Avant-propos :

La prévention de la délinquance est en perpétuelle évolution depuis la loi du 5 mars 2007 qui consacre la responsabilité centrale des maires en la matière et la mise à disposition de moyens d’action. Aujourd’hui les orientations gouvernementales la définissent comme une politique publique autonome faisant l’objet d’une stratégie nationale.

Validée le 31 mai 2013 par le Comité Interministériel de Prévention de la Délinquance, la durée de la Stratégie Nationale est fixée à 4 ans et son élaboration fait écho à un certain nombre de décisions ou de travaux, par exemple la création des zones de sécurité prioritaires, le 4ème plan de lutte contre les violences faites aux femmes ou les mesures relatives à la lutte contre le décrochage scolaire.

Sa mise en œuvre se décline en trois programmes d’actions prioritaires :

1. Programme d’actions à l’intention des jeunes exposés à la délinquance. 2. Programme d’actions pour améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales, et l’aide aux victimes. 3. Programme d’actions pour améliorer la tranquillité publique.

Pour élaborer la stratégie départementale, un processus d’échanges et de communication départementale s’est engagé dès le 31 mai 2013 avec une présentation, en Préfecture, de la stratégie nationale à l’ensemble des présidents de CLSPD/CIPD du département. Puis, les orientations locales souhaitées ont été validées en Conseil départemental de prévention de la délinquance, d’aide aux victimes et de la lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux femmes le 3 juillet 2013. Enfin, sous le pilotage de l’État, des groupes de travail se sont réunis en avril-mai 2014 pour apporter leurs propositions à la dimension opérationnelle de la stratégie départementale. Elle a été élaborée en privilégiant 4 axes de construction :

1. Offrir un format opérationnel avec quelques fiches actions conçues pour répondre aux besoins observés puis objectivés des différents acteurs plurisectoriels du champ de la prévention de la délinquance. 2. Fixer des objectifs réalistes qui seront évalués régulièrement, au moins une fois par an, dans le cadre d’une opérationnalité évolutive. 3. Être dans une dynamique continue de co-construction, tout au long de la durée de la stratégie, avec tous les acteurs et en étant particulièrement aux côtés des collectivités territoriales pour définir rapidement de nouvelles priorités opérationnelles. 4. Enrichir les actions menées en introduisant dans la mise en œuvre de la stratégie les axes utiles des politiques publiques transversales comme la lutte contre les drogues et les conduites addictives.

Préambule

La stratégie nationale 2013-2017 qui définit le cadre d’action de la stratégie départementale est bâtie sur une dimension partenariale. Quelques éléments clefs de lecture en définissent les contours :

 Un rappel des trois degrés de la prévention fixant une priorité sur les deux derniers. Primaire, c'est-à-dire regroupant des actions à caractères éducatif et social, secondaire, c'est- à-dire en direction des publics les plus exposés au premier passage à l’acte délinquant, et tertiaire, c'est-à-dire une prévention de la récidive.

 Un champ d’action subsidiaire, c'est-à-dire qu’elle ne doit pas se superposer mais venir en complément quand les acteurs publics qui sont en charge de la prévention primaire ont épuisé leurs compétences propres.

 Un appui sur 5 piliers majeurs :

1. Une déclinaison en trois programmes. 2. Des moyens engagés prioritairement sur les zones géographiques les plus impactées (ZSP, quartiers prioritaires). 3. Un ciblage des actions sur les publics concernés notamment les adolescents et les jeunes majeurs ainsi que les publics vulnérables et fragiles. 4. Une approche plus individualisée dans les actions définies ou à définir avec notamment la notion de référent parcours. 5. Une gouvernance locale renouvelée avec trois mises en relief importantes : le renfort du rôle du Conseil départemental, le conseil local (intercommunal) de sécurité et de prévention de la délinquance confirmé dans son rôle de pilotage, une gouvernance opérationnelle qui sera laissée à l’appréciation des maires et sera ajustée au territoire et problématiques à traiter.

 L’opportunité d’élaborer un schéma de tranquillité publique dont l’origine est d’aider les maires à faire face aux sollicitations de plus en plus importantes de la population exposée à une certaine forme d’insécurité (incivilités, nuisances, agressions). Cette démarche intègre 2 éléments :

1. La présence humaine qui apaise les tensions (forces de l’ordre, policiers municipaux, médiateurs sociaux, bailleurs, opérateurs de transports, associations, équipes de prévention spécialisée). 2. La prévention situationnelle (aménagement urbain et vidéo-protection).

Des réponses sont déjà apportées sur les territoires où se déclinent des politiques locales de sécurité et de prévention de la délinquance au sein des structures partenariales que sont les CLSPD/CISPD, organisées sous l’autorité des maires ou des présidents de communautés de communes. Des ressources et des forces vives sont mobilisées pour offrir des prises en charge aux publics jeunes et vulnérables et faire reculer le sentiment d’insécurité.

Enfin, les actions répertoriées répondent à des objectifs réalistes qui seront évalués régulièrement pour créer une opérationnalité évolutive et interroger d’autres politiques publiques transverses (lutte contre les drogues et les conduites addictives…) dans leur mise en œuvre. Sommaire

DIAGNOSTIC DÉPARTEMENTAL DE LA DÉLINQUANCE...... 13 1 - LES CHIFFRES DE LA POPULATION...... 13 2 - LES CHIFFRES DE LA DÉLINQUANCE...... 14 2.1 - Les grandes tendances départementales...... 14 2.2 - Les Zones de Sécurité Prioritaires...... 18 ...... 18 – Behren-lès-Forbach...... 19 3 - LES STRUCTURES PARTENARIALES...... 20 3.1 - CLSPD / CISPD...... 20 4 - LES GROUPES LOCAUX DE TRAITEMENT DE LA DÉLINQUANCE...... 22 5 - FOCUS PAR ARRONDISSEMENT...... 23 5.1 - Arrondissement de ...... 23 5.2 - Arrondissement de ...... 25 5.3 - Arrondissement de Forbach-Boulay-...... 28 5.4 - Arrondissement de ...... 30 5.5 - Arrondissement de ...... 31 5.6 - Arrondissement de Château-Salins...... 33 LES AXES STRATÉGIQUES D’INTERVENTION...... 35 AXE 1 : CONSTRUCTION D’OUTILS DE COORDINATION, D’OBSERVATION ET D’ÉVALUATION POUR UNE MEILLEURE EFFICACITÉ DE LA MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE DÉPARTEMENTALE...... 35 AXE 2 : JEUNES EXPOSÉS À LA DÉLINQUANCE...... 35 AXE 3 : PRÉVENTION DES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, DES VIOLENCES INTRAFAMILIALES, ET L’AIDE AUX VICTIMES...... 35 AXE 4 : AMÉLIORATION DE LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE ET RÉSIDENTIELLE...... 36 AXE 5 : LUTTE CONTRE LA RADICALISATION...... 36 L’OUTIL FINANCIER...... 39 LA GOUVERNANCE...... 41 1 - LE COMITÉ RESPONSABLE...... 41 2 - LE COMITÉ TECHNIQUE...... 41 3 - LE SCHÉMA DE GOUVERNANCE...... 42 ARBRE DES OBJECTIFS...... 43 OBJECTIF STRATÉGIQUE 1 : METTRE EN PLACE UN DISPOSITIF D’ANIMATION DE LA STRATÉGIE DÉPARTEMENTALE...... 43 OBJECTIF STRATÉGIQUE 2 : RENFORCER L’OFFRE DE PRÉVENTION AUPRÈS DES JEUNES EXPOSÉS À LA DÉLINQUANCE...... 44 OBJECTIF STRATÉGIQUE 3 : AMÉLIORER L’OFFRE DE PRISE EN CHARGE DES PERSONNES VICTIMES DE VIOLENCES (VIOLENCES INTRAFAMILIALES, VIOLENCES FAITES AUX FEMMES)...... 45 OBJECTIF STRATÉGIQUE 4 : AMÉLIORER LA TRANQUILLITÉ PUBLIQUE ET LA TRANQUILLITÉ RÉSIDENTIELLE...... 46 OBJECTIF STRATÉGIQUE 5 : PRÉVENIR LES PHÉNOMÈNES DE RADICALISATION...... 47 MISE EN ŒUVRE DE LA STRATÉGIE DÉPARTEMENTALE - LES FICHES ACTIONS...... 49 FICHE ACTION N° 1 : COMPRENDRE ET OBSERVER LA STRATÉGIE...... 50 FICHE ACTION N° 2 : MIEUX COORDONNER L’ACTION DES ACTEURS DE LA STRATÉGIE...... 52 FICHE ACTION N° 3 : METTRE EN PLACE D’UN PLAN DE COMMUNICATION...... 53 FICHE ACTION N°4 : CRÉER UN OUTIL RESSOURCE DESTINÉ À RENFORCER LA CONNAISSANCE DES ACTEURS EN LIEN AVEC DES JEUNES DE 12 À 25 ANS ...... 54 FICHE ACTION N° 5 : DÉTERMINER LA MISSION DU RÉFÉRENT PARCOURS...... 55 FICHE ACTION N° 6 : ORGANISER LE RÉSEAU DES RÉFÉRENTS PARCOURS...... 56 FICHE ACTION N°7 : AMÉLIORER LE TRAVAIL INTER-INSTITUTIONNEL...... 57 FICHE ACTION N° 8 : FORMER LES ACTEURS...... 58 FICHE ACTION N° 9 : COORDONNER L’ACTION DES ACTEURS DE LA PRISE EN CHARGE ET LA CHAÎNE PÉNALE...... 59 FICHE ACTION N° 10 : CRÉER UN SERVICE D’ASTREINTE...... 60 FICHE ACTION N° 11 : AMÉLIORER LA VISIBILITÉ DE L’INFORMATION / RENFORCER LES COOPÉRATIONS DANS LE RÉSEAU DES PROFESSIONNELS...... 62 FICHE ACTION N° 12 : RENFORCER LES COMPÉTENCES PSYCHOSOCIALES DES PARENTS D’ADOLESCENTS DE 16 À 20 ANS...... 63 FICHE ACTION N° 13 : PRENDRE EN CHARGE GLOBALEMENT LES SORTANTS DE PRISONS...... 64 FICHE ACTION N° 14 : PROMOUVOIR LA CITOYENNETÉ...... 67 FICHE ACTION N° 15 : AMÉLIORER LA LISIBILITÉ ET L’ACCESSIBILITÉ À L’OFFRE DE PRÉVENTION...... 68 FICHE ACTION N° 16 ORGANISER ET FAIRE VIVRE LA CELLULE DE PRÉVENTION ET D’ACCOMPAGNEMENT DES FAMILLES...... 69 FICHE ACTION N° 17 : FORMER LES ACTEURS DE LA PRÉVENTION DE LA RADICALISATION SUR LES TERRITOIRES...... 70 TABLEAU DES STRUCTURES PARTENARIALES...... 71 GLOSSAIRE...... 79 ANNEXES Diagnostic départemental de la délinquance

1 - Les chiffres de la population

Le dernier recensement INSEE de 2012 fait état de 1 068 417 habitants en Moselle.

La Moselle comprend 6 arrondissements depuis le 1er janvier 2015. En effet, les arrondissements de Boulay, de Metz-Campagne et de Thionville-Ouest ont été supprimés et respectivement fusionnés avec ceux de Forbach, Metz-ville et Thionville-Est

Au 1er janvier 2016, l'arrondissement de Château-Salins sera supprimé et intégré à celui de Sarrebourg.

19 communes comprennent plus de 10 000 habitants :

13 Population Nom de la commune totale Metz 121 700 Thionville 42 297 Montigny-lès-Metz 22 514 Sarreguemines 22 177 Forbach 21 864 Saint-Avold 16 844 16 099 15 974 13 921 Fameck 13 865 Freyming-Merlebach 13 379 13 280 Stiring-Wendel 12 787 Sarrebourg 12 682 11 622 Maizières-lès-Metz 11 016 Marly 10 130 Amnéville 10 124 10 092

2 - Les chiffres de la délinquance

En 2014, la délinquance est stable dans le département avec une baisse de 0.07% par rapport à 2013.

2.1 - Les grandes tendances départementales

2013 2014 différence variation Les Atteintes Volontaires à l'Intégrité Physique (AVIP) 6577 6271 -306 -4.65% 

Atteintes aux biens 25464 25698 234 0.92% 

Escroqueries et infractions économiques 4299 4186 -113 -2.63% 

14 Les atteintes aux biens (AAB)

2013 2014 différence variation Atteintes aux biens 25464 25698 234 0.92% 

- vols sans violence 18518 19345 827 4.47%  - vols par effractions 4605 4951 346 7.51%  dont résidences principales et secondaires 2966 3065 99 3.34%  dont locaux industriels et commerciaux 925 900 -25 -2.70%  Autres lieux 714 986 272 38.10%  - vols liés à l'automobile et aux deux roues à moteur 4907 4923 16 0.33%  dont vols d'automobiles 868 1005 137 15.78%  dont vols à la roulotte 2226 2239 13 0.58%  - vols simples 8937 9394 457 5.11% 

Une augmentation globale de 0.92 %

Les vols par effractions dans les résidences principales et secondaires sont en augmentation de 7.51 % entre 2013 et 2014 (+ 346 faits).

