People's Democratic Republic of Algeria Ministry of Higher Education and Scientific Researche Algerian Journal of Engineering, Architecture and Urbanism https://www.aneau.org/ajeau/ ISSN : 2588-1760 Head office : A.N.E.A.U. Assoc. USTO, Bir El Djir, Oran, 31000, Algeria Vol. 4 Nr. 3 2020 Summary 1. Kahina MEDDAHI, Kenza BOUSSORA, Facades corner buildings in Algiers, an architectural and urban solution, 1-8 2. Nouria KAID, Faisal.A.H SALEH , Noureddine GOUFI, Barbara KUHIIRWA, Atumane AGE ABDUL OLIVEIRA, Soumia Kheira SEBSADJI, Recycling and Valorisation of Non-Reusable Used Tyres in Concrete Formulation in Algeria - environmental impact, 9-20 3. Imene LAOUAR, Coastalization of coastal cities and its impact on the revaluation of the coastal architectural heritage, 21-28 4. Mohammed, Seddiki, Mohamed, Tehami, Amar, Bennadji, assessment of priority options for preservation of historic buildings using model based on FPROMETHEE, 29-34 5. Abdelhalim BENDIB, Effet de l’articulation spatiale du réseau routier sur l’accessibilité et le commerce dans la ville de Batna 35-44 6. Bouthaina SAYAD, Djamel ALKAMA, The role of vegetation in improving the quality of living environment–Case of Public Spaces in Guelma city, 45-50 7. Nour El Houda AYADI, Mohamed DERRADJI, When smart materials are used for the development of an adaptive and energy-efficient design of the building envelope , 51-61 8. Imen BEN SAID, Implication of actors in urban rehabilitation and houses restoration in the medina of Tunis, 62-76 9. Meryem KADRI, Ammar BOUCHAIR, The impact of the roof on indoor thermal comfort in traditional cities. Case of Béni Isguen’s Ksar, 77-87 10. Abdenour KHEZZANE, Abdelhalim BENOUIS, Salima BOUKOUR, Effect of grain size on the properties of pervious concrete, 88-97 11. Adila LADJEROUD, Mustapha BOUROUBI, towards sustainable urban devlopment 98-111 12. CEMALI Amar, The ksour and the urban project. Reality and impact, case study of the city of Biskra; South East Algeria, 112-123 13. Nassim KERNOU, Lydia MESSAOUDENE, Abdelmadjid SI SALEM, behavior of portals with glass fiber-reinforced polymers bars 124-134 14. Abdelkader NOUR, Abdelkader BENANANE, Sidi Mohamed BOURDIM, Issam TERKI HESSAINE, Mohamed AISSA, Contribution of Chained Masonry to Improving the Seismic Performance of Reinforced Concrete Buildings, 135-150 15. Sana LAYEB, The place of emotions in urban and architectural experiences 151-158 16. Mohamed, Tehami, Mohammed, Seddiki, The housing industrialization and the urban development of the city: Case Study Pouillon’s Diar-Es-Saada 159-168 17. Sameh HECHAICHI, Noureddine FERHOUNE, Fouzia BOUABDALLAH, Zineb AGGOUNE, Reinforced Concrete Structures Repair: The Ain M'Lila Bridge In The Oum El Bouaghi OEB, 169-176 18. BENHAMMADA Aissa Law No. 15/08, Analytical Study of the Content of the Compliance and Settlement Law, 177-181 19. BOULMAIZ Houcine, DJEBNOUNE Brahim, Building regulations in the Algerian legislation Critical and analytical study of law 08-15, 182-191 Algerian Journal of Engineering Architecture and Urbanism Vol. 4 Nr. 3 2020 ISSN: 2588-1760 FACADES CORNER BUILDINGS IN ALGIERS, AN ARCHITECTURAL AND URBAN SOLUTION Kahina MEDDAHI Senior lecturer, Mouloud Mammeri University of Tizi-Ouzou, PhD student, VAP Laboratory, EPAU-Algiers, e-mail: [email protected] Kenza BOUSSORA Associate professor, EPAU, VAP Laboratory EPAU, Algiers, e-mail: [email protected] Abstract: The corner building represents a form of integration to the urban environment. Conversely, to the old buildings of historical cities, the new buildings are less adapted to the corners areas imposed by the urban structure; on the pretext of priority of the spatial quality and the area profitability. The formal regularity of interior spaces is privileged to the detriment of urban landscape coherence. Architectural heritage offers many examples of corner treatment, which merge both the architectural and the urban benefits at the same time. When taking example from old buildings, this study demonstrates that the corner building, as an urban solution, doesn’t affect the architectural interior space (spatial quality, function, aesthetic). The building N°1-Didouche Street (constructed in 1896) represents an ancient example of an acute problem of corner building but solved successfully. The analysis of the plane is completed by the representation of a contemporary Building with corner treatment, to illustrate the possibility to inspire architectural and urban solutions from architectural heritage. The analysis of the examples reveals that the facades of corner building are singular, attractive and richly ornamented surfaces. Consequently, those represent landmarks in the city and “strong centers” on the façade. Finally, because of their importance in the urban landscape, the facades of corner buildings should be legislatively controlled, and obligatory in “les cahiers de charge”. Key words: Façade of corner building, relation architecture/city, colonial building, Algiers Fig1. Corner buildings in