Le SIAJ est né Le Comité de Le Syndicat Intercommunal d’As- bassin vote aussi sainissement de la Jonche (SIAJ) regroupe, depuis avril 2007, les objectif 1 pour le SAGE ! communes de , St Honoré Le SAGE du Drac et de la Romanche et autour du projet de Contrat de rivière a été approuvé le 20 septembre par station d’épuration intercommu- Gresse Lavanchon le Comité d’agrément du Comité de nale qui permettra le traitement bassin Rhône Méditerranée. Avis des effluents d’11 000 équiva- Drac aval : favorable au SAGE et encourage- lents habitants d’ici à 2011. Il est objectif 29 novembre ! ments du Comité de bassin pour la présidé par Denis Adobati (Saint- mise en œuvre des 2 Contrats de Honoré), Michel Bonniol (La Mure) Les fiches actions du Contrat de rivière – qui rivière Drac et Romanche. et Thierry Locatelli (Suseville) en détaillent pour chaque action les objectifs le sont les vices-présidents. calendrier, le budget et le montage financier – seront validées en Comité de rivière le 8 novem- bre, finalisées d’ici à fin novembre pour vote par Eau potable : le Comité syndical du Sigreda le 29 novembre. Le dossier pourra alors être déposé au Comité un organe de de bassin et à la Région pour agrément définitif concertation à le 31 janvier 2008, signature du Contrat, attribu- tion des aides et lancement des travaux. l’échelle de la Les équipes municipales des 12 communes con- région urbaine de cernées devront avoir validées ces engagements Le SIERG de dépenses par délibération. a 60 ans... 60 bougies soufflées solennelle- ment pour le Syndicat intercom- objectif 15 munal des eaux de la Région gren- La mission de la bloise : conférence de presse le 30 Communauté de l’eau potable (CEP) août, matinée studieuse et buffet de la région urbaine de Grenoble convivial le samedi 8 septembre... (RUG), dont la CLE du Drac et de Le SIERG tient à l’eau potable natu- la Romanche, est un des membres rellement pure et à la solidarité fondateurs aux côtés de Grenoble, intercommunale... depuis long- de la Régie des eaux de Grenoble temps, et il le rappelle ! et du SIERG, consistera à faciliter la coopération entre collectivités, à mutualiser les moyens et à faire Sortie terrain pour le plan de gestion de la végétation de la progresser la sécurisation de l’ali- Gresse et du Lavanchon : Jean Brazzolotto (Fédération de mentation en eau potable. pêche), Bernard Riondet (Vif), Bernard Brun Cosme (Gresse en Vercors), Virginie Snyman (Saint-Martin de la Cluze), et La CEP RUG, qui est un groupe de Mathias Girel (Bureau d’études CIDEE) travail du Schéma directeur, a été officiellement mise en place le 4 juillet dernier.

Le 8 septembre à Jouchy, Max Genevois, vice Président du SIERG, vice-Président de la CLE aux côtés de Michel Prat, Claude Bertrand Président, Marie-Hélène Archer et Jean-Claude Vayr.

Clé’eaux - La Lettre de la CLE, publication de la Commission locale de l’eau - n°10 - novembre 2007 - Tirage : 2000 ex. Directeur de la publication : Ch. Galvin, Président de la Commission locale de l’eau Présidente du Groupe de travail Communication : C. Le Douarin, Vice-Présidente de la CLE Charles Bich Conseiller Général et Membres du Groupe de travail Communication : Y. Adobati (ND de Mésage), J.-M. Bône (FRAPNA, Musée de l’Eau de Pont-en-Royans), Président de la CEP RUG. J. Brazzolotto (Pêche), A. Catalon (SIERG), D. Chartron (FRAPNA), M. Genevois (SIERG, VP de la CLE), P. Fiore (Régie des eaux de Grenoble), Cécile Beneck en est l’animatrice. M. Pignon (AE RMC), P. Poullet (Industriels, Poliméri Europa), C. Sibieude (CLE/SIVIG), C. Turlier (EDF). Editeur : CLE - Rédaction : MCM - Photographies : MCM, CLE, P. Engelmann Conception graphique : Paul Engelmann – Tél. : 04 76 49 33 96 Imprimerie : Imprimerie du Pont de Claix Novembre 2007 - n° 10 La Lettre du devient clé’eaux d r a c & r o m a n c h e

