AMBRO SINI IL CANTO DELLA PELLE SEX UNLIMITED STEFANO CELEGHIN ENSEMBLE ORCHESTRAL CONTEMPORAIN SONIA VISENTIN / ANNIE VAVRILLE PHILIPPE DO / CLAUDE DARBELLAY IL CANTO DELLA PELLE - SEX UNLIMITED CHAMBER OPERA FOR FOUR VOCAL SOLOISTS, AN ACTRESS, A DANCER, AN INSTRUMENTAL ENSEMBLE, VIDEO AND ELECTRONICS CD1 1 OUVERTURE («DES DEUX HÉMISPHÈRES») 1’16 NATURE 2 MISTER TIME, MADAME NATURE, PRINCE EROS, SIGNORINA CELLULA 5’55 3 INTERLUDE («HAND SONg») – CANZONE DELLA PELLE N.1 0’52 CULTURE, TRADITION, RELIGION 4 THE ToTEM 4’30 5 TANTRA SONG. SHAKTI 5’57 6 In ABSENTIA. DEUX MYSTIQUES 4’10 7 ToM TOM – TAM TAM – CHANSON N.2, POUR LA DANSE, EN “chœurs brisés” 2’12 DE AMORE 8 L’AMOUREUSE 2’49 9 SAPPHo 3’34 SCIENCE 10 Prélude – CHANSON DE LA PEAU N.3: METALLO, VETRO 0’29 11 GRANPOTÀCIO, POTACCETTO, VERONICA, GASPARA 4’29 CD2 SOCIETE 1 INterlude – CHANSON DE LA PEAU N.4 3’06 2 LA FEMME 7’44 3 INterlude – CHANSON DE LA PEAU N.5 1’09 4 PEDOPHILIE 0’29 5 Postlude – CHANSON DE LA PEAU N.6 1’15 BEATRICE, HORS SCÈNE MYTHOLOGIE 6 SEXLAND – LA PARADE. BEATRICE 5’30 7 PRESENTATION DE RUFA 0’52 8 RUFA 3’07 9 PRESENTATION DE VULVONAUTA 0’30 10 VULVONAUTA 1’40 11 PRESENTATION DE DOMINA ET SLAVE / 1’05 12 DoMINA ET SLAVE 2’15 13 PRESENTATION DE PODOPHILE 0’19 14 PoDOPHILE 0’43 15 PoDOPHILE, DOMINA ET SLAVE 0’22 16 CoLLECTIONNEUR DE SOUS-VETEMENTS 3’13 ENTERTAINMENT 17 PRESENTATION DE LA DANSE 0’18 18 BEATRICE ET DANSEUR: PAS-DE-DEUX 2’39 19 NATURE 3’57 LOVE AND CHANCE 20 TIRAGE AU SORT PARMI LES BILLETS DES SPECTATEURS 2’01 21 L’ORGIE 10’33 CLAUDIO AMBROSINI CONCEPTION, LIBRETTO, MUSIC STEFANO CELEGHIN, DIRECTION ENSEMBLE ORCHESTRAL CONTEMPORAIN FABRICE JÜNGER, flutes – HERVÉ CLIGNIEZ, CLARINets – DIDIER MUHLEISEN, HORN – Jérémie SIOT, VIOLIN – NOÉMIE BOUTIN, CELLO – MICHAËL CHANU, DOuble bass – RoLAND MEILLIER & VÉRONIQUE LEMAY, PIANO & ELECTRONIC KEYBOard – GÉRARD LECOINTE & RAPHAËL AGGERY, PERCUSSIONS SONIA VISENTIN, SOPRANO SIGNORINA CELLULA, KUNDALINI SHAKTI, A MYSTIC, SAPPHO, VERONICA (FAMOUS VENETIAN COURTE- SAN AND POETESS), DOMINA, SENSE OF SIGHT ANNIE VAVRILLE, MEzzo-soprano MADAME NATURE, SHAKTI, A LOVER, GASPARA (FAMOUS VENETIAN COURTESAN AND POETESS), RUFA (QUEEN OF SEXARIUM), A FOOT FETISHIST, SENSE OF TASTE PHILIPPE DO, TENOR PRINCE EROS, A MYSTIC, POTACCETTO (VENETIAN ALCHEMIST AND DOCTOR APPRENTICE), VULVO- NAUTA, AN UNDERWEAR COLLECTOR, SENSE OF TOUCH CLAUDE DARBELLAY, bass-baritonE MR TIME, A CARVER, GRANPOTACIO (VENITIAN DOCTOR-ALCHEMIST), A SLAVE, SENSE OF SMELL ANNA Schmutz-LACROIX, ACTRESS IN COLLABORATION WITH SOLISTES DE Lyon - BERNARD TÉTU LE CHANT DE La chair - SEX UNLIMITED Le chant de la chair - Sex Unlimited est le deuxième opus d’une pentalogie d’opéras dont les quatre autres sont : Big Bang Circus (Petite Histoire de l’Univers) (Biennale de Venise -2002), Apocalypsis cum figuris (2012), Le Jugement Universel (Festival des Nations, 1996), Il killer di parole (Théâtre La Fenice, Venise 2010). Big Bang Circus, figurait un grand cirque, au sein duquel toutes les légendes imaginées par l’Homme pour raconter l’origine du cosmos étaient présentes. S’y mêlait également la parole de Galilée, de Giordano Bruno et des autres pionniers du savoir, fondateurs