Samedi 28 Octobre Soirée Ninja Tune Bonobo (Live) Coldcut (Live) Zero Db

Samedi 28 Octobre Soirée Ninja Tune Bonobo (Live) Coldcut (Live) Zero Db

28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 1 Jean-Philippe Billarant, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Samedi 28 octobre Soirée Ninja Tune Bonobo (live) Coldcut (live) Zero dB Dans le cadre du cycle Les Temps modernes Du mardi 24 octobre au mardi 7 novembre 2006 | octobre 28 Samedi Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.cite-musique.fr Soirée Ninja Tune Ninja Tune Soirée 28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 2 Cycle Les Temps modernes DU MARDI 24 OCTOBRE AU MARDI 7 NOVEMBRE Comment oublier le désopilant portrait que brossait Chaplin de la société MERCREDI 18 OCTOBRE industrielle dans Les Temps modernes ? Le petit homme au chapeau et à la canne semble y danser au milieu des machines les plus folles, comme Spectacle jeune public la machine à nourrir le travailleur, qui s’emballe de façon irrésistible… Bâ-Ti-Boum Concert sur instrumentarium original Tournant le dos à la vogue nouvelle des talkies, Les Temps modernes et Les Lumières de la ville, ni parlants ni muets, font entendre tout aussi Conception et musique bien des voix impersonnelles et autoritaires d'hommes-machines que le charabia de Jean-Louis Mechali de la chanson de Charlot (Les Temps modernes) ou les borborygmes des discours Textes et mise en scène officiels (Les Lumières de la ville). Les deux films s’appuient aussi beaucoup de Régis Hébette sur des musiques composées par Chaplin lui-même, que Carl Davis revisite et fait revivre dans toute leur verdeur pour accompagner les gesticulations Compagnie Lutherie urbaine du vagabond aux prises avec la ville industrielle. Gaston Braka Alain Guazzelli Parmi les machines qui ont peu à peu peuplé le paysage urbain, il y a aussi Patrick Gigon des instruments de musique d'un nouveau genre, comme l’étonnant thérémin des années 1920, encore utilisé dans bien des musiques électroniques d’aujourd’hui. Le « capteur gestuel » en est en quelque sorte l’héritier : MARDI 24 OCTOBRE, 20h il traduit les mouvements du corps de l’interprète en données numériques, qui à leur tour modulent le son et l’image. Les Temps modernes Film de Charles Chaplin Dans les années 1930, John Cage invente le « piano préparé », à la sonorité Musique de Charles Chaplin radicalement altérée par des objets insérés entre les cordes, tandis que Varèse États-Unis, 1936, 89 minutes écrit pour une nouvelle flûte de platine (Densité 21.5) Orchestre de la Radio flamande Autre machine musicale, la platine, utilisée par Matt Black et Jonathan More Carl Davis, direction (Coldcut). Explorateurs d’une esthétique du collage généralisé, ces deux DJs de la scène britannique produisent depuis le milieu des années 80 d’impressionnants remixes (de l’album Say Kids, What Time Is It ? en 1987 jusqu’à Sound Mirrors MERCREDI 25 OCTOBRE, 20h en 2006) qu’ils accompagnent, en concert, de projections d’images mixées. Les Lumières de la ville Les sons de la ville s’invitent dans la musique, comme chez Varèse avec Film de Charles Chaplin Ionisation (1933), qui utilise les sirènes d’alarme, instruments emblématiques Musique de Charles Chaplin et José des temps modernes également présents chez Steve Reich dans Different Trains Padilla (thème « La Violetera ») (1988). Chez Berio, c’est une cité toute bruissante des cris de ses vendeurs États-Unis, 1931, 81 minutes qu’évoque Cries of London, tandis que Streets, une création de Bruno Mantovani, dépeint la « suractivité humaine d’une ville comme New York ». Orchestre de la Radio flamande Carl Davis, direction Enfin, l’espace est au cœur de La Célébration des Invisibles de Philippe Hurel (né en 1955), à travers la trajectoire des sons, comme de Réseaux (1996-2003), du compositeur Hanspeter Kyburz, qui a recours à la théorie du chaos et à la géométrie fractale pour tramer un espace fait de motifs sans cesse variés, non sans analogie avec Pierre Boulez qui, dans Dérive 2 (1988-2002), poursuit une captivante méditation sur la cohérence. 2 28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 3 SAMEDI 28 OCTOBRE, 15h DIMANCHE 29 OCTOBRE, 16h30 MARDI 7 NOVEMBRE, 20h Forum Edgar Varèse Hanspeter Kyburz Les instruments des temps modernes Densité 21.5, pour flûte Réseaux John Cage Bruno Mantovani 15h Conférence Sonates et Interludes, pour piano Streets (commande de l’Ensemble La nouvelle lutherie au XXe siècle préparé (extraits) intercontemporain, création) Marc Battier, musicologue Iannis Xenakis Pierre Boulez Kottos, pour violoncelle Dérive 2 16h Table ronde Steve Reich Animée par Hugues Genevois, Vermont Counterpoint, pour flûte Ensemble intercontemporain chercheur et bande Pierre Boulez, direction Avec Thierry Maniguet, Different Trains, pour quatuor conservateur au Musée de la à cordes et bande musique, Laurent