26 mars 2012 COLLECTION C ATHERINE DIOR derniers souvenirs de famille 26 mars 2012 AGUERRE D 68 COLLECTION C ATHERINE DIOR derniers souvenirs de famille Les lots qui ne sont pas illustrés dans ce catalogue sont visibles sur notre site www.daguerre.fr E XPERTS Mme Elisabeth Maréchaux Laurentin M. Benoît Derouineau Expert près la cour d’Appel de Paris 27, rue Danielle-Casanova 75001 Paris 30, rue Vaneau 75007 Paris T. 01 45 63 02 60 T. 01 44 42 90 10 Pour les objets d’art : 3, 4, 5, 43 à 58, 62 à 68, 76, 77, Pour les tableaux : 6, 71, 146, 163, 201, 218, 219, 80, 82 à 91, 93, 97 à 101, 103 à 109, 111 à 115, 123, 283 125, 126, 128 à 136, 138 à 145, 147 à 155, 160, 161, 164, 165, 167, 169, 171 à 176, 178, 179, 182 à 188, M. René Millet 191 à 197, 206 à 210, 217, 221, 222, 227, 228 à 235, 4, rue de Miromesnil 75008 Paris 237 à 239, 263 à 268, 270 à 274, 279, 285 à 308. T. 01 44 51 05 90 Pour le tableaux ancien : 72 M. Pascal Bégo Daguerre Cabinet de Bayser 5bis rue du Cirque 69, rue Sainte-Anne 75002 Paris 75008 Paris T. 01 47 03 49 87 T. 06 22 10 15 53 Pour les dessins anciens : 220, 275 Pour les lots : 1, 2, 7 à 42, 59 à 61, 69, 70,73 à 75, 78, 79, 81, 92, 94 à 96bis, 102, 116 à 122, 124, 127, 137, Galerie Tarantino 156 à 159, 162, 166, 168, 170, 177, 180, 181, 189, 38, rue Saint Georges 75009 Paris 190, 198 à 200, 202 à 205, 223 à 226, 236, 240, 241, T. 01 40 16 42 38 244 à 262, 269, 275, 276 à 278, 280 à 282, 284. Pour l’archéologie : 211 à 216 2 DAGUERRE SVV N°2005-536 5 bis, rue du Cirque 75008 Paris [email protected] T. +33 (0)1 45 63 02 60 F. +33 (0)1 45 63 02 61 En présence de maître Brissonneau Vente aux enchères publiques le lundi 26 mars à 14 h Hôtel Drouot salle 1 & 7 Téléphone pendant l’exposition et la vente : + 33 (0)1 48 00 20 01 COLLECTION C ATHERINE DIOR derniers souvenirs de famille Commissaire-priseur habilité : Maître Pascal Bégo www.daguerre.fr Exposition publique à l’Hôtel Drouot le samedi 24 mars de 11 h à 18 h, le dimanche 25 mars de 11 h à 18 h et le matin de la vente de 11 h à 12 h Salle à manger Salon de télévision Salon in Plaisir de France, numéro spécial, juin 1960, repr. p. 45 à 47. Fauché prématurément en pleine gloire, à l’âge de 52 ans, Christian Dior, génie de la mode, se fi t un nom qui après un demi-siècle, symbolise toujours le luxe et le raffi nement français. Issu de la grande bourgeoisie provinciale et destiné à la diplomatie, il était devenu marchand de tableaux. La crise de 29 aura raison de ses ambitions premières ainsi que de la fortune familiale... Industriel ruiné, son père, Maurice Dior, acheta en 1932 pour en faire sa résidence principale, un petit mas « Les Naÿssès », situé sur les coteaux ensoleillés du village varois de Callian. A sa mort en 1946, sa fi lle Catherine en hérita et Christian Dior y garda sa chambre alors que, fortune faite, il avait acquis en 1951 le château de la Colle Noire situé sur la commune voisine de Montauroux. L’architecte André Svetchine qui conduisit les travaux de restauration de la Colle Noire pour Christian Dior participa également à l’agrandissement et à l’embellissement des Naÿssès. Après le décès de Christian Dior à la fi n de l’été 1957, nombre de meubles, tableaux et objets passeront naturellement d’une maison à l’autre ou arriveront de l’hôtel particulier du boulevard Jules-Sandeau. Ce sont ces derniers souvenirs de la famille Dior et plus particulièrement ceux de Christian Dior et de sa sœur cadette Catherine qui sont aujourd’hui livrés aux enchères. Dans cette maison au charme incomparable, la marque de cette éminente et discrète fi gure de la haute-couture ainsi que celle de sa sœur étaient partout présentes. Cette dernière qui aimait tant son jardin, passion de famille s’il en fût, cultiva pendant des années et avec le plus grand bonheur des centaines de rosiers rosa centifolia, fournissant ainsi les parfumeurs grassois pourvoyeurs des grandes maisons de parfum parisiennes. Sans nul doute se souvenait-elle de sa mère Madeleine, qui avait planté la roseraie du jardin de leur villa « Les Rhumbs » à Granville. Aujourd’hui cette page est défi nitivement tournée, la maison telle que nous l’avons connue n’est plus, seuls restent les objets, derniers vestiges de nos souvenirs. Pascal Bégo 5 6 ENTRÉE 7 1 1 - Etude de femme alanguie 3 - PAIRE DE CHAISES gondole en tôle patinée Pierre noire. à assise carrée. Epoque Empire. Style Empire. 