82% des habitants paient entre 1,5 et 2€ le m3 d’eau ©2007 engelmann

Les résultats complets de l’enquête 2007 Contrat de rivière Drac Contrat de rivière Romanche Signature en fin d’année Agrément du comité de bassin Enquête sur la

Edito le prix

Une nouvelle fois, la CLE tient parole.

Nous avions annoncé retenir la proposition de la Confé- rence des citoyens, formulée en octobre 2005, de réaliser un rapport annuel sur le prix et la gestion de l’eau en Drac et Romanche à partir de l’année 2006. Engagement tenu. Les 119 communes ont été interro- La CLE a réalisé, entre avril et juillet 2007, en collaboration avec les services de l’Etat et le gées. Conseil Général de l’Isère, une première enquête afin de suivre l’évolution des prix payés par les Le rapport sur le prix et la usagers domestiques pour les services d’eau gestion de l’eau en 2006, potable et d’assainissement en Drac et Romanche. qui est un des engagements figurant dans le SAGE avec la 100% des communes interrogées, création de l’Observatoire de 100% de réponses l’eau en Drac et Romanche, a été réalisé et la CLE publie L’enquête a porté sur les 119 communes du territoire du SAGE Drac-Roman- aujourd’hui les chiffres clés. che, soit 330 000 habitants. Le territoire d’étude se caractérise par une C’est une étape vers l’indis- dominante de communes rurales de montagne puisque 88 communes ont pensable amélioration de la moins de 500 habitants, réunissant 36 000 habitants. gestion de l’eau (eau potable, assainissement) sur notre ter- Gestion de l’eau : ritoire qui ne se fera que par de gros efforts à réaliser... la mutualisation et la mise en L’eau en Drac et Romanche est gérée en régie dans 92% des communes. commun des moyens. Les collectivités affermées sont les stations de sport d’hiver et les communes C’est aussi une étape vers une urbaines.

uniformisation progressive du 30% des communes respectent l’obligation de réaliser un rapport annuel prix de l’eau. sur le prix et la qualité du service de l’eau. Il s’agit de communes principalement gérées par une intercommunalité ou un fermier. Charles GALVIN, Ce rapport doit comprendre un détail des tarifs et leur modalité d’évolution, Président de la Commission locale de l’eau 3 du Drac et de la Romanche, ainsi qu’une facture type pour une consommation de 120m . Conseiller général de l’Isère

