Dictionnaire des communes de l'Algérie, villes, villages, hameaux, douars, postes militaires, bordjs, oasis, [...] Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France Dictionnaire des communes de l'Algérie, villes, villages, hameaux, douars, postes militaires, bordjs, oasis, caravansérails, mines, carrières, sources thermales et minérales, comprenant en outre les villes, villages, oasis du Touat, du Gourara, du Tidikelt et de la vallée de l'Oued-Saoura. 1903. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. 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VILLES, VILLAGES, HAMEAUX, DOUARS, POSTES MILITAIRES, B0RDJS, OASIS, CARAVANSÉRAILS, MINES, CARRIÈRES, SOURCES THERMALES ET MINÉRALES comprenant en outre : LES VILLES, VILLAGES, OASIS DU TOUAT, DU GOURARA, DU TIDIKELT et de LA VALLÉE DE L'OUED-SAOURA ALGER PIERRE FONTANA, IMPRIMEUR-ÉDITEUR 1903 Tous droits réservés Ce sont toujours les mêmes erreurs qui ont cours sur notre beau pays, les mêmes préventions à notre égard. Sa géographie, qui la connaît ? Pour bon nombre de Français, l'Algérie est grande comme un département de France ; pour d'autres, c'est une vaste étendue de terrains incultes, où le colon doit, comme à l'époque de la conquête, quitter la charrue pour le fusil et défendre son sol. Si vous dites qu'il tombe de la neige dans les montagnes du Djurjura, dans le Sud oranais et dans pres- que toute la province de Constantine, on vous objectera que ce n'est pas possible, qu'il fait trop chaud. Et sa puissance économique ? Ils sont peu nombreux, les privilégiés qui savent que l'Algérie possède un sol d'une grande richesse, qui se prête, sous un climat très salubre, aux cultures les plus variées et les plus productives ; que son mouvement com- mercial s'élève à près de 600 millions ; que des villes nombreuses se sont élevées là où, autrefois, croupissaient des marais infects ; qu'un réseau de chemins de fer de plus de 3,000 kilomètres la sillonne dans tous les sens; que ses routes, ses chemins vicinaux ont un développement de plus de 20,000 kilomètres ; qu'elle possède, enfin, des ports comme Alger, Oran; Bône, Philippeville, qui ne le cèdent en rien aux principaux ports de France pour l'importance des transactions. C'est pour chercher à opérer un revirement en faveur de notre colonie, pour la faire connaître dans toutes ses forces vives et chercher à diriger vers cette AUTRE FRANCE le courant d'émi- gration française, que nous publions ce livre. Nous avons voulu que, comme la mère-patrie, l'Algérie ait son Dictionnaire des Communes, que chacun devra consulter pour bien connaître toute sa puissance économique. Si nous parvenons, dans notre modeste sphère, à dissiper des erreurs, à éveiller l'intérêt, nous nous trouverons largement com- pensés, de notre labeur, par la satisfaction du devoir accompli, Cet ouvrage est divisé en trois parties. La première partie comprend le Dictionnaire proprement dit. Nous ne nous sommes pas attaché à donner, seulement, sur chaque localité, des indications précises au point de vue géogra- phique; nous avons indiqué, pour toutes les villes, villages, hameaux, douars, etc., la population [recensement 1901], les productions du sol, les industries locales ; nous avons signalé les mines, les gise- ments de phosphates, les carrières, les forêts, les sources d'eaux minérales et thermales; en un mot, les ressources de toute nature que chaque localité offre au travail et au capital. La deuxième partie est consacrée au Touat, au Gourara, au Tidikelt et à la vallée de l'Oued-Saoura. Nous avons pensé que la place était tout indiquée, à la suite de l'Algérie, pour donner quelques renseignements sur cette vaste contrée, aujourd'hui possession française, qui est, pour ainsi dire, lé prolongement de l'Algérie et constitue la première étape de notre pénétration dans le Sahara. La troisième partie comprend des Notices sur toutes les productions