Mais il existe un contraste entre zone police et zone gendarmerie :

- En zone police la hausse est de + 13.38 % avec 2669 faits. On relève une hausse des faits commis dans les lieux d’habitation (+ 9.39% avec +127 faits) mais une stabilité pour ceux commis dans les locaux industriels, commerciaux avec - 0.4%. En revanche on note une hausse de 38.38% de vols dans les autres lieux (annexes d’habitations, cabanons, dépendances,…)

Pour 2014, le département de la Moselle connaît pour la première fois l’impact de « groupes » très structurés venus des pays de l’Est, la délinquance dans ce domaine étant jusqu'alors essentiellement locale.

- En zone gendarmerie, la hausse est de + 1.38 % avec 2282 faits dont 1518 sur des habitations principales soit une baisse de -2.69 % et 396 sur des locaux industriels et commerciaux soit une baisse de -5.49%. En revanche, une augmentation sensible (37.44%) est enregistrée pour des vols par effraction dans les autres lieux (annexes d’habitation, cabanons, dépendances, hangars agricoles, etc.) avec un volume de 300 faits.

Il est à noter qu’un quart des faits d’appropriation (vols par effraction) sont des tentatives (25.43%). La plus forte visibilité des gendarmes, la sécurisation des habitations, le réflexe « citoyen » pour contacter les forces de sécurité (appel du 17) déstabilisent les auteurs potentiels de délits.

Ces résultats, malgré une légère augmentation (+1.38%) sont satisfaisants. Ils s’expliquent notamment par l’engagement quotidien d’un peloton de 17 réservistes depuis le 15 septembre 2014. Ces réservistes ont reçu pour mission d’assurer une

15 présence dissuasive dans les zones résidentielles des unités territoriales de la compagnie de METZ (, Ars-sur-Moselle, Maizières-lès-Metz, Verny et ) en journée, et sur les zones commerciales (Maizières-lès-Metz, , Marange-Silvange) de nuit. Conjuguée aux efforts consentis par les unités du groupement, tant en matière d’occupation du terrain que de police judiciaire, la visibilité accrue de la gendarmerie sur sa zone de compétence a donc permis de stabiliser un phénomène qui aurait poursuivi son essor en l’absence de réaction opérationnelle forte. Elle a également permis de faire reculer d’autres nuisances génératrices du sentiment d’insécurité, tels que les vols liés aux véhicules ou les destructions et les dégradations.

Durant la même période, le groupement de gendarmerie de la Moselle a mis en œuvre des outils techniques de prévention des cambriolages (application « stop cambriolages ») et a renforcé ses partenariats en direction des élus locaux (participation citoyenne, vidéoprotection, convention avec la FDMM, etc.)

Les atteintes volontaires à l’intégrité physique (AVIP)

2013 2014 différence variation Les Atteintes Volontaires à l'Intégrité Physique (AVIP) 6577 6271 -306 -4.65%  - violences physiques crapuleuses 957 809 -148 -15.46%  dont vols avec violence sans arme 820 716 -104 -12.68%  dont vols à main armée 58 37 -21 -36.21%  - violences physiques non crapuleuses 3770 3690 -80 -2.12%  - coups et blessures volontaires 2935 2776 -159 -5.42%  - menaces 1505 1418 -87 -5.78%  - violences sexuelles 345 354 9 2.61% 

Une baisse de - 4.65 % en 2014, avec 306 faits de moins qu’en 2013.

16 Les escroqueries et les infractions économiques et financières

2013 2014 différence variation Escroqueries et infractions économiques 4299 4186 -113 -2.63%  dont escroqueries et abus de confiance 2911 2819 -92 -3.16% 

Une baisse de - 2.63 %

- Baisse de -1.53% en zone police avec 2449 faits - Baisse de -4.14% en zone gendarmerie avec 1737 faits

En zone gendarmerie, il est à noter qu’à volume égal, les faits commis via le cyberespace ont baissé de - 4% (soit -89 faits). Aussi la gendarmerie a formé depuis plusieurs années des techniciens en nouvelles technologies pour rechercher les auteurs dans ce domaine.

En zone police, ce sont les falsifications et usages de chèques volés qui connaissent une forte baisse de près de - 24 %, ce qui représente 112 faits en moins alors que les falsifications et usages de cartes de crédit progressent de 47 % (107 faits en plus par rapport à 2013 et les faux en écritures de +41.9% soit 31 faits).

17 2.2 - Les Zones de Sécurité Prioritaires

Fameck – Uckange

Située en zone gendarmerie, la ZSP fait partie de la « première vague », instaurée en juillet 2012. L’engagement des moyens de la gendarmerie mobile s’y est concrétisé dès la fin du mois de septembre 2012. Les 3 objectifs prioritaires retenus par la gendarmerie sont l'amélioration durable du niveau de tranquillité publique, la lutte contre les trafics de stupéfiants et l'économie souterraine, la lutte contre les violences intrafamiliales. En termes de chiffres de la délinquance les tendances sont les suivantes : - une diminution du nombre d’atteintes aux biens sensible avec 281 faits : -13,54 % par rapport à 2013 et -37,56 % par rapport à la situation ante ZSP (avec 450 faits). - une légère augmentation des atteintes aux personnes (AVIP) par rapport à l'année 2013, plus nette depuis l'instauration de la ZSP (+40 faits). En parallèle est constatée l'augmentation du nombre de violences intrafamiliales (94 victimes, soit +10,59 % par rapport à 2013), mieux dénoncées. Le recul du nombre de personnes reçues à la permanence de l'ATAV de la brigade de Fameck doit être analysé de manière qualitative par cette association. - les infractions à la législation sur les stupéfiants atteignent 258 faits, soit un niveau en recul par rapport à 2013 (-13,71%), mais nettement supérieur à celui constaté ante ZSP (+73,15% à 149 faits), attestant de l'engagement des unités dans la lutte contre l'économie souterraine. Des actions partenariales sont menées dans le cadre de la prévention de la délinquance juvénile. En effet, la BPDJ a mis en place un point écoute au collège Jean-Moulin à Uckange et le référent scolaire a participé à la commission de vie scolaire au Lycée St Exupéry de Fameck (absentéisme scolaire, rappel à la loi suite à un mauvais comportement). Des actions de prévention des actes d’incivilités dans les transports sont régulièrement menées, notamment en lien avec la SNCF et la société TRANSFENCH. S’agissant des violences intrafamiliales, une intervenante sociale (ISG) a été mise à disposition de la compagnie de Thionville à compter du 08 avril 2014 dans le cadre d'un partenariat signé par le préfet et l'association ATHENES. Elle intervient sur la compagnie de Thionville et en particulier sur la ZSP. La convention de partenariat a été renouvelée et signée entre la Préfecture et l'association pour 2015. Le volume horaire annuel n'a pas évolué. L'intervenante tient une permanence dans les locaux de la compagnie de Thionville et des brigades de Fameck et d'Uckange.

18 Forbach – Behren-lès-Forbach

Cette ZSP mixte police/ gendarmerie a été instaurée en décembre 2013 (3ème vague). Les objectifs prioritaires retenus sont la lutte contre les trafics de produits stupéfiants, la lutte contre l’économie souterraine et la lutte contre les nuisances sur la voie publique. En termes de chiffres de la délinquance, la tendance générale est à l’augmentation. En zone gendarmerie (Commune de Berhen-Lès-Forbach) la délinquance générale augmente de 41 % par rapport à 2013, soit 107 crimes ou délits supplémentaires constatés. Cette croissance est alimentée par l’augmentation des atteintes aux biens (+75 %, soit 76 faits), parmi lesquelles les vols liés aux véhicules et les cambriolages et par le nombre d'atteintes aux personnes qui est en légère progression (+11%, soit 4 faits). Le bilan statistique révèle également l'effort consenti en matière d’occupation du terrain, aussi bien par les militaires de la brigade de Behren que par les renforts issus de la Gendarmerie Mobile (742 missions de prévention de proximité en 2014 contre 152 en 2013). Depuis l'instauration de la ZSP, seul un épisode sporadique de violences urbaines a secoué la cité en mars 2014, suite à l’interpellation d’un individu recherché. Il sera à l'origine d'une trentaine de faits de dégradations, qui pèsent sur les résultats chiffrés de l'année. La dégradation des résultats observée alors que le dispositif de la gendarmerie sur la ZSP a été significativement renforcé dès le mois de décembre 2012 s'explique par un contexte local particulièrement tendu. Le changement de gouvernance initié par la nouvelle équipe municipale l'expose aux frustrations de toutes sortes qui se matérialisent dans leur forme la plus extrême (incendies d’engins de chantier, incendies d'infrastructures sportives, lettres anonymes, appels téléphoniques menaçants). En zone police (commune de Forbach), la tendance est plus contrastée. Certains agrégats statistiques sont en baisse notamment les vols avec effraction dans les habitations, dans les commerces avec un très net recul des vols à l’étalage. Les actes d’incendie volontaire sont en revanche très nombreux (véhicules, poubelles) ainsi que les infractions liées à la législation sur les stupéfiants.

Toutes ces tendances alimentent le sentiment d’insécurité qui reste encore marqué malgré une présence forte des effectifs déployés sur la voie publique et la multiplication des prises de contact avec la population et les commerçants à l’occasion de patrouilles. Il y a par ailleurs une montée en puissance du partenariat développé en matière de prévention de la délinquance en concertation avec les établissements scolaires, les bailleurs sociaux et les sociétés de transport en commun.

19 3 - Les structures partenariales

3.1 - CLSPD / CISPD1

Définition et enjeux d’un Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD)

Les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance ont pour vocation d'associer à l'action des institutions garantes de la liberté des citoyens tous ceux qui peuvent lutter contre la délinquance, la violence et les incivilités. Les CLSPD ont été instaurés par le décret N° 2002-999 du 17 juillet 2002 paru au J.O. du 18 juillet 2002 relatif aux dispositifs territoriaux de sécurité et de coopération pour la prévention de la délinquance.

Ils ont été consacrés par l’article 1 de la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance qui les ont rendus obligatoires dans les communes de plus de 10 000 habitants et dans celles comprenant une ZSP.

Présidé par le Maire, le CLSPD est l’instance de coordination locale de tous les acteurs de la prévention et de la sécurité avec pour objectif de les rassembler et de les faire réfléchir ensemble pour aboutir à un programme d’actions et à une évaluation.

• Il assure l’animation et le suivi du contrat local de sécurité lorsque le maire et le préfet, après consultation du procureur de la République et avis du conseil, ont estimé que l’intensité des problèmes de délinquance sur le territoire de la commune justifiait sa conclusion.

• Il est consulté sur la définition, la mise en œuvre et l’évaluation des actions de prévention de la délinquance prévues dans le cadre de la contractualisation entre l’État et les collectivités territoriales en matière de politique de la ville.

• Il se réunit à l’initiative de son président en formation plénière au moins une fois par an.

• Il est informé au moins une fois par an par le préfet des caractéristiques de l’évolution de la délinquance dans la commune (décret du 23 juillet 2007).

Composition du CLSPD

Présidé par le maire ou son représentant, il comprend notamment : • le préfet et le procureur de la République, ou leurs représentants ;

• le président du conseil départemental, ou son représentant ;

• des représentants des services de l’État désignés par le préfet ;

1 Cf tableau des structures partenariales page 71 20 • le cas échéant, le président de l’établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, compétent en matière de dispositifs locaux de prévention de la délinquance et auquel la commune appartient, ou son représentant ;

• des représentants d’associations, établissements ou organismes œuvrant notamment dans les domaines de la prévention, de la sécurité, de l’aide aux victimes, du logement, des transports collectifs, de l’action sociale ou des activités économiques, désignés par le président du CLSPD après accord des responsables des organismes dont ils relèvent.

En tant que de besoin et selon les particularités locales, des maires des communes et des présidents des établissements publics de coopération intercommunale intéressés ainsi que des personnes qualifiées peuvent être associées aux travaux du conseil.

La composition du conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance est fixée par arrêté du maire.

