Bibliothèque de l’INHA – collections Jacques Doucet Inventaire des archives - PIERRE FRANCASTEL (1900-1970) & GALIENNE FRANCASTEL (1911-1992) - (Archives 043) par Marie-Annick MORISSON, à l’EHESS, en 1995 revu et augmenté par Johan POPELARD, à l’INHA, en 2007 sous la direction de Georges Fréchet et Jérôme Delatour, conservateurs à la Bibliothèque de l’INHA revu et mis en forme par Sébastien Chaufffour, en 2011 2011 Sommaire Introduction, par Johan Popelard (2007) p. 2 Introduction et historique du fonds, par Marie-Annick Morisson (1995) p. 4 Bibliographie p. 12 État sommaire du fonds p. 14 Abréviations p. 21 Inventaire des archives Pierre Francastel (boîtes 1 à 31) p. 22 Inventaire des archives Galienne Francastel (boîtes 32 à 56) p. 63 Documentation imprimée : tirés à part, articles divers, invitations p. 71 (boîtes 57 à 61) Documentation iconographique (boîtes 62 à 86) p. 86 Annexe 1. Pierre Francastel : éléments de biographie professionnelle, p. 120 bibliographie Annexe 2. Galienne Francastel : éléments de biographie professionnelle, p. 147 bibliographie Annexe 3. Pierre Francastel : généalogie p. 154 Bibliothèque de l’INHA – Archives Francastel (Archives 043) – 2011 1 Introduction à l’inventaire augmenté et révisé « A la mort de Galienne Francastel, Philippe Francastel, son héritier, fait appel à l’E.H.E.S.S. (Ecole des hautes études en sciences sociales, ancienne VI e section de l’E.P.H.E.) pour préserver l’ensemble des documents constituant l’œuvre de Pierre et de Galienne Francastel afin de donner la possibilité aux chercheurs et aux enseignants de consulter le plus librement possible ces documents. En accord avec Philippe Francastel et l’E.H.E.S.S. la conservation de ce fonds privé est confiée à la Bibliothèque d’art et d’archéologie (Fondation Jacques Doucet), dépendant de l’Université de Paris » (Marie-Annick Morisson, Introduction à l’inventaire des archives Pierre Francastel, 1995). Un ensemble de 46 boîtes d’archives est ainsi déposé à la Bibliothèque en 1995, après avoir été inventorié par Marie Annick Morisson à l’EHESS. Ces archives ont, en réalité, rejoint un fonds déposé auparavant, celui des fichiers iconographiques appartenant à Albert Francastel, père de Pierre, déposés à la Bibliothèque d’art et d’archéologie à la mort de Pierre Francastel, dans les années 1970. Ces fichiers occupent des dizaines de boîtes, comptent plusieurs dizaine de milliers d’images et n’ont pas encore fait l’objet d’un inventaire. A ce premier état du fonds, deux ensembles se sont ajoutés, qui constituent l’objet de l’inventaire complémentaire. D’une part, des cartons, arrivés dès 1995 à l’Institut national d’histoire de l’art, mais qui n’avait pas été inventoriés et classés, ont fait l’objet d’un travail d’inventaire, afin de les rendre accessibles au public : il s’agit essentiellement de la documentation iconographique et d’imprimés. D’autre part, une partie des documents de Pierre Francastel, qui était demeurés à l’EHESS, ont rejoint l’INHA en 2006, après avoir été classés et inventoriés par Marie Annick Morisson. Augmenté, reclassé, inventorié, le fonds Pierre et Galienne Francastel occupe à présent quatre- vingt-six cartons. L’enrichissement du fonds Francastel concerne trois types de documents : les documents manuscrits ou dactylographiés témoignant de l’activité et des relations de Pierre et Galienne Francastel, les imprimés, la documentation iconographique. - documents, papiers divers, notes de cours, lettres Il s’agit d’un ensemble d’une nature similaire aux archives inventoriées en 1995, qu’il vient compléter, enrichissant des aspects de l’activité déjà documentés, en éclairant d’autres, absents du premier inventaire. Le volume de ce dépôt complémentaire représente 10 boîtes d’archives, qui ont intégré le fonds. On y trouve différents types de documents : correspondance, relations avec les institutions de recherche et les organismes à caractère culturel, transcriptions de cours, textes dactylographiés pour l’édition, travaux d’éditions (illustration, traduction), documentation liée aux colloques et congrès, travaux d’étudiants. Les ensembles matériellement les plus importants concernent les relations avec les institutions et organismes (Ecole pratique des Hautes études, Commission interministérielle pour l’organisation d’un baccalauréat, Association des professeurs d’archéologie et d’histoire de l’art, Commission nationale chargée de l’établissement de l’inventaire général des monuments et richesses de la France, Association Internationale des critiques d’art, Mouvement national pour l’éducation artistique) et la participation aux colloques ( « Utopie et institutions au XVIIIe siècle : le pragmatisme des lumière », Nancy, 1959, et « L’Urbanisme parisien et l’Europe au XVIIe siècle », Paris, 1966). - imprimés Les tirés-à-part et les