OBSERVATORY ON MIGRATION OBSERVATOIRE ACP SUR LES MIGRATIONS OBSERVATÓRIO ACP DAS MIGRAÇÕES SI PROCHES ET SI LOINTAINES: Les diasporas haïtiennes aux Caraïbes Pedro F. Marcelino (ed.) Rapport de recherche © 2012 Pedro F. Marcelino ACPOBS/2013/PUB08 Une initiative du Secrétariat ACP, financée par l’Union européenne, mise en œuvre par l’OIM et avec le soutien financier de la Suisse, de l’OIM, du Fonds de l’OIM pour le développement et du UNFPA International Organization for Migration (IOM) Organisation internationale pour les migrations (OIM) Organização Internacional para as Migrações (OIM) 2013 L’Observatoire ACP sur les migrations L’Observatoire ACP sur les migrations est une initiative du Secrétariat du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), financée par l’Union européenne, mise en œuvre par l’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), à la tête d’un consortium de 15 partenaires, et avec le soutien financier de la Suisse, de l’OIM, du Fonds de l’OIM pour le développement et du UNFPA. Établi en 2010, l’Observatoire ACP sur les migrations est une institution visant à produire des données sur les migrations sud-sud à destination des migrants, de la société civile et des décideurs politiques et à renforcer les capacités de recherche dans les pays ACP, dans le but d’améliorer la situation des migrants et de resserrer les liens entre migration et développement. L’Observatoire a été créé pour favoriser le déploiement d’un réseau d’institutions de recherche et d’experts sur les migrations. Des activités ont été lancées dans 12 pays pilotes et seront progressivement étendues à d’autres pays ACP intéressés. Les 12 pays pilotes sont l’Angola, le Cameroun, Haïti, le Kenya, le Lesotho, le Nigeria, la République démocratique du Congo, la République unie de Tanzanie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sénégal, le Timor-Leste et Trinité-et-Tobago. L’Observatoire a lancé des activités de recherche et de renforcement des capacités relatives à la problématique des migrations sud-sud et du développement. A travers ces activités, l’Observatoire ACP cherche à adresser les nombreux enjeux de plus en plus incontournables pour le Groupe des États ACP dans le cadre des liens migration/développement. Les documents et produits des recherches, ainsi que les manuels pour le renforcement des capacités, sont accessibles gratuitement sur le site Internet de l’Observatoire (www.acpmigration-obs.org). Les futures publications et informations sur les activités de l’Observatoire seront mises en ligne. © 2013 Organisation internationale pour les migrations (OIM) © 2013 Observatoire ACP sur les migrations Document préparé par Pedro F. Marcelino (ed.), Mikhail Giovanni Bullard, Pablo Ceriani Cernadas (CDH UNLa), Maria João Ferreira (ISCSP), Natalia Lippmann Mazzaglia (CDH UNLa), Raimundo Gómez Navia (UH), Ana Gómez Salas (CDH UNLa) et Mónica Stillo (ORT), avec la collaboration de Leah Reesor-Keller, Corinne Molza (trad.) et Marinka Yossiffon (trad.). Cette publication a été réalisée avec le soutien financier de l’Union européenne. Le contenu de la publication relève de la seule responsabilité des auteurs et ne peut aucunement être considéré comme reflétant le point de vue du Secrétariat du Groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), de l’Union européenne, de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des autres membres du Consortium de l’Observatoire ACP sur les migrations, de la Suisse ou du UNFPA. Tous droits réservés. Aucune partie du présent document ne peut être reproduite, stockée dans un système électronique d’extraction, ni transmise, sous quelque forme que ce soit ni par aucun procédé électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement ou autrement, sans le consentement écrit préalable de l’éditeur. Mise en page préparée par Pablo Escribano Miralles, Observatoire ACP sur les migrations. ACPOBS/2013/PUB08 OBSERVATORY ON MIGRATION OBSERVATOI RE ACP SUR LES M I GRATI ONS OBSERVATÓRIOO ACP DAS MIGRAÇÕES SI PROCHES ET SI LOINTAINES: Les diasporas haïtiennes aux Caraïbes Pedro F. Marcelino (ed.) Mikhail Giovanni Bullard Pablo Ceriani Cernadas, CDH UNLa Maria João Ferreira, ISCSP Natalia Lippmann Mazzaglia, CDH UNLa Raimundo Gómez Navia, UH Ana Gómez Salas, CDH UNLa Mónica Stillo, ORT avec la collaboration de Leah Reesor-Keller Corinne Molza (trad.) Marinka Yossiffon (trad.) Préface Cette étude sur les diasporas haïtiennes aux Caraïbes a été éditée par Pedro F. Marcelino. Il s’agit de la deuxième étude de la série de publications de l’Observatoire ACP sur les migrations qui explore le potentiel des diasporas dans le Sud pour contribuer au développement de leur pays d’origine. Quatre pays pilotes (Haïti, le Lesotho, le Kenya et le Nigeria) sont impliqués dans ce projet pionnier de recherche, visant à évaluer et à promouvoir la