Modalités de fonctionnement

Dans un souci d’efficacité et d’élargissement du partenariat, le CLSPD fonctionne à deux niveaux, avec une instance plénière et un comité restreint jouant le rôle de comité de pilotage et de suivi du CLS (Contrat Local de Sécurité). Des groupes de travail opérationnels, thématiques ou territoriaux, des cellules de veille peuvent aussi être mis en place, permettant d’associer alors d’autres partenaires, selon les thèmes abordés. Par exemple, ils peuvent concerner les jeunes, les incivilités ou la prévention des dépendances.

C’est donc le Maire qui préside le CLSPD ou le président d’un EPCI (Établissement public de coopération Intercommunale) dans le cas d’une instance intercommunale.

- la formation plénière :

Le CLSPD/CISPD se réunit à l’initiative de son président en formation plénière au moins une fois par an. Il se réunit de droit à la demande du préfet ou de la majorité de ses membres.

La réunion du CLSPD/CISPD en formation plénière permet de présenter les caractéristiques et l’évolution de la délinquance dans la commune, faire le bilan des actions conduites, définir les perspectives locales en matière de prévention de la délinquance, valider certaines orientations prises en formation restreinte.

- la formation restreinte :

Sa composition est arrêtée par le maire soit au cas par cas en fonction des situations à traiter, soit de manière fixe.

En toute hypothèse, la formation restreinte du CLSPD/CISPD comporte des représentants des partenaires les plus concernés et notamment des représentants de l’État (corps préfectoral, parquet, direction académique des services de l’Éducation nationale).

21 4 - Les Groupes Locaux de Traitement de la Délinquance

Le Procureur de la République peut décider la création d’un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (GLTD), associant, outre un représentant du Préfet, les services de Police ou de Gendarmerie territorialement compétents ainsi que, suivant les sujets concernés, d’autres partenaires (Éducation Nationale, bailleurs sociaux, sociétés de transport collectif…).

Ce groupe restreint, à vocation opérationnelle, a un champ d’action très ciblé géographiquement (quartier, cité…) et une existence limitée dans le temps. Son fonctionnement repose sur un large partage d’informations relatives aux situations et difficultés connues localement.

Sur certains territoires, l’installation d’un GLTD compense l’absence de réunions des CLSDP / CISPD ou en renforce l’impact par des observations ou des actions menées dans un espace géographique précis.

22 5 - Focus par arrondissement

5.1 - Arrondissement de Metz

Population 343 252 Superficie 1094 km² Nombre de communes 143 CLSPD / CISPD 6 Metz, Montigny-lès-Metz, Woippy, Rombas, Maizières-lès-Metz, Amnéville GLTD 1 Metz-Borny Intervenant social 1 Commissariat de Metz Dispositifs de vidéoprotection 24 Amneville, Aube, , Ennery, Feves, Jury, , Lorry-Lès-Metz, Maizieres Les Metz, Marange Silvange, Marly, Metz, Montigny-Lès- Metz, Montois La Montagne, Moulins Les Metz, , Ogy, , Rombas, Silly Sur Nied, , Vaux, Vigny,Woippy

23 C’est un arrondissement très dynamique en matière de prévention de la délinquance avec notamment un tissu associatif représentatif des orientations prioritaires déclinées dans la stratégie départementale.

Le CLSPD de la ville de Metz qui se réunit en séance plénière tous les ans est emblématique du dynamisme de l’arrondissement.

D’ailleurs, la création d’un observatoire local de la délinquance , dont l’objectif est d’affiner les connaissances des différents partenaires, est l'un des projets de la programmation FIPD 2014 subventionné au titre de l’ingénierie.

Les actions menées dans le cadre de la politique locale de la prévention de la délinquance sont diverses et très nombreuses. Pour cette raison elles font l’objet d’une présentation plus exhaustive en annexe.

Voici néanmoins quelques actions emblématiques en matière de prévention de la délinquance : ÄActions à l’intention des jeunes exposés à la délinquance - Aide à l’insertion, chantiers d’insertion, prévention de la récidive, prise en charge de l’errance (CMSEA, La Marelle, Les Portes Vives, missions locales…)

Avec notamment une action originale de Travail Alternatif Payé à la Journée (T.A.P.A.J.) portée par le CMSEA.

ÄActions visant à améliorer la prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales (AIEM, CIDFF…) - Lieu d’accueil de jour, actions de formations auprès des acteurs de la prise en charge, aides aux victimes …

ÄActions pour améliorer la tranquillité publique - Équipes de médiateurs, médiation éducative et sociale (Réciprocité, CMSEA…)

24 5.2 - Arrondissement de Thionville

Population 264 200 Superficie 642 km² Nombre de communes 105 Zone de sécurité prioritaire 1 : Fameck-Uckange CLSPD / CISPD 7 Thionville, Fameck, Hayange, Florange, Yutz, Uckange, CISPD de l’Orne Intervenant social 2 1 au commissariat de Thionville 1 à la compagnie de gendarmerie de Thionville pour la ZSP Fameck-Uckange Dispositifs de vidéo-protection 24 , , Basse-Ham, , Vitry-Sur- Orne, Fameck, Florange, , , Guenange, Hayange, Hettange-Grande, , Malling, Moyeuvre-Grande, Moyeuvre-Petite, , Rurange-Les-Thionville, Seremange- Erzange,, Thionville, Uckange, Volmerange Les Mines, Yutz

25 Quelques actions en matière de prévention de la délinquance :

communes associations ressources actions

CA Val de Fensch

lutte contre les violences conjugales Centre social Le Creuset UCKANGE programme citoyenneté et découverte cultures médiation en direction des habitants commune poste de coordonnateur CLSPD lutter contre la délinquance précoce AISF (Association lutter contre les discriminations d'Intervention de la Fensch) permis de conduire et réinsertion lutter contre le décrochage scolaire

FAMECK point d'accueil et d'écoute pour les familles

UASF (Union d'Action actions citoyennes et culturelles autour du Sociale et Familiale) festival du film arabe actions citoyennes et médiation sociale de proximité Foyer d'Accueil du Jeune la réinsertion sociale et professionnelle des Ouvrier mineurs

Centre social La Moisson action de prévention des incivilités et de formation à l'intérêt de la sécurité pour tous FLORANGE grandir en galopant on en veut encore CMSEA- EPS de Florange bouge de là

HAYANGE CMSEA- EPS de Hayange séjour de solidarité et de découverte culturelle du Maroc CA Portes de - Thionville

le camp de l'aventure-itinérance citoyenne et humaine projet de réussite locale, parcours de vie THIONVILLE Centre social et culturel Jacques Prévert atelier parents-enfants maîtrise yourself aide à la parentalité

commune semaine de la citoyenneté et de la sécurité routière 2014 YUTZ CASC Ô couleurs du monde lieu d'accueil et d'écoute pour ados et préados

26 Intercommunales

ATAV (association accompagnement et soutien des victimes thionvilloise d'aide aux d'infractions pénales victimes) intervenante sociale au commissariat de police de Thionville Espace Rencontre maintien du lien parents-enfants

référent pour les femmes victimes de violences au sein du couple ATHENES lieu d'accueil et d'orientation dispositif d'accompagnement psycho-éducatif femmes et enfants victimes de violences

programme expérimental d'accompagnement LESTIVE et d'aide aux femmes victimes de violences domestiques programme auteurs de violences conjugales médiation sociale de voisinage

Apsis-Emergence médiation familiale prévention du harcèlement entre élèves prévention de la violence en milieu scolaire Centre social Le Creuset projet de lutte contre les discriminations (Uckange) (Fameck et Uckange)

27 5.3 - Arrondissement de Forbach-Boulay-Moselle

Population 251 071 Superficie 1285 km² Nombre de communes 169 CLSPD / CISPD 5 CISPD de la communauté d’agglomération de Forbach Porte de France, CISPD de la communauté de communes de Freyming-Merlebach et Hombourg-Haut, CISPD du Pays Naborien, CISPD de , Falck, , Bisten en Lorraine et Intervenant social 1 au commissariat de Forbach

Dispositifs de 28 , Behren-lès-Forbach, Boulay-Moselle, videoprotection , Cappel, Crehange, Farebersviller, , , , Freyming- Merlebach, Ham-sous-Varsberg, , Hombourg- Haut, L’Hopital, Macheren, , Oeting, Petite- Rosselle, Saint-Avold, , Schoeneck, , , Stiring Wendel, Teterchen, Theding, Valmont

28 Quelques actions en matière de prévention de la délinquance :

Lutte contre la délinquance et l’errance des jeunes adultes (club de prévention, associations de médiation …) dans les principaux quartiers prioritaires (AIPS, ASBH, CMSEA ...) Sensibilisation sur les violences faites aux femmes (ESPOIR) Actions de médiation dans les transports publics et scolaires (Médiation Service, AIPS ...) Actions de médiation sociale dans les quartiers (Médiation Service)

29 5.4 - Arrondissement de Sarreguemines

Population 100 518 Superficie 936,91 km² Nombre de communes 83 CLSPD / CISPD 1 CISPD de la communauté d’agglomération de 1 Sarreguemines Confluences Dispositifs de 6 , Lemberg, , Sarreguemines, vidéoprotection ,

Quelques actions en matière de prévention de la délinquance :

La BPDJ intervient dans les classes primaires des communes rurales Groupe local de prévention de la délinquance Un référent en matière de décrochage scolaire au Centre d'Information et d'Orientation de Sarreguemines Un Point Accueil et Écoute Jeune Une sensibilisation sur les violences faites aux femmes et intrafamiliales

30 5.5 - Arrondissement de Sarrebourg

Population 66 120 Superficie 993 km² Nombre de communes 102 CLSPD / CISPD 1 Sarrebourg GLTD 1 Sarrebourg Dispositifs de 6 , , , Sarrebourg, St Jean vidéoprotection Kourtzerode

Quelques actions en matière de prévention de la délinquance :

Ä Le service "politique de la ville" de la commune et le centre socioculturel sont actifs : aide aux devoirs (primaires), formation des acteurs de terrain, organisation d'Opérations Ville Vie Vacances (OVVV), activités culturelles, artistiques et sportives. ÄLe réseau violences conjugales, constitué de représentants des différents services (police et gendarmerie inclus), continue son action ainsi que le groupe de parole qui œuvre au Centre Médico-Psychologique de Sarrebourg. Par ailleurs, il existe un hébergement d'urgence pour les femmes victimes de violences conjugales, géré par la Fondation Vincent de Paul.

Ä Des actions diverses concernant : 31 - le CIDFF (permanences d'accueil et téléphoniques) ;

- les conventions pour les TIG avec la Ville de Sarrebourg, un des lycées, plusieurs établissements publics et certaines communes ;

- le PAEJEP (médiation sociale) ;

- le REAAP et le service de médiation familiale (aide aux parents) ;

- le CASD (Centre d'Accueil et de Soins des Dépendances) avec la mise en place d'un groupe de paroles destiné surtout au soutien des familles ;

- interventions des services de la police et de la gendarmerie nationales dans des établissements scolaires sur des thèmes portant sur les violences scolaires, le racket, les phénomènes de "happy slapping" (bagarres filmées) et les dangers liés aux conduites addictives. Dans les écoles primaires pour une sensibilisation au code de la route (permis piéton et piste routière) et dans les collèges, essentiellement pour remettre des "permis Internet" ;

- interventions lors de réunions associatives de seniors et personnes âgées, dans le cadre de la prévention face aux risques liés à Internet, ou aux vols par ruse, vols à l'arraché, vols aux distributeurs de banques, au "home" et "car jacking".

32 5.6 - Arrondissement de Château-Salins

Population 29 927 Superficie 974 km² Nombre de communes 128 CLSPD / CISPD 1 CISPD du Saulnois Dispositifs de 2 , vidéoprotection

La communauté de communes du Saulnois détient la compétence « Prévention de la délinquance » pour l’ensemble de l’arrondissement.

Le CIPSD se réunit une fois par an. Il constitue un lieu d’échanges entre les différents intervenants sur les actes de délinquance constatés sur le territoire et les actions à mettre en œuvre.

Quelques actions en matière de prévention de la délinquance :

 Actions au bénéfice des victimes de violences conjugales et intrafamiliales avec un conventionnement auprès d’associations ;  Soutien aux familles (aide à la parentalité – Association familiale de Vic-sur-Seille) ;  Lutte contre l’alcoolisme (soutien aux malades et à leur famille – Association Vie Libre).

33 34 Les axes stratégiques d’intervention

Axe 1 : Construction d’outils de coordination, d’observation et d’évaluation pour une meilleure efficacité de la mise en œuvre de la stratégie départementale.

Des outils de conduite et de coordination Celui-ci intervient en s’appuyant sur trois sont nécessaires à l’efficacité de la orientations complémentaires : stratégie départementale en termes de l’amélioration de la lisibilité et la mise en mise en œuvre et d’évaluation. Pour cohérence des axes de la stratégie, répondre à cette ambition, il est proposé l’amélioration de la coordination entre les d’une part un pilotage stratégique et acteurs et l’amélioration de l’approbation technique avec deux instances dédiées et des objectifs stratégiques par les acteurs. d’autre part la mise en place d’un dispositif d’animation.

