Sous le patronage de la commission « Tourisme » et de l’Office de Tourisme de l’Agglomération du Pays de

BLÉVY

L’église de Blévy surprend par ses dimensions et sa richesse intérieure. Le bâtiment actuel passe pour avoir été rebâti en 1511 par Clément Métézeau, architecte du Samedi 20 beffroi de Dreux. Le clocher, en pierre calcaire sculptée, est Dimanche 21 un luxe pour la région. L'église conserve de beaux vitraux 14-18 heures Renaissance. La décoration du chœur a été refaite au XVIIIe siècle, dans le style baroque. Une importante campagne de restauration rend petit à petit à cette église toutes ses beautés.

LE BOULLAY-LES-DEUX-ÉGLISES

Malgré l'appellation il n'y a qu'une église au Boullay, Samedi 20 l'autre ayant disparu dès le Moyen Age. Celle-ci a été Dimanche 21 restaurée et agrandie au XVIe siècle. La façade est 10-12h intéressante par son portail en plein cintre, en pierre 14-17h calcaire. Les chapiteaux sont sculptés de fleurs de chardons, d'escargots et de grappes de raisin. Visite du A l'intérieur, on remarquera en particulier un grand clocher retable de chœur, surmonté de deux statues d'anges élancés.

ÉCUBLÉ

La construction de l'église remonterait au XVIe siècle. C'est une grande nef bordée d'une petite chapelle sur le flanc sud, dédiée à Marie. Dimanche 21 Mais l’élément le plus remarquable est le clocher, du XVIIIe 15h-18h30 siècle. Il est supporté par une tour carrée dont les contreforts d'angles font alterner la brique et le grison. Un jeu complexe de charpente transforme le carré en octogone, chaque côté étant orné d'une lucarne. De belles boiseries abritent les confessionnaux.

FONTAINE-LES-RIBOUTS

L'église de Fontaine-les-Ribouts s'inscrit dans un joli cadre. La nef romane a été remaniée au XVIe siècle, comme le montrent les grandes baies en ogive à remplages flamboyants. Il reste quelques vitraux de la même époque, Dimanche 21 dont un Arbre de Jessé presque entier. Outre les vitraux, 14-18 heures l'élément le plus remarquable est le retable encadré des statues de saint Aignan et saint Sébastien, qui se détachent sur un fond de boiserie sculptée de volutes et de motifs végétaux, dans le style rococo.

GÂTELLES

L'église de Gâtelles se signale de loin par l'élégance de sa silhouette qui se dresse face à la plaine. La tour-clocher, décalée par rapport à la nef, est agrémentée d'une jolie Dimanche 21 tourelle d'escalier, coiffée d'un clocheton. Quatre chapelles 14h-18h le bordent au nord, avec une couverture à pignons. La dernière, servant de sacristie, conserve une contre- table du XVIe siècle, en pierre finement sculptée. Beaux vitraux de la même époque.

MAILLEBOIS

La façade de l'église de Maillebois est ornée d’une façade en retable. Deux piliers de grès et de briques encadrent un ensemble de trois niveaux: la porte de l'église, une fenêtre Samedi 20 cintrée encadrée de deux niches plus étroites, une petite Dimanche 21 niche centrale coiffant le tout au troisième niveau. On 14-18 heures remarquera l'emploi du silex taillé, pour créer l'effet d'un damier, et les corniches de briques délimitant les niveaux. A l'intérieur, une arcade sculptée sépare la nef, voutée en bois et garnie de petites fenêtres cintrées, et le chœur, dont la décoration est beaucoup plus riche.

SAINT-ANGE

L'église de Saint-Ange, édifiée à flanc de colline, est à l'origine la chapelle du prieuré. Le nouveau chœur est bâti Samedi 20 en style gothique flamboyant, alors que la nef reste 14-18 heures romane. Les deux parties de l'église sont séparées par un arc de clôture orné de cœurs stylisés, surmonté d’un Christ Dimanche 21 janséniste (les deux bras levés). 10-12 et 14-18h L'important mobilier date des XVIe et XVIIe siècles. L'église a fait l'objet d'une restauration remarquable en 2005-2006.

