“If an Indian were in hiding or waiting in ambush, he’d look away if he saw a white-faced scout, because « eyes find eyes » “ Nicholas Ray Distribution : Alfama Films 176 rue du temple 75003 Paris tel: 01 42 01 84 76 | fax: 01 42 01 08 30 [email protected] www.alfamafilms.fr Presse : Claire Viroulaud Ciné-Sud Promotion 130 rue de Turenne 75003 Paris tel: 01 44 54 54 77 [email protected] Ernst, expert en oeuvres d’art, profite de sa réputation et de ses réseaux pour collaborer avec des trafiquants. Menant un double-jeu, il se retrouve pris au piège lorsqu’on lui demande de remettre la main sur L’incrédulité de Saint Thomas du Caravage. Entre Paris et New York, ses aventures et la femme qu’il aime, Ernst, qui joue sur tous les tableaux, n’arrive bientôt plus à distinguer le vrai du faux. Quel prix accorder à une oeuvre d’art ? C’est tout naturellement qu’ils ont décidé de Une fois authentifiée, l’oeuvre d’art prend place sur le s’associer à nouveau sur ce film, tourné entre Paris marché. Cette sacralisation provoque aussi son trafic et New York. Tout le projet s’est donc fait à deux : et ses ratés. Voir le faussaire Van Meegeren. Lire les de la réalisation à la musique, tous les postes ont colonnes de faits divers, l’attentat de la galerie des été partagés (le son excepté). Idem pour l’image Offices de Florence, ou encore cette mère qui pour : initialement prévue uniquement en 16mm, la protéger son fils, détruisit les oeuvres qu’il avait partie parisienne a été finalement tournée en volées… Se peut-il donc que certains n’accordent HDcam. Par choix pictural - rendre au mieux les aucun prix à tout cela ? C’est dans ce monde-là que couleurs vives du peintre Bastien Bernini - et par le film navigue. Face aux critères de l’expert, de décision de différencier les deux univers, les deux l’histoire de l’art, on est alors dans la dictature de la cinématographies, la France et les Etats-Unis. Pour pulsion, de l’instant. Sans mémoire, comment lier un New York et ses séquences charnelles, la pellicule instant à un autre ? 16mm reste le meilleur support pour mettre en scène la carnation. Des liaisons impossibles C’est là que notre histoire a pris corps, dans ces Le format liaisons impossibles, dans la perte d’Ernst Ipsum Le choix du format, le 1.37 (ou 4/3), résulte du quand il accepte un contrat en forme d’abîme : questionnement : comment filmer les tableaux ramener ce qu’il n’a pas, un tableau du Caravaggio. Il du film au regard de l’action et des personnages en perd son métier et n’arrive plus, pour son propre ? C’est le choix de la verticalité qui a été fait : les compte, à distinguer le vrai du faux. Le film pourrait dimensions du Caravaggio et des tableaux de avoir pour sous-titre : « pages arrachées au carnet l’atelier sont plus proches du 1.85 (16/9). Nous avons de l’aliéné ». ainsi adopté deux plans récurrents : le premier, qui C’est ainsi que nous avons conçu le montage : par présente un tableau en entier, de loin, laissant de la pages arrachées, par fragments liés aux derniers place aux comédiens (on encadre un rectangle dans flashs d’Ernst. Avec pour fil directeur : l’écharde. Ce un carré), le second, plus serré, qui permet d’entrer petit bout de bois qui peut être partout, invisible, directement dans les détails. inexistant, sauf quand il s’enfonce dans un pied, dans Jean-Manuel Fernandez un doigt ou ailleurs… Telle la blessure divine, ce point de capiton, qui parcourt tout le film, du tableau de Caravaggio au dessin de Chris Jacobson, des coups de couteaux au sexe de la douanière. Nous accompagnons Ernst Ipsum dans sa perte, dans la mutation de ses rapports aux autres, avec lui-même, avec les femmes, à coups de « pourquoi ai-je dit oui ? ». Il sombre. Paranoïaque. Une réalisation bicéphale, entre New York et Paris Jean-Manuel Fernandez et Sean Price Williams se connaissent depuis 1999, date à laquelle ils ont tourné ensemble 3 courts-métrages avec Alexandre Marouani pour