OPERA HEATRE D^ÂVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE LE PAYS DU SOURIRE 2004 2005 LE FORUM Restaurant - Bar - Cocktails - Glacier Une coupe de champagne vous sera offerte gracieusement avant votre dîner sur présentation du billet d'entrée. 20, place de l'Horloge - 84000 AVIGNON TéL 04 90 82 43 17 - Fax 04 90 82 28 37 Samedi 7 mai 2005 - 20h30 Dimanche 8 mai 2005 - I4h30 Clôture de la Saison d'Opérette LE PAYS DU SOURIRE Opérette romantique en trois actes Livret d'André Mauprey et Jean Marietti d'après Victor Léon, Ludwig Herzer et Fritz Lohner Musique de Franz Lehar (Editions musicales Max Eschig) En co-production avec l'Opéra de Nancy et de Lorraine En partenariat avec France Bleu Vaucluse DISTRIBUTION Direction musicale Jean-François VERDIER Direction des chœurs Stefano VISCONTI Etudes musicales Muriel BÉRARD Mise en scène Jacques DUPARC Chorégraphie Eric BÉU\UD Décors et Costumes Arthur ABALLAIN Lumières Noël LEMAÎTRE Princesse Lisa Anne-Sophie SCHMIDT Princesse Mi Sophie HAUDEBOURG Comtesse de Lichtenfels Suzy BONET Laure Isabelle MONPERT Prince Sou-Chong Gilles RAGON Gustave de Pottenstein Jacques DUPARC Prince Tchang Patrick VILET LEunuque Jean-Claude CALON Lichtenfels Ludovic CROMBÉ Le Général Alain CHARLES Fou-Li Olivier DUBOIS Un serviteur Serge MIONE Conseiller artistique Raymond DUFFAUT ORCHESTRE LYRIQUE DE REGION AVIGNON-PROVENCE CHŒUR DE LOPÉRA-THÉÂTRE D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Stefano Visconti BALLET DE LOPÉRA-THÉÂTRE D'AVIGNON ET DES PAYS DE VAUCLUSE Direction : Eric Bélaud Directeur de la Scène et des Services Techniques Patrick RICHALET Directeur de Production Philippe TURCHI Régisseur Général Patrice BLANCKE Régisseurs de Scène Nathalie BRUNO - Michele SORO Chef Costumière Marie ROUSSEAU Coiffeuse-Perruquière Christiane BRUNO Maquilleuse Laurence LABROUSSE Les perruques sont fournies par la Maison Buteux IRouenl et les chaussures par la Maison Pompeï iParisj. LOpéra-Théâtre d'Avignon et des Pays de Vaucluse remercie le Pestival d'Avignon pour sa collaboration technique. LE COMPOSITEUR FRANZ LEHAR (1870-1948) ranz Lehar, enfant d'une fanniUe hongroise, est né le 30 avril 1870 à Comorn (Hongrie). Son père, Fchef de musique militaire, l'envoie dès l'âge de douze ans au Conservatoire de (Musique de Prague où il sera l'élève de Fibil< et de Dvoral<. En 1888, il est nommé (Maître des Concerts du Théâtre d'Eberfeld-Barmen. A partir de 1890, il est chef de musique dans différents régiments de l'armée. C'est le 28 décembre 1905 qu'est représentée pour la première fois la célèbre Veuve Joyeuse. Il compose alors plusieurs opérettes : Le Comte de Luxembourg (1909), La Danse des Libellules 11924), Paganini (19251, Le Tzarévitch (1927), Frédérique (1928), et enfin Le Pays du Sourire 11929), pour ne citer que les oeuvres les plus populaires d'une production de trente ouvrages. Franz Lehar a également composé un grand nombre de chansons et de marches militaires. Après un séjour de deux ans en Suisse (de 1946 à 1948), il retourne en Autriche, où il meurt dans sa résidence de Bad Ischl le 24 octobre 1948, à l'âge de soixante-dix-huit ans. Franz Lehar est considéré comme le créateur de la « grande opérette ». Ses succès en ce domaine lui ont d'ailleurs valu une réputation mondiale. Lènorme réussite remportée par l'œuvre de Lehar est surtout due à son immense talent de mélodiste et à la richesse de son inspiration. Profusion de brillantes et expressives mélodies, voluptueuses et raffinées sonorités orchestrales sont les atouts de ce véritable « Puccini de l'opérette ». Le Pays du Sourire fut créé à Berlin le 10 octobre 1929. La première française eut lieu à la Gaîtè Lyrique à Paris le 15 novembre 1932. Lehar, dans cette opérette, s'adonne fort peu au rythme de la valse. Dès l'ouverture, on sent un style élargi et expressif. Lorsque Sou-Chong paraît, la déclama- tion et le dialogue lyrique se mêlent à la mélodie et, bientôt, des recherches ingénieuses et légères évoqueront des échos exotiques, accentués au deuxième acte par des danses et des chœurs. Lorchestration est comme toujours d'une écriture très habile, particulièrement soignée et, plus d'une fois, la mélodie du violon-solo y chante avec expression. LŒUVRE Autour du P^yS DU SOURIRE Mettre en scène Le Pays du Sourire, c'est prendre en considération que, contrairement aux méde- cins et aux pharmaciens, l'amour n'est pas « sans frontière »... Mais c'est aussi répondre à ces questions : - Lequel de ces deux pays : la Chine et l'Autriche, lequel de ces deux personnages : Lisa ou Sou- Chong est le plus insupportable à vivre ?!... - Lisa, en déclarant son amour à