Fonds Duhamel Du Monceau, Duhamel De Denainvillers, Fougeroux De Bondaroy Et Fougeroux De Secval (1700-1788)

Fonds Duhamel Du Monceau, Duhamel De Denainvillers, Fougeroux De Bondaroy Et Fougeroux De Secval (1700-1788)

Fonds Duhamel du Monceau, Duhamel de Denainvillers, Fougeroux de Bondaroy et Fougeroux de Secval (1700-1788) Répertoire numérique détaillé de la sous-série 127AP (127AP/1-127AP/21 et CP/127AP/22) établi par Bertrand Gille et Ariane Ducrot, complété par Isabelle Aristide-Hastir Deuxième édition électronique Archives nationales (France) Pierrefitte-sur-Seine 2019 1 https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/IR/FRAN_IR_004305 Cet instrument de recherche a été encodé en 2011 par l’entreprise Diadeis dans le cadre du chantier de dématérialisation des instruments de recherche des Archives nationales sur la base d’une DTD conforme à la DTD EAD (encoded archival description) et créée par le service de dématérialisation des instruments de recherche des Archives nationales. 2 Archives nationales (France) INTRODUCTION Référence 127AP/1-127AP/21 et CP/127AP/22 Niveau de description fonds Intitulé Fonds Duhamel du Monceau, Duhamel de Denainvillers, Fougeroux de Bondaroy et Fougeroux de Secval (1700-1788) Date(s) extrême(s) 1700-1788 Nom du producteur • Fougeroux de Secval, André (1739-1819) • Duhamel du Monceau, Henri-Louis (1700-1782) • Duhamel de Denainvilliers, Alexandre (1697-1775) • Fougeroux de Bondaroy, Auguste-Denis (1732-1789) Importance matérielle et support 10 cartons (127AP/1-127AP/7 et 127AP/20-127AP/21) ; 1,20 mètre linéaire. 12 bobines de microfilms (127AP/8- 127AP/19). 1 portefeuille (CP/127AP/22) Localisation physique Pierrefitte-sur-Seine Conditions d'accès Communication libre, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales. Les documents cotés 127AP/8-127AP/19 ne sont consultables que sous forme de microfilms, les originaux ne sont pas conservés aux Archives nationales. Conditions d'utilisation Reproduction autorisée, selon les modalités en vigueur aux Archives nationales. DESCRIPTION Présentation du contenu Sommaire : 127AP/1-127AP/3. Papiers Le Masson du Parc sur les pêches. 1700-1788. 127AP/4-127AP/6. Papiers de Duhamel du Monceau, Duhamel de Denainvillers et leur neveu Duhamel de Bondaroy sur l’agriculture, le vin, le blé et diverses plantes. 1728-1788. 127AP/7. Papiers de Duhamel de Secval sur les fonderies de canons pour la Marine. 1775-1780. 127AP/8-127AP/19 (145MI/1-9). Documentation sur les plantes, les arbres, les bois. 127AP/20-127AP/22. Suppléments. Ces papiers constituent plus une documentation scientifique qu’un fonds d’archives personnel ; ils apportent donc peu de chose sur la biographie des personnages qui les ont réunis. Ils s’étalent sur tout le XVIIIe siècle, de 1700 à 1788 (Fougeroux de Bondaroy est mort en 1789) et sont donc le résultat du travail de plusieurs générations. Ils sont 3 Archives nationales (France) très incomplets, car l’activité de Duhamel du Monceau, qui a été la plus grande, y est peu représentée. Les trois premiers articles (127AP/1-127AP/3) contiennent les papiers de François Le Masson du Parc, « commissaire ordinaire de la marine et inspecteur général des pêches », sous la Régence, lorsque le comte d’Estrées est président du conseil royal de la marine. Entre 1722 et 1724, il travaille à la composition d’une Histoire des pêches, dont les matériaux ont été réunis par lui-même dans ses visites sur les côtes, mais surtout par ses collaborateurs nombreux, parmi lesquels Daubenton. Il envoyait des questionnaires méthodiques dans toutes les parties du monde. Ces questionnaires datent surtout de 1722-1724, mais on trouve des réponses depuis 1709. Duhamel du Monceau, qui fut aussi inspecteur de la marine, se rendit possesseur de cette documentation et l’augmenta, vers 1767-1772. Les articles 127AP/4-127AP/6 contiennent des papiers concernant l’agriculture, réunis par les frères Duhamel et leur neveu Fougeroux de Bondaroy, associé de bonne heure aux travaux de ses oncles. À part les mémoires envoyés, la plupart des documents sont de la main de Fougeroux de Bondaroy. L’article 127AP/7 comprend la copie de la correspondance de Fougeroux de Secval, frère de Fougeroux de Bondaroy, capitaine de vaisseau du roi, inspecteur d’artillerie de la marine, avec le secrétaire d’État à la Marine Sartine, sur plusieurs fonderies de canons, de 1775 à 1780. Les articles 127AP/8 à 127AP/19 n’existent aux Archives nationales que sous forme de microfilms. Les originaux se trouvent à l’American Philosophical Society Library (États-Unis d’Amérique). Enfin les articles 127AP/20 à 127AP/22 contiennent des suppléments importants acquis par les Archives nationales et concernant principalement la Marine. Type de classement La principale intention de l’inventaire a été de grouper les documents par matières, pour faciliter les recherches sur l’histoire des sciences et sur l’histoire économique. Le Masson du Parc avait dressé un