La Classe de Chant du Conservatoire de Sarreguemines présente Gillette de Narbone Opéra Comique en trois actes d’Edmond AUDRAN PROGRAMME Mise en scène : Olivier GANAYE Chorégraphie : Anne-Sophie DIVOUX-DEFLORAINE Piano : Carmen CUENOT Direction : François MEILHAC Opéra Comique en trois actes __________________________________________________ Musique d’Edmond AUDRAN ___________________________________ Livret d’Henri CHIVOT et Alfred DURU d’après un conte de Jean Boccace : « La Femme vaillante ». Représenté pour la première fois à Paris, sur le théâtre des BOUFFES-PARISIENS, le 11 novembre 1882 Premier Acte Sur la place du village de Meyreuil, à une lieu d’Aix en Provence. Deuxième Acte Dans la cour d’une auberge près de Naples. « Au Grand Saint Janvier » Troisième Acte La grande salle du château du Comte de Lignolle DISTRIBUTION Gillette : Fille du célèbre médecin Gérard de Narbonne Denise CASTE-KERSTEN Roger : Comte de Lignolle, ami d’enfance de Gillette Benoît SCHAEFFER Rosita : Epouse cachée de Griffardin Anne BRUBACHER Olivier : Fils du Roi René Alicia RICHARD Griffardin : Précepteur d’Olivier, époux de Rosita Peter EISELE Le Roi René : Roi de Naples et de Jérusalem, Duc d’Anjou, de Lorraine et de Bar, Comte de Provence et de Forcalquier Olivier GANAYE Mesdemoiselles de Châteauneuf et de Boislaurier : Dames d’honneur de la Comtesse de Lignolle Laurence CASAGRANDE - Joëlle LUKAS Richard et Landry : Officiers, amis du Comte de Lignolle Michel CHARRAS - Frédéric KLEIN Claire : Paysanne de Meyreuil Svetlana SELEVSEK Le Sénéchal : Officier de justice et d'administration du Roi Emmanuel KRAUS L’Aubergiste : Patronne de l’« Auberge de l’Arc » à Meyreuil Anne-Marguerite SOLT-ANDRE Servantes : à l’« Auberge de l’Arc » de Meyreuil Sandrine GARDY - Olivia SCHNEIDER Paysans et Paysannes : Habitants de Meyreuil Marie-Thérèse AUBERT - Tina BURDA - Vincente GANGI Jacqueline GAUTHIER - Alice QUIRING - Carine SCHMITT François ANDRE - Alfred CASAGRANDE Franck CIFTCI - Vincent SCHMITT Les Mousquetaires : Soldats du Roi René François ANDRE - Alfred CASAGRANDE - Franck CIFTCI Emmanuel KRAUS - Vincent SCHMITT Servantes : A l’Auberge « Au Grand Saint Janvier » près de Naples Olivia SCHNEIDER - Sandrine GARDY Villageoises Italiennes : Habitantes de Naples en fuite Marie-Thérèse AUBERT - Tina BURDA - Laurence CASAGRANDE Vincente GANGI - Jacqueline GAUTHIER - Joëlle LUKAS Alice QUIRING - Svetlana SELEVSEK – Anne-Marguerite SOLT-ANDRE Le page : Jeune noble au service du Comte de Lignolle Carine SCHMITT La Cour : Noblesse du Comté de Lignolle Marie-Thérèse AUBERT - Tina BURDA - Vincente GANGI Sandrine GARDY - Jacqueline GAUTHIER - Alice QUIRING Olivia SCHNEIDER - Svetlana SELEVSEK Anne-Marguerite SOLT-ANDRE Le Ballet : (en alternance) Flavie BECK - Marie FARKOUH Annabelle FUCHS - Paula JANTZEN - Edith LANG Alketa LLESHI - Carla SCHEUER - Marylou SLARKO Conseil en Comédie : Margot GAUER Décors : Daniel PHILIPPE Réalisation de l’affiche : Olivia SCHNEIDER Technique Son et Lumières : Pierre SCHEIDLER - Mathieu CIFTCI Mise en scène : Olivier GANAYE Chorégraphie : Anne-Sophie DIVOUX-DEFLORAINE Piano : Carmen CUENOT Direction : François MEILHAC L’intrigue L’action se déroule en Provence. Gillette, la fille du célèbre médecin Gérard de Narbonne, apporte au bon Roi René atteint d’une fièvre maligne, le remède qui lui redonne la santé. En récompense, le roi lui promet d’exaucer son premier souhait. Justement, son ami d’enfance, Roger de Lignolle, après avoir guerroyé en Italie, est de retour au pays. Roger, qui n’avait pas vu Gillette depuis plusieurs années, retrouve une belle jeune fille