U o Numéro 39 D i m a n c h e 3 O c t o b r e 1915. S Centimes Quatre-vingt-deuxieme année. ORNAL DE LOCHES Feuille Politique, Agricole, Commerciale, Industrielle, Seienlitique, Littéraire et d’Annonces CHEMIN DE FER. — P aris-Cherbourg départs 5 h. 24 m. ; RÉDACTION BT ADMINISTRATION : 25, rue Carnot, VALOGNES ABONNEMENTS 10 h. 08 m. ; 2 h. 38 s. (expr.) ; 6 h. 07 s. ; 10h. 33 s. Pour a ville, 3 fr. 50; Manche _-i limitrophes, 4 fr. ; Paris ;t Départements, 4 fr. 50. Cherbourg-Paris — Départs :7 h . 13 ru. ; 12 h. 40 (expr.) ; 1 li. 59 s. ; Le prix de J abonnement se paye, d'avance. Les recouvrements se fout une fois p* 6 h. 18 s. ; 7 h. 08 s. Le JOURS AL DE VALO&SES paraît ie Dimanche au, en décembre. y ANNONCES Valognes ‘V ille) B ar fleur, départs 5 h. 55 matin 9 h .38 matin mid 50 6 b. 24 •oir, 7 h. 4 4 s. ; (jusqu’à Saint-Martin seulement). Les tasauscrits aoo iasé+ès ut soaC pss rendus Judiciaires, la ligoc 0 fr. 20 ; Réclames, la ligue 0 fr. 25; Locales 0 fr. 50. Bar fleur- Valognes [ville) : arrivées 5 b. 23 aiat. (de Saint-Martin) ; 7 o. 47 m.; j Ou peut traiter ;< forfait pour les annonces souvent répétées. - Les annonce-n sen Les lettres et mandats concernant la rédaction et l’administration doivent reçues aux Bureaux du Journal, jusqu'au vendredi soir, et à 1 Aaen ie de la Press 44 h. 43 m; 3i.ôü *; Sh.2o loir. être adressés à M. le Directeur du Journal de Valognes. Nouvelle. 45, rue Aotre-Bame-dcs-Victoires, Paris. — Journal légalisé 0 fr. 25. Kaire Meuse et Mosefie, nos tirs ont atteint des l'esi de Bouchez. Noir» progression, signalée 11 est procédé progressivement au déblaie- 1 APRÈS...? râôscinùlôiuciil» «ruuouil» à Nousaiù et à rauuoB,ei d’àbûfdCüu-.tüo a j ûui â ibiuîio télégraphe Uohuit au ment du champ de bataille et au recensement Lê Ociiëra! marchand grièïëiïiüm uisssé démoli un biockhaus dans le secteur de Reme- nord de Thôlus n'a pas dépassé les vergers de la des armes de toute nature et du materiel de ; nauville. Folie et la route d'Arras à Lille. Elle a été entiè­ rement maintenue. parc et de tranchée que l'ennemi a dû nous Le général Marchand a été blessé samedi • N‘en parions pas trop, car la parole use ! Canonnade asaa/ active eu Lorraine, où nous abandonner. — mais songeons-y toujours, car la pensée avons sérieusement endommage des organisations Sur le front, au sud de la Somme, iulie de dernier, au cours des opérations en Cham­ allemandes, sur le Remabois et la Vezouze, aiusi bombes et torpilles vers Andèchy. En Artois, la progression signalée hier a l’est pagne. muette et réfléchie fortifie ! ! que dans les Vosges, dans la région du Linge et Noire artillerie a vigoureusement contre-battu de Souchez a continué en fin de journée et au Oui, songeons dès maintenant, aux len­ Le général a été atteint à l’abdomen par du Braunkopf. les batieries ennemies qui canonnaient nos posi­ cours de la nuit. Nous avons atteint, apres uu un éclat d’obus. demains de la guerre : — songeons surtout tions de Quenoevières. combat opiniâtre, ia côte 140, point culminant qu’après, entre tous les français, l’entente 5 heures 4/8 soir. En Champagne, les combats se sont poursuivis Sur la proposition du ministre de la avec ténacité sur toutle front. Nous avonsoccupéen des crêtes de Yimy et les vergera au Sud. guerre, le président de la République a absolue, sera plus que jamais nécessaire, En Artois, noire artillerie a poursuivi son ac­ Le nombres des prisonnière valides faits au e t que ceux, qui n'ayant rien appris ni rien plusieurs points, notamment au trou Bricot, au conféré au général Marchand la plaque de tion efficace contre les lignes ennemies. uord de la ferme des Wacques, quelques posi­ cours de ces actions est de plus de 300, appar­ oublié, reviendraient aux luties d’antan, Au sud de la Somme, les Allemands ont bom­ grand-officier de la Légion d'honneur. tions déjà dépassées où des éléments ennemis tenant en majorité aux deux divisions ae la Malgré ses blessures, le général Marchand seraient des fous ou des criminels... bardé nos tranchées et nos sapes aux environs avaient pu se maintenir. Garde. En Champagne, la lutte se poursuit sans Après, plus de parti qui persécute les d’Andechy, Liancourt et Tilloloy. Nos batteries Ce n’est pas 200, mais 300 officiers que nous est maintenant hors de danger. ont énergiquement riposté et pris sur grand nom­ répit sur tout le front. autres : — plus de elasse victorieuse qui avons faits prisonniers oq Champagne. Dans la région au nord de Massiges, de nou­ écrase les classes vaincues ; — plus Je bre de points l’initiative du feu. Entre Meuse