d’une théorie scientifique du cosmos. Apocalypsis cum figuris annonce le quatrième volet, Le Jugement Universel (opéra bouffe!), où Dieu remettait le jugement divin à un concours de musique extrêmement difficile, dont dépendait le destin de l’humanité tout entière, attendant à la porte du Paradis ou de l’Enfer. Le cinquième opéra, Il killer di parole (Le tueur de mots), dénonce la progressive disparition des langues du monde. Le chant de la chair – Sex Unlimited constitue donc la section centrale et a pour thème l’Energie vitale, l’Eros, le Sexe, pris comme force libératrice, comme énergie attractive produisant la vie sans relâche, en tout lieu (chez les êtres humains comme dans la matière), entre le Premier Jour et le Dernier. Plus-minus, x-y, yin-yang... « Dans le corps aussi bien que dans l’univers » est-il affirmé dans un des vers hindouistes du livret. Et plus loin : « Ce que nous appelons le Corps est une portion de l’Âme, perçue par les cinq sens »… « La vérité du corps révèle celle de l’univers » (William Blake)... Quatre chanteurs, une comédienne, un danseur se relaient en une vingtaine de rôles de Mr. Time à Madame Nature, du Prince Eros au Vulvonaute, de la pornostar Béatrice à la Signorina Cellula, du médecin alchimiste Granpotacio et son assistant Potaccetto aux poétesses-courtisanes vénitiennes Veronica et Gaspara, au Mystique et à la Mystique, à Sappho, à Domina & Slave, à la Podophile, au Collectionneur de sous-vêtements, à Rufa, Reine du Sexarium de Pompei... L’opéra est construit comme un parcours en anneau, pour pouvoir observer ce « prisme » complexe qu’est le sexe sous différents points de vue, en partant de la Nature - toujours positive et pleine de fantaisie – en passant par la Culture et la Religion (Tantra), la Science, l’Entertainment, la Mythologie pour finalement arriver à l’Art, dont on retrouve dans les oeuvres (visuelles, mais aussi littéraires et quelle qu’en soit la forme) la force de création et d’affirmation identifiée au début dans la Nature. Entre ces deux extrêmes positifs, on trouve à l’inverse, au centre de l’Opéra, la Société, où le sexe devient marchandise et où tout est achetable. Cette scène nécessite que le public quitte la salle pour effectuer la visite d’un immense Labyrinthe de l’Eros (qui n’a pas été réalisé pour cette représentation). Selon le Tantra, il n’existe que deux lieux parfaits pour ériger un temple : une île et le point de confluence de deux fleuves. Le Destin – ou bien Eros? – a voulu que cet opéra soit écrit à Venise - ma ville - et soit représenté à Lyon, là où le Rhône et la Saône se rencontrent. Claudio Ambrosini THE SONG OF THE Skin - SEX UNLIMITED The song of the Skin - Sex unlimited, is the second part of a cycle of five operas; the other sections have already been composed and directed: Big Bang Circus (A Short Story of the Universe) (Venice Biennale 2002), Apocalypsis cum figuris (2012), The Last Judgement (Festival of Nations 1996), and Il Killer di parole (Theatre La Fenice, Venice 2010). Big Bang Circus was set in a large circus ring, where all the myths created by man and telling about the origins of the cosmos were depicted. Added to these were the words of Galileo, of Giordano