Commune 2 Ce petit guide a été conçu pour faire découvrir aux vacanciers le patrimoine historique, naturel et agri- cole du territoire de la commune de LAGNES (84), Il présente les activités sportives et culturelles acces- sibles sur place ou à proximité. Nous souhaitons à nos visiteurs un agréable séjour riche de découvertes. Sommaire Présentation de Lagnes Histoire de la commune Edifices patrimoniaux Le mur de la peste Géologie Les sources et puits, le canal L’agriculture Les constructions en pierres Les charbonnières A découvrir alentour Les randonnées Sports et loisirs 3 Le territoire de Lagnes LAGNES est une commune de Provence située sur la pointe sud- ouest des Monts de Vaucluse. A l’ouest du territoire, la plaine de la Sorgue (en bordure). A l’est et au nord, colline (Monts de Vaucluse) de garrigues, chênes verts et pins. Le village d’un peu plus de 1 700 habitants est stratégiquement si- tué à deux pas du Luberon et de ses célèbres villages, Gordes Rous- sillon, Ménerbes, Bonnieux… LAGNES est aussi tout près de l’Isle sur la Sorgue avec ses anti- quaires et ses galeries chics… et à quelques kilomètres de Fontaine de Vaucluse et ses cascades, de la fameuse Abbaye de Sénanque ou encore du marché de Coustellet riche en couleurs et en odeurs…! LAGNES se tient posé en étage au pied du rocher du Pieï. Le village est dominé par un château du XIIIè siècle (remanié au XVIè et XVIIè) qui donne une atmosphère médiévale à Lagnes. N’hésitez pas à monter au sommet du village, vous aurez un panorama vraiment superbe sur toute la région du Luberon, les Alpilles et même avec un peu de chance, par temps dégagé, vous apercevrez les Cévennes. Au village, vous vous baladerez avec plaisir dans ses petites ruelles étroites, bordées de maisons anciennes et fleuries qui donnent beaucoup de charme au village. Vous apprécierez la qualité des hébergements : hôtel, campings, gîtes, chambres d’hôtes et meublés. La commune est située à un carrefour culturel et artistique. Des sites touristiques sont accessibles rapidement comme l’Isle sur la Sorgue, Fontaine de Vaucluse, Gordes, Avignon… LAGNES compte depuis 2009 parmi les 77 communes adhérentes au Parc Naturel Régional du Luberon. Le 29 Juillet 2006, le jumelage de Lagnes avec la commune de Montelanico, en Italie, est officia- lisé. 4 Histoire de la commune Le territoire de LAGNES a été peuplé dès la préhistoire. Il a été occupé par les romains, c’est le propriétaire d’une villa ro- maine (domaine) qui aurait donné son nom à LAGNES. Une autre version existe quant à l’origine du nom « LAGNES » qui pourrait venir du nom laine , du latin Lanéo, Lanorarum (laines), l’éle- vage des moutons et brebis ayant été une des principales ressources de ses habitants. LAGNES a été occupée par les Francs, les Wisigoths et les Bur- gondes, on trouve quelques traces : des tombes mérovingiennes. LAGNES a été sous la domination des Comtes de Toulouse, des Comtes de Forcalquier, des rois de Provence (Comte d’Anjou), puis à partir de 1295 jusqu’en 1791, LAGNES faisant partie du Comtat Ve- naissin est devenue terre papale, et gérée par un légat, un vice légat ou un recteur. A partir de 1791, le Comtat Venaissin étant devenu français, la ville de LAGNES est devenue française. 1793 : 700 habitants d’après un recensement officilel 1856 : il y avait environ 900 personnes à Lagnes 1954 : 1006 habitants 2012 : 1700 habitants LAGNES a été un haut lieu de la Résistance. Sur la place de la Mairie, un monument représen- tant l’héxagone représente le sacrifice de 5 habi- tants de Lagnes, tombés en héros de la Résis- tance lors de missions ou dans les maquis. Plus haut dans la montagne, sur la roue départementale D100, en direction de Ca- brières d’Avignon, un autre monument a été élevé en souvenir des actions victorieuses exécutées par le groupe franc Kléber. Cet emplacement a été choisi en raison de sa proximité de son lieu de repli, la ferme du Chat. 5 La Mairie La « Maison Commune » était à l’origine située au rez-de- chaussée de la Tour de l’Hor- loge. Il est décidé en 1920 par M. SERRE, sénateur-maire, de construire une nouvelle mairie. Elle est rénovée en 1997. L’Ecole Jusqu’en 1881, date de construction de l’école, des cours étaient donnés dans la Salle Commune (actuel bu- reau de Poste). La décision de sa réalisation fut prise suite au souhait du ministre Jules FERRY qu’une école soit bâtie dans chaque commune française. « L’Hôpital » Malgré aucune trace dans les Archives Départemen- tales, ce bâtiment aurait été un hôpital et un bureau de bienfaisance jusqu’à la fin du XVIIIè siècle. 