RELAIS L’UDC Beau festival lors des championnats pavoise RICHARD LEUENBERGER de Suisse de la discipline. >>> PAGE 21 L’UDC réussit JA mieux que les autres partis, et notamment le PDC, à exploiter l’affaire Blocher. >>> PAGE 25 0 Lundi 10 septembre 2007 ● www.limpartial.ch ● N 39692 ● CHF 2.– / € 1.30 KEYSTONE BEAU DÉFI Voir la mer en fauteuil Le public touche du bois au Locle DAVID MARCHON Tétraplégique et spastique de naissance, Rachel a pris samedi la route pour aller voir la mer en chaise roulante. Elle ralliera Saintes-Maries-de-la-Mer d’ici trois à quatre semaines. Un rêve que la jeune pensionnaire de Foyer handicap, à La Chaux-de-Fonds, a pu réaliser grâce à l’association Expéhandicap, initiée par le sportif Jean-Philippe Patthey. >>> PAGE 5 RICHARD LEUENBERGER LA CHAUX-DE-FONDS LE LOCLE L’Hôtel de ville s’est ouvert samedi au public dans le cadre des Journées du patrimoine. En plus des peintures, les visiteurs ont découvert Dernière expo à la des boiseries et du mobilier finement travaillés. >>> PAGES 2 ET 3 galerie du Manoir FÊTE DU PEUPLE Ultime vernissage, vendredi soir, à la galerie du Manoir ATHLÉTISME de La Chaux-de-Fonds. Après 40 ans d’activités KEYSTONE Autonomiste artistiques, Nelly L’Eplattenier et Pierre Zurcher quittent rime avec la ville, la mort dans l’âme. Ils se consacreront Powell désormais à leur galerie lausannoise, située dans optimiste le quartier du Flon. >>> PAGE 7 bat son BIST PUBLICITÉ record du 100 m C’est un Mouvement Le Jamaïcain Asafa Powell autonomiste jurassien a battu une nouvelle fois le serein qui a présidé hier record du monde du 100 m. la 60e Fête du peuple Il a amélioré sa propre jurassien, à Delémont. marque de trois centièmes en Son secrétaire général terminant son sprint en Pierre-André Comte 9’’74. L’athlète de 24 ans a s’est réjoui que la réussi cet exploit au meeting de Rieti (Italie). Il reprend Question jurassienne ainsi le pouvoir dans cette évolue selon ses voeux. discipline reine après avoir La maison du député- été battu aux Mondiaux maire autonomiste de d’Osaka par l’Américain Moutier, Maxime Zuber, Tyson Gay. a été barbouillée. aifaag+[L\A\K\D\H >>> PAGE 20 >>> PAGE 9 SOMMAIRE ■ Zoom 2-3 ■ Annonces classées 8 ■ Cinés 13 ■ Divertissement 14 ■ A votre service 28 ■ Carnet 29 ■ TV 30-31 Rue Neuve 14, 2300 La Chaux-de-Fonds – Tél. 032 910 20 00 ■ Abonnements 032 910 20 40 ■ Rédaction 032 910 20 01 – Fax 032 910 20 09 – E-mail: [email protected] ■ Annonces 032 910 20 50 – E-mail: [email protected] 9HRLEMB* 2 Zoom L’EXPRESS - L’IMPARTIAL / LUNDI 10 SEPTEMBRE 2007 DAVID MARCHON, RICHARD LEUENBERGER TOUT BOIS DÉTAILS A l’Hôtel de ville de Neuchâtel (première photo), à celui du Locle (deuxième et troisième) et au Laténium, Musée cantonal d’archéologie. >>> JOURNÉES DU PATRIMOINE 2007 Le public est sorti du bois samedi pour visiter l’Hôtel de ville du Locle Une cinquantaine de Nicole Chevalley a attiré quant personnes ont profité de à elle l’attention du public sur «Rentabilité l’occasion unique qui leur était le mobilier égréné dans les cor- oblige, l’épicéa donnée ce week-end, soit ridors et les salles du bâtiment, découvrir le travail du bois au notamment celles des commis- avait la cote. sein du remarquable Hôtel de sions et des mariages. Des ba- A l’époque, ville du Locle. huts, des coffres, des armoires ou des sièges offerts par d’ho- les forêts étaient SYLVIE BALMER norables familles neuchâteloi- composées à 80% ses. «Du mobilier suisse, réalisé lus encore que le bâti- dans des essences communes, de résineux» ment de l’Hôtel de ville comme le noyer, le sapin, le hê- Hubert Jenni du Locle, c’est la collec- tre, l’érable ou encore le frêne. Ption de meubles qu’il Que du régional», a-t-elle pré- abrite que le public était venu cisé. Si, dès le XVIIIe siècle, est admirer samedi, profitant des apparu le goût pour les essences Journées du patrimoine dédiées exotiques dans le canton – «on cette année au thème du bois. veut des meubles à la mode de Samedi, deux groupes ont Paris» – nombre de familles suivi Jean-Marie Cramatte, ar- bourgeoises ont préféré en faire chitecte communal du Locle, imiter le style tout en utilisant dans les dédales de l’Hôtel de le bois d’ici. Restait également ville, s’extasiant sur les boise- le problème financier. «Ache- ries finement sculptées qui miner du bois exotique par ba- forment un bel ensemble néo- teau avait un coût. Dans les Renaissance. A relever égale- Montagnes, on n’a jamais eu «L’ARBRE QUI CACHAIT LE PATRIMOINE» Une cinquantaine de personnes ont participé aux Journées ment les pièces de charpente d’essences exotiques, trop coû- du patrimoine organisées samedi au Locle. (RICHARD LEUENBERGER) et le berceau, ainsi que