22 x 24,5 cm H. 76 L. 38,5 P. 32,5 cm 600/800 Présentée dans un cadre en bois et stuc PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. doré. 200/300 PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. 4 - PAIRE D’APPLIQUES à deux lumières en bronze ciselé et doré à décor d’une fl èche. 2 - PAIRE DE GR AV UR ES d’après Moite. Fin XIXe siècle. Cérès demandant à Jupiter la permission de H. 43,5 cm 300/400 chercher sa fi lle Proserpine PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. Thésée racontant ses aventures au fl euve Achilaeus (coupées). 400/500 5 - CACHE-POT en bronze. PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. Chine. 20/30 Double-page précédente : 2, 3, 4, 5, 126 et 292 8 6 – LIVRE D’OR DE CHRISTIAN DIOR AU CHÂTEAU autres les signatures de Marie-Laure de Noailles, DE LA COLLE NOIRE, daté du 8 août 1956 Marie-Blanche de Polignac, Paul-Louis Weiller, au 28 août 1957, comprenant quinze pages Jacques Franck, Edouard Molineux, Elisabeth d’autogaphes, parmi elles un dessin de Maurice Chavchavadze, Marguerite Maeght, Marc Van Mopp, deux dessins de Bernard Buffet et Chagall, etc… 5 000/7 000 un dessin de Marc Chagall ; y fi gurent entre 9 77 7 - SCHMITZ Portrait de Pierre Philippe Salmon de la Fresnaye (1772-1837) et de Marie Anne Françoise de Leviston (1764-1828) Paire d’huiles sur toile signées en bas à droite et datées Anno 1816. 27 x 22 cm 800/1 200 On y joint un lot d’archives familiales. 8 - Attribué à SCHMITZ Portrait présumé d’Adélaide Biblis Salmon de la Frenaye (1795-1865) Huile sur toile. 23,3 x 18, 3 cm 400/600 8 42, 52 10 SALLE À MANGER 11 9 - COMPOTIER carré en argent, le marli 13 - HUILIER-VINAIGIER en argent reposant sur gravé d’une frise de postes, le bord perlé, quatre pieds griffe ailés, la base à moulure de monogrammé au centre MCD, poinçon branches de laurier, les porte-burette à décor de Minerve, travail de la maison AUCOC. femmes drapées jouant de la double trompette l. 25,5 cm 350/450 ou de la lyre réunis par un soleil rayonnant, la PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. prise en forme de putti sonnant de la trompe et assis sur une colonne torse ornée à sa base de 10 - PAIRE DE FLAMBEAUX en argent fourré deux cygnes adossés. anglais, la base ovale à moulure de fi lets et Paris 1819-1838, maître orfèvre DG. cannelures rayonnantes, le fût cannelé. H. 33,3 cm 600/800 H. 25,5 cm 400/500 On y joint deux fl acons en cristal taillé PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. (accident à un des bouchons). PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. 11 - TROPHÉE en métal argenté anglais dédicacé à Christian Dior par Maurice L. Rothschild en 14 - VERSEUSE en argent reposant sur un 1957 et gravé « this loving cup is given in recognition pied circulaire à motif de godrons obliques, of your fashion leadership throughout the world ». la panse unie, le bec verseur feuillagé, l’anse H. 27 D. 29,8 cm 400/600 et le bouton en bois noirci. Paris 1819-1838, PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. maître orfèvre Charles-Denis-Noël MARTIN. H. 27,5 cm 350/450 12 - SUITE DE CINQ PLATS RONDS ET UN PROV. : Maurice Dior. OVALE en argent à moulure de fi lets, l’aile gravée d’armoiries cardinalices attribuées à 15 - HUILIER-VINAIGIER-MOUTARDIER en métal l’archevêque d’Auch, cardinal duc d’Isoard, argenté, formé de trois branches de bambou timbrées d’une couronne ducale et du motto liées entre elles, les fl acons en cristal taillé, « lux et dux ». travail de la maison CHRISTOFLE. Paris 1809-1819, poinçon JMB pour deux plats H. 20 cm 300/400 ronds et Paris 1819-1838 pour les autres. PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. D. 27 à 29,7 cm et L. 47,9 cm 1 800/2 500 PROV. : Christian Dior, château de la Colle Noire. 11 12 9 à 18, 25, 55, 124 22, 21, 20, 23 16 - BOL À CAV IAR en cristal taillé et montures 20 - PINCE À ASPERGES en argent à décor de en argent, le compartiment central muni d’un rinceaux feuillagés. Russie 1858, poinçon AM. couvercle, la prise sphérique en ivoire. L. 25 cm P. 212 g 200/300 D.
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