contribution des diasporas qui vivent dans le Sud, non seulement en termes de transferts financiers, mais aussi en termes d’impact positif sur le développement humain. Haïti reste, jusqu’à ce jour, très dépendant des transferts de fonds de ses diasporas. Ces transferts ont contribué à atténuer la pauvreté extrême, mais leur efficacité dans la réduction durable de la pauvreté n’est pas incontestable, ce qui reste surtout vrai dans les périodes de crise économique. Néanmoins, cette étude va bien au-delà de la compréhension des diasporas comme sources d’envois de fonds et d’injections de capitaux. Elle analyse notamment les transferts sociaux et les transferts de connaissances, portant une attention particulière à l’esprit d’entreprise et à la philanthropie, aux stratégies d’optimisation des transfert de fonds, aux transferts de connaissances et à l’utilisation des technologies de l’information comme instruments innovants pour le développement socio-économique et le renforcement des capacités locales. Tout cela, se concentrant principalement sur les migrants haïtiens résidant à Cuba, aux Bahamas et à la Dominique. Les principales recommandations visant à renforcer le potentiel des diasporas en Haïti et à maîtriser les obstacles possibles pour coopérer avec les membres des diasporas sont explorées dans l’étude. Cette étude va certainement être une base qui permettra au gouvernement haïtien de mettre en place, dans les années à venir, des programmes comme celui du Ministère des Haïtiens Vivant à l’Étranger (MHAVE), qui a créé une base de données des compétences techniques permettant de recueillir le capital social des diasporas, tout en favorisant un sentiment d’appartenance et de loyauté envers Haïti, et des politiques offrant aux diasporas un rôle plus actif et important dans le développement. Je remercie l’Observatoire ACP sur les migrations de porter l’initiative sur cette thématique, nous ayant permis d’intégrer la perspective de la migration Sud-Sud dans nos travaux. De nombreuses recherches ont été consacrées aux diasporas haïtiennes en Amérique du Nord et en France, ne mettant iii pas l’accent sur les diasporas dans la région des Caraïbes. Étant donné qu’un nombre croissant d’Haïtiens se déplacent dans les Caraïbes, mais aussi dans les pays d’Amérique du Sud comme l’Argentine et le Brésil, il est temps de regarder aussi « plus près de chez soi ». Dr Francis Saint-Hubert iv Résumé Les phénomènes migratoires sont au cœur du tissu social et économique d’Haïti. Ses communautés diasporiques en Amérique du Nord et en France ont longtemps contribué à compenser les déséquilibres qui entravent le développement national, par des transferts formels et informels de capital social et financier. Le rôle de ces communautés a fait l’objet d’abondantes études universitaires et d’initiatives de la société civile. Un écart significatif persiste entre les diasporas d’Amérique du Nord et de France et celles établies dans la région des Caraïbes, qui aujourd’hui s’étendent même jusqu’au sud de l’Equateur, en Guyane, en Argentine et au Brésil. Ces noyaux négligés par les études, où les Haïtiens vivent souvent dans une situation de vulnérabilité sociale, libèrent de nombreuses possibilités propices à l’amélioration de la coopération Sud-Sud. Cette équipe de recherche propose une approche multi-site de la diaspora haïtienne aux Caraïbes, en se consacrant spécifiquement aux première, deuxième et troisième générations d’Haïtiens résidant à Cuba, aux Bahamas et à la Dominique, trois États insulaires avec diverses caractéristiques socio- économiques, démographiques et politiques. Ces générations sont présentées ici comme des modèles permettant l’identification et l’interprétation des communautés haïtiennes à travers la région. Bien que la nature souvent précaire des migrations récentes appelle à une analyse fondée sur les droits juridiques comme un point de départ nécessaire, cette équipe de recherche suggère également d’appréhender ces communautés avec un regard nouveau. Elle se propose d’analyser les liens existants et potentiels entre les diasporas et Haïti en portant une attention particulière à l’esprit d’entreprise et à la philanthropie, aux stratégies d’optimisation des transfert de fonds, aux transferts de connaissances et à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication comme instruments innovants pour le développement socio-économique et le renforcement des capacités locales. v Remerciements L’équipe de recherche de l’Observatoire ACP sur les migrations souhaiterait exprimer sa gratitude au Secrétariat du Groupe des États ACP et à l’Union européenne pour leur soutien. Nous souhaiterions également remercier tous les membres du Groupe académique
Details
-
File Typepdf
-
Upload Time-
-
Content LanguagesEnglish
-
Upload UserAnonymous/Not logged-in
-
File Pages158 Page
-
File Size-