Festival Paris quartier d’été Technique 10, bd de Bonne-Nouvelle Directeur technique : 75010 Paris Eric Valentin Tél. : 01 44 94 98 00 Coordination technique : Billetterie : 01 44 94 98 02 Isabelle Tomaso [email protected] Régisseur général : Patrick Hude Présidente : Catherine Sueur Accueil téléphonique Direction Andréa-Iris Petit-Friedrich, Directeur : Patrice Martinet Marie Pluchart et Anaïs Ang Co-directrice : Carole Fierz Textes Administration – Production Lola Gruber, Yves Nespoulous Administratrice : Peggy Bardot Administrateurs de production : Collaborateurs Isabelle Frank et Conception graphique : Pierre-Yves Ohayon Philippe Dieu (Extra Bold) Chargé de production : Affiches : Pablo Amargo Julie Mouton Développement du site : Comptable : Nadia Lemboub Frédéric Tétart Correction : Yves Nespoulous Secrétariat général Secrétaire générale : Boire et manger Lola Gruber assistée de Clémence Lesellier – Marina Mantoan Les défricheurs de terroirs Publics – développement et relations : Fanny Michaud, Contact presse David Lelièvre et Alexia Pick, Opus 64 assistés de Noémie Reyero et Valérie Samuel, Patricia Valentina Viel Gangloff et Sophie Lawani Projets et bonnes idées : Tél. : 01 40 26 77 94 Agathe de Sauverzac [email protected] [email protected] Billetterie Stéphanie Fizet, assistée Et tous ceux qui nous de Sylvain Ollivier rejoindront après l’édition de cette brochure Bandes-annonces et facéties graphiques : Julie Mouton Illustration page de droite : Marcel François Marien, L’introuvable © Adagp, Paris (2016) Édito Quand j’ai fondé Paris quartier d’été il y a vingt-sept ans, il ne se passait pas grand-chose à Paris durant l’été. Le Mur de Berlin était tomBé, Nelson Mandela, liBéré, le Koweït envahi par l’Irak et Greta GarBo venait de mourir. François Mitterrand avait entamé son second mandat, Jacques Chirac était maire de Paris. Les compagnies low-cost n’étaient pas encore apparues mais les voyages formaient la jeunesse. Internet n’existait pas. Si on voulait connaître un artiste, voir un spectacle, il fallait venir, voir, sentir, et il fallait attendre. Ces freins avaient cependant un charme : ils prolongeaient, stimulaient et augmentaient le désir. Quand la demande m’a été faite d’organiser un festival à Paris l’été, c’est donc d’aBord au désir que j’ai pensé, et à la prise de risque qui en est le corollaire. Il s’agissait avant tout de faire plaisir, et avec une naïveté hédoniste, nous ne pensions qu’à partager un désir d’art et d’inconnu avec ceux qui, comme nous, ne partiraient pas en vacances. Il n’était pas question alors dans l’esprit des mandants d’indicateurs de performance, de politiques culturelles, de catégories de spectacles ou de quotas de spectateurs. Quand le peintre Michel Quarez redessinait pour nos affiches les logos de nos tutelles, nous étions tous d’accord pour nous en réjouir. On pouvait organiser dans Paris des parades, les artistes étrangers étaient dispensés de Bien des formalités administratives, et les Tziganes du monde envahissaient le palais Garnier… Des centaines de spectacles plus tard, après avoir joué dans tous les coins de Paris ou presque – et au-delà souvent du périphérique – , après avoir vu passer quatre présidents de la RépuBlique, trois maires de Paris et douze ministres de la Culture, après Bien des Batailles, on ne joue plus de la même façon. On ne Badine plus. Des règles, des injonctions, parfois paradoxales, des programmes entendent se mêler de notre commun plaisir, qui doit désormais servir à quelque chose et pouvoir faire l’oBjet d’une évaluation. Nous devrions dès lors nous codifier, nous mutualiser, remplir des lignes. Il ne s’agit plus seulement de rendre des comptes mais de se conformer à des intérêts supérieurs. Sans doute est-ce dans l’ordre des choses. Mais, les artistes comme les spectateurs de Paris quartier d’été le savent Bien, les choses de l’art et du plaisir ont besoin du désordre, et leurs organisateurs d’indépendance. C’est avec regret que je signe ici ma dernière édition, c’est avec nostalgie que je repense à ce qui fut possiBle, et je prends congé avec émotion de tous les compagnons fidèles du festival, festival auquel je souhaite l’avenir heureux que son passé lui assigne. Patrice Martinet DIRECTEUR P.S. : Cette dernière édition doit Beaucoup, comme toutes les autres, à la Belle équipe de Paris quartier d’été, dont je tiens à saluer ici le talent, le courage, la détermination et la patience ! Certains accompagnent le festival depuis près de vingt ans ou y ont fait toute leur carrière professionnelle, tandis que d’autres viennent d’arriver. Les découvertes artistiques peuvent être cette fois encore mises au crédit de notre tête chercheuse, Carole Fierz, codirectrice depuis 2010. Grâces leur soient rendues à toutes et à tous ! 