Axe 2 : Jeunes exposés à la délinquance

La priorité de la stratégie nationale est d’éviter le basculement et l’enracinement La difficulté essentielle est le repérage du des jeunes de 12 à 25 ans dans la public cible qui correspond à différents délinquance. profils : jeunes exposés aux risques de délinquance par des conduites à risque ou Ce programme s’inscrit dans une logique perturbatrices, des décrocheurs scolaires, de prévention secondaire et tertiaire, en des primo-délinquants, des jeunes complément des politiques publiques de réitérants ou récidivistes ainsi que des droit commun. Il se fonde sur une sortants de prison. Ils peuvent relever de approche ciblée, individualisée en direction cadres d’intervention différents : scolaire, des jeunes particulièrement exposés au judiciaire, médiation sociale, prévention premier passage à l’acte délinquant ou spécialisée. ayant déjà fait l’objet de condamnations pour éviter la récidive.

Axe 3 : Prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales, et l’aide aux victimes

Ce programme prolonge les dispositifs mis Il est primordial d’améliorer le premier en œuvre par le précédent plan national, accueil et de renforcer la protection des qui ont permis par exemple le femmes en définissant mieux les développement des bureaux d’aides aux conditions d’interventions des acteurs. Le victimes, la multiplication des intervenants constat fait sur le terrain montre une sociaux dans les commissariats et les multiplicité de personnes ressources, brigades de gendarmerie ou encore les difficiles à identifier, il révèle une intrication référents pour les femmes victimes de des interventions et parfois un maillage violences au sein du couple. local insuffisant.

35 Axe 4 : Amélioration de la tranquillité publique et résidentielle

Ce programme a pour objectif de répondre Jusqu’alors, cette préoccupation a été à une attente forte de la population, prise en compte de façon dispersée, le combattre le sentiment d’insécurité qui se plus souvent lors d’étude et de diagnostic traduit par des incivilités, nuisances, de sûreté. dégradations et agressions. L’attente de sécurité des habitants porte Il s’agit aujourd’hui de coordonner et de sur la voie publique, les réseaux de structurer toutes les initiatives individuelles transports, les abords des bâtiments dans un schéma de tranquillité publics, les établissements scolaires et publique. Il permettra de valoriser tous les sportifs, les halls d’immeubles et les zones dispositifs existants et de définir une commerciales. stratégie globale.

Axe 5 : Lutte contre la radicalisation

Nouvel axe qui développe, sous l’autorité contre la radicalisation à l’ensemble des de la Préfecture, un travail de prévention institutions ou organismes susceptibles de en lien avec les structures compétentes. Il pouvoir agir dans la prise en charge des s’agit également de répondre aux personnes concernées. orientations du ministère de l’Intérieur A l’issue de la présentation, il leur a été dans le cadre du renforcement du demandé de désigner à l’interne un dispositif de lutte contre le terrorisme et du référent unique, habilité à recevoir les plan anti-jihad d’avril 2014. informations confidentielles nécessaires et Au mois de décembre 2014, la préfecture à interagir rapidement. a présenté son dispositif mosellan de lutte

1°) Mise en place de la cellule de prévention de la radicalisation et d’accompagnement des familles

Cette cellule intervient sur les situations département y compris les zones les plus examinées au préalable par une cellule rurales. d’évaluation animée par la directrice de L’orientation essentielle donnée à ce choix cabinet à l’issue des réunions de sécurité, est de permettre un regard croisé de en présence du procureur de la différents professionnels sur des situations République si nécessaire. complexes.

Elle s’est construite en deux temps : Une séance de travail, organisée le 26 janvier 2015, a permis ainsi de composer Premièrement, avec la recherche de le « noyau dur » de la cellule, structures associatives ayant des champs complémentaire au réseau des divers d’action très larges, notamment référents désignés, parmi lesquels des l’hébergement, la prise en charge représentants de l’éducation nationale, du spécialisée (jeunes sous main de justice, conseil départemental de la Moselle, la personnes vulnérables, dont des femmes psychologue de la police nationale, victimes de violences), le suivi social l’intervenante sociale de la gendarmerie. global et personnalisé, le soutien Très prochainement une participation de psychologique, l’insertion professionnelle l’ARS est envisagée pour ce qui concerne et qui sont implantées sur l’ensemble du les professionnels de santé, notamment dans le domaine de la psychiatrie.

36 Deuxièmement, avec la désignation d’une réseau des référents. Rompue à l’accueil coordonnatrice de l’association ATAV et la prise en charge des victimes, elle doit (Association Thionvilloise d’Aide aux par ailleurs être en capacité de recevoir les Victimes), très expérimentée en matière personnes désignées et de les orienter d’aide aux victimes et qui assurera un rôle après un premier diagnostic de la situation. « pivot ». Elle doit en effet faire la synthèse des différentes actions menées et établir Cette désignation est intervenue le 24 un document de suivi global. Elle doit février 2015. pouvoir également assurer l’animation du

2°) Fonctionnement de la cellule de prévention de la radicalisation et d’accompagnement des familles

Elle est placée sous l’autorité du cabinet fiche CAPAR, soit d’un signalement de la préfecture de la Moselle et doit, dans Internet et validés par la cellule un premier temps, se réunir une fois par d’évaluation. mois. Cette instance de suivi individualisé initie Chaque séance met à l’ordre du jour, des actions spécifiques qui font prioritairement, l’examen de nouvelles régulièrement l’objet d’une communication situations et permet à la coordonnatrice de au ministère de l’Intérieur en lien avec la présenter la synthèse des actions menées plate-forme nationale de signalements ou encore en cours. Un compte-rendu CAPAR. anonymisé est remis à l’ensemble des participants et complète le tableau de bord Ses prises en charge sont également de suivi qui est en cours d’élaboration enrichies d’actions de prévention de la dans une démarche de co-construction radicalisation portées par des associations avec les différents professionnels ou volontaires qui souhaitent apporter leur structures concernés. contribution sur ce thème, en s’appuyant La première réunion s’est tenue le 10 mars notamment sur leur connaissance des 2015 et a permis la présentation de publics vulnérables et des territoires. signalements ayant fait l’objet soit d’une

37 38 L’outil financier

Le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD) est le levier de la stratégie nationale de prévention de la délinquance. Chaque département perçoit une dotation annuelle permettant la mise en œuvre d’actions locales devant relever exclusivement des axes prioritaires d’interventions définis dans les orientations gouvernementales. Une attention particulière est accordée à la prévention de la délinquance des jeunes et de la récidive, qui doit concentrer près de la moitié des financements de la programmation annuelle.

Aussi, le FIPD reste l'outil de mise en œuvre de la stratégie départementale et doit respecter deux critères fondamentaux dans son utilisation :

- la prévention de la délinquance est une politique qui intervient en partenariat quand les autres dispositifs ont épuisé leurs compétences (droit commun) et c’est un point de vigilance. - Il faut mobiliser le FIPD sur des actions spécifiques de prévention secondaire (repérage) et de prévention tertiaire (récidive).

En 2014, la dotation FIPD de la Moselle s’est élevée à 478 647€. Elle est de 465 316€ en 2015. Un appel à projet est lancé chaque année à destination des porteurs associatifs. Les dossiers reçus constituent le vivier nécessaire à l’élaboration d’une programmation d’actions sur les territoires qui doit s’inscrire dans la dotation attribuée au département. La répartition de l’enveloppe doit répondre à des critères d’emploi :

- des territoires prioritaires (quartiers de la politique ville et ZSP).En dehors de ces territoires, l'éligibilité au FIPD sera conditionnée à la situation locale et à l'existence d'un CLSPD ou d'une stratégie territoriale.

- des publics cible : les mineurs et jeunes majeurs (12-25 ans), les femmes victimes de violence ou les victimes de violences intrafamiliales.

- des interventions qui répondent aux trois orientations de la stratégie nationale : la lutte contre la récidive et la prévention de la délinquance des jeunes, la prévention des violences faites aux femmes, l’aide aux victimes, l’amélioration de la tranquillité publique

C’est le cabinet du préfet qui rend les arbitrages et notifie les subventions accordées dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi des politiques publiques afférentes à la déclinaison de la stratégie départementale.

39 40 La gouvernance

Elle est représentée par deux entités complémentaires : le comité responsable et le comité technique de suivi qui assurent le pilotage stratégique et technique de la stratégie départementale. Cette gouvernance est par ailleurs renforcée par un dispositif d’animation qui doit être au plus près des territoires et des actions qui y sont menées.

1 - Le comité responsable.

Il est restreint, garant des orientations nationales et organe de validation des travaux menés par un comité technique désigné. Sous l'autorité du Préfet, il est composé de l'ensemble des sous-préfets du département, des Procureurs, du Directeur Départemental de la Sécurité Publique et du Commandant du groupement de gendarmerie.

Il demande au comité technique de rendre compte de l’état d’avancement des travaux menés régulièrement. Les validations nécessaires peuvent être obtenues à l’issue de réunions de travail instituées (réunions de sécurité, réunions des sous-préfets avec un point spécifique à l'ordre du jour) instaurant une fluidité dans le pilotage. Néanmoins une ou deux réunions plénières par an sont prévues pour élaborer les orientations départementales et évaluer la mise en œuvre de la stratégie. Elles se tiendront à l’occasion des États majors de sécurité.

2 - Le comité technique.

Il est désigné par le Préfet et doit être représentatif des acteurs essentiels de la prévention de la délinquance, dans le sens des orientations prioritaires et de leurs trois programmes.

Il est placé sous l’autorité de la directrice de cabinet du Préfet, le Cabinet coordonnant l'ensemble des travaux. Sa composition devra intégrer un représentant des acteurs essentiels à la mise en œuvre de cette politique publique.

Toutes les thématiques utiles devront être explorées avec le cas échéant la présence d’une personne qualifiée, invitée lors d’une séance de travail spécifique (par exemple ARELOR, l’association régionale des organismes HLM de lorraine, lorsqu’il s’agira de recueillir l’expertise des bailleurs sociaux en terme de tranquillité publique). Le comité technique doit se réunir une fois par semestre pour assurer le suivi et la coordination de l’ensemble des acteurs.

41 3 - Le schéma de gouvernance

42 Arbre des objectifs

Objectif stratégique 1 : Mettre en place un dispositif d’animation de la stratégie départementale

43 Objectif stratégique 2 : Renforcer l’offre de prévention auprès des jeunes exposés à la délinquance

44 Objectif stratégique 3 : Améliorer l’offre de prise en charge des personnes victimes de violences (violences intrafamiliales, violences faites aux femmes)

L’opérationnalité de la stratégie départementale doit intégrer une réflexion pluridisciplinaire afin d’envisager des actions supplémentaires notamment sur les auteurs de violences conjugales

45 Objectif stratégique 4 : Améliorer la tranquillité publique et la tranquillité résidentielle

46 Objectif stratégique 5 : Prévenir les phénomènes de radicalisation

47 48 Mise en œuvre de la stratégie départementale - les fiches actions Axe 1. Construction d’outils de coordination, d’observation et d’évaluation pour une meilleure efficacité de la mise en œuvre de la stratégie départementale Objectif stratégique 1 : Mettre en place un Fiche action n°1 : Comprendre et observer la dispositif d’animation de la stratégie stratégie départementale Fiche action n°2 : Mieux coordonner l’action des acteurs de la stratégie Fiche action n°3 : Mettre en place un plan de communication

Axe 2. Les jeunes exposés à la délinquance Objectif stratégique 2 : Renforcer l’offre Fiche action n° 4 : Création d’un outil ressource de prévention auprès des jeunes exposés destiné à renforcer la connaissance des acteurs en à la délinquance lien avec les jeunes de 12 à 25 ans Fiche action n° 5 : Déterminer la mission du référent parcours Fiche action n° 6 : Organiser le réseau des référents parcours Fiche action n° 7 : Améliorer le travail inter- institutionnel

Axe 3. Prévention des violences faites aux femmes, des violences intrafamiliales, et l’aide aux victimes Objectif stratégique 3 : Améliorer l’offre Fiche action n° 8 : Former les acteurs de prise en charge des personnes Fiche action n°9 : Coordonner l’action des acteurs de victimes de violences (violences la prise en charge et la chaîne pénale intrafamiliales, violences faites aux femmes) Fiche action n° 10 : Créér un service d’astreinte Fiche action n° 11 : Améliorer la visibilité de l’information/Renforcer les coopérations dans le réseau des professionnels

Axe 4. Améliorer la tranquillité publique et la tranquillité résidentielle Objectif stratégique 4 : Améliorer la Fiche action n° 12 : Renforcer les compétences tranquillité publique et la tranquillité psychosociales des parents d’adolescents de 16 à 20 résidentielle ans Fiche action n° 13 : Prendre en charge globalement les sortants de prisons Fiche action n° 14 : Promouvoir la citoyenneté Fiche action n° 15 : Améliorer la lisibilité et l’accessibilité à l’offre de prévention

Axe 5. Lutter contre la radicalisation Objectif stratégique 5 : Prévenir les Fiche action n° 16 : Organiser et faire vivre la cellule phénomènes de radicalisation de prévention et d’accompagnement des familles Fiche action n° 17 : Former les acteurs de la prévention de la radicalisation sur les territoires

49 Fiche action n° 1 : Comprendre et observer la stratégie

Objectif stratégique Mettre en place un dispositif d’animation de la stratégie

Objectif spécifique Améliorer la lisibilité et la mise en cohérence des axes de la stratégie

Objectifs - Créer des outils d’aide à la compréhension de la stratégie et de opérationnels ses axes. - Diffuser les outils réalisés à l’ensemble des acteurs. - Mettre en place une cellule d’observation.