de l'Algérie : céréales, vin, huile d'olive, tabac, fruits, primeurs, forêts, mines, phosphates, alfa, crin végétal, moutons, boeufs, chevaux, peaux, pelleteries brutes, laines et les sources thermales et minérales. Des données statistiques sur le mouvement commercial complètent les renseignements indispen- sables pour se-rendre compte de l'état économique et social de notre colonie. Nous avons utilisé, outre les ouvrages imprimés(1) divers docu- ments des archives du Gouvernement général de l'Algérie. Nous considérons comme un devoir d'exprimer ici tous nos remerciments pour l'amabilité qu'ils ont mise à nous faciliter notre tâche, à : MM. LUCIANI, directeur des Affairés indigènes de l'Algérie au Gouvernement général. ETIENNE, chef de bureau au Gouvernement général. le Commandant LACROIX, chef du Service des Affaires indigènes au Gouverne- ment général. le Capitaine DE SALLMARD, sous-chef du Service des Affaires indigènes au Gou- vernement général. le Commandant LAQUIÈRE, chef du Service des Affaires indigènes à la Division d'Alger. BAGARD, officier interprète de 1re classe au Gouvernement général. RENAUD, chef du Service de la Statistique au Gouvernement général. BAUDOUIN, chef du Service de la Statistique à la Direction des Douanes do l'Algérie. (1) Répertoire des Tribus et Douars-Communes de l'Algérie, par M. AncAnno. chef du Service des cartes et plans au Gouvernement général. — L'Agriculture algérienne, par M. LECQ, inspecteur de l'Agriculture en Algérie. EXPLICATIONS NECESSAIRES Il existe en Algérie trois sortes de communes: les communes de plein exercice, les communes mixtes et les communes indigènes. Aussi croyons-nous utile de faire connaître en quoi elles diffèrent des com- munes de France. Communes de plein exercice. — On entend par communes de plein exercice les communes dont l'administration est soumise aux règles en vigueur pour les communes de la métropole, sous réserve de l'admis- sion dans les Conseils municipaux par voie d'élection, des habitants indigènes. (Ces communes sont désignéespar l'abréviation: c.) Convînmes mixtes. On appelle communes mixtes les circonscrip- tions dans lesquelles la— population indigène est dominante et où la population européenne commence à fonder quelques établissements. Ces communes sont gérées par un Administrateur nommé par le Gouver- nement. Sont également communes mixtes les postes militaires: établis sur des points avancés où la population européenne a 'été admise à se" livrer au .commerce et à diverses industries de peu d'importance. (Ces communes sont désignées par l'abréviation : c. mix.) Communes indigènes. — Ces communes sont formées de tribus et de douars dans le territoire desquels l'élément européen n'a pas encore, ou a peu pénétré ; elles sont placées sous le commandement militaire. (Ces communes sont désignées par l'abréviation: c. ind.) Cercle. — Un cercle est l'équivalent de commune indigène ; il est administré par un officier qui porte le titre de Commandant supérieur. Aghalik. — Territoire placé sous le commandement d'un agha ( l'Aglia est un chef indigène qui a plusieurs caïds sous ses ordres). Caïdat. — Territoire administrépar un chef indigène, nommé Caïd. Cheïkhat. Fraction de tribu sous les ordres d'un chef indigène, nommé. cheïkh.— Djemaâ. — Assemblée de notables. RECTIFICATIONS Page 8, col. 1 : Aïn-Hamza, au lieu de : à 24 k; de Takitount, lire à 24 k. Nord-Ouest de Sétif.et à 2 k. du hameau de Tizi-N'béchar. Page 36, col. 1 : Bérard, au lieu de : vil. de la c. de Castiglione, à 10 k., lire ch.-l. de c, à 10 k. de Castiglione. Page 67, col. 2 : Douï-Hassem, lire Douï-Hasseni. Page 89, col. 1 : Crtiettar-cl-Aiècli, lire Gnettar-el-Aïfli, à 28 k. de Constantine. Anc Ancien, ancienne. Hect Hectares. Arr Arrondissement. Isr Israélites. Cer Cercle. Ita Italiens. C Commune. Jus. de p Justice de paix.
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