3 On leur dit merci ! Le festival Paris quartier d’été est organisé par : L’Été Parisien, association recevant le soutien de la Ville de Paris, du Ministère de la Culture et de la Communication – Direction Régionale des A"aires Culturelles d’Île-de-France et du Conseil Régional d’Île-de-France. C I N É M A Établissements et institutions partenaires : RESTAURANTS Bercy Village, musée du quai Branly, Carreau du Temple, Centre culturel irlandais, musée national Picasso-Paris, Théâtre 13 / Seine, parc départemental Georges-Valbon, parc départemental de l’Île-Saint-Denis, parc forestier de la Poudrerie, domaine départemental de Chamarande, Centre dramatique régional de Tours, Bibliothèque historique de la Ville de Paris. Villes partenaires : Épinay-sur-Seine, Gennevilliers, Les Lilas, Nanterre, Orly, Pantin, Villepinte et Villetaneuse Avec le soutien : Du département de la Seine-Saint-Denis De Korean Air THÉÂTRE ET SPECTACLES De la Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique ART Avec le concours de : La Maison du geste et de l’image, Centre culturel coréen de Paris, musée du Louvre, église Saint-Eustache, Sénat, La Villette – Résidences d’artistes 2016, micadanses-Paris, Théâtre de la Ville, La Générale, Maison des pratiques artistiques amateurs, SNCF Immobilier, ICF Habitat, e B A R S Le Five, Espoir 18, Les Grands voisins, Mairie du 20 arrondissement, CONCERTS ET SOIRÉES le Centre d’animation Les Amandiers Partenaires billetterie : SHOPPING Partenaires médias : Retrouvez l’essentiel des sorties sur TIMEOUT.FR La manifestation We Are Korean, Honey! est organisée dans le cadre de l'Année France-Corée 2015- 2016 avec le soutien de l'Institut français et grâce au partenariat Ville de Paris + Institut français www.anneefrancecoree.com Nous en sommes très heureux : trois de nos spectacles auront lieu cet été à quelques pas du Panthéon, au Centre culturel irlandais, qui nous a chaleureusement ouvert sa belle cour arborée. Nous serons donc placés sous le signe de Jonathan Swi#, 4 Oscar Wilde et Samuel Beckett. Pouvait-on rêver mieux ? France Air libre 19 14 juillet — 19h30 Symphonie Scène démocratique : de 15h30 à 17h30 avec les ensembles amis et amateurs invités par Le Balcon Fantastique Parc de la Butte du Chapeau-Rouge (19e) Gratuit 50 épisode de la vie !"# d’un artiste Hector Berlioz /Arthur Lavandier Le Balcon + Orchestre Impromptu Bouleversée, chamboulée et électrifiée par le compositeur Arthur Lavandier et les musiciens du Balcon, la Symphonie fantastique de Berlioz retrouve toute la fougue de sa jeunesse et s’avance, bondissante, dans le xxie siècle. Remontant aux racines romantiques de l’œuvre pour les arroser d’une dose de surprises spectaculaires, cette version détonante du classique respecte son esprit frondeur pour devenir un fantastique hommage. Celui d’un orchestre à transformations, lâché dans la verte étendue d’un parc parisien, pour un 14 juillet forcement révolutionnaire. Trip Direction musicale : Maxime Pascal Ah l’amour… Ah les passions… S’étant toqué Projection sonore : d’une actrice anglaise, Hector Berlioz décida Florent Derex de la séduire par sa musique. Transes et fré- Projection sonore et informatique nésies, transports, inspirations : il ne lui faudra musicale : Benjamin que deux mois de l’hiver 1830 pour composer Ribolet une symphonie à plus d’un titre fantastique. Musiciens : You- Jung Han (violon solo), Un poème déchaîné où les rêveries et les danses Claire Luquiens (flûte), courtoises se poursuivent dans les champs, où Ye-Chang Jung une marche au supplice conduit à un grotesque (hautbois), Iris Zerdoud (clarinette), Julien c est tout ? et ricanant sabbat… Inouïe, dingue, trans- Abbes (basson), Joël © Le Balcon gressive, l’œuvre sera même – quelques années Lasry (cor), Henri En prélude au concert, plus tard – qualifiée par Leonard Bernstein de Deléger (trompette), Maxime Pascal et Le Balcon ont invité Mathieu Adam des groupes de musique de chambre “psychédélique” : “Cette symphonie, c’est un trip : (trombone), Émilien Lavandier, compositeur et memBre du Balcon. à venir se produire sur leur scène. vous vous retrouvez en train de hurler à votre Courait (tuba et cor Le jeune collectif, qui réunit un orchestre Rejoignez-nous au parc dès 15h30, des Alpes), Jérémy propre enterrement.” sonorisé, une troupe de chanteurs solistes, pour passer en musique notre fête Peret (guitare), Alain Toutes substances mises à part, c’est l’es- Muller (piano), Sarah des compositeurs et des vidéastes, trouve ici nationale, démocratique sence déchaînée et enivrante de la Fantastique Kim (clavier), Adrian la matière d’une nouvelle expérience enthou- et collective. qu’Arthur Lavandier et la Bande du Balcon Salloum (timbales), siaste, invitant un orchestre amateur à les Benoit Maurin retrouvent aujourd’hui, avec
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