This is a reproduction of a library book that was digitized by Google as part of an ongoing effort to preserve the information in books and make it universally accessible. https://books.google.com A propos de ce livre Ceci est une copie numérique d’un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d’une bibliothèque avant d’être numérisé avec précaution par Google dans le cadre d’un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l’ensemble du patrimoine littéraire mondial en ligne. Ce livre étant relativement ancien, il n’est plus protégé par la loi sur les droits d’auteur et appartient à présent au domaine public. L’expression “appartenir au domaine public” signifie que le livre en question n’a jamais été soumis aux droits d’auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à expiration. Les conditions requises pour qu’un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d’un pays à l’autre. Les livres libres de droit sont autant de liens avec le passé. 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Vous pouvez effectuer des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l’adresse http://books.google.com 1 .heirure FOURNIER t * Paris. — AUGUSTE MIE, imprimic* , Rue Joquelel, n° 9, place de U Bon™. 3T9173 LA DANSE . :.. r 379173 LA DANSE h h DEPUIS BACCHUS JOSQO A MADEMOISELLE TAGLHMÏI. CASTIL - BX.AZS. PARIS, CHEZ PAULIN, LIBRAIRE -EDITEUR, Place de la Bourse. i83a . ET LES BALLETS, DEPUIS BACCHUS Jusqu'à Mademoiselle Taglioni. CHAPITRE I". Origine de la Danse et du Ballet. — Danses des anciens. — Pylade et Bathyle , leur rivalité. — Bal masqué donné par Messaline. — Le danseur Démétrius. — Pro digalité des dames romaines pour les pantomimes. — Vérité dramatique parfaitement observée par les Romains. Le ballet est un genre de spectacle plus ancien que l'opéra, même en ad-: optant l'opinion du savant orientaliste Morenas , qui fait remonter l'existence i . x - y . a LA DANSE du drame lyrique, dans l'Inde, bien avant l'expédition d'Alexandre. M. Mo- renas a vu représenter des pièces chan tées avec chœurs et symphonie dans plusieurs villes de ce vaste empire. Les Hindous n'inventent plus rien ; ils ne sont point imitateurs, et leur indiffé rence abandonne de jour en jour les sciences et les arts , cultivés avec tant de succès sur les bords du Gange, à une époque où le voile de l'ignorance couvrait encore le reste du monde. Le drame chanté, l'espèce d'opéra qu'ils possèdent, est donc antérieur à tout ce que les autres nations ont produit en ce genre. La danse régulière n'a pu exister sans la musique, la mélodie a marqué la cadence , et les premiers pas du danseur ont été formés sur des chansons. Les Grecs représentaient des actions en pantomime avant de réciter mélo . % ET LES BALLETS. , 3 dieusement leur tragédie. Lors de la re naissance des arts, on a voulu rétablir le drame déclamé par des acteurs qui réglaient leur intonation sur l'accom pagnement de la symphonie ; on a vou lu faire parler une foule de personnes en chœurs diversement caractérisés , comme Sophocle et Sénèque le firent jadis. Après avoir long-temps cherché la tragédie grecque , on trouva l'opéra vers 1475 ; nous devons nous applau dir de cette erreur, puisqu'elle a fait connaître un nouveau spectacle , bien supérieur à la tragédie , sous les rap ports de la force d'exécution , de l'ap pareil et de la vérité dramatique. Les grands ballets à machines et décora tions , dont les récits , parlés ou chan tés, expliquaient ce que la danse n'au rait pas pu dire assez clairement aux spectateurs, étaient connus avant cette époque. Ces ballets ont beaucoup plus 4 "LA. DANSE contribué à l'invention de l'opéra que les souvenirs de la tragédie ancienne , et l'imitation qu'on en voulait faire. Puisque les Grecs , les Romains , les Italiens, les Français, ont suivi une marche uniforme à l'égard du drame récité ou chanté , nous devons présu mer que les Hindous en ont agi de même. Les bayadères dansaient et re présentaient une action avec des gestes • et des pas, avant que l'opéra sérieux ou comique eût déployé sa pompe et ses merveilles à Bénarès, à Calcutta. Bacchus avait été leur maître ; ce dieu ne fît la conquête de l'Inde que pour apprendre à danser à ses habitans. Les recherches des érudits n'ont pu nous donner encore des notions bien exactes sur la musique des anciens. Nous ne savons pas comment les Ru- bini, lesPasta, les Paganini, les Bohrcr de la Grèce , gouvernaient leurs voix ET LES BALLETS. 5 et leurs instrumens. Que dis-je? nous ignorons encore si l'harmonie , telle que nous l'entendons, et telle que nous la pratiquons , était en usage de leur temps? Et pourtant les Grecs écrivaient leur musique. Nous n'avons que des relations, souvent très exagérées, sur les effets de cet art ; ces effets mer veilleux, pour la plupart du moins, ne prouvent pas que les artistes qui les ont produits fussent bien habiles. Les musiciens, les danseurs, les mimes de l'antiquité , faisaient des prodiges ; il faut bien se fier aux récits de l'histoire, puisque nous n'avons aucun monu ment qui serve à prouver le contraire. Je me bornerai donc à conter les faits et gestes des plus fameux danseurs, en laissant à mes lecteurs la liberté de penser que Bathyle et Thymèle ne dan saient pas avec autant de perfection que Perrot et Mlle Taglioni. G LA DANSE Platon veut que l'on donne les pre miers soins à régler le corps , avant de former l'esprit. Il considère la danse comme une discipline qui doit con duire à la vertu , puisque cet art mo dère la joie , la colère , la crainte , la mélancolie , qui , selon ce philosophe, sont les passions les plus dangereuses. Il ajoute que les législateurs se servirent des fêtes , des spectacles , des jeux , pour retenir les peuples dans la sou mission, en les amusant, et pour dé lasser les princes et les magistrats de leurs occupations sérieuses. On dansait dans les temples, sur les théâtres et les places publiques.
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