L’Algérie profonde / Centre Il recevra les ordures ménagères d’une dizaine de communes Le CET de la daïra de Boghni opérationnel La mise en servic e du CET est un grand soulag ement . ©D. R. Les travaux ont été achevés depuis presque une année mais, en raison de l'absence d'un accès adéquat aux camions et de quelques problèmes d’ordre technique, il n'a pas été mis en service à temps. Ce fut un grand soulagement pour les APC de la daïra de Boghni ainsi que celles des daïras des Ouadhias et Maâtkas du fait que le centre d'enfouissement technique des ordures ménagères est opérationnel. Ainsi, les dix communes de ces trois daïras limitrophes devraient en finir avec ces décharges sauvages improvisées ici et là sur leurs territoires respectifs. Depuis la mise en service de cette infrastructure qui a fait couler beaucoup d'encre à cause du retard pour sa livraison, les camions et les tracteurs des collectivités locales concernées déchargent leurs déchets dans ce CET situé à 3 km à la sortie de Boghni (35 km au sud de Tizi Ouzou), au lieudit Ichiouache. Certes, les travaux ont été achevés depuis presque une année mais, en raison de l'absence d'un accès adéquat aux camions et de quelques problèmes d’ordre technique, il n'a pas été mis en service à temps. Cela a poussé les riverains à fermer, en juin dernier, la décharge d'Ichiouache qui, disons-le, leur a causé énormément de nuisances et de maladies en tout genre. D'ailleurs, durant cette fermeture qui a duré plus de deux mois, les communes de Boghni, Bounouh, Mechtras et Assi Youcef ont été contraintes de transférer leurs ordures ménagères au CET d’Oued Falli, près de Tizi Ouzou, chef-lieu de wilaya. “Au lieu d’effectuer deux rotations par jour, nous ne faisions qu'une seule eu égard à l'éloignement du CET de Tizi Ouzou par rapport à notre commune”, nous a confié le P/APC de Bounouh, qui précise que “nous sommes vraiment soulagés parce que, maintenant, nous assurons désormais deux voyages par jour”. Il est à noter que c'est le quatrième CET dont dispose la wilaya après ceux d’Oued Falli, de Ouacif et de Draâ El-Mizan. Par contre, les trois autres projets d'Illoula Oumalou, d'Aghribs et de Mizrana butent malheureusement sur des oppositions diverses et futiles émanant de citoyens zélés. O. Ghilès.