Lusotopie Recherches politiques internationales sur les espaces issus de l’histoire et de la colonisation portugaises XVI(2) | 2009 Afrobrésiliennité ? Luso-afrobrésiliennité ? Afro-brasilianidade? Luso-afro-brasilianidade? Afro-brazilianity? Luso-afro-brazilianity? Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/lusotopie/74 ISSN : 1768-3084 Éditeur : Association des rechercheurs de la revue Lusotopie, Brill, Karthala Édition imprimée Date de publication : 1 juin 2009 ISSN : 1257-0273 Référence électronique Lusotopie, XVI(2) | 2009, « Afrobrésiliennité ? Luso-afrobrésiliennité ? » [En ligne], mis en ligne le 20 septembre 2015, consulté le 27 janvier 2020. URL : http://journals.openedition.org/lusotopie/74 Ce document a été généré automatiquement le 27 janvier 2020. Tous droits réservés 1 NOTE DE LA RÉDACTION Ont participé à l’élaboration de ce volume : Michel Cahen, Brigitte Lachartre, Émilie Lavie, Eduardo Britto Santos, Dominique Vidal, Elizabeth Vignati, Jacqueline Vivès, Fabienne Wateau. Lusotopie, XVI(2) | 2009 2 Éditorial e-Lusotopie mais Lusotopie toujours ! 1 Le numéro de Lusotopie que vous avez entre les mains est le dernier publié chez Brill Academic Publishers (Leyde). 2 De 2005, notre première année chez Brill, à fin 2009, nous aurons sorti auprès de cette maison hollandaise cinq volumes en neuf beaux numéros (un numéro double étant sorti en 2005). Il est également très probable que cette neuvième livraison chez Brill, la dix- septième depuis le volume I sorti en 1994 chez L’Harmattan (Paris) et les dix volumes (en onze numéros) chez Karthala de 1995 à 20041, sera aussi la dernière publiée « en papier ». Une triple mutation s’amorce : changement de support (l’électronique remplaçant le papier), changement d’éditeur (conversations en cours avec deux éditeurs universitaires nord-américains) et changement de rédaction-en-chef à l’horizon 2010-2011 (M. Cahen ayant annoncé depuis longtemps sa volonté de quitter cette responsabilité détenue depuis bien trop longtemps). 3 Est-ce un bon en avant, puisqu’il paraît que 2010 sera, mondialement, l’année de l’édition électronique ? Nous espérons que cela le deviendra. 4 Mais c’est d’abord – il n’y a aucune raison de le cacher – une aventure qui n’a pas connu le succès espéré. Si l’on revient en arrière, rappelons que Lusotopie a toujours été soutenue par l’Institut d’études politiques de Bordeaux et hébergée au sein de son Centre d’étude d’Afrique noire. Mais il ne s’est pas pour autant agi d’une revue institutionnelle comme, par exemple, les Cahiers d’études africaines ou les Cahiers du Brésil contemporain qui sont des revues de l’École des hautes études en sciences sociales. Lusotopie a toujours été la revue d’une modeste association de chercheurs et est née en dehors des grands « lieux institutionnels » de la recherche luso-afro-brésilienne. Pour mémoire, il ne s’agissait en effet pas d’être une revue de recherche sur l’« aire culturelle lusophone ». La lusophonie est tout sauf une aire culturelle : elle est, pour reprendre Eduardo Lourenço, une aire spécifique d’intersection avec d’autres identités, et souvent ses espaces ne sont pas, ou sont faiblement… lusophones. La langue est un marqueur identitaire, rien de plus. Il s’est donc agi d’une revue spécialisée dans l’analyse politique interdisciplinaire portant sur une aire de pertinence historique afin de permettre le comparatisme au sein de cette aire et, surtout, avec le reste du monde. Le but poursuivi fut de publier des articles tournés vers l’analyse politique (quelle que Lusotopie, XVI(2) | 2009 3 soit les disciplines de leurs auteurs) comme contribution généraliste à la production des connaissances. Par définition, Lusotopie ne pouvait donc pas correspondre exactement à un centre de recherche ou un département universitaire. Ce fut avant tout une revue en réseau. Ce fut son originalité mais aussi une faiblesse. 5 Les difficultés rencontrées avec les deux maisons d’édition (Karthala et Brill) n’ont pas permis d’atteindre un nombre d’abonnés suffisant, ni une diffusion en librairie satisfaisante. De plus, dès 2005, les bibliothèques ont commencé à diminuer le nombre de leurs abonnements aux revues « papier » pour les transférer sur les supports purement électroniques. Ce mouvement de déclin semble inexorable, même si quelques éditeurs continuent à lancer de nouvelles revues en version papier. 6 Aujourd’hui, quelle suite possible donner à cette aventure ? Nous partons de l’impératif absolu : augmenter considérablement le lectorat de Lusotopie et trouver le support le plus adéquat pour y parvenir. Il a semblé que la continuation de Lusotopie sur support électronique, adossé à un grand éditeur universitaire, serait la meilleure solution. Brill n’ayant pas souhaité publier lui-même Lusotopie sous forme électronique, nous sommes entrés en discussion avec deux éditeurs universitaires nord-américains. Anne Pitcher (Michigan University) et Marissa Moorman (Indiana University) sont notamment chargées de ces discussions. L’objectif est d’être rapidement admis dans les bases telles que les américaines Muse, JStor et la brésilienne Scielo – ce qui suppose, surtout pour les deux premières, de pouvoir démontrer au préalable une notoriété suffisante. C’est pourquoi, pendant au moins les premières années, Lusotopie sera en accès libre et totalement gratuit. 