Pilote Membres désignés du comité technique de suivi

Partenaires associés Sous-préfectures, services de l’État, Conseil départemental

Public concerné Tous les acteurs participant à la mise en œuvre de la stratégie départementale : acteurs publics, associatifs, collectivités territoriales.

Les opérations sont conduites sous la responsabilité du comité Modalités de mise en technique de suivi : œuvre 1) Création d’outils d’aide à la compréhension - synthétiser les ressources existantes ; - valoriser la communication ministérielle ; - créer un fonds documentaire spécifique.

2) Collecte de données auprès des acteurs et élaboration de tableaux de bord de suivi - créer des indicateurs pertinents ; - diffuser les données.

3) Mettre en place une cellule d’observation - en définir la composition ; - veiller à une couverture départementale de l’observation ; - organiser des points d’étapes par axe. Calendrier 2015 : - mettre en place un échéancier relatif à la conception des outils ; - mettre en place la cellule d’observation. 2016 : - créer et diffuser les outils ; - recueillir les données utiles ; - élaborer les tableaux de bord ; - faire des points d’étape. 2017 : - évaluer la mise en œuvre de la stratégie ; - organiser une rencontre avec les partenaires.

Ressources internes des membres du comité technique de suivi Moyens/financement Site internet de la préfecture

50 - une photographie globale des mises en œuvre locales ; Résultats attendus - des données précises en termes d’actions réalisées et de publics cibles suivis.

Indicateurs - intérêt des partenaires ; d’évaluation - régularité et nombre de tableaux de bord créés ; - prise en compte des outils par les partenaires et évaluation de leur degré de pertinence.

Périmètre d’intervention Dispositif départemental : l’ensemble des territoires du département.

51 Fiche action n° 2 : Mieux coordonner l’action des acteurs de la stratégie.

Objectif stratégique Mettre en place un dispositif d’animation de la stratégie

Objectif spécifique Améliorer la coordination entre la préfecture et les acteurs de la stratégie. Objectifs - organiser un séminaire annuel des coordonnateurs de politiques opérationnels locales de sécurité et de prévention de la délinquance ;

- créer un recueil de bonnes pratiques afin d’homogénéiser les prises en charges des publics concernés.

Pilote La préfecture

Partenaires associés Les sous-préfectures, les services de l’État (DDCS, PJJ ,SPIP), le conseil départemental. Public concerné Le réseau des coordonnateurs, les porteurs d’actions

Modalités de mise en - assurer le secrétariat des instances de gouvernance de la œuvre stratégie départementale ; - appuyer le réseau des coordonnateurs et accompagner la mise en œuvre des instances partenariales territoriales ; - mobiliser les partenaires et créer une synergie de travail commune.

2015 : Réfléchir à la conception du recueil en s’appuyant sur les Calendrier ressources du SG-CIPD, activer le réseau des coordonnateurs. 2016 : Organiser le séminaire annuel, faire vivre le recueil. 2017 : idem Moyens/financement Dégager des temps d’ETP dédiés. - respect des échéances dans la mise en œuvre des actions ; Résultats attendus - efficience des actions ; - création d’une méthodologie d’évaluation ; - synergie et appropriation de la stratégie par l’ensemble des partenaires concernées.

Indicateurs - la fréquentation du séminaire ; d’évaluation - le partage et la qualité des informations circulant entre partenaires.

Périmètre Dispositif départemental : l’ensemble des territoires du département. d’intervention Articulation avec les CLSPD/CISPD.

52 Fiche action n° 3 : Mettre en place un plan de communication.

Objectif stratégique Mettre en place un dispositif d’animation de la stratégie

Objectif spécifique Améliorer l’appropriation de la stratégie par les acteurs.

Objectif opérationnel Organiser une présentation de la stratégie sur l’ensemble du département pour en assurer la compréhension et la lisibilité.

Pilote Les trois co-signataires de la stratégie départementale.

Partenaires associés Les sous-préfectures, les services de l’État, le Conseil départemental.

Public concerné Tous les acteurs participant à la mise en œuvre de la stratégie départementale : acteurs publics, associatifs, collectivités territoriales.

Modalités de mise en - choisir l’équipe partenariale qui portera la communication orale ; œuvre - créer les outils de communication : outil papier, CDRom, power point de présentation ; - définir la pertinence du territoire étalon (arrondissement, bassin de vie, canton…) - établir un calendrier et trouver les lieux, - faire les invitations et annoncer la méthodologie choisie.

Calendrier Mise en œuvre dès la signature de la stratégie.

Moyens/financement Ressources internes. - intérêt suscité par le contenu qui a été alimenté par les Résultats attendus réflexions des groupes de travail organisés pour élaborer la stratégie ; - adhésion aux fiches actions proposées ; - appropriation rapide des orientations prioritaires dégagées dans la stratégie départementale grâce à l’outil pédagogique utilisé ; - discours univoque afin d’éviter les écueils d’interprétation.

- nombre de rencontres organisées, Indicateurs - choix des acteurs ciblés ; d’évaluation - qualité de l’appropriation.

Périmètre Dispositif départemental : l’ensemble des territoires du département. d’intervention Déclinaison selon le périmètre territorial choisi.

53 Fiche action n°4 : Créer un outil ressource destiné à renforcer la connaissance des acteurs en lien avec des jeunes de 12 à 25 ans

Objectif stratégique Jeunes exposés à la délinquance / Renforcer l’offre de prévention de la délinquance

Objectif spécifique Renforcer les connaissances des acteurs en lien avec chaque jeune de 12 à 25 ans repéré (PJJ, SPIP, Éducation Nationale, missions locales, forces de l’ordre,…)

- créer un site dédié sur le site de la préfecture ; Objectifs - créer un annuaire de référence opérationnels

Pilote Préfecture

Partenaires associés L’ensemble des acteurs concernés dans la prise en charge des jeunes de 12 à 25 ans repérés.

Public concerné Institutionnels, tissu associatif, conseil départemental.

Modalités de mise en o Recensement de tous les services et outils en place dans le œuvre département

o Mise à disposition des informations via un site internet dédié

o Création d’un annuaire de référence des référents institutionnels

Maquette et propositions au second semestre 2015 Calendrier 2016 : Site à créer et à alimenter, réflexion sur l’élaboration de l’annuaire. 2017 : Diffusion de l’annuaire et personne ressource désignée.

Moyens/financement Ressources internes, recherche de mutualisation des moyens techniques auprès du conseil départemental

Résultats attendus - production rapide des deux outils attendus, - créativité pour être dans l’opérationnel, - travail sur la diffusion optimale de l’information

Indicateurs - Efficience des éléments d’information transmis d’évaluation - Réactivité dans la mise à jour

Dispositif départemental : l’ensemble des territoires du département. Périmètre d’intervention

54 Fiche action n° 5 : Déterminer la mission du référent parcours

Objectif stratégique Jeunes exposés à la délinquance / Renforcer l’offre de prévention de la délinquance

Objectif spécifique Organiser le repérage pour tous les partenaires du réseau (PJJ, SPIP, Éducation Nationale, Mission locale, assistante sociale de secteur, CCAS…) Apporter un outil d’aide à la création de postes de référents parcours. Objectif opérationnel

Pilote Maire ou présidents de communautés de communes dans le périmètre des groupes locaux des CLSPD / CISPD

Partenaires associés Tous les acteurs du réseau, le Conseil départemental

Public concerné Jeunes mineurs ou jeunes majeurs pour lesquels tous les dispositifs de droit commun ont échoué

Le recrutement est organisé par un comité en lien avec le maire Modalités de mise en o œuvre ou le président de communauté de communes

o Le référent doit être un travailleur social ayant de l’expérience

o Sont établies une fiche de poste, une convention de prestation et une charte de déontologie dans le respect du secret professionnel

o La saisine du référent parcours est validée suite à une décision collégiale du groupe local

o Les objectifs attendus sont clairement définis et un diagnostic est effectué au bout de 2 mois Calendrier Mise en place à 6 mois à compter de la déclinaison locale du plan (stratégie territoriale) Désignation d’un référent qui sera activé dès le repérage Moyens/financement Recherche de cofinancement auprès de la commune/ intercommunalité, ainsi qu’auprès du Conseil Déprtemental et du FIPD Résultats attendus Élaboration d’un diagnostic de prise en charge Bilan semestriel du suivi Rapport obligatoire en cas d’échec de la prise en charge

Indicateurs Quantitatif : nombre de jeunes suivis d’évaluation Qualitatif : richesse et efficacité du partenariat évolution de la situation du jeune avec un bilan écrit obligatoire Périmètre Communes, communautés de communes, communautés d’intervention d’agglomérations Recrutement en fonction du besoin déterminé (maximum de 10 jeunes suivis par un référent)

Choix immédiat : 5 territoires expérimentaux à poursuivre si le dispositif est efficace

55 Fiche action n° 6 : Organiser le réseau des référents parcours

Objectif stratégique Jeunes exposés à la délinquance / Renforcer l’offre de prévention de la délinquance

Objectif spécifique Renforcer la coordination entre les référents parcours et permettre un temps d’échange et de partage avec tous les acteurs en charge du suivi individualisé des jeunes repérés.

Objectif opérationnel Organiser le réseau des référents parcours

Pilote Préfecture

Partenaires associés CLSPD/CISPD – Maire/Président, les coordonnateurs de politiques locales, les associations porteuses des postes de référent parcours et tous les partenaires du suivi individualisé des jeunes repérés

Public concerné Les référents parcours

Modalités de mise en - organiser un réseau des référents parcours du département, œuvre - animer une réunion du réseau, - provoquer un échange de bonnes pratiques

Calendrier 2015 : Répertorier les postes de référents parcours créés ou en cours de création. 2016 - 2017 : Cette rencontre peut-être organisée en parallèle du séminaire annuel des coordonnateurs de politiques locales

Moyens/financement FIPD avec recherche de cofinancements auprès des communes ou intercommunalités ayant mis en place des référents parcours.

Résultats attendus - nombre de jeunes suivis individuellement par le référent parcours

Indicateurs - meilleure connaissance des territoires d’évaluation - repérage des difficultés spécifiques en nombre de jeunes et en termes de localisation

Périmètre L’ensemble du département d’intervention

56 Fiche action n°7 : Améliorer le travail inter-institutionnel

Objectif stratégique Jeunes exposés à la délinquance / Renforcer l’offre de prévention de la délinquance

Objectif spécifique Améliorer le travail inter-institutionnel en favorisant la coordination entre les réseaux et les structures.

- définir le rôle et les limites de chaque structure investie dans Objectifs l’accompagnement d’un jeune, opérationnels - organiser des temps d’analyse de pratiques, - définir collégialement les modes de relais.

Pilote Préfecture / PJJ

Partenaires associés SPIP, missions locales, Conseil départemental, Éducation Nationale, Coordonnateurs de politiques locales Public concerné L’ensemble des acteurs impliqués dans le suivi individualisé de jeunes et concernés par une obligation de travail inter-institutionnel

Modalités de mise en - mettre en place des temps d’échanges pour définir le rôle et les œuvre limites de chaque structure dans l’accompagnement d’un jeune / rappeler la notion de secret partagé - mettre en place des temps d’analyse de pratiques

- articuler le travail d’insertion mis en œuvre avec la logique des mesures alternatives à l’incarcération des parquets

Calendrier 2015 : réflexion sur le projet mené par les pilotes. 2016 : organisation de rencontres - études de cas concrets et restitution dans des réunions de synthèse de la prise en charge. Écriture d’une fiche réflexe relative au passage de relais entre institutions 2017 - 2018 : Poursuite du travail et des rencontres

Moyens/financement Ressources internes.

