Colette Ecrivaine Icaunaise (1873-1954)

Colette Ecrivaine Icaunaise (1873-1954)

Colette Ecrivaine Icaunaise (1873-1954) Sidonie-Gabrielle Colette est née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en- Puisaye (Yonne), elle est la dernière d’une fratrie de 4 enfants, nés de Sidonie Landoy et du capitaine Jules-Joseph Colette. Elle épouse en 1893, Henry Gauthier-Villars « Willy », critique musical et auteur prolifique de romans, qui l’introduit dans les cercles littéraires de la capitale. Il profite des dons littéraires de son épouse en publiant sous son nom la série des « Claudine », dès 1895. En 1906, Colette divorce et commence à publier ses écrits. Elle gagne sa vie en présentant des numéros de pantomimes orientales, dans des tenues légères qui font alors scandale. En 1912, elle épouse Henry de Jouvenel, politicien et journaliste, dont elle divorcera également, avec lequel elle aura une fille Colette Renée de Jouvenel. Elle collabore au journal Le Matin en écrivant des reportages, avant d’en devenir directrice littéraire en 1919. Certains de ses romans comme Chéri ou La vagabonde (1923) seront adaptés au théâtre. Après un passage sur la Côte d’Azur, avec son troisième mari, Maurice Goudeket, où elle écrit notamment Naissance du jour, Bella Vista …, malgré la polyarthrite qui la fait souffrir ; elle retourne à Paris. Elle est élue membre de l’Académie Goncourt en 1945 et en devient la présidente en 1949. En 1953, elle est élevée à la dignité de grand officier de l'ordre national de la Légion d'honneur . Elle meurt le 3 août 1954 à Paris et si l’Eglise catholique lui a refusé un enterrement religieux du fait de sa réputation sulfureuse, elle est honorée par l’Etat qui pour la première fois accorde des obsèques nationales à une femme. Artiste, journaliste et écrivaine, Colette a su toucher ses lecteurs grâce à la qualité de ses descriptions (romans régionalistes) et la sensualité et la justesse des mots exprimant l’épanouissement et la liberté de la femme. Source Wikipédia Colette Marie Noël Poétesse Icaunaise (1883-1967) Marie Noël, est le pseudonyme de Marie Rouget, dite « La fauvette d'Auxerre ». Elle est née le le 16 février 1883 à Auxerre, de Louis Rouget, professeur agrégé de philosophie au Collège d'Auxerre et de Marie-Emilie-Louise Barat. Son pseudonyme est lié au décès de son jeune frère un lendemain de Noël. Marie Noël a passé toute sa vie à Auxerre. Elle a légué toute son œuvre à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne, fondée en 1847. Née dans une famille peu religieuse, Marie Noël va développer un caractère profondément catholique, voir mystique, qui ressort dans certains de ses écrits (Notes intimes , par exemple). Ces écrits sombres, à forte portée émotionnelle, œuvres d’une femme passionnée et tourmentée, ne sont pas les pièces les plus connues. Elle est surtout reconnue pour ses poésies aux airs de « chanson traditionnelle ». Son œuvre est récompensée par de nombreux prix, tant à l’Académie Française, qu’à la Société des Gens de Lettres, la Société des Poètes, la Maison de Poésie, notamment le prix José-Maria de Heredia, le prix Alice-Louis Barthou, le prix Isabelle Mallet. Puis en 1957, le prix de l’Unanimité, en 1958 le prix de la Paulée de Meursault, en 1962 le grand prix de la Société des Gens de Lettres, le prix Lecomte du Noüy et le grand prix de poésie de l'Académie française. Enfin en janvier 1966, elle reçoit à l’Hôtel de Ville le grand prix de la Poésie de la ville de Paris. Maître ès Jeux Floraux depuis 1954, elle fut membre de l’Académie Ronsard et de plusieurs Académies de province. Cette poétesse et écrivaine icaunaise a reçu la Croix d’officier de la Légion d'honneur des mains du Général de Gaulle en 1960. Elle est décédée le 23 décembre 1967 à Auxerre également où elle est inhumée. Titre de quelques œuvres : Les Chansons et les Heures (1922), Noël de l'Avent (1928), Chants sauvages (1936), Contes (1944), Chants d’arrière saison (1961), Le cru d'Auxerre (1967). Sources Wikipédia Marie Noël Marguerite Guérin Bienfaitrice Saône-et- Loirienne (1816- 1887) Marguerite Guérin est née le 3 janvier 1816 au Mont (hameau de Verjux), Saône-et-Loire. De père inconnu, elle porte le nom de sa mère Pierrette Guérin. A la mort de celle-ci en 1829, Marguerite part vivre à Paris avec un de ses oncles et devient apprentie blanchisseuse, avant d’ouvrir un « bouillon » où elle nourrit les ouvriers du quartier. Elle rencontre Aristide Boucicaut, qu’elle épouse plus de 12 ans après (en 1848), malgré l’opposition des parents de celui-ci. En 1853, Aristide