***** *********************************** GAUMONT & F COMME FILM présentent ***** *********************************** Un film de FLORENCE QUENTIN Scenario de FLORENCE QUENTIN ALEXIS QUENTIN Avec André DUSSOLLIER Victoria ABRIL Samir GUESMI Micha LESCOT Produit par Jean-Louis LIVI Duree : 1h40 Matériel téléchargeable sur www.gaumontpresse.fr Site officiel www.leurmoraleetlanotre-lefilm.com SORTIE LE 27 AOÛT SORTIE LE 27AOÛT ****************** ********************** Distribution Attachés de presse Gaumont / Nicolas Weiss Laurent Renard Leslie Ricci 30, Av Charles de Gaulle 92200 Neuilly sur Seine 53, rue du Faubourg Tél : 01 46 43 23 14 Poissonnière mail : [email protected] 75009 Paris Tél: 01 40 22 64 64 Radins, racistes, hargneux. Des voisins comme ça on en souhaite à pe personne ! Des voisins comme ça on en souhaite à SYNOPSIS Rsonne ! On peut être un couple de bons fran- çais, toujours amoureux, parents modè- les, travailleurs et économes jusqu’à la manie et écouler au noir dans le sous-sol de sa villa de Béziers hyper sécurisée, des godasses de son ancien magasin et des produits « satisfaits ou remboursés » qu’on détourne dans tous les supermarchés de la région. A chacun sa morale ! On peut être des voisins affectueux qui bichonnent la vieille voisine qui vous fait miroiter son petit héritage et l’empoisonner pour deux euros cin- quante en lui fourguant bêtement une paella royale, pas très fraîche. A chacun sa morale ! Mais quand tombe du ciel un héritier de la voisine qui vient s’installer dans sa maison et qu’il est arabe !! Alors là, tous les coups sont permis, car c’est bien connu, il y a les hon- nêtes gens et les autres. Mais où est la morale dans tout cela ? Pas tou- jours où l’on croit. **************************************** ** FLORENCE QUENTIN & ALEXIS QUENTIN ** **************************************** 17823 17823 2 3 Tout le monde a côtoyé même parmi ses proches, quelqu’un au premier abord sympathique qui vous lâche en tout innocence un commentaire xénophobe affolant ! FLORENCEQUENTIN Scénariste et réalisatrice Comment est né ce projet ? C’est toujours par divers cheminements…Ce que l’on entend, ce que l’on peut lire dans la presse, les médias, les faits-divers, les faits de société, sur la vie quoi ! Nous avions lu avec Alexis un article sur des gens qui vont dans les supermarchés pour profiter de toutes les ristournes sur les produits et en particulier « satisfaits ou remboursés ». Des consommateurs le pratiquent par réel besoin de se nourrir, pour améliorer leur quotidien et il y a ceux qui n’en ont nul besoin et font leur beurre et l’argent du beurre en revendant ensuite les produits sous le manteau. Ce sont ceux-là qui nous intéressaient, les tricheurs, les radins, les systèmes D dans l’âme. Ensuite on a commencé à farfouiller dans la presse et sur le Net où l’on gagne le plus souvent des choses dérisoires, mais cela devient une drogue, gagner, entasser ! Souvent les gens sont complètement envahis par ce mode de fonc- tionnement, c’est une activité à plein temps ! Il y avait aussi depuis longtemps l’envie de parler de cette espèce de racisme latent qui se répand et qui s’infiltre partout dans la société actuelle. Tout le monde a côtoyé même parmi ses pro- ches, quelqu’un au premier abord sympathi- que qui vous lâche en tout innocence un commentaire xénophobe affolant ! Parler de cette peur, la peur de l’autre, la méfiance envers l’étran- ger, la couleur d’une peau différente. Toute cette peur véhiculée par la télé ou une certaine presse. Tout ce qui fait que l’on vit avec des chiens de garde, sous la surveillance de caméras et de système d’alarme. Traiter de tout cela avec dérision, choisir le parti d’en rire pour désamorcer cette bêtise ! Enfin de planter le décor dans une région plutôt privilégiée par le climat, la lumière, la végétation du midi, pas celui de la Côte d’Azur, l’autre, plus tranquille, plus à l’écart, pour prouver que même le plus bucolique des décors n’influe pas bénéfique ment sur un état d’esprit étriqué ! Et avec tout cela on commence à écrire un scénario… 17823 17823 4 5 Je sais que « tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil », qu’ils portent à leur rejeton. Ils vi- pas à être fiers. Inconscients et Aviez-vous des modèles ? festival d’idées reçues, ignobles rassure , maisvent entrece la n’est« vente au noir pas » dans vraiirresponsables, ! ils attendent tout la Franceet bornées. profonde leur supérette installée au sous- de même l’héritage, terrés dans le Non, personne de précis, mais en Samir Guesmi me racontait du- sol, les