Sou-Chong, s'adresse-t-elle à lui ou à la Chine toute entière ? Mettre en scène Le Pays du Sourire, c'est admettre aussi une Chine imaginaire où les chinois parlent un français impeccable, et chantent en revanche un « chinois » qui ne veut absolument rien dire !... Admettre un pseudo Grand Duché de Lichtenstein, où le protocole et la marine officielle se perdent dans un rythme à trois temps... quitter ses invités pour « prendre un thé à deux... », sans pour autant passer pour le dernier des sans-gêne !... Mais Le Pays du Sourire, c'est aussi l'une des très rares opérettes qui finit mal. C'est en 1932 que la Gaîté Lyrique présente la nouvelle œuvre de Franz Lehar qui nous conduit dans une Chine d'opérette traitée à la viennoise et qui va devenir l'un des plus solides piliers du répertoire lyrique. A sa création, le succès est immédiat et le public écoute avec ravissement le fameux « Duo du Thé ». Jacques Duparc ARGUMENT e Comte de Lichtenfels donne une soirée en Mais ce bonheur est menacé. Tchang, oncle de l'honneur de sa fille, la Comtesse Lisa, qui Sou-Chong, gardien zélé et fanatique des rites vient d'enlever le premier prix d'une grande millénaires, oblige son neveu à épouser - épreuve sportive féminine. comme il est de tradition - quatre jeunes prin- cesses chinoises qui, depuis leur enfance, lui Les plus hauts personnages assistent à cette sont destinées. Après une certaine résistance, fête et, notamment, des ambassadeurs. Les Sou-Chong y consent, à condition toutefois qu'il Officiers de la Flotte viennent présenter leurs ne s'agisse là que d'un simulacre, d'une céré- hommages à Lisa. A la tête de la délégation, se monie sans conséquence. Mais Gustave, qu'une trouve le Lieutenant Gustave de Pottenstein, mission a conduit en Chine et qui profite de la cousin de la jeune Comtesse et fort amoureux circonstance pour rendre visite à sa cousine, d'elle. Profitant d'un instant de solitude, apprend la nouvelle et en informe Lisa. Celle-ci Gustave demande à Lisa de lui accorder sa ne peut y croire et interroge anxieusement son main. Elle se montre très étonnée, car elle a mari. Sou-Chong ne nie pas. Il sourit même de toujours considéré son cousin comme un bon voir Lisa attacher tant d'importance à un fait camarade, mais jamais elle n'a envisagé l'idée aussi anodin. Epouser quatre femmes ! Faut-il d'en faire son époux. Déception de Gustave qui que Sou-Chong soit resté vraiment un barbare soupçonne Lisa d'être tombée amoureuse du pour qu'il ose considérer cela comme une beau Prince Sou-Chong, Ambassadeur de chose insignifiante !... Chine. Il met sa cousine en garde contre une alliance possible avec un homme qui n'est pas Au cours d'une scène violente, Lisa somme de sa race et qui l'emmènerait vivre dans ce Sou-Chong de choisir : ces quatre jeunes pays inquiétant qu'est la Chine. Lisa affecte de femmes ou elle, Lisa ! Sou-Chong, au comble rire en entendant ces recommandations qu'elle de la fureur, déclare qu'il est le maître, qu'il déclare ne pas être fondées. Et pourtant... Dès fera ce que bon lui semble et qu'elle devra lui qu'arrive le Prince Sou-Chong, on sent tout de obéir Elle décide alors de le quitter suite que Lisa est amoureuse de lui. Cet amour Partir! Sou-Chong le lui défend bien. est du reste partagé. Or, le Prince vient d'être rappelé au plus haut poste politique de son Désormais, elle sera prisonnière. Mais le pays. Le voilà obligé de s'embarquer au plus Prince sent bien qu'il vient de briser son bon- vite. Entre Lisa et lui, se déroule une scène heur et que celle à qui il a « donné son cœur... » d'adieux éperdus. La passion qui les entraîne ne lui appartient déjà plus. l'un vers l'autre éclate à tel point que la jeune Gustave va s'efforcer de délivrer Lisa, captive de fille consent à suivre l'homme qu'elle aime son propre mari. Le jeune officier de marine dans son pays et à l'épouser sera aidé par la gracieuse Mi, à qui il a fait la C'est jour de fête. On remet solennellement au cour Une première tentative échoue. Prince Sou-Chong, la robe jaune qui ne doit être Lisa est bien gardée. Alors, Mi dévoile aux euro- revêtue que par les premiers magistrats du péens un passage secret. Mais la sortie aussi Pays, issus de familles de la noblesse la plus en est défendue. Lisa ne sera libre que lorsque pure. Malgré les honneurs dont il est l'objet, le Prince aura pris son parti du sacrifice. Il le Sou-Chong chérit de tout son coeur Lisa, la fera avec le sourire, mais avec ce sourire qui « Princesse Blanche », comme il l'appelle, à qui cache bien des larmes, et Mi qui s'était éprise à il donne le joli surnom de « Fleur de Lotus ».
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