quel- teuses.» Il a fallu attendre quel- que 1244 pilotis en sapin qui ques années avant de voir appa- des massifs forestiers de la ré- les faveurs des artisans. «Les ont été plantés, a-t-il rappelé. encore le rappeler. «Au- constituent les fondations du raître l’acajou de Cuba, le teck gion. Forêts dites de protec- forêts étaient composées à 80% Dénudées par des années de jourd’hui, on essaie de faire des bâtiment. «Une forêt entière ou, plus récemment, le chêne tion, au Col-des-Roches, à la de résineux – épicéas et sapins pâtures, les collines alentours forêts «mixtes», ce afin de qui, retournée sur la tête en de Tchécoslovaquie. Combe-Girard ou aux Enfers, – du côté de la Joux-Pélichet et présentaient de gros problè- mieux étager la pousse et de fa- bas, sert d’assise à l’édifice», Cette journée du patrimoine en raison de leur pouvoir fil- de la Combe-Girard», a expli- mes hydriques et les glisse- voriser la diversification des es- avait noté un rédacteur au dé- a également été l’occasion, trant naturel. A l’époque, l’épi- qué le garde forestier. «En- ments de terrains menaçaient.» sences, pour le sol, la flore et but du siècle passé. pour le garde forestier Hubert céa, qui pousse bien droit et tre 1899 et 1923, soit en 24 Car nos forêts luttent contre aussi la faune», a encore précisé L’ébéniste chaux-de-fonnière Jenni, de dresser un panorama donne de belles planches, avait ans, quelque 440 000 arbres l’érosion du territoire, faut-il Nicole Chevalley. /SYB A Cressier, l’église Saint-Martin attire la foule Toitsdebardeaux Le caractère exceptionnel de l’ouverture au public du domaine du château Jeanjaquet, à Cressier, n’a pas échappé aux curieux. Par grappes de 50 ou cent personnes, les six visites organisées hier ont bien dû attirer entre 500 et 800 personnes, estiment les responsables des Monuments et sites. L’enceinte du domaine, aujourd’hui en mains privées, accueille deux bâtiments: le château et l’église Saint-Martin. Le château, ancienne cure de Cressier datant des 15e et 16e siècles transformée entre 1872 et 1877 dans le style néogothique, ne se visitait que de l’extérieur. L’église Saint-Martin, en revanche, se visitait de fond... en combles. En grimpant dans le clocher, les visiteurs parvenaient jusqu’au grenier où ils découvraient la charpente. A part quelques éléments qui À L’ENTRÉE DE L’ÉGLISE Conservateur de Monuments et sites, Jacques Bujard présente ont dû être remplacés lors du sauvetage ce bâtiment qui n’est pas ouvert au poublic en temps normal. (DAVID MARCHON) LES GENEVEZ Animations et exposition d’objets artisanaux entrepris en 1995, il s’agit de la plus au Musée rural jurassien. (STÉPHANE GERBER) ancienne charpente homogène du canton. ancien temple gallo-romain. Le nom du ossements retirés du cimetière. A l’endroit La dendrochronologie a permis de dater ruisseau qui coule en contrebas, le où vous êtes, si l’on fouillait, on trouverait Dans le canton du Jura, le Musée rural jurassien, aux précisément l’abattage des épicéas utilisés: Mortruz, serait dérivé du nom du dieu Mars sans doute des centaines, des milliers de Genevez, a rassemblé des visiteurs tout au long du week-end. Il hiver 1423-1424. (rivière de Mars), qui était vénéré en ces squelettes». La révélation, curieusement, faut dire que cette ferme du XVIe siècle est particulièrement Mais cet édifice religieux a une plus lieux, en même temps qu’une déesse ne paraît affecter personne. digne d’intérêt, notamment par sa charpentes à poteaux, qui longue histoire encore. Sous la conduite de nommée Naria. La nef de l’église sert aujourd’hui soutient une toiture à quatre pans. Sa couverture en bardeaux Jacques Bujard, conservateur cantonal des Sur la paroi sud de l’église subsiste une d’entrepôt. Si l’essentiel a été fait il y a une est en cours de réfection. Animations, restauration et exposition Monuments et sites, les visiteurs ont fenêtre gothique «d’une qualité hors du dizaine d’années, avec la réfection totale de ont donné un supplément d’âme au lieu. découvert les parties romanes de l’édifice. commun», estime le conservateur. L’église la toiture, il reste manifestement de gros Le bois a aussi été mis en valeur à Delémont et à Porrentruy, Des documents confirment l’existence d’un était autrefois «pétante de couleurs», travaux à accomplir pour préserver ce ainsi que, dans le Jura bernois, à Moutier, à Grandval et au lieu de culte sur le site à partir de 1180. explique-t-il encore, attirant l’attention sur monument. Le porche, construit au début Fuet. A Grandval, c’est la maison du banneret Wisard, qui date Les bâtisseurs de l’époque ont eux-mêmes les rares restes de peinture de la façade.
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