jeux où l’on gagne sur In- sous-sol, mais là, coup de théâtre ! même temps les Gustin ne sont rant le tournage qu’un de ses ternet et les supermarchés de la malheureusement pas loin de la réa- amis, comédien africain, dans un région où ils traquent le produit lité, je pense même qu’ils sont quel- train, avait voulu aider une vieille C’est un « Arabe !» qui « satisfait ou remboursé ». C’est quefois en dessous de la réalité. dame qui voulait descendre sa le genre, à faire la cuisine dans Les « mochesvalise. Lorsqu’il lui a demandé » ce ça pullule ! hérite et s’installe à le garage pour ne pas abîmer la « Je sais que « tout le monde, il est beau, qu’il pouvait faire pour elle, cette vraie » au premier étage, encore Pour charmante mamie lui a rétorqué côté de chez eux. tout le monde il est gentil », rassure recouverte des plastiques d’em- eux, le cauchemar est absolu. La « Retourner dans votre pays ! ». ballage. Ils se servent de la voitu- première satisfaction, ils démar- la France profonde, mais Voilà nos modèles, il n’y a qu’à se re de la vieille voisine pour ne pas rent au quart de tour dans un dé- baisser pour les ramasser ! ce n’est pas vrai ! Les « mo- abîmer la leur qui dort sous une lire xénophobe qui va les entraîner housse dans le garage, mais ches » ça pullule ! Comment avez-vous créé les Ce n’est pas une question d’âge, c’est la voisine qui paie l’es- Gustin ? sence, normal ! Ils se gavent de séries américaines, donc On a imaginé un couple de d’assassinats, de viols, de commerçants retraités tueries, d’assassins, de très unis, avec un fils qu’ils morgues, de corps char- aiment énormément. C’est cutés qui les maintiennent ce qu’on appelle physique- dans une terreur de la vie. ment, un beau couple, mais ils sont moches à l’intérieur, Pour se rassurer ils s’achètent dès qu’on gratte, ils sont ra- des carabines en vue dins, racistes et d’une attaque éventuelle de quelques malheureux adoles- haineux, alors qu’ils cents qui font pétarader leurs se croient irréprochables sur mobylettes dans le quartier. Pourtant des leçons de mo- Si on sonne le plan morale. rale à donner, ils en ont pour à leur porte, soit on est un tout le monde, persuadés ennemi, soit un danger, soit d’être d’honnêtes citoyens ir- quelqu’un à exploiter ? Ils réprochables…L’atterrissage ont « le commerce dans sera dur…très dur. le sang de la famille » com- de milieu social, de régions de me le dit André Gustin et même Votre film n’est pas seulement France ou de Navarre, c’est par- à la retraite, ils continuent à faire dans un montage de bourri- une peinture sociale, il y a égale- tout pareil, c’est une mentalité, du fric au marché noir dans leur chon total et dangereux, une ment une vraie intrigue… un esprit frileux. On se retrouve sous-sol, avec leur vieux stock enquête de pieds nickelés, ali- avec une société qui se barricade de chaussures ou leur magouille mentée par le caractère très Oui, l’idée c’était de les percer dans une logique consumériste douteuse, pour le plaisir d’entas- mystérieux de cet héritier al- à jour à travers leur comporte- qui se méfie des autres, de ce qui ser puisqu’ils ne dépensent rien, gérien, tombé de la lune… ment envers leur plus proche voi- est différent. ne profitent de rien, ni de la mer sine. Leur cupidité va engendrer Dans un petit village d’Auvergne, ou de la montagne, à deux pas A quel moment avez-vous choisi un drame sombre qu’ils vont gé- un touriste noir se promenait de chez eux. Ils n’ont jamais été vos comédiens ? rer de façon lamentable, évidem- dans la rue principale, le standard chez leur fils qui habite un peu plus ment. Leur voisine à la retraite de la gendarmerie a croulé sous loin sur la Côte d’Azur, « au prix J’avais envie d’écrire ce personna- qu’ils exploitent au maximum, les appels téléphoniques pour le de l’essence ! » bien qu’ils l’aiment bien qu’ils claironnent qu’ils s’en ge de Gustin pour André Dussol- signaler. Voilà pourquoi on deman- et l’admirent sincèrement. C’est occupent comme de leur propre lier, acteur qui m’enchante. J’en de les papiers aux gens aux peaux peut-être la seule chose de po- fille, espérant empocher son hé- ai parlé dès le début du projet à foncées plutôt qu’aux blonds aux sitive chez eux, cette vraie ten- ritage, disparaît accidentellement mon producteur, Jean-Louis Livi, yeux clairs. Il faut dénoncer ce dresse qui les unit et l’affection C’est un dans« des Arabe conditions dont !» ils n’ont quiqui a tout hérite de suite été entethou - s’ins- 17823 talle à côté de chez eux.
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