Notes Du Mont Royal ←

Notes Du Mont Royal ←

Notes du mont Royal www.notesdumontroyal.com 쐰 Cette œuvre est hébergée sur « No- tes du mont Royal » dans le cadre d’un exposé gratuit sur la littérature. SOURCE DES IMAGES Google Livres DIOGENIS LAERTII VITÆ PHILOSOPHORUM. --ŒJÛE° Humus. - EXCUDEIIAIT "un!!! mua-r nanars, vu naos, 56 02906:0 - DIOGENIS LAERTII CLARORUM PHILOSOPHOBUM VlTlS, DOGMATIBUS ET APOPHTHEGMATIBUS LlBRl DECEM. EXJTALICIS commaus NUNC PRIMUM EXCUSSIS RECENSUIT C. GABR. COBET. ACCEDUNT OLYMPIODORI , AMMONII, IAMBLICHI, PORPHIBII ET ALIORUM VITÆ BLATONIS, ARISTOTELIS, PYTHAGORÆ, PLATONI ET Ismom, ANT. WESTERMANNO ET MARIN! VITA PROCLl J. F. BOISSONADIO EDENTIBUS GRÆCE ET LATINE CUM lNDlClBUS. PARlSllS, EDlTOBE AMBROSIO FIRMIN DIDOT, INSTITUTI FRANCHE TYPOGRAPIIO. M DCCC- LXII.C 1 n U d, 31.3I.Io J A. - k via cor g?! L50, 1" 1’4- il, Mie L HI x A n ;Mmr in. jrzifwr,’ "4? «2401.1»!p V, Z0,, fian’flz’é’0’ a â z . Z); gC ’AVIS DES ÉDITEURS. I" sont 1850. Au commencement de l842, sur la recommandation du savant et respectable M. Geel, professeur et conservateur de la bibliothèque de Leyde, qui nous signala le mérite éminent de M. Gabriel Cobet, ce jeune philologue voulut bien se charger de publier, pour notre Bibliothèque des auteurs grecs, une nouvelle édition du texte de Diogène Laeree, collationné sur les manuscrits des bibliothèques de llItalie, où il était envoyé en mission littéraire par l’Institut royal des Pays-Bas; il s’engagea aussi à revoir entièrement la traduction latine d’Ambroise, qui avait grand besoin diètre reprise en sous-œuvre, bien qu’elle eût été retouchée et corrigée par Hübner. M. Cobet nous fit parvenir son travail à la fin de 1844. Il était exécuté avec tout le soin qu’on était en droit d’attendre d’un critique aussi habile et aussi conscien- cieux, appelé à continuer avec honneur cette savante école hollandaise des Hems- A terhuys, des Valckenaer, des Ruhnken, des Wittenbach, etc. Dès le mois d’octobre l84 3, M. Cobet nous promettait l’envoi des prolégomènes où il rendrait compte de ses collations de manuscrits et de son travail critique sur le texte de Diogène Laerce. En 1845, liimpression était entièrement achevée , et M. G. Cobet en avait revu les épreuves. Depuis ce temps, malgré toutes nos instances, il nous a été impossible d’obtenir autre chose de M. Cobet que des promesses réitérées, mais sans effet. Ne pouvant nous expliquer les motifs qui ont pu empêcher jusqu’à ce jour Il. Cobet d’exécuter des engagements que la longueur des délais rendait cepen- dant de plus en plus sacrés pour lui, puisquiils causaient de graves préjudices aux éditeurs, nous avons dû nous décider à publier enfin sans ces prolégomènes l’édi- tion de Diogène Laerce dont le texte a été revu et considérablement amélioré dans une foule d’endroits par les soins de M. Cobet. C’est avec regret que nous exposons au public la cause du long retard qu’a éprouvé notre édition de Diogène Laerce, annoncée depuis cinq ans comme ter- minéeOn trouvera et dans prête les extraits àde laparaître correspondance (I).de M. Cobet. avec M. Ambroise- Firmin Didot quelques détails qui suppléeront jusqu’à un certain point a cette omission; ils feront d’autant plus regretter un retard que M. Cobet ne saurait tonte- fois indéfiniment prolonger, car les engagements sont réciproquement obligatoires. (I) Par notre lettre du Il octobre me nous avons prévenu M. Cobet que ces retards inexplicables nous obligeraient à déclarer à nos souscripteurs qu’après avoir employé vainement auprès de lui toutes les instances soit directement, soit par l’entremise du respectable M. Geel . pour obtenir ses prolégomènes, nous serions forcés de faire eonnallre qu’ils proviennent de son fait et nonrde celui des éditeurs. -*-- Ij AVIS DES ÉDITEURS. Dans sa lettre du 5 octobre 1843 , M. Co- LXIX, Cod. X111; voy. Bandini) est un du bet écrivait à M. Ambroise-Firmin Didot: meilleurs manuscrits de Diogène qui existent; il est du Xlle siècle, en parchemin, et m’a a Je regrette infiniment de ne pas avoir en le fourni une quantité de leçons véritables , que bonheur de vous rencontrer à Florence, ou je je n’ai retrouvées dans aucun autre. Ce ma- suis arrivé quelques jours après votre départ. nuscrit remarquable est palimpseste, ce que Je suis content et fier de mon Diogène Laerce. Bandini n’a pas même remarqué, et cela est Après les trois manuscrits de Florence , j’en d’autant plus étonnant (pour ne pas dire ai examiné deux a Venise, plusieurs a Rome, autre chose) que la première écriture, en dont un seul était excellent, et, enfin, deux a beaux et grands caractères du X° siècle, Naples. J’ai presque entièrement terminé la perce tellement, que j’ai pu copier entière- révision .du texte grec. A Venise, où j’arri- ment une page de texte effacé. Cette page verai sous peu de jours, j’aurai le loisir de contient une partie du texte de Plutarque de corriger la traduction latine et d’écrire la curiosilale que je ferai connaître