GAZETTE DU GOLFE ET DES BANLIEUES Nouvelle série @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ Numéro 12 -- septembre 2002 >[email protected]< News in French, Spanish and English Established 1991 by Serge Thion @@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@ 11 SEPTEMBRE : UN OURAGAN DE CONNERIES BEN LADEN A UN AN DE PLUS CALL 911 IN CASE OF EMERGENCY USA : L'EMPIRE DU MENSONGE LES USA ET ISRAEL MÊME COMBAT: ILS ONT VOLÉ LA TERRE PAR LA FORCE APRÈS LE BOURBIER INDOCHINOIS, LE BOURBIER IRAKIEN PETITS ...PETITS ...PETITS...AMERLOKS VENEZ FAIRE CUITS CUITS US GO HOME LES ANGLAIS PLEURENT HOLLY ET JESSICA TOUS LES JOURS ILS TUENT DES ENFANTS EN IRAK ILS AIMENT ÇA Contributions, volontaires et involontaires d'Israël Shamir, Robert Fisk, Phillip Knightley, le brav' général Moshe Yaalon, chef d'état-major de l'armée des assassins, Meron Benvenisti, Manuella Vitali Norsa, Dan Diner, Marie Debs, Janine Zacharia, le physicien Albert Einstein, Ze'ev Schiff et beaucoup d'autres. Gazette du Golfe et des banlieues / 12 / septembre 2002 ______________________________________________________ All this talk against fascism lasts only as long as the fascists are against Jews. The moment they switch sides, they get kosher approval. Israël Shamir, 16 Aug. 2002 "There are mass graves all across the north [of Afghanistan], and the Americans, who know about this, have said nothing," Robert Fisk, The Independent, 14 août 2002 Surely it would be a crime against humanity to reduce the proud Arabs so that Palestine can be restored to the Jews partly or wholly as their national home. Gandhi, 20 nov. 1938. oooooooooooooooOOOOOØØØOOOØØØOOOOOooooooooooooooo Edito L'État des faux juifs Renaud Camus écrivait au mois d'août, sur son site, dans un dialogue avec le déplorable Kinkelfraude, la phrase suivante: «Je précise une fois de plus, bien que ce soit tout à fait inutile auprès d'Alain Finkielkraut qui connaît mes positions sur ce point, que ce refus, par le gouvernement israélien, par le peuple juif d'Israël, par une majorité d'hommes politiques et d'intellectuels juifs en Israël, en France et dans le monde, de consentir à l'afflux en Israël de populations non-juives qui par leur nombre compromettraient gravement le caractère juif du pays, je le comprends et même je l'approuve. Pour ma part je suis aussi attaché au caractère juif de l'Etat d'Israël qu'au caractère italien de l'Italie, au caractère suisse de la Confédération helvétique et, si on peut encore l'écrire, au caractère français de la France.» <http://perso.wanadoo.fr/renaud.camus/in-nocence/editorial7.html> Ce charmant stéréotype a vécu. On pouvait se demander qu'est-ce que pouvaient avoir en commun des gens accourus de tous les points du globe et qui se souciaient du colérique Jéhovah comme d'une guigne. Mais surtout, sans tambour ni trompette, les ingénieux idéologues du sionisme ont, de fait, abandonné depuis longtemps l'idée qu'il fallait peupler Israël avec des juifs, entendons des juifs issus des vieilles sociétés juives de l'Europe, du Maghreb et du Proche-Orient. On peut supposer que les dirigeants politiques d'Israël ont convoqué, dans les années 60 ou 70, le petit clan des idéologues du sionisme et les ont obligé à avaler l'amère pilule en leur tenant à peu près ce langage: «La diaspora se tarit, les Arabes pullulent, les juifs vont manquer, il faut donc importer massivement des esclaves et forcer les rabbins à les badigeonner de juiverie. Sinon, Israël disparaîtra dans vingt ans.» Alors sionistes et rabbins ont dû se mettre au boulot. Peut-être pas de gaîté de coeur. Les rabbins aussi ont besoin de manger et ils ont le droit de faire des affaires. D'abord, on a importé des Africains. Les rabbins ont dû se déjuger vite fait et admettre, au contraire de tout ce qu'ils avaient affirmé auparavant, que les Falashas éthiopiens étaient bien des..."juifs". Cette sinistre plaisanterie, concernant une toute petite population de schismatiques, séparés (ce que veut dire "falasha") de l'Eglise monophysite copte éthiopienne, utilisant d'ailleurs le guèze, la langue liturgique de cette église, allait provoquer un drame terrible. Profitant des troubles politiques qui agitaient l'Ethiopie, le Mossad a monté une vaste opération au Soudan pour faire descendre les Falashas des hauts-plateaux où ils vivaient, pour monter dans des avions clandestins et arriver à Bruxelles, sous la protection d'un autre agent du Mossad, le ministre belge de l'intérieur, Ivan Gol. Cette odyssée a fait plus de 6000 morts. Ceux qui connaissent le terrain et ont une idée de ce que cela représente que de descendre les 2000 mètres de dénivelé en direction de la plaine soudanaise surchauffée, sans eau et sans nourriture, comprendront pourquoi. Les quelques milliers de Falashas ainsi récupérés (opération financée par de cyniques juifs américains) se sont révélés à peu près inassimilables, sauf pour les jeunes hommes