Résultats attendus Augmenter de manière significative l’apport de tous éléments positifs susceptibles d’aider à la réinsertion du jeune concerné

- nombre de prise en charge globale réussie sans rupture dans la Indicateurs chaîne des professionnels concernés d’évaluation

Périmètre L’ensemble du département d’intervention

57 Fiche action n° 8 : Former les acteurs

Objectif stratégique Améliorer l’offre de prise en charge des personnes victimes de violences (violences intrafamiliales, violences faites aux femmes)

Renforcer les connaissances et les compétences des acteurs sur le Objectif spécifique repérage et la prise en charge des personnes victimes de violences

Améliorer l’offre de formation Objectif opérationnel

Déléguée aux droits des femmes et à l’égalité Pilote

Direction départementale de la cohésion sociale, parquets, Éducation Partenaires associés Nationale, DDSP, groupement de gendarmerie, associations

Public concerné Acteurs chargés du repérage et de la prise en charge des victimes de violences

Renouveler les modules de formation sur la prise en charge des Modalités de mise en o œuvre femmes victimes de violences par ressort de tribunal de grande instance : Metz, Thionville et Sarreguemines, o Poursuivre les modules de formation à destination des forces de l’ordre (accueil, dépôt de plainte, orientation des victimes, …), o Mettre en place des modules de formations à destination des travailleurs sociaux, o Mettre en place des modules de formations à destination des professionnels de santé

2014-2016 : Formation à destination des forces de l’ordre Calendrier 2014-2016 : Formation à destination des travailleurs sociaux 2014-2017 : Formation à destination des professionnels de santé

Fonds interministériel de prévention de la délinquance Moyens/financement Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité Agence Régionale de Santé Amélioration de l’accueil des victimes de violence Résultats attendus

Nombre de professionnels et / ou de bénévoles formés Indicateurs Inscription des formations au plan de formation interne d’évaluation

Périmètre L’ensemble du département par ressort de TGI d’intervention

58 Fiche action n° 9 : Coordonner l’action des acteurs de la prise en charge et la chaîne pénale

Objectif stratégique Améliorer l’offre de prise en charge des personnes victimes de violences (violences intrafamiliales, violences faites aux femmes)

Améliorer la coordination entre les acteurs et la chaîne pénale Objectif spécifique - Organiser une concertation avec les réseaux de prise en charge Objectifs et les parquets. opérationnels - Mener une réflexion sur une future convention de partenariat afin de rendre lisible la mise en œuvre de cette politique publique dans chaque institution.

Procureurs/ Déléguée aux droits des femmes et à l’égalité Pilote Partenaire associés - les animateurs des trois réseaux mosellans de lutte contre les violences faites aux femmes - les services de l’État concernés - le conseil départemental Public concerné Acteurs publics, acteurs associatifs

- dresser un schéma de traitement des violences intrafamiliales sur le Modalité de mise en ressort de TGI : du recueil du signalement au dépôt de la plainte et aux œuvre suites judiciaires données, aux suites judiciaires données, aux fins de rendre l’action plus lisible

- améliorer la coordination entre les acteurs de terrain (associations, assistantes sociales, éducation nationale, médecin …) dans la cadre du traitement du signalement de violences intrafamiliales afin de favoriser les dépôts de plaintes et la prise en charge judiciaire

2015 : Porter la réflexion au sein des réseaux et définir un premier Calendrier territoire expérimental – Ressort du TGI de Thionville. 2016 : Étendre l’action aux ressorts des TGI de Metz et Sarreguemines et élaborer une convention de partenariat. 2017 : Évaluer la plus-value de cette coordination

Ressources internes Moyens/financement FIPD Recherches de co-financement auprès du conseil départemental en charge de l’action sociale concernant les enfants exposés au titre d’une prise en charge complémentaire

Réalisation d’un schéma de coordination Résultats attendus

nombre de dossiers traités intégrant tous les éléments d’information Indicateurs relatifs à la chaîne pénale (aller-retour main courante – plainte, suites d’évaluation données aux affaires)

59 Fiche action n° 10 : Créer un service d’astreinte

Objectif stratégique Améliorer l’offre de prise en charge des personnes victimes de violences (violences intrafamiliales, violences faites aux femmes)

Améliorer l’accessibilité aux services Objectif spécifique

Mettre en place un service d’astreinte de travailleurs sociaux en dehors Objectif opérationnel des heures ouvrables et les week-end Direction départementale de la cohésion sociale Pilote

Forces de l’ordre, associations, hôpitaux, CHRS Hommes/Femmes Partenaires associés

Public concerné Femmes victimes de violences

Modalités de mise en Il s’agit d’organiser la prise en charge d’urgence des victimes de œuvre violences hors les horaires des structures habituelles (les soirs et week- end) en : - facilitant l’accès aux services (médicaux, forces de l’ordre pour dépôt de plainte) pour les victimes, particulièrement en zone rurale, - renforçant l’aide apportée dans les démarches, l’aide matérielle (solution d’hébergement, transport) et en minimisant les risques de victimisation secondaire. D’où la création d’un service d’astreinte, composé de 3 ou 4 travailleurs sociaux, mobilisé en priorité le soir et le week-end pour apporter une réponse immédiate aux victimes (accompagnement UMJ, accompagnement vers le lieu d’hébergement, trouver une solution d’hébergement en urgence en lien avec le 115…) Des plannings d’astreinte sont réalisés et communiqués à la structure pilote et aux différents partenaires, La saisine du professionnel d’astreinte est organisée afin qu’il soit saisi par les partenaires. Il évaluera la pertinence de la demande et se mobilisera le cas échéant pour accompagner la personne victime

2015 : appel à projets pour trouver la structure porteuse Calendrier 2016 : expérimentation des astreintes sur le territoire du ressort du TGI de Metz 2017 : extension au reste du département

Moyens matériels : Moyens/financement - Téléphone portable de permanence dans la structure pilote, qui relaie vers les personnes d’astreintes sur leur portable personnel ou de service - Véhicule de service et/ou des salariés en fonction des moyens existants - Astreinte un week-end sur 4 (ou 5) avec récupération des heures d’astreintes - Budget d’urgence « restauration », « carte de téléphone » à prévoir et pour des cas exceptionnels (présence d’enfants, attente de longue durée dans un service, hébergement d’urgence saturé)...

60 Financement : FIPD Conseil départemental - Amélioration de l’accès au droit et aux services de droit commun, Résultats attendus - Homogénéisation des réponses apportées aux victimes en zone rurale et urbaine - Réduction de la victimisation secondaire.

Sur le territoire pilote, faire un point au bout de 6 mois des saisines « en Indicateurs urgence », noter celles relevant d’une situation spécifique qui justifie d’évaluation l’extension du dispositif à l’ensemble du département.

Périmètre Territoires par ressort de TGI d’intervention

61 Fiche action n° 11 : Améliorer la visibilité de l’information / Renforcer les coopérations dans le réseau des professionnels

Objectif stratégique Améliorer l’offre de prise en charge des personnes victimes de violences (violences intrafamiliales, violences faites aux femmes)

Objectif spécifique Améliorer la visibilité des connaissances et l’accessibilité des professionnels au réseau pour créer de nouvelles coopérations et un renfort des échanges.

- Faire vivre un espace unique dédié à l’information des Objectifs professionnels sur le site de la Préfecture. opérationnels - Construire une fiche parcours type.

Pilote Préfecture / déléguée aux droits des femmes et à l’égalité

Partenaires associés Secteur public et associatif, dont les chefs de file de la mise en réseau des professionnels. Public concerné L’ensemble des acteurs impliqués dans la prise en charge des victimes de violence

Modalités de mise en - Créer un site d’information unique sur les outils et les dispositifs œuvre existants d’aide au repérage et à la prise en charge des victimes de violences (violences faites aux femmes, violences intrafamiliales), - Actualisation des liens sur le site préfecture, - Construire des modalités d’échanges entre partenaires sur la prise en charge des personnes par notamment la création d’une fiche de parcours type, - Réalisation d’une boîte à outils, - Informer les professionnels , notamment du domaine de la santé, de l’existence de cet outil. Calendrier 2ème semestre 2015 : création de la fiche « parcours type » 2016 : création de l’espace dédié sur le site de la Préfecture 2017 : organisation de rencontres des acteurs pluridisciplinaires Moyens/financement Ressources internes. DRDFE FIPD Résultats attendus Enrichir et diversifier les connaissances des professionnels chargés du repérage et de la prise en charge des femmes victimes de violences conjugales et des victimes de violences intrafamiliales. Nombre d’outils et de documents d’information mis en ligne Indicateurs Enrichissement régulier du site/ Nombre d’utilisateurs d’évaluation Enquêtes de satisfaction.

Périmètre L’ensemble du département d’intervention

62 Fiche action n° 12 : Renforcer les compétences psychosociales des parents d’adolescents de 16 à 20 ans

Objectif stratégique Améliorer la tranquillité publique et la tranquillité résidentielle

Renforcer les compétences psychosociales des parents des Objectif spécifique adolescents de 16 à 20 ans auteurs d’incivilités

Création d’un groupe de parole ayant pour vocation une aide à la Objectif opérationnel parentalité ponctuelle dans le contexte de faits d’incivilité précis Préfecture /Une association porteuse du projet Pilote

Fédération des centres sociaux, CAF, Conseil départemental, UDAF, Partenaires associés Éducation Nationale, DDCS

Public concerné Parents d’adolescents auteurs d’incivilités

Modalités de mise en - Élaborer un cahier des charges et lancer un appel à projet auprès œuvre d’associations compétentes en la matière. - Élaborer une convention de partenariat. - Mettre en place des ateliers, en partenariat avec les partenaires associés. - Mettre en place les groupes de parole en lien avec les structures concernées au premier plan par les actes d’incivilités d’adolescents et de jeunes majeurs (SNCF, transports publics, bailleurs…)

2015 : réflexion sur le cahier des charges et l’appel à projet. Calendrier 2016 : désignation de l’association porteuse du projet à titre expérimental. Travail sur les ateliers. Mise en place du groupe de parole. 2017 : évaluation du dispositif et reproduction éventuelle sur d’autres territoires.

FIPD Moyens/financement Recherche de co-financements

Résultats attendus - Aide aux parents les plus vulnérables notamment les familles monoparentales - Diminution des actes d’incivilités - Prise de conscience des situations qui accentuent le sentiment d’insécurité - Degré de satisfaction des structures impactées par des comportements incivils. Nombre de séances du groupe de parole Indicateurs Retour positif des parents aidés d’évaluation Transversalité dans la prise en charge

Périmètre À titre expérimental sur l’agglomération de METZ d’intervention À vocation à être étendu à d’autres territoires ciblés en fonction du retour d’expérience.

63 Fiche action n° 13 : Prise en charge globale des sortants de prisons

Objectif stratégique Améliorer la tranquillité publique et la tranquillité résidentielle

Accompagner les publics sous main de justice, pour les préparer à leur Objectif spécifique réinsertion sociale et professionnelle, les aider à reprendre confiance pour leur retour à la vie en société et pour la restauration de liens.

L’équipe ECTI57 a été une des premières en France à intervenir en milieu carcéral. Les animations qu’elle assure en milieu carcéral depuis près de 7 années sont devenues une référence au niveau national qui se décline aujourd’hui dans 44 maisons d'arrêt en France. ECTI57 est aussi le référent national pour l'assistance et la création de nouvelles équipes en France.

Accompagner les publics dans le développement de leurs savoir-être et Objectif opérationnel de leurs savoir-faire - par l’apport d’une aide relationnelle, - par des interventions dans le domaine de la citoyenneté et de la solidarité, - par une aide au repérage des compétences, à la rédaction de CV et de lettres de motivation, - par la préparation à des entretiens d’embauche (simulations) ECTI 57 /SPIP - PJJ Pilote

Partenaires associés Maison Arrêt - Préfecture – Conseil Départemental - Pôle Emploi - Mission Locale (AMILOR) - délégué du procureur – aumôneries – CLAJ

Détenus en fin de peine (milieu fermé) Public concerné o o Publics en semi-liberté o Jeunes mineurs suivis par la PJJ, jeunes majeurs de - de 25 ans, adultes Bénéficiaires de la réforme de la loi pénitentiaire (libération sous contrainte pénale) 1 - Animations collectives auprès de détenus en fin de peine Modalités de mise en sur 6 à 8 sessions par an, de 8 séances chacune, pour des groupes de œuvre 10 à 12 détenus (groupes 18-25 ans ou groupes d’autres détenus). Les séances sont animées en binôme. Les contenus portent sur les savoir-être et les savoir-faire ; les animations ont pour but de préparer les détenus au retour à la vie « civile » et à la réinsertion professionnelle. Les interventions visent à : - susciter une réflexion individuelle,travailler sur des idées reçues et favoriser l’émergence d’un engagement, - travailler sur les compétences, permettre aux stagiaires de construire leur CV et des lettres de motivation accrocheurs, renforcer la confiance en soi et préparer aux entretiens d’embauche.

