Cantons De Lembeye, Pontacq, Montardon, Garlin

Cantons De Lembeye, Pontacq, Montardon, Garlin

PalOOii/fliqUfl H1férieur91 moyen Paléolithique inférieur et moyen en Béarn oriental - Cantons de Lembeye, Pontacq, Montardon, Garlin La seconde tranche du programme concernait la 1 - Sédiment limoneux très fin jaune clair comp act zone sud est et nord cône de Ger sur les cantons de (ép .: 0,20 à 0,25 m) Lembeye. Pontacq, Montardon et Garlin et a concerné 2 - Cailloutis supérieur à grep (ép. : 0,15 m) 33 comm unes. Un premier sondage d'évaluation a Unité 2 été pratiqué sur la commune de Moncaup (canton de 3 - Argile sableuse colluviale à gravillons Lembeye). (ép. : 0,60 ml 4 - Niveau alluvial très rubéfié à encaissant argilo Résultats obtenus sableux brun rouge (ép. : 0,70 à 0,85 m) Unité 3 • Donne e s a n t h r o p ogeog rap h i q ues 5 - Sables molass iques - base non atteinte Le maillage des implantations fait ressortir des Les unités 1 et 2 correspondent à différents secteurs attractifs principalement localisés sur la niveaux pléistocènes, l'unité 3 au tertiaire. Du matériel bordure méridionale du cône de Ger, et la nappe arcnèotoqtq ve (outillage sur éclat, galet taillé, produ its de Limendous (bassin inférieur de la Souye, vallée de dé bitage , nucléus) proviennent de la surface du du Gabas et du Luy-de-France) dans son extension cailloutis de l'unit é 1. Certaines pièces trés altérées septentrionale. La zone centrale centrée sur le ont subi un épandage ; d'autres, seulement patinées, proviennent de la masse du cailloutis cimenté par complexe hydrographique du tees semble en revanche un «greplt résistant. constituer un domaine prutOt répulsif ou défavorable Ailleurs (secteur méridional et occi dental de la zone pour des raisons encore inconnues . prospectée) la séquence suivante a été recon nue • Séquence s chronostratigraphiques (ép. : 1,6 m au maximum) : l es caractéristiques taphonomiques (épandage, 0- Horizon agricole remanié ou parfois Terre à écrêtement, travaux du Génie rural. compi lation Touyas, naturelle possible d'horizons stratigraphiques dans 2 - Niveaux ümono-arqiteux [aune-brun pédogénisés les séquences reconnues) comparables qui affectent enrichis progressivement en argile et granules ferro­ l'ensemble des implantations ne permettent pas manganique (Fe-Mn) vers la base, d'affirmer que les assemblages recueillis soient 3 - Sommet de la nappe de Limendous rubéfié et exempts de mélanges. localement cimenté par des dépôts Fe-Mn caractéris­ Un sondage d'évaluation a eu lieu à Moncaup tiques d'anciennes zones de battement. (64) au lieu-dit «Lasserre». La séquence litholo­ 4 - Sommet de la nappe de Limendous proprement gique suivante contenait un horizon avec du matériel dit. archéo logique (cf, fig.) : Le matériel archéologique porte le plus souvent Unité 1 des altérations pédologiques correspondant à celles 0- Terre végétale (ép . : 0,15 m) rencontrées dans les couches 2 et 3. •Caracteris ation chronoculturelle des reaux très stéréotypés sont présents au détriment occupations e n t rois composantes des bifaces (faciès régional vasconien si ce dernier Compte tenu de l'absence de références loca les, existe vraiment). L'obtention de support s en est la nous avons adopté les critères typo-technologiques principale caractéris tique . Ce matériel est assez associés à la nature et J'intensité des stigmates d'alté­ «frais», faiblement altéré par la pédogé nèse . Les ration comme caractéristiques discriminantes. chaînes opératoires de déb itage sont en géné ral assez Les composantes chronoculturelles identifiées courtes et peu ramifiées. Les variabilités discoïdes et confirment les résultats obtenus dans la première unipolaires prismatiques dominent. tranche : • Archeopé t rogr aph ie - Acheuléen plein (cf. fig .) caractérisé par un La quasi-totalité des assemblages lithiques repose outillage bifacial (bifaces, hachereaux, pièces à section sur l'exploitation exclusive des galets de métaquartzite triédrique) façonné sur de gros èclats d'entames philliteux locaux dont l'origine peut être variée : nappes surdéterminès . Cet outillage lourd est souvent associé du Pléistocène inférieur de Limendous. Mor tàas. à des galets taillés (choppers surtout distaux). Le formations alluviales Fw et Fx. Les quelques éclats débitage recueilli comporte surtout de gros supports. de silex. introduits en nombre trés limité sous forme épa is obtenus soit par fendage de galet, soit débitage de suppo rts fonctionnels (absence de nucléus actuel­ unidirectionnel prismat ique sur enclume. Les surfaces lement ) non retouchés , sont trop altérés pour en déter­ de ces pièce s sont très altérées (rubéfaction , disso­ miner l'origine. La bordure méridionale du Cône de Ger, lution, encroûtement ferromanganique, etc.). Certaines dominant le Pont-Long, regroupe le plus grand nombre sont parfois roulées incorporées des terrasses du li d'èxo-éfèrnents (matériaux d'origine plutonique , silex) Pléistocène moyen . alors que le reste du secteur couvert pas cette tranche - Acheuléen évolué déjà engagé sur des du programme ne compte pas de matières premières processus techncèconcrmques de type Paléolithique introduites. moyen. L'outillage bifaCÎal demeure bien représenté, exploitant aussi bien les galets que les supports surdè­ Objectifs pour la c ampagne 2008 termin és. La percussion lourde (percuteurs mobiles et enclumes) est associée à l'utilisation de' la percussion Cette dernière tranche s'articulera selon trois tendre pour la finition des pièces Les modules sont axes majeurs : inférieurs à ceux de la série précéde nte. L'outillage - l'évaluation des potentialités reconnues pour les lourd sur éclat est dominé par les radolrs sur face implantations présentant encore des garanUes stren­ plane réalisés sur de gros éclats d'entam e corticaux. graphiques (série de sondages à Moncaup dans la Les chaines opératoires de débitage s'allongent (récur­ vallée du Louet). rence) et s'articulent principalement autour de la varia­ - vérification de l'extension de l'occupation dans la bilité du concept discoïde. Quelques nucléus Levallois partie septentrionale et occidentale de la zone d'é tude à débitage préfére ntiel figurent dans les séries. La (cantons de I hèze. Garlin avec les vallées du Luy de production de supports mieux calibrés (épaisseur du France, du Gabas et du Lees). talon surtout naturel) émerge. Aucune pièce roulée ne - recherche et inventaire de séquences stratigra­ figu re dans les assemblages de cette série. phiques. - Paléolithique moyen est assez indéterminé. Il présente des affinités avec une forme de Moustérien Millet Dominique et Françoise de Tradition Ache uléen ne dans lequel les hache- Ci-con tre : PaIeoJJ'thique inférieur el moyen en Béarn onental cantons deLembeye, POfllacq, Montardon. Garlin ,', . , .... =-=- ­ UI 0 1 2 LASC LA VER IES (64 ) - Bassln versant du Luy-c e-Frence Hachereau de gro s module sur éclat suroéte rmrn è. 3 - Acheuléen plein - U2 MONCAUP (64)- « t eeserre s Séquence lithologique du sondage 2007 (pt. 4 2.4 m). La fléch e indIQue fa position du ma,énel archéologique dans la cau chEt 3 U3 5.

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