et Moselle et en Lorraine, canon­ LauoDuade réciproque- toujours intense au nord veaux groupes d ’Allemands seeont rendus ; leur .France divisée en citoyens privilégiés et en nade intense de part et d'autre. total a atteint un millier au coure de la soirée citoyens de deuxième zone ; sinon, après de l'Aisne et sur le bord dp. canal de l’Aisne à la Une violente tempête daus les Vosges a sus­ Marne. pendu momentanément toutes opérations. dans ce seul secteur. G N P S E LOCALE avoir côtoyé de près le désastre d’une in­ En Champagne, l’eunemi a répondu à un violent Aucune action im portant sur le reste du ! vasion étrangère, exposerions-nous le pays bombardement de ses tranchées et ouvrages par Télégramme du 28 Septembre front. anémié par de terribles épreuves, à dispa­ des tirs d'obns suffocants sur la région d’Aobé- 9 heures matin. Consulat royal de Grèce. — Le consul rive et de Saint-llilaira ; ces tirs n’ont produit L ennemi a vio’eaunent canonné nos tranchées raître définitivement dans ies ruines et Au nord d’Arras la situation ne s’est pas modi­ au nord et au sud de l’Aisne, dans les régions | de Grèce à Cherbourg, informe les sujets .hel­ l'anarchie des discordes civiles... aucun résultat. fiée ; l'ennemi n’a réagi que faiblement coutre les Même activité de l'artillerie de part et d'autre ou Bois Saint Mard, de Trayon ot de Vailiv ; i lènes résidant dans le dépai tentent de la Man- Après, la fraternité française, doit dorer positions nouvelles occupées par nos troupes. eheet départements limitrophes, que. par dé­ an Argonne , particulièrement dans le secteur des Le nombre des prisonniers fait dans cette nous avons énergiquement ri|»OBté. et se fortifier encore, si le pays veut vivre Courtes-Chausses. cret de mobilisatipn du 10 23 septembre et se refaire de toutes ses épreuves j — car région dépasse aclueirem6nl 1500. Télégramme du 30 Septembre Quelques combats à coups de bombes et de En Champagne, la lutte se poursuit sans relâ­ 1915, le gouvernement royal a décidé la j’admire en vérité l’extraordinaire naïveté grenades au bois Le Prêtre. che, nos troupes se trouvent maintenant sur un 9 heures matin convocation des classes 1892 à 1911. de ceux qui s’imaginent, qu’aprèsla guerre, En Lorraine, nos patrouilles ont ramené quel­ front étendu devaot la seconde position de Sont compris dans ce décret : la France laborieuse, n’aura qu'à se baisser ques prisonniers. Une nouvelle attaque alleman­ Les combats ont coutinué toute la journée défense allemande jalonné par ia cale 135 à l’ouest sur les hauteurs entre Souchez et Vimy ; nous 1° Tous les réservistes de ces classes pour recueillir l’héritage de l’expansion de près de Manhonë a été complètement repous­ de la ferme Navarrin, la bulle de Souain, l’ar­ sée. avons maintenu toutes les nouvelles positions ayant accompli trois mois de service. allemande à travers le Monde....... bre de ia cote 193, le village et la butte de 2° Les réservistes ne se trouvant pas ac­ Une d6 nos escadrilles a lancé hier soir sur la Tahure. conquises. gare des Sablons à Met? une quarantaine d’obus. En Champagne, lutte toujours violente devant tuellement sous les armes, mais apparte­ Supposons, en effet, tout au mieux, — Le nombre des canços enlevés à i'ennemi n’a nant aux cla>ses 1912. 1913, 1S14, et avant AUX DARDANELLES pu être encore complèlMpsut fixé ; il dépasse 70 les positions de repli de l'ennemi, ainsi que l'Allemagne à la merci des Alliés, et ceux- pièces do campagnes ot pièces lourdes, dont 23 pour la réduction d'un saillant au nord de Mes­ servi pendant trois mois. ci se taillant de larges conquêtes dans la La dernière semaine a été très calme dans les pièces prises par l'armée britannique. 3Ü Tous les auxiliaires appartenant aux deux zones de la péninsule. nil, où des fractions allemandes sé maintenaient substance territoriale de l’Empire, lui im­ Les Allemands ont prononcé aujourd'hui, eu encore. Nous avons progressé sur les pentes de classes 1892 à 19U inclus, ' ayant ou non Sur notre front, les Turcs tentèrent une attaque Argonne, une offensivo qui a élé complètement posant en outre une formidable indemnité, à la mine, mais nous avons détruit leur galerie la butte de Tahure et aux approches du village, servi comme volontaires et ceux des mê­ afin de se payer des ruines et des 100 mil­ enrayée. A quatre reprises, ils ont tenté un mes classes qui ont acquis la nationalité par un camouflet, tuant, d’après les dires d’un assaut d’infanterie sur nos positions de la Fille- ainsi qu’au nord de Massiges.
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