qu'on envoie à l'armée. Ensuite, les Israéliens sont entrés en tractation avec le gouvernement chinois. En effet, au début du XIXe siècle, quelques missionnaires ont fait état de la présence des quelques toute petites communautés de chinois juifs, et se disant tels, dans quelques villes, en particulier Kaifeng, ancienne capitale impériale. Ces juifs étaient apparemment les descendants de quelques commerçants venus d'Iran, mais complètement fondus dans la population et sinisés. Et puis, dans le courant du siècle, ces petits groupes ont disparu, probablement en raison de l'indifférence des autorités. Il n'y avait pas en Chine assez de chrétiens ou de musulmans pour protéger les juifs. Les juifs chinois en ont eu simplement assez de ces histoires juives. Bref, les autorités israéliennes se sont dit qu'il y avait là un vrai filon. Avec quelques poignées de dollars, il serait assez facile de convaincre quelques millions de Chinois qu'ils étaient, en fait, des juifs, c'est-à-dire des descendants putatifs de juifs ayant supposément existé à des dates anciennes qu'il ne vaut mieux pas trop préciser. Et par conséquent, puisque la qualité de juif, selon la halakha, ne se perd pas (sauf pour les convertis au christianisme), on avait là un réservoir prodigieux de juifs que les rabbins allaient pouvoir blanchir dare- dare. Les autorités chinoises se sont fait tirer l'oreille. Elles préféraient acheter les gadgets de technologie américaine que les Israéliens étaient disposés à leur vendre, une opération d'autant plus rentables que les Israéliens n'avaient qu'à se servir dans les arsenaux américains sans payer, soit que les Américains donnent, soit que les espions juifs prennent. – 2 – Gazette du Golfe et des banlieues / 12 / septembre 2002 ______________________________________________________ La chute du communisme allait reporter ces spéculations à un avenir qui s'approche. Le réservoir russe était potentiellement énorme et très attractif, plein de juifs "ready-made". Mais les juifs russes ne sont pas toujours ce que l'on croit. Aujourd'hui, la presse israélienne n'en fait pas mystère, mais les idiots de l'Occident ne veulent pas le savoir, la moitié des immigrants venus de Russie ne sont pas juifs, de quelque façon qu'on les prenne. Mais ils immigrent encore tous les jours en masse. Les rabbins ont fini par renoncer à les badigeonner. Plus récemment, on a vu une opération aussi subtile que prometteuse. On sait qu'en Amérique latine, les missionnaires protestants, ceux qui propagent les vues et les méthodes les plus simplistes chez les "indigènes" en faisant appel aux émotions, au transes et aux chants extatiques, ont taillé des croupières à l'Eglise catholique, si longtemps liée au pouvoir colonial. Flairant l'aubaine, des rabbins ont commencé à travailler sur ces gens presque incultes mais vaguement christianisés pour récupérer ceux qui veulent bien aller faire les domestiques, les ouvriers agricoles et les chiens de garde dans le "pays du dieu". Des Indiens du Pérou se voient ainsi "judaïsés" en un clin d'oeil. (voir plus bas) Certains regardent vers des populations marginales de l'Inde. Alexandre Adler, le porc multicarte, lorgne vers certaines tribus afghanes. Le mythe des Tribus perdues alimente toutes les supercheries. Aujourd'hui, Israël se comporte comme le sergent recruteur des armées de l'ancien régime: des promesses, du vin, quelques piécettes et on embarque les pauvres, les sans-terre, les démunis de tout, qu'on va installer dans des colonies, dans des mobil-homes dégueulasses, en collant une mitraillette dans les mains du fils de la famille pour qu'il aille se faire tuer au service des juifs. Aux juifs de la diaspora, on cache ces choses. Ce pauvre Camus ne comprend rien à rien et ne sait pas de quoi il parle. Le côté "ethnique", "juif", "race élue" et toutes ces conneries, c'est bon pour les juifs de France et les intellectuels qui leur collent au cul. Mais sur le terrain, ça ne veut strictement rien dire. La seule réalité indiscutable est qu'il faut peupler la Palestine avec des gens qui ne soient pas arabes. Tout sauf les Arabes. Envoyez les Eskimos, les Patagoons, les Silésiens, les Rouergats, les Comanches, tout ce que vous trouverez, avec une tête sur laquelle on pourra mettre une kippa le vendredi. Mais pas d'Arabes. Les Arabes, il faut les chasser. Les exterminer. La Solution finale point. LES USINES À FABRIQUER DES JUIFS Coming home By Neri Livneh In a prefab structure at a school in the West Bank settlement of Alon Shvut, a few dozen people are sitting and singing a popular Hasidic song: "The whole world is a very narrow bridge and the main thing is not to be afraid." They are singing with feeling, even though most of them don't understand a word of the song. As is the custom in religious schools, the class is divided into a men's section and a women's section.
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