Bio-Généalogie de Samuel POZZI (3) descendants Voir BG - Samuel POZZI (1) ascendants & (2) ascendants collatéraux Marie-Thérèse Emilie Jean Samuel POZZI Elisabeth LOTH-CAZALIS Bergerac, 03/10/1846 Lyon, 12/07/1856 Paris, 13/06/1918 Paris, 14/03/1932 Sarah BERNHARDT Paris, 1844 – Paris, 1923 (1) (2) (12) Paris, Mairie 8è, 09/11/1879 Marguerite Fernand Judith GAUTIER VALLEE - Paris, 1845 BOURDET (3) PLEVILLE (5) (13) Dinard, 1917 Marthe Louise Jacques POZZI Catherine POZZI Paris, 07/06/1896 (6) Paris, 13/07/1882 vers 1950 (?) Geneviève HALEVY 03/12/1934 1849 - 1926 1903-04 (4 ) (14) Illan de Georges BIZET Jean POZZI CASAFUERTE Paris, 1838 Paris, 30/05/1884 Bougival, 1875 Emile STRAUS 1967 René RAOUL-DUVAL 1905-06 Voir BG de Georgia Georgie Jenny Jacques BIZET Carolus DURAN CALOUTA Marika URQUHART Sabine 10/1898 CALOUTA 1872 Carolus DURAN (18 ) 07/1974 (15) (9) Louise CHOQUET 1934 1882 épouse ACKERMANN Paris, 1813 – Nice, 1890 (7) LECUREUL Edouard BOURDET Augustine BULTEAU St-G.-en-Laye, 26/10/1887 André Michel 1860 - 1922 Paris, 17/01/1945 26/01/1909 Charles Denise 1920 ? SEDELMEYER POIRET 1921-22 1837 - 1925 Jean (16) 1910 (22 ) MARCHAND Maurice Madeleine 1899 ? LELY REMON Barthélémy Eugène Fanny Emma VALERY FISCHHOF FISCHHOF GRASSI 1913 ? - 03/1887 Denise (17) May REMON 1920-1928 SAMAZEUILH Paul VALERY ? ? ? Sète, 30/10/1871 (10) Paris, 20/07/1945 Berthe 1918-19 ? MORISOT Claude BOURDET Gaston Gobillard ? Paris, 28/10/1909 (21 ) MORIN Eugène Edouard Paris, 20/03/1996 MANET MANET 1914-15 (8) Jeannie Robert GOBILLARD Ernest (20 ) SIEGFRIED Julie 31/05/1900 (11) MANET ROUART 1913-16 Catherine Nicolas André (19 ) FERNET Claude Agathe François BOURDET BOURDET 1903 - ? 1906 - ? 1916 - ? BG - POZZI 3 desc.sxi / pozzi3 Alain BUGNICOURT Décembre 2005 Résumé hagiographique: Samuel POZZI est un Chirurgien obstétrique français, considéré comme un des Pères de la gynécologie française. Docteur en médecine en 1873, Agrégé en 1875 et chirurgien des hôpitaux de Paris en 1877. Elu à la 1ère Chaire de gynécologie de la Faculté de médecine de Paris en 1901. Membre de l'Académie de médecine en 1896. Sénateur de la Dordogne de 1897 à 1902. Assassiné dans son cabinet par un de ses ex-patients atteint du délire de persécution, le 13 juin 1918.* Commentaires de la BioGénéalogie: ( 1) Thérèse est l'héritière d'une riche famille bourgeoise lyonnaise, cousine du poète CAZALIS-Lahor. Après un coup de foudre réciproque suivi d'une relation passionnelle durant 18 mois, le couple Loth-Cazalis/Pozzi connu des difficultés croissantes. Mais Thérèse refusera le divorce malgré les frasques de Samuel. Elle est inhumée à Bergerac, au cimetière catholique Beauferrier, en compagnie de sa fille Catherine. ( 2) Dreyfusard, Wagnérien, amateur d'art, de lettres et de femmes ... En 1871, Samuel retient sa place pour 1872 à l'hôpital de la Pitié (alors situé rue Lacépède ...)dans le Service de Paul BROCA (né à Ste-Foy-la-Grande) Dès 1876, Samuel POZZI s'initie à la méthode antiseptique auprès de John LISTER, à Edimbourg, directe application des travaux de L. PASTEUR. (voir BioGénéalogies de J. LISTER et celles de L. PASTEUR) En 1915, il fit connaître le procédé