SÉANCE DU 12 JUIN 2019 L'an deux mille dix neuf, le douze juin, à 20 H 30, les membres du Conseil Municipal, légalement convoqués, se sont réunis à la mairie sous la présidence de M. Thierry LECARPENTIER, Maire. Étaient présents : MM. et Mmes LECARPENTIER Thierry, FOSSÉ Jean-Luc, MÉAU Christophe, CORNEILLE Stéphanie, ALEM Pierre, ANGELÉ Michel, DUCOURNAU Marie-Neige, DUDEZ Philippe, LABEDAN Brigitte, ORMONT Florent, TISSERAND Florence Mme Anne CABELLA donne procuration à M. Christophe MÉAU Mme Catherine HEURTEUX-PEYREGA donne procuration à Mme Stéphanie CORNEILLE Excusée : Mme Sonia LAGEON Secrétaire de séance : M. Christophe MÉAU Avant de commencer la séance, M. le Maire propose de rajouter à l’ordre du jour « Acquisition matériel entretien de voirie ». A l’unanimité, ce sujet est rajouté à l’ordre du jour. REDEVANCE OCCUPATION DOMAINE PUBLIC : FRANCE TELECOM M. le Maire informe l’assemblée qu’il convient de fixer la redevance dont France Télécom est redevable au profit de la commune au titre de l’occupation du domaine public. Après avoir examiné le plan du réseau France Télécom présentant les modalités de passage et d’ancrage des installations et la grille du montant annuel maximal des redevances, le Conseil Municipal, après en avoir délibéré et à l’unanimité, décide de fixer ainsi qu’il suit la redevance d’occupation due par France Télécom (Tarifs 2019) : - Artère aérienne : 10,068 km x 54,30 € = 546,69 € - Artère en sous-sol : o Conduite : 3,177 km x 40,73 € = 129,40 € o Câble enterré : 17,37 km x 40,73 € = 707,48 € soit un total de 1 383,57 € arrondi à 1 384 €. REDEVANCE OCCUPATION DOMAINE PUBLIC : ENEDIS M. le Maire informe l’assemblée qu’il convient de fixer la redevance dont ENEDIS est redevable au profit de la commune au titre de l’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité. M. le Maire donne connaissance au Conseil du décret n°2002-409 du 26 mars 2002 portant modification des redevances pour occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport et de distribution d’électricité. Il propose : - de calculer la redevance prenant le seuil de la population totale de la commune issu du recensement en vigueur depuis le 1er janvier 2019 - de fixer le montant de la redevance pour occupation du domaine public au taux maximum prévu soit 209 €. Ouï cet exposé, à l’unanimité, le Conseil Municipal, adopte la proposition qui lui est faite concernant la redevance d’occupation du domaine public par les ouvrages des réseaux publics de transport d’électricité 1 REDEVANCE OCCUPATION DOMAINE PUBLIC : GRDF M. le Maire informe l’assemblée qu’il convient de fixer la redevance dont GRDF est redevable au profit de la commune au titre de l’occupation du domaine public pour les ouvrages de distribution de gaz naturel. Il donne connaissance au Conseil Municipal du décret n°2007.606 du 25 avril 2007 portant modification du régime des redevances pour occupation du domaine public des communes et des départements par les ouvrages de transport et de distribution de gaz et par les canalisations particulières de gaz et modifiant le Code Général des Collectivités Territoriales. Le calcul de cette redevance est basé sur la longueur des canalisations de gaz naturel situées sur le domaine public communal. La commune d’AUBIET possède 4, 176 km de canalisations souterraines de gaz naturel. Son montant est fixé ainsi qu’il suit : - Redevance d’occupation : (0,035 € x 4 176m) + 100€. Pour l’année 2019, le calcul est le suivant : - (0,035 x 4 176 m) + 100 € = 246,16 € x coefficient 1,24 = 305,23 € arrondi à 305 €. Le Conseil Municipal, à l’unanimité : - vote ce montant de redevance pour l’année 2019 à l’encontre de GRDF - décide que le montant de la redevance soit revalorisé automatiquement chaque année par application du coefficient calculé en fonction du dernier indice ING. OPPOSITION AU TRANSFERT OBLIGATOIRE A LA 3CAG AU 1er JANVIER 2020 DES COMPÉTENCES EAU POTABLE ET ASSAINISSEMENT COLLECTIF DES EAUX USÉES Vu la loi n°2015-991 du 7 août 2015 portant Nouvelle Organisation Territoriale de la République, Vu la loi n°2018-702 du 3 août 2018 relative à la mise en œuvre du transfert des compétences eau et assainissement aux communautés de communes, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, Vu les statuts de la Communauté de Communes des Coteaux Arrats Gimont en date du 23/12/2016, M. le Maire rappelle au Conseil Municipal que la loi du 7 août 2015 dite « loi NOTRé » prévoyait le transfert obligatoire aux Communautés de Communes des compétences Eau potable et Assainissement, au 1er janvier 2020. La loi du 3 août 2018 est venue assouplir ce dispositif de transfert obligatoire de compétence en prévoyant : - D’une part, que les communes membres d’une Communauté de Communes peuvent s’opposer au