inventaire des papiers relatifs à la composition de l’Histoire des pêches (127AP/1, dossier 1) mais il n’a pas été possible de le suivre, car il manque de clarté, et beaucoup de documents qui y sont portés font défaut. Pour les papiers Duhamel et Fougeroux, comme il aurait été difficile de séparer les papiers de chacun et que l’ensemble s’est trouvé groupé entre les mains de Fougeroux de Bondaroy, on les a laissés groupés par sujets, en les classant autant que possible méthodiquement, en commençant par les généralités, et chronologiquement à l’intérieur de chaque sous-dossier ; les mémoires pour les lieux d’un même pays ou d’une même province sont classés par ordre alphabétique. Les suppléments entrés depuis 1977 ont été cotés et inventoriés à la suite du fonds principal. Langue des documents • français HISTORIQUE DU PRODUCTEUR Né à Paris en 1700, Henri-Louis Duhamel du Monceau (1700-1782) est le fils cadet d’Alexandre Duhamel († 1717) et d’Anne Trottier. Avec son frère Alexandre (1697-1775), il fait des études au collège d’Harcourt où ils ont comme précepteur l’abbé Pinchart. Henri-Louis s’intéresse surtout à la physique et s’inscrit aux cours des savants du Jardin du roi. Sa famille l’envoie étudier le droit à Orléans en 1718, mais il préfère visiter les ateliers et manufactures de la ville. En 1721, Henri-Louis s’installe à Paris avec sa mère et se consacre à la « physiologie végétale » ; il passe l’été à Denainvilliers, propriété familiale dont son frère a hérité et où il installe un laboratoire de chimie. En 1728, l’Académie des sciences salue son mémoire sur le parasite du safran et l’agrège comme chimiste adjoint, puis comme botaniste associé et bientôt pensionnaire en 1738. Jusqu’à sa mort en 1782, il présente de nombreux mémoires à l’Académie des sciences (voir bibliographie), dans les domaines de la chimie (sur le tartre, le soufre, les sels alkalis, l’éther, l’acide nitrique, le sel ammoniac, le sel marin ou carbonate de sodium, le calcaire ou carbonate de calcium, la pourpre, la poudre à canon, les embrasements spontanés, le « grisou » dans les mines), la botanique (le safran, la garance, le polygala vulgaris, le gui, la rhubarbe), 4 Archives nationales (France) l’arboriculture (les greffes, l’anatomie de la poire, les couches ligneuses), l’agriculture (les maladies des grains, les insectes nuisibles, la conservation des grains, l’effet des gelées,les boutures et marcottes, les cornes des animaux, les abeilles), les techniques (l’aimant, les boussoles) et même la médecine (sur les os, les incisions, le renouvellement de l’air). À la demande du ministre de la Marine Maurepas, l’Académie lui confie, en 1731, en association avec Georges- Louis Leclerc de Buffon, une étude sur l’amélioration des bois destinés aux constructions navales. Duhamel du Monceau travaille dès lors pour la Marine royale. De 1734 à 1736 il expérimente les étuves utilisées en Angleterre et aux Pays-Bas pour courber les bois destinés aux bordages des navires. En 1737, il voyage en Angleterre avec le maître constructeur Blaise Joseph Olliver et visite les principaux ports du pays à la demande de Maurepas. L’année suivante, il est envoyé en Provence où il propose une réorganisation de l’hôpital des galères de Marseille. En 1739, il se rend à Rochefort où il expérimente les moyens de protéger les bois de mâture, attaqués par les tarets et fait adopter à Brest, puis Rochefort et Toulon, les procédés qu’il a imaginés pour la fabrication des cordages des vaisseaux. En 1739, le poste convoité d’intendant des Jardins du roi lui échappe au profit de Buffon. Henri-Louis Duhamel est nommé cette même année (1er août 1739) inspecteur général de la Marine du Ponant et du Levant, poste qu’il occupe jusqu’en 1752. En 1740, il est chargé de l’installation d’une école de chirurgie à Brest. En 1741, il crée à Paris une école de génie maritime, qui fermera en 1758 (elle est à l’origine de l’École des ingénieurs-constructeurs de la Marine que Duhamel fondera en 1765 et dont il s’occupera jusq’à sa mort). En 1742, il s’occupe de la réorganisation de l’arsenal de Rochefort. Entre 1743 et 1750, il fait plusieurs missions sur les côtes de Normandie, dans le but d’y trouver un lieu pour créer un grand port pour la Marine royale. On lui doit plusieurs rapports sur les possibilités de Port-en- Bessin, Colleville et Le Havre (il conclut à l’impossibilité d’un tel projet). En 1747, il procède à l’inspection du port de Bouc, pour lequel il préconise la remise en service et y fait installer un phare. Chargé d’inspecter les côtes de Bretagne en 1749, il élabore un projet de rétablissement de la navigation dans la Loire, depuis Nantes jusqu’à Paimbœuf. Il rédige un règlement pour l’école de chirurgie de Brest et suggère aux officiers de Marine de se réunir périodiquement pour concerter sur des questions scientifiques, suggestion qui aboutira en 1752, à la création de l’Académie de Marine.

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