Outre-Mer ˃˃ Jeudi 19 Juillet 2018

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Service de presse REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX ˂˂ Outre-mer ˃˃ Jeudi 19 juillet 2018 1 A LA UNE BUDGET DE L’OUTRE-MER; Pages, 19, 23, 47 à 49. Outre-mer, Annick Girardin promet une hausse du budget du ministère des Outre-mer. ASSISES DE L’OUTRE-MER; Pages, 43 à 46. Polynésie, après les Assises : « La Polynésie n’attend pas tout de l’État », assure Édouard Fritch, président du gouvernement polynésien. REFERENDUM; Pages, 7, 32 à 35, 50 à 52. Nouvelle-Calédonie, des propositions pour "aller au-delà du oui ou du non" au référendum. AUDIOVISUEL; Pages, 8 à 10, 17. Outre-mer, un rapport conforte les constats du gouvernement. Une réforme prévoit notamment une réflexion sur l'avenir de France Ô. EPIDEMIE; Pages, 61 à 63. La Réunion, dengue, la « grosse colère » d’Ericka Bareigts. 2 Vu sur les réseaux sociaux Jeudi 19 juillet 2018 3 4 5 L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE MÉTROPOLITAINE 6 Calédonie: propositions pour "aller au-delà du oui ou du non" au référendum Paris, France | AFP | mercredi 18/07/2018 - 19:34 UTC+3 | 367 mots Le député calédonien Philippe Gomès (Calédonie Ensemble, centre-droit) a appelé mercredi à "aller au-delà d'un oui ou d'un non" au référendum de novembre sur l'indépendance en proposant d'acter le "patrimoine commun" du peuple calédonien et de créer un "projet de société". "Limiter un projet à trois lettres, c'est un peu court", a indiqué le député devant la presse en évoquant le référendum du 4 novembre sur l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Philippe Gomès a présenté un livret de 66 pages intitulé "Pour que continue à vivre le rêve calédonien", dont les propositions s'articulent autour de deux axes, celui d'avant le référendum et celui d'après cette consultation. Il a ainsi appelé à la signature, par les indépendantistes comme les non-indépendantistes, d'une "déclaration solennelle sur le patrimoine commun du peuple calédonien". Pourquoi les deux tendances "ne diraient pas ce qui les fédère, ce qui les unit, indépendamment de leur opposition sur l'avenir institutionnel? On ne peut pas se limiter à un pour ou contre l'indépendance", a insisté l'élu, en évoquant les "acquis du chemin accompli en 30 ans" en termes notamment de gouvernance. Calédonie Ensemble appelle à mettre un bulletin +non+ à l'indépendance mais "ce n'est pas un projet, c'est juste le refus de quelque chose", a poursuivi M. Gomès, dont le mouvement propose ainsi de "poursuivre l'émancipation économique et politique de la Nouvelle-Calédonie, au sein de la République" avec un "véritable projet de société". Après les élections provinciales de 2019, "il faut ouvrir le dialogue entre indépendantistes et non- indépendantistes pour finaliser un nouvel accord qui se substituera à l'accord de Nouméa" (qui a conduit au référendum), a-t-il dit. "Ce n'est pas parce qu'un +non+ massif à l'indépendance va être probablement au rendez-vous que le droit à l'autodétermination s'éteint pour autant", estime le député, selon qui le Caillou "peut être une nation sans être un Etat". Il a ainsi évoqué l'idée d'un drapeau "qui nous rassemble", l'ouverture d'une citoyenneté calédonienne "trop verrouillée aujourd'hui", l'accès à une souveraineté économique, alimentaire, énergétique et institutionnelle associée à celle de l'Etat. Calédonie Ensemble participe au groupe de travail sur l'avenir institutionnel de l'archipel placé sous l'autorité de l'Etat, qui se réunira une nouvelle fois le 23 juillet et auquel seront soumis ces textes. ff/chr/nm © Agence France-Presse 7 Audiovisuel public: un rapport conforte les constats du gouvernement Paris, France | AFP | mercredi 18/07/2018 - 20:30 UTC+3 | 409 mots Des objectifs chiffrés de programmes ultramarins sur les chaînes nationales, un renforcement des émissions en ligne pour les enfants et les jeunes, des investissements dans des start up: un rapport avance des premières pistes pour mettre en oeuvre la réforme de l'audiovisuel public. Ce rapport d'étape, présenté mardi à Françoise Nyssen et que celle-ci devait remettre ce mercredi aux patrons de l'audiovisuel public lors d'un comité stratégique, a été rédigé par la commission de concertation mise en place début juin par la ministre de la Culture, pour l'aider à mettre en oeuvre une réforme en profondeur des médias publics. Cette réforme prévoit notamment la fin de la diffusion sur la TNT de France 4, une réflexion sur l'avenir de France Ô, et un triplement des programmes régionaux sur France 3. Le rapport d'étape, que l'AFP a pu consulter, suggère tout d'abord des mesures pour accentuer le virage numérique du service public, dans l'esprit de la "start up nation" chère à Emmanuel Macron: "laboratoire créatif", investissements dans des jeunes pousses, incubateurs