2010, L’ANNÉE INTERNATIONALE RAPPORT ANNUEL 2010 DE LA BIODIVERSITÉ R A 2010 Les illustrations de ce rapport annuel visent à exprimer la richesse de la faune, de la flore INSTITUT et plus généralement la diversité des écosystèmes propres aux régions ultramarines. Nos remerciements vont à l’Institut de recherche et de développement (IRD), banque D’EMISSION d’images Indigo et au Service Territorial de l’Environnement de Wallis-et-Futuna (STE) pour leur précieuse contribution. ER D’OUTRE-MER -M UTRE ’O DIRECTEUR DE LA PUBLICATION ET RESPONSABLE DE LA RÉDACTIONO Nicolas de Sèze SITE INTERNETO MISSION D ’E Le nouveau site internet, www.ieom.fr, est en ligne depuis avril 2010. Il permet : • une navigation plus simple et un accès nettement amélioré aux publications ; • le téléchargement de toutes les publications ; NSTITUT D • une gestion simplifiée des abonnements aux différentes collections. Toutes les publications de l’IEOM sont accessibles sur ce site gratuitement. 2010 • I EDITEURO IEOM NNUEL A COORDINATION IEOMO Esther Seringot APPORT R DIRECTION ARTISTIQUE & RÉALISATIONO Cathy Steinberg • Transylvanie • www.transylvanie.com Achevé d’imprimer : juin 2011 par D. Demain • Dépôt légal : juin 2011 • ISSN 1635-2262 Crédits photos couverture : Wallis-et-Futuna - Photo J. Boutet • Polynésie française - Photo Joël Orempuller © IRD • Wallis-et-Futuna - Photo M. F.Heafala • Polynésie française - Photo Corinne Ollier © IRD • Polynésie française - Photo Loïc Charpy © IRD 164 rue de Rivoli 75001 Paris Téléphone (33) 1 53 44 41 41 - Fax (33) 1 44 87 99 62 [email protected] - www.ieom.fr OMMAIRE LAZONED’INTERVENTION S DE L’INSTITUT D’ÉMISSION D’OUTRE-MER LEMOTDUDIRECTEUR GÉNÉRAL AVANT-PROPOS : LA SITUATION ÉCONOMIQUE DES COM P. 10 < PRÉSENTATION DE L’INSTITUT D’ÉMISSION D’OUTRE-MER 3 12 LE CONSEIL DE SURVEILLANCE 2 < 1 13 LE SIÈGE DE L’INSTITUT D’ÉMISSION < 1 1 15 < LES AGENCES DE L’INSTITUT D’ÉMISSION P. 16 < L’ACTIVITÉ ET LES MÉTIERS DE L’INSTITUT D’ÉMISSION D’OUTRE-MER 18 < LE RÔLE DE L'IEOM DANS LES COLLECTIVITÉS 33 < L’ O BSERVATOIRE DES ENTREPRISES D’OUTRE-MER DU PACIFIQUE 37 < LA MÉDIATION DU CRÉDIT 19 < L’ ÉMISSION DE LA MONNAIE FIDUCIAIRE 38 < L’ O BSERVATOIRE DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 1 22 < LES SYSTÈMES D’ÉCHANGES DE VALEURS 41 < L’ O BSERVATOIRE DES TARIFS BANCAIRES AGENCE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE 2 19, rue de la République - BP 1758 - 98845 Nouméa Cedex 24 E TRAITEMENT DES OPÉRATIONS POUR 42 LES ACTIVITÉS GRAND PUBLIC < L < Directeur : Thierry Beltrand LE COMPTE DU TRÉSOR PUBLIC 47 < LE CONTRÔLE INTERNE, LA MAÎTRISE DES RISQUES, E-mail : [email protected] 3 25 < LES INSTRUMENTS DE POLITIQUE MONÉTAIRE LA LUTTE ANTI-BLANCHIMENT ET LA SÉCURITÉ Tél. : (687) 27.58.22 Fax : (687) 27.65.53 32 < LA BALANCE DES PAIEMENTS 49 < LA COMMUNICATION EXTERNE P. 54 < L’ÉVOLUTION MONÉTAIRE EN 2010 56 < LES ACTIFS FINANCIERS DES RÉSIDENTS 2 58 < LES PASSIFS FINANCIERS DES RÉSIDENTS AGENCE DE LA POLYNÉSIE FRANÇAISE 62 < LA MASSE MONÉTAIRE ET SES CONTREPARTIES 21, rue du Docteur Cassiau - BP 583 - 98713 Papeete RP 2 Directeur : Max Remblin 3 E-mail : [email protected] P. 64 < LE SYSTÈME BANCAIRE ET FINANCIER DANS LES COM DU PACIFIQUE Tél. : (689) 50.65.00 Fax : (689) 50.65.03 66 < L’ ORGANISATION BANCAIRE 68 < L’ACTIVITÉ BANCAIRE 4 P NNEXES . 70 < A 3 71 < LISTE DES PUBLICATIONS DE L’IEOM AGENCE DE WALLIS-ET-FUTUNA 72 < COORDONNÉES DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT BP G-5 - Mata’Utu - 98600 Uvea - Wallis-et-Futuna Directeur : Raymond Coffre 74 CHRONOLOGIE DES PRINCIPAUX FAITS ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX EN 2010 < E-mail : direction @ieomwf.fr 5 DANS LES COLLECTIVITÉS D’OUTRE-MER DU PACIFIQUE Tél. : (681) 72.25.05 78 < EVOLUTION DES PRINCIPAUX INDICATEURS ÉCONOMIQUES ET SECTORIELS Fax : (681) 72.20.03 LEMOT DU DIRECTEUR GÉNÉRAL • Marthe Banque de France Lemelle Photo La conjoncture économique a été très contrastée, • L’IEOM s’est vu confier, au mois de juin 2010, la en 2010, pour les collectivités d’outre-mer avec, création d’un Observatoire des tarifs bancaires : d’un côté, un redémarrage dynamique de l’activité une première publication en a été faite, portant en Nouvelle-Calédonie et, de l’autre, un repli sur les tarifs en vigueur au 1er octobre 2010. sensible en Polynésie française. L’Observatoire fera désormais l’objet d’une Dans ce contexte, l’IEOM a exercé sa mission de publication semestrielle sur le site www.ieom.fr banque centrale en apportant son soutien à tous et d’un rapport annuel remis au ministre de les agents économiques, qu’il s’agisse des entre- l’Économie puis transmis au Parlement ; prises, des banques comme des particuliers. • Dans le domaine des particuliers, l’IEOM assure, 7, le