de désinfection des plaies mis au point par Alexis CARREL et le chimiste H. DAKIN (voir BioGénéalogie d'A. CARREL). Guidé par son maître BROCA, il s'intéressa d'abord à l'anthropologie pour finalement co-traduire en 1890 le livre de Charles DARWIN sur « l'expression des émotions chez l'homme et les animaux » et installa dans plusieurs pièces de son appartement parisien une collection réputée de terres cuites. Sur sa demande, a été inhumé dans son uniforme militaire de Lieutenant-Colonel et enterré dans sa ville natale de Bergerac, au cimetière protestant du Pont-St-Jean. ( 3) La pauvre Catherine connut une vie ... « exceptionelle » mais peu enviable ! Elle est née à Paris, 10 Place Vendôme, des mains du Dr PINARD (comme Marie BONAPARTE). Autodidacte, diariste et poète, elle a fréquenté les scientifiques et les écrivains du tout-Paris aristocratique et bourgeois. Jeune fille de la fin du 19ème siècle, elle est nantie de parents riches, instruits mais ... débordés ! Affublée d'une mère ... possessive et mondaine, d'un père ... qui a eut « toutes les femmes à ses pieds (mains) » mais qui a complètement raté l'amour de sa fille ! Catherine fut rapidement meurtrie, broyée dans les déchirements égoïstes du couple. Talonnée par l'asthme et minée par la tuberculose, elle sut canalisée sa sensibilité (dans une forme de résilience ?) en rédigeant un « Journal » particulièrement dense pour sa courte existence. Sa liaison tumultueuse (de 1920 à 1928) avec Paul VALERY « la comble et la dévaste » à l'image de son fougueux caractère. En 1921, elle loue puis achète une Villa à Vence (près Nice). Elle décède en 1934, rongée par la morphine et le laudanum ... et repose avec sa chère mère. Sa villa sera vendue au peintre Marc CHAGALL (1887-1985). ( 4) Jean est né à Paris, 10, Place Vendôme. Il fut mis au monde par ... son père, le Dr Adolphe PINARD (1844 - 1934) étant en retard ! Ce fils aîné de Samuel et Thérèse fut «la réussite» de la fratrie. A l'instar du seul fils du célèbre Louis PASTEUR, Jean fut « attaché d'Ambassade » dans différents pays et villes, de 1907 à 1942. Bien-né, séducteur ... il fut le digne fils de Samuel. Sa liaison avec Sabine CAROLUS-DURAN ( la fille du maître de stage de John SINGER SARGENT, le célèbre portraitiste américain qui immortalisa Samuel POZZI dans un tableau non moins célèbre ... voir BG- John SARGENT) se termina par un duel car Sabine lui préferra son beau-frère André BOURDET. Jean s'assagit et se maria à 52 ans. Puis à l'image de son père, il retourna dans son Périgord ancestral ou il administra la petite commune de cours-de-Pile, près de Bergerac. Il repose dans un lieu-dit voisin « La Conne », règnant sur un cimetière-écrin ceinturant une modeste chapelle. ( 5) Le sort s'acharna sur la vie du pauvre Jacques qui fut encore plus tragique que celle de son aînée Catherine. Choyé par sa mère et sa soeur, vers l'âge de 10 ans, le cher Jacques devint le « frère fou », atteint de manie paranoïaque. Il erra d'asile en asile (Vanves, St-Germain, Suresnes) puis en Suisse (Nyon près de Lausanne chez le Dr FOREL, Malevoz près Monthey chez le Dr REPOND). * Comme le chirurgien Aimé GUINARD assassiné par un de