Le Courrier des incrédules Conseils de Révision Actualités de mars 2002 ——————oooOOO§§§OOOooo—————— GAS CHAMBERS: FROM THE CORE OF THE CRUX TO THE CHOIR OF THE CROOKS BOURDIEU CHEZ LES REVIZOS: UN INEDIT Bourdieu était un nain de la pensée mais un nain dogmatique. C'est pourquoi il a plu à quelques générations de déboussolés, avides de carrière, comme lui. Aron, qui l'avait nourri dans son sein, avait dit de lui ce qu'il fallait dire: un petit chef arrogant. Sur le tard, après vingt ans de règne de la gauche, sans risque, il s'est découvert un prurit d'action politique et il a rejoué la partition que Sartre avant chantée au décours de 68. Les idiots, les jeunes nés de la dernière pluie et les coquins s'y sont laissé prendre. Quand, à la suite du décès d'un de ses anciens membres, la Vieille Taupe, ou les produits de la décompositiondu mouvement révolutionnaire qui se reconnaissaient encore plus ou moins sous ce nom, publia une nécrologie de Maurice di Scuillo dans le "carnet" du Monde, qui n'était pas sans rigueur et sans force de pénétration, comme souvent les textes de la Vieille Taupe (Le Monde du 4 septembre 1998). Il était signé, à très juste titre "les copains de Maurice". Voir ce texte La vie des textes, par eux-mêmes, est souvent surprenante. En tout cas, une dame patronnesse de la Maison des Sciences de l'Homme, collaboratrice du direct(ment)eur de la Maison, Maurice Aymard, allait tout avaler, l'hameçon, la ligne et les plombs. Anne Laurent se mit donc à écrire à diverses personnes pour chosifier Maurice et en faire un bien culturel propre à revivifier une gauche exsangue. Déjà, il n'y a guère, les médicastres pressaient les momies égyptiennes pour en extraire une huile de jouvence. La dame de la MSH voyait déjà "l'irruption de l'homme quelconque comme héros littéraire" dont elle demandait à Didier Bezace, directeur alors du Théatre de la Commune à Aubervilliers, le pays des ahuris, de s'emparer: "Votre théâtre se constituant comme une sorte de comité de vigilance, de point d'observation du monde, et se tressant avec tous les autres textes du monde". Nous, quand on entend ce jargon, on ne tresse pas, on se trisse. Les comité de vigilance, on sait où ça mène, la Kolyma en quelques étapes. La bonne dame, voulant vraiment faire une oeuvre,; et promettant à Maurice une gloire posthume à laquelle il n'avait nullement prétendu, et à laquelle il préférait certainement son kil de rouge, avait écrit au seigneur Bourdieu en son Collège de France, en lui envoyant la nécro en question. Elle lui susurrait des trucs comme ceci: "Et je me suis dit qu'il y avait de quoi faire une étude. Toute la séquence a des origines populistes-anarchistes, et aussi des résonances années 70. Les "copains de Maurice", c'est une population sans doute aisément identifiable [Tu parles, la Vieille Taupe !!! ], une bande d'amis, des militants de comités de quartier, etc. Mais la séquence est aussi évidemment apparentée au mouvement des pétitionnaires des hivers derniers, avec cette certaine solidarité informelle, cherchant la forme sans le maître. On peut aussi penser, à son sujet, à l'irruption, depuis les 15 dernières années, de l'homme quelconque comme héros littéraire, ou comme sujet d'étude historique. [On voit que cette dame manque de culture politique, sinon elle saurait que l'Homme Quelconque, l'Uomo qualunquista, a été, dans l'Italie d'après-guerre, une sorte de résurgence du fascisme.] Et naturellement, la démarche est à corréler avec la place et le rôle des médias tels qu'on les vit, et commence à les analyser. Ce qui me semble intéressant à étudier, et qui est un corpus tout prêt et facile à isoler, ce sont ces cent personnes qui ont répondu [...]. Dans le nom de Bourdieu, il y a d'abord "bourde". Présentée ainsi dans le jargon der Eigentlichkeit, il était prêt à sauter en parachute à l'aveugle, au milieu des révizos qui ne s'attendaient pas à recevoir cette gloire sur la cafetière. Il prit sa plume et répondit: "merci de m'avoir associé à l'aventure des "copains de Maurice", qui m'avait échappé. Je crois, comme vous, qu'il y a là un très beau sujet de recherche et -- il faudrait trouver un ton et un style -- de publication. Je vais en parler autour de moi -- mais vous-même, pourquoi pas ? "Je serais heureux de recevoir (contre paiement évidemment) une copie du livre et je pourrais peut-être aider à le faire accéder à l'internet (vous pourriez en parler, de ma part, à Salah Bouledja -- et à son ami Mejid -- au centre de sociologie européenne de la MSH. "Je vous remercie encore et je serais heureux de