acteur principal. RÉALISATEUR Long-métrage: 2011 - EYES FIND EYES, co-réalisation avec Sean Price Williams Courts-métrages (sélection): 2007 - ANNA-LOU ANTHONOMOS 2004 - JOHN’S MASTERPIECE & THE SIMPLE ASSAULT OF TIME, d’après deux poèmes de Thomas HARDY 1999 - 2 JOURS PLUS TÔT SCENARISTE 2010/2011 - COMO EL TORO - projet 2010/2011 - KNULP - projet Adapté du roman d’Hermann HESSE (droits acquis) DIVERS 2004 - Producteur à FRANCE CULTURE : Surpris par la nuit, Jean Eustache 2003/2004 - Cadreur et monteur pour ARTE : Music Planet 2nite, Paris Jazz, Les foyers de la création RÉALISATEUR 2011 - EYES FIND EYES, co-réalisation avec Jean-Manuel Fernandez DIRECTEUR DE LA PHOTOGRAPHIE Longs-métrages: 2010 - THE COLOR WHEEL - de Alex Ross Perry – post-production HAPPY LIFE - de Michael M. Bilandic – post-production 2009 - IMPOLEX - d’Alex Ross Perry Melbourne Underground Film Festival : Prix du meilleur film étranger et Prix du meilleur acteur masculin étranger pour Riley O’Bryan SEA LEGS - de Craig Butta 2008 - YEAST de Mary Bronstein 2007 - FROWNLAND de Ronald Bronstein SXSW Films à Austin (Texas) - Prix spécial du jury pour Ronald Bronstein Gotham Awards – Best Film not playing at the Theater near you Selection à l’Independent Spirit Awards 2001 - TWELVE de Daniel Noah Documentaires: 2011 - FAKE IT SO REAL - de Robert Greene – post-production A WILDERNESS OF MIRRORS - de John Bosch 2010 - BEIJING TAXI - de Miao Wang KATI WITH AN I - de Robert Greene 2009 - BEETLE QUEEN CONQUERS TOKYO - de Jessica Oreck CineVegas International Film Festival: Prix spécial du jury pour Jessica Oreck MULBERRY ST. - de Abel Ferrara Courts-métrages: 2009 - JOHN WAYNE HATED HORSES - de Andrew T. Betzer 2008 - SMALL APARTMENT - de Andrew T. Betzer 2006 - SANS SUPERVISION - de Andrew T. Betzer 2005 - SPORTS: A 12 PART HISTORY - de Robert Greene 2004 - WATER PEOPLE - de Ned Ambler 2003 - SIX VIDEOS ABOUT TOURISM - de Robert Greene ALEXANDRE MAROUANI a étudié au conservatoire du 5ème arrondissement de Paris ainsi qu’au Cours Florent. Il joue régulièrement au théâtre et a tourné plus d’une vingtaine de publicités. On l’a également vu dans une trentaine de courts-métrages dont ceux de Zoé Cassavetes (Samedi soir), Sean Price Williams et Jean-Manuel Fernandez. Alexandre a tourné 3 courts-métrages aux Etats-Unis avant Eyes find eyes : deux réalisés par Andrew Bretzer et un par Sean Price Williams. ALMA JODOROWSKY petite fille d’Alejandro Jodorowsky, étudie actuellement au conservatoire du 14ème arrondissement de Paris ainsi qu’à la New York Film Academy. Elle a connu son premier plateau de cinéma il y a 5 ans avec Benoît Jacquot (Gaspard le bandit). Elle a joué récemment dans le clip du chanteur Raphaël et pour une série télévisée. Elle apparaît maintenant régulièrement dans les magazines de mode, sa passion. MARTINE LANGATTA a étudié à l’école de Stella Adler de Manhattan. Elle est diplômée en photographie du Fashion Institute de New York. Elle vit actuellement de sa peinture. Eyes find Eyes est le premier long-métrage de cinéma pour Alexandre Marouani, Alma Jodorowsky et Martine Langatta. THOMAS BADEK obtient son premier grand rôle au cinéma dans Le champignon des Carpathes de Jean-Claude Biette pour lequel il tournera encore 4 films. Jean-Claude Guiguet et Josée Dayan font régulièrement appel à lui. Il a également tourné dans trois courts-métrages de Jean-Manuel Fernandez. Réalisation Jean-Manuel FERNANDEZ et Sean PRICE WILLIAMS Scénario Jean-Manuel FERNANDEZ et Pierre-Jean BOUYER Casting Alexandre MAROUANI, Alma JODOROWSKY, Martine LANGATTA, Thomas BADEK Production déléguée Production déléguée ALFAMA FILMS PRODUCTION (France), Paulo BRANCO Distribution Distribution ALFAMA FILMS Sortie Sortie 8 juin 2011 Langues Langues Français majoritaire, anglais Version disponible Version disponible VOSTFR Durée Durée 82 min Supports Supports HD Num et DCP 2K N° de visa N° de visa 124.495 Interdit aux moins de 16 ans.