LISTE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS SALON DU LIVRE, ECOLE ALSACIENNE, 2012 (Lexique : AE : ancien élève, PE : parent d'élève, PAE : parent d'ancien élève,) Cette liste est non exhaustive. Elle reprend ce que nos auteurs souhaitaient signer. Dans la mesure du possible, ils seront tous là. Notre partenaire, le libraire Tschann apportera parfois d’autres livres, tous présentés sur les tables des auteurs. Tous les lecteurs intéressés par un livre devront aller préalablement les acheter auprès de la librairie présente dans chaque salle. Les exemplaires situés sur les tables servent uniquement à la consultation. Attention : certains auteurs viennent avec leurs propres livres, il convient donc de leur régler directement en chèque ou espèces. Nous avons proposé les horaires de présence des auteurs s’ils nous ont été proposés. Bonnes lectures ! Voir http://www.facebook.com/SalonDuLivreDeLEcoleAlsacienne Michel Marbeau AGLAN Alya Alya Aglan (PE) est historienne, spécialiste du XXe siècle, et plus particulièrement de la Seconde Guerre mondiale. Agrégée et docteur en histoire, elle est professeur l’Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne et enseignante à l’Institut d’Études politiques de Paris. Le Temps de la Résistance, Actes Sud, 2008, 400 p. Le mouvement historiographique actuel des études sur la résistance a nourri de nouvelles approches. Dans la France occupée depuis juin 1940 par les Allemands, la résistance française doit, pour se construire une légitimité historique, inscrire son action dans le temps. Les formes d’action choisies par les différents groupes combattants dépendent du diagnostic porté sur l’avenir français, européen et mondial, alors qu’un certain passé revendiqué leur permet d’intégrer l’histoire de la nation. Il s’agit donc d’analyser la naissance et l’évolution des principales formations résistantes par rapport à ces critères temporels, plutôt que de les décrire en fonction des distinctions classiques entre résistance intérieure et extérieure, gaullistes et communistes, réseaux et mouvements, « attentistes » et tenants de la lutte armée, ou encore entre politiques et militaires. Abordée sous cet angle, la résistance s’organise progressivement autour d’une nouvelle synthèse politique, dont le principe peut être défini comme un « humanisme socialiste » (Hauriou). AIRAULT RÉGIS (à partir de 18 h) Régis Airault est psychiatre. Il a travaillé auprès de l'ambassade française en Inde et il a vécu à Mayotte où il a mis en place le premier secteur de santé mentale de l'île. Il est l'auteur de deux livres parus aux éditions Payot : Fous de l'Inde. Délires Occidentaux et sentiments océaniques, Payot, "Petite bibliothèque Payot"n°437, 2002, 256 p. 7,65 € Faire une pause dans sa vie,Payot, "Petite bibliothèque Payot"n°585, 2004, 176 p. 6,60 € Stop ! Pouce ! Je ne joue plus, j’arrête. Changer tout, rompre avec le quotidien, partir, se réfugier à la campagne, voyager, prendre en main sa destinée au lieu d’attendre d’en arriver aux extrêmes et de tout casser : le couple, le travail, la santé – bref, faire une pause, une parenthèse de vie : nous en rêvons tous, mais peu s’y risquent. Pourquoi est-ce si compliqué, alors que c’est si simple ? Serions-nous donc résignés par peur du changement ? ANTONIUCCI Nicolas Fils d’une famille d’artistes avec un père sculpteur, Nicolas Antoniucci (AE 1960) obtenu son diplôme d’architecte a l’école Nationale supérieure des Beaux Arts (1971).Il a exercé en profession libérale principalement en France et aussi participé par périodes a des constructions en Afrique Noire( Afrique de l’ouest) et en Chine. 1 Meurtre dans un paysage qui n'est pas encore le nôtre, Éditions Kirographaires, 2012, 165 p. 17,45 € Enquête policière qui se déroule dans le futur et dans des paysages aux climats contrastés qui semblent s’être matérialisés dans le prolongement de nos inquiétudes d’aujourd’hui. L’intrigue se passe dans un environnement étrange dans lequel des périodes de sécheresses torrides s’alternent avec des inondations imprévisibles, des tornades meurtrières avec des aurores boréales ensorceleuses… Quelques personnages atypiques accompagnent le lecteur, tout au long de l’histoire, dans ce monde imaginé. L’un d’eux s’appelle Ori. C’est une petite fille qui vient d’Afrique et ressemble à une sculpture NOK. Sa tête est coiffée de longues tresses noires et son visage est d’aspect anthropomorphe, entre fille et veau. C’est son cinquième livre. ARBISIO Christine Christine Arbisio (PE) est psychanalyste et maître de conférences à l'Université Paris 13. L'enfant de la période de latence, Dunod, 2ème édition 2007, 296 p. 28 €. Cet ouvrage est le premier consacré à ce moment du développement psyco-affectif de l'enfant entre six et dix ans, décrit par Freud en 1905 et