Pour notre commune, l’école n’est pas un détail mais une des 2019 n’échappe pas à la poursuite et la programmation de préoccupations majeures et je répondrai toujours présent à nouveaux travaux, qu’ils soient de compétence communale ou toutes les actions nécessaires afin de conserver, le plus intercommunale. longtemps possible, notre école maternelle. Il aura fallu Le Grand Langres continue l’élaboration du PLUI (Plan Local beaucoup de patience et de persévérance, de ma part ainsi d’Urbanisme Intercommunal). Ce document global que du conseil municipal, pour garder les 5 classes sur d’urbanisme et d’aménagement est très important pour les l’ensemble du regroupement scolaire. communes et notre territoire car il en planifie l’urbanisation, Le nombre d’habitants à Marac est stable depuis plus de 25 organise l’utilisation et l’aménagement de l’espace, fixe les ans ce qui n’est pas le cas de beaucoup de communes de règles d’utilisation et d’occupation du sol, classe les parcelles Haute-Marne dont la population diminue d’année en année. en zone constructible ou non… Des panneaux explicatifs Ce maintien démographique, nous le devons en partie à notre détaillés sont consultables en mairie jusqu’au 27 juin. école maternelle qui existe depuis plus de 30 ans et à notre Suite à un accord trouvé avec le Grand Langres pour la prise en regroupement scolaire avec Bugnières, Leffonds, Ormancey et charge de la voirie, l’apport volontaire devrait voir le jour cette Villiers-sur-Suize. année, dans le pré derrière l’école, à côté du hangar de Les effectifs se maintiennent voire augmentent. stockage de plaquettes forestières. Dans un souci de maitrise La présence d’une école est des coûts (économie de 15 000 €), la commune a fait le choix importante pour les d’installer des bacs aériens, hormis pour les 2 bacs d’ordures communes rurales. C’est un ménagères qui seront semi-enterrés. lieu de vie et d’attractivité Afin de maitriser les coûts, des « opérations citoyennes » ont indispensable pour les été organisées par les élus et ont permis : habitants et les familles qui - le nettoyage et l’entretien de l’étang de Chenot dont la pêche souhaitent s’installer dans sera interdite en 2019, nos villages. - l’entretien des sentiers de randonnées empruntant le Les communes doivent s’entendre pour pérenniser l’existant territoire communal, et ne pas faire cavalier seul. Ce n’est pas facile. Il faut trouver - l’installation de QR code et d’un panneau d’affichage sur la un consensus car l’avenir de nos écoles en dépend. place. Cet aspect communication s’inscrit notamment dans le Je terminerai en remerciant l’Inspectrice d’Académie et les cadre de l’inscription de la commune au concours « village élus du département qui se sont mobilisés à mes côtés pour fleuri », en complément de l’embellissement pensé et maintenir notre regroupement tel qu’il existe aujourd’hui et aménagé par Eric Charles. tout particulièrement le Président du Département, Nicolas L’étude du recyclage des boues issues de la station de LACROIX, pour son soutien décisif. traitement des eaux usées sera réalisée en 2019 et les travaux en 2020. Je reste à votre écoute pour que notre village continue d’être La réalisation de tous ses travaux municipaux ne serait pas un lieu où il fait bon vivre. possible, sans une gestion municipale rigoureuse et la participation des différents financeurs : l’Etat, le Département, Thierry ROUSSELLE le GIP 52, l’Agence de l’eau, le SDED 52 … Maire de Marac -------------------------------------------------------------------------- ---------------------------------------------------------------------------------- 24 juin (9h-12h) : Bus de l’autonomie, place du village 14 juillet : Fête Nationale – Repas municipal Ouverture secrétariat Mairie : Jeudi de 13H00 à 16H00 15 septembre : Ouverture de la chasse Téléphone : 03 25 84 71 13 Mail Conseil Municipal : [email protected] 15 septembre : Fête patronale Site internet : www.communedemarac.fr 21 – 22 septembre : Journées du Patrimoine Bibliothèque : Le mercredi de 16H00 à 17H30 11 Novembre : Armistice 1918 – Repas des Aînés Page 1 LE FONCIER En 1868, la forêt communale occupait une superficie de 253 ha. A la suite d’achats ou d’échanges, notamment avec le remembrement, la surface est maintenant de 323 ha. LA GESTION Tout au long des années 80, la gestion traditionnelle du Taillis-Sous-Futaie, prévoyait un passage en coupe tous les 30 ans. Les très gros bois de hêtre perdent vite de la valeur en vieillissant. Mais cela ne permettait pas d'obtenir un renouvellement raisonnable des peuplements. Une étude, faite par l’ONF, proposait un aménagement permettant de convertir le Taillis-Sous-Futaie en Futaie Régulière avec l'objectif de préserver un juste équilibre entre les 4 fonctions valorisantes de la forêt : production, protection, écologie et cynégétique. Celle-ci est adoptée, en 1991, par le conseil municipal. Cela a permis de mettre en place un ambitieux « plan de gestion durable » qui consiste à préparer l'équilibre entre les lois de la nature et les envies de la commune et à répondre aux besoins des générations futures. LA TEMPETE Le 26 décembre 1999, la violente tempête Lothar a endommagé très gravement la forêt. L'état des lieux est catastrophique ; près de 10 000 m3, tous bois confondus, sont à terre. Les cours du bois ont chuté immédiatement. Le budget communal en a été fortement impacté. Les priorités ont été la sécurisation de la forêt, l'exploitation et la commercialisation des chablis. Ensuite, sont venus les travaux pluriannuels de reconstitution et les reboisements. L'étude d'un nouveau document d'aménagement a été validée en 2000 pour une période de 20 ans. LES PEUPLEMENTS Les peuplements forestiers sont essentiellement feuillus (42% de hêtre, 28% de chêne, 12% de résineux, 10% de charme et 8% d’autres feuillus). La qualité des grumes est bonne sur la majorité de la forêt. Les plantations résineuses ont débuté dans les années 1960 dans 2 parcelles avec du sapin pectiné et de l’épicéa. Puis, elles se sont poursuivies, entre 1974 et 1979, avec le pin laricio de Calabre, le pin sylvestre et le mélèze d’Europe. La majorité d’entre elles sont devenues adultes et passent maintenant en production lors des programmes de coupe. LE RAPPORT FINANCIER Suite à la tempête, de forts volumes de bois ont été récoltés. Ces cinq dernières années, les états d’assiette des coupes ont été décroissants pour compenser les forts prélèvements passés. Les recettes de bois sont dépendantes des volumes récoltés et des cours des marchés du bois. Depuis 2000, le cours du hêtre a été divisé par deux ! En moyenne, les recettes de vente de bois se situent autour de 20 000 € par an. S’ajoutent aussi les loyers de baux de chasse à hauteur de 12 620 €. De longue date, les travaux sylvicoles sont réalisés par l’ouvrier communal, Eric Charles qui a participé activement aux travaux de dépressage et de dégagement des régénérations. Cette pratique est très peu répandue en Haute-Marne et même régionalement. Elle nécessite de disposer d’une personne en capacité de reconnaitre les arbres et de savoir comment intervenir dans un fourré ou un gaulis de hêtres, de chênes ou de charmes. LA CHASSE La location de la chasse est divisée en deux lots, dont le principal est attribué à la société de chasse du Plongerot. Le second est loué à la société de chasse au bois du Breuil, présidée par Thierry Galaud. Les baux en cours ont été signés pour la période 2016-2025. Une forte population de sangliers fréquente la forêt. L’agrainage en ligne est pratiqué chaque semaine. Renards, chevreuils et cerfs sont aussi recensés. 2021-2040 En 2019, des inventaires sont entrepris pour estimer le volume de bois sur pied de l’ensemble du massif. En 2020, un nouveau document sera rédigé, en collaboration avec l’équipe municipale, à la lumière des données d’inventaire et selon les attentes des élus. Les passages en coupe veilleront à lisser au mieux les recettes de bois sur toute la période tout en assurant la périodicité des interventions sylvicoles. De plus, le patrimoine forestier communal de Marac est inclus dans l’aire du Parc National, auquel la commune a adhéré. Le volet de production forestière sera maintenu et les volets biodiversité et enjeux sociaux seront accentués. Il conviendra de mieux connaitre et repérer les espèces qui font l’originalité de la forêt communale et de conforter son utilisation par les chasseurs, les promeneurs, les affouagistes, etc. Merci à Vincent RICARD, garde forestier ONF en activité et Alain PRODHON, garde forestier ONF en retraite. Page 2 THERESE ET HUBERT BOURGEOT, 24 RUE DE BOURGOGNE Vous les connaissez certainement car ils participent à toutes les manifestations du village. Mais ce que vous ne savez pas, Thérèse et Hubert, c’est une belle histoire d’amour. Nés à Marac tous les deux, Thérèse, 15 ans, entre à l’école ménagère de Montigny et commence à échanger des lettres avec Hubert, 24 ans. Mais les familles les obligent à attendre 4 ans avant de se marier. Cette année, ils viennent de fêter leurs noces d’azalée. Un peu d’histoire. En août 1944, le jour où Lucien Cheminade a été assassiné par les allemands, Hubert, âgé de 10 ans, a eu de la chance car les soldats, très excités, lui ont aussi tiré dessus alors qu’il se sauvait, rue de Champagne. Hubert a joué dans la troupe théâtrale du village. Il a participé à la construction de la salle des fêtes puis a rejoint les Aiglons. Il est entré au conseil municipal en 1971 et l’a quitté en 1995, après deux mandats de 1er adjoint. Aujourd’hui, toujours en bonne santé, Thérèse et Hubert profitent de leur retraite.