard coïncide avec la Fête de la Reine. Québec 49

Journée nationale du déménagement La journée nationale du déménagement est une tradition qui remonte à 1974, alors que certaines dispositions du Code civil ont été modifiées aux fins de désigner la date du 1er juillet comme échéance par défaut des baux. Antérieurement, cette date était le 1er mai, qui survenait en pleine année scolaire et entraînait des difficultés de divers ordres tant pour les écoliers et étudiants que pour les parents. Depuis cette modification, les propriétaires et locataires demeurent toutefois libres de choisir eux-mêmes la date d'échéance de leur bail.

Vacances de la construction Depuis 1971, les vacances de la construction sont un congé estival pour la quasi-totalité des travailleurs de la construction, qui s'étend sur les deux dernières semaines civiles complètes de juillet[233] . D'autres secteurs d'activité ont adopté cette mesure. Ainsi, environ le quart de la main-d'œuvre active québécoise se retrouve en vacances pendant cette période[234] .

Snowbirds Les « snowbirds », ce sont ces Québécois qui passent leurs vacances d'hiver en Floride, surtout depuis les années 1950. La plupart se regroupent dans les villes de l'est de l'État: Hallandale Beach, Pompano Beach, Hollywood, Fort Lauderdale[235] . On y a beaucoup recréé la culture des cabarets montréalais d'avant les années 1960, notamment sur la Collins, à Sunny Isles Beach (communément, Miami Beach PQ)[236] .

Voir aussi

Articles connexes

• Droit québécois • Administration du territoire • Autres • Droit criminel applicable au Québec • Liste des régions administratives du • Les événements de 2010 au Québec • Procédure criminelle applicable au Québec • Démographie du Québec Québec • Liste des divisions administratives du • Architecture québécoise • Politique du Québec Québec • Démographie linguistique du • Premier ministre du Québec • Liste des chefs-lieux de comté du Québec Québec • Assemblée nationale du Québec • Liste des comtés du Québec (historique) • Québécois célèbres • Président de l’Assemblée nationale du • Liste des municipalités régionales de • Canadiens français Québec comté du Québec (actuelle) • Français québécois • Liste des circonscriptions électorales • Système d’éducation québécois • Nationalisme québécois • Parcs nationaux du Québec provinciales du Québec • Liste des commissions scolaires du • Liste des jardins zoologiques et • Provinces et territoires du Canada Québec aquariums du Québec • Résultats des élections générales • Liste des universités du Québec québécoises depuis 1867 • Code de la sécurité routière du • Sociétés d’État • Ministère du Québec Québec • Sûreté du Québec • Bibliothèque et Archives nationales du • Tourisme au Québec • Administration municipale Québec (BAnQ) • Transport en commun au Québec • Hydro-Québec • Plante-emblème • Capitale-Nationale (Ville de Québec) • Loto-Québec • Dénigrement systématique du • Liste des municipalités du Québec • Société des alcools du Québec (SAQ) Québec • Liste des maires de la Ville de Québec • Société de l’Assurance Automobile du • Liste des noms de famille les plus • Maire de Montréal Québec (SAAQ) courants au Québec • Réorganisations municipales québécoises • Société des traversiers du Québec • L'Industrie forestière à Hull au 19e siècle Québec 50

Liens externes Sites généralistes • Panorama sur le Québec [237] — Site de référence rédigé par des universitaires Sur les institutions politiques • Site officiel du lieutenant-gouverneur du Québec [238] • Site officiel de l'Assemblée nationale du Québec [239] Gouvernement • Portail du gouvernement du Québec [240] • Bibliothèque et Archives nationales du Québec [241] • Bonjour Québec : site touristique officiel du gouvernement du Québec [242] • Les Publications du Québec [243] Sur le système judiciaire • Site officiel des tribunaux judiciaires du Québec [244] Sur la géographie • Québec Géographique [245]

Bibliographie

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Notes et références

Références

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[4] Cour suprême du Canada, « Renvoi sur l’opposition du Québec à une résolution pour modifier la Constitution, (1982) 2 R.C.S. 793 (http:/ /

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[5] Québec, Rapport sur l'évolution de la situation linguistique du Québec 2002-2007 (http:/ / www. olf. gouv. qc. ca/ etudes/ rapport_complet. pdf), Office de la langue française du Québec, Montréal, 2008, 23-26 p. (ISBN 978-2-550-52218-8).