2 - Actions auprès de publics en semi-liberté (QPA de Metz) - Animations collectives identiques à celles proposées en milieu fermé (nombre de sessions plus réduit). - Accompagnements individuels personnalisés aussi bien pour les 18- 25 ans que pour les adultes, adaptés aux besoins spécifiques des 64 individus. 3 - Personnes sous main de justice - Stages citoyenneté (jeunes 18-25 ans et adultes + 25ans) : mesure prononcée par le parquet, par le tribunal pour enfants, ou par la cour d’assises, comme peine ou comme sursis avec mise à l’épreuve. Le stage citoyenneté a pour objet de rappeler au condamné les valeurs républicaines de tolérance et de respect de la dignité humaine et de lui faire prendre conscience de sa responsabilité pénale et civile ainsi que des devoirs qu’implique la vie en société. Il vise également à favoriser son insertion sociale.

- Stages de formation civique (mineurs) : sanction éducative consistant en une activité de formation sur les fondements de l’organisation sociale et les devoirs qu’impose la vie en société. Les objectifs spécifiques du stage de formation civique sont de rappeler au mineur les obligations résultant de la loi, lui faire prendre conscience de sa responsabilité pénale et civile, ainsi que des devoirs qu’implique la vie en société, de favoriser son insertion sociale.

4 -Bénéficiaires de la réforme de la loi pénitentiaire (loi du 15/08/2014) Condamnés libérés sous contrainte pénale et soumis à un ensemble d’obligations et d’interdictions et à un accompagnement soutenu pendant une durée qui peut aller jusqu’à 5 ans. Dans ce cadre, le condamné intègre un programme de suivi et de contrôle, visant à le responsabiliser et à interrompre sa trajectoire de délinquance. Le condamné pourra aussi se voir contraint de participer à des programmes individuels ou collectifs. Le SPIP envisage de confier à ECTI la co-construction du contenu de ce programme. Cette animation, assurée par des binômes d’intervenants, pourrait démarrer début 2016.

1ère tranche : 2015 Calendrier 2ème tranche : 2016-2017 FIPD – recherche de cofinancements Moyens/financement

Résultats attendus - Amélioration des comportements - Diminution de la récidive - Meilleure réinsertion sociale et professionnelle des jeunes sous main de justice - Évitement pour les jeunes d’une sortie du suivi PJJ à la majorité débouchant sur un placement immédiat en détention

Pour chacune des quatre modalités d’intervention, un bilan d'étape à mi-parcours et un bilan final (annuel et/ou à la fin de l'intervention) seront réalisés et discutés avec les institutions responsables de ces actions.

2015 : - un diagnostic de départ pour disposer d'un étalonnage des Indicateurs indicateurs et suivre leur évolution au cours de la mise en œuvre des d’évaluation actions. - indicateurs à co-construire avec les pilotes et la maison d’arrêt.

2016 : - enquêtes de pertinence des actions en cours (semestrielles) auprès des intervenants - nombre de faits liés à des problèmes de tranquillité publique

65 enregistrés, nombre d'actions de communication et information à destination du (des) public(s) - nombre de personnes suivies/accompagnements

Périmètre 2015 : Actions 1 et 2 en Maison d’arrêt de Metz et Quartier de Peines d’intervention Aménagées (QPA) 2016-2017 : mêmes actions + actions 1 et 2 en Maison Arrêt Sarreguemines + interventions auprès des jeunes PJJ et autres publics (Actions 3 et 4)

66 Fiche action n° 14 : Promouvoir la citoyenneté

Objectif stratégique Améliorer la tranquillité publique et la tranquillité résidentielle

Améliorer le regard porté sur la citoyenneté : Objectif spécifique - en renforçant l’offre d’alternatives civiques à la réponse répressive - en renforçant les savoirs, les savoir-être et les savoir faire des jeunes Mettre en place une pédagogie et des actions concrètes afin de Objectif opérationnel promouvoir la citoyenneté.

Pilote Préfecture / PJJ / Éducation nationale

Parquets, JAP, services de l’État, SDIS, centres hospitaliers… Partenaires associés Fédération des commerçants. Structures susceptibles d’être habilitées pour des postes de TIG (associations, collectivités) Public concerné Jeunes exposés au risque de délinquance : mineurs et jeunes majeurs

Modalités de mise en - Organiser une concertation sur le thème avec l’ensemble des œuvre partenaires associés ; - Établir un bilan des offres d’actions possibles ; - Inciter à la création de postes de TIG ; - Co-construire des outils de promotion à la citoyenneté ; - Construire un programme pédagogique commun à destination des établissements scolaires du département.

2015 : repérage et état des lieux avec les partenaires. Identification Calendrier d’autres partenaires possibles 2016 : lister toutes les offres possibles d’action et construction d’outils de promotion. Choix médiatisé d’une ou deux actions emblématiques

Ressources internes Moyens/financement FIPD Recherche de co-financements Résultats attendus - amélioration de l’image des institutions, - renforcement des savoirs et plus grande estime de soi pour les jeunes ayant menés une expérience, - volonté d’instruire les pairs et promotion de la citoyenneté, - création d’actions diverses et augmentation des habilitations pour des postes de TIG

Couverture médiatique Indicateurs Création et diffusion de supports pédagogiques d’évaluation Multiplication des partenaires intéressés par la démarche

Périmètre ZSP- Quartiers prioritaires- Agglomérations ciblées d’intervention A terme, l’ensemble du département

67 Fiche action n° 15 : Améliorer la lisibilité et l’accessibilité à l’offre de prévention

Objectif stratégique Améliorer la tranquillité publique et la tranquillité résidentielle

Améliorer la lisibilité et l’accessibilité de l’offre de prévention au sein Objectif spécifique des quartiers

Permettre dans les quartiers, aux habitants et/ou salariés, de savoir à Objectif opérationnel qui s’adresser lorsque surviennent des problèmes d’insécurité

Préfecture / Communes Pilote

Services de l’État (forces de l’ordre …), bailleurs sociaux, commerçants Partenaires associés

Public concerné Toute personne habitant ou fréquentant les quartiers

- Définir le territoire cible, Modalités de mise en - Réaliser un état des lieux des structures ressources, œuvre - Créer un annuaire des personnes ressources par territoire cible, - Étudier la possibilité de mettre en place un coordonnateur de tranquillité publique unique pour chaque quartier, - Mettre en place ponctuellement, à raison d’une réunion par trimestre, des temps de rencontre avec les forces de l’ordre, les commerçants, la police municipale, les services sociaux dans les territoires ciblés lorsque des situations difficiles nécessiteront une concertation pour trouver des solutions adaptées

Calendrier 2015 : Réalisation de l’état des lieux des structures ressources. Créer un temps de concertation avec les partenaires pour définir les territoires cibles et les modalités des rencontres. 2016 : Créer un annuaire des personnes ressources par quartier, mettre en place, si nécessaire, l’outil de tranquillité publique. 2017 : idem

Ressources internes Moyens/financement FIPD

Faire reculer le sentiment d’insécurité. Résultats attendus

La réalisation de l’état des lieux, la création et la mise à jour régulière Indicateurs de l’annuaire des personnes ressources. d’évaluation Enquête de satisfaction

Périmètre Quartiers ciblés sur l’ensemble du département. d’intervention

68 Fiche action n° 16 : Organiser et faire vivre la cellule de prévention et d’accompagnement des familles

Objectif stratégique Prévenir les phénomènes de radicalisation

Prendre en charge les familles et éviter la récidive dans les situations Objectif spécifique d’embrigadement. - Réunir régulièrement la cellule de prévention de la radicalisation et Objectif opérationnel d’accompagnement des familles. - Mettre en œuvre très rapidement les orientations de prise en charge en s’appuyant sur le réseau des référents. Préfecture - Cabinet Pilote

Partenaires associés Les membres de la cellule Le réseau des référents désignés.

Public concerné Personnes signalées par la plate-forme nationale CAPAR et leurs familles Modalités de mise en - Faire le lien avec la cellule d’évaluation œuvre - Réagir rapidement et mettre en alerte les membres de la cellule - Évaluer régulièrement les situations signalées en réunion de cellule (environ une fois tous les mois) - Centraliser les actions mises en œuvre dans un document de synthèse et veiller à l’information de l’ensemble des membres de la cellule. 2015 : Élaboration de la convention de prestations de service de Calendrier l’ATAV, association porteuse du poste de coordonnatrice de la cellule et bilan régulier du travail de la cellule auprès du ministère de l’Intérieur. 2016- 2018 : Réunions régulières et optimisation des prises en charge interservices. FIPD Moyens/financement

- aucun signalement non traité Résultats attendus - appui et soutien psychologique aux familles concernées - mise en relation avec les structures compétentes - repérage de phénomène d’embrigadement et organisation de la prise en charge nombre de cas traités Indicateurs d’évaluation nombre de propositions de réinsertion positives

Périmètre Dispositif départemental d’intervention

69 Fiche action n° 17 : Former les acteurs de la prévention de la radicalisation sur les territoires

Objectif stratégique Prévenir les phénomènes de radicalisation

Connaître et savoir repérer le processus de radicalisation y compris Objectif spécifique dans les espaces virtuels.

- organiser en amont la formation par les pairs. Objectif opérationnel - créer des grilles de lecture permettant une analyse fine des situations - organiser un réseau d’acteurs de terrain Pilote Préfecture

Partenaires associés Associations (professionnels de la prise en charge de publics vulnérables, éducateurs, équipes de prévention spécialisée...) en lien avec les publics jeunes Public concerné Publics jeunes et vulnérables

- Mettre en place des temps de concertation pour organiser la formation Modalités de mise en œuvre - Créer des outils de compréhension des phénomènes de radicalisation - Organiser le repérage et la prise en charge - Faire le lien avec le dispositif mosellan de prévention de la radicalisation. 2015 : organiser la formation Calendrier 2016 : faire un bilan de l’acquis des connaissances. Former un maximum d’acteurs sur les territoires et sensibiliser les structures recevant des publics jeunes 2017-2018 : évaluer et poursuivre les actions FIPD Moyens/financement

- Être en capacité de partager les connaissances Résultats attendus - Repérer des situations et faire le lien avec le dispositif mis en place en Préfecture - Être en capacité de travailler en lien avec les autorités cultuelles

- nombre d’acteurs formés Indicateurs d’évaluation - nombre de situations repérées et prises en charge - élaboration de fiches pédagogiques

Périmètre Dispositif départemental d’intervention

70 Tableau des structures partenariales

Compte tenu des orientations de la stratégie nationale, qui décline des priorités identifiées très précisément et consolide le rôle du Maire comme pivot de la politique de prévention de la délinquance, il apparaît vital de redynamiser l’action des structures partenariales du département en leur apportant une nécessaire coordination départementale et un bon degré d’informations en termes d’outils mobilisables.

Trois observations essentielles caractérisent la photographie départementale :

1°) La pertinence des périmètres de gouvernance est un élément dont il faut tenir compte. Trop de communes associées ou des communes dont les préoccupations en matière de délinquance sont insuffisamment similaires n’engendrent pas de volontarisme collectif.

2°) L’absence de stratégie territoriale élaborée au sein des conseils locaux nuit à une conduite globale des actions et ne permet qu’une mise en œuvre de groupes de travail thématiques.

3°) La diversité de profils des coordonnateurs de politique locale de prévention ne favorise pas l’impulsion d’un partenariat sur le terrain. Par ailleurs, certaines communes ou communautés de communes n’ont pas créé de tel poste, la coordination étant assurée par un Directeur Général des Services ou un collaborateur en charge de la politique de la ville.

CLSPD de Metz présidé par Dominique GROS, maire de Metz créé le 24/04/2003

Coordonnateur : Stratégie territoriale :

Fabrice MORIN Création d’un Schéma Local de Sécurité et de [email protected] Tranquillité Publique ' : 03.87.55.56.71 • Groupe Local de Traitement de la ' : 06.11.64.07.77 Délinquance (G.L.T.D.) (Borny) ' : 03.87.55.50.00 (Mairie) • Groupe de Travail de Veille Territoriale [email protected] (Grange-aux-Bois) • Groupes de travail (errance, engins motorisés…) • Opérations communes entre les polices nationale et municipale

71 CLSPD de Sarrebourg présidé par Alain MARTY, député - maire de Sarrebourg créé le 27/09/2002

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Martial NISS 6 objectifs : ' : 03.87.03.17.45 • Prévenir les conduites addictives ' : 06.07.10.50.70 • Sécuriser l’espace public [email protected] • Lutter contre les violences aux personnes ' : 03.87.03.05.06 (Mairie) [email protected] • Favoriser les actions permettant l’accompagnement des mineurs • Améliorer l’information et la coordination des acteurs • Accompagner les actions spécifiques au quartier de la Cité Lorraine Un Groupe Local de Traitement de la Délinquance (G.L.T.D.)