savoir la suite..." Il n'y a pas eu de suite. La Vieille Taupe et ses affidés ne se souciaient pas de devenir un objet d'études pour des sociologues en mal de justifications politiques. No Cobaye. Elle a refusé le canular que ces pauvres gourdes avaient monté d'elles- mêmes. Elle n'avait nulle envie de fréquenter des notables freakés de ce genre-là. On tient à sa réputation dans le quartier. HALTEROPHILIE Préface à l'édition française de son livre par Arthur R. Butz Mes recherches sur ce qu'on appelle "l'Holocauste juif" ont commencé en 1972 et vingt-six ans ont passé depuis la première publication de ce livre en Grande-Bretagne en 1976 sous le titre de The Hoax of the Twentieth Century, "La Mystification du vingtième siècle". Il s'est écoulé vingt-cinq ans depuis la sortie d'une deuxième édition britannique, légèrement révisée, et de la première édition américaine en 1977 dont la présente édition française est la traduction. Il s'y ajoute trois conférences que j'ai données en 1979, 1982 et 1992. Je puise une certaine fierté dans le fait que ce livre peut encore intéresser un quart de siècle après sa publication. Néanmoins, l'âge de ce texte ainsi que les grandes avancées qui sont intervenues par la suite dans le révisionnisme, particulièrement en France sous l'impulsion d'un savant brillant et courageux, Robert Faurisson, rendent nécessaire un bref commentaire sur la valeur que peut avoir ce livre pour le lecteur d'aujourd'hui. Comment peut-il se faire qu'un livre vieux d'un quart de siècle ne soit pas entièrement dépassé aujourd'hui ? Qu'est-ce qu'un lecteur d'aujourd'hui peut en retirer ? Ne serait-il pas préférable de réviser ce texte pour prendre en compte ce qui s'est passé depuis sa sortie ? Dans la perspective qui est la nôtre aujourd'hui, ce livre a des défauts et certaines personnes, dont je suis, pourraient faire mieux maintenant. Alors même que je reconnais ces défauts, je peux plaider ma cause en faisant remarquer que j'étais un homme seul qui travaillait sans presque aucun secours. À l'exception de Wilhelm Stäglich, les correspondants que j'avais avant la sortie du livre en 1976 n'avaient pas alors laissé de trace significative dans le travail du révisionnisme et ne l'ont pas fait non plus depuis. Les textes à tendance révisionniste n'étaient pas nombreux. Certains étaient exécrables, ce qui n'arrangeait pas les choses. Du côté positif, on trouvait Paul Rassinier, Thies Christophersen et Wilhelm Stäglich. À cette époque-là, les écrits de Paul Rassinier, ancien déporté politique à Buchenwald, avaient le double intérêt d'être une source, un récit d'expériences personnelles, et un exposé du contexte historique (aujourd'hui l'intérêt de Rassinier se limite à sa qualité de source). Christophersen et Stäglich étaient des Allemands qui avaient été stationnés dans la région d'Auschwitz et ne valaient que comme sources, bien que Stäglich ait plus tard écrit un livre de caractère historique. Mais même en prenant en compte ces trois auteurs, le complexe historique n'était pas là. Je vais expliquer ce point. Le style de mon livre est certainement dépourvu d'élégance. Je crois que mon style s'est beaucoup amélioré depuis mais, comme chez la plupart de ceux qui ont reçu une éducation technique, il demeure, dans le meilleur des cas, sec et sans grâces. Mais enfin, il a permis de faire le travail. On voudra bien ne pas trouver immodeste de ma part l'affirmation selon laquelle ce livre est le meilleur du genre car il est le seul livre dans son genre. Si l'on compare mon livre aux autres, on verra que mon approche est horizontale alors que la leur est verticale. Des auteurs qui ont travaillé après moi ont choisi des sujets bien délimités et ont creusé plus profond que moi. Ces façons de faire verticales s'opposent à la mienne qui est horizontale. J'ai tâché de couvrir tous les aspects raisonnablement significatifs du problème. La question des chambres à gaz n'était qu'une parmi d'autres. J'ai essayé de montrer ce qui s'est passé autant que ce qui ne s'était pas passé. J'ai montré l'importance du mouvement sioniste. J'ai discuté les politiques des Alliés et les influences juives qui se sont exercées sur elles. Les sources que j'ai utilisées, les procès de Nuremberg, les rapports de la Croix-Rouge, les documents du Vatican, les coupures de presse, semblent aller de soi aujourd'hui mais ce n'était pas le cas à cette époque-là. Pour aider à comprendre les premiers procès pour crimes de guerre, j'ai donné comme paradigme les procès de sorcellerie.
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