UNIVERSAL PICTURES présente en association avec PERFECT WORLD PICTURES une production MONKEPAW LUPITA NYONG’O, WINSTON DUKE, ELISABETH MOSS et TIM HEIDECKER Écrit, produit et réalisé par JORDAN PEELE Produit par SEAN MCKITTRICK, p.g.a., JASON BLUM, IAN COOPER, p.g.a. Producteurs délégués DANIEL LUPI, BEATRIZ SEQUEIRA Film interdit aux moins de 12 ans SORTIE : 20 MARS 2019 Durée : 1h56 Matériel disponible sur www.upimedia.com US-LEFILM.COM @UNIVERSALHORREUR # USLEFILM DISTRIBUTION PRESSE Universal Pictures International Sylvie FORESTIER 21, rue François 1er Giulia GIÉ 75008 Paris assistées de Sophie GRECH Tél. : 01 40 69 66 56 www.universalpictures.fr Après avoir secoué le monde du cinéma et révolutionné le fi lm d’horreur en lui donnant une dimension socialement responsable lors de son tout premier long-métrage, GET OUT, Jordan Peele réalisateur avant-gardiste et Oscarisé revient avec un nouveau cauchemar de son cru, qu’il a écrit et produit en plus de l’avoir réalisé. De retour dans sa maison d’enfance, à Santa Cruz sur la côte Californienne, Adelaïde Wilson (Lupita Nyong’o) a décidé de passer des vacances de rêves avec son mari Gabe ynopsis (Winston Duke) et leurs deux enfants : Zora (Shahadi SS Wright Joseph) et Jason (Evan Alex). Un traumatisme aussi mystérieux qu’irrésolu refait surface suite à une série d’étranges coïncidences qui déclenchent la paranoïa de cette mère de famille de plus en plus persuadée S qu’un terrible malheur va s’abattre sur ceux qu’elle aime. Après une journée tendue à la plage avec leurs amis les Tyler S (Elisabeth Moss, Tim Heidecker, Cali et Noelle Sheldon) les Wilson rentrent enfi n à la maison où ils découvrent quatre personnes se tenant la main dans leur allée. Ils vont alors aff ronter le plus terrifi ant et inattendu des adversaires : leurs propres doubles. - 2 - - 3 - N NNNotes de Production DOUBLE PEINE C’est en faisant des recherches sur l’origine de nos peurs et des formes qu’elles peuvent prendre que ce talentueux réalisateur a La Genèse de la Terreur commencé à défendre des positions très provocatrices que ce soit au niveau de la psyché humaine ou de la société américaine. Il précise : « je pars toujours de mes propres démons. Qu’est ce qui me JORDAN PEELE n’avait pas encore terminé la production de terrifie ? Ici c’était l’idée de me voir, puis, je me suis demandé ce qu’il y GET OUT qu’il était déjà au travail sur ce qu’il voulait être un film avait de si terrible dans le fait de se voir. En fait personne ne tient à encore plus terrifiant et surtout socialement et psychologiquement regarder en face ses propres peurs, sa culpabilité, ses démons. On préfère plus incisif que celui sur lequel il travaillait alors. Il développe : voir ça chez les autres. C’est une chose qui est caractéristique de la culture « Le tout est parti de ma fascination pour le mythe du double, basé sur le américaine : repousser la faute sur les autres. Ce pays est terrifié par postulat que nous sommes nos pires ennemis. C’est quelque chose que chacun l’étranger. Il s’est construit sur la peur, que ce soit celle du terrorisme ou d’entre-nous sait, mais c’est une vérité que nous essayons de cacher au plus celle de l’immigration. profond de nous. Nous aimons penser que la faute vient toujours de l’extérieur Un des plus grands films d’horreur de tous les temps LA NUIT et surtout des autres. Dans mon film l’ennemi a nos propres traits. » DES MORTS VIVANTS (George A. Romero, 1968) parle en fait d’un Le mythe du double est aussi vieux que les premiers contes. C’est problème racial même si ce n’est pas abordé dans le film. Je voulais que un thème qui apparaît dans toutes les cultures, tous les folklores ou mon deuxième film soit dans cet esprit. » encore toutes les mythologies. Si on remonte à l’Égypte ancienne IAN COOPER, le producteur du film et ami de longue date il se réfère à « KA » un double spirituel qui partage les souvenirs, les de Jordan Peele continue : « là où GET OUT vous confrontait aux expériences et les émotions de son homologue vivant. On peut dire problèmes de races aux USA, US s’attaque carrément au rêve américain que c’est l’archétype qui a enfanté le thème du double maléfique et ce à plusieurs niveaux. De prime abord c’est un thriller angoissant et qui a proliféré dans la littérature tout au long de l’Histoire. Quand vous pouvez en rester là tout en passant un bon moment. Mais en fait un double apparaît dans un conte c’est rarement de bon augure. le film parle de toutes ces choses qu’on croit avoir réglées qui reviennent « Les gens en ont peur car ils vous renvoient à votre mortalité dans la vous hanter, et de la manière dont notre société passe son temps à mesure où il est inconcevable de vivre en même temps que son double, remettre la faute sur le dos des autres. Ici Jordan nous livre en pâture au l’un des deux doit disparaître. » plus terrifiant des autres : nous-même. » - 5 - Le film est concentré autour de la famille américaine typique, un mari, une famille de rêve, mais ce traumatisme est toujours là bien les Wilson, aux prises avec des doubles d’eux-même : "les Reliés”. enfoui dans son subconscient. En revenant là où elle a été élevée, elle va Le film ne faisant pas de référence directe à la race, il inverse les repasser par un lieu de souffrance et qui va réveiller ce traumatisme. Et tropes habituels du film d’horreur et sa description des Afro- il va s’en prendre à sa famille. » Américains à travers cette famille qui embrasse le rêve américain SEAN MC KITTRICK le producteur du film nous confie qu’il avant de réaliser à quel point il est fragile et dangereux. Ici les avait eu pendant GET OUT un apperçu de ce que Jordan Peele Afros-Américains ne sont pas les victimes du film. C’est le rêve avait l’intention de faire avec US, et selon lui le projet était encore américain qui est sur la sellette ! Le film traite de ce que signifie le plus ambitieux et intellectuel. « Cela va beaucoup plus loin qu’un film fait même d’être Américain. Les Wilson n’ont rien de différent de d’horreur traditionnel, c’est le genre de film qui va vous choquer et vous la famille de Richard Dreyfuss dans RENCONTRE DU 3e TYPE faire réfléchir. Qu’est devenue notre société, comment payons-nous le (Steven Spielberg, 1977). C’est une famille complètement normale prix de la manière dont nous nous traitons les uns les autres ou le monde avec ses problèmes et ils ne sont surtout pas les ambassadeurs de la autour de nous ? On y aborde la notion de Karma, c’est plus ésotérique couleur de leur peau. comme vision, plus profond intellectuellement qu’un état des lieux du La petite Adelaïde Wilson se retrouve dans Santa Cruz, loin de racisme qui était le propos de GET OUT. Il s’agit ici de reconnaître ce ses parents, dans une attraction appelée Vision Quest, une sorte de qui pose problème chez-nous et cette tendance que nous avons à l’étendre Palais des glaces qui promet de partir à la rencontre de soi-même. aux personnes qui partagent notre vie, nos enfants, nos proches et notre Elle s’aperçoit alors que ce n’est pas son reflet qu’elle observe dans entourage si c’est possible. Ce film est passionnant, terrifiant et il vous le miroir, mais une version hostile d’elle-même. Elle s’enfuit sans pousse à faire votre propre introspection sans même que vous vous en avoir compris, ni pouvoir exprimer cette vision d’horreur qu’elle aperceviez ! Il n’y a aucune raison pour que les films qui engrangent finit par totalement occulter. Mais des années plus tard le jour où des millions au Box-Office se limitent aux films de superhéros. Le but elle revient à Santa Cruz, son passé ressurgit bien décidé à ne pas est d’ouvrir les yeux des spectateurs en leur coupant le souffle afin qu’ils la laisser échapper. se demandent dans quelle mesure le film ne parle pas de leurs propres Jordan Peele développe : « J’adore faire des films terrifiants qui travers. » soient aussi très drôles. Adelaïde est une femme qui a un traumatisme JASON BLUM qui produit le film et qui a bâti un empire en dont elle s’est accommodée avec le temps. Aujourd’hui elle a des enfants, terrifiant les spectateurs avec des budgets dérisoires et des films - 6 - - 7 - ambitieux confirme que Jordan Peele s’inscrit totalement dans LE RIRE DE L’EFFROI la lignée des valeurs qu’il défend depuis toujours et que sa force créative fait partie de celles qui n’ont pas fini de nous surprendre : « son écriture est très originale, et ne ressemble à rien de ce que j’ai pu Les films d’horreur sont plus traditionnellement axés sur le gore lire jusque-là. C’est vraiment terrifiant, mais en même temps ça raconte et un peu moins sur l’humour. C’était compter sans Jordan Peele qui quelque chose de provoquant et dérangeant qui vous met définitivement vient de la comédie et pour qui il y a un lien organique entre la peur mal à l’aise. » et le rire. « C’est cathartique selon moi. Le rire et l’horreur sont deux Le public n’a aucune idée de ce qu’il va prendre en pleine manières de parler de notre rapport à l’existence.
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