Administrations provinciales 1391-1790 Série C 1 C Intendance et généralité du Lyonnais, Beaujolais et Forez (1662-1790) 2 C Gouvernement général du Lyonnais (1512-1789) 3 C Élection de Lyon (1558-1790) 4 C Élection de Villefranche (1582-1790) 5 C Douane de Lyon (1663-1790) 6 C Gabelles du Lyonnais (1661-1783) 7 C Recette générale des consignations judiciaires du Lyonnais (1507-1790) 8 C Bureau des finances de la généralité de Lyon (1391-1790) 9 C Assemblée provinciale et Commission intermédiaire de la généralité de Lyon (1787-1790) Répertoire numérique détaillé établi par J.-P. Gauthier, René Lacour, Michel Ollion Mis à jour et en forme par Benoît Van Reeth 1864-2009 2 Sommaire Intendance et généralité du Lyonnais 1 C 1-315 Édits et déclarations du roi 1 C 1-3 État de la généralité 1 C 4-7 Administration générale 1 C 8-41 Administration locale 1 C 42-47 Affaires financières 1 C 48-73 Affaires militaires 1 C 74-113 Travaux publics 1 C 114-176 Mines et minières 1 C 177-191 Enseignement et affaires culturelles 1 C 192-202 Justice 1 C 203-290 Bâtiments religieux 1 C 291-296 Établissements de bienfaisance 1 C 297-315 Gouvernement général du Lyonnais 2 C 1-34 Affaires militaires 2 C 1-31 Affaires intérieures 2 C 32-34 Élection de Lyon 3 C 1-103 Édits et déclarations 3 C 1-7 Organisation administrative 3 C 8-11 Impositions 3 C 12-82 Contentieux 3 C 83-103 Élection de Villefranche 4 C 1-619 Édits et déclarations 4 C 1-2 Organisation administrative 4 C 3-16 Impositions directes 4 C 17-433 Impositions indirectes 4 C 434-438 Emprunts royaux 4 C 439 Contentieux 4 C 440-614 Subdélégation 4 C 615-618 Supplément 4 C 619 Douane de Lyon 5 C 1-15 Édits et déclarations 5 C 1 Organisation du service 5 C 2-5 États des droits 5 C 6-9 Saisies 5 C 10-12 Marchandises étrangères 5 C 13-15 Gabelles du Lyonnais 6 C 1-29 Édits royaux 6 C 1 Organisation du service 6 C 2-12 Vente du sel 6 C 13-23 Juridiction 6 C 24-29 3 Recette générale des consignations judiciaires du Lyonnais 7 C 1-168 Organisation générale du service 7 C 1-13 Dossiers individuels 7 C 14-168 Bureau des finances de la généralité de Lyon 8 C 1-441 Archives 8 C 1-8 Édits et déclarations 8 C 9-126 Organisation du service 8 C 127-146 Activité 8 C 147-441 Assemblée provinciale du Lyonnais 9 C 1-75 Assemblée provinciale 9 C 1-2 Commission intermédiaire 9 C 3-49 Assemblées particulières 9 C 50-75 Annexes Liste des paroisses par élection 4 Avant-propos de René Lacour La série C avait fait l’objet, en 1864, d’un inventaire dressé par mon lointain prédécesseur J.-P. Gauthier. Cet inventaire est bon dans l’ensemble. Les analyses sont très bien faites et Gauthier eut même l’intuition – c’était à l’époque, une véritable intuition – de classer les diverses matières de sa série selon les subdivisions de la série M des archives modernes. Mais cet inventaire, si bien fait fut-il, était pourtant incomplet. À cette époque, beaucoup de documents qui entrent dans le cadre de la série C ne se trouvaient pas encore aux Archives du Rhône. Il en était ainsi notamment des dossiers des élections de Lyon et de Villefranche, qui étaient restés dans les greffes des tribunaux de ces villes et qui furent versés aux Archives du Rhône en 1927 seulement. L’accroissement, pour certains fonds, fut considérable : c’est ainsi que le fonds de l’élection de Villefranche, qui, dans l’inventaire de Gauthier, était représenté par un seul article, en compte maintenant 619. C’est pour pallier ces lacunes que j’ai entrepris, sous forme d’un répertoire numérique détaillé, une refonte de cet inventaire. J’ai gardé, dans la mesure du possible la contexture de l’inventaire Gauthier et je n’ai démembré aucune liasse. Il est seulement arrivé que, par suite de l’adjonction à une liasse de documents parfaitement intégrables, les dates initiales ou terminales d’un article aient été modifiées : dans ces cas, la nouvelle date est écrite en italique. Bien entendu, en raison de l’adjonction des nouveaux dossiers, la numérotation a dû être modifiée, mais chaque fois que l’un des nouveaux articles est la simple répétition d’un ancien article de l’inventaire Gauthier, le numéro de cet ancien article est ajouté entre parenthèses. Pour le libellé des articles, je n’ai pas cru devoir répéter les analyses, très bien faites, de l’inventaire Gauthier. Je me suis contenté, pour ces articles, de brèves indications. Par contre, pour les articles nouveaux, j’ai fait des analyses plus détaillées. Afin que les lecteurs ne soient pas déroutés, j’ai établi un tableau de concordance de l’ancien inventaire Gauthier et le nouveau répertoire. J’ai