7 L’orientation générale ne changera pas et la revue sera toujours trilingue et jalousement indépendante2. La qualité graphique devra rester d’un haut niveau, avec une couverture de belle esthétique. Bien entendu, il s’agira d’une nouvelle génération de rédaction, avec une équipe sensiblement remaniée et une autre manière de faire. Les « Européens » et les « Africains », majoritaires à l’origine de la revue, ne disparaîtront pas de la rédaction, mais le nombre des « Américains » (du Nord comme du Sud) devra y augmenter. 8 Pour les « anciens » de la revue, les membres fondateurs, nul doute que le passage au tout électronique est difficile, tant nous sommes attachés au bon vieux papier. Tout électronique ? Pas tout à fait cependant. S’il est vrai que le Book on demand fonctionne bien pour les livres et peu pour les revues, nous voulons étudier cette possibilité afin que ceux qui sont attachés au papier puissent se procurer Lusotopie sous cette forme. 9 Nous ferons naturellement largement savoir quand sortira le volume XVII, le premier sous la nouvelle forme (probablement fin 2010). Le mieux est de consulter régulièrement le site <www.lusotopie.sciencespobordeaux.fr>. Les dossiers en cours de maturation ou de préparation sont légion : « Guinée-Bissau, l’État de crise permanente ? », « Atlantique chrétien », « Bourdieu en lusophonie », « Luso-pétrole », « Enjeux mémoriels de l’esclavage », « Judaïsme en lusophonie »… 10 Brill pour sa part a décidé de valoriser les neuf numéros parus chez lui : ils seront en texte intégral et gratuit sur Ingenta dès janvier 2010 ; particuliers comme bibliothèques pourront acheter les volumes au prix global très attractif de 100 € seulement (voir le bon de commande p. XI) ! 11 Nous comptons sur votre fidélité. Lusotopie, XVI(2) | 2009 4 La rédaction, suite à l’assemblée générale extraordinaire tenue à Paris le 29 novembre 2009 NOTES 1. Sur le passage de Lusotopie de Karthala chez Brill, voir M. CAHEN, « Lusotopie 1994-2004 : vive la suite ! », Lusotopie (Paris, Karthala), X : 7-14 ; M. CAHEN, « Lusotopie chez Brill : nouvelle étape pour une revue de douze ans d’âge », Lusotopie (Leyde, Brill), XII (1-2) : v-vii. 2. Le titre Lusotopie reste propriété de l’Association des chercheurs de la revue Lusotopie, association de droit français. Lusotopie, XVI(2) | 2009 5 Editorial e-Lusotopie mas Lusotopie sempre ! 1 O número de Lusotopie que tem neste momento nas mãos é o último publicado por Brill Academic Publishers (Leyden). 2 Desde 2005, o nosso primeiro ano na editora Brill, até aos finais de 2009, publicámos nesta editora holandesa cinco volumes em nove belos números (um número duplo saiu em 2005). Também é muito provável que este nono fornecimento de Brill, o décimo sétimo depois do volume I, publicado em 1994 por L’Harmattan (Paris), e os dez volumes (em onze números) publicados por Karthala de 1995 a 20041 seja também o último publicado « em suporte de papel ». Uma tripla mutação aproxima-se : mudança de suporte (o suporte electrónico vem substituir o de papel), mudança de editor (negociações em curso com duas editoras universitárias norte-americanas) e mudança de chefe da redacção para o horizonte de 2010-2011 (M. Cahen anunciou já há muito tempo a sua vontade de deixar esse cargo detido há longos anos). 3 Será que estamos a dar um salto em frente, visto que, segundo parece, 2010 será, a nível mundial, o ano da edição electrónica ? Esperamos que tal se venha a confirmar. 4 Mas trata-se em primeiro lugar – e não há motivo para guardar segredo – de uma aventura que não conheceu os bons resultados esperados. Se olharmos para trás, verificamos que Lusotopie sempre contou com o apoio do Instituto de Estudos Políticos de Bordeaux e situava-se no seio do seu Centro de Estudos da África Negra. No entanto, não veio a revelar-se uma revista institucional como, por exemplo, os Cahiers d’études africaines ou os Cahiers du Brésil contemporain, que são revistas da École des hautes études en sciences sociales. Lusotopie tem sido sempre a revista de uma modesta associação de investigadores e nasceu fora dos grandes « foco internacionais" da investigação luso- afro-brasileira. Basta lembrar que, de facto, não se trata de uma revista de investigação sobre a « área cultural lusófona ». A lusofonia é tudo menos uma área cultural : ela é, nas palavras de Eduardo Lourenço, uma área específica de intersecção com outras identidades, e muitas vezes esses espaços não são, ou são muito debilmente... lusófonos. A língua é um marcador de identidade e nada mais. Tratou-se de uma revista especializada na análise política interdisciplinar abrangendo uma área de pertinência histórica, a fim de permitir comparações no interior dessa área e, acima de tudo, com o resto do mundo.
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