CISPD de Creutzwald, Ham-sous-Varsberg, Varsberg, Falck, Merten, Bisten-en Lorraine et Guerting présidé par Jean-Luc WOZNIAK , maire de Creutzwald créé le 26/05/2003

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Mélanie BARTH ' : 03.87.81.89.73 Dispositif opérationnel : [email protected] • un groupe de travail « Sécurité » créé le Mairie de Creutzwald : 13 décembre 2010 ' : 03.87.81.89.89 [email protected]

CLSPD d’Amnéville présidé par Eric MUNIER, maire d’Amnéville créé le 03/03/2011

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Franck LANFRIT ' : 06.14.74.78.36 En cours mairie@amneville-les- thermes.com • Groupe Local de Traitement de la ' : 03.87.67.43.21 (Mairie) Délinquance (G.L.T.D.)

72 CLSPD de Montigny-lès-Metz présidé par Jean-Luc BOHL, maire de Montigny-lès-Metz créé le 05/06/2014

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Pierre-André FRIEDRICH En cours pierreandre.friedrich@montigny-les- metz.fr ' : 03.87.55.74.52 ' : 03.87.55.74.74 (Mairie) [email protected]

CLSPD de Rombas présidé par Lionel Fournier, maire de Rombas créé le 17/06/2011

Coordonnateur : Stratégie territoriale : (pas de coordonnateur) [email protected] En cours ' : 03.87.67.92.20 [email protected]

CLSPD de Woippy présidé par François GROSDIDIER, maire de Woippy créé le 27/09/2010

Coordonnateur : Stratégie territoriale : (pas de coordonnateur) En cours d’écriture avec deux thématiques ' : 03.87.34.63.00 (Mairie) prioritaires : les addictions et la sécurité routière [email protected] • Groupe Local de Traitement de la Délinquance (G.L.T.D.) régulier • Conseils de quartiers (bailleurs gestion urbaine de proximité) • Réunions police

73 CISPD de la Communauté d’Agglomération de Sarreguemines Confluences (CASC) présidé par Roland ROTH, président de la communauté d’agglomération créé le 25/06/2007

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Nathalie BLUM, responsable politique de la ville de la CASC, • Groupe Local de Traitement de la assure le suivi Délinquance (G.L.T.D.) créé le 9 novembre ' : 03.87.28.53.24 2009 nathalie.blum@agglo- sarreguemines.fr [email protected]

CISPD de la Communauté d’Agglomération de Forbach Porte de France présidé par Paul FELLINGER, président de la communauté d’ agglomération créé le 14/02/2008

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Muriel VALLADE Sous la forme de fiches actions ' : 03.87.85.60.62. • [email protected] Cellules de veille et de réactivité. Nouvelles actions recherchées (familles démissionnaires et éducation) • Dispositif de participation citoyenne

CISPD de la Communauté de Communes de Freyming-Merlebach présidé par Pierre LANG, maire de Freyming-Merlebach créé le 10/06/2003

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Nathalie FURNO Actualisation des fiches avec notamment la ' : 03.87.00.21.63 (LD) nécessité de développer le partenariat avec les ' : 03.87.00.21.50 (Standard) Conseils d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté ' : 06.09.61.54.19 (C.E.S.C.) nat.furno@cc-freyming- • Cellules de veille permettant d’échanger merlebach.fr sur des situations individuelles

74 CISPD du Pays Naborien présidé par André WOJCIECHOWSKI, maire de Saint - Avold créé le 01/10/2003 Territoire : Saint-Avold, Folschviller et Valmont Coordonnateur : Stratégie territoriale : Hélène WUNDRACK CLS rénové en octobre 2010 Responsable adjoint Police Municipale ' : 03.87.91.08.29 ' : 06.25.37.42.38 [email protected]

CISPD de Farebersviller et Théding présidé par Laurent KLEINHENTZ, maire de Farebersviller créé le 27/06/2003

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Nathalie FURNO 5 axes principaux : ' : 06.09.61.54.19 • Renforcer le partenariat [email protected] • Améliorer la tranquillité publique et les ' : 03.87.29.15.30 (Mairie) réponses de proximité [email protected] • Prévenir la délinquance des jeunes et des jeunes adultes • Soutenir les publics en difficulté • La citoyenneté Existence d’une cellule de veille

CLSPD de Fameck présidé par Michel LIEBGOTT, maire de Fameck créé le 19/12/2002

Coordonnateur : Stratégie territoriale : (pas de coordonnateur) Contact : 4 groupes de travail (habitat, prévention de la Marie-Claude NOUVIER, Adjoint délinquance, jeunesse et famille, insertion au Maire sociale et professionnelle) ' : 03.82.88.22.22 (Mairie) [email protected]

75 CLSPD de Hayange présidé par Fabien ENGELMANN, maire de Hayange créé le 18/12/2002

Coordonnateur : Stratégie territoriale : (pas de coordonnateur) Contact : ' : 03.82.82.49.49 (Mairie) une réunion annuelle [email protected] 3 groupes de travail (vie scolaire et extra scolaire, cadre de vie des quartiers, conduites déviantes)

CLSPD de Florange présidé par Michel DECKER, maire de Florange créé le 13/05/2004

Coordonnateur : Stratégie territoriale : (pas de coordonnateur) Contact : ' : 03.82.59.32.60 (Mairie) 4 groupes de travail : 1 : délinquance, politique de la [email protected] ville et animation urbaine, 2 : action des forces de police, 3 : habitat, vie des quartiers et questions sociales, 4 : vie scolaire, action éducative, sportive et soutien aux familles

CLSPD de Yutz présidé par Philippe SLENDZAK, maire de Yutz créé le 16/12/2002

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Émilie CHALAL ' : 03.82.82.26.02 En cours [email protected]

76 CLSPD de Thionville présidé par Anne GROMMERCH, maire de Thionville créé le 25/10/2007

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Référent: adoptée le 17/12/2013 Frédéric BOURHOVEN, Directeur Direction de la Cohésion Sociale, de la Jeunesse et des Sports • existence d’un groupe de travail thématique ' : 03.82.82.25.06 sur les violences faites aux femmes ' : 06.21.73.66.97 [email protected] Coordonnateur : Véronique TRIK, Chef de Service Cohésion Sociale [email protected] ' : 03.82.82.25.25

CLSPD de Uckange présidé par Gérard LEONARDI, maire de Uckange créé le 30/09/2002

Coordonnateur : Stratégie territoriale : Marion BAUDIN En cours d’élaboration suite à une étude et à un [email protected] diagnostic établi à l’échelle du Val de Fensch ' : 03.82.86.36.36 (restitution le 7 mars 2012) [email protected] • 4 groupes de travail (habitat et vie sociale, prévention de la délinquance, insertion sociale et professionnelle et soutien à la parentalité) • Un groupe local de sécurité (situation des établissements scolaires)

CISPD de l’Orne présidé par René DROUIN, maire de Moyeuvre-Grande créé le 11/06/2003 Territoire : Moyeuvre - Grande, , Coordonnateur : Stratégie territoriale : Michel NOIREZ, chargé de mission « Politique de la Ville » • 2 groupes de travail (violence dans les michel.noirez-mairie-de- stades et délinquance dans les établissements [email protected] scolaires) ' : 03.87.58.75.15

77 CISPD du Saulnois présidé par Roland GEIS, président de la communauté de communes créé le 19/12/2002 Territoire : 8 communes de l’arrondissement de Château-Salins Coordonnateur : Stratégie territoriale : (pas de coordonnateur) En cours François HARMAND, Directeur Général des Services de la Communauté de Communes du Principe d’une réunion annuelle du CISPD Saulnois, assure le suivi [email protected] ' : 03.87.05.80.69 [email protected]

CLSPD de Maizières-lès-Metz présidé par Julien FREYBURGER, maire de Maizières-lès-Metz créé en 2015

Coordonnateur : Stratégie territoriale : François PECHEUX [email protected] En cours ' : 03.87.80.11.25 ' : 03.87.80.44.31 (Mairie) [email protected]

78 Glossaire

AMILOR Association régionale des Missions locales de Lorraine ARS Agence Régionale de Santé BPDJ Brigade de Prévention de la Délinquance Juvénile CAF Caisse d’Allocations Familiales CCAS Centre Communal d’Action Sociale CDPD Conseil Départemental de Prévention de la Délinquance, d’aide aux victimes et de lutte contre la drogue, les dérives sectaires et les violences faites aux femmes CHRS Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale CLLAJ Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes CLSPD / CISPD Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance / Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance DDCS Direction Départementale de Cohésion Sociale DDSP Direction Départementale de la Sécurité Publique DRDFE Délégation Régionale aux Droits des Femmes et à l’Égalité FDMM Fédération Départementale des Maires de Moselle FIPD Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance JAP Juge d’Application des Peines MILDECA Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues Et les Conduites Addictives MJD Maison de la Justice et du Droit PAD Point d’Accès au Droit PJJ Protection Judiciaire de la Jeunesse QPA Quartier pour Peine Aménagée SPIP Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation TGI Tribunal de Grande Instance TIG Travaux d’Intérêt Général UDAF Union Départementale des Associations Familiales UMJ Unité Médico Judiciaire ZSP Zone de Sécurité Prioritaire

79 80 Remerciements à

Mme Christelle DUMONT, Procureure de la République près le TGI de Thionville, Mme Régine GUDEFIN, Substitut du Procureure, Mme Catherine GARCZYNSKI, TGI de Metz,

Mme Marie PERSIANI, Directrice de l’Instance Régionale d’Éducation et de Promotion de la Santé (IREPS), pour son appui méthodologique, ainsi qu’à l’ensemble des participantes et participants aux groupes de travail organisés dans le cadre de l’élaboration de la stratégie départementale.

Groupe de travail N° 1 « Jeunes exposés à la délinquance »

Service Nom, prénom

Gendarmerie Jean-Marie CHASSARD, Commandant la BPDJ Carole SASSELA, Adjudante

DDSP – CDSF William THOUVENIN, Major Stéphanie SCHUTZ, Brigadier Chef Aurélie QUERU, Gardien de la Paix

S/p Thionville Jocelyne PROT-KOSIC

Délégué du Préfet Pascal CATTANI

DTPJJ Bruno MANIERE

SPIP Daniel LEFEBVRE, Directeur Service pénitentiaire d’insertion et de probation

Mission Locale de Paula VICENCIO, Directrice Sarreguemines

DSDEN Olivier LACOMBE, Proviseur Vie Scolaire

AISF Fameck Jean-Luc LENA

Chef de l’Observatoire de Carola ORTEGA-TRUR l’Action Sociale Départementale (OASD – Conseil Départemental)

81 Groupe de travail N° 2 « Tranquillité publique, tranquillité résidentielle »

Service Nom, prénom

CORA Armand MARCUS, Manager Sécurité Maintenance

Gendarmerie François HENNEQUIN, Officier Prévention Partenariat

DDSP Christophe KLANCAR

TAMM Roger ANDRES, Responsable du Pôle Sécurité Médiation Roger ESTIMA

SNCF Céline VINCENT

SDIS Lt-Col Frédéric SMITH, Responsable du service Prévision / Opération – Risques Industriels

Association CARREFOUR Pascal PARMENTIER

S/p Forbach Alain MARCHAL, Chargé de Mission

Fédération des René DUFLOT Commerçants de Metz Patrick HIEBER, Président Adjoint

Groupe de travail N° 3 « Violences faites aux femmes - violences intrafamiliales »

Service Nom, prénom

ATAV Marjorie DARDAR, Coordonnatrice - Juriste

Gendarmerie François HENNEQUIN, Officier Prévention Partenariat

DDCS – Droits des Marie-Laure VAUTRIN, Déléguée Départementale femmes

CHR METZ – Sophie HILPERT THIONVILLE Unité Médico Judiciaire

DDSP Émilie SENEZ

Intervenant social police Julie DESCHARD

ESPOIR Virginie PERBET Sylvie GANDELOT-MILA

82 Service Nom, prénom

AIEM Anne-Marie BOURELLE François JACQUEMET

CH JURY Dominique MARINELLI, Psychologue Pascal PANNETIER

DSDEN Katia ORTIS, Adjointe Martine SZYMKOWIAK, Infirmière responsable départementale Marie-Odile CRAVERO, Assistante sociale

CIDFF Moselle Est Nadine PICARONNY ATHENES Aline MAITRESSE

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