dans ma préface. J’aurai terminé cet ouvrage avant préface de Diogène. J’ai reconnu partout des de quitter Venise , et je vous i’enverrai im- traces des œuvres morales de Plutarque da médiatement. - tout le manuscrit, qui mérite d’être indiqué aux critiques. M. Furia n’a pas osé prendre Dans la lettre du 5 juin 1844... a Puisque sur lui de permettre d’employer des moyens ’vous le désirez, vous recevrez immédiate- chimiques pour rendre la vie à ce précieux. ment mon Diogène Laerce. Avant huit jours document. Plus tard il m’a permis de faire je remettrai a M. Frauqueville, consul de des expériences sur le fameux manuscrit des France, le premier volume. Il ne me faudra Érotiques; et il fut aussi content qu’ébahi en pas un mois pour terminer la correction de la voyant revenir au jour la première page du traduction latine du second. Je suis satisfait Chariton sans que le manuscrit, quoique de mon Diogène, j’aime à croire que je ne écrit in charte bombycina, en souffrit le le serai pas seul. Cette traduction latine est moins du monde. Il m’aurait alors certaine- l’étable d’Augias. u ment laissé faire la même chose pour le Plutarque, mais je n’en avais plus le temps. Dans la lettre du 4 février 1845... c Ayez Les deux autres manuscrits sont Plutei LXIX, la complaisance de me faire savoir si le 28 et 35, tous les deux du XIVe siècle, quoi- Diogène Laerce vous est parvenu en bon or- que Bandini fasse remonter le dernier au Xlll° dre : j’y ai consacré la meilleure partie de siècle , d’après sa coutume d’accorder quel- mes loisirs a Florence, Rome, Naples et Ve- ques siècles de trop aux documents qu’il dé- nise , et j’aime à croire que j’ai avancé de crit. Ou n’a qu’à le voir pour s’en convain- beaucoup l’intelligence d’un auteur aussi . cre. Du reste, les deux manuscrits sont fort difficile en rétablissant un grand nombre de bons et m’ont été très-utiles. Le R. P. Rossi, passages dans le texte affreusement cor- qui a écrit a Rome des Commentationes sur rompu, et en rectifiant l’absurde traduction Diogène, assure que la bibliothèque du Va- latine. Vous me demandez quelsisont les tican ne contient rien de bon pour cet au- manuscrits que j’ai consultés. Je vous en in- teur. Il se trompe; le manuscrit du Vatican, diquerai les plus importants. Si vous désirez n. 4H, bombycinus du X111e siècle, est ex- une notice plus étendue, je suis toujours prêt cellent et contient beaucoup de vraies leçons a vous la donner, mais dans ce moment je qu’il faut restituer a Diogène. Le P. Rossi, me bornerai a ceux qui feront époque dans qui ne l’a jamais vu , s’est laissé décourager in critique de cet auteur. A Florence j’en ai par quatre ou cinq mauvais manuscrits du trouve et collationné trois; le premier (Plan-i Vatican qui ne font que répéter les absurdi- AVIS DES ÉDITEURS. iij tés du texte ordinaire, comme les manus qu’il fallait les comparer avec «le vieilles crits de Milan et de Paris. J’ai trouvé a éditions. remplacées depuis longtemps par Naples deux manuscrits de Diogène (voyez d’autres meilleures. Vous ne sauriez croire le catalogue des manuscrits grecs, par combien cela m’a fait perdre de temps, sur- Il!"or Cirillo). Le premier, en parchemin tout a Florence, ou j’ai dû me contenter de du Xll° siècle , est excellent et a conservé mauvaises éditions, même pour Eschyle et les anciens dialectes, avec beaucoup plus de Sophocle. Grâce a vos éditions, j’étais sur de a fidélité que tous les autres, surtout dans les mon fait, etj’ai reconnu en même temps la documents doriques recueillis par Diogène. ’ supériorité de ces éditions sur toutes les Le second, du XV° siècle, est sans valeur; il précédentes, et la haute valeur des manus- a été. écrit par Johannes Rhosus de l’île de crits qui depuis des siècles sont enfouis dans Crête; il n’y a pas mis son nom , mais sa cette vieille bibliothèque de Venise. J’ai fait belle écriture est si connuede tous ceux qui ont mes plus belles découvertes dans le texte de vu beaucoup de manuscrits grecs en France Xénophon , de Lucien et des œuvres morales et en Italie, qu’on la reconnaît aussitôt. de Plutarque, en ayant sous les yeux les édi- tions que M. Dübner et MM.

View Full Text

Details

  • File Type
    pdf
  • Upload Time
    -
  • Content Languages
    English
  • Upload User
    Anonymous/Not logged-in
  • File Pages
    328 Page
  • File Size
    -

Download

Channel Download Status
Express Download Enable

Copyright

We respect the copyrights and intellectual property rights of all users. All uploaded documents are either original works of the uploader or authorized works of the rightful owners.

  • Not to be reproduced or distributed without explicit permission.
  • Not used for commercial purposes outside of approved use cases.
  • Not used to infringe on the rights of the original creators.
  • If you believe any content infringes your copyright, please contact us immediately.

Support

For help with questions, suggestions, or problems, please contact us