THE ENVIRONMENTAL AWARENESS AND RIVERFRONT DEVELOPMENT PROJECTS A case study of the Adyar River in Chennai, India CORNOU Alice 2014 -2015 VERDELLI Laura VEDAMUTHU Ranee THE ENVIRONMENTAL AWARENESS AND RIVERFRONT DEVELOPMENT PROJECTS A case study of the Adyar River in Chennai, India CORNOU Alice 2014-2015 VERDELLI Laura VEDAMUTHU Ranee AVERTISSEMENT Cette recherche a fait appel à des lectures, enquêtes et interviews. Tout emprunt à des contenus d’interviews, des écrits autres que strictement personnel, toute reproduction et citation, font systématiquement l’objet d’un référencement. L’auteur (les auteurs) de cette recherche a (ont) signé une attestation sur l'honneur de non plagiat. FORMATION PAR LA RECHERCHE ET PROJET DE FIN D’ETUDES EN GENIE DE L’AMENAGEMENT La formation au génie de l’aménagement, assurée par le département aménagement de l’Ecole Polytechnique de l’Université de Tours, associe dans le champ de l’urbanisme et de l’aménagement, l’acquisition de connaissances fondamentales, l’acquisition de techniques et de savoir faire, la formation à la pratique professionnelle et la formation par la recherche. Cette dernière ne vise pas à former les seuls futurs élèves désireux de prolonger leur formation par les études doctorales, mais tout en ouvrant à cette voie, elle vise tout d’abord à favoriser la capacité des futurs ingénieurs à : Accroître leurs compétences en matière de pratique professionnelle par la mobilisation de connaissances et de techniques, dont les fondements et contenus ont été explorés le plus finement possible afin d’en assurer une bonne maîtrise intellectuelle et pratique, Accroître la capacité des ingénieurs en génie de l’aménagement à innover tant en matière de méthodes que d’outils, mobilisables pour affronter et résoudre les problèmes complexes posés par l’organisation et la gestion des espaces. La formation par la recherche inclut un exercice individuel de recherche, le projet de fin d’études (P.F.E.), situé en dernière année de formation des élèves ingénieurs. Cet exercice correspond à un stage d’une durée minimum de trois mois, en laboratoire de recherche, principalement au sein de l’équipe Ingénierie du Projet d’Aménagement, Paysage et Environnement de l’UMR 6173 CITERES à laquelle appartiennent les enseignants-chercheurs du département aménagement. Le travail de recherche, dont l’objectif de base est d’acquérir une compétence méthodologique en matière de recherche, doit répondre à l’un des deux grands objectifs : Développer toute ou partie d’une méthode ou d’un outil nouveau permettant le traitement innovant d’un problème d’aménagement Approfondir les connaissances de base pour mieux affronter une question complexe en matière d’aménagement. Afin de valoriser ce travail de recherche nous avons décidé de mettre en ligne les mémoires à partir de la mention bien. ACKNOWLEDGMENTS First of all, I would like to warmly thank: Laura Verdelli, my supervisor who guided me and gave me the opportunity to realize this project and discover India. Thank you supporting this project, answering to my doubts and encouraging me visiting India Dr. Ranee Vedamuthu, dean of School of Architecture and Planning, Anna University, my thesis supervisor in India, for her warm and hospitable welcome, her precious advices and help during the research Rukkumany Madam, who gratefully helped me at the very early stage of the reflexion in Chennai and took care of me the first days after arrival I am especially thankful to: Karine Hochart, for all these interesting social reflexions and discussions, and with whom the fieldwork was more than interesting Lakshmi, who never gives up and without who the interviews of the governmental institutions would have been even more challenging Ar. Durganand Basalvar, for his great knowledge and explanation about Indian culture, architecture and planning in India Roohi, Sophi and Neethu for their unending positive attitude, their intense beliefs towards a better architecture and planning, and their engagement for a more desirable future M. Desmet, C. Grosbois, Saravanan, and Thenmozhi, for the constructive fieldwork and the great motivation for sampling on the riverside Vinay, who was always available to go together with me to the private clubs and hotels for studying the high level income group of Chennai Shanmuhananth, Jyolsna, Pradeep and Sun Subha, for their enthusiastic description of Chennai, and making me looking forward to go to India My dear classmates in Chennai, Gayathri, Shyamala, Sathyabala, Carol, Kiruba, Hemalatha, Aravind, Shivneetha, Dhivya, for their lovely welcoming that make me feel at home and for always being here to help me Mukundan and Benoit, who solved my unplanned computer problems Aymeric for his support for doing my research in India and his wonderful laugh in every circumstance A Chinese proverb says “The water which supports a boat can also sink it.” It perfectly resembles the relationship between human beings and water. Water which supports life systems can also be a threat to