également établi un index alphabétique qui porte non seulement sur l’actuel répertoire, mais aussi sur l’ancien inventaire Gauthier. J’ai cru devoir ajouter à cet ancien inventaire remanié un répertoire manuscrit des registres de formalités établi en 1938, sous les auspices de mon prédécesseur Claude Faure par MM. Laroche et Rude, alors stagiaires aux Archives. Ce répertoire a été seulement faiblement modifié par l’adjonction de quelques articles nouveaux. Enfin j’ai joint au présent répertoire la reproduction d’une carte de la généralité de Lyon établie en 1762. Je dois dire pourtant que le tracé de cette carte ne correspond pas tout à fait aux indications que j’ai pu trouver dans les Archives sur les paroisses de la généralité de Lyon. C’est ainsi que la région de Condrieu Sainte- Colombe portée sur la carte comme faisant partie de l’élection de Lyon n’est mentionnée dans aucun rôle de tailles et que, d’après Mademoiselle Gonon, qui prépare le dictionnaire topographique du Rhône, cette région dépendait de l’élection 5 de Vienne. Il y a donc peut-être une erreur de l’auteur de la carte ; à moins que, temporairement, cette région n’ait été unie à l’élection de Lyon. Tel qu’il se présente, ce nouveau répertoire pourra, je crois, rendre service aux chercheurs, mais à la condition toutefois qu’ils ne le considèrent pas comme autre chose que ce qu’il est, c’est-à-dire un complément de l’inventaire Gauthier, auquel il sera très souvent nécessaire de recourir. René LACOUR directeur des Archives du Rhône de 1946 à 1976 6 Introduction L’administration royale en Lyonnais et Beaujolais avant la Révolution L’introduction de l’administration royale en Lyonnais et en Beaujolais fut assez tardive. C’est que pendant fort longtemps le Beaujolais, qui faisait partie du royaume, ne fut pas compris dans le domaine royal, et que Lyon fut terre d’Empire. Le Beaujolais appartint aux seigneurs de Beaujeu jusqu’au début du XV e siècle A cette date, il fut englobé dans le duché de bourbon et y resta jusqu’en 1523, quand le Bourbonnais fut confisqué sur le connétable. Dans le Beaujolais, les seigneurs de Beaujeu, puis les ducs de Bourbon eurent un bailli qui résidait à Villefranche. Lorsque le Beaujolais fut englobé dans le domaine royal, ce bailli ducal prit le titre de bailli royal. Quant à Lyon : elle fut incorporée au royaume de France en 1307, mais l’administration royale ne s’y implanta pas immédiatement. Il ne fallait pas heurter de front l’archevêque de Lyon et le chapitre Saint-Jean de cette ville, qui étaient seigneurs temporels du Lyonnais et faisaient administrer leur contré par un sénéchal. C’est pourquoi l’administration royale fut seulement représentée, à ses débuts, par quatre sergents, qui dépendaient du bailli de Mâcon. Mais les officiers royaux étaient tenaces et savaient profiter de toutes les occasions pour accroître leurs prérogatives. Ces occasions leur furent fournies par la guerre de Cent Ans. Après la reprise de la guerre, en 1415, Mâcon fut occupée par les Bourguignons, alliés des Anglais. Le bailli de Mâcon se réfugia à Lyon et s’appela alors bailli de Mâcon et sénéchal de Lyon. Puis lorsqu’au traité d’Arras en 1435, Mâcon et le Mâconnais furent cédés au duché de Bourgogne, l’ancien bailli de Mâcon devint tout naturellement sénéchal de Lyon et il le demeura lorsque le Mâconnais, en même temps que le duché de Bourgogne, fit retour au domaine royal en 1478. Le sénéchal et le bailli étaient des officiers de caractère, à la fois administratif et judiciaire. Leurs attributions étaient multiples et leur présence était suffisante tant que l’administration royale était simple et que le roi vivait des revenus de ses domaines. Mais, au XIV e siècle, avec la guerre de Cent Ans, la situation changea. Il fallait avoir des ressources régulières pour rétribuer une armée à peu près régulière, d’où la création des impôts. L’introduction de ces impôts nécessita la formation de nouveaux cadres administratifs. Les pays de langue d’oïl furent répartis en trente élections à la tête de chacune desquelles il y eut un élu. Au-dessus des élus, il y eut les « généraux conseillers sur le fait des aides », au nombre de six à douze, et dont quelques-uns, un peu plus tard, furent spécialement chargés de la juridiction en matière d’impôts, et formèrent la Cour des aides. Ces « généraux conseillers sur le fait des aides » fusionnèrent au XVI e siècle avec les trésoriers généraux chargés de l’administration des revenus du domaine et, en même temps, leur pouvoir se décentralisa.
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