nommé « période de latence ». Christine Arbisio y présente l'histoire de cette notion et rappelle la thèse freudienne selon laquelle l'arrêt du développement sexuel chez l'enfant durant cette période correspond à des exigences tout autant biologiques que civilisatrices. Parallèlement, elle analyse les recherches menées sur ce concept par les successeurs de Freud. L'auteur propose ensuite un parcours théorique et clinique complet, démontrant que la promesse oedipienne, c'est-à-dire l'espoir de voir les rêves oedipiens se réaliser plus tard, de vient pendant la période de latence l'organisateur du fonctionnement psychique de l'enfant. Selon elle, cette période est loin d'être un simple temps d'attente entre le déclin oedipien et la puberté. C'est au contraire un moment fort où l'ordre symbolique instaure sa prééminence et pendant lequel l'enfant mobilise particulièrement son imaginaire face à la problématique de perte et de castration à laquelle il est alors confronté. Dans cet ouvrage profondément novateur, Christine Arbisio renouvelle totalement la compréhension du fonctionnement psychique et des manifestations psychopathologiques de l'enfant de la période de latence. À l'occasion de cette nouvelle édition, l'auteur a complété l'ouvrage par un nouveau chapitre et a revu toute la bibliographie. Association des anciens élèves de l’École alsacienne - Annuaire des anciens élèves 2012 (ED. AAEEA) - Steinberg Jean-Louis, Des quatre, un seul est rentré, (Ed. AAEEA) Comme j'arrivais de France, où l'on était mieux nourri qu'à Auschwitz, ils m'ont envoyé dans une équipe de travail de force ; nous faisions du terrassement, battus en permanence par le chef (kapo) qui gueulait « plus vite, plus vite » : nous ramenions des morts tous les jours. Un jour, un déporté de l'équipe m'a demandé ce que j'avais fait en France contre les nazis. Je lui ai décrit mon activité résistante avec le Parti Communiste. Il m'a convoqué le soir même et m'a dit qu'il y avait une organisation de résistance dans le camp. Il m'a proposé d'y entrer mais sous condition : je devais me comporter comme un homme debout qui refusait le sort qui lui était fait. Quelques jours plus tard, j'ai été muté dans une équipe de « serruriers » où je n'avais pas d'effort physique à fournir, ce qui m'a sauvé la vie..... Jean-Louis Steinberg (AE 1938), né à Paris en 1922 dans une famille dont les ancêtres étaient juifs, a fait ses études à l'École alsacienne puis dans différents lycées. Sa famille et lui, bien qu'athées, ont été persécutés comme « juifs » pendant l'occupation ; il a quand même fait ses études supérieures à la Sorbonne tout en luttant contre les nazis avec le Parti Communiste interdit. Il a été déporté à Auschwitz en 1944 avec ses parents et un frère qui y ont été massacrés. Lui a été sauvé comme résistant par l'organisation de résistance du camp. Depuis la libération, il a une grande activité scientifique et, depuis 1994, il va dans les classes pour y lutter contre les racismes en racontant aux élèves le sort de sa famille. - Hammel Jean-Pierre Les habits des héritiers, (Ed. AAEEA) Ce que propose ce recueil n’est pas un document historique. C’est le tableau de ce qu’a pu vivre un jeune homme pendant la période de l’Occupation. Soixante ans après, les souvenirs de périodes ou de scènes de nature à vous marquer à vie, sont restés étonnamment vivaces. Les faits racontés et les réflexions qui les accompagnent ont pour seul objet de faire comprendre ce qu’a pu être le vécu d’un résistant obscur, sans ambition personnelle, pendant les années terribles : la faim, la fatigue, la peur, la fraternité de ceux qui engageaient ensemble leur 2 vie… et la volonté d’aller au bout de ses choix. Avoir moins de dix-neuf ans au moment où la France, vaincue, signait l’armistice, c’est être à même de raconter quatre années décisives de sa jeunesse. Après la guerre, Jean-Pierre Hammel a choisi de consacrer sa vie à l’enseignement. Au Chambon-sur-Lignon, puis très vite à l’École alsacienne où il est resté près de quarante ans. Il y a été professeur, puis censeur, avant de terminer sa carrière comme directeur de l’établissement. Éducateur par vocation, il a toujours souhaité que ses élèves reçoivent de lui un sens à donner aux « habits des héritiers ». Ce témoignage, l’auteur l’a rédigé à la demande de quelques-uns de ses descendants… - Hammel Jean-Pierre, Sabedougou, (Ed. AAEEA) C'est un roman d'amour, pur — le roman et l'amour, sérieux comme peut l'être l'amour. ça se passe en Afrique et aussi à Paris. C'est émouvant, tout est vrai, tout est vécu. C'est le monde des bénévoles où chacun est impliqué. C'est éternel, comme l'action, les sentiments, les souvenirs et les rêves. C'est simple donc étrange comme le titre Sabedougou.
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