festival 19 & 21 fév. 2019 de cinéma de 18h à minuit amphis A et B réservé aux étudiants et personnels isdaT TransfluX Genre2030 programme mardi 19 février — amphi A 18h00 Suzhou river Lou Ye, 2000 19h40 Villa Amalia Benoît Jacquot, 2009 21h30 Corps et âme Ildikó Enyedi, 2017 mardi 19 février — amphi B 18h00 Tomboy Céline Sciamma, 2011 19h30 Las muertes chiquitas (Les petites morts) Mireia Sallarès, trailer, 2006-2015 20h00 Moonlight Suzhou river, Lou Ye, 2000. Barry Jenkins, 2016 22h00 La collectionneuse Documentaires, art vidéo, comédies, Trans- exprime le franchissement Éric Rohmer, 1967 drames, thriller, blockbusters, navets, d’une limite, Flux l’idée de forces séries, le groupe de recherche vitales qui s’écoulent librement. jeudi 21 février — amphi A Genre2030 organise un festival TransfluX offre l’occasion de partager 18h00 Gloria de cinéma. 15 films parmi une infinité d’autres John Cassavetes, 1980 possibles qui témoignent d’autant 19h30 Mademoiselle Genre2030 se réfère à une notion de façons singulières de vivre Park Chan-Wook, 2016 aujourd’hui aussi incontournable la notion de genre et de dire, contre 22h30 Ghost in the shell en art qu’en sciences humaines toutes les normes, la fluidité croissante Mamoru Oshii, 1995 et fait signe vers l’avenir. Genre2030 de nos expériences, de nos identités, jeudi 21 février — amphi B est un programme de recherche toujours in progress. 18h00 Tout sur ma mère de l’isdaT où artistes, étudiants, Pedro Almodóvar, 1998 théoriciens se retrouvent pour TransfluX : une sélection à partager 19h55 Boys don’t cry chercher « comment créer un monde avec pop-corn et hot dog jusqu’au Kimberly Peirce, 1999 dans lequel ceux qui définissent bout de la nuit. 22h15 My beautiful laundrette leur genre et leur désir comme étant Stephen Frears, 1985 non normatif peuvent vivre et s’épanouir sans la menace extérieure de la violence et sans le sentiment envahissant de leur irréalité. » (Judith Butler) isdaT beaux-arts 5 quai de la Daurade t +33 (0)5 31 47 12 11 31000 Toulouse [email protected] isdat.fr Festival TransfluX — Genre2030, programme du mardi 19 février 2019 amphi A amphi A amphi B à 18h, Suzhou river à 21h30, Corps et âme à 19h30, Las muertes chiquitas de Lou Ye, 2000 d’Ildikó Enyedi, 2017 (Les petites morts), 1h23, allemand, chinois, drame. 1h46, Hongrie, drame. de Mireia Sallarès, 2006-2015 Une jeune femme faisant la sirène dans un grand Sentiment d’étrangeté et recherche d’identité 0h20 (trailer), Espagne, documentaire/film bac d’eau. Le narrateur en tombe immédiatement parmi ses semblables se tressent magistralement d’artiste. amoureux.... dans ce film sur fond d’un amour naissant entre Une étude sociale touchant au plaisir, deux êtres que tout éloigne dans un quotidien « Tourné dans l’illégalité au cœur d’un Shanghai à la violence, à la douleur et à la mort dans aliéné mais que tout réunit par le rêve. underground et méconnu, Suzhou River ne peut laquelle l’artiste utilise l’orgasme féminin laisser indifférent. Dans sa forme, tout d’abord, Poétique, sensible et onirique. « Un film singulier et « tout ce qui traverse le corps et le plaisir son image DV grésillante, les tressautements (...) traversé de séquences d’une réelle magie. des femmes » comme fil conducteur. de la caméra au poing et son montage saccadé. La froideur de nos sociétés rationnelles cède Dans le fond, également, qui brouille les pistes, peu à peu devant la gracieuse fragilité, la timide mêle les genres et les personnages, fusionne poésie du sentiment renaissant. Et sous la peau acteur et spectateur. (...) Lou Ye casse les codes, la vie se remet à pulser. » Arnaud Schwartz, contourne la censure, et s’ancre indéniablement La Croix. dans cette 6e génération de réalisateurs chinois, au cinéma contemporain, social, rebelle. » David Decloux, Sancho does Asia, cinémas d’Asie et d’ailleurs. amphi B à 20h, Moonlight, de Barry Jenkins, 2016 1h50, États-Unis, drame indépendant. Le parcours d’un homosexuel noir dans les années 80 dans un ghetto de Miami. Harcèlement, machisme, homophobie, drogue, violence, le film convoque l’actualité mais casse les codes et déjoue les clichés. à 19h40, Villa Amalia « Moonlight ressemble à un rêve de film. de Benoît Jacquot, 2009 À un film rêvé, aussi : un film que nous aurions à 18h, Tomboy attendu depuis longtemps sans trop oser 1h42, France, drame. de Céline Sciamma, 2011 y croire, délaissant régulièrement le cinéma Une pianiste célèbre voit sa vie éclater un soir 1h22, France, drame. américain pour des séries capables d’aborder où elle découvre la double vie de l’homme C’est la fin de l’été, la famille de Laure les sujets auxquels le grand écran semblait avoir avec lequel elle vivait depuis des années. emménage dans une nouvelle maison. Intriguée renoncé. » Fabien Reyre, Critikat. Commence une errance qui l’amène loin de par le groupe d’enfants qui joue au bas chez elle, quittant le connu pour se jeter dans