d'entreprises, comités exécutifs bis ("shadow comex") donnant la place aux jeunes et à la diversité... La commission va par ailleurs dans le sens du gouvernement qui veut cesser de diffuser sur la TNT France 4, largement dédiée aux enfants et aux jeunes. Elle estime que celle-ci (qui vise également d'autres publics) "n'est pas positionnée comme la chaîne des enfants" et que sa production en matière de dessin animé "ne représente pas un enjeu majeur" pour le secteur de l'animation. Le rapport préconise de "s'orienter vers le développement des offres numériques" pour les enfants et les jeunes, tout en préservant des créneaux de programmes pour enfants sur les autres chaînes de France Télévisions (à l'image de France 3 et France 5 qui en diffusent déjà). Concernant France Ô, chaîne dédiée à l'Outremer, elle donne aussi du grain à moudre à Françoise Nyssen en jugeant le statu quo "intenable". Le rapport d'étape constate que sa mission principale (proposer des programmes d'Outremer aux Ultramarins de Métropole) n'a "plus guère de raison d'être" à l'heure d'internet. Et ses autres rôles, dont la représentation de l'Outremer à la télévision, "pourraient être mieux remplies par d'autres outils", juge la commission, qui suggère d'instaurer des engagements chiffrés pour renforcer les programmes et personnalités ultramarines sur les chaînes nationales. Quand au rapprochement France 3 - France Bleu, la commission recommande de laisser leurs antennes locales mener des expérimentations et de prendre du temps pour bien les évaluer. fpo/ial/LyS © Agence France-Presse 8 19/07/201 Budget de l'audiovisuel public : ce que le gouvernement devrait annoncer Marina AlcarazNicolas Madelaine Le 18/07 à 19:39Mis à jour le 19/07 à 08:48 La dotation budgétaire va être à nouveau réduite de 180 millions, mais avec l'évolution « naturelle » des coûts, ce sont près de 400 millions d'euros d'économies que l'audiovisuel public va devoir trouver d'ici 2022. - SIPA Le gouvernement devrait réduire les dotations budgétaires de 180 millions d'euros d'ici à 2022. Il doit aussi donner son verdict sur France Ô. L'audiovisuel public ne pourra faire l'impasse d'un régime sévère. L'arbitrage final des économies, qui n'avait pas été communiqué début juin lors de la présentation des pistes de la réforme de l'audiovisuel public par la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, débouche en effet sur des économies d'un peu moins de 400 millions d'euros pour tout l'audiovisuel public à horizon 2022, comme « Les Echos » l'avait indiqué début juin. Cela représente 10 % de l'ensemble des ressources publiques de 3,9 milliards d'euros de l'audiovisuel comprenant France Télévisions, Arte, Radio France, France Medias Monde, l'INA, TV5 Monde, en 2018. Plus précisément, 180 millions d'euros seraient demandés à France Télévisions et Radio France, dont l'essentiel porté par le groupe de télévision. C'est sur ces coupes budgétaires que devrait communiquer le gouvernement en apportant quelques précisions à ses projets de réformes de l'audiovisuel public ce jeudi. Mais ce chiffre ne comprend pas le glissement inévitable de certaines charges externes et de la masse salariale (compte tenu de l'inflation et des augmentations mécaniques de salaire), qui représente environ 160 millions d'euros, selon nos calculs. Arbitrages gagnés Les économies de 180 millions n'incluent pas non plus l'audiovisuel extérieur. Même si celles-ci ne sont pas encore actées, elles devraient se situer autour d'une cinquantaine de millions d'euros. Les groupes publics et leurs salariés risquent de ne pas applaudir. Il y a quelques mois, l'annonce d'une baisse des ressources d'environ 50 millions d'euros pour France Télévisions (en comptant la baisse des ressources publiques et l'arrêt de la publicité jeunesse) en 2018, avait provoqué la grogne des personnels, des professionnels du PAF et l'ire des dirigeants du groupe. Radio France, de son côté, avait fait l a plus longue grève de son histoire après l'annonce d'un plan d'économies de 50 millions d'euros, en 2015. Commission de concertation Le gouvernement doit par ailleurs donner son verdict sur France Ô. « Cela prend le chemin d'une suppression de son canal hertzien », dit une source bien informée. Enfin, le gouvernement doit présenter le rapport de la Commission de concertation sur la réforme de l'audiovisuel public, composée d'Isabelle Giordano, Frédéric Lenica, Claire Leproust et deux autres personnalités s'étant déjà impliquées dans les réflexions sur la réforme : Marc Tessier et Catherine Smadja. « [Cette commission] aura pour vocation d'être garante de la consultation de tous les partenaires de l'audiovisuel public et de la mise en place du débat citoyen que les entreprises vont engager, avait dit la ministre le 4 juin.

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