transfert des compétences Eau potable et Assainissement des eaux usées au 1er janvier 2020, dans la mesure où, avant le 1er juillet 2019, au moins 25% des communes membres de cette communauté représentant au moins 20% de la population totale de celle-ci s’opposent au transfert de ces compétences, par délibération rendue exécutoire avant cette date. Les communes peuvent s’opposer au transfert de ces deux compétences ou de l’une d’entre elles. Dans la mesure où une minorité de blocage est réunie, le transfert obligatoire de ces compétences sera reporté au 1er janvier 2026, au plus tard. - Et d’autre part, que la compétence « gestion des eaux pluviales urbaines » n’est pas rattachée à la compétence « assainissement » et demeurera une compétence facultative des Communautés de Communes. 2 En l’espèce, la Communauté de Communes des Coteaux Arrats Gimone n’exerçait pas au lendemain de la promulgation de la loi du 3 août 2018 les compétences « Eau potable » et « Assainissement collectif des eaux usées ». En effet, le Syndicat des Eaux Barousse Comminges Saves (SEBCS) ainsi que le SIAEP Aubiet-Marsan exercent la compétence « eau potable » sur le territoire communautaire. S’agissant de l’assainissement collectif, cette compétence n’est pas communautaire. A ce titre, afin d’éviter le transfert automatique de la compétence « Eau potable » et de la compétence « Assainissement collectif des eaux usées » à la Communauté de Communes des Coteaux Arrats Gimone au 1er janvier 2020, les communes membres doivent avoir exprimé avant le 1er juillet 2019 la minorité de blocage permettant le report au 1er janvier 2026 de ce transfert. Compte tenu de l’ensemble de ces éléments, il est donc demandé au Conseil Municipal de bien vouloir se prononcer contre le transfert à la Communauté de Communes des Coteaux Arrats Gimone au 1er janvier 2020 de la compétence Eau potable et Assainissement collectif des eaux usées. Le Conseil Municipal, après en avoir délibéré, à l’unanimité : - décide de s’opposer au transfert automatique à la Communauté de Communes des Coteaux Arrats Gimone au 1er janvier 2020 : de la compétence Eau potable au sens de l’article L.2224-7 I du CGCT, et de la compétence Assainissement collectif des eaux usées au sens de l’article L.2224-8 I et II du CGCT, - autorise M. le Maire à accomplir tout acte nécessaire à l’exécution de la présente décision, - invite M. le Maire à notifier la présente délibération aux services concernés et à la 3CAG pour information. 3CAG : ACCORDS LOCAUX DE LA COMPOSITION DU CONSEIL COMMUNAUTAIRE - n°1 Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 2014-405 QPC du 20 juin 2014, Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 2015-711 DC du 5 mars 2015, Vu la loi n°2015-264 du 9 mars 2015 autorisant l'accord local de répartition des sièges de conseiller communautaire, notamment l’article 4, Vu le Code Général des Collectivités Territoriales, notamment l’article L.5211-6-1, Vu l’arrêté préfectoral en date du 24 octobre 2013 actant la composition du conseil communautaire de la Communauté de Communes des Coteaux Arrats Gimone sur la base d’un accord local, Vu la démission de Mme le Maire de la commune de Bédéchan effective à la date du 18 avril 2019, M. le Maire rappelle à l’assemblée que, dans le cadre de la fusion en 2014 des Communautés de Communes Arrats Gimone et Coteaux de Gimone, la détermination du nombre et la répartition des sièges de conseiller communautaire avait été réalisée en amont de la fusion puis actée par arrêté préfectoral en date du 24 octobre 2013 sur la base d’un accord local conformément à la loi n°2010-1563 du 16 décembre 2010. Le Conseil Communautaire actuel se compose donc de 58 sièges, les communes membres ayant convenu d’une répartition libre des sièges de conseillers communautaires entre elles, selon le principe suivant : répartition des sièges supplémentaires aux communes disposant des populations les plus importantes. Suite à la décision du Conseil constitutionnel n° 2014-405 QPC du 20 juin 2014, les dispositions de la loi du 16 décembre 2010 permettant aux communes membres d’une communauté de communes de répartir librement les sièges supplémentaires ont été censurées aux motifs que cette répartition méconnaissait le principe d’égalité devant le suffrage. La loi n°2015-264 du 9 mars 2015 réintroduit la possibilité d’un accord local entre les conseils municipaux en encadrant strictement cette répartition. En effet, elle doit respecter le 3 principe général de proportionnalité par rapport à la population de chaque commune membre de la communauté de communes. A ce jour l’accord local arrêté par le Préfet en 2013 n’est donc plus conforme aux nouvelles dispositions issues de la loi du 9 mars 2015.
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