[6] Chantal Girard et Frédéric F. Payeur, « Population, ménages et familles » (http:/ / www. stat. gouv. qc. ca/ publications/ conditions/ pdf2009/

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Noms géographiques canadiens (http:/ / geonames. nrcan. gc. ca/ education/ prov_f. php#qc) » sur ministère des Ressources naturelles. Consulté le 21 janvier 2009. [8] Guy Gaudreau, Les récoltes des forêts publiques au Québec et en Ontario, 1840-1900, McGill-Queen’s University Press, 1999, 178 p. (ISBN 0773517839). [9] Guillaume Levasseur, sur sa carte de l'océan Atlantique, Dieppe, 1601. [10] Marc Lescarbot, Histoire de la Nouvelle-France, chez Jean Milot, Paris, 1609. [11] Samuel de Champlain, 1613.

[12] Québec, « Loi sur le Temps légal (L.R.Q., c. T-5.1) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/ telecharge.

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[13] Les provinces naturelles du Québec (http:/ / www. mddep. gouv. qc. ca/ biodiversite/ aires_protegees/ provinces/ )

[14] http:/ / www. vigile. net/ 1927-le-Quebec-est-ampute-du (le Québec est amputé du Labrador) Explication de la situation

[15] http:/ / www. mef. qc. ca/ quebec_ampute_du_labrador_olf. htm (Site de défence du territoire du Québec incluant le labrador) [16] Québec, « Le ministre des Ressources naturelles du Québec et le ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes

expriment la position du Québec relativement à la modification de la désignation constitutionnelle de Terre-Neuve (http:/ / www. saic. gouv.

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[17] Québec, L’eau. La vie. L’avenir. Politique nationale de l’eau (http:/ / www. mddep. gouv. qc. ca/ eau/ politique/ politique-integral. pdf), Ministère de l'Environnement du Québec, 2002, PDF (ISBN 2-550-40074-7). [18] L’interatlas: Les ressources du Québec et du Canada, Centre d’études en enseignement du Canada, Centre éducatif et culturel, Montréal, 1986 (ISBN 2-7617-0317-0), p. 39.

[19] Marcel Boyer,« Texte d’opinion : 11 idées pour changer le Québec (http:/ / www. iedm. org/ main/ show_editorials_fr. php?editorials_id=604) », Le Journal de Montréal, 12 janvier 2008.

[20] Luminosité hivernale (http:/ / www. gouv. qc. ca/ portail/ quebec/ pgs/ commun/ portrait/ geographie/ climat/ nordicite/ luminosite/ ?lang=fr) sur Portail Québec, 12 octobre 2006, Gouvernement du Québec. Consulté le 23 janvier 2010.

[21] Gouvernement du Québec, « Zones climatiques du Québec (http:/ / www. gouv. qc. ca/ portail/ quebec/ pgs/ commun/ portrait/ geographie/

climat/ zonesclimatiques/ ?lang=fr) », 12 octobre 2006, Portail Québec. Consulté le 23 janvier 2010.

[22] Service météorologique du Canada, « Température hivernale 2006-2007 (http:/ / www. criacc. qc. ca/ climat/ suivi/ hiver_temp_f. html) », 28 mars 2007, CRIACC. Consulté le 16 août 2007.

[23] Service météorologique du Canada, « Température estivale 2006 (http:/ / www. criacc. qc. ca/ climat/ suivi/ ete06/ temp_f. html) », 5 avril 2007, CRIACC. Consulté le 16 août 2007.

[24] Météomédia, « Nouvelles météo : En route vers une année record (http:/ / www. meteomedia. com/ news/ record_quebec) », mars 2008, Météomédia. Consulté le 23 janvier 2010.

[25] Radio-Canada, « Records de neige (http:/ / www. radio-canada. ca/ jeunesse/ explorateur/ histoire/ index. asp?no_contenu=7253) », 2008-2009, Radio-Canada. Consulté le 23 janvier 2010.

[26] Radio-Canada avec Agence France Presse, « Climat : L'hiver le plus chaud de l'histoire du pays (http:/ / www. radio-canada. ca/ nouvelles/

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[27] Canada, « La biodiversité du Saint-Laurent (http:/ / www. qc. ec. gc. ca/ faune/ biodiv/ fr/ mammiferes/ marins. html) » sur Environnement Canada. Consulté le 9 janvier 2010.