2 gestion et de l’eau : les résultats

83 % des communes ont créé un Assainissement 116 communes sur 119 facturent budget annexe “eau potable et 2 communes sur 3 connaissent leur réseau l’eau potable. assainissement” Les services de l’eau doivent 56% des communes disposent d’un schéma directeur La dispersion des prix est très grande aujourd’hui appliquer le principe d’assainissement. entre 0 € (3 communes rurales) et comptable selon lequel « l’utilisa- 67% ont un plan de leur réseau d’eaux usées plus ou 1,89 € (1 commune rurale). teur de l’eau paye l’eau et non pas moins à jour. le contribuable » passant par un Le prix plancher pour l’obtention de budget autonome. Les recettes 85% des communes ne s’occupent ni de l’entretien, subventionnement du département doivent équilibrer les dépenses du ni du renouvellement de leur réseau. et de l’Agence de l’eau de 0,50 €/m3. service (y compris l’amortissement 13% seulement ont un schéma de renouvellement de ce 97 communes appliquent un prix du des investissements). réseau. m3 supérieur à 0,50 €. 31 % des communes procèdent à une inspection caméra pour rechercher d’éventuelles fuites, et 41% réalisent des actions de curage mais souvent dans l’urgence. 35% des communes ont mis en place une procédure d’as- Le prix et les lois... sainissement non collectif. Les SPANC les plus anciens La loi sur l’eau de 1992 unifor- remontent à 2005. mise les modes de tarification avec l’abandon obligatoire depuis La fourniture d’eau potable et la collecte d’eaux usées le 3 janvier 1994 des tarifications impliquent une bonne gestion de l’ensemble des installa- forfaitaires sauf dérogation. tions, qui doit intégrer au-delà du fonctionnement et des La loi sur l’eau et les milieux investissements, le renouvellement des ces installations. aquatiques (LEMA) du 30 décem- 2 communes sur 3 ont moins de Or c’est loin d’être le cas en Drac et en Romanche. bre 2006 stipule que la fourni- 500 habitants ture d’eau gratuite est interdite exception faite pour la lutte contre les incendies. Eau potable 1 commune sur 2 assure une astreinte. Des disparités Les astreintes réalisées par des dans le prix de l’eau ... techniciens correspondent à un réel Le territoire du Drac et de la Roman- service 24h/24h, 7j/7. Les astrein- L’enquête sur le prix de l’eau concerne l’exercice 2006. che est caractérisé par un grand tes assurées par les élus sont en Chaque commune interrogée a fourni une facture-type nombre de captages (330 captages) général un service d’urgence. Si la de 120 m3 consommée au 1er janvier 2006 accompagnée et de petits réseaux, entrainant des casse est mineure, l’élu la prendra de la délibération municipale fixant le prix des services difficultés de gestion en relation en charge sinon il fera appel à un eau potable et assainissement. avec le faible nombre d’abonnés prestataire extérieur. Le prix de l’eau retenu est un prix hors taxes et hors et des recettes proportionnelles. redevances que paye un abonné domestique. Il inclut L’équilibre des budgets des services 1 commune sur 5 à un plan de également la location et l’entretien de compteurs. Dans des eaux relève ainsi d’un exercice renouvellement de son réseau le cas d’une commune affermée, il comprend la part de financièrement et politiquement d’eau potable la société fermière et la part communale. Il exclut les difficile à l’échelle de beaucoup de 30% des communes ont un schéma redevances de l’Agence de l’Eau (la contre-valeur et la communes. L’une des caractéris- directeur d’eau potable. redevance prélèvement) et la TVA. tiques des communes rurales en 63% disposent d’un plan de leur Drac-Romanche est la présence de réseau d’eau potable. 83% des habitants paient l’eau potable fontaines et bassins qui coulent en 50% seulement procèdent à la permanence. entre 0,5 et 1 € le m 3 (2006) recherche de fuites

3 Faut-il laisser couler 82% des habitants paient entre 0,5 et 1 € le m 3 l’eau claire de la pour l’assainissement (2006) fontaine ? Ca dépend de l’eau... et de la fontaine ! 97 communes facturent une part assainissement en Drac et en Romanche. L’eau de la fontaine, dans de nombreux villages de montagne, La dispersion des prix est là encore très grande, entre c’est le patrimoine. Le bruit de 0 € (22 communes ne font pas payer de redevance assai- l’eau qui coule.... on ne l’entend nissement) et 2,49 €HT/m3 (appliqué sur 1 commune plus partout. classée comme station de sport d’hiver).