Algiers, Larbi Ben M’hidi Street, View from the place of “La Grande Poste”. Source: Farouk Toumi Photography Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License (CC BY-NC-ND) 1 Algerian Journal of Engineering Architecture and Urbanism Vol. 4 Nr. 3 2020 ISSN: 2588-1760 Introduction: Le rapport « ville-architecture » est décrit par une relation d’intégration au site, d’inclusion et d’échelle. L’architecture est la cellule basique de l’urbanisme. Le paysage urbain est formé de la combinaison de plusieurs façades urbaines dont chacune se compose d’une série de plusieurs façades architecturales adjacentes. La composition urbaine partage les mêmes principes de la composition architecturale et les mêmes finalités, à savoir : l’esthétique, l’ordre, la cohérence et l’harmonie. Ce rapport « ville-architecture » soulève une question de priorité : qui prime sur l’autre, la ville ou l’architecture ? Est-il possible de réconcilier l’intérêt architectural et l’intérêt urbain au même temps ? Le traitement d’angle représente un cas éminent de ce dilemme. Sa situation particulière dans la trame urbaine implique un traitement particulier sur la façade. Souvent négligé par les architectes, le traitement d’angle semble un petit pan de façade, mais il a plusieurs implications urbaines et paysagères. Il s’agit d’une qualité omise par les maitres d’ouvrage, lors de la préparation des cahiers de charge. Aucune recommandation et aucun article dans la législation ne stipule l’obligation de traiter les angles dans les nouveaux projets. Cet article commence par l’exploration de la notion du traitement d’angle. C’est quoi le traitement d’angle ? Quel est son rôle dans la ville ? Et quels sont les différentes typologies ? Définition et importance du traitement d’angle D’après Arnheim (1986), le traitement d’angle « Désigne le traitement des espaces au croisement des deux voies : c'est aussi l'angle de l'immeuble ou encore la combinaison de ce dernier avec l'espace de voie attenant. ». Il s’agit d’un concept ancien, retrouvé même dans l’architecture traditionnelle algérienne qui offre d’excellents exemples de l’intégration de la forme de bâtiment à la forme de la parcelle d’angle. L’architecture du XIXe siècle, en Algérie et en Europe, adopte également le traitement d’angle comme un principe architectural important en urbanisme. L’un des plaidoyers de l’esthétique urbaine et de l’art public du XIXe siècle, l’urbaniste anglais Unwin écrivait : « Pour les maisons elles-mêmes et dans l'intention de donner un aspect satisfaisant aux rues, il faut prêter une attention toute spéciale à l'aménagement des édifices situés aux jonctions et aux tournants des rues [...]. Il faut traiter les immeubles d'angles de telle sorte que toutes leurs façades principales et que les baies soient disposées sur les deux voies qui se croisent. » (Unwin, 1909, p. XXI). Le même auteur souligna l’importance du traitement d’angle : « la relation entre les angles des croisements des rues et les façades des édifices permettra de faire d'un carrefour une composition artistique, tandis que, si l'on n'y prend garde, ce même carrefour pourra ne devenir qu'une simple succession de coins de rues sans intérêt et le plus souvent difformes et laids. » (Unwin, 1909, p. XXII). Autre qu’à des fins esthétiques et paysagères, le traitement d’angle facilite la vision des conducteurs à la rencontre de deux voies (l’exécution des virages) et incite à créer des magasins ou des enseignes de haute visibilité. L’intersection présente un obstacle à la mobilité Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International License (CC BY-NC-ND) 2 Algerian Journal of Engineering Architecture and Urbanism Vol. 4 Nr. 3 2020 ISSN: 2588-1760 (Arnheim 1986 in Kevin Hartwell 2016), car c’est un moment partagé par plusieurs flux. L’aménagement de ces intersections réinterprète les solutions qui règlent le problème. Alors, le traitement d’angle est une manière de prolonger l’effet visuel d’une façade urbaine afin de compenser la rupture engendrée par le changement directionnel. L’angle urbain est un point nodal qui fait communiquer deux espaces publics (rues ou places). L’angle de l’immeuble, situé à la rencontre de deux voies, subit généralement un traitement esthétique et ornemental remarquable. C’est une séquence singulière, qui émerge dans le paysage urbain en guise d’un point de repère ou un point de ralliement (Luych 1969). Typologies du traitement d’angle D’après Hartwell (2016), l’angle est traité selon des formes différentes: arrondi, positif, négatif, à encorbellement, à pan coupé ou tronqué. Il existe également une forme complexe de traitement qui consiste à combiner entre deux typologies ou plus. Vue sa richesse en exemples de traitement d’angle, la rue Ben M’hidi (Fig.2), à Alger, est choisie pour illustrer les différentes typologies du traitement d’angle (Tab.1). L’angle n’est pas toujours à 90°. Il existe des angles obtus, tels que : l’immeuble N°57 et N°59/61.
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