[28] Québec, « Espèces fauniques du Nunavik (http:/ / www. mrnf. gouv. qc. ca/ faune/ especes/ nunavik/ index. jsp) » sur Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Consulté le 9 janvier 2010. Québec 52

[29] Québec, « Poissons du Québec (http:/ / www. mrnf. gouv. qc. ca/ faune/ peche/ poissons/ index. jsp) » sur Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Consulté le 9 janvier 2010.

[30] Québec, « Loi sur les races animales du patrimoine agricole du Québec (L.R.Q., c. R-0.01) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc.

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[31] Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (http:/ / www. cartvquebec. com/ )

[32] Fédération des producteurs de porcs du Québec (http:/ / www. leporcduquebec. qc. ca/ fr/ fppq/ prod-2_3. html)

[33] Fédération des producteurs d'agneaux et moutons du Québec (http:/ / www. agneauduquebec. com/ )

[34] Le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ) (http:/ / www. cdpnq. gouv. qc. ca/ index. htm)

[35] Québec. Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Domaine forestier (http:/ / www. mrnf. gouv. qc. ca/ forets/ quebec/

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[36] L'Arboretum du Québec (http:/ / www. arboquebecium. com/ index. html) [37] Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois, Canada-Québec 1534-2000 : synthèse historique, Septentrion, Sillery (ISBN 2-89448-156-X), p. 11.

[38] Les Amérindiens et Inuits du Québec : 11 nations contemporaines (http:/ / www. saa. gouv. qc. ca/ publications_documentation/

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[40] Québec, « Le chantier archéologique Cartier-Roberval (http:/ / www. cartier-roberval. gouv. qc. ca/ ) » sur Le chantier archéologique Cartier-Roberval, 8 juin 2009. Consulté le 8 janvier 2010.

[41] Jacques Cartier, « Brief recit de la navigation faicte es ysles de Canada (http:/ / fr. wikisource. org/ wiki/ Brief_recit_de_la_navigation_faicte_es_ysles_de_Canada) » sur Brief recit de la navigation faicte es ysles de Canada, 1545. Consulté le 19 février 2010. [42] Samuel de Champlain, Des Sauvages, ou, Voyage de Samuel Champlain, 1603. [43] Idem

[44] Canada-Québec, de Jacques Lacoursière, Jean Provencher, Denis Vaugeois (http:/ / books. google. fr/ books?id=Tt67lB6itIUC& pg=PA74) [45] Conseil supérieur de la langue française, Le français au Québec : 400 ans d'histoire et de vie, Gouvernement du Québec, Éditions Fides, Nouvelle Édition, 2008, p. 183. [46] Blais et al. 2008. [47] Blais et al. 2008. [48] Blais et al. 2008. [49] Pierre-Alexis Tremblay, lors d’une élection partielle fédérale. Il perdit toutefois l’élection subséquente. [50] La révolution tranquille, 50 ans après, Première Chaîne de la radio de Radio-Canada, le mercredi 9 septembre 2009, 13h00 (HAE). [51] Jacques Parizeau, « La souveraineté du Québec : Hier, aujourd'hui et demain », dans Jacques Parizeau, Michel Brûlé, Montréal, 2009 (ISBN 9-782894-854556), p. 189

« Les gens de ma génération ont souvent des histoires à raconter au sujet des difficultés à percer en affaires. Mon histoire préférée est celle qui m'est arrivée alors que je siégeais au nom de Lucien Rolland (les Papiers Rolland) au Trade and Tariffs Committee de la Pulp and Paper Association of Canada. J'y étais le seul francophone sur une trentaine de membres. Un jour de réunion à Toronto, nous allons luncher au sélect Granite Club. Le trésorier de la Dominon Tar and Coal (qui deviendra Domtar) explique comment, dans la filiale papetière Howard Smith, installé dans les environs de Montréal depuis la fin du XIXe siècle, ils s'étaient arrangés pour ne jamais avoir de Frenchies au-dessus du rang de contremaître. Et tout à coup, me voyant dans le cercle qui l'écoutait, il met sa main devant sa bouche et me dit : Oh, I'm sorry, Jacques! Trente ans plus tard, la Caisse de dépôt et placement et la Société générale de financement (SGF) achetaient le contrôle de Domtar. » [52] Corbeil 2008. [53] Corbeil 2008. [54] Jean-Paul Brodeur, « La crise d'octobre et les commissions d'enquête », dans Criminologie, Les Presses de l'Université de Montréal, o Montréal, vol. 13, n 2, 1980, p. 79-98 [ texte intégral (http:/ / classiques. uqac. ca/ contemporains/ brodeur_jean_paul/

crise_octobre_commissions_enquete/ crise_octobre_com_enquete_intro. html) (page consultée le 8 janvier 2010)]. [55] Dominique Bernard, Commission d'enquête sur des opérations policières en territoire québécois : portée réelle et limites du rapport Keable

(http:/ / www. archipel. uqam. ca/ 1092/ 1/ M10390. pdf), Université du Québec à Montréal (mémoire de maîtrise en science politique), Montréal, mai 2008, PDF, 189 p..