On peut parfois la laisser couler Le prix plancher pour l’obtention des subventions du sans crainte : lorsque l’eau pro- département et de l’agence de l’eau se situe à de 0,30 €/m3. vient d’une source, qu’elle est 72 communes appliquent une tarification supérieure à captée dans le torrent et resti- ce plancher. tuée au torrent.. après un petit passage par la place du village. Les SPANC doivent faire l’objet d’une redevance spécifi- Comme au Percy en Trièves. que relative aux contrôles effectifs à savoir une fois tous les 4 ans. En 2006, 42 communes ont mis en place un En revanche, lorsque la commune assainissement autonome, et seulement 3 communes Réservoir d’eau potable, de Nantes en ratier ne dispose pas d’une ressource font payer le service aux usagers. suffisamment abondante, il n’est parfois pas possible de laisser �� �� l’eau couler, 24 h sur 24, 365 ������ �� jours sur 365... ������ �� �� �� Et lorsque l’eau de la fontaine ������ �� empêche la station d’épuration de fonctionner, entraînant un ������ �� apport que les techniciens appel- ������������������ lent des “eaux claires parasites”, ������ �� �� ������������������ � �� les élus sont aussi contraints, ����� � comme à Saint-Martin de la � � � Cluze, de fermer le robinet. Au � � [ ] [ [ [ [ [ [ [ 5 0 moins le temps de rechercher [ ���������� ,5 - 1 0 - 0, 0 1 - 1,5 1,5 - 2 2 - 2,5 2,5 - 3 3 - 3,5 ] [ 3,5 - ... une solution. [ [ [ [ [ [

1.77 €, c’est le prix moyen total du m 3 (2006)

Priorité absolue à la mise en commun de moyens et au renouvellement des réseaux

Il faut retenir de cette enquête que les collectivités urbaines ont tendance à assurer des services de qualité et équilibrent leurs budgets alors que les collectivités plus rurales (moins de 500 habi- tants) sont confrontées à trois handicaps majeurs : - l’absence de capacité financière propre pour entreprendre des programmes d’entretien et de renouvellement des réseaux d’eau, - le manque de moyens humains au niveau de la collectivité pour assurer le rôle de maître d’ouvrage et le contrôle des services, - le manque de compétences locales pour assurer la gestion des services. Saint-Michel les Portes

4 Communes de moins de 500 habitants : la situation est mélangée pour l’eau potable, l’effort est globalement insuffisant pour l’assainissement Prix payé/m3 0 à 0,49 € 0,50 à 0,99 € 1 à 1,49 € 1,5 à 1,99 € Plus de 2 € Proportion d’habitants en fonction du prix m3 d’eau potable 14% 55% 21% 10% 0% assainissement au m3 51% 35% 11% 2% 1% Total au m3 9% 20% 21% 33% 17%

Communes plus urbaines (+ de 500 habitants) : l’effort économique est plus homogène Prix payé/m3 0 à 0,49 € 0,50 à 0,99 € 1 à 1,49 € 1,5 à 1,99 € Plus de 2 € Proportion d’habitants en fonction du prix m3 d’eau potable 0% 87% 12% 1% 0% assainissement au m3 1% 87% 5% 6% 1% Total au m3 0% 0% 4% 82% 14%

Ces faiblesses structurelles dans les ment souvent des déficiences dans la qualité de l’entre- - aider les communes rurales à aller petites communes sont amplifiées tien, le renouvellement des installations et le rythme des vers un assainissement de leurs par des prix trop souvent insuffi- investissements consentis. eaux usées qui passe toujours sants (parfois pour l’eau potable, par la mise en place du SPANC très souvent pour l’assainissement). L’enquête révèle que le nombre de communes qui (service public d’assainissment Les prix pratiqués en montagne oeuvrent pour l’entretien et le renouvellement de leurs non collectif) et, lorsque cela est sont même parfois inférieurs à ceux réseaux est très faible. La connaissance des réseaux et indispensable (et seulement dans pratiqués en milieu urbain où les même celle de la consommation est souvent insuffisante ce cas), par un assainissement économies d’échelle jouent pour- voire très insuffisante : il faut améliorer la couverture collectif tant à plein. L’histoire de l’eau en du territoire en schéma directeur comme le préconise le - augmenter lorsque cela est néces- montagne – et de son prix – n’est SAGE, poser des compteurs à tous les réservoirs... saire le prix... pour provisionner pas la même qu’en ville. des investissements qui risquent Des politiques d’incitation seront nécessaires d’être très très lourds pour les Ces communes ne parviendront pas pour améliorer la situation. Il faudra : générations futures. à surmonter leurs handicaps sans - encourager une mutualisation de moyens, notamment une mutualisation des moyens, par via un conventionnement entre collectivités qui permet le regroupement en intercommu- de respecter le très fort attachement de nombreuses nalités ou par le conventionnement communes à la gestion en régie directe de leur eau entre collectivités. - inciter toutes les communes à se doter rapidement La facture d’eau est toujours trop de schémas directeurs d’eau potable et d’assainisse- élevée pour le consommateur mais ment, un prix trop bas trahit malheureuse-