human survival if not managed properly. M. M. Rahaman, O. VarisWater and Development Research Group SYNOPSIS Chennai est la quatrième plus grande métropole indienne avec aujourd’hui une population d’environ 4,7 millions d’habitants, qui ne cesse de croître depuis l’Indépendance dans la limite municipale de 200 km². Localisée le long de la mer du Bengal à l’ouest, l’expansion urbaine de Chennai s’effectue vers l’est, le nord et le sud. La croissance démographique et urbaine de Chennai qui a eu lieu très rapidement cause aujourd’hui plusieurs problèmes de pollution majeurs dans la ville. Le niveau de congestion sur les grandes artères routières a augmenté huit fois en moins de 20 ans, et par conséquent la qualité de l’air dépasse aujourd’hui les recommandations de l’OMS. Le problème d’élimination des déchets est également un souci récurrent au sein de la ville. La plupart sont stockés dans des décharges à ciel ouvert, sans mesures préventives, sur des espaces encore peu urbanisés ou en friche, souvent près de masses d’eaux telles que les fleuves et zones humides. Les composants chimiques solubles altèrent alors la qualité du sol et celle des eaux de surfaces et souterraines. Par ailleurs la croissance urbaine de Chennai, répondant à l’explosion démographique, n’a pas toujours su mettre en place un réseau d’assainissement efficace pour le traitement des eaux usées. Ainsi le nombre et la capacité des stations d’épuration demeurent bien inférieur comparés à la quantité d’eau usée générée chaque jour à traiter. Très peu d’eaux usées quelles soient industrielles, domestiques ou commerciales sont efficacement épurées et elles sont alors évacuées directement dans les rivières de Chennai. Au-delà des conséquences environnementales, la présence de ces eaux courantes dont la qualité est dégradée engendre aussi une certaine insécurité sanitaire dans l’aire urbaine. Ce sont des zones idéales pour la reproduction des moustiques et la prolifération de bactéries pouvant causer de nombreuses maladies. Cette pollution grandissante des eaux de surfaces est d’autant plus alarmante au vues de la localisation de Chennai, marquée par la proximité de nombreuses eaux de surfaces : rivières, fleuves, eaux stagnantes et zones humides. En effet la ville de Chennai comprend trois principaux cours d’eaux : les deux rivières Cooum et Adyar ainsi que le canal Buckingham. Ce dernier est un cours d’eau artificiel construit par l’Homme en tant que voie de transportation dans la ville, parallèle la côte Coromandel. Il permet de relier les deux rivières naturelles Cooum et Adyar qui s’écoulent perpendiculairement à la côte. La rivière Cooum sépare la ville horizontalement en deux parties, et la rivière Adyar divise la partie sud de la ville. La rivière Cooum est longue d’environ 65 km, dont 18 km dans Chennai, et l’Adyar est longue de 42 km et parcourt 15 km dans la ville avant de se jeter dans la mer du Bengale. Ces deux rivières sont des eaux de surfaces temporaires et sont principalement alimentées de manière saisonnière pendant la mousson. Elles collectent les surplus de plusieurs tanks et réservoirs d’eau environnant, et leur capacité de charge varie alors énormément au cours de l’année. Aujourd’hui ces trois cours d’eau sont extrêmement pollués principalement à cause des eaux usées s’y déversant provenant des industries, des zones résidentielles formelles et informelles, des espaces commerciaux et des eaux de ruissellement pluviales. Toutes ces eaux chargées de polluants se déversent grâce aux égouts directement dans les fleuves. Cependant la ville de Chennai commence à se pencher concrètement sur ces problèmes environnementaux autour de la qualité de l’eau des rivières. En effet au niveau de l’estuaire de l’Adyar, un Eco Parc, l’Adyar Poonga, a été créé. A cet endroit la rivière fait un tournant vers l’intérieur des terres avant de se jeter dans la mer, formant alors un ruisseau. Le gouvernement a entreprit une première phase de restauration écologique sur un espace de 58 acres. Le site a été nettoyé des déchets solides y étant stockés, les boues chargées de polluants accumulés ont été retirées, des espèces végétales autochtones y ont été plantées sur les berges, et le flux d’égouts non traités s’y déversant a été stoppé. Le gouvernement commence désormais une seconde phase de restauration dans le prolongement de la première phase, cette fois sur une surface de 300 acres. L’Adyar Poonga sert aujourd’hui de centre de sensibilisation à l’environnement pour les écoliers depuis 2010 et est ouvert au public de manière restrictive depuis plusieurs mois. A partir d’un corpus théorique établis à partir d’articles de journaux locaux, de thèses d’étudiants et de chercheurs, des sites gouvernementaux et des ONG, ainsi qu’à l’aide des documents d’urbanisme établis par le CMDA, en ressort à première vue qu’un mouvement général vers une préservation de l’environnement et plus particulièrement de la qualité de l’Adyar, a lieu à Chennai.
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