[56] Robert Dutrisac, « Souveraineté : Un OUI à 54 », dans Le Devoir, Montréal, 27 avril 2005 [ texte intégral (http:/ / www. ledevoir. com/

non-clashse/ 80417/ souverainete-un-oui-a-54) (page consultée le 8 janvier 2010)].

[57] Léger Marketing, « Sondage Léger Marketing pour le compte du Globe and Mail et du journal Le Devoir, (http:/ / www. legermarketing.

com/ documents/ SPCLM/ 050427FR. pdf) », 27 avril 2005. Consulté le 8 janvier 2010. [58] Bernard Grenier, Rapport d'enquête au sujet des activités d’Option Canada à l'occasion du référendum tenu au Québec en octobre 1995

(http:/ / www. electionsquebec. qc. ca/ documents/ pdf/ RAPPORT_GRENIER_WEB. pdf), Directeur général des élections du Québec, Québec, 25 mai 2007, PDF.

[59] Québec, « Des activités très diversifiées ont engendré les dépenses illégales (http:/ / www. electionsquebec. qc. ca/ francais/ actualite-detail. php?id=2244) » sur Directeur général des élections du Québec, 29 mai 2007. Consulté le 8 janvier 2010. Québec 53

[60] Option Canada et le Conseil pour l’unité canadienne ont dépensé illégalement environ 539000 $ durant la période référendaire d’octobre

1995 (http:/ / www. electionsquebec. qc. ca/ francais/ actualite-detail. php?id=2243) sur Directeur général des élections du Québec, 29 mai 2007. Consulté le 8 janvier 2010. [61] Bernard Grenier, Recommandations suite au rapport d'enquête au sujet des activités d'Option Canada à l'occasion du référendum tenu au

Québec en 1995 (http:/ / www. electionsquebec. qc. ca/ documents/ pdf/ recommandations_rapport_grenier. pdf), Directeur général des élections du Québec, Québec, 27 juin 2007.

[62] Expression « common law » (http:/ / granddictionnaire. qc. ca/ btml/ fra/ r_motclef/ index1024_1. asp) [63] Préambule de la loi constitutionnelle de 1867 : « (...) avec une constitution reposant sur les mêmes principes que celle du Royaume-Uni ». [64] Loi constitutionnelle de 1867 : l'article 94 sur l'uniformité des lois relatives à la propriété, aux droits civils et à la procédure civile dans les provinces autres que le Québec.

[65] (en) William Blackstone, Commentaries on the Laws of England (http:/ / avalon. law. yale. edu/ subject_menus/ blackstone. asp), Clarendon Press, Oxford, 1765-1769.

[66] Québec, « Code civil du Québec (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/ telecharge. php?type=2& file=/ CCQ/

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[67] Québec, « Loi sur l'application de la réforme du Code civil, L.Q. 1992, c. 57 (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/

dynamicSearch/ telecharge. php?type=2& file=/ CCQ_APP/ CCQ-APP. html) », Éditeur officiel du Québec. Consulté le 8 janvier 2010. [68] Voir les lois d'intérêt privé [69] Voir les lois d'intérêt public

[70] Société québécoise d'information juridique, « Décisions des tribunaux et organismes du Québec (http:/ / www. jugements. qc. ca/ ) ». Consulté le 8 janvier 2010. [71] 1) Principes de la common law attribués à la constitution par le préambule de la Loi constitutionnelle de 1867, 2) Attribution aux provinces de la compétence législative en droit civil et propriété (paragraphe 92.13), 3) Possibilité de retrait volontaire et définitif sur la compétence législative en droit civil et propriété pour toutes les provinces autres que le Québec (article 94), et 4) Pouvoir d'uniformité des lois civiles attribué au Parlement fédéral, pour toutes les provinces retirées (article 94) [72] Les lois du droit privé sont énoncées de façon à répondre à la protection d'une personne s'y référant (ex.: articles 6, 7 et 8), tout en étant conforme aux principes de la common law sur l'autogouvernance de chaque individu (ex.: article 9). Code civil du Québec, article 6 : « Toute personne est tenue d'exercer ses droits civils selon les exigences de la bonne foi »; article 7 : « Aucun droit ne peut être exercé en vue de nuire à autrui ou d'une manière excessive et déraisonnable, allant ainsi à l'encontre des exigences de la bonne foi »; article 8 : « On ne peut renoncer à l'exercice des droits civils que dans la mesure où le permet l'ordre public »; article 9 : « Dans l'exercice des droits civils, il peut être dérogé aux règles du présent code qui sont supplétives de volonté; il ne peut, cependant, être dérogé à celles qui intéressent l'ordre public ».

