Guide électronique des archives départementales du Cantal Eléments de l'instrument de recherche Page de titre Présentation Plan de classement Corps de l'instrument de recherche Page de titre retour Archives départementales du Cantal Guide électronique des archives départementales du Cantal par L. Bouyssou, J.-E. Iung, E. Bouyé et N. Laparra sous la direction d'E. Bouyé Aurillac 2007 Présentation retour Lieu de conservation FRAD015 Cotes extrêmes ; A ; 1 B art. 1-1072 ; 2 B art. 1-1 ; 3 B art. 1-25 ; 4 B art. 1-3 ; 5 B art. 1-36 ; 6 B art. 1-7 ; 7 B art. 1-207 ; 8 B art. 1-12 ; 9 B art. 1-3 ; 10 B art. 1-104 ; 11 B art. 1-5 ; 12 B art. 1-45 ; 13 B art. 1-6 ; 14 B art. 1-310 ; 15 B art. 1-681 ; 16 B art. 1-1215 ; 17 B art. 1-171 ; C ; D art. 1- 16 ; 1 E art. 1-1515 ; 4 E art. 1-9 ; G ; 1 G art. 1-97 ; 2 G art. 1-43 ; 3 G art. 1-40 ; 4 G art. 1- 86 ; 5 G art. 1-71 ; 6 G art. 1-91 ; 7 G art. 1-12 ; 8 G art. 1-5 ; 9 G art. 1-1 ; 10 G art. 1-2 ; 11 G art. 1-13 ; 12 G art. 1-1 ; 13 G art. 1-15 ; 14 G art. 1-37 ; H ; 1 H art. 1-3 ; 2 H art. 1-16 ; 3 H art. 1-10 ; 5 H art. 1-2 ; 6 H art. 1-1 ; 7 H art. 1-30 ; 8 H art. 1-1 ; 11 H art. 1-2 ; 12 H art. 1-1 ; 13 H art. 1-1 ; 14 H art. 1-5 ; 15 H art. 1-1 ; 16 H art. 1-9 ; 17 H art. 1-44 ; 18 H art. 1-1 ; 19 H art. 1-3 ; 21 H art. 1-1 ; 22 H art. 1-2 ; 23 H art. 1-1 ; 25 H art. 1-1 ; 27 H art. 1-1 ; 28 H art. 1-1 ; 29 H art. 1-1 ; 30 H art. 1-1 ; 31 H art. 1-1 ; 33 H art. 1-1 ; 34 H art. 1-1 ; 35 H art. 1-1 ; 36 H art. 1-1 ; 37 H art. 1-1 ; 38 H art. 1-1 ; 39 H art. 1-1 ; 40 H art. 1-1 ; 41 H art. 1-1 ; 42 H art. 1-1 ; 43 H art. 1-7 ; 44 H art. 1-1 ; 45 H art. 1-7 ; 46 H art. 1-2 ; 47 H art. 1-3 ; 48 H art. 1-1 ; 49 H art. 1-5 ; 50 H art. 1-2 ; 51 H art. 1-8 ; 52 H art. 1-1 ; 53 H art. 1-4 ; 54 H art. 1-1 ; 55 H art. 1-4 ; 56 H art. 1-3 ; 57 H art. 1-4 ; 58 H art. 1-6 ; 59 H art. 1-4 ; 60 H art. 1-19 ; 61 H art. 1-14 ; 62 H art. 1-1 ; 63 H art. 1-1 ; 64 H art. 1-1 ; 65 H art. 1-1 ; L art. 1- 1361 ; 4 L ; M ; 1 M ; 1 N art. 1-159 ; 2 N art. 1-26 ; 3 N art. 1-277 ; 4 N art. 1-59 ; 5 N art. 1-5 ; 1 O art. 1-25 ; 2 O ; 3 O art. 1-210 ; 4 O art. 1-285 ; P ; 1 P art. 1-1343 ; 2 P art. 1-1002 ; 4 P art. 1-149 ; 6 P art. 1-699 ; 7 P art. 1-690 ; 8 P ; 9 P art. 1-127 ; 10 P art. 1-328 ; 12 P ; 1 Q art. 1-1631 ; 2 Q ; 4 Q ; 1 R art. 1-1837 ; 2 R art. 1-491 ; 3 R art. 1-578 ; 4 R art. 1-224 ; 5 R art. 1-18 ; 6 R art. 1-90 ; 7 R art. 1-23 ; 8 R art. 1-23 ; 9 R art. 1-4 ; 10 R art. 1-244 ; S ; 1 S art. 1-610 ; 2 S art. 1-2653 ; 3 S art. 1-5 ; 5 S art. 1-148 ; 7 S art. 1-122 ; 8 S art. 1-141 ; SC ; 1 T art. 1-1049 ; 2 T art. 1-4 ; 3 T art. 1-26 ; 4 T art. 1-18 ; 5 T art. 1-10 ; U ; 1 V art. 1- 45 ; 2 V art. 1-74 ; 3 V art. 1-14 ; 4 V art. 1-1 ; 5 V art. 1-5 ; 6 V art. 1-14 ; 7 V art. 1-1 ; 8 V art. 1-5 ; W ; 100 X art. 1-237 ; 200 X art. 1-165 ; 1 Y art. 1-64 ; 2 Y art. 1-200 ; 1 Z art. 1- 87 ; 3 Z art. 1-48 Intitulé Etat des fonds des archives du Cantal Date début cachée 1216 Date fin cachée 1993 Dates extrêmes 1216-1993 Niveau de description Groupe de fonds Présentation du Un peu de géographie historique : producteur Le Cantal correspond à la partie méridionale de l'ancienne province d'Auvergne. Nul n'ignore le rôle joué par les Arvernes et leur chef Vercingétorix au seuil de notre histoire. Après la conquête romaine, le pays des Arvernes qui s'étendait, au sud, jusqu'aux territoires des Gabales et des Ruthènes devint la civitas Arvernorum. C'est dans ces mêmes limites qu'apparaît au IIIe siècle l'évêché de Clermont, dont le chef spirituel devait souvent, par la suite, supplanter les comtes nommés par les rois francs à la tête du même vaste territoire. Mais dans cet ensemble très étendu devaient immanquablement apparaître des subdivisions. C'est ainsi qu'au milieu de l'anarchie politique et sociale de la fin des temps carolingiens, se détachent de la nébuleuse féodale, au IXe siècle, les vastes domaines du " comte " Géraud d'Aurillac qui, situés aux confins de l'Aquitaine et du