Bruno and of other pioneers of knowledge, who first conceived a scientific theory of the cosmos.Apocalypsis cum figuris foreshadows the fourth opus, The Last Judgement (opéra bouffe!), in which God delivered his divine judgement at the end of an extremely arduous music contest, on which depended the destiny of the whole mankind, waiting at Heaven or Hell’s door. The fifth opera,Il killer di parole (The killer of words), denounces the gradual disappearance of the world’s languages. The song of the Skin – Sex unlimited now forms the middle section and has vital energy, Eros and Sex as its main themes; they are seen as a liberating magnetic force, creating life over and over again, everywhere (be it human beings or matter), from the first to the last day. Plus-minus, x-y, yin-yang..."Within the body and in the universe" as stated in one of the Hindu verses of the libretto. And further down: "for that called Body is a portion of Soul discerned by the five Senses…", "He who realizes the truth of the body can then come to know the truth of the universe" (Rat Nas Tantra – William Blake)... Four singers, an actress, and a dancer take turns to play about the twenty parts of Mr. Time and Mother Nature, from Prince Eros to Vulvanaut, from Béatrice the pornstar to Signorina Cellula, from Granpotacio, alchemist doctor and Potaccetto, his assistant, to Venetian poetesses courtesans Veronica and Gaspara, from Male and Female Mystics, to Sappho, Domina & Slave, the Foot Lover Girl, the Underwear Collector, or Rufa, Queen of the Sexarium in Pompei... The opera is structured as a ring-like path, enabling to look closely at this complex prism, namely sex, from different angles, starting from Nature – as overly positive and whimsical as ever – then looking at Culture and Religion (Tantra), Science, Entertainment, Mythology, eventually concluding with Art, in works of which (visual, as well as literary, in whatever form) we recapture the creative and assertive energy identified at first in Nature. Between these two positive extremes, and on the contrary, in the centre of the opera house, lies Society, where sex becomes a marketable commodity and everything can be bought. For this scene, the audience is required to leave the auditorium to go through a huge Labyrinth of Eros. According to Tantra, there are only two perfect places to erect a temple: on an island or at the point of confluence of two rivers. Fate – or was it Eros? – has decided that this opera should be composed in Venice – my city – and be performed in Lyon, where rivers Rhône and Saône meet. Claudio Ambrosini CLAUDIO AMBROSINI, COMPOSER Italian composer and conductor, born in Venezia, he studied foreign languages and literature besides music. He was influenced in his compositions by his encounters with Bruno Maderna and Luigi Nono. He won the Prix de Rome in 1985. In 1986 he represented Italy at the UNESCO International Rostrum of Composers. In 2007 he received the Leone d’Oro per la Musica at the Biennale di Venezia. With Il canto della pelle - Sex Unlimited he won the « Music Theatre Now » prize (Berlin, 2008) and with Il killer di parole the « Premio della Critica Musicale Italiana » (Abbiati, 2010).