SAINT-JEAN-DE-REBERVILLIERS

L’actuel édifice est en fait constitué de deux églises mises bout à bout. Une petite nef du XIIe siècle, très rustique, aux murs latéraux aveugles, présente au cimetière sa façade en Samedi 20 grison, avec de forts épaulements obliques encadrant le Dimanche 21 porche. Elle est prolongée par un chœur plus vaste et 14-18 heures beaucoup plus haut, du XVe siècle pour l’essentiel. Le décalage entre ces deux édifices est partiellement masqué par une tour plus récente, étroite et sans fenêtres, qui est l’actuel clocher.

THIMERT

Le plan est celui d'une basilique latine, avec une large nef centrale et deux nefs latérales plus étroites. Deux chapelles à pignon, de part et d'autre, font office de transept. L'intérieur surprend par la hauteur de la nef, ses grands Dimanche 21 murs nus, la charpente apparente qui soutient le clocher. 14-18 heures Les arcs des deux derniers piliers reposent sur des chapiteaux finement sculptés, du XIIe siècle. Le maître- autel (1748) a dissimulé l’ancien chœur, aujourd’hui désaffecté.

LE TREMBLAY

De loin, cette église semble n'être qu'un clocher, superposant une tour-porche en silex avec des contreforts à décrochements, puis un clocher de charpente recouvert Dimanche 21 d'ardoises, à deux étages de lucarnes; enfin un lanternon 15h-18h30 sommé d'une croix. L'ensemble date de 1854. Le chœur, néogothique, est beaucoup plus haut que la nef. Sur le côté s’ouvre la chapelle de la Vierge, voûtée de panneaux de bois peints en bleu foncé ponctué d'étoiles.

Journées européennes du Patrimoine 2014

CIRCUIT DES ÉGLISES DU THYMERAIS

Alors que la Communauté de communes du Thymerais rejoint l’Agglomération du Pays de Dreux, nous vous proposons, pour la dernière année peut-être, un circuit parmi nos églises. Dans le Thymerais, le patrimoine culturel est presque entièrement tiré du patrimoine naturel. Non seulement l’ancienneté de nos églises en fait un élément du paysage, mais leurs bâtisseurs exploitent ce que nous donne la nature environnante. Le silex, omniprésent dans les champs, fournit l'appareillage des murs. Il est quelquefois taillé grossièrement, dans les piliers en particulier. L'argile cuite permet de mouler des briques et des tuiles, de couleur rouille, très chaude à l'œil. C'est de ces briques que l'on fait les encadrements, les chaînages et les angles de murs. Dans les champs on trouve aussi des conglomérats de cailloux ferrugineux, de couleur brune. Taillés grossièrement à leur sortie du sol, ils se solidifient en séchant: c'est ce qu'on appelle le grison. Les bois et forêts, encore abondants malgré les défrichements, ont fourni poutres et charpentes. Limitées à ces pauvres matériaux, nos églises restent des constructions modestes. Mais les intérieurs surprennent lorsque le soleil, passant par les grandes verrières, daigne les éclairer comme elles le méritent. Si le gros œuvre remonte presque toujours au Moyen Age ou à la Renaissance, la décoration a souvent été refaite à l'époque classique. Beaucoup d'églises disposent d'un retable baroque de bois peint en faux marbre et animé d'anges et de saints rustiques, mais pleins de charme, ainsi que d'un mobilier inemployé depuis longtemps: banc d'œuvre sur lequel siégeaient les marguilliers, arcs et grilles de chœur, lutrins, bâtons de procession, bannières. Les vitraux sont souvent tardifs, mais on peut encore admirer ici et là des exemples de l’art verrier au XVIe siècle. Il faut accorder une attention particulière à la statuaire locale : un art rural de pierre ou de bois, figurines de saints et saintes mutilées parfois, décolorées, maladroites mais toujours spontanées, charmantes dans leur naïveté. Bonne visite !

Vers Dreux

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