Drac et Romanche : un retard sensible sur la Savoie

Territoire Territoire Drac-Romanche (2006) savoyard (2004) Gestion Nombre de communes 119 305 Nombre de Schémas directeurs en assainissement 56% 94% Nombre de Schémas directeurs en eau potable 30% 70% Tarification Nombre de communes au forfait 17% 6% Prix Prix moyen global payé par la population pour 1 m3 1,77 2.27

5 Romanchecontrat de rivière Le SACO prépare le Contrat de rivière Romanche Jean-Robert Wendling et Aymeric Dupont nous présentent le SACO et son rôle dans la démarche Contrat de rivière.

Pourquoi un Contrat de rivière de rivière » pour porter ce projet. Jean-Robert Wendling, Président du SACO, est Romanche ? Le SACO regroupe 23 des 40 com- maire d’Oz-en-Oisans et Vice-Président de la CLE. J.-R. W. Le Contrat de rivière est munes concernées par le Contrat Le SACO, Syndicat d’Assainissement du Canton de un outil opérationnel permettant et couvre 85% de la superficie du l’Oisans, regroupe 23 communes. d’agir localement dans le prolonge- bassin de la Romanche. ment du SAGE Drac-Romanche. Il Aymeric Dupont est Chargé de Mission du Contrat donnera une cohérence de territoire Quel est le rôle du SACO dans de rivière Romanche depuis juin 2007. Ingénieur en aux projets locaux liés à l’eau et aux cette démarche ? agriculture et environnement, il a précédemment milieux aquatiques (eau potable, J.-R. W. La structure porteuse œuvré en région champenoise à la protection des assainissement, crues, partage de assure l’animation et la concerta- ressources en eau (aménagements hydrauliques des la ressource, milieux aquatiques, tion entre les collectivités et acteurs coteaux viticoles, lutte contre l’érosion et les inon- etc.). Cette démarche a été approu- locaux. Le SACO est l’interface dations, prévention des risques de mouvement de terrain). « Le Contrat agréé officiellement le 20 septembre 2007 »

vée par le Comité d’agrément du entre les maîtres d’ouvrages locaux Comité de Bassin Rhône Méditerra- et les financeurs. C’est le Comité de née le 20 septembre 2007. rivière, qui sera institué fin 2007 regroupant les élus, les usagers et Quel est le domaine les services de l’Etat, qui définira les de compétence du SACO ? orientations du Contrat de rivière J.-R. W. Notre syndicat a pour pre- Romanche. mière vocation l’assainissement. « Je vais rencontrer toutes les municipalités Il regroupe les 20 communes du et tous les acteurs de l’eau... » canton de l’Oisans, ainsi que La A. D. J’ai commencé et je vais continuer à rencontrer, d’ici à février 2007, toutes les Morte, Séchilienne et Saint-Barthé- municipalités et les acteurs de l’eau pour faire le point des projets et des besoins lémy de Séchilienne. Ces 3 com- correspondant aux objectifs du SAGE Drac et Romanche. Je travaille en lien étroit munes, freinées dans leurs projets avec le secrétariat de la CLE Drac-Romanche. de développement économique et Ce travail d’élaboration des projets de fiches actions du Contrat de rivière devra touristique ( a un important être poursuivi avec les nouvelles équipes municipales après les élections. projet d’unité touristique nouvelle à l’Alpe du Grand Serre) ont sou- Calendrier de travail haité être associées au SACO pour 2006 – Le SACO se porte candidat pour le portage du Contrat de rivière Romanche. la création de l’unité de traitement Mars 2007 – Vote du SAGE prévoyant le Contrat Romanche avec un portage local. «Basse Romanche», entre Séchi- Avril 2007 – Délibération du SACO. lienne et Gavet. Juin 2007 – Aymeric Dupont, animateur du Contrat de rivière, commence sa mission. Il est basé au SACO à Bourg d’Oisans. A-t-il compétence pour porter Septembre 2007 – Le Comité de bassin Rhône Méditerranée donne un avis favorable au Contrat de le Contrat de rivière ? rivière. J.-R. W. Le SACO est en train de Octobre 2007 – Le SACO lance la modification de ses statuts. modifier ses statuts dans ce sens. Avant mars 2008 – Définition des actions prioritaires, point sur les financements. Nous avons décidé à l’unanimité de Automne 2008 – Signature du Contrat entre le SACO, les communes, l’Agence de l’eau et la Région Rhône-Alpes pour mise en œuvre de 2009 à 2014 (durée de 5 ans, renouvelable 1 fois). prendre la compétence « Contrat

