Nouvelle Vague De Terrorisme En Palestine Ferrier Chartier Les Perspectives De Paix À L’Aurore De 1947

Nouvelle Vague De Terrorisme En Palestine Ferrier Chartier Les Perspectives De Paix À L’Aurore De 1947

**&• Ouu4* Ml on» mkttoa MaMMitM M w ^•ut avec aocillté aaocpter d* la Qrande-Breta- Montréal, vendredi 3 janvier 1947 J gn* ou des Ktatt-Unta ou de qui que cm Mit Tolume xxxvTh d'autre, l'attitude qu'il lui faut prendre envera le inonde Le premier devoir de loyalisme d'uu Canadien n'est pas envers le Commonweaitn 'orl- * .unique dee nations, male envers le Canada et BEDACTIOK ET ADMINISTRATION J son roi. et ceux qui contestent ceci rendent, à «30 EST. NOTBtDAME. MONTREAL 1 mon avis Un mauvais service au Commonwealth." ■ha la b sovereign nation and cannot take , .LEPHONI j *BEIoir 3361 ber attitude toéhe world docilely from Britain or from the United States or from anybody else. SOUS. DIMANCHES Et FETES A Canadian’s first loyalty U not to the British Commonwealth of Nations but to Canada and to Canada's king and those who deny this ere Administratioa : BE. 3361 doing, to my mind, a great disservice to the Commonwealth." Rédaction : BE. 3366 (X-X-J71 Gérant : 6E. 3363 Lord Tveedsmuir Directeur : Georqee PELtETDEB DEVOIR Nouvelle vague de terrorisme en Palestine Ferrier Chartier Les perspectives de paix à l’aurore de 1947 quence la Loi de l’immigration; t Nom avons la douleur de poser au seuil de cette année, La nouvelle, à mesure qu’elle se répandait au bureau, dès 1948, il faudra 100,000 Anglais Attentai contre M. Moutet en Indochine — Hostilités à Sumatra — Les épreuves » Javelle une pierre tombale. suscitait, en même temps que la plus douloureuse sur­ par année au Canada. Par con­ de l'héroïque Finlande — Une opinion sur les Nations Unies tre, les sujets des pays ennemis Ferrier Chartier est décédé dans la nuit du 31 décent- j prise, les plus vifs regrets. Car notre jeune camarade n’y seront pas admis tant que les bre au 1er janvier. Il avait à peine trente-six ans. n’était pas seulement un homme de grand talent, fort cul­ traités de paix n’auront pas été Depuis pbtjsieurs années déjà, notre jeune camarade | tivé, il était avant tout un très agréable compagnon, plein signés. Au début de la nouvelle année, c’est la révolte payé ses dettes de la Grande Guerre I, et qui est main­ souffrait de tuberculose. Pendant assez longtemps, il ne i d’esprit, d’une grande bienveillance' et qui avait su con­ "Aucune illusion à se faire sur d’Indochine qui occupe le premier plan de l’actualité tenant dans la zone soviétique, est déjà en déficit sur la signification de Amendement les paiements de 1946, que Moscou lui a imposés avant soupçonna point la présence en lui du terrible ennemi, j quérir autour de lui toutes les sympathies. Aussi sa dispa­ projeté: il s’agit de gqitfler le con­ internationale. Le ministre français des Colonies, M. Il souffrait d’inconvénients que spn optimisme natutel., rition est-elle pour nous tous un veritable deuil de fa­ tingent de langue anglaise du pays Moutet, qui vient de se rendre à Honoï ou cours de même la signature du traité. Sur le versement annuel que son magnifique courage lui faisaient estimer mineurs, I mille. menacé par le développement natu­ son enquête dans le pays, a failli tomber sous les coups de $35,500,000 fixe pour 1946, le déficit est de $5,000,* qui ne l’empêchaient point au reste de s'acquitter de sa! Mais il faut noter que nous ne perdons point qu’un rel de l’élément français. D’autre de francs-tireurs. Le ministre et les personnages offi­ 000. C'est un indice de l'épuisement où lo double camarade aimé, que l’homme qui vient de disparaître si part, on ne veut prendre aucun ris­ guerre finlandaise a laissé le pays. Les créanciers occi besogne courante. Mais un jour, à l’occasion d’une grippe \ que de voir des Hongtx#s, des Rou­ ciels qui l’accompagnaient arrivaient à un hôpital lors­ ' i l’ennuyait fort, il se confia à un médecin qui lui j brusquement et si jeune était une valeur el une espérance mains, des Italiens ot> des Finlan­ que des coups de feu sont partis d’une maison anna­ dentaux accorderaient au moins du délai, et peut-être révéla son état réel déjà très grave. nationale, Ceux qui ont suivi ses trop rares chroniques dais se transformer en Canadiens mite voisine; aucun des Français du groupe n’a été une diminution des paiements, mais les Soviets ont une ont pu deviner l’ampleur de sa culture et de ses dons na­ français par assimilation. On leur atteint. autre conception économique. Ils ont décidé d'imposer Plein de vigueur morale, Chartier ne se laissa point ' turels. Mais il y avait plus: Ferrier Chartier était un mu­ ferme donc la porte. Car l’argu­ une amende de $200,000 par mois en marchandises ment des traités de paix est ridicu­ Hre, il entreprit aussitôt la reconquête de sa santé. sicien de carrière, et non seulement un remarquable exé­ Le président de la République du Viêt-Nam, M. Ho tant que le déficit n'auro pas été comblé. le. Va-t-on nous faire croire que Chi Minh, dont la retraite n’est pas