![Dalou (1838-1902) Le Sculpteur De La République](https://data.docslib.org/img/3a60ab92a6e30910dab9bd827208bcff-1.webp)
DOSSIER DALOU (1838-1902) DE PRESSE LE SCULPTEUR DE LA RÉPUBLIQUE MARS 2013 DU 18 AVRIL AU 13 JUILLET 2013 INFORMATIONS www.petitpalais.paris.fr Jules Dalou Le Triomphe de la République (détail, la Justice) Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais ©Eric Emo / Petit Palais / Roger Viollet Découvrez aux mêmes dates l’exposition : «Dalou. Regards sur le XVIIIe siècle», au Musée Cognacq-Jay, Et au Petit Palais : «Les Impressionnistes slovènes et leur temps (1890-1920)» et toujours «Ziem, J’ai rêvé le beau» (jusqu’au 4 août) SOMMAIRE Communiqué de presse de l’exposition - Petit Palais p.3 Communiqué de presse de l’exposition parallèle - Musée Cognacq-Jay p.4 Parcours de l’exposition du Petit Palais p.5 Biographie de Jules Dalou p.10 Activités autour de l’exposition p . 1 2 Informations pratiques p.13 Visuels disponibles pour la presse auprès du service presse du Petit Palais Mercredi 17 avril 2013 Visite de presse de 11h à 13h Inauguration de 17h à 22h Chargée des relations presse et des nouveaux medias Caroline Delga-Souquières [email protected] Tel : 01.53.43.40.14 Responsable Communication Anne Le Floch [email protected] Tel : 01.53.43.40.21 Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris 2 Dalou (1838-1902), le sculpteur de la République - du 18 avril au 13 juillet 2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE du Petit Palais Événement très attendu, l’exposition «Dalou. Le sculpteur de la République» est la première exposition monographique consacrée à Jules Dalou (1838-1902). Elle de- vrait rendre à l’artiste sa place majeure dans l’extraordinaire mouvement qui porta la sculpture française du XIXe siècle au sommet, à l’égal d’un Rude, d’un Carpeaux ou d’un Rodin. Après une enfance parisienne modeste Dalou débute sa carrière sous le Second Em- pire. Mais elle est vite interrompue par la guerre de 1870 et la Commune de Paris à la- quelle Dalou prend part. Contraint à l’exil, le sculpteur s’installe à Londres où il obtient un vif succès auprès des amateurs anglais. Il rentre en France en 1879, à la faveur de l’amnistie des communards. La Ville de Paris lui commande alors son œuvre la plus célèbre, le Triomphe de la République à l’esthétique révolutionnaire. Ce chef-d’œuvre qui trône à présent au centre de la place de la Nation, est le premier d’une longue série de monuments publics conçus par Dalou pour la capitale. Par ailleurs, comme tous les sculpteurs de son temps, il fournit pour une clientèle privée des bustes et des œuvres décoratives très appréciées. Près de quatre cents œuvres seront présentées au Petit Palais : des sculptures, mais aussi des peintures, des dessins, des photographies et des documents en grande par- tie inédits. La majorité des sculptures provient du fonds d’atelier de l’artiste, acquis en 1905 par la Ville de Paris. Il offre un panorama sans équivalent de la création de Dalou et permet de retracer l’évolution de sa carrière. Des prêts provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger complètent l’ensemble et permettent d’évoquer toutes les étapes de la fabrique d’un monument et les « secrets d’atelier » d’un sculpteur du XIXe siècle. La visite se prolonge au musée Cognacq-Jay avec l’exposition «Dalou. Regards sur le XVIIIe siècle» qui rassemble environ trente-cinq œuvres de Dalou, librement inspirées par le XVIIIe siècle français. Elle les confronte aux œuvres d’artistes présentées dans les salles du musée Cognacq-Jay (Pigalle, Lemoyne, Houdon, Clodion…) et montre comment Dalou, bien que républicain convaincu, réinterprète l’héritage du dernier siècle de l’Ancien Régime. L’exposition accompagne la parution du cataloguees d sculptures de Dalou conservées au Petit Palais, (éditions Paris-Musées). Commissariat Amélie Simier, conservateur en chef et directrice des musées Bourdelle et Zadkine Cécilie Champy-Vinas, conservateur du patrimoine au Petit Palais Scénographe Agence Jean-Michel Rousseau Catalogue d’exposition Amélie Simier, assistée de Marine Kisiel. Jules Dalou. Le sculpteur de la République. Catalogue des sculptures de Jules Dalou conservées au Petit Palais. Paris : éditions Paris-Musées, 2013, 69 euros. Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris 3 Dalou (1838-1902), le sculpteur de la République - du 18 avril au 13 juillet 2013 COMMUNIQUÉ DE PRESSE de l’exposition parallèle Musée Cognacq-Jay À l’occasion de la publication du catalogue raisonné du fonds Dalou conservé au Petit Palais, le Musée Cognacq-Jay accueille une sélection d’œuvres de ce grand sculpteur du XIXe siècle, en les confrontant à ses propres collections du XVIIIe siècle. Trente- cinq terres cuites, plâtres et bronzes, issus des collections du Petit Palais et du Musée Carnavalet, sont présentés parmi les collections permanentes. Cette manifestation montre comment un grand artiste républicain du XIXe siècle pouvait puiser son ins- piration dans le siècle des Lumières, balançant entre l’exaltation des hauts faits de la Révolution et la nostalgie des grâces de l’art rocaille. D’une famille parisienne modeste, « communard » en 1871, ce qui lui valut de s’exi- ler à Londres jusqu’en 1879, le sculpteur Aimé-Jules Dalou (1838-1902) commence sa carrière en France dans les années 1880. Artiste engagé, il eut à cœur de célé- brer la République depuis ses origines, c’est-à-dire depuis la Révolution. Sa carrière est jalonnée de monuments ambitieux à la gloire des grands hommes de ce temps, de Mirabeau répondant à Dreux-Brézé le 23 juin 1789, l’un des épisodes fondateurs de la Révolution, en 1883, au Monument à Hoche, l’une des dernières commandes publiques passées à l’artiste en 1900. Pendant son exil à Londres et après son retour à Paris, Dalou a également réalisé de nombreuses œuvres intimistes. Pour celles-ci, il se tourne vers un autre XVIIIe siècle, celui des grâces enfantines et des bacchanales. Ses portraits d’enfants, ses bai- gneuses et ses groupes mythologiques font écho aux créations de Boucher, Clodion ou Lemoyne. En parallèle, le Petit Palais présente « Dalou. Le sculpteur de la République», pre- mière exposition monographique consacrée à l’artiste. Près de quatre cents œuvres seront présentées, en grande partie inédites, provenant de collections publiques et privées en France et à l’étranger. Contact musée : Benjamin Couilleaux, conservateur du patrimoine, Musée Cognacq-Jay [email protected] 4 Dalou (1838-1902), le sculpteur de la République - du 18 avril au 13 juillet 2013 PARCOURS DE L’EXPOSITION Célèbre en son temps pour ses monuments publics et ses admirables portraits, le sculpteur Jules Dalou est aujourd’hui mieux connu pour ses esquisses pleines de vie, conservées dans l’intimité de son atelier, et diffusées par le bronze après sa mort. Section 1. Dalou célèbre et inconnu Dalou est décrit par ses proches comme un homme à la fois humble et fier, menant l’existence modeste d’un travailleur acharné et toujours insatisfait de ce qu’il produit, intransigeant pour les autres. Quelques amis ont laissé des portraits émou- vants de cet homme austère : une eau-forte d’Alphonse Legros, un tableau d’Alma- Tadema qui le montre entouré de sa femme et de leur fille unique (musée d’Orsay), Sir Lawrence Alma-Tadema un buste d’Auguste Rodin (musée Rodin), mais aussi une biographie de Maurice Dalou, sa femme et sa fille Dreyfous parue un an après sa mort. Des photographies qu’il conservait dans son 1876 atelier viennent compléter ce portrait d’un artiste secret qui ne voulait exister que © Musée d’Orsay par son art. Section 2. a. Les débuts d’un sculpteur Fils d’un ouvrier parisien, Jules Dalou passe son enfance dans un envi- ronnement modeste. Ses dons artistiques sont remarqués par Jean-Baptiste -Car peaux qui le fait entrer à l’École impériale et spéciale de dessin appelée aussi « Petite École ». Destinée à former des artisans d’art, la « Petite École » accueille aussi de jeunes artistes, dont les plus célèbres ont pour nom Auguste Rodin ou Henri Fantin-Latour. Elle dispense des cours d’anatomie et de dessin qui constituent une excellente initiation à l’enseignement académique. En 1853, toujours sur les conseils de Carpeaux, Dalou entre à l’École des Beaux-Arts, où il se fait remarquer par son ardeur au travail. Mais, malgré plusieurs tentatives entre 1861 et 1865, il échoue à remporter le prix de Rome, récompense suprême qui lui aurait permis de parfaire sa formation dans la Ville Eternelle. En 1866 Dalou renonce définitivement à se pré- senter : il épouse une jeune couturière, Irma Vuillier et abandonne ainsi momen- tanément ses ambitions artistiques, dans l’attente d’un succès qui mettra plusieurs années à venir. Section 2.b. Premiers succès Dès ses années d’études à l’École des Beaux-Arts, Dalou s’emploie à divers travaux « alimentaires ». Il commence par travailler chez un naturaliste-empailleur, avant de s’engager comme modeleur chez les frères Fannière, orfèvres et ciseleurs. En 1864, il est engagé par l’architecte Pierre Manguin sur le chantier de l’hôtel de la marquise de la Païva situé sur les Champs-Élysées (l’actuel Travellers’ Club). L’Ève Auguste Rodin en marbre présentée à l’exposition constitue une variante de la Bacchante réalisée Portrait de Jules Dalou pour l’hôtel de la célèbre courtisane. Avec ce marbre très séduisant, Dalou, encore 1883 influencé par Carpeaux, démontre sa virtuosité technique. En parallèle, dès 1861, © Christian Baraja / musée Rodin, Dalou commence à présenter des œuvres au Salon. Le succès vient en 1870, année Paris où Dalou choisit d’exposer une Brodeuse, achetée par l’État.
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