6 Lacs de Laffrey et Petichet : un plan d’action global

Les deux lacs connaissent des problèmes de pollution bactériologique et d’eutrophisation liés à l’inadaptation de l’assainissement domestique et des pratiques agricoles.

objectif 19

Le coût des travaux de réhabi- litation des réseaux d’ici à 2012 se monte à 2,6 M€, dont 2,2 M€ portant sur les réseaux intercom- munaux et 480 000 € sur ceux des 3 communes. Les travaux doivent Usages et milieux doivent être conciliés : aux côtés des élus, s’échelonner jusqu’à fin 2015. La la DDAF et la DDASS, la Chambre d’Agriculture de l’Isère, EDF et les La Roselière de Laffrey réhabilitation du réseau intercom- riverains ont contribué à l’élaboration du Schéma de restauration et munal sur la portion de la Bergo- de gestion des lacs. gne est en cours. La CLE a piloté en 2006 pour le mise aux normes pour un coût global maximal estimé à Syndicat d‘assainissement des 240 000 Ð. Un technicien de la Chambre d’Agriculture communes de , Laffrey, de l’Isère accompagnera les 9 exploitations (7 à Cho- Saint-Théoffrey (SIA) la mission de longe, 2 à Saint-Theoffrey) dans la planification de leurs définition d’un schéma de restaura- travaux et l’évolution de leurs pratiques. L’inscription tion et de gestion des lacs. Validé par l’Etat du secteur en zone vulnérable, dans le but de par tous les acteurs, il a été inscrit renforcer ce schéma, ouvre des possibilités d’aides sup- dans le SAGE, lui donnant une plémentaires aux exploitants. portée réglementaire. Il fera partie du Contrat de rivière Romanche, Une convention pour la gestion de la cote des lacs ouvrant ainsi la voie à des finance- De nouvelles courbes guides – satisfaisant aux usages ments complémentaires. (pêche, baignade, nautisme, alimentation en eau Ce plan d’action est mis en œuvre potable) et à la préservation des roselières, zones progressivement. Assainissement : humides et zones de frayères – ont été définies avec les travaux avancent sur le collecteur du lac l’accord de l’Etat (DDAF) et sont mises en œuvre par de Laffrey Assainissement : EDF depuis octobre 2006. Un comité de suivi de la clarification des rôles et travaux gestion des cotes lacustres se réunit une fois par an. Le schéma prévoit une réorgani- sation de la gestion des réseaux Des pratiques agricoles d’eaux usées et pluviales : le SIADI à repenser et des bâtiments (Syndicat d’assainissement du Drac à mettre aux normes Jean-François Colle, inférieur) prend la compétence sur Les pollutions d’origine agricole Président du Syndicat intercommunal les réseaux intercommunaux, le portent sur des pratiques ponctuel- d’assainissement des SIA prenant la compétence de la les (épandages trop concentrés, lacs de Laffrey et collecte des eaux usées pluviales tas de fumiers trop proches des Petichet, Conseiller Municipal de et des réseaux communaux, jus- berges) mais aussi sur des bâti- Saint-Théoffrey qu’alors assurée par les communes. ments d’élevage nécessitant une

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