Rouergue, sans correspondre à une circonscription territoriale précise, présentent déjà une certaine individualité, liée à la vigoureuse personnalité de leur possesseur. Emergent aussi, au Xe siècle, les puissants vicomtes de Carlat, qui dominent tout le sud des monts du Cantal jusqu'au Rouergue. Autre lueur dans cette nuit. En 972, l'évêque d'Auvergne reconnaît comme deuxième ville de son diocèse l'agglomération d'Aurillac qui s'est développée autour de l'abbaye fondée avant 899 par le " comte " Géraud et décide qu'à l'avenir s'y tiendront les synodes du clergé et les assemblées des grands pour la partie méridionale de l'Auvergne, amorçant ainsi la future division de la province en deux parties. Vers la fin du XIIe siècle, pour mettre fin aux luttes féodales, Philippe-Auguste entreprit la conquête de l'Auvergne. Annexée à la couronne au début du XIIIe siècle, à l'exception du comté résiduel autour de Vic-le-Comte, du dauphiné (d'Auvergne) et du domaine épiscopal, elle fut donnée en apanage à Alphonse de Poitiers qui la conserva de 1241 à 1271. Pour le domaine et les fiefs s'étendant sur les archiprêtrés d'Aurillac, Mauriac et Saint-Flour, Alphonse créait avant 1257 le bailliage des Montagnes. En 1317, l'évêché de Saint-Flour était démembré de celui de Clermont. L'habitude se prit d'appeler le pays des Montagnes le Haut-Pays ou la Haute-Auvergne. Au XIVe siècle, la Haute-Auvergne eut ses Etats particuliers qui se réunissaient à Aurillac ou, le plus souvent, à Saint-Flour. La division de la province en deux parties était définitivement établie. Avec la création de l'intendance d'Auvergne (généralité de Clermont-Riom), au XVIIe siècle, la monarchie réunifia en quelque sorte la province qui perdit ses Etats et fut divisée en sept élections, dont trois, celles d'Aurillac, Mauriac et Saint-Flour, correspondirent à la Haute-Auvergne. Mais cette tentative ne correspondait pas aux désirs des populations. Avant la réunion des Etats généraux de 1789, les délégués du Tiers suppliaient le roi de " rétablir ou accorder à chaque province des Etats… d'ordonner en conséquence que ceux du Haut-Pays d'Auvergne soient distincts et séparés de ceux du Bas-Pays ". La création des départements en 1790 répondit à ce vœu. La Haute-Auvergne, augmentée au nord de quelques paroisses prises sur la Basse- Auvergne, devint le département du Cantal, prenant le nom de l'immense cône volcanique qui forme sa partie centrale. Les limites du Cantal, à l'est et au sud, restèrent sensiblement celles de l'ancienne province. Aurillac et Saint-Flour se disputèrent l'honneur d'en devenir la capitale. La Constituante, pour les mettre d'accord, institua un système d'alternat ; mais Aurillac l'emporta définitivement en 1794. Le nouveau département comprit quatre districts : Aurillac, Mauriac, Murat et Saint-Flour. Transformés par la suite en arrondissements, ils devaient subsister sous leur nouvelle domination jusqu'en 1926, date à laquelle l'arrondissement de Murat disparut pour être annexé à celui de Saint-Flour. Les quatre districts de 1790 comprenaient 20 cantons et 273 communes. Les trois arrondissements actuels sont subdivisés en 27 cantons et 260 communes. Lors du Concordat de 1801, le siège de l'évêché fut conservé à Saint-Flour. Le nouveau diocèse comprit alors les départements du Cantal et de la Haute-Loire. En 1823, il fut réduit au seul Cantal. Naissance des archives départementales : En même temps qu'elle faisait table rase des institutions du passé, la Révolution créa "la première centralisation moderne des archives". A l'échelon qui nous occupe, celui du département, la Constituante ordonnait de déposer aux chefs-lieux des districts tous les papiers provenant des administrations supprimées, des communautés religieuses, des corporations ainsi que des émigrés, non dans un but historique il est vrai, mais afin de faciliter la tâche des services, notamment ceux des domaines et des finances.
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