6 La Poste Anciennement Maison Commune (Mairie) jusqu’en 1920. La scolarité des petits lagnois était assurée en ce lieu jusqu’en 1881. Le 16 novembre 1875 : demande d’une recette des Postes à LAGNES, réitérée en 1881, 1884, acceptée en 1892. La Tour de l’Horloge Suite à la démolition des remparts, on en profita pour consolider et reconstruire la Tour de l’Horloge surmontée d’un clocheton en fer forgé. Sur les 2 piliers, on peut encore lire de nos jours, moitié sur l’un, moitié sur l’autre, la date de 1820 Le 6 juillet 1879, le conseil municipal constate que la toiture de la maison communale et de l’horloge tombe en ruine. Achat d’une nouvelle horloge commu- nale. Rénovation des façades en 2003. La Fontaine de la rue des Remparts Pendant de nombreuses années, les lagnois souf- frirent de la pénurie d’eau potable. Cette fontaine est la première dans le village. Elle date de 1812. Elle porte les armoiries de la com- mune. En 1834, le Conseil Municipal constate que cette fontaine fournit une quantité d’eau très insuffisante 7 au regard des besoins des habitants qui sont par conséquent obligés d’aller à la rivière (la Sorgue) située à un peu plus d’un kilomètre du vil- lage. La décision de faire réparer la fontaine fut donc prise pour un montant de 5610 anciens francs. Ces travaux n’ont pas résolu le pro- blème car en 1852 la commune souffre toujours du manque d’eau. En 1853, la commune décide de creuser un puits (situé vers la col- line du PIEÏ) pour alimenter le vil- lage avec la source des Esperancons. En 1870, la région souffre de la sécheresse qui dure depuis plus de 2 ans, la fontaine et le puits ne suffisent plus. En 1873, le conseil municipal reconnait l’urgence de doter le village d’une seconde fontaine. La fontaine de remparts fut restaurée en 1978 par M. MAURIN. La Fontaine (face à la Poste) Cette fontaine est construite en 1890. Elle est alimentée par les eaux qui coulaient de la carrière de pierre (colline du PIEÏ). Cette fontaine était des plus capricieuses et son débit toujours irré- gulier devenait généralement nul en saison chaude. Ce n’est qu’en 1898, à la suite d’études effectuées par l’ingénieur ANDRIEU que l’eau potable, pompée et refroidie dans le bassin (réservoir de la place du marché) fut distribuée à 7 bornes (bornes, fontaines, utilitaires) réparties dans l’agglomération. La fontaine de fonte est érigée en 1912. « La fontaine de fonte porte une pigne en acrotère (gage d’éternité et de bienfai- sance). Deux canons ornés de mascarons et une vasque décorée d’angelots se déver- sent dans un bassin circu- laire au rebord épais et aux parois hautes et bombées. » 8 Le Four Banal Par une délibération en date du 16 no- vembre 1816, la décision fut prise de construire un four à pain dans l’ap- partement du rez de chaussée de la Maison Commune. On ignore quand il cessa d’être exploité. En 2006, la municipalité décide de réhabiliter le lieu. Avec l’aide de la Fondation du Patrimoine, la salle du « four banal » est remise en valeur par la Mission Locale et devient une salle d’expositions. Le Lavoir Il s’agit de l’ancienne chapelle des PENITENTS BLANCS, chargés de porter secours aux malades pendant les épidémies. En temps ordi- naires, ce sont eux qui transportaient les morts au cimetière com- munal et les ensevelissaient. Elle fut construite en 1646 et fut, lors de la reconstruction de l’église entre 1788 et 1850, lieu de culte officiel. Lorsque la chapelle eut cessé d’assurer ce pieu intérim, elle fut li- vrée aux maçons qui y construisirent un beau bassin de 8 mètres de long, alimenté par un superbe robinet de cuivre en forme de tête de canard stylisée. Le Vieux Lavoir est aujourd’hui une salle d’expositions. 9 L’Eglise St Pierre (Notre Dame des Anges) Sa construction a été décidée le 13 juillet 1607 par le Parlement de Lagnes. Les travaux furent achevés début 1612. Elle fut consacrée à Notre Dame des Anges le 11 juin 1612. L’architecture du clocher, construit en 1746, est peu banale. Menaçant de ruine en 1788, l’évêque la fit fermer provisoirement. Le 15 mai 1808, le conseil de commu- nauté décida de la faire réparer. Ces réparations se soldèrent par un échec. En 1844, l’église fut démolie, à l’excep- tion du clocher, puis reconstruite, dans un style inspiré du roman, mais avec une façade à fronton grec. Elle est dédiée à St Pierre. En 1846, deux autels en marbre sont construits, ainsi que les vitraux origi- naux. Par décision du Conseil Municipal, ces vitraux furent restaurés en 2006. Puis 6 nouveaux vitraux en forme de de- mi-lunes, de style contemporain, sont créés et posés en 2009 et 2010, grâce à l’aide de la Fondation du Patrimoine et celle des paroissiens par le biais d’une souscription.
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