214 FROM MADAME DU DEFFAND 3 APRIL 1772 tations trZs vives des deux ambassadeurs, comme Ztant contraires au Pacte de Famille.5 L'arret de '62 a done ZtZ confirmZ, et tout ce qui viendra de Rome, exceptZ ce qu'on appelle le pZnitentiel, sera en- registrZ au parlement, ce qui sauve la nation de la servitude de Rome, ou le Chancelier, pour gagner le clergZ, voulait la soumettre. Tout ceci vous paraitra un galimatias, mais vous pouvez en conclure que le crZdit du Chancelier recoit une brZche considZrable.6 On dit qu'il est question d'une nZgociation pour la rZconciliation des Princes, et que le d'Aiguillon et les autres ministres sont a la tete, et veulent en enlever l'honneur au Chancelier. II va y avoir une assemblZe extraor­ dinaire du clergZ; Fordinaire est qu'il n'y en ait que tous les cinq ans, celle-ci sera au bout de trois ans. On demande un don gratuit de douze millions, on en accordera dix; Fusage que Fon fait de tout cet argent est incomprZhensible. On me dit hier qu'il y avait toute ap­ parence que Fon ne continuerait point a payer au trZsor royal, comme on a fait depuis le commencement de FannZe; enfin, tout ceci parait si incertain, si chancelant, qu'il semble impossible que FZtat prZsent subsiste. Si vous voulez que je vous dise ce que j'ima­ gine qui arrivera, c'est que le Chancelier sera disgraciZ, que Fon don- nera les sceaux a M. de Boynes,7 que Fon fera quelques changements aux opZrations du Chancelier qui faciliteront aux Princes les moyens de se dZsister avec honneur de leurs protestations, qu'ils retourneront a la cour, qu'ils deviendront les valets de Mme du Barry, et qu'il ne restera que quelques victimes de FhZroisme. Je vois avec regret que M. de Beauvau sera une des principales. Cependant je soupconne qu'il a trouvZ quelques ressources; mais je n'en suis pas assez sure pour hasarder de le dire. 5. Ferdinand, Duke of Parma, was power which annihilated their rivals might grandson of Louis XV of France, nephew upon some other occasion be equally of Charles III of Spain, and cousin of dangerous to themselves. Maupeou's new Ferdinand I of the Two Sicilies. He there­ tribunal was no sooner established than fore participated in the Bourbon pacte de l'esprit de corps, one of the strongest and famille of 1761, which was an offensive most unvariable of human motives, was and defensive alliance among the four already so thoroughly established among countries. its members, that they insisted upon the 6. The clergy and parliaments of France necessity of their enregistering the declara­ had been always mutually jealous of each tions of the clergy, to give them the valid­ other. The Chancellor Maupeou, aware of ity of a law, although it had been by a this jealousy between the church and the cession of this very pretension of the parlia­ law, encouraged and supported the pre­ ment that the Chancellor had obtained tensions of the clergy, who saw with in­ the concurrence of the clergy to his new difference the destruction of the parlia­ system (B). ments, forgetting that the uncontrolled 7. Then minister of the marine (B). .
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