[73] Québec, « Districts judiciaires du Québec (http:/ / www. justice. gouv. qc. ca/ FRANCAIS/ sujets/ glossaire/ district. htm) » sur Ministère de la Justice. Consulté le 8 janvier 2010. [74] Code de procédure pénale et Code criminel

[75] Tribunaux judiciaires du Québec (http:/ / www. tribunaux. qc. ca/ )

[76] Canada, « Lois constitutionnelles de 1867 à 1982 (http:/ / lois-laws. justice. gc. ca/ fra/ Const/ Const_index. html) » sur Ministère de la Justice du Canada, 24 décembre 2009. Consulté le 8 janvier 2010. [77] « Renvoi : Résolution pour modifier la Constitution, (1981) 1 R.C.S. 753 » : arrêt de la Cour suprême statuant sur la caducité des pouvoirs

du lieutenant-gouverneur. (http:/ / csc. lexum. umontreal. ca/ fr/ 1981/ 1981rcs1-753/ 1981rcs1-753. html)

[78] Les Québécois ne sont pas monarchistes, Comité national républicain, 6 octobre 2009. (http:/ / www. vigile. net/ Les-Quebecois-ne-sont-pas,22342)

[79] Les Québécois sont-ils monarchistes ou républicains? (http:/ / archives. vigile. net/ republique/ bonhommequebecois. html)

[80] Québec, « Loi sur l'Assemblée nationale (L.R.Q., c. A-23.1) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/

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[81] Québec, « Loi électorale (L.R.Q., c. E-3.3) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/ telecharge. php?type=2&

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[82] Québec, « Loi sur l'exécutif (L.R.Q., c. E-18) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/ telecharge. php?type=2&

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[90] Québec, « Charte de la langue française (L.R.Q., c. C-11) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/ telecharge.

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[91] Québec, « Le premier ministre énonce sa vision et crée une commission spéciale d’étude (http:/ / www. premier-ministre. gouv. qc. ca/

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[93] (http:/ / www. gouv. qc. ca/ portail/ quebec/ pgs/ commun/ gouv/ societedroit/ ?lang=fr) Page consultée le 7 novembre 2008

[94] Résolution de l'Assemblée nationale du Québec, 30 octobre 2003. (http:/ / www. saic. gouv. qc. ca/ publications/ resolutions/ 20031030. pdf) o re e [95] Procès-verbal de l'Assemblée nationale du Québec, n 87, 1 session, 38 législature, 22 mai 2008. (http:/ / www. assnat. qc. ca/ fra/

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[96] Première formulation de la doctrine Gérin-Lajoie (http:/ / www. mri. gouv. qc. ca/ fr/ ministere/ histoire_ministere/ documents_archives/

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[97] Québec, Le Québec et les changements climatiques: un défi pour l'avenir. Plan d'action 2006-2012 (http:/ / www. mddep. gouv. qc. ca/

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[99] Québec fixe sa cible à 20 %, http:/ / www. radio-canada. ca/ nouvelles/ Economie/ 2009/ 11/ 23/ 016-cible-quebec-ges. shtml

[100] Radio-Canada, GES : le Québec sera aussi sévère que la Californie à la mi-janvier, http:/ / www. cyberpresse. ca/ le-soleil/ actualites/

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[101] Québec, « Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (L.R.Q., c. P-41.1) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc.

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[103] Commission de protection du territoire agricole du Québec (http:/ / www. cptaq. gouv. qc. ca/ )

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[114] Québec, « Loi sur l'instruction publique (L.R.Q., c. I-13.3) (http:/ / www2. publicationsduquebec. gouv. qc. ca/ dynamicSearch/ telecharge.

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La version du 6 septembre 2005 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration. Sources et contributeurs de l'article 59 Sources et contributeurs de l'article

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