Dailleau, thérémin, et Nadia Ratsimandresy, Solistes de l’Ensemble ondes Martenot intercontemporain 17h30 Concert Sensors Sonics Sights SAMEDI 4 NOVEMBRE, 20h Cécile Babiole, capteurs, ordinateur Edgar Varèse Laurent Dailleau, thérémin, Ionisation (version pour six ordinateur percussionnistes) Atau Tanaka, biomuse, ordinateur Luciano Berio Cries of London Philippe Hurel SAMEDI 28 OCTOBRE, 20h La Célébration des Invisibles (création) Soirée Ninja Tune Percussions de Strasbourg Bonobo (live) Musicatreize Roland Hayrabédian, direction Cold Cut (live) Invité : Juice Aleem, chant Zero dB 3 28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 4 28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 5 SAMEDI 28 OCTOBRE – 20H Salle des concerts Soirée Ninja Tune Bonobo (live) Bonobo (Simon Green), basse Simon Little, claviers Jack Baker, percussions Tom Chant, saxophone Ewan Wallace, guitare Andy Wilkins, machines Sophie Faricy, chant Durée: environ 1h. Pause Cold Cut (live) Matt Black, Jonathan More, platines Invité: Juice Aleem, chant Durée: environ 1h15. Pause Zero dB Christopher Vogado Neil Combstock Durée: environ 1h15. Ce concert est enregistré par France Musique, partenaire de la Cité de la musique. Fin du concert vers 00h20. 5 28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 6 « J’aimerais avoir un globe musical. Avec les lieux d’origine de chaque style, et les connexions entre tous. C’est intéressant d’écouter les nouveaux mariages entre l’homme et la machine, entre les musiques racines et le sampler. Plus les humains s’emparent des machines, plus les machines se remplissent d’idées, plus les idées les détournent de leurs fonctionnalités premières. La Jamaïque est exemplaire de cela, avec l’invention du dub, un bricolage qui est devenu une marque de fabrique, une source d’originalité. Et une référence constante pour nous.» Eux, c’est Matt Black et Jonathan More, son acolyte. Bientôt vingt ans qu’ils se sont rencontrés, plus de quinze ans qu’ils ont créé Ninja Tune, plus qu’un label londonien, une galaxie foutraque d’électrons libres bienvenus dans ce laboratoire post-dadaïste où les disques ne tournent pas en rond, privilégiant les voies détournées et les sillons peu labourés. Depuis 1990, ces deux producteurs ont sorti plusieurs centaines de galettes, des ovnis aux formes aléatoires qui renvoient aux « rhizomes» et autres « mille plateaux» : Amon Tobin et ses primesautiers bricolages branchés drum’n’bass, la paire Flanger et ses dérivations entre jazz cosmique et constellation électronique, Roots Manuva et son hip-hop surgonflé, Jason Swinscoe et son Cinematic Orchestra, les curiosités dérangées de Funki Porcini, ou encore Chris Bowden, saxophoniste surréaliste. Nul doute que ce label – et ses sous-divisions dont l’expérimentale Ntone – ne ressemble à aucun. Voilà aussi pourquoi les Ninja Tune ont durablement marqué les esprits, avec quelques beaux succès à la clef, mais sans jamais renoncer à leurs différences de style, ni masquer leurs divergences avec l’industrie qui usine des produits. Eux se sont toujours entendus comme des artisans, confrérie de sampleurs farceurs prompts à tous les (bons) délires. Tels sont les Ninja Tune, joyeux adeptes du copier-décadrer et francs partisans du « copyleft ». Passer une soirée – et plus si affinités – en leur compagnie, c’est la promesse d’un drôle d’électrochoc, pour le meilleur et pour de rire. C’est la possibilité d’ouïr des lendemains en chantier… Qui a parlé des temps modernes ? Bonobo Il ne faut pas manquer d’ironie pour prendre comme nom de scène celui d’un petit singe dont on prédit l’extinction définitive en ce terrible siècle qui commence. À moins que ce ne soit un brin de mélancolie qui ait inspiré Simon Green, autodidacte qui touche à tout ou presque comme instrument. De quoi aider ce jeune Britannique à mieux manipuler la petite souris de son ordinateur pour donner vie à des mélodies douces-amères qui caractérisent l’élégance de son univers. À ce titre, Days To Come, troisième opus qui vient tout juste d’être publié, pousse le pitch encore un peu plus loin, alternant instrumentaux aux détours aventureux et chansons aux contours pop. Histoire d’élargir la palette d’un chromatisme romantique, histoire d’offrir une vision sensible de notre réalité virtuelle, où l’esprit du jazz libre affleure en des montages-collages hallucinatoires. Renversant, comme le terrible chorus qui booste “On Your Marks”, cocktail détonant de rythmiques concassées et de bribes harmoniques. 6 28-10 Cold Cut:28 oct COLD CUT Ninja tune 20/10/06 12:42 Page 7 SAMEDI 28 OCTOBRE Coldcut Dans la sphère électronique, ils font figure d’ancêtres, ou plutôt de pionniers. C’est en 1987 que Matt Black rencontre Jonathan More dans un magasin de disques. L’un est la tête dans les ordinateurs, l’autre est enseignant dans une école d’art.

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