à qui, par jeu, il conte aussitôt fleurette. Gillette qui aime Roger depuis toujours se croit aimée en retour, et demande au roi de l’unir au jeune homme. Le souverain accède à son désir, mais Roger est furieux. Il doit pourtant s’incliner. À peine la cérémonie terminée, il s’enfuit en Italie, non sans avertir Gillette, qu’il ne la considérera comme sa femme, que lorsqu’elle pourra lui présenter un enfant qu’elle aura eu de lui. Comment notre héroïne va-t-elle reconquérir son époux ? Surprises et rebondissements en cascades vont vous tenir en haleine pendant deux heures et demi d’un spectacle haut et en couleur ! Edmond AUDRAN Né à Lyon le 11 avril 1842, Edmond, fils d’un chanteur de l’Opéra-Comique, Marius Audran et frère d’un ténor qui débutera en 1875 dans Giroflé-Girofla, baigne dans une atmosphère musicale. C’est tout naturellement qu’il intègre l’école Niedermeyer. En 1861, il devient Maître de Chapelle à Saint-Joseph de Marseille où il réside alors. Il compose quelques ouvrages gais qui sont représentés à Marseille : L’Ours et le Pacha (1862), La Chercheuse d’Esprit (1864), La Nivernaise (1866) et Le Petit Poucet (1868). Découragé par le peu de succès de ces premiers essais, Audran écrit des mélodies et des œuvres religieuses. Le librettiste Chivot lui ayant confié le livret du Grand Mogol, il compose la partition créée en 1877. Le Grand Mogol atteint 60 représentations à Marseille, ce qui est inespéré pour une ville de province. Cette réussite le décide à s’installer à Paris. Son premier ouvrage parisien, Les Noces d’Olivette (1879), est un franc succès avec 89 représentations aux Bouffes-Parisiens. Les Noces d’Olivette sont le point de départ de la collaboration d’Audran, Chivot et Duru. La grande consécration parisienne ne tarde pas : La Mascotte, qui débute le 30 décembre 1880 aux Bouffes-Parisiens, se joue toute l’année 1881 et plus de 150 fois en 1882. D’année en année, Audran compose une vingtaine d’ouvrages, dont certains obtiennent un succès incontestable : Gillette de Narbonne (1882), Le Grand Mogol (1884, nouvelle version), La Cigale et la Fourmi (1886), Miss Helyett (I890), L’Oncle Célestin (1891), Mon Prince (1893), L’Enlèvement de la Toledad (1894), La Poupée (1896). Audran compose également la marche funèbre pour la mort de Meyerbeer, un Adoro Te (1882), des mélodies… Une œuvre sérieuse : Photis, créée à Genève en 1896, mais jamais publiée. Les opérettes d’Audran font preuve d’une gaîté fraîche et spontanée. Certains de ses ouvrages portent sans doute la marque d’une époque, mais restent gracieux et émouvants. A côté de La Mascotte, son œuvre maîtresse encore représentée, Le Grand Mogol, Gillette de Narbonne, Miss Helyett et La Poupée, mériteraient une réhabilitation. Edmond Audran est décédé à Tierceville (Calvados), le 17 août 1901. Remerciements A la ville de Sarreguemines ______________________ A la ville de Sarralbe et son Ecole de Musique A la ville Diemeringen A la ville de Nousseviller Saint-Nabor Pour leur accueil toujours chaleureux _______________________________ A Jacqueline Couture de Herbitzheim Au G.I.C. et la très dévouée Mme Pracht de Sarre-Union A l’Opéra de Sarrebruck A la Mairie de Bitche et les médiévales Pour les costumes _______________ A l’A.P.E.C.S. Association des Parents d’Elèves du Conservatoire de Sarreguemines Pour son soutien sans faille Vendredi 24 Mars 2017 à 19 h30 Salle culturelle à Diemeringen Dimanche 26 Mars 2017 à 16 h 00 Complexe Culturel à Sarralbe Vendredi 31 Mars 2017 à 19 h30 Salle des Fêtes de Nousseviller Saint-Nabor Dimanche 2 Avril 2017 à 16 h 00 Auditorium du Casino à Sarreguemines .