connue, aurait < -pitalisé au sanatorium de Sherbrooke, il y fit des pro­ cutant, mais un uvant en sa matière. Il avait tenu les la signature de ces documents aura grès qui surprirent heureusement les médecins, lesquels, orgues de l’église des Dominicains, dans son pays natal de pour conséquence de régler ipso offert hier soir de participer à des négociations de paix Lo chef de la commission industrielle des répara­ ^ paraît-il, n’osaient point espérer une aussi bienfaisante Saint-Hyacinthe. facto le problème des réfugiés et avec M. Moutet, mois on ne sait pas encore si le mi- , tions à Helsinki a déclaré aujourd'hui que ce déficit (|, réaction. Voici plusieurs mois déjà, il semblait, aux veux des exilés d’Europe centrale? Si le mstre acceptera. Ce dernier a dit toutefois ovonf de j ne pourra être rattrapé qu'er septembre prochain, de Qui l’aurait finalement^mporté chez lui de l’artiste ou Canada veut correspondre au désir ’rs profanes du moins, en pleine voie de rétablissement. | de l’écrivain? Ni l’un ni l’autre probablement. Ses deux du Pape et accorder l’hospitalité quitter Saigon: "J’aurai remporté une grande victoire,! sorte que la Finlande devra payer à la Russie, en plus ..it nous voir au bureau, il accepta même de faire à carrières se seraient harmonieusement déroulées et, sans aux Européens mal nantis, qu’il ac­ si je retourne à Paris avec une solution pacifique". I des $35,500,000 de 1947, et du déficit de 1946, une vto .-aux-Noix devant un groupe de la Jeunesse Etudiante jamais abandonner ses orgues, Chartier eût vrai­ cueille d’abord les plus déshérités, Cependant des personnages officiels français à Paris somme additionnelle d'au moins $1,600,000 d'amende. les plus délaissés et non pas les An­ <^l| holique une importante conférence sur l’humour. Il semblablement été dans la presse, comme notre regretté ont souligné le fait que les instructions de M. Moutet Ce déficit est d'ailleurs relatif. Le pays produit sur­ i prit sa collaboration au journal. glais, qui ont besoin de toute leur tout de la pulpe et du bois, mais dans ses réparations Frédéric Pelletier jadis, l’interprète de ses confrères musi­ main-d’oeuvre pour reconstruire sont de faire rapport de son enquête au gouvernement, Nous n’escomptions pas son prompt retour à la besogne ciens et, à l’occasion, leur champion. Il fût devenu pour le leur pays atteint par les bombes. et qu’il n’a pas le pouvoir de négocier un règlement il a à livrer un tiers du total en produits métallurgi­ quotidienne. Nous entendions bien lui laisser tout k grand public un agréable professeur qui eût ouvert aux Et qu’il le fasse des maintenant et avec les autonomistes. ques; et c'est là que le déficit s'est produit, les indus­ non pas dans un an!” temy de parfaire sa convalescence, de se remettre pleine­ profanes les arcanes de l’art sacté. Un fonctionnaire a même précisé que les négocia- tries n'ayant pas pu livrer les câbles d'acier, les dyna­ Le journal français de Québec mos tt les navires stipulés par l'armistice russo-fin­ ment en forme. Mais il avait, avec l’un de nos camarades, Hélas! de tous ces rêves que reste-t-il? et le journal anglais de Montréal rions sont impossibles dans les "conditions octuelles", landais de 1944. dressé tout un plan de collaboration qu’il pourrait exécu­ * * * ne sont certes pag, sur la question c'est-à-dire pendant que des francs-tireurs assaillent ter chez lui. à loisir, dans l’atmosphère de la famille et qui Chartier laisse des parents auxquels nous demandons de l’immigration, près de s’enten­ les industriels attribuent ces retards à trois cau­ dre. Cela se comprend sans peine, la les représentants de la France; il a laissé entëndre qu il le garderait en intime contact avec ses confrères eï son respectueusement la permission d’associer au leur notre question de l’immigration en étant en sera ainsi jusqu'à ce que le coombat cesse, et jus­ ses: le manque de devises étrangères pour acheter les public. deuil confraternel. une des plus controversables et des qu'à ce que les Français soient assurés de l'eu tori té matières premières essentielles, les retards des indus­ Voici quelques semaines, il nous apprit qu’il allait sc Un mot échappé à ce grand garçon de trente-cinq ans, plus controversées.

View Full Text

Details

  • File Type
    pdf
  • Upload Time
    -
  • Content Languages
    English
  • Upload User
    Anonymous/Not logged-in
  • File Pages
    10 Page
  • File Size
    -

Download

Channel Download Status
Express Download Enable

Copyright

We respect the copyrights and intellectual property rights of all users. All uploaded documents are either original works of the uploader or authorized works of the rightful owners.

  • Not to be reproduced or distributed without explicit permission.
  • Not used for commercial purposes outside of approved use cases.
  • Not used to infringe on the rights of the original creators.
  • If you believe any content infringes your copyright, please contact us immediately.

Support

For help with questions, suggestions, or problems, please contact us