ses anciens opérés (l'espagnol HERRORO), le 13 juin 1911. Ce meurtrier l'a abattu d'une balle de révolver dans l'abdomen, sur le parvis de Notre-Dame de Paris alors qu'il sortait de son service de l'Hôtel-Dieu. Alain BUGNICOURT Décembre 2005 Commentaires de la BioGénéalogie (suite): ( 6) La famille BOURDET habitait au 14, rue de la Pépinière, dans le 8ème arrondissement de Paris, mais Catherine a connu son futur beau-père d'ingénieur durant l'été 1901, à bord de son bâteau. D'où le surnom très évocateur qu'il lui a inspiré « son père de mer » ou encore son « repère » ! ( 7) Auteur dramatique français, observateur incisif des moeurs de la société bourgeoise de l'entre-deux-guerres. Administrateur général de la Comédie Française en 1936. ( 8) Claude BOURDET, ingénieur en physique technique de l'Ecole Polytechnique de Zürich, fut journaliste et écrivain. Mobilisé en 1939 comme Lieutenant d'Etat-major dans le Jura. Après sa démobilisation en août 1940, marié et père de 3 enfants, il fonde une huilerie-savonnerie dans les Alpes-Maritimes. Résistant de la 1ère heure sous le nom de LORRAIN, il est recruté par Henri FRENAY et travaille avec Jean MOULIN. Arrêté par la gestapo en mars 1944, il est déporté à Neuegamme en juin 1944, puis à Sachsenhausen en juillet et Buchenwald en février 1945 d'où il sera libéré en avril 1945. ( 9) Sabine, la fille de Carolus DURAN = le plus célèbre portraitiste mondain de la fin du 19ème siècledu maître de stage de John SINGER SARGENT, le célèbre portraitiste américain qui immortalisa Samuel POZZI dans un tableau non moins célèbre ... voir BG- John SARGENT et de Carolus DURAN) se termina par un duel car Sabine lui préferra son beau-frère André BOURDET. Par sa mère, elle était la nièce de Sophie CROIZIER (amie et rivale de Sarh BERNHARDT) et par sa soeur, elle était la belle-soeur de Georges FEYDEAU (1862 – 1921). (10) Ecrivain. Un des plus grand poète français du 20ème siècle. (11) Nièce du peintre Berthe MORISOT (Bourges, 1841–Paris, 03/1895), élève de COROT et belle-soeur d'Edouard MANET en 1876. Jeannie et Paul se sont mariés le même jour que Julie MANETet Ernest ROUART, collectionneur de tableaux, proche ami de Paul Valéry chez lequel ce dernier vivait au 3ème étage de leur maison. (12) Henriette Rosinne BERNARD dite Sarah BERNHARDT (1844 – 1923) Parmi ses multiples conquêtes, Sarah épousa un aristocrate grec, Jacques Ambroise Aristide RAMALA en 1882. Son mariage ne dura qu'une année. Son grand amour de sa vie fut son fils Maurice, né le 22 décembre 1864. Samuel et Sarah connurent un amour exemplaire. Quelques missives en témoignent. En 1898, Samuel opère Sarah d'un kyste de l'ovaire de la grosseur d'une tête d'enfant de 14 ans ! Elle effectuera sa convalescence dans sa propriété de Belle-Ile-en-Mer, à la pointe des Poulains. Son « Docteur-Dieu » supervisera l'amputation réalisée le 22 février 1915 par le chirurgien Maurice DENUCE à Bordeaux pour juguler la progression de la tuberculose ostéo-articulaire de son genoux droit. Enfin, au mois de mars 1917 une nième crise de pyélonéphrite gauche la terrasse lors d'une tournée aux Etats- Unis.
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