secrétariat de la commission de • Au titre de la politique monétaire, le Conseil depuis 200 surendettement de la Nouvelle-Calédonie. L’entrée de surveillance a maintenu inchangés, tout au long de l’année 2010, ses taux d’intervention et en vigueur de la loi Lagarde, en octobre 2010, s’est conditions de refinancement ; traduite par une légère progression du nombre de dossiers. • L’Institut étant chargé, depuis 2009, d’établir la balance des paiements de la Nouvelle-Calédonie Enfin, je voudrais saluer le travail mené avant et et de la Polynésie française, il a publié, à ce titre, depuis ma prise de fonction afin de définir, pour en 2010, les deux rapports annuels ainsi qu’une l’IEOM, une première démarche de Plan d’entre- étude sur les échanges régionaux de ces deux prise CAP 2015. Cette réflexion stratégique collectivités, premier volet d’une série de publi- majeure constituera notre feuille de route. cations sur ce thème ; En cette année 2011, “année des Outre-mer”, les • L’IEOM a poursuivi et enrichi sa politique de équipes de l’IEOM mettront, comme moi-même, publications, au titre de sa mission d’observa- tout en œuvre pour que nos actions bénéficient toire économique, avec la première parution au développement de chaque géographie et semestrielle de l’Indicateur du Climat des contribuent très directement à l’essor économique Affaires (ICA) et la refonte de la collection des des COM du Pacifique. Notes expresses (Portrait, Eclairage, Tendances), ainsi que des bulletins trimestriels de conjoncture économique et de conjoncture financière. Par ailleurs, l’IEOM a publié, conjointement avec l’IEDOM, une étude sur le microcrédit profes- sionnel et de nombreuses études sectorielles ; • En matière de suivi des établissements de crédit, l’Institut a renforcé sa collaboration avec l’Autorité Nicolas de Sèze de Contrôle Prudentiel (ACP) ; 1 IEOM RAPPORT ANNUEL 2010 AVANT-PROPOS : LA SITUATION ÉCONOMIQUE DES COLLECTIVITÉS D’OUTRE-MER DU PACIFIQUE EN 2010 Le processus de redressement de l’économie mondiale, amorcé Dans la zone euro, l’évolution est plus nuancée. La croissance en 2009, s’est poursuivi au cours de l’année 2010. L’ampleur du PIB est restée timide, à 1,8 % en moyenne par rapport à de la reprise diffère cependant selon les pays. Si la croissance 2009. Elle a été portée par les bons résultats de l’Allemagne des pays émergents a été robuste, la progression de l’activité au premier semestre avant de ralentir dans la deuxième partie de la plupart des pays avancés a été plus timide, notamment de l’année. La hausse des prix à la consommation s’est accen- au second semestre. Globalement faibles en début d’année, tuée tout au long de l’année dans la zone pour atteindre les tensions inflationnistes se sont accentuées tout au long 2,2 % en décembre 2010 (en glissement annuel) contre de l’année, notamment dans les pays émergents. 0,9 % un an auparavant. Le taux de chômage s’est stabilisé autour de 10 % en fin d’année. La BCE a maintenu inchangé Les Etats-Unis se sont inscrits sur une trajectoire de reprise le taux d’intérêt des opérations principales de refinance- malgré la baisse des dépenses publiques et l’arrêt des primes ment à 1 %. gouvernementales, à compter du second trimestre. Le taux de croissance du PIB en volume a atteint 2,8 % en 2010. La En France également, la croissance a été molle en 2010 avec demande intérieure a porté la reprise, compensant les effets un glissement annuel de 1,5 % après un recul de 2,5 % en négatifs du déficit commercial qui a pesé tout au long du 2009. Elle a été tirée par la consommation des ménages premier semestre sur la croissance. Le taux de chômage a (+1,6 % sur un an), qui a régulièrement accéléré à compter entamé une légère décrue à compter du deuxième trimestre du second trimestre, et dans une moindre mesure par les (9,4 % à fin 2010). La hausse des prix est restée contenue exportations (+ 9,9 % sur un an) dont la progression a permis à 2,1 % malgré la revalorisation des prix de l’énergie en fin une amélioration du solde commercial. Ce dernier a contribué d’année. La Réserve Fédérale a maintenu ses taux d’intérêt au final à hauteur de 0,4 point à la croissance en 2010. L’in- directeurs dans une fourchette comprise entre 0 et 0,25 %. vestissement a reculé de 1,6 % en dépit d’une reprise à partir du second trimestre. Le taux de chômage a reculé (9,6 % au Au Japon, l’économie s’est également redressée après une dernier trimestre contre 10 % à fin 2009). L’indice des prix à année 2009 marquée par un recul sensible de l’activité. En la consommation a progressé de 1,8 % sur un an, principale- 2010, la progression du PIB est estimée à 4,3 %, portée, dans ment à cause de la hausse des prix de l’énergie.
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