cartons d’invitation ont rejoint les archives Francastel, tandis que les ouvrages ont été versés aux collections générales de la Bibliothèque. Les tirés-à-part d’articles de Bibliothèque de l’INHA – Archives Francastel (Archives 043) – 2011 2 Pierre Francastel permettent de réunir une part importante de ses publications originales, ainsi facilement accessibles. Soixante-trois publications de Pierre Francastel sont réunies et classées chronologiquement, depuis « Nicodème Tessin le Jeune, relation de sa visite à Marly, Versailles, Clagny, Rueil et Saint-Cloud en 1687, publiée avec une introduction de M. Ragnar Josephson, une préface et des notes de M. Pierre Francastel », jusqu’à « Esthétique et ethnologie ». Les tirés-à-part reçus par Pierre Francastel, provenant de plus d’une centaine d’expéditeurs, classés alphabétiquement, documentent les relations intellectuelles et amicales entretenues par Francastel avec des chercheurs de diverses nationalités. - documentation iconographique. Cette documentation provient de cartons qui étaient restés en sommeil à la Bibliothèque de l’INHA : mentionnés dans l’inventaire de 1995, ils n’avaient pas été inventoriés et étaient demeurés séparé du reste des archives. La documentation iconographique inventoriée de Pierre et Galienne Francastel compte plus de dix mille images, dont six mille tirages ou reproductions. Le premier principe du classement qui a été retenu, tient aux différents types de technique : les tirages et reproductions viennent d’abord, les microfilms et les négatifs ensuite, les diapositives enfin. A l’intérieur de l’ensemble des tirages, le classement a été opéré en fonction du « sujet », tout en restant soumis à l’exigence de ne pas défaire les liasses qui avaient été constituées par Francastel. Les catégories sont les suivantes : art du moyen-âge ; Renaissance ; peinture française ; art du XXe siècle ; illustration de Peinture et société et de Art et Technique ; Pologne ; voyages et missions ; divers. A l’intérieur de chaque boîte les liasses sont identifiées par un sujet général ; elles sont dénombrées ; la technique employée est spécifiée ; les indices de provenance (éditeurs, photographes, cachets de galeries) sont notés ; les artistes ou les lieux concernés sont répertoriés de manière non exhaustive ; enfin, si une référence bibliographique se trouve directement liée à la liasse (par exemple lorsque les photographies ont été faites à partir d’un ouvrage), on s’est efforcé de l’indiquer. Le cadre chronologique de la constitution de cette documentation épouse l’ensemble de la carrière de Pierre Francastel, de son début à Versailles, jusqu’à sa mort. Ces images étant souvent reprises, réassemblés dans de nouvelles liasses en fonction du travail à faire, un classement chronologique était inenvisageable. Le nouvel inventaire des archives Francastel s’est accompagné d’un reclassement partiel du fonds initial. Si les imprimés et la documentation iconographique ont trouvé leur place à la fin de l’inventaire, un certain nombre de documents étaient naturellement appelés à s’insérer au sein du premier classement. Cela a entraîné une modification dans la numérotation des boîtes. Johan Popelard 2007 Bibliothèque de l’INHA – Archives Francastel (Archives 043) – 2011 3 INTRODUCTION Pierre Albert Emile Ghislain Francastel, fils unique d’Albert Francastel et d’Isabelle ter Linden est né le 8 juin 1900 à Paris ; il passe la majeure partie de sa vie à Versailles où ses parents s’installent peu après sa naissance. Son père y exerce le métier de chroniqueur, critique d’art et conférencier, activités, semble-t-il, tardives dans sa carrière, incité par son beau-frère, Téodor de Wyzewa, écrivain, critique d’art et collectionneur. Ce milieu artistique dont font aussi partie Felix ter Linden, son grand-père maternel, célèbre peintre belge et Marguerite ter Linden, sa tante maternelle, peintre, épouse de Téodor de Wyzewa, favorise, depuis l’enfance, sa sensibilité pour l’art. Après des études de langues et littératures classiques, études solitaires dues à la maladie contractée pendant son adolescence (une poliomyélite dont il subit les séquelles pendant toute sa vie), il passe son diplôme d’études supérieures de lettres en 1921 à Paris, échoue en 1924 à l’agrégation et soutient sa thèse de doctorat d’état ès lettres en 1930. Pendant ces années d’études supérieures, il se familiarise déjà avec l’écriture en devenant chroniqueur au Journal des débats de 1924 à 1933, où il fonde la « Lettre de Pologne » de 1930 à 1933 ; il donne aussi quelques articles sur Versailles au Figaro hebdomadaire en 1927, aux Nouvelles de Versailles en 1927. Le 11 juin 1926, il fait sa première conférence à la Société des sciences morales, des lettres et des arts de la Seine-et Oise
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