s’associe avec les frères Videaux qui tenaient une mercerie « Au Bon Marché ». L’esprit novateur et entrepreneur d’Aristide Boucicaut fait merveille et le couple est bientôt à même de racheter les parts des Videaux. En 1869, Marguerite Boucicaut pose la première pierre, d’un ensemble de bâtiments (52 800 m²) qui existent encore aujourd’hui et dont la construction durera jusqu’en 1887. Le couple sera toujours soucieux de la protection sociale de ses 1 800 employés. En 1879, Marguerite Boucicaut se retrouve seule à la tête de son empire, après avoir perdu successivement son mari (1877) et son fils (1879). Le 8 décembre 1887 Marguerite Boucicaut meurt à Cannes. Les funérailles sont impressionnantes, suivies par des milliers de personnes. Mme Boucicaut, n'ayant pas de proche héritier, lègue par testament sa fortune évaluée à plus de cent millions aux employés de la grande famille du Bon Marché et à de très nombreuses œuvres sociales. Plusieurs maisons de retraite, pouponnières, crèches et un hôpital (à Paris, Chalons, Rouen, ….) ont ainsi pu être construits. Elle apporta une nouvelle mairie et une école à son village natal et fit construire un pont sur la Saône (terminé en 1890 et rasé en 1944). Forte des préoccupations humanitaires et sociales qu’elle a toujours montrées à ses employés, Mme Boucicaut est restée un modèle de générosité en léguant ainsi son immense fortune. Sources Wikipédia Marguerite Guérin Jeanne Barret Exploratrice Saône -et -Loirienne (1740- 1807) Jeanne Barret est née le 27 juillet 1740 de Jeanne Pochard et Jean Barret à La Comelle (Saône et Loire). Née dans une famille pauvre, elle a néanmoins pu apprendre à lire et à écrire et à entrer au service du naturaliste Philibert Commerson en tant que gouvernante, en 1760. Philibert Commerson et Jeanne Barret auront une liaison dont naîtra un fils qui meurt quelques mois plus tard, en 1765. Invitée à se joindre à l’expédition de l’explorateur Bougainville, autour du monde, en 1766, il souhaite que Jeanne puisse le suivre en tant qu’infirmière et assistante botaniste. Mais l’embarquement d’une femme étant inenvisageable, elle se travestit en homme et se fait appeler Jean Baret, valet de son état. La supercherie fonctionne jusqu’à Tahiti et le couple est déposé à l’Ile Maurice, où Philibert Commerson meurt en 1773. En 1774, Jeanne Barret épouse Jean Dubernat, officier de marine français, ce qui lui permet de rentrer en France et de boucler ainsi le tour du monde. Son travail de botaniste est reconnu et le roi Louis XVI lui accorde une rente de 200 livres en 1785, en vantant son courage et ses mérites. Jeanne Barret meurt à Saint-Aulaye (Périgord) le 5 août 1807. En 2012, une espèce de Solanaceae découverte en Amérique du Sud est nommée Solanum baretiae en son honneur. Source : L’Histoire par les femmes Jeanne Barret Marguerite Monnot Compositrice Nivernaise (1903-1961) Marguerite Monnot est née le 28 mai 1903 à Décize (Nièvre) d’un père compositeur de musiques religieuses et professeur de piano et d’une mère institutrice. Elle manifeste un talent précoce pour le piano, puisqu’à 8 ans, elle interprète déjà en concert des œuvres de Liszt, Chopin et Mozart et à 12 ans, Camille Saint Saens (1835-1921) grand compositeur français, fait son éloge. A 16 ans, elle entre au Conservatoire de Paris et entame une tournée de concerts en Europe, mais à 18 ans, elle met fin à sa carrière de concertiste. A 22 ans, elle retrouve goût à la composition en découvrant la chanson populaire à la TSF. En 1936, sa chanson L’Etranger reçoit le Grand Prix du Disque et est repris par une jeune chanteuse alors en pleine ascension : Edith Piaf. Pendant 25 ans, les deux femmes vont collaborer et se lier d’amitié, avec notamment à la clé des titres comme : Mon légionnaire, La vie en rose, L’Hymne à l’amour ou Milord…. Elle compose aussi des musiques de film ( Les amants de demain, L’ile du bout du monde, Si le roi savait ça, Le désert de Pigalle, Aux urnes, citoyens !...) Marguerite Monnot connaîtra également deux succès internationaux en 1956, avec La goualante du pauvre Jean qui devint numéro 1 des ventes aux États- Unis et Irma la Douce, une comédie musicale, qui sera l'une des rares comédies musicales françaises à triompher au Royaume-Uni et aux États-Unis. Mais en 1959, Edith Piaf rompt brutalement leur collaboration artistique. En dépression, Marguerite Monnot meurt le 11 octobre 1961, mais ses succès musicaux lui ont conféré une renommée internationale. Sources :Wikipédia Marguerite Monnot .

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