de son immeuble, elle sort afin de les rencontrer. une reconstruction de son identité. L’enfant est interceptée par Lisa, qui la prend Rencontres, solitudes, découvertes, pour un garçon. Du coup elle se présente comme Isabelle Huppert incarne une femme qui « Mickaël ». Alors que la rentrée approche, recommence à être émerveillée par la vie. un jeu de rôle émancipateur commence… « Aucun mal à relier cette quête d’évaporation « Pudique et subtil, Tomboy (garçon manqué d’une femme aux autres films de Benoît en anglais) déchaîna les foudres d’une secte Jacquot, histoires de sauts dans le vide, ultracatholique en 2014, lorsque Arte le diffusa d’évasions hors des huis clos et des prisons une première fois... » Renaud Machart, Le Monde. sociales, histoires d’errances et de transgressions, pour changer d’état. Ce film à 22h, La collectionneuse, énigmatique arbore une fascination pour un de Éric Rohmer, 1967 choix de vie inconfortable, dangereux, anormal, mais qui palpite ». Jean-Luc Douin, 1h30, France, comédie dramatique. Le Monde. Deux séducteurs tombent sur une collectionneuse assumée. Quand le libertinage change de sexe et brouille les codes. À sa sortie, Gilbert Guez écrit dans Cinémonde : « La Collectionneuse va démoder une cinquantaine de films d’un coup. » isdaT beaux-arts Festival TransfluX — Genre2030, programme du jeudi 21 février 2019 amphi A amphi A amphi A à 18h, Gloria à 19h30, Mademoiselle à 22h30, Ghost in the shell de John Cassavetes, 1980 de Park Chan-Wook, 2016 de Mamoru Oshii, 1995 1h23, États-Unis, drame. 2h47, Corée, thriller. 1h23, Japon, animation / science-fiction. Une tragédie précipite un enfant et une femme « Déjà reconnu pour ses incursions dans Dans un futur proche, Motoko Kusagani devient dans une relation amoureuse improbable où le domaine du thriller machiavélique la combinaison parfaite d’un cerveau humain chacun abandonne son identité première, diaboliquement érotique, Park Chan-Wook et d’un corps cybernétique ultra-perfectionné. s’essaie à divers rôles et postures, rejouant s’aventure avec Mademoiselle dans un film Commandant d’une unité spéciale de police, sans cesse des codes masculins / féminins. de manipulation opulent se déroulant dans elle profite d’une traque ciblant le Marionnettiste Par là ils échappent à la tragédie et s’inventent la Corée des années 1930. Démontrant une fois pour répondre à ses questions ontologiques. un avenir. « Comme toujours chez Cassavetes, de plus l’étrange fascination qu’exercent Qu’est-ce qui la distingue d’un robot ? Quelle cinéaste des flux, les corps sont pris de vitesse : la torture porn et le raffinement dans le cinéma est la spécificité de la pensée humaine ? Que la rythmique illogique des pulsions a pris le pas sud-coréen, Park Chan-Wook réveille ainsi peut-on considérer comme vivant ? Où se situe sur la raison. La vie vient d’entrer de force les esprits de Joseph L. Mankiewicz (on songe la frontière entre le corps et l’esprit ? dans le schéma ordonné derrière lequel elle beaucoup à All About Eve), Henri-George s’était barricadée ». Philippe Azoury, Libération. Clouzot (Les Diaboliques) ou encore (bien évidemment) Joseph Losey (The Servant), renouant avec un cinéma avant tout axé sur la pneumatologie et le désir, comportant des séquences d’une extrême noirceur ». Kiwiwayne Kiwinson, SensCritique. Festival TransfluX — Genre2030, programme du jeudi 21 février 2019 amphi B amphi B amphi B à 18h, Tout sur ma mère à 19h55, Boys don’t cry à 22h15, My beautiful laundrette de Pedro Almodóvar, 1998 de Kimberly Peirce, 1999 de Stephen Frears, 1985 1h45, Espagne, comédie dramatique. 1h58, Amérique, drame. 1h38, Grande-Bretagne, drame. Almodóvar nous offre peut-être là son film Teena - Brandon, une jeune adolescente « Une histoire d’amour homosexuel entre le plus parfait, en réunissant à peu près toujours du Nebraska, assume mal sa condition de fille. un skinhead et un jeune Indien. La communauté les mêmes ingrédients épicés, la même galerie Elle déménage à Falls City et devient Brandon, pakistanaise crie à la traîtrise, la société anglaise d’énergumènes excité(e)s (putes transsexuelles, un garçon aux cheveux courts, très vite adopté à la provoc ». Kureishi (le scénariste de My pères travelos, bonnes sœurs filles mères, par une bande de désœuvrés. Teena - Brandon beautiful Laundrette) jubile : « Il est parfois actrices junkies, etc.) mais cette fois, il s’intègre au groupe mais reste toujours important d’être qualifié de traître. Pour les dispatche autrement sur la carte prisonnière de cette question d’identité sexuelle un écrivain, c’est la liberté de l’imagination de la tendresse humaine. En plein cœur. (...) qui n’a cessé de la hanter. Bientôt elle tombe contre l’idéologie autoritaire.» (...) La clé du film ne réside ni dans sa froideur initiale amoureuse de Lana... D’après une histoire vraie. Hanif Kureishi, 43 ans, fils d’un immigré ni dans sa théâtralité subséquente.